1
■courant avec la Poste
j[,j|^t»'ABONNI£MKNTPAB AN
Ktrani
Fr.
Wlei
J^aiïries Antriche-Hongne,
?®’Sique, lîrnsil, Danemark,
Hollande, Suède,
> pili* abonn(!fV.ent
sel in \'Accord de
Fr.
Ou
8'abonn
P d'Adtninialration;
“Ï^T. ies Pasteurs ; et
I Ohes
J ,* '®ip. Alpina à Torre Pollioe.
'^tineineint pan nu 1. .lanvit-i*
paye d avaiiçe_ __________________________ _
Année XXXll. N. 16.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — 15 contimes do 2 à 5 fois fit 10 centimes pour 6 lois et au dessus
S’adresser pour la Bédaction e
pour r AdmlnlHtratîon à W
Jean Jalla, prof.,7’orrt; Pellice
Tout changement d’adresse coûl
15 centimes, sauf ceux du com
menecment _
L’ E C H O
DES VALLÉES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi ’
N .U, ,,8. Suivant lu véntù avec lachar^pl.^S, rà«ne v.e.^.U... VI.
K 4» ni III n I r 14 :
'liantgf avec allégresse — Un moyen
®'tttple d'évangéiisor l'Uuliü — En Arménie — Variétés — Les italiens dans
'0 Tennessee __ Nouvelles religieuses
—' L'épargne en Italie — Lubliciition
''oçue — Inibrmaüons — Vauilois de
^larsoille — Revue Politique -- Avis.
T[B AVEC ALLÉGRESSE!
(1)
j ' ■ . . Il me semble t|iTi! y a moins
ij ébanis el d’hymnes spirituels
^rts nog ramilles (pi'il y en avait,
plrefois. Je me souviens avoir enun bon minisire MéthodisLean ereur cband, dire dans
Extrait d'un discours prononcé eu 1895,
Hll
l'I jubilé de railianee ‘évangélique, par
Spui'geun, le tils du eolèbre pi'eSort for'ine humoristique, dont se
du P Spnt'geon, n'ôte rien à la gravite
do qu’il adr'essc à un grand nombre
11' 0hi'étiüii,s et que nous prenons pour uou.s.
(¡Ij absolutnent que le chant et le bon
Ijp' .''' reprenne sa place d'honneur et
iiol fdans nos cultes publics et d
.•janilles. C’est là un éléinont de
de
ans
spj .'“‘111lies, U'esT, la un eioincuL ue vie
ru6,'^0lle que uoiis négligeons, un in.stm'lous t'cveil dont nous sommes loin de
btii comme nous le devrions. Nos
j^ij Chrétiennes de jeunes gens et de
tiU(j biles ne vortaient-elles pa.s là une
' f'*' -■...'..........."*-quo, cxcel
leiijj® bien simple, bien pratiqv
a faire pour lo Seigneur
1!.M.
une prière; «Seigneur, nous le ri
raercions pour le bout de l)ou cbai
(pie nous venons d’entendre. Les
garçons et les filles ont chanté avec
entrain »... Je crois que plusieurs,
parmi ceux qui se plaignent de ce
([iiü leui' pasieur ne s’élève^ pas
toujours au niveau qu’il devrait atteindre, auraient atteint eux-mêmes
ce niveau, et qu’il se serait manifesté plus de puissance, tout le long
du service, si vous aviez eu soin
de préparer « ce bûuL de chaut »
Ne pensez vous pas (¡u’avcc des
figures éclairées par ta joie el9des
cœurs remplis d’allégresse, des cœurs
accordés pour louer rKteruel, nous
devrions chauler sans cesse
Je me souviens qu’un jour, dans
la belle Ta.smanie, j’eus îi al tendre
quebpics inslants l’arrivée d’un ami
que je visilais. Je commençai a iuspecLer les tableaux suspendus aux
[)urüis et les objets placô.s sur les
tables, Piés d’une fenêtre il y avait
! un canari dans une cage, et je m’eliorçai de le faire chanter. Je (lis:
«Bijou, Bijou, joli Bick!» et bien
d’autres choses. (Entre parenthèses,
si vous voulez (jue les gens soient
aimables envers vous, soyez-le envers
eux. Souvent ils vous cbanleronl
quelque cliose si vous commencez
il chauler). Mais ce canari ne le fit
Oq*
w
0>
•s
0 5> w
2
- 122
pas. J’examituu la cage: il y avait
(lu millet dans la boîte et do l’eau
dans l’auge; il y avait même un
morceau de sinre lixé en Ire Ujs
barreaux. Je rôiiétai « lliiou ! joli!»
mais rien! Mon ami entra sur ces
entrelailes, et après avoir cau.^c de
ehoso.set d’autres, je dis: « Vous avez
là un canari muet». «Ab! me répomlit-il; c( ce n’ost (|u’uii oiseau
empaillé », Je dois reconnaître ()ue
j ai été dans des églises, et dans des
lamilbis chrétienne.s, où il y avait
en abondanco du grain, de l’eau,
du sucre, mais ils ne ftouvaient pas
(dianter le moindre refrain. Je demande à Dieu ([ue vous ne soyez
jamais de celte l'ace de canaris ernpai!lé.s. Soyons [dutôt ce (juc nous
lirolessons d’être, des chrétiens heureux, « chantant sans cesse ».
... Je sais bien (|ue la plupart
d’entre nous sont hantés d’anxiélés
de toute espèce, poursuivis |)aruue
multitude de devoirs à accom|)lir.
Dams bien des cas la chair se montre
tout [(articiiliérement faible et l’esprit correspond souveid, à la chair;
mais nous pouvons nous élever au
de.ssus de tout cela, si la grâce de
Dieu |)énélre librement dans nos
à^tnes, et si nous |iermotlons au S.
Espril, dont l’un de.s l'ruits est la
joie, de demeurer aboudammeid en
nous. Je me souviens d’un garçon
employé a cirer les souliers et nettoyer les couteaux, et (|ui devait descendre pour cela dans une cave
assez sombre. Un jour (]ue je me
tenais sur la rampe des escaliers je
1 entendis chanter dans ce lieu mjir
et sépulcral: «Va, enterre les douleurs!» Je le jugeai très avisé soit
de chauler dans un pareil endroit,
soit d’avoir choisi ce canlitpie...
Dieu fasse de nous des alouettes
(jui chaiitent tout le jour, (pii chantent pendant (pi’elles montent au
ciel. C’est une (pjeslion de foi. Nous
chanterons, si seulement nous nous
re|)osoris sur le cher Fils de Dieu,
sur son sacrifice pour notre salut,
et sur ses promesses immuables!
Un moyen simple i’éyaooéliser l’Italie
Char Monsieur-,
Kpi'onvant un intéièt tout pai'h'
culierdaiis la propagation des Saiidii*
Fcritures dans luilre chère ¡latri®!
je vous prie de bien vouloir m’ai:'
corder un tout |.ielit coin pour un^
(rés sim[)le suggeslimi au sujet 'P’
votre arlicle sur les |u'ugi'ès de D
vente du Nouveau Testament
surtout de Livres délaclié.s de
Bible, tels (pie la Cenèse, l’Fvam
gile selun .S.l lmc, etc.
Au premier abord, il semblerait
(|ue la cause uuipue du [)rogrès dans
la V(uite est le bas |U'ix; mais cela
serait une erreur d’autant plus grave
(pi’elle iuili(juerait un maïujue
loi dans la [utissance de l,a Parole de
Dieu. Kri tout cas, il ne faut
oublier tpie l'acitetem' veut savoir'
ce (|u’il achète. Un seul ver.sel fieid
avoir aux yeux d’un individu plu'^
de valeur pue toute la Bible. C’est
par un seul verset (jm-i Luther fut
amené à la vérité: « Le juste viv'i’a
par la toi. »
Quelle (piaiilité de versets poüi’raient s’imprimer sé|iarémeul et
produire chez ruii ou chez l’aiiti't*
une im|iressiou seinhlahle à crdl®
(pie sutiit Luther I Etalez ces passages, ornez-les de fous le.s emliel
lissernenls de l’art de la pidnlniaî'
Vous verrez comhieu de citoyens e"
01 lieront les murs de leurs denieui'^'^'
Vous verrez comhien la lâelie J'*
colporteur sera allégée et sa vocalio"
améliorée. Si j’étais ca|d(:disle, c’iîî^^
la (¡ue je placerais une lionm; parli*’
de mon argent. Je choisirais les passages (jui parlent le plus au c(BU|'
et (]ui olfreid le moitis d’oecasion <'
la controverse. Je ne les tiendrai’
pas enfermés; je les afficherais (î"
(fehors de hi houli(jue, en vue
tout le monde. Je les pulilierais (faiis.
toute l’extension du terme, en vent®
ou non, les ¡lassauls ne pourraient
sem|)êcfiei' de les voir et d’y petis®*’
3
123
temps à aulre, malgré leur craiule
^"PersUUeuse des prèlres.
Qu’en ixmspz-vous? Qu’on [¡enseut
lecteurs?
, l*-s|)cianl susciter quelque réiionse,
•t'* vous inie (ragi'éi:!' rues salulalious
U
ici lieuses.
R.
EN ARMÉNIE
Ra Turquie, encoiinigée par l’Eiiciu'élieiiiie (!) couliiuie sou
®uvre de mort. Voici ce ijiie diseni,
®^.jou!tiaux sur ses dmiiersexjrloils;
« l>e rapport consulaire sur l’af''Ure de d’okat déclare ipie le goii''6<'uemeut militaire refusa au pré*^'fletd, delà muuicipalité des troupes
pour aixêter les massacres et le
pillage; et qu'il ohligea même les
''^t'ménieus à rouvrir leui's magasins.
250 maisons auraient été pillées,
Plu grand nombre d’Arméniens,
P'’évo;jaut les massacres, s’étaioiit
*‘^c.liés eu litni sûr, aulremeul le
|i0rnbre des victimes edt été bien
Pieu plus considérable. Deux prêtres
lurent hori'iblement mutilés.
Avant les massacres, les Turcs
di
ils
re
lui
étaient rassemblés à Tokal de
Verses parties de la province:
■'^e sont ensuite traiiquillerneut
licés. ll.s semblent avoir otiéi à
fuol d’ordre ».
Nous considérons les ualions alliées
el protectrices de la d'iii'ipiie comme
'iPi^oliimeut solidaires et respousaldes
'le ses nouveaux crimes.
[Ëgltÿü Libre).
VARIÉTÉS
Huxley, préilicateur de la jiistiee.
tîii éminent pédagogue exprime
'opinion que les jeunes geu.s reçoivent une_ imju'essiou bien ¡iliis
lorle de. l’assurance que tonie trans'¿•'ession lies lois de la Nature est
punie dès celte vie, que d’entendre
parler seulement d’un chàliment
spirituel au delà de la tombe. I.a
raison eu est dams ce fail, que l’un
est i)eiuicou|> plus cumpréhensible
et lerre-à-terre ipie l’aulre
Le Id'of. linxlerj, bien qu’il ait
été presque toute sa vie l'adversaire
lie la théologie et n’ait donné
son adhésion à aucune confession
de toi, a étécependaiil un prédicateur
(le morale et un croyant, comme
l’était aussi Darwin, en la « Puissance
qui opère la justice ».
Dans un de ses sermons laïqiie.s
Huxley [ilaida en laveur de la morale, se servant d’une mélaptiore si
pleine de vérité, que l’on airnernit
que lonl jeune homme en efil un
exenqilaire écrit en leüres d’or dans
sa chambre de travail :
Ecoutez-le: — « t^e bonbeur de
chacun de nous, et plus ou moins
de ceux ((iii nous appartiennent,
(bqiend de la connaissance que nous
fiouvons avoir d’un .jeu inlinimenl
[dns compliqué ipie celui des échecs.
É’esl un jeu qui a ■été joué depuis
des âges immémorables, cbaiiue
homme rejirésenlant l’im des deux
joueurs. L’échiquier c’est le monde,
les [dèees sont les phénomènes de
rnuivers, les régies du jeu sont ce
que nous a|)pelons les lois de la
Nature. L’antre joueur est caudié à
nos yeux. Nous savons cejiendant
que Son jeu est toujours loyal, juste
et patient. Mais nous savons aussi,
à nos dépens, que jamai.s il ne ferme
l’œil sur une faute et qu’d n’excuse
aucune ignorance. A celui qui joue
bien , les plus gros enjeux sont
payés avec celte espèce de générosilé
surabondante, par la quelle le fort
montre de lu joie dans .sa force.
Mais à celui qui joue mal il lui est
fait échec et mal, .sans hâte, mais
sans remords ».
«i; image dont je me sers rappellera à plus d’un d’entre vous le fameux tableau où Ril:zsch repré.seiile
Saiau jouant aux échecs avec un
homme, l/’àrne de ce dernier e.st
4
124 —
l’oîiijeu. Substituez au démon moi|ueur un ati"e calme et fort, qui
joue par amour et qui voudrait
plutôt pei’dre fiue gagner, et je pourrai accepter ce tal)Ieau comme une
image de la vie humaine. »
Cela ressemble assez à la déclaratiot) du célèbre élecLriciea Edison,
([ui, il y a à peu près deux ans, disait (pae dans toutes ses expériences
et recberches si variées, il .sentait
la présence d’une Puissance invisible, intelligente et, qu’on nous pardonne la traduction littérale, cutitrôlante, et qu’il espérait [)ouvoir,
ayant enfin terminé ses l'echerches
les plus pressantes, communiquer
au monde les convictions aux(]ueiles
il serait arrivé sur ce point im[)ortan!.
conseils de M, Jamais Contení
pour nuire à IVenvre do Ilévoil
-----------
1. N’assi.stez (pie rarement aux
réunions.
2. Si celui qui préside l’assemblée vou.s demande de prier ne le
laite,s [)as, cai’ cela |>oun'ait encourager les plus timides à en faire
autant, et selon moi il ne convient
pas aux membres de réglise d’être
ti’op zélé.s. Laissez taire le pasleui',
c’est sou allaii'e.
3. Ne cbanlez pa.s, mais au contraire critiipiez le chant de la congrégation; CM l'aisaiit cela vuus liécouragerezeeux qui font leur [mssible
[)our rehausser le cul le.
4. Gardez-vous d’encourager le
pasteur; mais si vous avez diicouvert
en lui quelques défauts, hâlez-vous
de le publier, cela détruira son inlliience pour le bien.
5. Si le pasteur dit quelrjue
chose qui vous a fait du bien et
vous a encourage, ne lui en dites
rien, car cela pourrait l’eriorgueillit .
mais au contraire faites-lui sentir
qu’il sera incapable de faire quolipie
l)ieii aussi longtemps qu’il ne sui'
vi'a pas vos conseils.
6. Ganlez-vous aussi de [lai'l®'^
des réunions religieuses, à (jui 'fi'®
ce soit., de peur (pi’il leur pretiD®
fantaisie d’y a.ssister.
7. Puliliez [rartout que vous n®
ci’oyez [>as au réveil des âmes ; cel®
aui’a pour eifet d’augmentei' I®’
difficultés (¡ue celte œuvre renconh'®
et de décourager les plus zélés
ouvriers.
8. Si pour sauver les a[)pareticef
vous êtes obligé de contriluiei'
dépenses du culte, donnez aussi pe"
que possible et faites battre la caisse.
9. Veillez à ce ipae le pasteui'^
fasse seul lout le travail; ne lui I
aidez pas et veillez à ce (jue pet''
sonne ne lui aide.
10. Veillez encore à ce (¡ne 1®'’
affaires matérielles de l’église lai''
guissent aulant que possiî»le. G’est
un moyeu comme un autre de décourager ceux qui contribuent
[ilus au maintien de l'œuvre.
11. Gardez-vous de vous abontie'j
aux journaux religieux; mais s'
pour une raison ou pour ui;e auti’6
il vous tombe qiudques exemplaif®*^
de ces .¡ournaux entre le.s maiuSi
ne manquez pas delesdét.ruire api'®‘‘^
les avoir iii.s, de [teur (pie d’aiiti’^"'^
les lisent après vous et trouvent
vérité.
12. Elforcez-vous de combiiî'^
les aifaires de l’églisp, peu ¡mt>ui’i*-'
comment, pouivti <|ue cela
naître la zizanie. Et si on ne vetdpas vous lai.sser taire, si on déjoti'^
Lou.s vos plans, [)übliez parlout qW®
votre église ne vou.s traite pas cornirV’
il faut; eu faisant cela vous voU^
attirerez les sym|)albi.;s des imbécil®^
et des laisfeurs d’embarras; car, voU^
savez, ceux qui se l'essemblent s’aS'
semblent.
(Relevé dàm Journal Amcriijaiii. par B. Sd
5
1S5
LES ITALIENS DANS LE TENNESSEE.
Nous i'e|)i-()(l»iso)is, sans l'icn ajniilei',
la nouvelle suivanl.e, donnée par la
Iribima du 8 c., sons l'orme de l.élégramme pai'l.i de Londres. Nous
ne savons ce qu’il y a de vi'ai là
dedans :
Le déparl. <le plus de mille Vaudois des Allées |>our les Klals Unis
a été décide. Ils vont rejoindre la
colonie de leurs coin|)ali ioles fondée
en 1893 dans la ISurke Couuty, Caroline du Noi'd, Les piemiers coloirs
avaieni, aclitié plusieurs rnilliei’s
d’Iieclares de lerrain qu’ils devaieid,
fiayer dans 20 uns. Mais leurs afi'aires oui; lellement prospéré (pie
non .seulement ils ont pu solder leur
dedte en 4 ans mais qu’ils oui aciiefé
'10,000 ard,rcs heclai'cs dans le Tennessee pour la nouvelle émigration.
NOUVELLES RELIGIEUSES
'_'-C'ir-'
Suisse- l.a Société dc.s Mis.sioirs
de l.îàle .^e pré|)iire à fêler le jiifiilé
ciuiptantenaire de .son œuvre en
Cil inc.
- L’Eglise’LiLre du Canlon de Vaud
célébrera, le 18 Mai, le ciiKpiautenaire de sa fondation, à l’occasion
de son Synode.
— Le 5 Décembre, à Genève, a
été inaugurée une salle ibi lecture
en faveur des ouvriers italiens. Elle
a été fréipientée par 292 lecleurs
en Décembre, 516 en .lanvier, 460
en Février; en tout 1268, La |dn|iai'l sont devenus des babilnés, et
plusieurs fréquentent le.s conférences
et le.s cultes, ce ipii fait espéi'er en
un procliain dévelojipement de cette
œuvre.
— M. Moïse Droiii vient de mourir
à 91 ans. M. Droin, après avoir lermiué ses -éludes à Genève, a été
pendant 16 ans pa.steur à Florence,
[mis il pas.sa à la cuie de Peiithaz
(Vaud) De 1854-1868 il fut pasteur
de Caroiige, apré.s quoi il renonça à
Ionie charguî rég(diéi(^. Eu 1880, M,
Droin a publié mu; Histoire de la
liéfonni; en lîspanne.
(Semeur vau dois.)
Ttîssiti. — l.’évangéli.salioii de ce
caillou e.sl poursuivie par nu comilé
(le liait', mai.s avec (pielles dillicuités !
A I-uminu et à Castiune, l’œuvic
a été coinjilèlement ai'rêté(‘. Quoi'pie
le tribunal fédéral ail tiédaré ((ue
lesaulorités caiitoindesétaient tenues
de protéger les l'éuiiiou.s religieuses,
<p.ii y avaieni lion dans des maisons
particulières, les curés ont réussi
à intimider les ¡iropriélaires par des
actes de brutalité. 1-e pasleur Zamjierini se voit fermer toutes les portes
de ces localités. Une pauvre famille
a élé menacée de la veille de son
misérable mobilier. Un caléebuméne
a dû .s’i'X|)alri(;r. Un iounialier n’a
pu trouver de Ir'avail, jiarce qu’il
n’avait pas interdit à sa lemme de
fré(juenter les réunions. Il a dft
s’éloigner pour trouver d(' quoi
vivre. Des propriélaire.s ont été viclirrie.s de véritables ¡lerséculions. ün
croit rêver en constatant que, à notre
é|)0(pie, et dans la libre llelvétie,
de pareils faits peuvent se jirodnire.
L’œuvre de Dieu s’accomplit néanmoins. La principale station e.st
Diasca, dirigée par le pasleur Zamperini, avec 82 membres, dmil 41
commmiiaiils, 17 caléebuménes, et
mie école pi'irnaire, la seule école
évangéliipie du canton. Il y a, en
outre, tonte une diaspora de groupes
évangélii|ues et de chtélien.s i.solé.s,
répandus un peu partout et que
.soutiennent des pasteurs ou de.s évangélisliis Nous joignons nos prières
à celles des cbréliens suisses |)oni'
([lie les portes soient enfin ouvertes
à l'Evangiie et qiu', dans le Tessin
aussi, la |iiiissance^ îles ténèbres soit
vaincue.
(Témoignage).
f.e comilé (b's Missions de Paris a
décidé le prochain envoi, à Tatiaiiarive, de M. Dneomrnun, comme
directeur de l’Ecole du Palais, dont
M. f/anga a pris possession avant
6
- 126
.son ilé|,mrt. M. Inuiganrameiié avec
lui hiiil. (irolesseiirs malgaches, vemml en France [nmr aiipren li’e le
Irajiçais, Qnafre il’enlre eux nul, élé
Ieçiis a la Maison des Missions.
En .1662 le pa|)e, envoyani, en
Suisse un nonce, Mgr. Maldeschi, lui
donna enlre antres instruclions l’avis
suivant;
« V^jus ferez lout votre possible
¡mur emi.iécher la iîible en latnme
vulgaire d'être répatidue dans "les
cantons encore catboliijues, car c’est
le livre <|ui nous a amené la lempèie dans la(|uelle, il y a cent ans,
nous avons élé |)res(jue engloutis!
i|jl- si I on i;onsidère bien ce qui a en
lieu dans nos églises, on trouver,t
'[_ue notre enseignemeid, est très diflerent (leJ'Evangile et lui est ¡ilutôl
opfiosé. Voilà pourquoi il faut sup(Harrier les exemplaires de la Iîible.»
Eel aveu se passe de lout cornrnentaii'e.
— Une cbapelle (U'oteslante vient
dètre mangurée à Wœiàshoten, tbé
aire des exploits du fameux curé
Kneipf), Le célèbre guérisseur a em
péché de son mieux l’ouverture de
ta; lieu de culte, ijiii s'iiniios,tit de
puis longtemps. Les protestants ont
dû, pendard, plu.sieurs années, se
contenter' d mie salle d’aubei'ge pour
célébrer leur culte, et eucore Pau
bergisle n’avait livr'é son local rpie
■sur' les instance.s de l’anlordé civile
et rnoyermarit une redevance de 25
li'ancs [lai' heure.
Quelques Slundistess ont ari'ivés
a liticai'est, capitale de la Roumanie.
Ils se sont enfuis de Gerasi, en
I ranscancasie, où ils étaient r’-onfinés
jiar le gouvernement russe, lueurs
corps élaients couverts de plaies
horribles, produites par- des fers
rougis au feu. Hs racontent d’avoii'
été tortur'é.s publiquement, avec le
consentement de.s autorités et du
piêlie, pour ijuil l'erionçassenl à
leur' croyance.
La Turquie n'est donc ¡ras le seul
pays barbare de l’Europe.
(iriuide-Hrotagrio. Ida moi't ayant
privé (le son l■é'lacLellr, M. K. Girti'irie,
la Fofee from Italy, ce ¡oiii'iial i|ui
coiiii'ibue si fuiissamment à faire
comiaîti'e noire œuvi'e d'Evangélisatioii, le Docteur’ (ribbon, pi'éiîérlemmerit pasteur a Per'tb, a acce|)lé
de le l'emplacei-, .Madame Foi' l coiiUiiuaiit a se p^'èler activement à cette
[mhlicatioii. Ge journal, Îoudé en
Mai 1<SG(), a eu trois (lii'rrcteui's succes.>-’ils: MM. D. Maclagan, W. Fraser
et Giilbi'ie.
M, O. Goba, député vaudois en
pennaiieiice pour le Nord et l’Ouest
de l’Aiigl^etei'r'e, a tenu récemment
pins de 50 r'étiuions en visitant Liverpool, Soutbfior't, Mancbesler', Lanc,aster', iiristo!, Cliflon, Halfi et GarMili.
(-J est le folorie! ['roirisber qui est
cbar'gé du Sud et de l’Est de l'Arterre.
Ce pays devait eu outi'e être visiti; cette armée ¡i;u- M, inizzi mais,
ce deriiirîf u’ayant pu s’y rendre,’
c’est M. A. iVtustou, de' Dalcrme!
qui ntl esl cfiai'gé. Il a commencé
comrnerieei^nent de
■sa tournée au
Février,
Darts le dernier exercice, la Société dorit la Voicp, esl l’organe a
dépensé 7738 fi'ancs, "
^ iLe N." de Février (rontient pbisieur's articles intéressants, titre vue
(le l’Ecole Laline et le portrait du
Rev, Guthrie.
Genève. Dour ciotaj ses comjries
saris^ déficit, la Société Evangélique
(le Genève, ipii s'occupe entr’aulres
(le révangélisation de la haute vallée de Suse, doit I'emivoir 40.000 (V,
.Sort Inilletin de Eévrirrr publie rtri
bon porti'ail du r(;grel(.é M. A(|olpbe Gautier, le gi'and ami de.s Vaudois, mort eu -.Mai dertriei'.
France. — M. Comte, le rédacteur
du Relèiiemeni social., avait réussi à
a
faire
condamner' à 500 francs d’
mettde un de ces gi’edius (jui envoient à domicile des écrits obscènes.
Urt compère dn (;oudamnéa imairiné
7
127
île Iraiisfunner en l'éelame le lexie
<!ü jugeineiil où élaienl. eilés les
passades (|ui avaient, motivé la coiiîlarimati<.m. Un Siomine de cœur, M.
Abeiieu, i]ui avait reçu ce nouveau
|)i'OK|)ectns, n’a pas liésilé à intenter
un |)roi;és, et le Iriliunal ilo la Seine
a conilarnné le nommé Monlel à
500 francs et aux irais.
{Eglise Libre)
De 1890 à 1804 les éiiliscs prole.slanles d’Allemagne ont gagné
23 007 |)ersonnes et eti ont perdu
18.804. ibuani leurs acquisitions l’on
compte 2088 juils, 17.002 ¡»apisles
et 4.517 personnes île conlessions
diverses. 01 protestants ont jiassé au
judaïsme, 2794 au papisme et 15.944
à diverses communautés ou sectes,
(l’est en Diaisse (|u’il y a le plus de
conversions du [lapisme à l’Evangile.
— Une darne présentait à Victor
Hugo une liste de souscription jiour
le denier de8. Iderre. l’cur l’amener
à souscrire, elle avait tracé sm' la
feuille, de sa [dus jolie écrilme, ce
vers du ¡loète ;
Qui donne au pauvre |u'êle à Dieu.
Hugo y ajouta ce <jui suit;
Doui’ le Pape et sa tirelire
Mou vers se modifie un peu;
Qui (lonue au riche [uête à rire.
{Eglise Libre)
-- Un almanach juil, publié à l.omires
|»ar Jacobs, évalue à 11 millions le
nombre total des' Juifs. U’édilenr a
rédigé nue lirle des juifs célèbres
du 19.” siècle; un grand nomlire
d'enl.r’eux soiitacluellement cbi éliens.
elle est inférieure à la moyenne eu
Vénétie, Omlu'ie et dans tontes les
régions rnéridionale.s et insulaires.
PUBLICATION REÇUE
-A/W —
14 UiRUTTi. Pe.s déceptions <lu
(iroleLtiomusme à ¡)ro[H.)s de la crise
Cüloimiére en llalie. Extiaitiiu Joirrnal des Economistes.
INFORMATIONS
l,e conseil scolaire provincial, dans
sa séanct; du 12 c., a accordé le
cei lilical de bon service à M.lie Sylvie
Eageai'd, maili-esse d’école au Pomaré,
et à M. Hoiiüi'é Martin, maître d’écide au l’ei'rier.
—• Turin. Arsenal. 30 c. Entre prise ill foui'uiture de planches et
[danchetles de ¡)eu[)lier (tour 5000
il'., (d, de planches de cliêne et de
lïêne puni' 5100.
Vaiidois de 3Iarseille
Mouvement du 25 Février au 25 Mars
Décès'. Elisa Rolland, épouse .V.i'tnaiid, 38
ans; Edouard Peyret, 32 ans; Antoine Genon,
71 ans; Jean l‘oôt, 19 ans; Anne Trou, éponse Uiliot, 65 ans; Pauline Revel, éponso Hertin, de S. Jean, 71 ans; Jeanne
Châtelain, venve Rc).stan, 73 ans. Jiapiémes:
Jean Peyronel, Henriette Gril,Lyilie Kibet,
laini.s Trou, Adrierine Gril,Marie lleynaud,
Eugène Grill. Mariages: Jean Baridoii ' et
Carolino Ib-on; Alexandre Barrai et, I.onise
Louk; Eugène Caire et Marie Peyronel;
Eniilien Plant,ior et Louise Bosc.
L’épargne en Italie.
I
Eu 1893 les sommes déposées aux i
(.laisses d’é|»argue, poslales ou non,
aux Sociétés coojtéralives de crédil, ,
cl aux aiilre.s Sociélés de crédil, ;
s’élevaient à 1.975 584.003, soit à i
une rnoYcime de fr. 69,42 par lia- |
bilaiit. En Piémont, l.igurie, Emilie, |
Marcia s, • Toscane elle dépasse ce ;
cbilfre, à Home elle alleinl 131,05
et en Lombardie 178,69. Au contraire,
Ki^viip Poliliijpu
Nous sommes à la guerre. Les
bostililés existaient de fait de|mi.s
[ilusieurs jours, puisque, sans [)arler
de Uandit', des troupes irrégulières
grecques se battaient à la fi'onlièrc
de la Macétloine avec les avant
posltis pires. Mais maintenant c’est
la guerre déclarée. 11 va sans ilire
que chacune des parties rejelle sur
8
128
r.iulre IouLk la i'es[K)iisalMlilé, puisqu’il convenu (|u’à la guetne c’esi
lOLiJours ¡’ennemi qui a Ions les
tofis. Dans ce cas-ci, chacun des
<leux s’aUrÜHie aussi ravaulage dans
les preinièi'es opéi'alious De lait,
esl que les Turcs se sont emparés
de Tiruavn, eu Tliessaîie, elmaicheul
sur Larissa, el ipie, s’ils léussisseni
à se rendre maîLrcs de celle ville,
ils u’auroul |>as de peine à |iéuéli-er
au cœur de la Grèce. D’un aulre
côté les Grecs eut homhardé et détruit la (orleresse de Prevesa, et
ociaipé (ptelques tories positions eu
li|)ire
Datjs l’eusemble, il paiait que les
comnieucements de la guerre sont
plutôt favorables aux Turcs, qui ont
l’avantage du noinijre,. lui Grèce est
su|)éi-ieure sous le i'at>poi't de l’arlillorie, et surtout de la Hotte. Il
serait difficile île faii'c des prévisdous
sur' 1(! résultat final de la guerre. Ge
qui parait très pi'olrable c’ert rpi’il
y aura bientôt une Iralaille dans les
[rifdnes rte 'rhessalie, et ipie cette
bafaille décidera rlu sort de la caml'agne.
Des puissances, qui n’ont |ias l'éussi à éviter cette guerre, pai'aissent vouloir gai'der nue complèle
neulralité, se coutenlau! de faire leur
possible f)oui' la localiser. A Gr'éte
les choses en sont toujours au même
point: l’île est loiijours sous la |uo
U'cliou, au nitrius lujmiuale, des pitissauces (l’Ilaliii viruit d’y euvoyt.'r
rieux ba’aiilutis, DdOO bomines) et
les insur gés rd les I roupes grecipies
corrliuLuuit à s0 Uatb e avec brs Turcs.
Da (dbambre des dé[uité.s a pi'is
ses vacances et s’est ajour'uée au 4
mai.
pensée;
llr'gardez rpael vent souille dans
vus voiles et vous sami'z oîi vous
allez. Demandez-vous corrrptr! du
senliment (|iii domine voti'e vie et
vous sautez ce qu’elie vaut.
A. de Gasparin.
.A.*V*XS
M. I(! Prof, Daviu Jauier fera une
C.ouférence sur le l*en«ioima(,
Jeudi “22 cour., à 8 1|2 b. du soir,
dans l’Aula Magna du Collège
Premières [ilaces; 1 frairc; Secondes [riaces: 0,50 ceirtimes.
l/encai.sse est desliité à couvrir
le déficit qui pèse sur l’üi'gue Américain du d’emple des Co|)piers.
U'.r'iï'SVVL'.ï. jiííBr
TEMPO SEVERINO
COMMISSIONARIO
da Torre rellicc a Torino e viceversa.
SERVIZIO GIORNALIERO
Decapilo in TORRE PELLICE Ullizio
Peso Pubblico C lasa Arnoletio,Piazza
Gavour 7 (l)is.
In TORINO pi t'sso il Signor Polidori
Alessandro UfHziu Telefonico Slazioue dr Porla Nitova (lato arrivi).
LUSERNE SAINT JEAN
T’rès. belle lertrtc à vettdro — Poin
|)otirdeux vaches — Vignes el lorries
sortes de Iruils.
S’adresser à rimprimcrie Alpina.
Hairports directs entre le Producj tenr et le Consoiniuiiteur.
I tJn de.s meilleurs liorlogers de Besiiiioon
¡ et ami clrréUen odre directement à nos
' lecteurs de.-i «noiiiros de tous modèles,
1 soit métal, soit avfjcnl oir or, à clef on à
I remontoir, à dos jrrix réels de bon miirclié.
1 et avec l.oiites giiriiiilie.s possiirle.s, sur
I l'actiires. Noms coitseillon.s à ceitx de nos
lecteur.s qui aiii'aient (iuelque,s achats à
erfeetiier de ne les faire qn’après avoir' dei mandé et oonsiill.e le Catalogne détaillé que
' leirr envoi-ra franco Marc EMKIÍY fabi'ieant d’IIorlogcrie, à UIÎSANÇON (l)oiths)
Ki’ilnce.
J. P. MAt,AN, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina.