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goixante-cinquiëme annâe - Anno VII*
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ani^ - Anno VU*._________
27- Septembre 1929
N* 38
DES MLLEË8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deox Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
10,—
» 24,—
. 22,—
Pour 6 moia
6,
12,
On s'abonne: à Torre Pellice, av Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jban CoIsso^, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
@ijcrs Îcdcurs,
Cédant à ma prière, la Table a consenti — j’ai probablement été au-devant
de ses désirs ■— et me relever de mes fonctions de Directeur de l’Echo des Vallées,
à partir du 1'"' octobre, et je l’en remercie. La charge d’un journal à diriger,
ajoutée aux occupations absorbantes de
ma profession, était 'désormais devenue
trop lourde pour moi. Un changement s’imposait, d’ailleurs, de toute nécessité.
Nous n’aUons pas jouer le sentiment au
moment de la séparation. Laissez-mcà vous
dire, toutefois, chers lecteurs ■— à vous
exclusivement — toute ma vive et profonde reconnaissance pour la sympathie
réelle dont i>ous m’avez constamment entouré au cours de ces sept dernières années, et pour les si pPécieux encouragements que vous n’avez cessé de me faire
parvenir des maints côtés ; laissez-moi remercier avec effusion mes chers collaborateurs et tout particulièrement ceux qui
m’ont le plus efficacement aidé dans mu
tâche, et que votis identifiez à travers
leurs fréqiients articles dont nous avons
' tous profité et joui ; laissez-moi remercier,
également, ces autres collaborateurs indispensables, nos imprimeurs, pour leurs constantes prévenances et pour le travail soigné qu’üs ont fourni au journal.
Je salue le nouveau directeur, M. le
pasteur Jules Tron, qui va apporter à notre cher journal Venthousiasme, la fraîcheur d’idées et les initiatives fécondes
d’un « jeune », et sur lequel nous allons
tous, dès aujourd’hui, repoi’ter toute notre sympathie cordiale. Il ne sera pas seul
à la tâche : nous voulons être à ses côtés
pour l’encourager et l’aider, dans la mesure de nos forces et de nos aptitudes.
J’ai trop et trop longtemps aimé i’Echo
des Va,liées pour qu’il me soit possible de
m’en séparer de façon absolue. Avec la
permission du Directeur... et la vôtre, je
compte revenir causer de temps en temps
avec vous, dans cette feuille, quoiqu’il ne
me reste plus des choses bien neuves à
vous dire, après une collaboration de plus
de 30 ans.
Je n’ajoute meme jxis que je fais, en
vous quittant, les vœux les phts chauds,
les plus sincères pour le progrès constant
de notre vieil Echo, pour le nouveau Directeur et ses aides, pour l’Eglise et le
peuple vaiAdois auxquels nous nous honorons d’appartenir. Jean Coïsson.
La force des lois vient de ce qu’on les
, craint ; la force de la religion de ce qu’on
‘ la croit. Montesquieu.
Le christianisme est un fait de conscience
aussi bien que de révélation. L’Evangile
i* est la conscience de la conscience même.
ViNE'r.
Pour savoir si une action que nous allons
accomplir est bonne ou mauvaise, il n’y a
qu’à se demander si l’on peut la faire ouvertement, comme en plein jour.
— Une journée d’oisiveté fatigue comme
une nuit d’insomnie. Petit Senn.
Les bonnes habitudes sont le résultat
d’un effort, les mauvaises du laisser-aller.
X.
A côté du courage qui agit, il y a le cou■Tage qui accepte. L^\ni)RIOi'.
Le Diaiil DI
Ile iiiiiie vie religieose.
(Suite - Voir numéro précédent).
Yl.
Dans l’article précédent, nous avons mis
en face l’une de l’autre, la vie religieuse
du chrétien de nom et celle du chrétien
vivifié par le Saint-Esprit. A laquelle de
ces deux catégories appartiennent les
membres de nos paroisses ?
Il n’est pas même nécessaire de le dire.
Sauf de rares exceptions qu’on rencontre
ici et là, la grande masse des fidèles ne
possède pas encore la vie nouvelle que le
Saint-Esprit engendre dans l’âme des
croyants. Toutefois, ils seraient choqués
qu’on mît en doute leur titre de chrétiens,
parce qu’üs ne conçoivent pas qu’on puisse
l’être d’une manière différente de celle à
laquelle üs sont habitués et qu’ils ont toujours vue autour d’eux, dès leur enfance.
Malheureusement, cet état d’esprit constitue un des plus grands obstacles à surmonter, lorsqu’on tâche de teur faire mieux
comprendre l’Evangile, en leur parlant de
la nécessité de l’œuvre du Saint-Elsprit
pour aæurer notre salut. Se croire boins
chrétiens, sans être réeUèment chrétiens,
voilà un état d’âme assez singulier ! Comment a-t-il pu se produire dans une aussi
large mesure ?
Disons, tout d’a,bord, que ce phénomène
de mésintelligence et d’iüusion se produit
assez fréquemment dans les églises où ü
n’y a pas, de temps à autre, un réveil
religieux. On garde la forme des dévotions
extérieures, tandis que l’esprit s’évapore.
Mais, ü est possible que chez nous, s’ajoutent des causes accessoires. Est-ce que, du
haut de la chaire, on ne leur parle pas
souvent de manière à leur laisser entendre qu’ils sont déjà chrétiens ? Certes, on •
leur parle aussi de la nécessité de se convertir pour être sauvés, mais il est si facile à la masse des auditeurs de penser
que cela regarde seulement ceux qui se
tiennent toujours éloignés des cultes, ou
bien de telle ou telle autre personne qui
est tombée dans l’immoralité ou qui vit
dans le dérèglement. Comment ce langage
pourrait-il concerner ceux qui ont toujours
été assidus aux cultes, qui aiment entendre la parole de Dieu et dont la conduite
est régiüière et honnête ? Même dans les
prières pubhques, n’englobe-b-on pas trop
facüement sous la même dénomination les
vrais croyants avec ceux qui ne sont pas
encore tels ? Cest ainsi que s’alimente insensiblement la persuasion que, tels qu’ils
sont, üs appartiennent tous à la catégorie
des enfants de Dieu. Et à ce propos, si
cela était permis, nous voudrions dire à
messieurs les pa^urs : Evitez tout ce qui
pourrait contribuer à mmntenir dans les
cœurs cette fausse sécurité. N’ayez pas
l’air, dans vos services funèbres, d’envoyer
tous ceux qui meurent en paradis. A côté
des passages de la Sainte Ecriture qui
parlent du bonheur des éhïs et de la vie
éternelle, ne craignez pas de lire aussi les
passages qui parlent de mort et de condamnation, de l’abîme où ü y a des pleurs
et des grincement de dent ; je ne dis pas
pour les appliquer au défunt qui ne vous
entend plus, mais aux vivants qui vous écoutent et qui, en de tels moments, pourraient
en retirer un avertissement salutaire.
Quoi qu’il en soit des causes qui l’ont
produit et alimenté, il est certain que cet
état de fausse sécurité existe. Il existe
même à tel point qu’il constitue le principal obstacle au renouveUement spirituel de
nos églises.
Voilà des multitudes de personnes qui
vivent à l’ombre de l’Elvangüe, écoutent
volontiers ses divins enseignements, espèrent dans la grâce divine. Elles se croient
en sûreté, tandis que l’œuvre de Dieu ne
s’est pas accomplie en elles. Il y a de' la
sincérité dans leurs sentiments de piété,
dans leurs actes de dévotion, dans leur
désir de salut ; mais tout cela est trop superficiel, trop faible, pour exercer une influence sensible sur leurs sentiments et
sur leur vie. Dans cette vie religieuse sans
vigueur, ü n’y a ni progrès, ni croissance,
ni amélioration. Tout est stationnaire,
parce qu’il y manque la force de propulsion, la force motrice nécessaire pour mettre en mouvement tout l’engrenage. Cette
-k force qui manqiue, c’est le souffle d’enhaut, le feu divin, l’action vivifiante du
Saint-Elsprit. Sans l’action puissante de
l’Esprit, pas de foi qui sauve, pas de foi
«vivante qui transforme l’homme pécheur à
îifrimage de Christ, pour en faire un enfant
• de Dieu.
Pouvons-nous penser sans tristesse au
voile épais d’iUusions, de préjugés, d’ignorance, qui couvre encore les yeux de tant
de nos frôrœ et les empêche de pourvoir
sérieusement à leur salut ? N’est-il pas
urgent de se mettre à l’œuvre pour les
réveiller de leur torpeur spirituelle et les
mettre en garde contre les dangers de
leur fausse sécurité ?
Le mal est trop général pour que des
efforts isolés puissent en venir à bout.
Pour y parvenir, il faudrait une véritable
croisade, dirigée par des serviteurs de
Christ qui ne craignent' pas de heurter les
esprits, en mettant personnellement leurs
auditeurs face à face avec les vérités fondamentales du salut de l’Evangfle : la nécessité d’une sincère conversion et d’une
nouveUe naissance pour entrer dans le
royaume de Dieu ; et en disant à chacun :
tu es cet homme-là.
Une lourde responsabilité pèse sur l’Elglise et, avant tout, sur ses conducteurs.
Il faut que la sentinelle sonne la trompette, pour mettre en garde les fidèles du
troupeau contre les dangers qui les menacent. Si elle ne le fait pas, le Seigneur
lui en demandera compte. Si elle le fait,
elle sera dégagée de toute responsabilité.
Ceux qui ne l’écoutent pas en porteront
seuls la peine. (A smvre).
jÇa chronique scandaleuse.
Elle occupe toujours beaucoup d’espace,
beaucoup trop d’espace dans nos quotidiens, voire même dans les feuilles hebdomadaires, et il n’est plus guère que les
journaux religieux qui l’excluent rigoureusement de leurs colonnes. Dans son rapport, accompagnant le nouveau « code de
procédure pénale », le ministre Rocco blâme
sévèrement les journaux qui spéculent sur
la curiosité morbide de leurs lecteurs à
l’endroit des procès pénals, en particulier ; ce que, dit-il, outre les inconvénients
d’ordre moral, a encore celui de mettre
les délinquants sur leurs gardes « et crée
d’artificieux: courants d’opinions contraires
à l’indépendance et à l’objectivité du jugement ». Le ministre Rocco estime, avec
raison, qu’ü est dangereux d’intéresser le
public de l’activité des criminels et ü condamne ouvertement « la passion pour la
httérature romanticorpoheière » dont les
jeunes générations font de plus en plus
leurs délices.
L’honorable ministre n’a pas cru devoir ajouter ce qui saute aux yeux de
tout le monde : la chronique scandaleuse
empeste les lecteurs, mais alimente le journal, faute de mieux ; elle l’aide à vivre,
tout comme les annonces de la quatrième
page, et concourt pour une bonne part à
sa plus ou moins grande diffusion. La
chronique scandaleuse est donc, par dessus tout, une question de gros sous. En
outre, les grands journaux — et même les
petits — ont aussi à compter avec les
goûts du haut public. Or, le gros public
a, malheureusement, le goût du scandale,
de la chronique pimentée. 11 y a des gens
qui ne cherchent que ça, qui ne lisent
que ça dans leur journal, et si — ils disent « par malheur ! » — la rubrique des
procès et des scandales venait, par hasard, à manquer une fois, ils jettent la
feuille avec dépit vu qu’« il n’y a rien au
jourd’hui dans le journal!». On rencontre même assez souvent des personnes que
vous jugiez cultivées et sérieuses et qui
se nourrissent de préférence ou d’abord de
cette espèce de littératrire. Il s’ensuit logiquement que le plus directement responseible de la chronique scandaleuse, c’est le
public, qui la lit et la recherche avec avidité. Le jour où ü commence à s’en dé■ goûter et à apprécier une nourriture plus
saine et substantielle, les journaux devront forcément, je ne dis pas supprimer
la fameuse rubrique, mais en réduire de
beaucoup les proportions. Les bons lecteurs
font les bons journaux : travaillez donc à
réformer, à transformer le goût et la mentalité des lecteurs.
A côté de la chronique policière ou
simplement scandaleuse des journaux,
ü y a la petite chronique, la chronique des commères — de toute classe sociale — ou de certains compères désœuvrés, celle qu’on n’écrit pas mais qui n’en
est pas moins divulguée et répandue avec
une rapidité incroyable. Il est des gens,
toujours à l’aiîût des petits scandedes, qm
jouissent visiblemfent lorsqu’üs réussissent
à pénétrer certains mystères, à découvrir
certaines faiblesses déplorables de leur
prochain, à constater telle action répréhensible ; en un mot, à mettre la main
(si je puis ainsi mexprimer) sur un scandale, consommé ou en train de se produire.
Et les voüà colportant de maison en maison... ou de salon en salon la nouvelle
qu’üs ou qu’elles vous confient sous le
sceau du secret, dans l’espoir cependant,
rarement déçu, qu’on va s’employer à la
répandre !
Les divulgateurs de nouvelles scandaleuses sont toujours à condamner, même lorsque ces nouvelles ne font pas l’ombre d’un
doute. Mais que dire de ceux qui, par malveillance, jalousie, ou haine en forgent de
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toutes pièc^ au préjudice d’un voisin,
d’un compagnon, d’une soi-disant amie,
d’un collègue ou d’im ooncurjrent, dans le
but inavouable de porter atteinte à leurs
intérêts, de compromettre leur carrière ou
de ternir leur réputation. Il vous abordent habituellement par le détestable, l’hy- ^
pocrite, mais si commode' : « On dit que »
le tel ou la telle ; les rapports de famille
du tel ou la telle ; les affaires du tel ou
de la telle ; le fils, le mari, la fille ou (la
femme du tel ou de la telle... et ils vous
confient des choses toujours graves et parfois scandaleuses. Des abominations ! Il n’y
a qu’un moyen de coupior court à ces confidences que vous n’avez pas sollicitées et
qui vous écœurent, un moyen dont l’effet
est décisif. Je vous le recommande. Chaque
fois qu’un divulgateur ou une divulgatrice
de fausses nouvelles scandaleuses — autant
dire un calomniateur ou une calomniatrice
— appuie ses dires sur le « on dit >,
arrêtez-le par cette qiuestion. à brûlepourpoint : « Qui est-ce qui dit ou qui
a dit ? Si vous ne pouvez pas préciser, le droit de croire que vous inventez ». Si tout le monde les accueillait
de la sorte, la chronique scandaleuse cesserait bientôt de circuler. Faites un essai
et vous m’en direz des nouvelles.
Il y aurait aussi un moyen d’arrêter
la chronique scandaleuse, plus délicat et
peut-être plus charitable, qui nous est suggéré par mi pasteur. On raconte donc qu’un
pasteur, de je ne sais plus quel pays, avait,
parmi les membres de son conseil de paroisse, un brave homme, bon chrétien (à
sa manière) qui jugeait de son devoir de
tenir le digne ministre au courant des petits scandales qui se produisaient dans la
paroisse. Un jour que notre ancien était
en train d’informer son pasteur de la conduite peu édifiante d’un de ses collègues
du conseil, apportant des précisioœ qu’il
exposait d’un ton consterné, le pasteur l’arrêtant : « — Avez-vous dit à quelque autre
personne ce que vous venez de me confier ?
— Non, monsieur le pasteur. — Cela est
fort heureux, car j’ai la conviction absolue
que si le secret n’est connu que de nous
deux, personne n’en saura jamais rien ».
L’histoire ajoute que la petite leçon ne
fut pas perdue pour le divulgateur de
scandales. j. c.
CERCASI Governante parli francese o
tedesco per bimba e bimbo tre e cinque
anni. Esigonsi perfetta educazione e ottima
moralità; richiedesi lieve lavoro domestico. — Scrivere, indicando età, pretese,
referenze, a C. R. ~ Direzione Giornale.
Per tutto quello che concerne
PENNE STILOGRAFICHE
e RIPARAZIONI
G. F. ROLLA - Regie Privative
Portici Nuovi, N° 4 - Pinerolo
Ritto asiortiofllo PEIiilE. ilvestite oro. pei legali
ÜD peu de morale indiTidnelle.
«Tu aimeras ton prochain comme
toi-miême ».
Comme toi-même. Je voudrais que nous
méditions un irœtant sur nos devoirs envers nous-mêmes. Ce sujet peut sembler
doux. Quoi de plus agréable que de nous
dire que nous avons des devoirs envers
nous-mêmes. Pourtant, c’est bien de devoir que je désire parler, et non de plaisir : et peu importe, après tout, si ce sera
agréable ou désagréable, pourvu que ce
sqit vrai.
« * *
Avons-nous des devoirs envers nousmêmes ? Certainement, quoique nous en
parlions rarement. Et si nous en parlons
rarement, c’est qu’il y a dans la vie quelque chose de plus imposant, de plus grandiose, en apparence, et souvent en réalité, que nos devoirs envers nous-mêmes,
quelque chose en tout cas qui semble plus
difficile et plus méritoire : nos devoirs envers Dieu et envers le prochain. Envers
le prochain, surtout. Ce devoir nous semble si absorbant, qu’il ne laisse aucune
place à nos devoirs envers nous-mêmes,
en paroles, du moins. Nous nous disons volontiers que notre devoir est de
combattre notre égoïsme; et nous avons
raison. Mais précisément, combattre notre
égoïsme, ce n’est pas seulement un devoir envers notre procain, mais aussi envers nous-mêmes. L’égoïsme est une maladie de l’âme, une espèce de lèpre ou
de paralysie ; alors, qui est le premier
intéressé à notre guérison, si ce n’est nousmêmes ? Tant que je suis égoïste, je ne
suis homme qu’à demi (et à demi animal).
Pour être vraiment un homme, je dois
m’en guérir. Conclusion étrange : mon
premier devoir envers moi-même, c’est de
renoncer à moi-même.
C’est donc entendu : nous avons des devoirs envers nous-mêmes, et ces devoirs
ne sont pas de l’égoïsme ; ils sont même
le contraire de l’égoïsme. Comment comprendre cela ? C’est assez simple. Ce mot
moi-même, on peut l’entendre de deux façons différentes. Moi-même, qui suis-je ?
Je suis cet homme en chair et os, qui a
faim, soif, sommeil, désirs charnels, ambition, besoin d’être admiré, cajolé, obéi ;
je suis cette créature vivante qui désire
s’affirmer avec Torce au milieu des autres
et au-dessus des autres. Aimer ce moimême là, c’est de l’égoïsme. Mais moimême, je suis aussi une âme immortelle,
faite à l’image de Dieu, une parcelle d’esprit logé dans un corps de chair, et capable d’une vie supérieure et d’une dignité
supérieure. Je suis une âme que Dieu a
fàite et que JésusChrist a aimée, et qui
doit réaliser une destinée éternelle. C’est
de ce moi-même là que nous parlons quand
nous parlons de nos devoirs envers nousmêmes.
Notre premier devoir envers nous-mêmes c’est de reconnaître et de respecter
notre dignité humaine.
Notre dignité ! «Est-il nécessaire de dire
qu’elle n’a rien à faire avec la richesse
ou la position sociale ? On peut parfois s’y
laisser prendre. La richesse parfois donne
une hauteur dédaigneuse, une suffisance
qui vient de l’habitude de commander,
d’être obéi, de voir' tout le monde à ses
pieds, et qu’on prend facilement pour de
la dignité ; mais cette hauteur n’est que
l’ombre de la dignité.
Notre dignité ne consiste pas non plus
dans l’in^fuction, en elle-même. Supposez
que je sache par cœur la liste de tous les
Pharaons, de tous les empereurs romains,
de tous les papes, etc., avec les dates de
naissance et de mort, etc., est-ce que cela
me donnerait une dignité particulière ? Hé
non ! Je serais un dictionnaire, une encyclopédie, mais pas un homme ! Et avec toutes ces connaissances, je pourrais être un
fameux fripon ! Alors, est-ce indifférent
de s’instruire ou non ? Pas non plus. Il y
a quelque chose dans l’instruction qui contribue puissamment à la dignité morale :
c’est la connaissance de l’homme, de la vie,
qu’elle peut approfondir en nous d’une façon incomparable. Mais cette connaissance
de la vie n’est pas essentiellement différente de celle que la vie même donne à
un vieillard.
Au fait, qui sait pourquoi, quand nous
voulons nous représenter l’image de la dignité humaine, nous ne pensons ni à un richard ni à un érudit, mais à un vieillard ?
(Je dis un vrai vieillard, digne de ce nom,
un vieillard chrétien). Nous pensons à quelque grande figure patriarcale, à un Abraham à barbe blanche, à un Moïse à un Siméon ; à l’un de ces hommes vénérables qui
avaient très peu d’argent, qui avaient très
peu de livres, mais par contre beaucoup
médité sur la vie, la mort et l’éternité, sur
le péché, sur Dieu et le pardon. Pourquoi
donc un vieillard est-il l’image de la dignité humaine ? Qu’œt-ce qu’un vieillard ?
C’est un homme en qui le moi-même animal qui est en chacun de nous est arrivé
au bout de sa coume, est épuisé, et s’approche de la mort. Un homme en qui tous
les appétits de la chair se sont éteints,
et en qui une grande paix a pris la place
du bouillonnement des passions, des plus
hautes comme des plus vulgaires. Un vieillard est un homme qui a compris la vanité
de beaucoup de choses pour lesquelles les
adultes s’enragent et se dévorent, et qui
s’est délié, x>eu à peu, de toutes ces attaches charnelles qui nous tiennent si fort :
convoitises, vanités, ambitions humaines.
Et à mesure qu’il se détache de cette vie,
un rayon d’éternité commence à briller
sur son front. Un vieülard, c’est un homme
qui a les pieds dans la tombe et le regard
dans le ciel ; un honime qui médite de
grandes pensées éternelles et voit toutes
choses désormais à la lumière de ces grandes i)en£ées éternelles. Nous voilà vrai
FEUILLETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
(Suite - Voir numiéro précédent).
HENRI VIII (1491 t 1547). roi d’Angleterre, mourut dans de tout autres sentiments. Au moment d’expirer, il dit à
ses courtisans qui l’entouraient : Maintenant, mes amis, tout est mort ; le royaume,
la couronne, l’âme!
ANNE DE BOLEYN (1500 f 1536), seconde femme d’Henri VIII, fut répudiée
par son mari et décapitée. Pendant qu’elle
montait sur l’échafaud, elle se mesura le
cou avec Ses doigts et dit : Il est petit,
très petit !
JANE GREY, reine d’Angleterre, fut
faite condamner à mort, elle et son époux
Dudley, par Marie Tudor. Le 12 février
1554, jour fixé pour le supplice, elle envoya son Nouveau Testament à sa jeune
sœur Catherine, avec des recommandations
qui se terminaient par ces mots : Que
l’amour du Seigneur te garde, afin que tu
meures en sa crainte, et que tu persévères
sans cesse dans l’intégrité d’une vie chrétienne ! Adieu, ma sœur, mets toute ta
confiance en Celui qui est notre setde force.
Conduite à l’échafaud, elle fit là, avec une
contenance calme, une protestation d’innocence, priant les personnes présentes de
s’unir à elle pour implorer la miséricorde
divine. Elle récita le Psaume LI“ avec une
vive ferveur, pardonna au bourreau et
lui livra sa tête. Elle n’avait que dix-sèpt
ans et n’avait r^né que dix jours.
MARIE STUART, (1542 t 1587), reine
d’Ecosse, fut retenue dix-neuf ans prisonnière par la reine d’Angleterre, Elisabeth,
sa cousine, qui lui fit enfin trancher la
tête. Le 7 février 1587, on lui donna lecture de son arrêt de mort. Elle dit alors
avec calme à ses dames d’honneur qui éclataient en sanglots : L’âme n’est pas digne
des joies du ciel lorsqu’elle se laisse ciller
au murmure.
Le lendemain matin, jour de son exécution, elle dit à un vieil intendant de sa
maison qui pleurait et se lamentait sur le
triste sort de la reine : Mon bon Melville,
ne te désole pas, sèche tes larmes, car tu
as plus de rcüson de te réjouir que tu n’en
as de t’attrister... Ne verras-tu pas bientôt Marie Stuart délivrée de toutes ses
douleurs 1 Adieu, mon bon Melville ! Encore une fois, adieu ! prie jusqu’à la fin
pour moi!
Conduite dans la grande salle où était
dressé l’échafaud, Marie écouta de nouveau
la lecture de la sentence de mort, regardant d’un œil calme ses exécuteurs et les
deux-cents spectateurs réunis pour la voir
mourir. Elle déclara qu’elle pardonnait à
tous ses ennemis et réiiéta avec ferveur
le Psaume de la pénitence (LI), priant
pour son fils, pour l’Eglise, pour Elisabeth, et s’écria enfin : Puisqtie tes bra%,
ô Jésus, furent étendus vour moi sur la
croix, reçois-moi par ta dMine miséricorde !
Conduite au billot, elle s’écria d’une voix
claire et ferme : Seigneur, je remets mon
esprit entre tes mains !
ment au . centre de la dignité humaine !
La dignité du vieillard, c’œt la dignité de
l’âme, aussi dégagée que possible ici-bas
de ce moi-même animal qui vit en chacun
de nous, la dignité de l’âme qui apparaît
au seuil de l’éternité, en présence de la
mort, en présence de Dieu. C’est parce
que cette dignité de l’âme est mise en évidence dans un vieillard chrétien, que le
vieillard est l’image de la dignité humaine !
Nos devoirs envers nous-mêmes se réduisent peut-être, à respecter cette dignité
de l’âme. Y pensons-nous assez ?
GlOV. MiffiGGE.
CHRONIQUE VAUDOISE
l
al Liteo-Gingasio Valdeie.
Martedì, 1“ ottobre, alle ore 15, avrà
luogo l’inaugurazione solenne del nuovo
anno scolastico del Liceo-Ginnasio Valdese
Pareggiato. Terrà U discorso di circostanza
U preside prof. Davide Jahier ; il quale
ritrarrà brevemente la storia dell’Istituto,
dalle sue remote origini fino ad oggi. Seguiranno brevi cdlocuzioni ; e infine si leg- ,
gerà il risultato degli studi dello scorso
anno.
Il pubblico, e specialmente le famiglie
degli alunni, sono cordialmente invitati.
Il Preside : Dav.^de Jahiee.
facolta valdese 01 TEOLOGIA - ROMA.
Per deliberazione del Consiglio ed in
virtù dell’Art. 15 dei Regolamenti delia
Facoltà, l’anno accademico si aprirà il
terzo martedì di ottobre.
La sessione autunnale d’esami è fissata
dal 16 al 19 ottobre. Sin dalla sera di martedì 15 il Convitto sarà riaperto. E’ fatto
obbligo assoluto a tutti i convittori di annunziare in tempo il loro arrivo al Segretario, direttore del Convitto. La sera di
sabato 19 ottobre, tutti gli studenti devono
trovarsi nella sede della Facoltà.
Culto d’apertura: domenica 20 ottobre,
aUe ore 17.30, nel Tempio di Piazza Cavour.
Allocuzione del prof. Ernesto Comba.
Inizio dei corsi : la mattina di lunedì 21,
alle ore 8.
Domande d’ammissione. Chi desidera essere ammesso alla Facoltà Valdese di Teo- logia come studente regolare, deve farne ^
domanda per iscritto al Decano della Fa- *
coltà (42, Via Pietro Cessa - Roma), pre- 1
sentando i documenti seguenti ;
a) la fede di nascita ;
b) il diploma di maturità classica o '
titolo di studi equipollente;
c) un attestato di moralità ed una for- =
male raccomandazione, forniti dal pastore
della Chiesa cui lo studente appartiene ;
d) un certificato medico di sana co- .
stituzione fisica.
12 settembre 1929.
Il Segretario : Ernesto Comba.
sur ces paroles de Jésus ; Venez à rnoi,
vous tous qui êtes travaillés et clvargés et
je voiv: soulagerai.
CHARLES H, roi d’Angleterre de 1668
à 1685, dit, en mourant : N’oubliez pas de _
donner à manger à la chienne!
Dans de tout autres dispositions mourut son ennemie, ELISABETH (1533 f
1603), reine d'Angleterre. Sur son lit de
mort, elle s’écria, dans une grande angoisse : Des millions en or pour un jour
de plus!
La princesse ELISABETH, fille de Charles P’’, roi d’Angleterre, mourut (Je douleur, en 1656, prisonnière dans une forteresse. On la trouva morte, et le doigt posé
GEORGES IV (1762 t 1830), .roi d’Angleterre, dit, au moment d’expirer ; Elle
est donc toute ici, cette mort !
VICTORIA (1819 t 1901), reine de la
Grande-Bretagne et d’Irlande, impératrice
des Indes, profondément attristée, dans
les dernières années de sa vie, par la
guerre des Anglais contre les Boërs d’Afrique, fut entendue s’écrier : Mon cœur
saigne de ces pertes terribles! Ses dernières paroles furent : Oh ! que la paix
vienne !
GUSTAVE WASA, roi de Suède, mourut en 1560, à l’âge de soixante-dix ans.
A son lit de mort, un serviteur lui ayant
demandé ce dont il avait besoin, il répondit ; J’ai besoin du royaume des deux,
mais ce n’est pas toi qui peux me donner
ce bien-là.
(A suivre), r
3
Pour le lit à ia mémoire de M. B.
r LÉGER, à l'Hôpital da Pomaret.
Listes précédentes L. 17.593,06
Cap. G. Wi'sely, en souvenir
des noces d’or de M. et
M.me C. A. Tron, L. st. 10 » 923,80
Anonyme » 200,—
M.me Jeanne Genre-Grill, Pomaret, en souvenir de son
mari >>_____go,—
(A suivre). Total 'L. 18.766^
* * :ic
ANGROGNE. Du 7 au 12 c. a eu lieu
feu Serre le 8“ Camp National des Unions
Chrétiennes de Jeunes Filles avec l’intervention d’une cinquantaine d’unionistes.
Nous ne pouvons pas donner un compterendu détaillé de tout le Camp, n’ayant
pu assister qu’à quelques réunions. Mais
il nous résulte qu’ñ y a eu beaucoup d’entrain et d’animation et que des travaux
très intéressants ont été présentés par
plusieurs Dames et Demoiselles ; nous mentionnons M.mes Ketty Comba-Muston, Ada
MeiUe, Lisa Pons, L. Rœtan-Romano et
M.Ues Elisa Meynier, M. Quattrocchi, Lidia
Gay et A. Gambelli. Les cultes ont été
présidés par MM. Carlo Lupo et David
Pons, pasteur.
L’Union Chrétienne des Jeunes Filles
d’Angrogne a offert un thé dimanche
après-midi et le Chalet Unioniste, dirigé
par M.lle M. Costabel, a gentiment ouvert
ses portes ix>ur offrir l’hospitalité aux
« Campistos ».
— Le 10 c. a eu lieu la sépulture de
David Fontana, des Gonin, âgé de 78 ans ;
et le 16 nous avons repris le chemin du
cimetière pour y accompagner la dépouille
mortelle de notre sœur Besson Marié veuve
Jourdan, du Serre-Malan, décédée à l’âge
de 61 ans. Nous renouvelons nos condoléances aux faipilte en deuil.
— Vendredi, 2P c., a été béni par le
pasteur émérite M. Pierre Chauvie le mariage de M. Charlin Paid Calvino, des Albarin, avec M.lle Anne Marguerite Chauvie, maîtresse d’école, de Saint-Laurent.
Nos meilleurs vœux accompagnent ces
époux. D. P.
LA TOUR. La Colonie Alpine de Pian
Prà, qui dépend du Comité local de la
Croix-Rouge, et qui reçoiL pendant les dix
semaines d’été, les enfants les plus pauvres et les plus faibles de santé des Vallées, a reçu cette année 41 enfants ; et,
grâce aux soins de la directrice M.lle Maccario et de ses collaboratrices, a donné des
l’ésultats très satisfaisants au point de
vue physique et moral. Le bon air, la
bonne nourriture, l’assistance et l’éducation morale ont fait des miracles. Tout en
remerciant les amis qui ont bien voulu
soutenir cette œuvre par leurs dons, nous
prions ceux qui ne l’ont pas encore fait,
d envoyer à la présidence leur offre, qui
serait bien nécessaire soit pour clore les
comptes de l’exercice, soit pour pourvoir
au matériel pour l’année prochaine.
— La cuisine gratuite {Cucine Econo
miche) pour les pauvres de la Commune,
incapables de gagner leur vie, qui pendant
toute l’année pourvoit à midi le repas
journalier à tous ces misérables concitoyens (actuellement une trentaine), se
trouve actuellement avec la caisse complètement vide. Tous ceux qui comprenj^nt
la noble fonction de solidarité chrétienne
de cette institution, sont priés de la soutenir de leur collaboration pratique, envoyant leurs dons à la Direction. Et les
personnes qui ont joui pendant l’été du
beau .séjour de villégiature à La Tour,
pourraient ainsi laisser une trace bienfaisante de leur passage. a. j.
PERRIER-MANEILLE. Samedi, 21 septembre, Louis Ferrier (Saret) et Poët
Emma (Cloutés) ont célébré leur mariage.
Ils sont partis pour s’établir en Tunisie où
M. Ferrier est employé depuis quelques
années à la Société Tunisienne des pétroles.
Bons vœux et merci pour le généreux
don en faveur de l’Eglise.
— Pendant l’été la chaire“ a été occupée
par le prof. Forneron, Ip missionnaire
Emile Ganz, le pasteur R. Malan, le candidat en théolcgie Jean Tron. Merci pour
Votre visite, chers amis.
SAINT-JEAN. (Retardée). Jeudi, 12 c.,
le Pasteur de la paroisse bénissait le mariage de M. J. H. Morel, de La Tour, avec
M.lle Adriana Enrievt,, d’ici. Avec un public plus nombreux qu’on n’aurait pu prévoir poqr cette heure inusitée, un bon
nombre de membres de l’Union Chrétienne
de Jeunes Filles, qui avaient déjà eu soin,
le matin, jd’orner le temple avec finesse
et bon goût, se pressaient autour de leur
compagne pour lui remettre rm petit mais
expressif souvenir et lui renouveler leurs
souhaits de bonheur et de prospérité. Que
Dieu veuiUe les exaucer abondamment.
Sp.
— Mardi, 17 c., un accident qui a eu
des conséquences mortelle est survenu à
un membre de notre paroisse, résidant aux
Malanots. François Benech, âgé de 92 ans,
tandis qu’il se rendait au travail de ses
champs, en traversant la voie ferrée au
passage à niveau, n’entendit pas, à cause
de la surdité dont il était affligé, le train
qui s’approchait. A peine touché par la
machine il fut cependant blessé mortellement.
La sépulture eut lieu le lendemain à
4 h. avec le concours d’un grand nombre
de personnes.
— Le 24 c. un long cortège funèbre a
accompagné à sa dernière demeure la dépouille mortelle de Malanot Auguste, entré dans son repos à l’âge de 83 ans.
Le service funèbre a été présidé par
MM. les pasteurs E. Tron et J. Bertinatti,
de Venise.
Nos vives condoléances vont à ces deux
familles éprouvées par le deuil.
—■ Dimanche, 8 c., nous eûmes le plaisir d’entendre un sermon efficace de
M. Luigi Rostagno, qui prêcha sur
Eteaïe XLI, 7, et le 22 c. M. le prof. Henri
Rivoir entretint son nombreux auditoire
en prêchant sur ce texte : « Voitô êtes la
lumière du monde» (Matt. V, 14).
Nous adressons à ces frères nos vjfs
remerciements. Y.
ial
» «
la (anissioa Its
se recommande pour que ceux aiixquels
Dieu a accordé d’abondantes récoltes Lui
montrent leur reconnaissance en envoyant
généreusement des dons en iwture à nos
Hôpitaux, à l’Orphelinat et au Refuge, où
ces dons sont très appréciés.
Le Budget de riustruction pnblique
dans les Etats instruits
et chez les illettrés.
Voici les huit Etats où l’instruction
est le plus en honneur ; la Tchécoslovaquie, qui n’a- pas d’illettrés, consacre 935
millions de francs à l’enseignement. Le
Danemark dépense 809.000 francs par an
pour l’enseignment agricole ; on ne trouve
qu’un illettré sur 10.000 personnes. En
Suisse, on rencontre 99 personnes instrmtes Tsur 100 ; qe petit pays donne une subvention de 322.000 francs à ses Cours professionnels : la ville de Genève a un budget
de l’enseignement de 4 millions.
Plus loin de nous, le Japon dépense 209
millions de francs pour l’instruction publique ; aussi 99 pour 100 des enfants vont à
l’école. Avant la guerre, l’Allemagne avait
un budget de l’instruction publique qui
s’élevait à 303 millions ; chaque Etat consacrait aussi une somme élevée à l’enseignement ; 99 pour 100 des habitants sont
instruits.
L’Angleterre suit de bien près, avec 97
pour 100 de personnes instruites et un
budget d’enseignement de 3.795 mülions
de francs.
Les Etats-Unis sont, en Amérique, à la
tête du mouvement intellectuel; 94 personnes instruites sur 100 pour l’ensemble
de la’ population. Chez les blancs indigènes,
la proportion des personnes instruites est
de 98 pour 100. On dépense 145 misions de
francs chaque année pour l’instruction des
enfants de couleur, et 62 millions de francs
sont consacrés, chaque année, aux Cours
professionnels. Avec un budget de 295 millions, le Canada a 81 pour 100 de per
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Rieevc» in modo cerio og;ni g;iornata di Venerdì.
L'Ufficio è sempre al corrente delle più recenti disposizioni di legge
sonnes instruites. Ces huit Etats ont une
situation brillante au point de vue de
l’instruction.
En France, le budget de l’instruction
publique dépasse un milliard et demi de
francs. Par suite de la mauvaise application de la loi sur l’instruction obligatoire,
on trouve 15 pour 100 d’iUettrés, plus 15
pour 100 de demi-illettrés parmi les conscrits. Ces derniers savent tout juste mettre leur nom.
Dans les Etats suivants, la proportion
des illettrés est énorme, et le nombre des
ignorants dépasse celui des personnes
instruites.
La Roiunanie n’a qu’un budget d’enseignement de 2 millions et demi de francs ;
aussi il y a 43 pour 100 d’ülettrés. La République Argentine coihpte 50 pour 100
d’illettrés ; pour l’Instruction publique et
la Justice, elle dépense 330 millions de
francs. L’Italie, qui ne consacre que 972
mülions de francs à l’instruction publique,
enregistre (*) 52 pour 100 d’illettrés. Avec
le'‘Portugal, nous atteignons 67 pour 100
d’iUettrés, et avec l’Espagne 80 pour 100 ;
le premier consacre 11.760.000 francs seulement à„ l’enseignement, et.le deuxième
26 mülions seulement.
La Russie ne dépense que 26 millions
et demi de francs pour l’instruction ; 43
pour 100 des Russes sont illettrés. Les femmes russes sont très ignorantes ; 66 pour
100 sont sans instruction. La Ttirquie, qui
n’emploie que 567 millions de francs à
l’instruction, a 80 pour 400 d’ülettrés, tandis que l’Inde en a 97 pour 100; le budget de l’enseignement de ce dernier pays
est de 200 millions. L’Efeypte consacre 51
millions de francs à l’instruction publique ; c’est à peine si 3 femmes sur 1.000
savent lire et écrire.
6.970.000 francs sont employés à l’instruction du peuple en Bolivie ; il y a, erv
core 91 pour 100 d’illettrés.
Savez-vous qu’en Algérie 705.000 enfants
indigènes ne vont pas à l’école et que nous
sommes pris de pitié ]X)ur les 56 millions
d’enfants chinois qui ne fréquentent pas
les classœ ?
Les huit Etats qui consacrent des sommes élevées pour l’instruction sont à la
tête des nations ; les dix pays où l’on rencontre tant d’illettrés sont ceux où le. peuple a le moins de bien-être et où l’industrie est encore dans l’enfance.
(Le Christianisme). Loius Courtogis.
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1° - CHE COS'É: È un grande monumento eretto alla memoria dei Caduti nella Grande Guerra.
2° - IL SUO SCOPO: È di fornire agli alunni del LiceoGinnasio Pareggiato di Torre Pellice una buona pensione di famiglia con cibo abbondante e variato e una educazione fisicamente e
moralmente sana in un ambiente cristiano.
3“ - I SUOI VANTAGGI: a) Di essere in una stazione climatica rinomatissima. — b) Di possedere tutti i requisiti richiesti dall’igiene e dalla tecnica moderna: acqua corrente, luce elettrica, gaz,
riscaldamento centrale, bagno, docce, ecc.; dormitori,.refettorio, sala
di studio, corridoi ampi, arieggiati, esposti al soie. Campo sportivo
nel recinto; vasti spiazzi per le ore di svago e grande sala di ricreazione per le giornate piovose. — c) Di essere in grado di sorvegliare da vicino e controllare gli alunni durante lo studio e le ore
di ricreazione. — d) Di offrire a un gran numero di alunni la possibilità di frequentare il Liceo-Ginnasio di Torre Pellice, annoverato
tra i migliori d’Italia. — e) Di fornire ai giovani un’ottima occasione
di imparare praticamente il francese.
4° - LE SUE CONDIZIONI : Ottime sotto tutti i riguardi;
chiederle, unitamente a copia del Regolamento, al Rettore del Convitto in Torre Pellice.
Massimo rispetto alla libertà di coscienza e di fede dei Convittori.
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Dietro le Quinte, 4“ edizione, illustrato
Iddio è Carità, di Adolfo Mónod ....
Preghiera del Giorno (breve preghiera per ogni giorno), (in tela
L. 2), brochure
Storia del Cristianesimo, del Dott. Enrico Meynier
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PUBBLICAZIONI RACCOMANDftTE
La Religione Cristiana, Ern. Comba, U. Janni, ecc. (Compendio
delle Verità fondamentali del Cristianesimo) ...
Amore e Luce, T. Vasserot (Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 440 pagine) . . . . .
Più presso a Te Signor, G. Rostagno (Pensieri brevi per ogni
giorno dell’anno) (in tela L. 10), brochure
Breve Storia dei Valdesi, Ern. Comba - con numerose illustrazioni
e carte geografiche (200 pagine) ...........................
Figlia (La) dell'Anziano, di Sirong (Dramma storico in 5 Atti)
Margherita di Francia, Silvio Pons (Dramma storico in 4 Atti)
Sangue Valdese, S. P. G- (Dramma storico in Un Prologo e 3 Atti)
Marchese di Pianezza, G. Rostain (Dramma storico in 4 Atti)
Lettere di un carcerato, A. Muston (Biografia ed epistole del
martire G. L. Pascal).......................................
Storia Letteraria della Bibbia:
1° I libri storici dell’A. T., T. tengo.....................
2" I libri dei Profeti d’Israele, Ern. Comba ....
3“ I libri poetici e gli Apocrifi dell’ A. T. - Il Canone e il Testo
dell’A. T., Ern. Comba . . ^.....................
4° I libri storici del N. T. - Il Canone e il testo dell’A. T. - T. Longo
5“ Le Epistole del N. T. e l’Apocalisse, Ern. Comba
I cinque volumi insieme.........................................
II Cristianesimo c la Libertà religiosa, E. Meynier (senza sconto)
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