1
Année XI®.
PHtX D’ABONNEMKNT PAR AN
Italie . ^ , I,. Ît
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t*oiir ?’Bl/ér*f«nr i5lt«5s MM. las
paÿtenrs .et |e» Ubrair©« de
Totrè Peniae.
Popr rSior^rtei/i au Bur«ttuti'Administration.
N. 9.
Un%u plusieurs numAros sApa*
rés, da/Qaodés avaot le ()•
rape 10 eent.-«haoun.
Annonces: ¿5 ceiitînespar ligue.
T,es enuoi» d'argenf foht par
lettre recommandée du par
wiiindtais sur la Bureau rte Pe~
foaa Arpetiiina.
Pour la RÉDACTION s'aéreaseï
aiusi^ A ia Direction du Tétiioin,
Pomaretto (Pinerolo) Italie.
Pour r ADMINISTRATION adresser ainsi: A r AdmlnistratiDii du
Témoin, Pomaretto (PioeroloJ
Italie.
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ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraiss3^ii,t chaque Vendredi
.yotm .»sre. rdwinii.. Aotick 1. 8.
SuiuiDU la Virilê uvtc la chafiié. Hi-h. iv, 16
■' ' ' ' ' ^«oi.titïïair'e. n' ''
27 Février. Parler dair. — Le f)imaiicho
ou jour de Seignéur. — L'n beau t^oignagei Nouvelles religieum — Chronique
vaudoise — Collecte en faveur des Vaudois
victimes,desTavatancties. ;-v Seuecription,
pour les v|jiidois pauvre.s. — Revue polilique. ,
S’T F*évr*ìer*
!o,'n ,!> , : ' 1 ■
PARLER
^:o't .¡iiihti
CLAÏ'R!
Depuis idngie'mps,- les personnes
pieuses désirent aux yailêés, un réveil
de j^fvie religïeusè. Jusqu’ici nous
i* ne Tavons pas obtenu. Les raisonsd’un
tel fait peuvent"être diversès et nombreuses. L’une d’elles réside peut-être
en ceci que nous n’avons pas parlé
clair sur la repentance. Généralement
’ les membres de nos églises admettent
que nous sommes sauvés par grâce;
chacun sait que Jésus-Christ est mort
^ sur la croix pour nous. Mais l’amour
de Christ ne les presse et ne les possède
pas; au contraire, comme l’écrivait
Bengel: « Beaucoup font du sang du
Christ un véritable opium pour endormir leur conscience et celle des
autres ». Ils croient au sang de Christ,
non pour être lavés de leur péchés
ctven être délivrés maintenant, mais
pour rester dans leurs péchés pendant
leur vie terrestre, dans l’espoir que
Dieu leur pardonnera dans la vie à
veuir.
-D’autre part, plusiMrs semblent
altêiïdre‘pour se convertir que Dieu
déploie noift ne savon| quelle puis*
sanae, ear si Dieu meut, ditt-on, il
peut!*ou* changer, ièt faire desthomtnes des créatures nouvellea , et avec
cela, ils ne tienneot aucun ^ompte
deice^e Dieu a Ait eti fait pour
leur régénération. Âvons-noas parlé
clair sur l’action de Dieu pour notre
salut, et sur la culpabilité et la
responsaWlsté des hommes? — Nous
donnons la parole à Finney, en citant
quelques li^es de son discours sur
¿a nécessité ei l’e^cl de l’union.
€ Les chrétiens doivent s’accorder
à admettre des notions scripturaires
et correctes sur différentes vérités
qui ont rapport aux réveils.
2
.66.
9 1 ° L(ï nécessité d’tme action divine
pour obtenir un réveil. Il ne suffit
pas d’y croire en théorie et de prier
pour cela en paroles seulement. Il
iaul de plus comprendre et sentir
pleinement et profondément cette nécessité, et comprendre l’entière dépendance dans laquelle on se trouve
de l’Esprit de Dieu; autrement toute
l’œuvre croulerji. s' ,
» 2“ U'- faut comprendre »ussi la
raison pour laquelle cette action divine-,
est indispensable. Si les chrétiens ont
des idées fausses sur ce point, il
seront arrêtés dans leur marche- S’il.?
s’imaginent que le besoin de cette
-influence d’en-haut vient d’une impuissance absolue des pécheurs,- ou
s’ils croient que Dieu est obligé de
donner le Saint-Esprit pour rendre
les pécheurs capables d’obéir à l’Evangile,: ils insultent à l’Eternel, et
leuii’s prières).seront perdues. Car,
dans ce cas, ils supposent que Dieu
exige des hommes plus qu’il ne peuvent fai re,.,iêt i, lait justice, la pure
justice,exigerait de Dieu qu’il répandît
son Esprit sutvl’Eglise .avant de demander.,auxi chrétiens de travailler,,
ou aux pécheurs de se nepentir. - !
» Supposons qu’une église conçoive
la pensée que les pécheurs sonLde
pauvres infôrtunéei'créatures, vènant
aui raogde avec une telle nature qu’ils
ne peuvent se retenii' de pécher, aussi
incapaplesi de se repentir.'et de croire
à DEvangile que de voler è la lune:
comment pourra-t-elle sentir que le
pécheur est un rebelle envers Dieu,
et qu’il mérite d’être précipité en
enfer ? Comment, pourra-t-elle sentir
que le pécheur mérite le blâme?
Comment dans ses prières ponrra-telle prendre le parti de Dieu contre
les pécheurs? Et si elle ne le fait
pas, elle n’a pas le droit de s’attendre
à ce que Dieu exauce ses prières, car
ses prières seraient basées sur de
mauvais principes. Sans aucun doute,
une des raisons principales pour lesquelles tant de prières demeurent
sans réponse, c’est que ceux qui les
font prennent, de fait, le parti du
pécheur contre Dieu. Ils prient pour
le pécheur comme pour un être malheureux., digne de ^mmiséSâtlon,
plutôt que comme dni.miséraltle rebelle, méritant d’être sèvèrefeieïit puni.
La raison en est qu’ils ne croient pas
le pécheui"capable ^d’obéir à Dieu,
sanâ l’influence du Saint-Esprit. Avec
ces vues il leur est impossible d’offrir
à Dieu la prière efficace pour le pécheur; aussi y en a-t-il beaucoup qui
doutent en leur cœur du pouvoir de
la prière faite avec foi.
» N’avez-vous pas souvent' entendu
prièr pour les pécheurs de cette manière; « Séig£ietffî*'sirdé’'’à^''cétte
pauvre âme à faire ce qué tu exiges
d’elle; ô Seigneur! rends-la capable
de faire telle et telle chose ». Ce langage prouve qu’on sp piel dii .côté du
pécheur contre Dieu. Je ne^trouverais
pas tant de mal à cette .firière si ceux
qu i 1 a pron on cent; l’enlendai çn t çorp m e
on l’a expliquée quelquefois. Mais le
fait est que cehx qui tiennent ce langage* veulent .^ouveht dire jpar là:
« Seigneur, tu commandes à ces pauvres pécheurs de sé'rftpéntir, ^âpd
toi, 0 Seigneur! tu sais qu ils ne le
peuvent^ à moins que tu, ne leur
donnes ton Esprit pour les en rendre
capables, et quoique in aies'’déclaré
que s’ils'lié le ,font pas*,' tu ^les enverras en enfer'; Seigrieur, célâ paraît
bien dur; nous te pçionsd’àvôii' pitié
de ces pauvres créatures, et de ne
pas le.s traiter si
l’amour de Christ.
duremént, pour
3
-67
»Qui ne voit qu’une telle prière,
ou une prière qui signifierait la mêmé
chose, quelles que soient d’ailleqrs
les .paroles qui l’enveloppent, n’e.st
quiune injure faite à l’Eternel? On
l’accuse d’une injustice indtiïe, s’il
continue k imposer aux pécheurs des
devoirs qu’ils ne sauraient accomplir
sans un secours qu’il ne veut pas leur
accorder. On pourrait prier de cette
manière jusqu’au jour du jugement,
sans jamais obtenir de bénédiction,
parceque l’on prendrait ainsi fait et
cause pour le pécheur contre Dieu.
Les chrétiens ne pourront prier avec
succès que lorsqu’ils auront compris
que le pécheur est un rebelle, obstiné
dans sa rébellion, si obstiné que
jamais, sans le saint-Esprit, il ne
fera ce qu’il pourrait pourtant faire
sur-le-champ s’il le voulait ; et cette
obstination est la raison, et la seule
raison pour laquelle il a besoin de
l’influence du,,.3a<ihtTMsprit pour sa
conversion. Le seul point sur lequel
/le pécheur ait besoin de l’action divine,
c’est pour surmonter son obstination,
et lui donner la volonté de faire ce
qu’il pourrait, 's’jl le voulait, éi ce
qne,,p¡eq,jxige qu'îÎ fasse. Et iine
église n’e.st jamais dans l’étal que
Dieu requiert,pour exaucer des prières
communes que lorsqu’elle s’accorde,
tout'!eti‘‘comprenant qu’dHe dépend!
dèj pfeii; à reconnaître tout le blâme
qqé mérite.^ le pécbepr- Sinon ses
prièresi et/ses demandes de secours
divin en faveur de l’*mfor(ttné pêcheur
seront destituées de toute fqrcev'serOnt urte inSüItë à èt^^’obiiêndront,jamais,accès dans les cieux ».
■ ! i.i;i ! 1 M ■ i-iiiî.
Ji D.
Le Dimaiicbe en jour de Seipcur
La question qui me préoccupe,
depuis quelques jours, est celle des
saobalistes, qui disent: Dieu a saricliflé et béni le septième jour, mais
il n’a jamais sanctifié et béni le dimanche. Si pieu n’a jamais sanctifié
et béni le dimanche, il est évident,
ajouteut ils, qu’il ne sanctifiera pas,
et ne bénira pas ceux qui l’observent.
Quant à moi, je vois que les individus,
les familles, et,les peuples, qui gardent le dimanche sont les plus heureux
et les pl,us prospères. N’esl-ce pas
Dieu qui les bénit? Or Dieu ne le
ferait pas, s’ils ftiisaienl toujours là
une chose contraire à ses ordres, à
sa volonté, en un mot, s’ils étaient
des transgresseurs de la loi, comme
le disent les sabbatistes. Cai;, ce ne
sont pas les profanateurs du dimanche
qu’ils accusent comme des transgresseurs, mais les observateurs du dimanche. Quel est le but de cet esprit
sectaire? Ce ne sont pas tant les
âmes qui ont besoin de conversion, de
connaître Dieu et l’Evangile., de croire
pour être sauvées, qu’ils cherchent,
mais ils troublent et renversent la
foi des faibles et tâchent d’ébranler
les croyants sincères, Jésus-Christ,
le bon berger, est venu chercher et
sauver les brebis égarées et perdues,
tandis que ces prétendus imitateurs
de Jésus-Christ, au contraire, sont
venus chercher celles qui sont sa,uvées
pour les égarer.
Si on me demande des preuves de ec
cjue j’avance, j’en donnerai, et d’aboncfantes. Je puis dire, pour mon compte,
que si j’avais cédé à tautes les isolhcilalions qui mioni déjà étéi^dressées,
de part et d’autre, j’auraife,tà l’heure
3u’il est,J,embrassé toutes les sectes
U monde sansi.en excepter celle des
Mormons. Mais Jésus-Cnrist qui, un
jour, m’a appelé des ténèbres les
¡plus profondes, ^ià sa merveilleuse
lumière, et qui m’a fait la grâce, en
même: temps, de répondre à ses
appels, n’a pas permis que je tombasse victime de ces esprits séduc-
4
A A >
68
leurs. Comme il me dit de regarder
à Lui, et non à l’homme, je m’attendrai toujours à Lui et aux lumières de son Sl.-Esprit et de sa Parole,
pour être éclaire et enseigné, en
toutes chos'es.
Quant au dimanche, bénissons Dieu
qui nous l’a donné. S’il avait voulu
que nous eussions toujours le samedi
pour jour de repos, qui l’aurait empêché de choisir le jeudi pour le jour
de sa mort et le samedi pour celui de
sa résurrection, au lieu du dimanche?
Le premier jour de la semaine^a
pris la place du septième. Ce changement de jour remonté très-haut
dans l’histoire évangéliqne, puis qu’on
peut le suivre, par une succession
non interrompue, jusqu’aux temps
des apôtres, immédiatement après
la résurrection de Jésus-Christ Le
sabbat rappelait la création en six
jours, le dimanche rappelle la nouvelle création par Jésus-Christ. C’est
l’institution primitive christianisée.
Ainsi, la résurrection du Sauveur
étant, non pas l’un des événements
du royaume des deux,mais l’événement
du royaume des cieüx, et Dieu ayant
choisi pour cet événement le dimanche,
on peut dire qu’il a ^mis à part et
sanctifié le dimanche plus encore
qu’il n’avait sanctifié le samedi, au
commencement. En effet l’Oeuvre de
la grâce est au dessus de l’œuvre de
la nature; la création spirituelle est
au dessus des nroyens. Parlant de là,
Jésus-Christ ayant consacré le dimanche par sa résurrection , continue
de le consacrer en choisissant ce
même jour pour plusieurs des événements les plus saillants de son royaume.
C’est un dimanche, et le dimanche
même de sa résurrection, qu’il apparaît à sesdisciplesà plusieurs reprises;
c’est un dimanche et, après une semaine d’intervalle, qu’il apparaît encore à ces mômes disciples, et qu’il
. leur dit: « La paix soit avec vous. ».
C’est encore un dimanche qu’il envoie
le Saint-Esprit sur les apôtres. C’est
le dimanche, preinier jour de la semaine, que les disciples rompent le
pain, c’est chaque premier jour de
la semaine, le dimanche, que Saint
Paul ordonne que chacun mette à
part ce qu’il pourra, pour la collecte.
C’est encore un dimanche que JésusChrist apparaît à l’apôtre Jean dans
l’île de Patmos. Voilà tout autant de
preuves que les sabbatisles foulent
aux pieds, prenant dans |a parole de
Dieu, seulement ce qui est de leur
goût, comme si toute f’Edl’jlure n’avait
pas été divinement inspirée,.
On me dit, il est vrai, que, ce.s
gens-là, les sabbalistesj disent de
bonnes choses, et je le crois, Mais
je sais aussi . que lorsquè on veut,
par exemple, ernpoisonner un chien,
on ne lui donlîèru pas seulement du
poison tout pur, parceque il ne le
mangerait pas.
Encore un mol et j’ai fini. Je dirais
à tous nos pasteurs: Prêchez^ insistez
sur la sanclification du dimanche, et
dites: «Malheur à quiconque n’a
point de dimanche».
Vôlrë touV dé'üotiê
J. P. Gaydoü, ançien.
Un beaü téindignage ^
La date du février 1885 restera
pour bien des membres des églises
évangéliques de Turin, up de ees
moments bénis vers les quels on aiine
à se reporter par le souvenir ppür se
sentir réchauffé au soufflfrde l’amour
chrétién. '
A 4 heures et demie de l’après
midi une charmante fête inilléei par
la Fratellanza evangelica, dont 1^
Commandeur Laura est président,
réunissait dans îè Temple Vàüdois
de cette ville une très 'hombreüse
assemblée. Il s’agissait de donner un
témoignage public d’affectueuse reconnaissance au vénéré pasteqr Monsieur Jean Pierre Metile, tous les
évangéliques de là ville, à quelque
dénomination qu’ils appartinsSerit,
avaient tenu à être représentés dans
celte occasion. Les physionomies des
nombreux assistants exprimaient àia
fois une douce émotion et un profond
regret.
5
La solemnité, car c’en était,bien
une, était présidée par le docteur
Laura. On ¡commença par le chant
du cantique 58® du Recueil italien;
ensuite le président lut n® Cor. iv et
1® PiER. V, 1 à 41, et il invita M. le
pasteur G. A. fron à adresser au
Seigneur la prière d’inlroduction.
Après cela vint le tour des enfants
des écoles du dimanche (et chacun
sait pourquoi euîi aussi trouvaient
tout naturellement leur place en celte
fête) et ils chantèrent avec sentiment
le cantique 6S® de PArpa Evaugdka.
Le docteur Laurg prit ensuite la
parole et dans un discours tout vibrant d’affection, il indiqua la cause
et Fe but de cette réunion extraordinaire, puis passant en revue la carrière du cher Pasteur démissionnaire,
il lé présenta successivement à ses
auditeurs comme évangéliste, pasteur,
directeur d’écoles du dimanche, fondateur de l’institution des Artigianelli
et directeur dü refuge pour Ips malades protestants, sans oublier les
services rendus comme publiciste (directeur de Fa Bu0ia NoveÜa el
VEcho desis:Yailée&).. Tout cela était
dit avec ce èno'que fon connaît au
cher docteur.
, 4P rès ce discours quelques membres de la Fml,eUama oifnrent à
M. Meitle un tr^S bé|iu spuvehir dont
nous parlerons plq,^'loin. (
Comme BOUS voudrions pouvoir rendre compte du discours ému prononcé
paj- in vénéré M, Meille! Marqué au
coin de la plusj^profonde Ftpmililé,
il respirait .la,,apte quc,j SOU cpeur
éprouvait ii la réception des témoignages affectueux dont il était l’ubjot.
En terminant et pour remçrcier tm
un seul représentant tous les membres
de l’EgUse, il emi^rassai lc cher et
vénéré M. ¡Jospph a]plan, qu’ü ajyait
appelé son bras droit dans le ministère. L’assemblée tout entière slunit
A lui en faisant entendre dp vifs applaudissements. ,|j, i,
M. Lunati pasteur de l’Eglise Méthodiste prononça quelques paroles
de vœux affectueux à; Padresse de
M. Meille, et des ieùnes pasteurs
qu’il encourage à mafcher sur ses
traces. jj.
Ap rès lui M. Henri Meille remercia
au nom du Consistoire les initiateurs
de cette belle fête, non seulement
pour la fête elle-même, mais pour
' la manière, délicate dont tout avait
été organisé. Après une prière de
clôture, on chanta le 46® cantique du
recueil italien et la bénédiction fut
invoquée par le vénéré J. P. Meille.
Chacun s’en alla en emportant dans
son cœur une bonne provision de
douces et bienfaisantes impressions.
Mais nous avons promis de dire un
mot des deux objets offerts au pasteur démissionnaire par ses nombreux amis et enfants dans la foi.
C’est d’abord une magnifique Bible
de famille dont la reliure artistiquement faite par M. Vezzosi est un vrai
chef-d’œuvre. A côté de la Bible se
trouve une adresse sur parchemin
faite par M. le professeur Doughi.
En profane dans l’art nous ne pouvons que dire: «C’est bien beau»,
mais nous entendions autour de nous
des gens plus connaisseurs dire que
ce travail est vraiment remarquable
comme finesse d’exécution. Les enluminures sont riches et faites avec
goût. Voici l’inscription que porte le
parchemin :
G. P. MEILLE
Pastore Evangelico
La Chiesa Valdese
con Evangelici delie chiese di Torino
Auspice
' Evangèlica
. çt perenne^rnworia.^'
'della amnimzionenóffetio.e mven'ema
I . '■'■Univ^sati '
il hlnge e fedele hiinisterio
nettÉÀaiiÿelio^ âiyÇri0, Salvatore
- r.. Bona\
Tonno,, MBCCCLXXXIV. !
, ;^|Jn si beau témoignage horitìfe en
ihepiè temps celui qui le reçoit et
cèux,’,qhi le donnent.
6
70
®artétés
Tour colossale. — Un ingénieur
français, M. Bourdais a présenté
un projet pour élever, à Paris, à
l’occasion du centenaire de la Piévolution de 1789* une tour qui serait
la plus colossale du monde. Tandis
que le clocher de Saint-Pierre à Rome
mesune132 mètres, celui de Strasbourg
142 mètres et la pyramide de Chéops
150 mètres, la'tour projetée s’élèverait*
à 370!mètres et serait surmontée d’un
soleil électrique projetant la lumière
dans un rayon ue IbOO mètres de
manière à éclairer nombre de places
et de rues. — Qui vivra, verra.
.Ebrata Corrige. — Los enfants qui ont
reçu le traité .sur les Avalanches sont priés
d’y faire les corrections suivantes :
l'age 4 , ligne 8: au lieu de 1658, éorire
1686.
Page 10, ligne 1 : au lieu de « et 4 du
plan,?', écrire «et 5 du plan».
Page 10, ligne 4 : au lieu du N. ô* écrire
N.,4.
(Îl^lironique 0aubobe
Un honneur pour notre Ecole de
Théologie.
Nous avons reçu^ sans surprise,
mais avec une très vive satisfaction,
la nouvelle donnjée par I’ Iktlia Evangélica dmsua de ses derniers numéros
que M. leprof.EMiLEGOMBA deFlorence,
a été nommé docteur en théologie
Ear l’Université de St.'André d’Edimourg. Son prédécesseur dans la chaire
de professeur de théologie historique
h l’Ecole vauddise dè FÎorénce, le
regretté docteur fiével, avait été revêtu
de la même dignité. Si nos cordiales
félicitations sont adressées à notre
ami avec un peu de retard, il voudra
bien les accueillir encore ; il les aurait
reçues plutôt si lés trois principaux collaborateurs du Témoin, très-'
occupés chacun de son côté, n’avaient eu le tort de compter l’un
sur l’autre pour l’accomplissement
de cet agréable devoir. ' 'i
(lollecte en faveur des Vandiiis'
victimes des avalanches
T'- i .¡I. .
Montant des listes pré-^,
cédentes...............5^.328195
L’église de Sampierdarena ,,
par M. l’évangéliste Gorsani . . . ... .,|» 25 —
M. le prof. Geymonat de
Florence
»•T' » h
20 —
io
M. Bertellino de Turin
L’église de Vittoria (Sicile)
par M. l’évangéliste H.
Vinay ..... » 30 30
Sig. Tenante Rivoir, (>saie » ,..»,5 r—
M. J. D. Chauvie, Torre*
Pellice . . , ,5i,—
Jeannette Baridon, i(Í¿ . « Î
Jean Jourdan (Chiorivel),
id. . . . . . 1,,
M. N. Tourn, prof., id. , |j> S —
Résidu collecte 17 février,, . , .
enfants de La Tour . » 1 10
Collecté en Hollande(Zeist) ,,,
par M“® M. Rivoire (2®
envoi) ‘. ■. . . » 20 —'
L. A. E. K. (Gorizia) . 5 —
M, David Albarin (Blonats) '
LuserneSt. Jean, (150fr. ' ’
p. Val St. Martin et 150"''
fr. p. Val Pélis). . . »i 300 ~
M. Muston, pasl. ém., id. 10 —
M.' Baptiste Odin, id. . i » S '*** '
M.D,Albarin (desAlbarins),'.
id. . . . 1 . . . » * 3 ~
M. Et. Girardon, id. ; '» 2 —
M. Et. Bertalot, id.* '*2'*50
Une Singiannina, id. . . ,,10
M. D. Cougn, id*." . . . r ’* 5—
Collecté au temple de St. '■
Jean. * ‘84 ~
Collecté à l’Ecole du *dil'manche, id. . . * l** j'» ‘4 75
Par M. le past. Matth. Gay, " ' '
collecté à Villar Pellicè n
(1) . . . e* .e r 71 —
Par M.J Ici past. Hugon, " ■
collecté ànRorà (2) . . « "28 30
7
.74
Par M. le past. B. Gardiol
de BoBi (3) . . .
Par M. Ph. Ròslan de Perrier
, (4) . ......
Collecté, dans le quartier
de Gheneiièies (Sf. Germain);
Constantin F*!. .
Jean Constaniiii.
J Peyroriel'j''.
César Gfiset, . .
Henri Travers
Barlh.' GrlseP' v '
J. Justet ancien
B, Bounous i^av.)
Louis Rostan .
Long Michel (Barrières),
Bouchard J. Jacques .
Robert Daniel feu Daniel
Robert Jean feu Daniel
Robert Michel . . .
Lantelme H. ancien .
Jean Ribet, ancien . .
Jean Balraas (Ronc) .
Marie finçôH (Gondins)
Alexandrine Durand .
David Vinçon (Autarel)
Transmis par M. Etienne
Bonnet, pasteur; , ,
Sommes collectées à Edimbourg ensuite d'articles
publies dans les journaux
Êar le Rev. David K,
ullirie de Liberton et
par le Rev. prof. Robert
. Johnstone . . . . .
L. Flayer, Esq. membre
du parlement, Londres
Ml Fielden Thorp-York .
Miss Charlotte' Spence-York
M. Paul Benech, Lyon
M. Jacques Bûudrandi, id.
M. Jacq. Pastre, Angrogne
Qiielques enfants, id. . .
M. Bari. Chauvie d’Etienne
M®MariannePrasuit, veuve
La Société de la «Baiziglia»
4 —
143 50
» 0 50
H 0 40
B 1^ » 1 -L:
B 1
B 1 » 1
B : 1 __
B 3 » 1 50
B 1 —
B 1 B . 1 ~
1) 1
B 1 — 4
B 1 » 1 50
B 1 . \ : » 4
895 30
50
50 50 —
5 33 —
0 40
2 3
tour) ') 9 Clotilde Morel, Rorà . . » 1 Catherine Rivoire, id. . » 2 Paroisse de Pramoì . . » 94 45
Chiesa Valdese (Italiana) di Torino » 57
Colleclé par M"" E. Charbonnier (Angleterre). . »
La Chiesa Valdesé,di Roma »
Chiesa dis. Fedeled’inleivi
80
105
12
(D Voici la lisle des souscriptions recueillios dans la paroisse de Villar-PeIlice.
J. D. Geymonat de Pani, du Bessô, fr.
2; D. Charbonnier, régent des Puy. D.2â;
Jnan Dalmas, id., 0,40; Elise Caïrus Marin,
1; David BaroJin., 0,6Q; N- N,, 3; Madeleine Bastian, veuve, 2; Auguste Jalla,
père, 2; Auguste Jalla, fils, 2; Henriette
Jalla, 2; J. D Bouisse, ancien, 1; Etienne
Dalmas, 1; J. P. Ayassot, 0,50; Anloiiio
Grass, 3; Timothée Dalmas, 0,60; Paul
Bouisse, 0,7,5; Jean Jacques Bonjour, 0,40;'
J, P. Salomon, conseiller, 0,50; Jeun
Negriii, 0,50; Pierre Peleuc, ex ancien,.
1; Josiié l‘’oslel, 0,40; Marianne Pontet,
0,30; Veuve Catherine Bouisse, 0,50; Mario
Gourdin, 1; Paul Bertiii, 1; Salomon Salomon. 1; Daniel Berlin, 0,50; Pani Berlin,
0,50; Jean Gonnot feu Jean Pierre, 0,60;
François Girnudin, 1; Barth. Janavel, 1;
J. D. S. deBufi'a, 1 ; Susanne Charbonnier,
0,50; J. P. Salomon, 1,50; Jean Gönnet
f. E., 1; Daniel Uivoire, t; Elionne Gönnet
f. E., 0,50; Daniel Polene, 0,50; P^l S,
do J. D,,. 1,; Annette PianehoniiAllju, 2;
Margueriro.venvo Gaydou, 0,40; Màfianno
Gourdin, 0,25; B. Barolin, 0,30; Madeleine
Allie du Sarei, 1 ; Marie Gaydou, du Theynaud, 0,50; Etienne Janavei dii Chamois,
2; Daniel Janavel, Villo. 2; David Salomon, Buffa, 0,50; Jean Daniel Favai, id.,
1; Jean Vigne, i; Etienne Gomielj Theynaud, 1;. Jean Jacques Maraude, 1; Cécile
Alilo Gay. 2; Joan Allio,. 1 ; Paul Bariilon,
2; Jean Perrachon, 0,50; Salomon Ramband, 0,50; Salomon Salomon, Garins,
O.fW; Judith Baridon, veuve, 1,10; Jean
Ramband, 0.50; Jean Planchon, Cassarot,
1; Annette Berlinat, veuve, 5; Mallbiou
Gay, pasleur, 4,65.
(2) Void les souscriptions recueillies
dans la paroi.sse de /tord.
Collecté au Temple, 20; J. D. Rivoire,
ancien, 1 ; D. Salvageol,!! ; D. etS. Tourn,
11; JacquesPavariii, 3; Joseph Mcirel, 1,25;
Hyppol. Salvageof, 0,50; B. Rivoire, 0,55.
(3) Collecté (2® envoi) à Bobbio Pellice.
Joseph Bonjour, 1; E. N. . 0,50; Jean
Vigna, 0,50; Jean Grand, 0*50; Judith
Lausarot, 0.50; Paul Negrin, 1,
(4) Collecté à Perrier,
Ph, Grill, syndic. 10; A). Bert, secrétaire, 2; Pons Emmanuel, secrétaire, 2;
Madeleine Peyronél, 5; Ph. Ro.stan, past.,
20; Jean Guigou boulanger, 2; Jean Peyrot,
négociant, 5; J. Fr. Peyrot boulanger,
0,50; J. Henri Pascal, négoc., 1; J. Richard. ferblantier, 1; Jean Balme. nègo-
8
.63-™
t'iani, 5; A. Rostan, doeleur, S; Ph.
Rnfoorn, négoc., 2, Dan. Pons, 5; Fr.
Peyran, négoc., 4; J. Ribet, régent, 2,60;
J. Ribet du Brie, 5;' Martaaao BafaI, 1;
P. Peyran. syndic, 10; A. Marllnat ex
régent, 10; Ab. Miool, Haïsse, 4; P.
Pascal, syndic. 15; Et. Rostan. GloSi 10;
Ph. Pons , ItaÏBse;, 2,50; J. Balme, ancien,
3; llar Baral, 3; Henri Baral, 6; Jean
P. Pons fou PhiÎ., 3.
SOUSCRIPTION
Le pasteur Etienne Bonnet à reçu
pour les Vaudois pauvres de la paroisse d'Â ngrogne :
De Madame Molyneux Williams de Tunbridne Wells L. 375 De M. Robert Ricinardson
qui les a collectées à
Killeaion (Dunmewry-C“
Antrim).............» 79 35
L. 454 35
E. Bonnet, pasteur.
iSfimc )>oitttquc
La Chambrë des députés coolinuç
é mener de front l’examen des articles
de projet de loi sur les chemins de
fer et celui de la question agraire.
Cette dernière question, chacun le
sent, est pour le moment d’une réalisation'pratique fort difficile et peu
probable. Le gouvernement y est peu
lavqrable, à,cause de se.s engafemenls
qui le mettent dans l’obligation d’augmenter fencore les* impôts plutôt que
de les diminuer. Evidemment il y a,
pour le momeni, uPe tendance pro-.
noncée à sacrifier les questions écbnotniqués aux questions politiques.
L’on veut faire de la politique eolo
niaie.
Deux expéditions ont été laite*
dans la Mer Rouge et l’on se dispose
à faire la troisième. Nos soldants occupent trois points dé la côte:“ Assab,
Massaua et Beilul. Y a-t-il un traité
formel avec TAngleterre ou seulement
une em'epïe générale pu rien du tout’?,
C’est ce que les journaux se demandent et ce qui doit faire l’objet d’une
interrogation adressée par deux députés à notre nfiinistré des 'afTaîres
étrangères. En «aurons-ncms plus après
qu’avant? Nous savons qué non,puisque le ministre a i’^usé de rèpèiidre.
L’Angleterre semble vouloir fare
da sè. En attendant le Mabdi étant*
parti avec une forte armée à Ja [rencontre des anglais, ceux-ci, qui sont
éparpillés, sont obligés de s.e replier
et de se mettre sur la défensive. Il
est même question que Wolspley établisse son quartier général au Caire.
Les chaleurs, qui vontsé làîreisentir,
obligent aussi les Européens à suspendre les marches en, àyaiil.
Pour ce qui nous cpnéèrhe, il paraît que la Turquie, poussée par une
grande puissance, nous conteste l’occupation de Massaoualï et de, Beilul,
et se propose de mpns la faire abandonner par la Tprcei De nplre cétét
des ordres seraient donnés d’eiàpêcher
tes vaisseaux turcs d’entrer daws le
canal de Suez, ce qui serait, jparàilii, une manière d’agir arbitriwre à
l’égard d’une puissanep avec.laquelle
nous sommes en étal dé paix, ll.pourrait résulter de là le comrnèhcémenl
d’une guerre.. îfqus >pe pensons pas
que notre gouvernèment veuille prendre cette l■espqpsJ^bili(é, /c «oeur teocr.
Et notre alliaucé, ayec les deux
grandes puissances.centrales'rAutriche ■
et l’Allemagae ? Celte alliapce h*a
jamais été bien cordiale. Bismapk
surtout s’est permis,^qu on lui'a attribué, des mots bien peu àimables
sur notre compte. , , ,„,.,5
Mais enfin céUe .alHauçe 'existait.
Maintenant l’on assure qU'pRe ést bien
compromise par notre .rapprôcbieiiuent
de l’Angleterre que. BÎsmârk y.oulait
isoler et laisser dans rembarras pour
favoriser sa pqliiique coloniale.
L’Angleterre n’est pas én effet sur
un lit de roses ; a ¡ ses difficultés du
dehors s’ajoutent celles du dedans.
Les fénians ou lés dynamiteurs ont
essayé de faire sâüter la Gbauibre des
communes; s’ils ri’onj pas éntiérémenl
réussi les dégâts sont cqnsidétâbjes. .
On assure que la d‘uV|if’|i.u^b.
Galles est mise à prix! , .
Ernest Robert, ■ et sirote,itr.
Pignerol, Imprim. Chiantore et MaScarelli.