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M. B. Léger, pasteur
2 copies K0BQKET
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N. 36.
L’ÉCHO BES VALLEES
I> AK A1ÍSS AIV^X' OHAQUB> VKBiORBiDI
> Prix d’abonnement par an;
Italie Fr. 2,60
I, Etranger . . ._. . . ..^. .
fcpins d’un ex. à la même adresse, ehaeun • . „4
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SOMMAIRE
istants ! — « Ne crains point, crois
ajement» — Glanures — Chronique
L’Église Yaudoise et la Société
blique — Nouvelles et faits divers
levue Politique.
Protestants
nauguration de «l’Eglise de la
„.Àittion », qui - vient d’avoir lieu à
attire tout particulièrement ces
Brci l’attention du monde sur le
i de protestants que la protestation
e’èpire fit donner aux réformés. Nous
Vous la semaine dernière rappelé la
de l’histoire où l’origine de ce
“est racontée ; nous voudrions auM’hui considérer ce que ce nom a
feus dire de nos jours, près de 400
Éaprès son invention.
Ils étaient une poignée à Spire en 1529;
ils sont 200 millions au moins aujourd’hui, et le levain de leurs principes
est à l’œuvre partout où une nation
s’éveille et se met en marche vers le
progrès, et leurs missionnaires font constamment surgir du milieu des peuples
les plus sauvages, de nouvelles nations
civilisées.
Il y a bien lieu certes pour tous les
protestants de fêter le souvenir de la
naissance de ce nom glorieux, et pour
nous, petite minorité encore dans la
grande nation italienne, de nous féliciter d’appartenir à la famille qui le
porte.
*
Hc *
*
* *
Xe nom de protestants n’a pas été
ièé par ceux-là mêmes qui l’ont porté
Irpremiers ; il leur a été donné par
adversaires, sans doute dans le
de les flétrir en les présentant
énsme des rebelles. N’en a-t-il pas été
- même du nom de chrétiens imagine
ar la populace d’Antioche de Syrie
ftle inventeuse de sobriquets ; et un
,,tjàussi du nom de Vaudois dont les
éôttiis de nos pères disaient : si quelu’ùn ne veut pas faire comme les au(nous résumons) « on dit qu’il est
'audois et digne de mourir » ; on nous
donc appliqué ce nom comme une
»suite. N’importe ! ceux à qui ces noms
nt .été donnés, les ont acceptés, et ont
quvé moyen d’en faire des titres de
^ire, en se distinguant du reste du
pude, sous ces noms-là, par leur pieté
ar leur héroïsme. Il en est de meme
|vnom de protestants. Nous en somfiers, car c’est à l’ombre de ce
fapeau et par ceux qui l’ont porte,
tte depuis tantôt quatre siècles l’huknité a vu s’accomplir les œuvres lès
us nobles et les progrès les plus
lorieux.
0ui est-ce qui a portó la liberte dans
®t de nations ? Ce sont les protesnts.
iQui est-ce qui a créé et encourage
instruction populaire î Ce sont les projetants.
ÎQui est-ce qui a le plus efficacement
availlé à l’émancipation des esclaves î
sont les protestants,
i^uels sont les peuples les plus prostrés qui marchent à la tête du monde
vilisé î Ce sont les peuples protestants ?
jfQui est-ce qui à le plus fait pour la
fUisation diés sauvages et l’instruction
payons ? Ce sont les protestants.
Mais ce nom n’a pas seulement une
histoire, il a une signification, il indique un caractère qui distingue ceux
qui le portent. Ils protestent, c’est-à-dire
ils résistent au courant, ils réagissent
contre l’influence du milieu où ils se
trouvent.
Les papistes qui inventèrent ce nom
croyaient par là flétrir les Reformés ;
ils ne songeaient pas que par ce nom
ils leurs attribuaient au contraire le caractère distinctif des hommes plus éminents dans l’histoire du monde. Ce qui
a fait la grandeur dqs plus nobles parmi
les mortels, c’est précisément qu’ils
étaient des protestants au milieu de leurs
générations. ^
Çakya Mouni était un protestant à
sa façon au milieu du faste de l’Inde,
et c’est ce qui a fait de lui le Boudha
vénéré de centaines de millions d orientaux.
Socrate était un protestant au milieu
de l’idolâtrie d’Athènes; et c’est ce
qui a rendu son nom glorieux.
Caton l’ancien était un protestant au
milieu de l’ancienne Rome ; et c’est ce
, qui lui vaut une place entre les sages.
Que dis-je ? Jésus de Nazaret n a t-il
pas été le protestant par excellence,
vivant saintement au milieu de l’humanité pécheresse, apostrophant et chassant avec un fouet de cordes les Pharisiens et les Saducéens qui faisaient
la pluie et le beau temps en Israël ?
Le seizième siècle ne valait pas mieux
que l’Inde, la Grèce, Rome et Jérusalem
de r antiquité, quand on vendait impudemment suivant le tarif du Vatican
le pardon des péchés et que des légions
de prostituées suivaient à Trente les
pères du Concile. I! y eut des gens
qui osèrent protester. On les appela
protestants. On ne pouvait leur donner
de titre plus noble.
*
* *
Mais aujourd’hui tout n’est il pas
changé, de sorte qu’il n’y a plus lieu
de protester, mais à travailler au contraire à faire oublier les luttes du passé
et à concilier les esprits, s’efforçant
paisiblement de faire du bien à tous ?
Plus de persécutions maintenant, c’est
vrai grâce à Dieu, aussi n’avons nous
plus à protester comme nos pères contre
des autorités civiles se mêlant d’imposer
aux consciences des articles de foi ;
mais nous devons toutefois rester protestants parce que ce nom indique un
aspect de la vie chrétienne aussi nécessaire aujourd’hui que jamais. Le
milieu, c’est à dire, le monde, de notre
temps, malgré des circonstances politiques ■ plus favorables, est tel encore
que le chrétien ne peut pas s’y mêler
laissant croire qu’il l’approuve ; il est
saturé de bien des choses contre les
quelles le chrétien doit faire savoir qu’il
proteste.
I. Il est saturé d’erreur, et le chrétien doit à tout prix défendre la vérité.
L’église Romaine a-t-elle désarmé
depuis le 16.me siècle? A-t-elle abjure
ses erreurs ? Loin de là ; elle leur en a
ajouté deux nouvelles et colossales de
nos jours, l’immacülée conception de
Marie et l’infaillibilité du pape. Et notre
peuple continue à être nourri de légendes et d’hérésies et d’idolâtries, et
la papauté les fait colporter avec beaucoup d’astuce même en pays protestants
et y fait brèche. Et nous nous tairions
au moment où le papisme relève la
tête ?
Elle proteste quand il voit Israël
sub.stituer Baal à Dieu.
Les compagnons de Daniel restent
debout au milieu de la foule qui adore
la statue.
Paul proteste à Lystre et à Athènes
contre l’idolâtrie.
Il n’y a pas jusqu’à Jean, l’apôtre de
l’amour, qui ne proteste contre les
hérésies naissantes et ne termine le
Livre des livres par une véhémente
protestation contre quiconque ajoutera
ou ôtera quelque chose à ce Livre.
On a ajouté, et on travaille à ôter
à ce _Livre, dans des conciles et dans
des Congrès ; et cela nous laisserait
indifférents !
Continuons à protester par la parole
et par la presse et à faire savoir au
près et au loin que ce qu’on a jusqu’ici
présenté à notre peuple n’est pas l’évangile, et que ce que l’on dit contre
l’évangile n’est pas de la science mais
du préjugé.
2. Il est saturé d’injustice, et le
chrétien doit lutter pour le triomphe
de la justice.
Que d’oppressions, que d’iniquités!
que de torts dans notre société moderne ! Et nous laisserions faire sans
rien dire, comme si nous en étions
complices 1
Moïse a protesté quand il a vu un
Israélite opprimé.
Jésus a levé la voix pour la défense
des faibles ; Il proteste contre ses disciples même et contre les Pharisiens,
en faveur des enfants ou d’une femme.
Il encourage et exauce un aveugle que
la foule voudrait faire taire.
On opprime la Finlande, on dévasté
l’Arménie, on vole le prolétaire, on outrage le capitaliste, on calomnie l’innocent. on fait tort au débonnaire, on
maltraite le malheureux, on envoie des
milliers d’hommes à la boucherie pour
voler une province.... et personne ne
protesterait !
Quand bien même notre protestation
ne pourrait arriver à redresser les torts,
elle serait toujours précieuse comme
expression de sympathie, et comme
exemple salutaire, si aux paroles nous
joignons les œuvres, pratiquant nous
mêmes la plus scrupuleuse justice.
3. Il est saturé de péché, et le
chrétien doit propager la sainteté, l’obéissance à Dieu.
Lequel des commandements de Dieu
fait encore force de loi pour notre société ?
Le blasphème ne révolte plus que
peu de gens.
La profanation du Dimanche est devenue uile habitude.
L’obéissance aux parents est toujours
plus raœ.
L’homicide même est trop souvent
absout.
La fornication passe presque inaperçue.
Le vol est une épidémie effrayante.
Le mensonge est à l’ordre du jour.
Et les disciples de Christ se tairaient !
Néhémie protestait contre son peuple
qui oubliait la loi de Dieu.
Jean Baptiste protestait contre l’immoralité du dernier publicain comme
contre celle du roi.
En voilà des protestants 1 Protestons
comme eux contre cette société pourrie
et vivons d’une autre vie, en montrant
que l’on peut obéir à Dieu, et que c’est
cela qui donne le bonheur. —
Parler ne suffit pas, il faut agir en
conformité de nos paroles.
Agir ne suffit pas non plus ; il faut
parler aussi, comme l’ont fait Jésus,
les apôtres et nos pères, avec fidélité
et avec charité, flétrissant sans merci
l’erreur et le mal, mais ayant pitié de
leurs victimes.
Que d’autres se taisent, s’ils le peuvent, au milieu de cette marée montante d’erreur, d’injustice et de péché ;
nous Vaudois, nous ne le pouvons pas ;
nous continuerons a etre protestants,
jusqu’au jour où dans le ciel la protestation fera place aux chants d’allégresse, parce que la-haut « Dieu sera
tout en tous ».
Teofilo g a y.
2
/»J. '
à
„Ne crains point; crois seiilenient!,,
Soyons sans crainte! Nous empruntons
à « l’Eglise Chrétienne » ce morceau
d’un discours du fameux prédicateur
Jan Mac Laren, qui est un excellent
tonique pour ceux qui tremblent à chaque attaque contre la Bible :
« Une des grandes erreurs du peuple des croyants, dans lé passé, a été
de tomber dans des paniques, paniques
déraisonnables, et dont, après, on a été
confus. Quelques-uns, ici, peuvent se
rappeler qu’au commencement du siècle dernier parut certain livre traitant
de géologie. Et alors les braves gens
de partout s’imaginèrent qu’une attaque
désastreuse avait été dirigée contre la
Genèse, parce qu’on nous avait montré
que le monde était plus vieux que ne
le portait la chronologie d’Usher. Aujourd’hui, même un enfant sait que la
Bible n’est pas un manuel scientifique,
mais le manuel de la religion de l’âme.
Puis vint M. Darwin, avec sa théorie
de l’évolution. Et, de nouveau, plusieurs
eurent le sentiment qu’une attaque avait
été dirigée non seulement contre la
Bible, mais contre son auteur. Aujourd’hui, nous savons qu’il ne peut y avoir
de conflit entre les voies de la Providence et les lois naturelles, et que
si nous devons reconnaître l’évolution
comme l’une de ces lois, cela veut dire
que derrière cette évolution il y a la
volonté et l’intelligence d’un Créateur.
Un peu plus tard (du moins comme
effet sur le public) est venu le mouvement critique, et je suppose que des
milliers de gens, et pas un petit nombre de pasteurs se sont alarmés, et ont
pensé qu’on mettait la Bible en pièces
sous leurs yeux, qu’on vous la mettait
en morceaux prêts à être jetés au feu.
Aujourd’hui il nous paraît évident que
la critique littéraire ne pouvait pas ne
pas s’occuper de la plus haute forme
de littérature qui existe. Certes, nous
serions désappointés, si la critique, ce
magnifique instrument de connaissance,
si bien fait pour répandre la lumière
et pour séparer la lumière des ténèbres,
ne s’était pas exercée tout autour de
cette grande littérature qui contient les
oracles du Dieu vivant. J’ose penser
que le chrétien le plus timide en est
arrive a comprendre que si les prophéties d’Esaïe ont, non pas un auteur,
mais deux auteurs, ni la beauté poétique, ni la profonde vérité spirituelle
du chapitre 53 de ce prophète ne s’en
trouvent diminuées, et que la question
de savoir si David a composé un seul
psaume ou en a composé plusieurs
n’enlève rien à la valeur du psautier
et ne saurait empêcher que ce livre
nous donne l’écho de la voix des saints
dans le passé, ni qu’il soit, dans toute
l’histoire de la religion le document à
la fois le plus profond et le plus émouvant ».
La Parole de Dieu et la Prière. Voici
quelques pensées sur ce sujet prises
dans le Christian :
La Parole de Dieu et la prière sont
deux moyens de grâce fondamentaux.
Par la Parole, Dieu parle à chacun de
nous, et par la prière, nous parlons à
Dieu. Ces deux moyens de grâce doivent être employés dans une juste
proportion. Si nous lisons la Parole
sans priere, nous devenons doctrinaires,
froids, confiants dans nos affirmations.
sans douceur, sans onction. Si nous
prions et négligeons la lecture de la
Parole, nous devenons fanatiques, peu
sûrs de nos pensées, emportés ça et là
par tout vent de doctrine, disciples de
prédicateurs prétentieux, qui annoncent
des doctrines singulières et perverses,
pour plaire aux hommes, non à Dieu;
dans l’un et l’autre cas, sans un sûr
fondement et hypocritès. On nous a donné
ce conseil dans les premiers jours de
notre conversion, dit l’auteur, et nous le
recommandons spécialement aux jeunes
croyants. Impossible de croître dans
la grâce et dans la connaissance de
notre Seigneur Jésus-Christ, sans méditer chaque jour une portion de la
Parole de Dieu, et sans continuer à
offrir au Seigneur d’instantes prières.
Déclaration d'un converti au Romanisme.
M.r Richard Bagot, passé au Romanisme depuis 25 ans, n’a jamais pu se
soumettre à l’entière obéissance que
Rome requiert de tous ses enfants.
Comme tous ses collègues convertis, il
trouve ce joug très pesant. Ayant critiqué les vues du Pape sur la musique
d’Eglise, les prêtres se sont élevés
contre lui, et il a dû répondre publiquement à leurs attaques. Il déclare
qu’il n’a attaqué que l’infaillibilité du
pape et le Vaticanisme, il ajoute qu’un
homme doit être ou dans l’Eglise de
Rome, ou hors d’elle, et qu’il n’y a
que deux voies par les quelles il pept
perdre son droit à se nommer catholique
Romain ; se retirer volontairement, ou
y être forcé par l’excommunication
formelle. Il refuse de se retirer volontairement, et quant à l’excommunication il déclare: Je confesse quel’ex|ommunication ne m’effraie pas beaucoup....
Le simple accident d’être né dans le
ig.e siècle, au lieu du 6.e ou du 15.0
enlève à l’anathême du prêtre toutes
les terreurs, qu’autrement il m’aurait
inspiré » — M. Bagot n’est pas le seul
à parler ainsi. Plusieurs pervertis pensent comme lui, quoiqu’ils ne le disent
pas publiquement, et sont absolument
désenchantés de Rome, comme le fut
Newman lui même.
Les clefs du ciel. Le Pape ayant récemment reçu la demande de donner
quelque marque de sa faveur à une
association qui s’intéresse à l’œuvre de
la mission en Afrique, a publié une
lettre apostolique par la quelle il assigne
à cette association deux patrons célestes:
Notre Dame du bon Conseil, et S.
Pierre le porteur des clefs du Royaume,
qui donneront à la Société l’assistance
de leurs prières. Cet exemple de la
prétention du Pape à la possession des
clefs du ciel, n’est pas le seul, mais
ce fait est remarquable en ce qu’il
montre que Pie X a entièrement adopté
les vues superstitieuses de son prédécesseur,
La vraie base d'une Réforme. Rien de
plus futile dans l’histoire de l’humanité
que les efforts de réaliser le Royaume
de Dieu extérieurement, avant qu’il
soit réalisé intérieurement. Une telle
attente, quoique ' encouragée par des
enseignements de Jésus, se base sur
une erreur dans Vordre d’idées qu’il
exprimait. Le royaume de Dieu est
un ordre social idéal. C’est le parfait
individualisme et un parfait socialisme,
l’individu vivant pour la société, et la
société ayant soin des individus. Mais
il ne peut y avoir de règne de Dieu
que dans les cœurs qui ont été rachetés
du péché, et rétablis dans la communion
avec l’Esprit éternel. La vision intérieure
doit précéder la réalisation extérieure.
Nos réformateurs socialistes ne comprennent pas cette vérité, en sorte que
leur œuvre peut faire beaucoup de mal
mais n’aura jamais des résultats durables.
*
* *
Tes frères. C’est avec une profonde
douleur que de la part des Réformateurs
socialistes nous entendons et nous lisons
souvent des phrases comme celles-ci :
« Elimination des incapables — vies superflues et inutiles — les survivants dans la
lutte pour l’existance — les agrégats de l'humanité — le surplus de la population —
paroles dures par les quelles on confond
volontiers l’individu dans la foule, sans
pitié ni sympathie. Le chrétien, dans
ces incapables, dans ces personnes succombantes dans la lutte, dans ce surplus
de la population, voit des hommes et
des femmes luttant au milieu de diverses
tentations, et de la misère, et criant pour
un peu de lumière et de secours. Aucun
vrai chrétien ne parlera d’une vie donnée
par Dieu comme superflue, parce que
même dans la plus profonde dégradation sociale il y a des possibilités Divines. Les agrégats de l’humanité sont
faits d’hommes, de femmes et d’enfants
pour les quels Christ est mort, et parler
de leur élimination n’est pas seulement
un outrage au sentiment chrétien, mais
un mépris de ce que le créateur a estimé
d’un prix infini, les ayant rachetés au
prix du sang de son Fils bien aimé.
* *
Incrédtdité moderne touchant la doctrine
de l’expiation. Le peu de foi que plusieurs ont, de nos jours, dans la doctrine de l’expiation des péchés, provient
en grande partie du peu de sentiment
du péché, ce qui résulte d’un examen
superficiel de la question. On croit bien
à tort, que le pardon de Dieu ne diffère
en rien du pardon que les hommes se
doivent entr’eux. Si l’évangile nous
exhorte à nous pardonner librement
les uns les autres, »sans exiger une
satisfaction d’une nature objective, ce
n’est pas un motif pour nier le droit
du Gouverneur moral de l’univers de
demander une telle satisfaction, pour
sauvegarder la sainteté de sa loi, et en
même temps pour imprimer dans le
cœur de l’homme pécheur un vif sentiment de la grandeur du péché, qui
est une révolte contre Dieu. Tel est
l’effet de la doctrine scripturaire de
l’expiation ; et rien n’est plus nécessaire
pour développer le sens moral de cette
génération, que de la convaincre par
la déclaration de l’Ecriture sur ce sujet
en termes tels qu’ils portent la conviction dans l’esprit des sages et des
simples. D. T.
Torre Pellice. — Congrès national
des Unions Chrétiennes de jeunes gens.
Hier, Jeudi i.r Septembre à 9 h. la
Commission composée de MM. Benton,
Morglia, Alfano, Griot et A. Comba,
s’est reunie pour la vérification des
mandats et a reconnu que les membres
du Congrès sont au nombre de 50.
A 3 h. dans la salle du Synode a
eu lieu, sous la présidence du prof.
Geymonat, l’inauguration du Congrès.
• A 8 h. i\2 l’Union Chrétienne de
La Tour a donné aux membres du
Congrès une chaleureuse réception.
Aujourd’hui Vendredi 2 Septemï
à 8 h. après un culte, aura lieu l’élê
lion du Bureau et la présentation'
Rapports du président et du trésoriffl
du Comité National, et des Comités^
groupe.
A 2,30, discussion du sujet:
conditions présentes dans l’œuvre
U. C. de J. G. en Italie, et tnesui^
à adopter», après un rapport de M)j
Carlo Ferreri secrétaire de l’Union (I5I
Rome. A 8 h. 30 réunion publique,
Demain samedi 3 septembre à 8'M
rapports de MM. Luzzi, Falorni et Cer^
sur le mouvement des étudiants chréla
tiens et ses rapports avec les Unioii«
chrétiennes. -S
A 2 h. 1I2, rapports sur l’cAvv^
nire », de M. Paschetto, et sur « la
mination d’un secrétaire général du:
Comité nati^onal», de M. Filippini, e?
élection du Comité national.
A 8 h. du soir, dîner en commun'Ü
Après demain, dimanche, 4 septer
bre, à 10 h., culte spécial pour la jeM
nesse au temple de St. Jean par M. fe
pasteur Teofilo Gay ; à 4 h., réunioi^
en plein air ; à 6 h., clôture du Congrès
*
* îjc
L'Echo souhaite de tout cœur la bien?
venue à ce Congrès et forme les vœux
les plus sincères pour qu’il porte des
fruits bénis pour notre chère jeunesse
italienne.
Il ne manquera pas d’en donner II
semaine prochaine un compte-rendtt
détaillé.
! ftl
Société d’Histoire Vaudoise. — L
séance annuelle aura lieu, D. V., lund
prochain 5 septembre à 8 h. 1I2 é
soir, dans la salle du Synode.
Ordre du jour:
Rapport annuel du Président.
2« Compte-rendu du Caissier.
3<’ Propositions diverses.
4° Votations.
Torre Pellice, 31 Août 1904.
Pour le bureau
Le Président.
Société pédagogique vaudoise.
Les membres de la société pédagogiqu
vaudoise sont convoqués dans une sali
du Collège, Jeudi 8 Septembre, à n
heures, pour procéder à la nominatioi
d’un délégué aü prochain Congrès d
Perugia. ^
Le Président |
J. J. Malan.I
Saint Jean. — Le Bazar pour
centenaire du Temple aura lieu D.
Jeudi 8 et Vendredi 9 Septembre
semaine prochaine) de 2 h. à 6 h. d
le vaste hangar de la Villa Olan
genereusement prêté par son propi
taire, M. le chev. D. Peyrot. On s
donc parfaitement à l’abri, soit du
leil, soit de la pluie. Il y aura un <
cellent buffet et les dames de St, J<
n’ont rien épargné pour rendre le Ba
le plus attrayant possible. On y ai
vera de Torre Pellice en cinq minu
par le joli sentier qui des Appiots ci
duit au parc délicieux de la V
Olanda.
Les dons pour le Bazar seront rei
avec reconnaissance jusqu’à Mercred
par Mesdames Céline Pellegrin a
Monnets, Arthur Peyrot aux Maraud
Malan-Muston aux Turins, et Teoi
Gay pasteur aux Blonats.
Villar Pellice. — Les réunion:
dification mutuelle et de prière d
dimanche du mois, établies il y a
3
-■■•■’’Sr-^'’: 'li'-.'''
]*
^gg années, se tiennent alternative^ot aux deux extrémités de la page, c’est-à-dire à Subiasc et au
ràau, et sont toujours bien fréquen^ Dimanche dernier au Teynau on
■tÿavantage d’entendre, outre le vén.
i^eur M. Geymonat, le pasteur de
.paroisse et d’autres frères, M. le
teionnaire Louis Jalla. Après nous
lOir dit que la vie du missionnaire en
^que n’est pas celle qu’on se repréen Europe, il nous parla encore
^■cannibales, et de l’impcrtance des
liions sous n’importe quel point de
lé on les considère. Il termine en intant tous les présents à faire des efirts pour l’avancement du règne de
;Séu èn Afrique et dans le monde
b^er.
©ans sa séance du 21 Août cette
assemblée d’Eglise nomma son reprégntant au synode dans la personne de
J. Buffa régent paroissial. L’ancien
D.l Allio et le diacre Maghit, de
ptte paroisse, furent nommés en juin
par la conférence officielle. X.
l- iTice. L’Ecriture nous enseigne qu’il
nj faut pas que le juste meure sans
que nous y prenions garde. Aussi nous
parait-il bon que V Echo des Vallées
Hientionne le décès de M. Jules Gaufrés,
(ppien chef d’institution Duplessis Morgay, à Paris, ancien membre du Conseil
Municipal de la métropole française
^cier de la Légion d’Honneur. Cet
|®|Bme de bien, très connu dans tout
le protestantisme de langue française,
par ses écrits et par ses discours en
ItVeur des œuvres de relèvement social
sera universellement regretté. Il laisse
un grand vide au sein de la colonie
protestante de Nice dont il était 1 hôte
idèle. Dimanche, 28 courant, au culte
principal’au Temple Vaudois, que M.
■gaufres fréquentait régulièrement, et
devant un nombreux auditoire, M. le
pasteur Pons a fait sa commémoration.
Notre sympathie chrétienne est acquise
à sa famille.
■ÿ' J. D. Peyran, ancien.
^VEeho envoie ses sincères condoléances à la fille du défunt. Madame
Paul Meille et à sa famille, de nouveau
si‘gravement éprouvée.
' L’Eglise Vaudoise
et la Société Biblique B. et Etr.
Aux collectes vaudoises pour le tond
du Centeuaire de cette Société (voir N.
32) on nous prie d’ajouter qu’une seconde liste de l’Eglise de Via Serragli
à Florence fait monter le total de sa
collecte de Fr. 74,22 à Fr. 184142 ; et
encore faut-il dire que dans cette dernière somme, non plus que dans celles
des autres églises, ne sont comprises
les offrandes des employés divers de
la Société membres de nos Eglises,
dont les offrandes seront recueillies
dans une liste à part ^ la fin de l’annee.
Le total des contributions de nos
églises pour ce fond monte donc a Fr.
^.045,93 et pourra augmenter encore.
?A ce chiffre il n’est que juste d’ajouter
î'r. 930,83 contribution des autres églises évangéliques italiennes
Le rapport de la Société de l’annee
administrative terminée le 31 Mars dernier, dit sur ce sujet : « Nous sommes
heureux de rappeler que^jOntre ce qui
a été fait par les églises de langue anglaise de la péninsule, toutes les Eglises
Evangéliqups Italiennes se sont unies
de tout cœur à cette démonstration
d’unité chrétienne. Le Dimanche Biblique Universel, a été vraiment universel dans l’Italie Protestante et ICS
quelques congrégations qui, pour des
raisons locales, n’ont pas pu l’observer
le 6 Mars l’ont fait quelqu’autre Dimanche. Cette cordiale manifestation
de reconnaissance et de sympathie a
surpassé de beaucoup ce que nous attendions ».
Au nom de la Société que j’ai l’honneur de représenter en Italie depuis
tantôt un quart de siècle, un merci de
cœur à tous ceux qui ont concouru à
ce beau résultat.
A. Meille.
NouYelles et faits divers
Le Chrétien français, annonce que le
curé Kürz de Robnstock (Silésie) et
le professeur Paul Schmidt de Breslau,
ont démissionné de leurs fonctions et
sont passés au_ protestantisme, ce qui
cause dans toute cette région une émotion générale. Nos félicitations.
Séparation î Dénonciation ? Eglise
gallicane ? On n’entend que ces demandes ces jours-ci en France parmi
' ceux qui causent ou écrivent de la rupture de l’Etat Français avec le Vatican.
Il est évident que cette rupture devra conduire à quelque chose, a moins
qu’elle ne se raccomode. Mais ce raccomodement ne pourrait avoir lieu que
si M. Combes ou le pape faisaient
amende honorable ; ce qui n’est pas à
croire.
Il semble bien que des deux côtés
l’on hésite devant le saut dans l’inconnu que représenterait la séparation.
M. Combes ne sait pas si l’église catholique, une fois indépendante entièrement de tout lien et de toute tutelle
de l’état, ne trouverait pas moyen de
pourvoir à tous les honoraires de son
clergé et ne deviendrait pas alors pour
lui un adversaire plus redoutable que
jamais.
Le pape ne sait pas si la séparation
d’avec l’état n’ aurait pas pour son
église une conséquence désastreuse devant les masses pour lesquelles ce qui
est oificiel a tant de prestige ; et si les
catholiques français seront prêts à pourvoir aux honoraires du clergé, ou si
tous ses prêtres seront prêts à souffrir
quelques sacrifices d’amour propre et
d’argent pour lui rester attachés.
Ils attendent tous les deux... et en
attendant, la logique suit son chemin,
au bout duquel, à courte échéance, la
séparation de l’église et de l’état viendra à eux s’ils ne vont pas à elle.
Ainsi soit-il !
VEglise Libre publie sous sa rubrique «Nouvelles religieuses» cet avis:
Chaque semaine, à la personne qui par
carte postale ou par lettre nous aura
envoyé le paragraphe le mieux approprié à la rubrique ci-dessus, il sera
délivré comme prime un ouvrage de
date récente ».
Avis à ceux qui désirent enrichir
leur bibliothèque 1
Hélas 1 que ne pouvons-nous imiter
r « Eglise Libre » ! Nous n’avons à offrir à ceux qui nous envoient des nouvelles intéressantes que... notre reconnaissance... et celle de nos lecteurs.
L’Eglise Libre affirme que sur les 11
millions de Juifs existant dans le monde
250 raille ont embrassé le christianisme pendant le XIX.me siècle ce
qui fait I converti sur 45 Juifs; tandis
que sur le milliard de payons et Musulmans du monde, 28 millions seulement se sont faits chrétiens dans le
même espace de temps, c’est-à-dire i
sur 66.
La mission parmi les Juifs semble
donc être particulièrement bénie et prospère. A part les hommes réservés aux
Missions, 750 Juifs convertis occupent
de nos jours des chaires chrétiennes.
La conversion d’Israël serait - elle
donc en voie d’accomplissement aussi
bien que les deux autres signes précurseurs du retour de Christ, la rentrée
d’Israël en Canaan et la prédication de
l’Evangile sur toute la terre ?
Genève vient de perdre un de ses meilleurs enfants, Louis Thomas, qui après
avoir été pasteur dans le banlieue, à
Cologny, avait été professeur à l’Oratoire de 1874 à 1887, et depuis cette
dernière date s’était consacré à faire
mieux connaître J. J. Rousseau et a le
réhabiliter en grande partie aux yeux
de ses concitoyens. Il laisse a Genève
le souvenir d’un chrétien sincère, tout
épris de vérité et de justice.... et l’un
de ses prédicateurs les plus distingués,
son fils, M. Frank Thomas, auquel nous
exprimons notre vive sympathie.
Le Témoignage annonce la mort du
vénérable pasteur de Belfort, M. Abt
âgé de 77 ans. Pasteur à Giromagny
près de Belfort dès 1868, ce fut lui
qui organisa, après la guerre de 1870
l’église protestante de Belfort avec les
familles Alsaciennes protestantes qui
voulant rester françaises se transférèrent à Belfort. Il fit bâtir le temple et
le presbytère ; puis ouvrit une maison
de garde-malades pour soigner les pauvres, un fourneau alimentaire ouvert
aux pauvres de toutes les religions, et
une salle de lecture pour les militaires ;
son église compte aujourd’hui 1800
membres. Voilà une carrière bien remplie, car ajoutons que ce digne pasteur
laisse outre tout cela un recueil de méditations et prières pour tous les jours
de l’année, intitulé le Bâton du pèlerin
et une liturgie portative dite Le Vade
mecuni pastoral.
Congrès international pour le
repos du Dimanche.
Du II au 14 Octobre prochain aura
lieu à l’Exposition universelle de St.
Louis (Etats-Unis) le dixième Congrès
international pour le repos du Dimanche. Ce sera la plus grande manifestation qui ait jamais été organisée pour
la défense de cette coutume chrétienne,
mais aussi sociale au premier chef. Ce
projet est la preuve évidente qu’ aux
Etats-Unis on est bien loin de renoncer aux bienfaits que procure ce jour
de relâche, on veut au contraire les
mettre toujours plus à la portée des
travailleurs de toute catégorie.
L’appel du Comité d’organisation,
affirme qu’il n’est pas dans la compétence de l’Etat de s’occuper de l’emploi
religieux ou non de ce jour, que le
repos hebdomadaire doit être aussi considéré comme une institution civile que
les mœurs et les lois doivent protéger
et dont la mise en pratique est en relation intime avec le bien-être des individus, des familles et des peuples.
Cet appel insiste sur ce que toutes les
■classes de la société doivent mieux se
rendre compte de l’importance du jour
du repos, afin de mieux savoir résister
à tout ce qui peut le compromettre et
pour appuyer toutes les lois destinées
à l’assurer, autant que possiblé, à tous
les salariés.
Le Congrès compte étudier la question à tous les points de vues hygiénique, industriel, humanitaire, social,
politique, etc. Soixante-dix rapporteurs
ou orateurs sont déjà désignés pour
traiter les nombreux sujets du programme. Toutefois les orateurs ne pourront parler que dix minutes, sauf décision spéciale du Congrès. Toutes lés
associations intéressées : commerciales,
industrielles, philanthropiques, ouvrières,
religieuses ou autres sont invitées a se
faire représenter à ce Congrès et tous
ceux de nos lecteurs qui se trouveront
à r Exposition de St. Louis a cette
époque feront bien de profiter de cette
occasion pour participer à ces séances.
Les communications y relatives peuvent être adressées au Secrétaire du:
Comité du Congrès, M. Edward Thomson,
L. L. D. Hall of Congresses, Universal
Exposition, St. Louis, ou au Secrétaire
du Comité International, M. E. Deliiz,
19, Rne de Candolle, à Genève.
Le Jbigaro a ouvert une consultation
sur la situation religieuse en* France.
Voici un passage de la réponse de M.
Hyacinthe Loyson.
« La constitution d’une Eglise gallicane aurait été la solution véritable.
Demeurée ardente en devenant libre,
ma foi chrétienne l’avait rêvee avec
enthousiasme, et je suis descendu de
la chaire de Notre Dame pour me dévouer seul à cette entreprise surhumaine;
dans de telles conditions, je devais
échouer. La chimère d’hier pourrait-elle
devenir en d’autres mains et sous d’autres
formes, je -ne dis pas dans un autre
esprit la réalité de demain ? Je l’ignore.
Je sais seulement que la politique ne
suffirait pas à une œuvre de cette nature. Il y faudrait des convictions profondes et l’esprit de sacrifice, quelque
chose en un mot, de ce qu’ont eu, au
service d’une autre cause, les réformateurs et les martyrs du seizième siècle.
Luther et Calvin, s’il n’avaient eu la
foi, n’auraient pas réussi. »
— Le Protestant donne la citation
suivante du numéro de « La Grotte de
Lourdes» du 19 juin i904.'
« On cherche chaque année à répandre parmi les pèlerins, soit en leur
donnant, soit en leur vendant, dès livres
d’origine protestante, que l’on présente
comme parfaitement orthodoxes : en
particulier le nouveau testament de
Notre Seigneur Jésus Christ. Nous avons
le devoir d’avertir les fidèles qu’il est
formellement interdit aux catholiques
de lire ou même de garder chez eux
des ouvrages semblables »
Un pasteur fait chevalier par son
gouvernement... et par ses amis.
M. le pasteur Benoit de Cette vient
d’être fait chevalier de la Légion d’Honneur ; aussitôt les baigneurs du délicieux
Lazaret qu’il a fondé et qu’il maintient
avec un dévouement touchant, se cotisèrent pour acheter une croix de la
Légion d’Honneur qu’ils lui offrirent
le 16 courant, dans une belle fête organisée à son honneur.
Un autre évadé ! Le Dr. Charles
Rivier, ancien professeur de l’Université Catholique de Buffalo (Etafs-Unis)
et rédacteur d’un grand journal catholique vient de se séparer de l’église
romaine pour prendre place dans les
rangs du protestantisme. Il est l’ami
intime de l’abbé Loisy.
(La Vie Eouvelle).
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V.
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L’Espagne, d’après la Semaine religieuse
vient de promulguer une nouvelle loi
sur le repos dominical. Cette loi offrè
certains avantages au double point de
vue social et religieux ; mais elle risque
en comprenant au nombre des jours
de repos les fêtes principales de l’église
romaine, d’entraver là liberté de travail
chez les non catholiques.
Le même journal parle d’un projet
que soutiendraient les catholiques Anglais désireux de voir s’établir un
représentant de la Grande Bretagne
auprès du pape. Il s’agirait de permettre au vice roi d’Irlande d’accréditer
un ministre auprès du pape, et de recevoir les lettres de créance d’un nonce
résident a Dublin qui jouerait pour
tous les pays de langue Anglaise le
meme rôle que la nonciature de Munich
pour les pays Allemands.
Ce serait trop fort que l’Angleterre
voulut avoir ce que la France vient
de répudier.
Etats-Unis. — Le grand courant aux
Etats-Unis, dit l’Aurore de Montréal,
n’est pas vers le ronianisme, mais vers
le protestantisme. La jeunesse, en s’instruisant, s’éloigne de la religion de
Rome et se rapproche de la religion
de la Bible. Ce mouvement couvre tout
le pays et atteint les représentants de
toutes les nations. Il y a une église
baptiste dans la ville de New-York,
qui compte 500 enfants catholiques romains, la plupart italiens, dans ses écoles du dimanche.
Revue Politique
A la suite de certaines révélations de
1 « Avanti » relatives à l’extradition de
deux sujets russes activement recherchés
par la police secrète russe à Rome, le
Gouvernement atait chargé un juge ins
ZZÆZZZZZZZÆZ WS.WZ'SSÆÆ. ZZZZiiZZZ
Chacun peut gagner facilement de
400 à 500 Fps.
nor m/\ia anno m _ .
tructeur de la capitale de faire une
enquête pour dégager la responsabilité
de la police italienne que 1’« Avanti »
accusait avoir été de connivence avec la
russe, en lui prêtant main forte pour
s’emparer, contrairement aux usages internationaux, des deux conspirateurs.
Toujours d’après 1’« Avanti » notre Gouvernement aurait manque à son déVoir
en ne punissant pas les fonctionnaires
qui se sont rendus coupables d’une action
aussi lâche que celle de trahir les devoirs
de l’hospitalité. Il résulte de l’enquête
que si les faits ne sont pas exactement
tels que les a relatés l’organe socialiste,
la police de Rome ne fait pourtant pas
la meilleure des figures dans cette regrettable affaire. Mais il y a plus le
chargé d’affaires russe auprès du S. Siège
s est prévalu de sa position privilégiée
pour exercer les fonctions de police politique au profit de son gouvernemént.
Yoilà des choses graves, scandaleuses,
apurées par une enquête presque officielle,
et qui ont gravement affecté l’opinion
publique. Rien d’étonnant donc que %.
Bissolati ait aussitôt saisi la Chambre
d une interpellation pour savoir « si le
Gouvernement croit pouvoir tolérer qu’un
représentant de la Russie auprès du S.t
Siège, muni par conséquent de toutes
les prérogatives des agents diplomatiques,
selon le droit international, exerce les
fonctions de la police politique, comme
cela résulte d’une ordonnance du magistrat
dé Rome »
La famille royale va s’accroître d’un
nouveau rejeton, probablement dans le
courant de la semaine prochaine. Ceux
qui voient dans la naissance d’un prmçe
le salut de la patrie — et ils sont nombreux — demandent à grands cris,un
prince heritier du trône. A supposer^^ue
la providence daigne exaucer les vœux
ardents de tant de millions de sujets
fidèles, quel titre convient-il de donner
dès le berceau, au futur roi d’Italie?
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12.41 13.54 19.36 20.30
12.44 15.56 19.41 20.23
13.6 16.12 20.3 20.55
13.13 16.20 20.12 21.2
14.32 17.32 21.36 22.24
Turin
(1) Jours de fête des mois de juillet, août et septembre.
Voilà ce qu’on se demande depuis des
mois. On avait d’abord songé à le décorer
du “nom pompeux de prince de Rome ;
mais ce titre retentissant qui, dans la
pensée, de ceux qui le proposaient, aurait
été une nouvelle affirmation de nos droits
sur la capitale du royaume, a eu le malheur de déplaire au Vatican et on ne
s’est pas gêné pour dire que le seul qui
pût prétendre au titre de prince de Rome
était le S.t Père. Ce qui fait que, pour
ne pas faire de la peine au bon pape,
on a, paraît-il, décidé de nommer le
futur héritier (à supposer qu’il ne se
fasse pas attendre quelques années encore)
Prince de Piémont, comme son grand
père. Et chose singulière, les mêmes
feuilles officieuses qui réclamaient il y a
quelques mois un prince de Rome, trouvent maintenant tout naturel qu’on se
contente d’un prince de Piémont ! Qu’on
dise encore, après cela, que M. Giolitti
n’est pas le plus grand des opportunistes
et qu’il ne tienne pas par-dessus tout à
ménager le Vatican, comme aucun ministre de Droite ne l’avait jamais ménagé.
— M. Combes n’a pas eu de bonheur
avec les évêques, surtout avec ceux qui
avaient d’abord l’air de vouloir lui demeurer fidèles. La soumission de l’êvêque
de Dijon a été suivie ces jours derniers
par celle de Monseig.r Geay évêque de
Laval. Les deux fins prélats ont jugé
qu’il valait mieux se tenir avec les forts,
et dans la lutte qui agite actuellement
la France, les forts résident toujours à
Rome. Monseigneur Geay est donc venu
demander son pardon à deux genoux, et
comme il a envoyé sa démission et qu’il
est tout disposé à faire amende honorable,
il y a lieu de croire qu’on ne le lui refusera pas. Et maintenant on en est à
se demander si ce nouvel échec dans la
politique ecclésiastique de M. Combes
hatera la dénonciation du Concordat ou
s il va la renvoyer aux calendes grecques.
— Les événements se précipitent en
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(1) Facultatif depuis le l.r Septembre,
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2 exemplaires ; 60 cent, ou 1,25 pour
plus de deux ex. Pour 10 ex. et audessus, le port est gratuit.
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avoir, dûment collée à la fin du volume, la Carte des Vallées, dressée pour
le «Guide» par M. le docteur D. Rivoir, avec la collaboration de l’auteur.
S’adresser à M. le Prof. Jean Jalla
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(1) Facultatif depuis le l.r septembre. (2) De juillet à
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