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Cinquante-quatrièûie année.
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27 Septembre 1918
N. 39
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
< PRIX D’ABONNEMENT:
VaUées Vaudoises .......... Ft P»«r6mol.
Italie ....... , ■ 7’.„
Etranger ..................*; „ ^
Plusieurs abonnements à la même adresse » 6_
AU^agne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark
Egypte. Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne, par an: Pr. 4,50.
On s'abonne: à 'Torre Pellice au bureau d'administration et à
1 imprlmene Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM les
Pasteurs.
D'abonnement se paye d'aTance.
Pour toutes les annonces, s'adresset à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire.
S'adresser pour la Rédaction à M. C.-A. T»on, past., Torre Pellice
et pour l'Administration à M. J. ColssoN.prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l'année.
Les changements non accompagnés de la somme de tf centimes,
ne seront pgs pris en con^ération.
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, jastes, pores, ainntables........... digpnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRK; Avis important — Voici je viens bientôt ! — Iv'Italie en temps de guerre — Doverosa rettifica — I^a page du soldat — Chronique vaudoise.
4” 'K- - AVIS IMPORTANT.
vPi Si le papier pour imprimer le journal.
que nous attendons depuis longtemps,
ne nous arrive pas dans le cçurant de la semaine, nous serons forcés de
suspendre le prochain N° en attendant
les événements. Que les abonnés veuil lent bien tenir compte de ce cas de
force majeure, et nous excuser.
L’Administration.
^ r. ■-iÿÙ Voiei, je viens bientôt!
Apoc. XXII, 20.
La question qui est surtout à l’ordre
du jour dans le monde religieux évangélique e.st celle du retour du Seigneur. Cela
n’est pas une chose nouvelle, car toutes
les fois que ce monde a été visité par
quelque fléau, par des guerres ou par des
épidémies, l’attention se portait sur ce
point spécial. Il n’est donc pas étonnant
qu’aujourd’hui, après quatre ans de
guerre, en présence de la famine, des
épidémies, de l’anarchie, les esprits se
préoccupent à nouveau du retour de
Jésus.
Ce n’est pas en Italie, toutefois, ni en
France, ni en Espagne qu’il se produit
un courant dans ce sens; ces populations
se trouvant sous le joug de Rome, ne
vivent pas en contact direct avec la
Parole de Dieu, sont étrangères et demeurent en dehors de ces réveils qui
font par contre la puissance de l’élite
anglaise et des Etats-Unis. C’est dans
ces pays guidés par l’Esprit de Dieu,
par la puissance de l’Evangile que de
telles questions sont à l’ordre du jour.
On a formé des Comités, on a organisé
toute une armée et les prédicateurs, les
journalistes comme les Revues, ne traitent que ce sujet. Il est donc tout naturel, qu’à notre tour, nous portions cette
question en chaire, car nous, d’une manière spéciale, avons eu le privilège de
lire le Livre de vie.
Les chrétiens se rattachant au protestantisme se divisent en trois classes
en présence d’une telle doctrine.. Nous
- avons tout d’abord la grande masse des
sceptiques, des matérialistes et des indifférents. Il est évident que eeux qui
admettent que ce monde est éternel, indestruetible, que ceux qui ne vivent que
pour ce monde, que les indifférents qui
sont par hasard au nombre des protestants, mais qui sont en dehors de toute
vie religieuse, il est évident que .toute
cette masse n’est pas tendre pour le
retour de Christ qui, pour elle, est un
étranger.
Il est bien clair aussi que les doctes
rationalistes, élevés à l’école allemande,
n’admettant pas la résurrection de Jésus,
des morts, ne peuvent pas se laisser entraîner par cette vague qui va à sa rencontre et qui l’attend d’un instant à
1 autre 1 Inutile d’ajouter que nous avons
à faire à une classe d’inconséquents, qui
portent un nom qui n’est pas le leur, qui
se rebellent au code qui seul est juge,
puisque seul il nous parle l^un tel événement.
A l’extrême opposé de ces défaitistes,
nous nous trouvons en présence d’une
véritable armée de croyants persuadés
que la venue de Christ est proche et s’appuyent sur les déclarations des Saintes
Ecritures. Une étude spéciale du livre
de Daniel a été faite; on a pesé, d’autre
part, les déclarations de Paul aux Thessalonidens et de l’apôtre Jean dans le
livre des Révélations; avec des calculs,
certains signes révélés, par Christ, on a
établi l’année, le mois, le jour de la fin,
de la venue du Seigneur. Nous admirons
ces chrétiens sincères, nous' voudrions
posséder leur zèle, leur aplomb, leur
sûreté, mais hélas ! quand on a assisté
à tant de déboires, à tant de naufrages
et que des hommes d’élite ont dû se déclarer impuissants à fixer ce qui ne peut
pas se fixer, ce qui ne doit pas se fixer,
puisque Dieu seul s’est réservé ce droit,
que ni les anges, pas même le Fils n’a
pu le révéler, alors franchement nous déplorons cet excès de foi qui a été déploré
par Paul en s’adressant'aux Thessaloniciens qui se laissaient aller à une certaine extase en attendant le Maître et
en négligeant le travail. Dans ce sens
nous comprenons que M.Berthoud, suisse,
ait pû accuser ces frères exaltés de défaitisme, en détournant un grand nombre de croyants du devoir actuel qui
demande toutes nos énergies, toute notre tension d’esprit.
Entre ces deux extrêmes, il y a de la
place non pas pour les neutres, mais
pour les modérés, c’est-à-dire pour les
creyants qui admettent le retour du Seigneur, qui sont dans l’attente et dans la
prière. Nous avons, à l’heure qu’il est,
certains signes qui paraissent nous rapprocher du moment solennel, comme
l’Evangile répandu dans le monde entier, l’incrédulité et la mondanité extrêmes, la guerre, une des plus affreuses qui
se soient déchaînées sur cette terre; les
choses paraissent être arrivées à ce
qu’elles étaient au jour de Noé et l’homme du péché paraît s’être manifesté;
tout cela est vrai, mais n’avons-nous pas
eu une guerre de 100 ans, une de 30, une
de 7 et une quantité de 3 ou 4? L’incrédulité n a-t-elle pas toujours fait rage
dans les rangs des Eglises ? — Quelle doit
être notre attitude? — Simplement celleci: constater et attendre. Que rien ne
passe inaperçu; ne fermons pas les yeux
à 1 évidence et attendons en nous tenant
prêts. Soyons semblables, en ceci, aux
vierges sages de la parabole.
Voici je viens bientôt ! que cette parole soit gravée dans nos cœurs, mes
frères; n’oublions pas qu’elle est pour
tous, et que ce n’est pas seulement pour
le vieillard qui touche au terme de sa
vie qu’elle résonne, mais pour l’homme
fort et robuste, mais pour le jeune homme fauché sur les champs de bataille,
mais pour le tout petit enfant. Christ
reviendra, il n’y a pas de doute; que
l’Eglise le sache et qu’elle se tienne prête
par sa vie et ses œuvres, et en attendant
ce grand événement, n’oublions pas qu’il
vient chaque jour pour quelqu’un d’entre nous. Heureux ce serviteur que le
Maître aura trouvé veillant.
C. A. Tron.
L’Italie en temps de puerre.
Le Watchman Examiner, de NewYork, publie un artiele de son correspondant de Rome, le doct. D. G. Whittinghill, dont nous extrayons ce qui suit:
« Durant trois années de guerre l’Italie
a donné des preuves évidentes de bra. voure et de valeur sur un champ de bataille dont les difficultés naturelles sont
supérieures à celles de tout autre pays
belligérant. Aussi comment expliquer la
retraite inattendue des Italiens après
deux ans et demi de luttes victorieuses?
La réponse n’est pas difficile pour ceux
qui demeurent en Italie et qui connaissent ses conditions intérieures. Eh bien I
on peut placer le blâme presque uniquement sur le Vatican.
« C’est un fait bien connu que la papauté est secrètement, sinon ouvertement, l’ami des empires centraux. La défaite de l’Italie, pour ne pas parler des
autres nations alliées, rendrait au Vatican son pouvoir temporel et des avantages territoriaux importants. Sans se
lasser, depuis 1870, le Vatican a intrigué
et a employé tous les moyens légitimes
et illégitimes, pour regagner ses possessions terrestres. Cette horrible guerre lui
a paru une'occasion propice pour réaliser
ses ardents et anciens désirs. Des"prêtres
du bas et du haut clergé, y compris un
prélat, ont récemment été condamnés à
mort, par un tribunal militaire siégeant
à Rome, pour avoir conspiré contre le
gouvernement.
« Les messages pacifiques répétés du
pape ont sans doute visé à affaiblir le moral du peuple et de l’armée italienne. Des
meilleures sources, on apprend que plusieurs aumôniers catholiques romains du
front ont fait de leur mieux pour décourager les combattants. Plusieurs mois
avant la fameuse retraite, des milliers de
copies de l’appel papiste en faveur de la
paix furent distribuées au front par des
agents du Vatican qui exhortaient les
soldats à ne plus combattre et leur promettaient à brève échéance, la signature
d’un traité de paix. Cette propagande
fut si efficace, qqe les militaires à Caporetto refusaient de se battre quand l’ennemi commença son offensive. Et cependant, à ce point, les lignes italiennes
étaient couvertes de canons de fout calibre, « épais comme les feuilles de Vallombrosa ».
« Jusqu’à présent, il n’y a pas eu d’autre explication de ce désastre et chaque
Italien bien informé sait que c’est la
seule vraie explication. Quelques per.sonnes ont parlé de l’influence socialiste
à cet égard, mais ce n’est rien en comparaison des menées du Vatican. Cet acte,
et d’autres actes connus des habitants
de Rome, indique clairement la position prise par la hiérarchie papale dans
cette lutte gigantesque.
« L’indifférence glacial® du Saint-Siège
pour la Belgique saignante, son attitude
hostile envers la France infidèle (?), son
désir évident de reconquérir -les Etats
pontificaux, son déplaisir manifeste de
la part prédominante de l’Angleterre et
de l’Amérique protestantes dans la lutte
pour libérer le monde de la tyrannie politique et spirituelle, sont autant de preuves positives que la tête infaillible de
l’Eglise romaine ne ^ésire pas le triom
phe de la liberté, de la justice et de la
démocratie ».
(Après ce qui précède, ajoutez foi, si
vous êtes encore assez naïfs pour cela,
aux protestations de patriotisme, d’américanisme et de démocratisme telles
que qplles faites par le cardinal Gibbons
dans un article récent, accueilli avec enthousiasme par le Delineator, de NewYork 1 — E. R.).
« Ce que j’ai dit du Vatican, poursuit
le doct. Whittinghill, institution politique qui aspire passionnément à la domination terrestre, ne concerne pas du
tout les millions de catholiques qui, volontairement, donnent leur vie et leurs
biens au pays et sont de loyaux et patriotiques eitoyens dans toute la force
des termes.
« Après cette guerre, la papauté ne devrait plus exister comme système politique et autocratique. Depuis la chute
de la Russie impériale, il ne reste plus '
que trois pouvoirs autocratiques dans la
chrétienté: l’Allemagne, l’Autriche et le
Vatican. Tous les amis de la liberté luttent et se sacrifient pour la destruction
de deux de ces autocraties. Pourquoi la
troisième devrait-elle survivre Une
tyrannie spirituelle est-elle plus désirable qu’une autocratie politique?
« L’œuvre.religieuse régulière dans les
églises est naturellement entravée par le
fait que toute la population masculine
de 18 à 45 ans est aux armées. Malgré
cela, la guerre nous fournit d’innom.brables occasions de faire du bien aux soldats. Ndhs avons établi, en rapport avec
nos propres églises (baptistes), 12 salles
où les militaires peuvent trouvçr gratuitement du papier à lettres, des Bibks
et Nouveaux Testaments, des traités et
parfois des jeux innocents, ainsi que de
la musique. Dans ces locaux nous entrons
en rapport avec des milliers d’individus
qui n’avaient jamais rencontré ou entendu des chrétiens évangéliques. Nous
avons pu, à ce jour, distribuer plus de
100.000 exemplaires du Nouveau Testament et des Evangiles et 140.000 traités ».
« L'Aurore ». (Traduit par E. R.).
Pour être équitables, disons hautement
qu’un bon nombre de dignitaires de l’Eglise
est patriote et se sépare sur ce point du
Vatican. réd.
DOVEROSA RETTIFICA.
Sanremo, 19 settembre 1918.
Caro Direttore ed Amico,
Nel resoconto di sedute sinodali che si
legge nell’Ec/io del 13 settembre, a proposito dello scambio di vedute sopra una
certa questione teologica occasionato da
recenti scritti di altri e miei, è detto:
« M. Ugo Janni... déclare qu’il imposera le
silence le plus absolu à sa plume sur un
tel sujet ». Queste parole non sono il testo
esatto di ciò che io dissi. E siccome esse
nel Toro suono, per il loro tono, ed a
causa del loro isolamento, potrebbero
dare a chi non era presente l’erronea impressione che io abbia rinunziato su quel
soggetto al diritto della libera teologia
fuori delle pareti della mia scatola cranica, offuscando così la dignità del mio
rarattere, mi corre l’obbligo di ristabilire la frase precisa che io ebbi a pronunziare e di collocarla nel quadro delle circostanze che me la suggerirono.
2
U
itti
Avevo rilette quella ojattina^ queste
parole di Matteo Pçochet ilei Sinodo del
1905; «Non temilo le discussioni, ma
esse devono avere la lofof^opportunità.
Læ* loro legittimità dipende dal tempo et;
dal Zuoÿo... Bisogna rispettare le cosciente
deij deboli. Or la sera, udendo alcuni
discorsi, ebbi l’impressione che questo
noq è il tempo di alimentare polemiche
teologiche. Quindi, mentre da un ¡lato
mantenni integro, nella fattispecie, l’assoluto diritto alla'libera teologia ed al’
personalismo della pietà — che, su terreno protestante, non sono violabili dalla*/
'collettività se non si appóngono-alle dottrine di fede della Chiesa — dall’altro
lato soggiunsi; « ...nell’esercizio di tale libertà terrò conto, praticamente, dei « desiderata » di coloro che parlarono ». Queste,
senza una virgola di più nè di diverso,
le mie parole, pensate e pesate prima di,^
pronunziarle, ed annotat^ — àd rei memoriam — nel mio taccuino;
Non c’è punto bisogno ch’io illustri la
differenza tra le parole attribuitemi, citate sole solette, e queste che realmente
pronunziai citate in relazione organica
con le circostanze. La semplice rettifica
che ho fatta basta allo scopo.
Grazie per la pubblicazione, affettuosi
saluti ed una stretta di mano dal sempér
tuas Ugo Janni.
LA PAGE DU SOLDAT.
Long Enrico de Pramol, de retour de
sa permission, a retrouvé son cher journal, et par son moyen salue ses Pramolins, son pasteur, parents et amis; Bertalot Giovanni a obtenu la permission
agricole de 60 jours et salue ses compagnons d’armes qui sont au front; Barai
Ernesto continue à recevoir le journal,
salue et remercie; Micol Adolphe remercie chaleureusement et salue; Bounous
Luigi est bien, salue et remercie; Griglio
Stefano, à son retour de permission, n’a
plus retrouvé son journal qu’il réclame,
et... qu’il aura; Griglio Giovanni prie de
suspendre le journal jusqu’à ce qu’il
puisse donner une nouvelle adresse et
salue parents et amis; Tron Alberto est
à l’hôpital, et prie de suspendre le journal, salue et remercie ; Paschetto Federico
a lu l’Echo pendant qu’il était en permission et maintenant le réclame; il sera
servi; le lieutenant Giovanni Grill envoie ses salutations à la paroisse de
Prdly et à tous ses amis et collègues qui
lisent le journal; Roccione Giovanni em
voie une longue carte que nous insérons :
merci; Jahier Davide, avec le sergent
Tourn-Puva, envoi^ent leurs remerciements et saluent les parents, amis et les
compagnons d’armes; le caporal Costantino Cesare jouit d’une bonne santé, demande le journal qui lui apporte les nouvelles de ses chères Vallées et en qualité
d’ancien catéchumène salue son pasteur
d’antan; Pegronel Giovanni jouit d’une
bonne santé, remercie bien cordialement
et demande modification^''adresse ; le
soldat Baret Ernesto de Pomaret, ne sait
être assez reconnaissant de l’envoi du
journal, qui le fait vivre dans ses chères
Vallées, salue sa chère famille, ses compagnons d’armes et son pasteur M. Léger; Eruche Henri du Villar est si heureux de posséder son ami l’iïc/io-qui ne
lui fausse pas compagnie, il jouit d’une
bonne santé et salue parents et amis,
sans oublier son pasteur; Buffa Etienne
d’Angrogne, se plaint de l’irrégularité de
l’Echo, fait saluer l’aumônier Bosio, parents et amis; le soldat David Jahier salue scs compagnons d’armes, l’aumônier
Tron, est en bonne santé; Giordano Emilio, de La Tour, salue et remercie; Coucourde Davide envoie une très belle carte,
est bien et salue en remerciant.
— Il fante Charbonnier Davide ringrazia tanto il caro amico l’Echo des Vallées,
di giungere fino a lui tanto regolarmente
e per mezzo suo, saluta parenti ed amici.
— Il bersagliere Jahier Carlo saluta i
Sangermanesi, specie la cara sua famiglia.
— Il caporal maggiore Bertalot Giovanni ringrazia di cuore il tenente Bosio
Davide, cappellano militare, della sua
cara visita. Egli è felice di avere finalmente incontrato un Valdese — Barus
Luigi di Villasecca —nel suo battaglione.
— Il soldato Long Bartolomeo saluta
cordialmente i Pramollini ed annunzia
loro che è tornato in Italia quale interprete della Croce Rosea Americana.
„ — Militaires visités par M. l’aumônier
t>. BosiÒ: Fanteria; caporal maggiore
pons Aless. (Vìllasecca), soldati Bellatalla Oliviero {Pisa), Pardini Michele
(Montréal), aiutante battaglia Palmieri
Marco (Borrello), capitano Marito Fed.
(Bergamo); tenente artiglieria Guzzo
Adriano (Milano), caporal maggiore sanità Pesatori Mario (Roma), soldato sanità Lari Gus/aao (Bisaccia), soldato genio telegrafisti liberti Aldo (Biella), soldato motorista Carbone Gennaro (Napoli),
ardito Pellegrin Enrico (Torre Pellice),
caporale artiglieria Palmieri Giuseppe
(Bisaccia), sottotenente bombardiere Introna Guido (Roma), soldatogenioferrov.
Cagno Paolo (Torre Pellice), soldato lavoratore Ribet Enrico (Pramollo). •
— Il cappellano A. Tron dà buone notizie dei seguenti militari visitati: Alpini:
sergente Tourn-Puva, caporale Catalin
Eliseo, soldati Armand-Hugon Daniele e
Jahier Davide, caporal magg. Gay Carlo,
soldati Baret Ernesto, Soulier Carlo, Benecchio Giovanni, sqldatò mitragliere Giraud Carlo (Mani^ia), caporale Chauvie
Stefano, caporale Davit Paolo; fanteria:
sottotenente Monnet Ernesto (Torino),
. caporal magg. mitragliere Pascal Ernesto
(Chiabrano), caporale Paschetto Antonio.
(Prarostino); artiglieria da montagna;
caporale Bonjour Daniele (Bobbio), caporale Michelin-Salomon Salomone (Id.),
artiglieria campale: soldati CharlinPaolo
e Rbstan Arturo (Perosa Argentina); automobilisti: caporal magg. Prochet Enrico (Torino), soldati Guigou Abele (Perrero), Gaydo Michele (Torino) e Barai
Ernesto; carabinieri: Negrin Giovanni
(Bobbi,o). Malan Augusto (Torre Pellice) ;
tenente-veterinario Balmas- Vittorio (S.
Secondo), soldato genio Spagnuolo Antonio (Borrello), soldato sanità Pons Augusto, milite C. R. I. Gönnet Paolo (Prarostino).
— Il soldato alpino Jahier Davide
(Bobbio), è stato decorato di medaglia
al. valore il 22 Agosto u. s.
ENRICO MONNET
militaires du bataillon Fénestrelle. La
population civile a pris part à cette fête
nationale, en ornant les maisons de nombreux drapeauxÉ ^
—i Le 20 septembre, à Pignerol, on a
distribué les médailles en soUvenir des
soldats morts ; médaille d’argent au maréchal Jean Balmas de Pramol; médaille
de bronze au soldat Pierre Combe d’Env^s-Portes ; une autre médaille en bronze
au caporal major Barthélemy Pellegrin
de La Tour, qui a encore le bonheur d’être en vie, quoique mutilé.
— Les transferts délibérés par la Table
sont peu nombreux on le comprendra
aisément; nous en dirons deux mots prochainement.
— Lundi a été confiée à la terre la dépouille mortelle de la petite Elma Armand-Pilon, des Girauds ; que les parents
affligés cherchent en Dieu force et consolation.
— Zona di guerra, 1° settembre.
Mamma, ho il cuore quieto. Quassù infuria la morte, e pur mi sento lieto, e
pur mi sento forte. Lieto e fiero di battermi, lieto e fiero perchè, difendendo
la patria, mamma, difendo -te.
Delle inadri gementi, la grande madre:
Italia ! ; pei fratelli irredenti, dovere è
il nostro ! Piangere tu non devi per me,
difendendo la patria, mamma, difendo
te ! Tu, mamma, pensa e prega: santa è
la tua preghiera; con la bandiera essa
con Dio ci lega; e Dio s’inchina al simbolo sacro che parla in me; difendendo
la patria, mamma, difendo le.
"ruo eff.mo ed amato figlio
Jourdan- Emilio.
CHRONIQUE VAUDOISE.
— M. Emile Ribet vient de nous arriver
de l’école militaire de Caserta, promu
aspirant officier. Au jeune officier et à
la famille du prof. Ribet, nos félicitations.
— Calze per i militari. Martedì 1° ottobre, si riprenderà la distribuzione del
filato per le calze, nel solito locale. Piazza
Cavour, N“ 5, dalle ore 10 alle 12. '
— Nous apprenons avec plaisir que le
lieutenant des alpins Cresta Giuseppe a
été décoré de la « croce al merito di
guerra ». Félicitations.
POMARET. Nous venons d’apprendre
la mort de Barthélemy Guigou, décédé à
la Pérouse, originaire du Plan de Faët
et marié à une demoiselle Jachia des Clos.
Il a été longtemps à la direction de
l’Hôtel National, de la localité, et dernièrement s’était limité à diriger un débit
de café. — Notre sympathie est assurée
à la veuve et aux orphelins.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
I7.me Liste de Souscription.
En souvenir de M. Charles
Eynard (Hôpitaux) L. 200,—
Idem (Orphelinat) » 200,—
M. et M.me Schalck- Rendita
dello Stato valor nominale
(Rifugio) » 500,—
Les mêmes (Orphelinat) » 100,—
Les mêmes (Hôpitaux) » 100,—
PRALY. L’élite de notre jeunesse disparaît, emportée par la tourmente de la
guerre.
Dernièrement, lors de l’offensive ennemie sur le Piave, c’était le sergent des
mitrailleurs Grill François de la Ville,
qui tombait au champ d’honneur, laissant dans la plus profonde douleur ses
parents, ses deux sœurs et son. frère, le
professeur Emmanuel Grill, prisonnier
en Autriche.
Le l.r septembre, un autre encore de
nos soldats, le dixième, nous quittait
pour une patrie meilleure. C’était Rostan Etienne des Poinmiers, soldat automobiliste, mort de pneumonie dans un
hôpital de Vicenza. Il avait été pendant
plusieurs années régent de nos écoles de
quartier et était un des moniteurs les
plus assidus de notre école du dimanche.
Sa femme, son père et son beau-père,
avertis télégraphiquement, eurent encore la joie de le voir, de lui parler et de
l’assister dans ses derniers moments.
Que Dieu soit avec eux et avec tous les
autres membres de la famille et les console dans leur grande douleur.
H. Pascal, pasteur.
di Roccapiatta - Soldato di Fanteria
caduto da prode il 20 Giugno 1918, sul
Moutello, nella verde età di anni 19.
ANGROGNE. Le caporal major Deipiano Alfredo a été décoré, tout dernièrement, de la « Croce di Guerra ». Nos
sincères félicitations.
LA TOUR. C’est M. le pasteur B. Éevel, de Gênes, qui a occupé la chaire de
La Tour, dimanche dernier. Le nombreux auditoire attentif a su goûter le
discours de notre ami et collègue, que
nous -tenons à remercier,
— Le 20 septembre a été fêté par les
L. 1.100,—
Listes précédentes» 11.944,55
Total L. 13.044,55
JUSTE REPARATION.
Pour réparer un oubli du dernier Rapport des Institutions Hospitalières Vaur
doises, nous déclarons avoir reçu de la
Paroisse de Villesèche, pour 1918, en faveur de nos Œuvres, les dons considérables de 10 quintaux de pommes de terre,
10 kg. de pois et haricots, 5 kg. de châtaignes.
Et nous renouvelons aux donateurs
les plus chauds remerciements de la
Commission.
Torre Pelliee, 26 septembre 1918.
Le Président J. Ribet,
PER CHI HA LA VISTA DEBOLE.
Siamo lieti di annunziare ai nostri lettori che il valente specialista di diottricaoculistica Comm. Massimiliano Neuschiiler, di Torino,- si tratterrà ancora in
Torre Pellice nei giorni di Venerdì 27
Settembre e Venerdì 4011 Ottobre.
Riceverà in detti giorni per la correzione dei difetti e debolezza di vista, col
suo particolare sistema di lenti, dalle
ore 10 alle 12 ant. e dalle 2 alle 5 pom.,
in Via P. Geymet N° 1, angolo Via Arnaud, casa Ayassot.
PRAMOL. Nos soldats. Reynaud Eugène Barthélemy — dont nous disions
dernièrement qu’il était dispersé depuis
le 15-7 — vient d’écrire à ses parents
qu’il se trouve sain et sauf à Cassel (Allemagne). Nous nous en réjouissons, avec
lui et avec ses parents.
— Nous apprenons avec douleur que
le caporal Beux Michel Théophile, de la
M. T., est gravement malade de pneumonie à Bardonèche. Nous formons pour
lui les vœux les plus sincères.
— Le soldat Long Barthélemy de JeanLouis, envoie, par le moyen de l’Echo,
ses affectueuses salutations à tous les
pramollins, en particulier à tous ceux
qui, comme lui, remplissent leur devoir
envers la Patrie.
SAINT-JEAN. Dimanche dernier, M.
Dante Cocorda, pastepr à La Chaux-deFonds (Neuchâtel), a remplacé M. L.
Rostagno, en prêchant sur ces paroles :
« Que la paix soit avec vous « et en laissant une profonde impression sur son auditoire.
COMUNICATO.
COMITATO PRO ISTITUTO NAZIONALE PEI CIECHI DI GUERRA. Si è
costituito in Torino, in seno alla Direzione delle Poste e Telegrafi sotto la presidenza del Direttore Superiore, un Comitato locale che, seguendo le direttive
del Comitato Centrale di Azione patriottica fra postelegrafonici, svolgerà l’opera
sua per raccogliere fondi per la creazione
di un Istituto Nazionale per i ciechi di
guerra, per questi infelici più degli altri
colpiti dal cataclisma europeo, allo scopo
di dar loro una Casa dove colle necessarie
cure sia loro resa men triste la notte
eterna a cui il destino li condannò.
Per questo nobilissimo scopo i postelegrafonici d’Italia offriranno l’obolo loro
e l’opera loro di propaganda e di fede
per ottenese dai concittadini largo contributo di mezzi.
Proveranno con ciò gli Italiani come
la gratitudine per chi tanto sacrificò alla
Patria e non si limita a sterile compianto.
Il Direttore Superiore
M. Lavalle.
Pour 1’ « Echo > d«3 Soldats.
Missionnaire Pascal fr. 73,—
J. D. Long, Colonia Vald. » 20,—
Jenny Bounous, (♦) St-Germain » 5,—
(♦ Est-ce bien pour l'Echo du soldat que
)us les envoyez ?L
vous les envoyez ?).
Ab. payés et non quittancé.
Alfred Eynard, Là Tour solde 1918
Missionnaire Pascal
C.-A. 'Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
La famille PASCAL, syndic de Chabrans, et les nombreux parents, reconnaissants pour les témoignages d’affection refus à l’occasion du départ de leur chère
UILIIIE USUI III ini
remercient vivement tous ceuxjiui prirent
part à leur deuil.
Cercasi, per giovanetto quattordicenne, buona pensione presso distinta
famiglia di Torre Pellice.
Scrivere a Luigia Olivetti-Revel - Ivrea.
TURIN. Nous apprenons avec plaisir
et nous félicitons le lieutenant Arthur
Besson qui, sur le Piave, a vaillamment
combattu et obtenu la médaille d’argent
à la valeur militairev
ON cherche un PRÉFET pour
V Institut Gould de Rome.
S’adresser pour renseignements à
M. Antonio Rostan - 107i Via Nazienale - Roma.
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