1
Année XIV^
PHIX D'ABONNEMBÎJT FAîl AN
Itallo.......................L. 3
Ton« los pays do VÎJuîon do
l)Ost:o . . . . * d i
Amórique du Su<l . . w 0 !
On s‘a))omuî ;
An bni'oau d'AilJuinîslj'atifm; !
(îliesi ATM. los Ibistonrs;
OIu)/. Al. Krnowt HoluM-t f TMiîiiofolJ
ot à la bil»rairi(i (’liiantor(î ot
ALascarolli ^i’ignerol).
I/aboiiuenuml ¡»art du 1* Jauvior
(!t se P lie d’avance.
N, â3.
Numéros séparés demaudés avau
le tirage 10 centimes cbaonu.^
Annowea : 20 oeutiinos par ligne
pour une soulo fois, —15 oeutlnioH de 2 à 5 fois ot. 10 oôn
timos pour 6 fois ejf uu dessus,
Sbvdrossor pour la Bédactiou et
r Administration à M. le Pasteur II. Bosio — Saint Qp.rmainOluHon ('Pinorolo) Italie.
Tout changement d* adresse
payé 0,25 centimes.
est
LE T
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
E'HÎ.t
vtnwnin
Paraisisatn chaque Vendredi
Airriss I, R. .îz-i/î'/ïiei la wrHé aves la chtriN. Jírii. iv, 15.
Ci<5
1^
çsa
**^o 111111 a ix'o.
Conitnunicalion oflicielle. — lin docrel
paru à propos. — Nécrologie. — Ospizio
inarillimo livarigelico. — IJédicacodu temple
d’Arvieux. — Souscriplioiis. - Nouvelles
religieuses. — Chronique vaudoise.- lievue
politique. — Annonces.
Communication Officielle
L’examen de foi et le sermon
d’épreuve de MM. les edandidats
Adolphe Jalla et Bénvemito Celli
ayant été admis par le Corps de.s
Pasteurs, leur con.sécration aura
lieu D.V. le lundi 3 septembre prochain à 2 h. de l’après-midi au
service d’ouverture du Synode.
•MM. les pasteurs sont prié.s d’en
donner avis du haut de la chaire,
pendant deux dimanches consécutifs, La Table.
Un décret paru à propos
Le 7 j uin dernier, un décret royal,
contresigné parle ministre de riti.s
truction publique Boselli, est venu
apporter une heureuse innovation
dans les dispositions qui régis.sent les établissements inférieurs
de l'instruction secondaire. Jusqu'ici, les études presque identiques (en dehors du latin et du.
grec), qui sîî font dans les gymnases et dans les écoles techniques
et normales, suivaient une marche
complètement indépendante; de
telle sorte que celui qui , ayant
commencé parle gymnase, désirait
ensuite entrer dans une école normale ou dans un Institut technique,
devait forcément rebrousser chemin et perdre au moins une ou
deux années de temps.'
Les petites villps qui n’avaient
à leur disposition qu’un gymnase,
par exemple, ne pouvaient qu'en
ressentir de graves inconvénients.
Le décret, fort sensé, provoqué
par le ministre Boselli, est venu
mettre un terme à cette situation.
Désormais, les élèves qui auront
subi avec succès l’examen sur les
matières des trois premières années
2
-258.
du gymnase, obtiendront une licence dite du gymnase inférieur.
Cette licence leur ouvrira, non seulement les portes de la 4“® classe
gymnasiale, mais encore celles de
l’Institut technique et de l’Ecole
Normale Supérieure,et sera parifiée
à la licence des écoles techniques.
Il est aisé de voir les avantages
que peut nous procurer une pareille
disposition. Le grand nombre de
ceux qui font des études secondaires au milieu de nous, ont le désir de profiter des établissements
Vaudois de La Tour et du Pornaret,
qui sont dirigés dans un esprit évangélique, et que l'on peut fréquenter sans que les familles doivent s’imposer une charge' trop
onéreuse. Mais, comme tous ne se
destinent pas aux études classiques, désormais, après trois ans
passés au Collège, les jeunes gens
qui veulent se vouer à renseignement ou au commerce, pourront
entrer directement dans un établissement de l'Etat.
*
4 -k
La mesure prise par le gouvernement ne pouvait échapper aux deux
administrations qui avaient adopté les projets bien connus pour la
célébration du bicentenaire. Dans
une séance qui a eu Heu tout dernièrement, elles ont reconnu que,
en dehors de la classe préparatoire,
les trois autres années de l’Ecole
supérieure projetée auraient fait,
désormais, double emploi avec le
gymnase inférieur; aussi se sontelles prononcées pour leur suppression, en affectant le capital des
tiné à cette institution nouvelle à
la quatrième préparatoire et aux
premières années du Collège.
De cette manière? le Collège sera
fortifié et ceux qui auraient voulu
que l’on profitât du bicentenaire
pour tenter un effort en faveur de
cet établissement, doivent être
pleinement satisfaits.
Et, d'un autre côté, les personnes
qui se préoccupaient des moyens
d’ouvrir à la jeunesse vaudoise les
carrières de l’enseignement, du
commerce ou del’industrie, verront
leur désir satisfait, sans qu’il soit
nécessaire de créer une nouvelle
institution. Nous ne doutons pas
que cette solution n’ait pour effet
de mettre le cœur au large à bien
des personno.s, dont l'oifrande tu;
pourraétre que plus joyeuse et plus
abondante.
*
* *
Nous avons publié une première
liste de souscriptions d'actions de
grâces do l’Eglise de f^a Tour, et
nos lecteurs en trouveront, plus
loin, une deuxième qui nous vient
d’une église compo.sée essentiellement de campagnards.
L’une et l’autre devraient, nous
semble-t-il,servir d’encouragement
aux autres églises qui se trouvent
dans les mêmes conditions que celles là. H. B.
San Remo , H août
Cher ami,
Veuille, s’il le plait, annoncer aux
nombreux amis de noire œuvre et aux
collègues dans le ministère le départ
prématuré de madame Emma Rochal
née Cordey, la femme aimée du pasleur Jean Rochal aetuellemenl à San
3
.259^
‘WwTw/UWW
-A^ ^
Reino, Bordighera et Vallecrosia. C’est
le soir du 9 août dans sa 35® année
el après une longue et pénible maladie,
acceptée avec une complète soumission
à la volonté de Dieu et supportée avec
un admirable courage, que notre sœur
bien-aimée a remis son esprit entre
les mains de son Sauveur.
Elle laisse dans une profonde douleur un mari qui la chérissait et quatre
enfants en bas âge qui ne comprennent
pas encore toute la grandeur de la
perte qu’ils viennent de faire.
Aimable envers tout le monde, Madame Emma Rochal a toujours cherché
d’accomplir sa lâche sous le regard
de Dieu el, comme femme de pasteur,
elle a beaucoup aidé son mari en faisant du bien; les pauvres et les affligés ont toujours reçu d’elle du secours
el des consolations.
A Ro7ne où elle se rendit jeune époiise; â Livourne où elle passa plusieurs mois; â Poggio Mirteto on oWo
demeura 4 ans; puis â San Remo,
à Rordighera el à Vallecrosia, elle
lais.se bien des regrets.
Ses derniers moments furent admirables el dignes d’une chrétienne qui
a mis tout son espoir dans le Sauveur
el l’a glorifié jusqu’à la fin.
La veille de sa mort, le 8 août au
matin, elle désira encore que son mari
la portât au jardin. Là dans un instant de répit, jouissant de la belle
vue qui l’entourait, elle écrivit quelques lignes dans son journal.
En voici la dernière pensée, qui
le clôt à jamais:
«J’admire tant celte belle nature,
et je pense que si Dieu a fait ce monde
si beau pour des hommes pécheui’s,
que sera-t-il dans son ciel ? Cependant
je ne puis encore me l'éjouir de mourir
si jeune, ma lâche de mère à peine
commencée!»
Quoique prête à partir, et ayant
depuis longtemps accepté avec une
entière sommission «l’écharde dans
la chair», quoiqu’elle fût assurée de
son salut el de la gloire à venir, néanmoins une pensée la retenait el lui
l'cndail presqueditrleprochaindépart:
c’était ses enfants, ses quatre petits
enfants qu’elle chérissait, Nesl-ce pas
aussi le même sentiment qu’avait saint
Paul lorsque désirant aller avec son
Sauveur, il regrettait cependant de
quitter ses enfants en la foi? (Philip.
I. 23, 24 ).
Le malin du 9 août, jour de son
départ pour un monde meilleur, elle
écrivit encore d’une main assez ferme,
et tout au long quelques passages
dans une Bible qu’elle voulait donner
le jour même « à son cher petit Louis»
comme « souvenir de sa maman et du
2 août son 9® anniversaire »; ce sont:
Ps. extx, 9, el Prov. iii, 1, 3, 5.
Elle écrivit aussi sur la 1® page
d’un Nouveau Testament: «A ma bienaimée petite Lina , souvenir de sa
maman el du 30 juillet ( 6® anniversaire de l’enfant). Qu’elle apprenne
à aimer le Seigiieui' Jésus de tout son
cœur, dès ses jeunes années el à le
servir toute sa vie. Crois au Seigneur
Jésus».
Depuis longtemps, elle avait demandé à Dieu de lui accorder une
mort sans souffrance, sans ces luttes
sombres, ces terribles combats qui terrassent quelquefois des âmes d’élite
profondément chrétiennes, ces angois.ses de la mort. Dieu l’exauça.
Après avoir échangé à ce sujet quelques mots avec son mari et après
avoir été consolée par les bonnes paroles et la prière de Mr. A. Gay pasteur
de St. Jean, elle se sentit défaillir,
mais ne s’aperçut pas de la mort,
elle ne la vil pas, le Sauveur Jésus
4
-.S60^
•w WV WVTrf VWWW-■ 1
la lui avait, pour ainsi dire, cachée
par sa présence précieuse.
Avant sa fin elle désira encore entendre les belles paroles du cliap. xiii
aux Romains. « Que c’est beau! vpie
c’est beaubs’écria-t-e!lfid’une voix faible, mais encore pleine d’expression...
puis elle dit: « Je me sens si bien!
j’en suis si reconnaissanle au Seigneur!
«Mon âme, bénis l’Eternel et n’oublie
aucun de ses bienfaits »!
À 8 1i2 b. les enfants vinrent vifs
et joyeuxluidonner lebonsoir. Ils l'embrassérenl l’un après l’autre e(, leur
rendant leurs tendres baisers, elle dit
à chacun; «Que Dieu le bénisse »! Une
heure après, sans secousse, sans souffrance, tranquillement et paisiblement
elle rendit sa belle âme à son Dieu
et Sauveur.
C’est à 4di2 du 11 août qu’eut lieu
le service funèbre à la maison mortuaire, Villa Vioielta à Bordighera, et
ce fut Mr. A. G.ay pasteur qui adressa
des paroles de consolation aux nombreux affligés parents et amis qui entouraient le cercueil couvert de palmes
et de roses.
L’enterrement se fit dans le cimetière
de San Remo à 7 h, du soir, et j’eus
l’occasion d’adresser quelques paroles
aux assistants assez nombreux. El maintenant, en exprimant ma profonde sympathie à mon cher ami et collègue, Jean
Rocbat, et à tous les parents et amis
affligés, je leur dis avec l’Apôtre Saint
Paul. «Notre Seigneur J. C. lui-même
et Di eu notre Père qui nous a aimés et qui
nou.s a donné, par sa grâce, une consolation éternelle et une bonne espérance,
console vos cœurs ». (2 Thess. n, 16).
Em. Lokgo.
V Ospizin ülarUlimn Ëtinngdici)
Le dernier groupe de baigneurs est
de retour, et ïl n’est pas juste qu’un
établissement dans lequel oui été se
faire du bien des personnes, venues de
presque (ouïes nos paroisses, se ferme
sans que la reconnai.ssance de ceux qui
en ont profilé se manifeste de quelque
manière.
Ce n’est plus an cher et vénéré fondateur, te regretté J. P, Meille, que les
vaudois peuvent dire merci; mais à ses
dignes enfants qui continuent avec tant
d’affection et de dévouement l'œuvre
qui tenait si fort à cœur à leur père.
Cette œuvre consiste à faire jouir des
bains de mer tant d’enfants qui n’auraient pas les moyens de faire face aux
dépensc.s qu’exige une cure d’eaux de
trois semaines,
Pour en donner une idée à nos lecteurs, nousnous aidons des impressions
reçues lors de notre passage à Finalmarina, et nous glanerons dans la corl espondance d’une jeune Angrognina
qui a été aux bains, et qui nous a décrit
avec un soin minutieux toul ce dont
elle a pu jouir âu bord de la mer.
Mettez-vous à la place d’enfants qui
descendent pour la première fois de
leurs montagnes, qui traversent à toute
vapeur les belles campagnes du Piémont, les sombres tunnels des Appenins, les bois d’oliviers qui encadrerU
les riants villages de la Riviera, regardez avec eux les ondes bleues dans
lesquelles ils iront bientôt se plonger,
entendez leurs remarques enfantines et
amusantes, leurs exclamations d’étonnement ou de gaieté à la vue de chaque
objet nouveau, et vous ne pourrez que
partager leur joie.
« Un tram nous reçoit <à la gare,
écrit noirejeuneAngrognina dont nous
5
m
corrigeons parfois le style, et nous conduit à une jolie ville assise au milieu
des oliviers <i une petite distance du
rivage et dans une situation ravissante.
Nous montons au 2“ étage où s’ouvre
devant nous, au lieu de l’étroit local
occupé l’an dernier, un vaste et gai
appartement où abondent l’air et la
lumière et d’où nous avons une vue
magnifique sur la mer qui s’étend à
nos pieds à perte de vue.
« J’aime bien notre nouvelle maison;
on y est irès bien, tout y est si bien arrangé. M."*" Elisa Meille de Turin a
tout fait avec soin et avec ordre».
Entrons dnnsla salleù manger. <i Voilà
des gbirlandes, le portrait deMr. J. P.
Meille(le fondaleur de l’œuvre), la carte
de l’Italie, de belles gravures, des fleurs
partout. De là nous entrons dans trois
dortoirs où nous trouvons de bons lits
neufs, un portemanteau cbacune, des
garderobes contenant le linge qui est
tout marqué 0. M. E (Ospizio Marillimo Evangelico). Et à côté, un cabinet
où nous trouvons tout ce qu’il nous
faut,.pour la toilette".
Bien logés, bien nourris, bien soignés,
ces enfants font parfois des réflexions
amusantes:
— « Reslons-y toujours ici, dit l'une
des petites filles. On y est si bien, le
pays est si beau ».
« Nous sommes vraiment trop
Sgnour», ajoute un’auire ». (’ie que les
petits disent, les grandes le pensent
aussi.
« Il y a des réglements, ajoute notre
correspondante. Nous faisons l’emploi
à tour, deux par semaine, nous tenons
en ordre la salle à manger, nous préparons la table, et nous veillons à ce
que rien ne manque aux repas, pendant que la bonne Dosa Lavagno fait
la cuisine.
î Nous nous levons á 6 1(2 h. nous
déjeunons à 8, nous prenons uti bain
à 11 et un autre à 4* h. un peu avant
les repas. Le reste du temps nous travaillons, causons, nous promenons,
nous chantons, M"“ Elise Meille de Via
d’üliva nous fait la lecture et le culte
soir et malin. Mr. VV.Meille vieni le dimanche deSpotnrno nous faire le culte.
Dimanche il nous a parlé de la femme
de Loi.
« Nous .sommes bons amis avec nos
voisins du 1^’’ étage qui nous donnent
des fleurs de leur jardin pour orner
notre salle à manger. Nous avons aussi
fait la connaissance du brave cantonnier de Final Pia qui parle comme les
Toscans et qui nous laisse voir le train
quand il sort du tunnel avec ses deux
grands yeux rouges ».
Mais c’est la mer qui les amuse tout
en leur faisant du bien. «J'aimerais,
écrit la jeune Ângrognina, que la mer
fût de nouveau grosse comme elle l’était ce matin, on s'amuse davantage; les
ondes arrivaiedl jusqu’à noli e tente».
« Je monte sur un petit rocher en me
tenant à la corde, et quand la vague
arrive, elle me jetle en bas du rocher;
c’est très amusant et cela ne fait pas de
mal. Je suis toute couverte de boutons,
mais on dit que c’est l'effeL du bain,
comme l’on dit aussi que les bains font
plus d’elfel quand la mer est mauvaise ».
«Adieu à tous, je suis très bien».
E. Bonset p.
Uéilicace du leiuple de Friuiiol
La journée du 15 août a été chaude
mais belle, en sorte que les personnes
qui s’étaient donné rendez-vous à la
Hua de Pramol avaient pu venir de
Pigoerol, de Praruslin, de Saint Germain, de Poraarel et de la vallée de
6
s. Martin. Aussi prévoyait-on, dès ie
malin', que !e temple ne pourrait contenir, malgré ses proportions fort passables {IQ m. par 18), tout le monde
qui arrivait des directions te plus opposées. L’on a évalué à près de mille
le chiffre de ceux qui prirent place
sur les bancs, sous la chaire, dans tes
allées, sous le péristyle, ou aiuoni' du
temple sous les fenêtres.
A dix heures précises sont entrés
les pasteurs officiants suivis de tous
leurs collègues présenis et des membres du consistoire de Pramol.
La Bible a été placée sur ta chaire
par le Modérateur-Adjoint, qui a prononcé ensuite la prière de dédicace.
Pendant qu’un chœur chantait un cantique composé pour la circostance
feu le Docl. Muslon, M. le pa.sleur W.
Meille cliargé du discours d’occasion,
est monté en chaire. M. P. Malan de
S. Germain a lu le P.s. 422”.et une
portion de Math. 7. Après une seconde
prière et le chant du cantique 87
r.ntnniioiis l'hymne do victoire
M.' Meille a prononcé un excellent discours sur la comparaison des deux
fondements (Math. 7, 04-29).
Faisant allusion àce qui avait amené
la démolition du temple de 1845, il
exprime le désir que cela serve de
leçon et d’avertissemcnl à tous ceux^
qui sont en train de bâlir leur édifice*
poup réfemité. Il les exhorte à bâtir
non point sur le terrain mouvant des
gloire.s du pa,ssé, de leurs prétendues
bonnes œuvres, de leurs impressions
ou émotions passagères.|mnisà creuser
les fondements de leur édifice dans les
profondeurs cachées de l’âme, par
une sérieuse repentance, par une foi
vivante en Cbrisl,le Rocher des siècles,
par la pratique persévérante et humble de la Parole de Pieu. Un édifice
bâti dans ces conditions aura peutêtre moins d’apparence que ceux qui
sont élevés sur le sable., mais il est
seul capable de résister aux vents des
tentations, et aiix vagues de l’alïîction
et de la morii.
Le discours a été prononcé d’une
voix assez forte pour être entendue
même par ceux qui se trouvaient hors
du lemple.
Le chant du Ps. 65, cnielques exhortations et .souvenirs liisloriques de
Mr. le pasteur D Peyrot, la prière,
le chant d’un second chœur et la bénédiction ont clos le service que la
vaste a.s?emblée avait suivi avec alleulion et recueillement.
Une. collecte à l’issue du temple a
donné la somme de frs. 71,15 qui
ajoutée a une cotitribuLion de frs. 10
fournis le matin même par Mr. le
pasteur .1. Ribet, aidera à solder le
déficit de quelques centaines de franc.s
qui pè.se encore sur le lemple.
Après le culte, ceux qui n’avaient
pu pénétrer dans l’intérieur, ont pu,
foutà leur aise, visiter i’édificesimple,
mais de bon goût, bâti avec les matériaux de l’ancien. La magnifique
chaire sculptée a été baissée d’un
mètre, au moins, m.ais se présente
fort bien malgré cela; la lumière est
abondante; la façade avec scs colonnes,
.son chandelier, ses inscriptions bibliques ( Act. 16, 31 ; 1 Tim, 2, 5)
donne un aspect gracieux au nouveau
temple, plus mode.?le que leprécédent,
mais destiné, nous l’espérons, à servir
de lieu de culte A un grand nombre
de générations.
A la fin du modeste repas servi dans
l’ancienne chapelle, le Président du
Con.sistoire de Pramol a renouvelé les
remei'cimenls de la population de Pramol à tous ceux qui avaient aidé la
Paroisse à élever son nouveau temple.
iïouKîelles rcUgketteco
et Faits divers
La Société des Missions de Bâle vient
d’équilihrer ses recetlesetsesdépenses
pour l’année passée par lasommed’envirnn un million de francs. — Elle a
.sous sa dii eclion 123 missionnaires et
86 femmes de missionnaires. Elle a
compté pendant l’année dernière 865
baptêmes. — Elle reconnaît surtout
la grande importance des écoles qui
ont été fréquentées par 8503 enfants.
7
... 263,
Dans sa,séance du 11 .¡iiillet, le Comité
des Missions a reçu 21 élèves sur 74
postulants; les jeunes gens des différentes parties de rAllemagne, delà
la Suisse, de la Russie et de l’Australie
même, se répartissent ainsi d’api ès la
profession qu'ils ont suivie jusqu’ici:
5 agriculteurs, 3 menuisiers, 1 charpentier, 1 forgeron, 1 chapelier, 2 typographes, 1 négociant, 1 clerc de notaire, 1 infirmier et 5 élèves de gymnase.
Sfloscriplion d'actions de ffcdces
pour le Bicentenaire rie la Rentrée
•le r.^ndi'li nwinlcnant m s
vosnx il l’Kt'riui! (l. v.iiit
tniit son ii -npla Ps. iUi.'
Eglise du Vu.lar ( frmmère. liste )
M. Mali h. Guy past, ém L, 100
M. 11. Tron pasteur ...» 300
M”® Veuve A. Jalla-Tiirin . » 200
M. A. Jalla fils .... » 100
M. Daniel Janavel .... » 100
M. Jean Pierre Dlanclion (Fran
cesol i..................... 105
M. D. Ricca régent ... » _ 40
M"® Anne Rivoir .... »'40
M'"" Mnrg. Chauvie mail resse » .30
M™' Zéline Pavarin v. Allio » 20
M'“® , veuve Annette Bertinat » 10
M. Âtig. Jalla ancien ... » 20
M. Henri Parise notaire . » 20
M Ani Gras agricniteur . » 100
M. J. D. Rouisse id . . » 50
M. Paul Bollisse id. . . » sjO
M. Jean Bonissc-Charbonnirr
agnculleur...................» 20
M. Berton Etienne agriciih. » 5n
M Edouard Bernard ... » 10
M. Jean Allio diacro ...» 40
M. Etienne Gonnct ...» 40
M, Timolhée Pellegrin . , » 10
M. Joseph Geymonat agricnil. » 20
M. J. Monnet Syndic ... » 50
Tot.^l Fr.s. 1495
Montant do la liste précéd. Frs. 7800
Tot.vl Fis 9295
BOURSE STEWART
Mr. Paolo bongo pasteur (Milan) frs. 8
Cltronique ®fniboi0c
Une dépêché deBoselli. — Le Ministre
Boselli, en réponse à la dépêche qui
lui fut expédiée p.ar la conféi'encé pédagogique de Praruslin, a envoyé le
télégramme .suivant qui mérite d’être
reproduit:
« Je vous remercie de coeur, et je
pense avec des sentiments particuliers
de bienveillance à ces Vallées, abri d’es
prils nobles et d’âmçs forles, où le
culte de ritisirnclion populaire est ancien, et où l’on s’occupe de tous les
progrès avec un amour patriotique et
actif».
— La Maison Vaudoise. el'f École de
Théologie. - Tel est le litre d’une brochure due à la plume de Mr. le professeur Alb. Revel de Florence. Elle
contient une propo.silion sur laquelle
nous aurons à revenir prochainement,
mais qui, on peut le dire d’avance san.s
craintede.se tromper, est condamnée
à ne trouver aucun écho. Nous doutons
fort qu’elle puisse obtenir l’honneur
d’une discussion an prochain Synode
dans le cas où elle-y serait présentée.
11 s’agit, en effet, de rien moins que
de ramener notre École de Théologie
à La Tour!
— Colonia Valdense {Uruguay}■ Notre
17'"® paroisse compte 495 membres;
cependant on ne peut compter, pour
les contributions que sur la chiffre de
400. Le nombiedesbaplêmesaélé l'année dernière de 62, tandis que celui des
décès n’est arrivé qu’a 10. La S. Cène
e.sl distribiicelrois foisàchaquoépoque
de.communion: deux fois au cultefrànçiiKs et une fois au cul le espagnol de La
P;tz; 250 ou 300 personnes y,pnrlicipenl
régulièrement. Les sept écoles du dimanche sont toutes dirigées par des
membres de l’église aidés d’une dixairie
de moniteurs. Deux cents exemplaires
de differents journaux religieux sont
lus dans la paroisse. Grâce à un don de
25 livres ’sterling de Mr. Barnctt du
Rosario, à un antre, un peu moins, de
Mr. üebenedelli de Buenos Ayi'es, et
à un elfori des membres de ¡’église,
le fonds pour l’enliviien du culte s’élève niai 11 Lena ni h 2000 péso.s, D’un
autre côte, giàce à lávente, dans de
8
—264.,
bonnes condilions des terrains donnés
par le Gouvernement,, le fond école a
pu êli'e porté à Spii. pésos, c’est à dire
à plus de 40,000 francs, et l’allocation
du Gouvornemeni poiii' les écoles est
régulièrement payée. L’inspecteur iîorélli a été fort saiisl'ait du résultat des
examens de l’année passée.
tScï» ne politique
— Malgré les craintes de
plusieurs, tout fait prévoir rpie la
prochaine visite du roi Humbert à ses
sujets des Romagnes n'en sera pas
moins un véritable triomphe pour le
principe monarchique et pour son illustre et digne représentant La noble
protestation du vén. Aurelio Saffi contre les projets insensés d’un groupe de
républicains-.socialistes, décidés à trou
hier ces fêtes n’aura pas peu contribué
à ce résultat.
Comme réponse à une circulaire de
Léon xm invitant tous les chefs-missions Italiennes, à l’étranger, à se
ranger sous le patronage de la France,
notre Ministre des affaires étrangères
vient de déclarer par une autre circulaire qu’il retirera tout subside é
ces diverses œuvres, à moins qu’elles
ne se placent au plus tôl sous le légitime patronage de l’Italie, cl n’acceptent la direelton, surveillance et les
programmes (s’il s’agit d’écoles) du
gouvernenient Italien.
La leçon, quoiqu’elle arrive un peu
lard, est bien méritée
L’incident de Massaua provoqué par
la France, semble eiol. Dans le but
d’éviter d’autres chicanes de même
nature le Ministère vient de proclamer
r occupation definitive de Zula, au
sud de Massaua, occupation consommée de fait déjà depuis deux ans et
invoquée avec insistance par les in
digénes.
iün autre deuil à propo.s de celle
bmedelia colonie Africaine.
Le 8 c. à Saganeitu, localité placée
à 130 kilom. du chef-lieu, dans le but,
dil-ou, d’empêcher le pillage de quelques villages alliés, et d’infliger une
bonne leçon au traître Debeb, 400
bascibozues, guidés par quelques of
ficiers italiens et rejoints ensuite par
le chef Adam avec d’auli es indigènes,
après d’héroïques efforts étaient mis
on fuite, mais non sans avoir laissé
sur le champ de bataille, ou prisonniers, une bonne partie des leurs et
les 5 chefs, le cap. Gornacchia, les
lieutenants Vigauô, Brero, Poli, e
Virgini, tous morts en braves.
L’on ignore le nombre précis des
victimes,s’il y a en ou non trahison, et
surtout personne ne comprend quelles
graves raisons et quels ordres ont pu
motiver celte imprudcnie expédition.
Le ministre de la guerre attend un ra|tport détaillé sur ce triste incident.
— De nombreuses grèves,
des rixes entre ouvriers italiens et frân
çais, et maintenant les voyages et discours du fameux Boulanger ont occasionné par ci par là des désordres
bien regrettables. Mais c’est à Paris,
sui'loiil à l’occasion des funéraille.s du
fameux Eudes, ex-général de la Commune que ces désordres se sont accentués d’une manière ho-ntetise.
Bien que lard nous remercions de
tout -notre cœui- tous les amis et connais-sances qui ont voulu nous témoigner leur iiffeclion à l’occasion de la
mort et des funérailles de notre cher
enfant
JACQUES
Que Dieu veuille leur épargner de
pareilles afflictions.
Jacques IIoelm et famille
à Pcrosa-Argenlina
COMÜME !)1 PU \MOLLO
E aperto il concorso ai posto di
Maestra per questa scuola femminile
rui'ale di terza classe collo stipendio
legale, pagabile a bimestre posticipalo,
oltre l’alloggio. ,
Le domande dovranno essere dirette
al Sindaco non più lardi de! corrente
tnese, e vorranno essere corredate dai
documenti prescritti dall’articolo 147
del Regolamento unico approvalo col
R. Decreto 16 febbraio 1888 N" 5292,
Pramollo, 3 agosto 1888.
Il Sindaco JAHiER.
Kiunest Roüeut . (jéraìil.
Pignerol, ìmp. Chiantore-Mascarelli.