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Ânûée Dixième.
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pasteur» et les libraires de
Torpe PelUce.
Pour í’^áe/éVieKKUU Bureau d’Administracion,
N. 20.
20 Mai 1884
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ËCHO DES VALLÉES VAUDOISES
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Voiti m» Hm-U’MlÂl. A«B« 1. «. Sii.iîiiiii U uirtié Mte U âhM-it*. Ki-H- iV. «>_
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iS'
Soiixmaire.
Un fi'ipop qualrc fois baptisé — L’habitude de robéissance. — Le prisounicr délivré. ~ Concours biblique, — Un beau
témoignage. NoavelliB rcîiÿiciiies. —
p(/Utlque. —, Annpnco.
]S(!
§ous le. titré de Lettera rispettosa di un torinese a Sua Eminenza
il Cardinale ÀUmonda, Arcivescovo
di Torino, M. le pasteur J, P.
Melile, yiént d’éerire, pour l’édiiìcation . du cardinal-arche’vèque
sus-nommé, la biographie d’un
fripon. C-’est un trait d’hi.stoire
religieuse contemporaine dont il
faut faire part aux lecteurs. Et
comme lès quatre phase.s de la
vie du fripon (qui est jeupe encore) ont été inaugurées chacune
par un baptême, nous commençons par
Le premier baptême. — 'Il doit
avoir eu lieu en 1853 ou 5t,. époque de la naissance du personnage. Son père est romain , tailleur
de pierre de profession et s’appelle
Bufaccki. Lui-mèivie a été baptisé
par un prêtre, à Rom-e, et a reçut
les noms de Cesare Attgusio: Qiiellés
furent son instruction' et-ëdmédù'J
cation; comment s’est péssëé'son
enfance, puis sa première jeùnesseV
dans la ville des papés'Viç'ést dé
que nous ne saurions dirai-.B^ns
tous les cas, si PinteHiigenc®; a
été développée, on n'on saurait
dire autant de sa conscience?
comme vous allez voir. ■: -rn
Second baptême. —Vers l’an tSî'i,
alors que Bufacchi avait 18 ou A9
ans, il entra en relations aaêecuun
des ministres évangéliquès établis
à Rome, pasteur de l’église appelée baptists et au bout dlau
temps assez long pendant dequèl
il avait pro-duit une bonne iniiipression , il fut, sur sa demande,
2
admi« dans cette (église, rebaptisf^
et aoce[)t(^ en qualité d'apprentitypographe ii l’imprimerie annexée
à la mission baptiste. Il travailla
là pendant deux ans, mais comme
on s'aperçut bientôt- qn’il était
adonné à l’ivrognerie et à d'autres
vices, on le censura, et finalement on le chassa de l'église et
de la typographie.
Que fit-il alors? Par l'intermédiaire d’un sien oncle, moine capucin bien vu au Vatican, il fut
présenté à Pie IX comme une
brebis éyarée qui rentre au bercail, comme un ministre évangélique qui avait perdu sa place
pour suivre la voix de sa con' science; Pie IX lui donna son pardon et lui assura un revenu fixe
en lui donnant un emploi quelconque dans la Sociéic des intérêts
catholiques.
Que s’est-il passé depuis? Le
fait est que, à la mort du Pape,
son revenu lui fut ôté et on lui
conseilla de prendre son vol vers
la France s’il ne voulait subir les
conséquences de certaines révélations peu agréables.
Troisième baptême. — Notre fripon , débarqué k Nice vers la fin
de 18fii ou au commencement de
1882, pensa que l'hypocrisie et le
mensonge lui ayant réussi auprès
du Pape, on pourrait bien encore
en essayer auprès de ses subordonnés. Il entra en relation avec
unbjésuite auquel il se présenta
soins le nom de Rosvacchy, pasteur
protestant de Lucerne (Suisse). Le
jésuite entreprit de le convertir
et y réussit sans trop de peine.
.154
Toutefois, dans le but de donner le plus d'éclat possible à
l’abjuration du prétendu ministre
protestant, on le fit partir pour
Lourdes où l’accompagnèrent le
comte et la comtesse de Villable
qui devaient lui servir de parrain
et de marraine. L’abjuration eut
lieu le 20 août 1882, par devant
une nombreuse assemblée et Bufacchi, devenu Boseacchi, reçut
son troisième baptême, Vous vous
figurez la joie des journaux catholiques français pour une telle
victoire 1
Il est vrai que YEglise Libre de
Nice éleva des doutes sur l’existence d’un ministre protestant de
ce nom , inconnu en France aussi
bien qu’en Suisse. Mais on répondit qu’en tout cas Boseacchi existait.
Hélas! le jésuite de Nice et le
clergé de Lourdes n’avaient pas
été les seuls à être trompés (à
moins qu’ils n’aient été trompeurs) I Un beau jour de l’été dernier, le Directeur de YEglise Libre
reçoit la vi.site d’un ami de Boseacchi accompagné du fripon luimême. L’ami offrait de faire connaître le converti, disant qu’il
était désireux de se déconvertir
et prêt à faire de terribles révélations sur le catholicisme, de
vive voix ou par écrit. — « Soit
qu’il écrive, soit qu'il parle, répondit M Pilatte, il doit s’attendre
;\ n’être cru de personne ; car
quelle garantie peut-il offrir qu’après avoir une première fois joué
la comédie catholique, il ne joue
pas une seconde ,fois la" comédie
protestante?» Le lendemain, l’ami
3
v>A<vS.<S/V\«W‘,AÎMV
revint et avoua qu’il se trouvait
dans un .bel embarras à cause de
Bufacchi. Se fiant aux promesses
du jésuite, il s’était associé au
nouveau converti pour établir un
commerce à Nice. Il avait dépensé
son argent pour louer et agencer
un magasin et maintenant le jésuite convertisseur et ie parrain
refusaient de donner le prix stipulé de la conversion! M" P. se
contenta de renvoyer le visiteur
à un avocat et ne fit pas connaître
pour lors cet incident nouveau.
Quatrième baptême. — Les protecteurs du fripon lui avaient offert
de payer son voyage en .Amérique ;
il préféra se rendre à Turin où ,
perfectionnant sa friponnerie , il
se fit passer pour un docteur
Auguste baron de Meyer, pasteur
protestant, originaire de Genève
et venu à Turin pour faire de la
propagande calviniste. Eclairé sur
ses erreurs par quelques membres
du clergé tiirinais, il entra dans
VHospice des Catéchumènes, fit son
abjuration le 4 février 18S4 dans
l’Eglise du St. Esprit et fut baptisé pour la quatrième fois. Les
journaux catholiques embouchèrent la trompette et célébrèrent
à l'envi ce triomphe du catholicisme digne des gra^ids siècles de
la foi catholique comme s’exprimait le correspondant de VOsservatore Bomano. Pour que ce triomphe
apparût d’autant plus merveilleux,
le même journal ajoutait que le
baron de Meyer-Boséacchy-Bufacchi (que ne s’est-il appelé buffonef]
avait étudié la théologie évangélique à Rome sous Desanctis —mort
155
en 1870 avant la prise de Rome
— et pris le grade de docteur à
Naples — où il n’y a jamais eu
d'Ecole de théologie protestante!
L’Unità Cattolica du 7 février,
contenait le petit morceau suivant, qu’elle n'écrirait probablement plus aujourd’hui.
«Un service émouvant a eii lieu,
lundi soir, 4 février, à Turin,
dans le temple du S. Esprit , où
V eminentissimo e reverendissimo
Cardinal, notre archevêque, a
reçu la solennelle abjuration de
l’hérésie de M, Auguste des barons
Meyer, de Genève, ministre protestant, et de madame .Augustine
-Adami, de Lugano, sa femme. Au
premier, né dans l'hérésie, le baptême a été administré sous conditions, et on lui a donné les
noms de Luigi Gaetano Ireneo;
parrain ; l'ill““ avocat Luigi Giordano et marraine m.idame Irene
Sola née Garelli. Le petit temple
de la vénérable Confrérie était
rempli de personnes dévotes qui
suivaient avec une attention religieuse les rites sacrés que l’église
associe au retour dans son sein
des fils séparés d'elle par l’hérésie.
L'ém'"* cardinal-archevêque a prononcé un di.scours plein de tendresse, félicitant les nouveaux
enfants de l'église et leur donnant
d’affectueuses instructions pour
conserver le don précieux de la
foi. M. Meyer fil ensuite un récit
éloquent de^ voies mystérieuses
par lesquelles la divine Providence
l’avait appelé des ténèbres de
l’hérésie à la lumière de l’église
catholique. La pieuse fonction se
termina par la bénédiction pasto-
4
■xsisiWWWW
156
'WWWWWV\i^rf^^^\A^^/^/\/V^^^|'WVWVfW«.rX'V«^wvw\/'
raie donnée par l'ém™* archevêque
'et par le chant du Te Deum»,
U y avait de quoi ! î
L’habitude de l’obéissance
« Avant les notions chrétiennes, il
faut, donner à l’enfant des habiludjes
et des affections chrétiennes ». S’il
y a une habitude importante ¡V faire
prendre aux enfanté, c’est celle de
l’obéissance. Quand l’on a inculqué
celle-lài il est facile de faire pénétrer
les autres^ car la porte est ouverte;
il faut seulement que les inslruclions
et les commandements soient selon
la vérité. La loi exige l’obéissance:
« Vous garderez soigneusement les
commandements dei’Ëternol, votre
biéii, stes lémoignàges et Ses slaluls
qu’il vous a prescrits ». L’Evangile,
eii nous apportant le témoignage de
l’amour de Dieu, veut, lui aussi et
dans des conditions plus favorables,
l’obéissañcc. «Si vous m’aimez, gardez
liiés commandements», a dit le Seigneur .Jésus. «Celui qui dit: Je l’ai
connu-, et qui ne garde point ses
commandements, est menicur, et la
vérité li’esl point en lui».
ün homme obéissant à la parole
de Dieu est ferme, inébranlable; il
sait éM'e seul contre tous dans l’accomplissement de ce qu’il reconnaît
être s'ôn devoir ou la volonté du
Seignebr.. .Joseph, Daniel et ses compagnons, les prophètes, les apôtres
pous fournissent do beaux cxe"^rap!es
de courage et de ^fermeté dans la
soumission, et nous en trouvons aussi
Un grâiid nombre dans l’histoire de
l’Eglise.
Un enfant qui sait résister aux
mauvaises sollicitations de ses camarâdes Cm aux désîrS de sôn cteur pOür
Hè pas contrevenir aux ordres de son
{)ère, a l'ait l’apprentissage de la fermeté en même temps que celui de
l’obéissance, tes enfants soumis et
ferrées augmentent le nombré des
hommes du devoir.
Concourir à former des hoinraes
de cette classe, chacun le sent, c’est
une œuvre excellente, mais elle n’est
pas facile à cause de la légèreté et
de l’indociJilé des enfants, et à ca'usc
de l'incapacité des parents. Tons ne
savent pas commander et se- faire
obéir.
Pour obtenir l’obéissance, bien des
parents emploient des moyens absurdes et même faux, comme la flatterie,
les promesses vaines, la ruse ou la
prière. L’on entend dire souvent: Si tu
fais ce queje te dis, 'je le donnèraiun'e
belle belle chose! Tu seras bien sage.
Va, mon fils, va, tu me fais bien
plaisir! léon essaie ensuite de rai-'
sonner avec l’enfant et de lui faire
comprendre qu’il doit faire ce qu’on
lui a commandé; mais il s’aperçoit
sans peine de la faiblesse du commandement et il ne bouge pas. Alors
arrivent peut-être des éclats de colère, des mots tout autres qu’édifiants et peut-être aussi des coups à
tort et à travers. Voici ce que dit
Ulad.® Necker de Saussure à ce sujet:
« L’emploi du raisonnement suppose,
chez l’être à qui on l’adresse, le droit
do «’être pas convaincu ; celui de la
sollicitation, le droit de n’être pas tenté
de la chose qu’on l’engage à faire;
il y a donc trahison dans voire conduite, ella révolte, souvent les cris
aigus de l’enfànl, montrent qu’il eh
a le sentiment. Vous pouvez compter
qu’à l’avenir, toutes les fois que vous
recommencerez Une exposition de motifs, il anticipera sur la catastrophe,
et ne vous écoutera que tout juste
ce qu’il faut pour vous mettre dans
votre tort en vous réfutant. De là
naît une relation insupportable, celle
d’un père et d’un enumt, chacun timide et hypocrite à sa manière, chacun
visant à obtenir he qui lui plaît sans
en venir aux éclats, se défiant l’un
de l’autre, et finissant par de rhumeur
ou par une rupture ouverte. Ce dernier dénouefflënt est dans le fait celui
qui plaît le plus à l’enfant. 11 vous
force pour vous punir, à user de
violence, et vous êtes obligé à être
un tyran faute d^avoir su être un
père. Des caractères chicaneurs, égo-
5
'■-'■-s/NAj^-'VlVfXdrw'urwvw vv wVr.*«'
w“-’^/wvw^V'
167.
ïsLes, caprieieux, intraitables quoique
sans consistence réelle, sont le fruit
hélas! trop ordinaire, de cetlc imparfaite subordination».
Il faut donc suivre une autre ligne
de conduite, se servir d’autres moyens. Les parents doivent être assez
îerme.s, assez conséquents, pour que
les enfants sachent qu’il est inutile
de léur résister. « Commandez d’un
seul mot, et qu’il soit sans appel.
Plus on met de douceur dans l’éducation, plus il est nécessaire que la
fermeté y soit quelque part; et rien
ne donne de la considération aux
parents comme le sentiment qu’ils ont
de leurs droits. Cela seul les distingue
des autres personnes qui conseillent,
exhortent, avertissent toute la journée ». Dieu dit du père des croyants :
«Je sais qu’il ,^commandera il ses
enfants ».
Pour que notre commandement soit
sans appel, i! faut qu’il puisse être
exécute, autrement, nous nous mettrions nous-mêmes dans l’embarras.
Mais lorsque l’ordre ou la défense
sont tels qu’ils peuvent être observés,
l'enfant doit absolument obéir, et la
force calme, sérieuse et sympathique
de.s parents l’y amènent mieux que
toutes les gronderies. Celles-ci et «les
cris ébranlent les enfants plus qu’ils
ne les corrigent et causent plus de
larmes que de vrais repentirs ».
Les enfants se font très vite aux
plaisanteries, mais lorsque le commandement arrive, ils voudraient les
continuer, et ils sont très habiles à
mettre à l'épreuve le sérieux de leurs
parents, pour essayer de se soustraire
a l’ordre qui n’est pas de leur goût.
Dans ces circonstances, le père et la
mère ont d’autant plus d’autorité
3u’ils sont calmes cl lermes. L’enfant
oit savoir que si son ppre s’est fait
le compagnon de ses jêux, il n’a
pourtant pas abdiqué son autorité.
L’enfant cherche aussi à gagner rlu
temps, ou à ne faire qu’à moitié ce
qui lui a été commandé. Pour que
l’habitude de l’obéissance ail tout son
effet, il est nécessaire d’y mettre de
la promptitude et de la précision. Ce
n’est qu’à celte condition qu’il y a
de la joie dans l’obéissance. Obéir
en boudant, ou en faisant mal on à
moitié son devoir, ce n’est plus obéir.
Puisque Dieu a ordonné les choses
de manière que les enfants dépendent
de leurs parents, ceux-ci sont responsables devant Dieu et devant les
hommes, de la manière dont ils inculquent l'obéissance à leurs enfants.
J. I).
Le prisonnier délivré*
La guerre continue et la ville est
pleine de prisonniers; ils sont lïial
logés, mal nourris et sans aucun
espoir d’être délivrés. Les semaines
et les mois s’écoulent et pas de nouvelles de la patrie lointaine.
Mais voilà qu’on annonce l’échange
de quelques prisonniers.
Dans le petit nombre de ceux qui
sont désignés pour l’échange se trouve
un beau jeune homme qui désirait
ardemment de recouvrer la liberté,
et de revoir sa famille qu’il aimait
beaucoup.
Mais il avait un ami dont la santé
était ébranlée, et qui dans ses nuits
d’insomnie répétait constamment les
noms de ses bien-aimés enfants et
de sa chère compagne qu’il aurait
tant aimé revoir .avant mourir.
—-Prenez ma place, lai dit le jeune
homme; vous êtes soultïfel; si vous
restez ici vous mourrez; allez réjouir
le cœur de vos bien-aimés. Quant à
moi je suis jeune et robuste, et je
puis attendre encore.
— Que Dieu vous bénisse, mon
ami, répondit le malade, âveoi.lqs
yeux remplis de larmes. Jesensique
vous me sauvez la vie, et mai famille
vous bénira do ce que vous lui rendez
l’un de ses merabrés. ■ H:
Lecteur, n’as-tu pas pensé en paéGOurant ces lignes que ce prisonnièr
c’est loi-même i en tant que tu étais
esclave du péché et que Sataû't’avait
enioui'ê de ses horribles chaînes? Il
6
n’y avait pour toi aucune délivrance
Rossible jusqu’à ce que Jésus-Christ
U venu mourir à la place, et se
charger de tes péchés en les portant
en son corps sur le bois de la croix.
Bénis son nom à toujours, car c’est
à Lui que tu dois la vie et la liberté.
E. B.
Concours "biblique
M. Prochet président de notre Comité d’Evangélisalion nous demande
de porter à la connaissance de nos
lecteurs le résultat du dernier concours pour réponses à 25 questions
bibliques. Il s’agit ici des élèves des
Vallées. Ceux de l’évangélisation ont
été au nombre de 24 et les prix obtenus ont atteint la somme de 344 fr.
— IC» 6» 3» — » IG
— ID » 7 » 3 » — » 15
Nâms Paroisses Réponses Prix
I.ouiaa Long, ïa Tour - 1TB. DP. 311. -fr. 25
AcMllü Malan, S. Jean
Charlos Vola, S. Je.nn
Ernest Benecli, S. Jean
Daniel Malan, Angrogue
Stépli. Albarin, S,'Jean
Adeline Eynard, La Tour
Jean Chaavie, Aiigrogiie
Jeanne Simond, Angrogne — 12»_7*6»
François Gril, Pràl — lï»7»6»
■ 13 » 5 » 5 »
■ 15 » 5 » .5 »
14 0 » 5 »
14 » 4 » 7 n
33s 6» Ch
Snsaune Kostan, Frai
»15
» i5
» 14
» 14
» 13
» 13
» 13
13» C» 7» » 12
Un! témoignag’e
i PAR EN PAÏEN
A L’ESCeÎlenge de la ried? famille Chrétienne
QÜAKD elle est réellement telle
«Voulez-vous savoir» écrivait un
jeune .Taponais’ qui termine son éducation aux Etats-Unis d’Amérique,
dans:! une lettre écrite à l’un de ses
amis, "quelle est la plus, grande merveille que j’ai admirée en Amérique?
Est-ce l’iIôlet-Palais, le plus vaste
hôtel du monde? — Non. — L’immense voie ferrée qui conduit de
New-York à San Francisco? — Non.
—■ Les vastes territoires incultes des
Etats de Nevada et Nebraska? — Non.
— Les Monlagnes-Rocheuses? — Non.
— Le lac Ontario? — Non, — Le
ravissant paysage des bords de l’Hudson? — Non. — Le pont colossal qui
relie New-York et Brooklyn? ■— Non.
— La lumière électrique? ■— Non. —
Le grand parc de New-York? — Non.
— La maison de la Société biblique ?
— Non. - Le tabernacle de Bi’oadway?
—Non. -- La réunion de prières àe
midi, à la rue Fulton? — Non. —
Le collège Yale à New-IIaven? — Non.
— La richesse des négociants en gros
de New-York? - Non. — La masse
de gazettes et revues qui se publient
chaque jour? — Non. — Les prédications de Talraage? —- Non. — L’éloquence de Beeclier, le prédicateur à
la mode? — Non,
— Et qu’cst-ce donc qui vous a le
plus frappé en Amérique?
— La vie chrétienne de famille,
celte vie pure et sainte que crée l’Evangile et que je n’avais jamais rencontrée dans le Japon.
(Journal des Missions de Bâle).
Îtouücüc0 rcligiaiôC0
Italie. —Les pauoisses catholiques
de Milan sont fort inégales en fait de
population. Les 40 paroisses de l’arrondissement intérieur et extérieur
comprennent un total de 325.000
âmes. Il y a dans la ville des paroisses
dont la population dépasse les 15 000
âmes. L’incoronata en a près de 18.000
et SS. Trinilà (circowaano esterno)
arrive à 20.000. D’autres par contre,
n’arrivent qu’à 6000, à 4000 ou même
à 3000 comme S Carlo. L’archevêque
a l'intention de répartir la population
d’une manière plus raisonnable.
France. —■ La Gazette d’Auvergne,
citée par l’JE'i/WA’e Libre, annonce la
mort du baron Jules de V., à qui
Pie IX avait remis un bref autographe, accordant à lui et à tous les siens
une indulgence plénière à l'heure de
K la mort». M. Jules' de V. serraitj.çe
7
''V'AA#VVVVN."<w-#;i'VV»-VWV
J59.
'4^^iAAj*hAAAAAAAAA^^VA^y*j~ y-.
bref dans ses mains en rendant le
dernier soupir. Que laul-il le plus
déplorer, du de rusurpatioii sacrilège
du pape ou de la superstition naïve
du mourant pour qui un bref de
Pie IX remplace le sacrifice du Sauveur.
Fhance. — Les lavoirs de Paris
sont le lieu de rendez-vous d’un trèsgrand nombre de femmes, les unes
blanchisseuses de profession, les autres, ouvrières et mères de famille,
qui viennent y laver le linge de la
maison.. Ces lavoirs offrent aux dames
chrétiennes une occasion facile de se
meure en rapport avec leurs sœurs
de la classe laborieuse, et de leur
faire du bien en leur témoignant de
la sympathie, en leur distribuant des
publicalions chrétiennes et en leur
parlant du Sauveur. Une dame française, frappée de cette idée, a commencé, dans les lavoirs, dont l’entrée
est libre et où le silence (on le sait)
n’est pas plus pralimié qu’ordonné,
une œuvre d’évangélisation que Dieu
a déjà bénie et à laquelle le Chrisiiamsme (auquel nous empruntons ces
détails) espère que beaucoup d’autres
dames ou jeunes filles voudrônt s’associer.
(Lit Semaine Jîe%.)
Ecosse. ~ M. le pasteur de Pressensé, l’un des 78 docteurs (69 en
droit et 9 en théologie) qui ont été
créés par l’Université d’Edimbourg à
l’occasion de son jubilé centenaire
qui a eu lieu le 1d avril et jours
suivants, et auquel avaient été invités
des savants de premier ordre, du
monde entier, dans des lettres adressées, sur ce sujet, m Jowmal <ks
Débats, constate, entre autres faits
intéressants, celui-ci: que dans les
séances universitaires tenues à l’occasion de ce Jubilé, l’expression
de convictions ' fort diverses a été
écoutée avec un égal respect. La note
religieuse ajoule-t-ii, a été accentuée
par plus d’un orateur. Le rév. doct.
Flint a ouvert les fêtes par un sermon de circonstance. M. Beels, l’éminenl théologien d’Ulrecht, n’a pas
craint de rappeler que Walter Scott,
sur son lit de mort, demanda à se®
enfants de lui lire le livre par excellence, celui de la sagesse et de la
consolation divine. L’ex-triumvir de
Rome , le vieux révolutionnaire Saffi,
a dit quelle espérance lui donnait
pour l’avenir le spectacle qu’il avait
eu à Edimbourg de l’union entre la
science, la liberté et la religion. Enfin, l’éminent économiste beige Emile
de Laveleye a fait applaudir par la
jeunesse lettrée de l’Ecosse le mot de
l’Evangile: Cherchez premicrement le
royaume de Dieu et sa justice, et
toutes les autres choses vous seront
données par surcroît.
Autriche. —Tandis que la nouvelle
loi adoptée en Autriche pour l’instruction publique maintient le caractère confessionnel des écoles, elle
stipule que l’instituteur doit appartenir au culte qui fournit le plus
d’élèves, et que s’il y a plusieurs
maîtres dans une école le directeur
doit appartenir au culte qui a la
majorité parmi les élèves. Celte disposition ae la loi, en soi lout-à-fait
équitable, a eu et aura encore des»
effets qu’on n’aurait jamais crus pq*tî
sibles, par exemple a Vienne, daÎË:
les écoles de garçon du second cercle,
comptant 3968 élèves où le Directeur,
se trouve être un Israélite.
I^ensées
Les honneurs et les distinctions
injustement acquis font plus de mal
que de bien à ceux qui les possèdent
sans les avoir mérités.
Celui qui fait peu de chose chaque
jour, mais tous les jours quelque
chose, sera étonné à la fin de l’année
d’avoir tant fait.
L’enfant qui apprendrait un seul
verset de la Bible par jour, saurait
au bout d’un an 365 versets.
Celui qui donnerait pour le service
de Dieu un petit sou par semaine,
8
AJVin/IJViVV/kVUWvAAA'WVV'ArbrWl/ybW'A'VVVU ■>
'WJVWw<'t.r>Aj->
160
aurait duMé au bout d’un an 52
sous; etdxcela sans s’appauvrir le
moins du monde.
{politique
italie. — La Chambre des députés
continue l’examen des budgets et les
ministres ont assez à hiire à répondre,
chemin faisant, aux nombreuses interrogations qui leur sont adressées.
Pavie a inauguré son monument à
Garibaldi. Bovjo a fait le principal
discours de circonstance, mais chacun
a senti que le monument n’était pour
lui qu’un prétexte pour exposer sous
une forme peu attrayante ses théories
républicaines et sociales. Bovio a déininlsur lesauires oraleur.s, y compris
, Gairoli; ce fut alors que Dario Papa
SC leva et dit: «Le jour de l’apothéose de celui que Victor-Emmanuel
a appelé son meilleur ami, je propose
un toast à S. M. le roi Humbert».
nPurs'il sortit de la salle du banquet
cl fut bientôt suivi par Gairoli qui
ÜlPdovait pas être tout-à-fait à son
üilBl 'dans ce milieu,
,'liB.'séàateur Prali est mort. Teccbio
en Msant l’éloge du collègue et du
poêle, originaire du Tyrol italien,
souhaita que le vœu de l’illustre défunt que sa patrie fit aussi partie du
, royaume d’iialie, fût bientôt réalisé.
A la suite des troubles de Naples
où une partie des étudiants ont protesté contre la présence du recteur
à l’inauguration d’une société universitaire catholique, les étudiants de
Rome et ceux de Gènes sc sont émus.
Dans celte dernière ville i! y a eu
lutte entre les étudiants et la police;
seize éludianls ont été arrêtés entr’aulres les 3 fils de Ganzio et celui
de Bixio.
L’exposition nalionale continue à
attirer beaucoup de monde. Les concerts de Faccio directeur de l’orchestre
de Milan ont eu un succès splendide.
JFrafce. — La France et la Chine
ont souscrit les préliminaires d’un
traité do paix. La Chiné reconnaît le
protectorat de la France sur le Tonkin
et le Annani, La France ne réclame
pas d’indemnité de guerre.
— Le gouver^ment
a pris les premières mesures Jjour
aller au secours de Khartoum, dès que
le climat le permettra. Gordon est
sorti de Khartoum, mais a dû’y
rentrer.
AHetnuif/ne. — Bismark a obtenu
ce qu’il voulait, la prolongation pour
deux ans de la loi conire les socialistes. Il a prononcé un discours très
violent contre le parlementarisme,
et contre les progressistes qui lui
paraissent plus dangereux que les
socialistes eux-mémes, pour ce que les
premiers peuvent parvenir au pouvoir.
L’Empereur a exonéré le prince
chancelier, à ses instances, de ses
ibnclions dans le ministère prussien.
jiHirfrA«. — La vieille impératrice Marie-Anne, épouse de Ferdinand qui a abdiqué en faveur de
François-Jo-seph, et fille de Victor
Ernmanucl I, roi de Sardaigne, vient
de mourir à Prague.
A II none es
La prochaine session de la conférence du Val Saint-Martin aura lieu,
D. V., aux Clos de Villesèche, le lundi,
19 Mai, à 9 heures du malin.
Le sujet à traiter est: Le système
des miiributions.
On nous prie d’annoncer la vacance du poste de Régent de 1«
3^ et 4® élémentaire dans les Eeôles
Evangéliques-Vaudoises de Turin.
Les personnes qui y aspireraient
sont priées de faire parvenir leur
demande accompagnée des documents y relatifs , à l’adresse de M.
le Pasteur J. P. MEiLp, 45, via
Pio-Quinlo à Turin. ' .i ^
Eukesï Robeht, Géi'Éiiii et Administratcar.
Pijçnoroi, Imprim. Chiantore et Mascarolli.