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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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PRIX D’ABONNEMENT:
Par an Pour 6 mois
Vallées Vàudoises . . . . . . ■ Pf. 4,^ 2,—
Italie ................. . . ,, ¥ ‘ %5ô ~ 2,25
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Ailemagne^ Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, tìànemirk. '
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, lustes, pures, aimahii^...,. d^es de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
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SOMMAIRE: Communication officielle
Il y a un an..... — Grains d’expépérience — L’œuvre de la Société
Biblique Britannique et Etrangère —
Chronique vaudoise — Nouvelles religieuses.
COMMUNICATION OFFICIELLE
Nous rappelons à MM. les Pasteurs et
Anciens-Evangélistes que la collecte aûnuelle çn faveur de la Société Biblique
Britannique et Etrangère doit être faite,
dans toutes nos églises,si possible,'le dimanche 9 novembre ou cet autre dimaAche successif du même mois qui pourrait
être plus indiqué à cause des circonstances locales.
Nous recommandons vivement cette
collecte en faveur d’une Oeuvre vers laquelle nous avons de grandes dettes de
reconnaissance.
Pour la Table Vaudoise
Ernesto Giampicgoli, Modéraf;eur.
’ . Y a-t41 iamais eu, dans, l’histôire de
notre peuple, une semaine aussi riche de
grands événements que celle qui alla du
27 octobre au 3 novembre de l’année
passée?
Le 26 octobre toute l’armée italienne
se jetait contre l’ennemi pour le chasser
des belles vallées et des plaines de la Vénitie qu’il occupait depuis le fin de l’année précédente. Il s’agissait de déloger
des centaines de régiments autrichiens
de leurs positions de défense, fortifiées
avec soin pendant presque 12 mois; il
s’agissait de traverser un grand fleuve,
le Piave, dont le passage était interdit
par des milliers et des milliers de canons ;
il sfagissait de rompre cette terrible
chaîne de fer, de discipline et de haine
qu’avait toujours été pour nous à travers les siècles l’armée autrichienne; à
cette heure elle comptait 15 divisions
de plus que la nôtre.
Malgré toutes ces immenses difficultés
ce fut l’Italie qui vainquit.
Les positions autrichiennes tombèrent
une après l’autre ; 300 mille ennemis furent faits prisonniers ; plus de[5000 canons
capturés et les restes de celle qui avait
été une des plus puissantes armées du
monde s’enfuirent en désordre devant
les troupes de l’Italie victorieuse.
Et tout dans le cours d’une semaine 1
Cette semaine nous ne pourrons jamais l’oublier; nous frémissons encore
quand nous y pensons: ce fut une semaine fatale; elle vit crouler d’un coup
l’immense empire qui s’était soutenu à
, travers les siècles par le despotisme et la
violence.
races qui le composaient n’avaient que
de la haine pour son Gouvernement et
pour ses systèmes, mais l’armée était
encore compacte: nous le vîmes du 23
au 26 octobre sur le mont Grappa où
plusieurs violentes attaques de nos troupes échouèrent devant l’opposition rageuse et décidée de nos ennemis.
Malgré ça cet empire croula dans le
cours d’une semaine.
C’est que l’heure de Dieu avait enfin
sonné. Nous l’avions attendue pendant
quatre ans cette heure dans laquelle
Dieu mettrait fin au terrible fléau et
Dieu « lent à la colère » ne s’était pas encore manifesté; quand nous le vîmes à
l’œuvre, nous fûmes saisis par l’étonnement et l’effroi devant sa grandeur et
sa force. >
Il domine éternellement par Sa puissance
Ses yeux observent les nations.
(Psaume Lxvi, 7).
Ah ! nous ne voulons pas diminuer la
dette de reconnais|ance que l’Italie doit
à ses chefs et à ses soldats qui luttèrent
si héroïquement pendant cette semaine
pour la délivrer, mais nous ne pouvons
pas même cacher la conviction qui est
au fond de nos âmes: ce futJ^Dieu surr
tout qui agit pendant cette semaine ef'
qui détermina subitement la fin de la
guerre. Une grande^vague de découragement passa au milieu des millions dè
soldats qui défendaient, malgré eux, 1^
violence d’un empire oppresseur; un
effroi subit les empêcha de combattre
Ils le croient encore aujourd’hui, malgré toutes les apparences.
; Nous nous inclinons surtout devant
nos morts. Qu’ils sont nombreux et
Quelles immenses souffrances ne repréSentent-ils pas I
> Je me souviens des deux derniers morts
de guerre que j’ai vu sur un champ de
iataille. Ils étaient couchés l’un en face
dé l’autre sur le col de là Berretta au milieu des tranchées et des remparts bouleversés par la canonnade : l’un était un
itahen, un homme d’à peu près 30 ans;
il avait une alliance au doigt; l’autre
couché, presque en face de lui, était uû
jeûne homme autrichien de 18-19 ans;
ij avait encore ses grands yeux bleus ou
verts
comme ils auraient pu le faire; l’idée d¿
la paix et de la maison remplit les cœurs^ J
Dieu qui hait les champs de bataille, agit
dans les cœurs et ce fut Lui qui nous
donna la paix. , ' ;
Oh ! grande semaine fatale, rappelle
toujours à nos âmes l’amour infini de
notre Dieu qui, à présent comme aux
temps de David, « dit à l’ange qui ravageait le peuple: Assez, retire maintenant
ta main » (2 Sam. xxiv, 16)
, Ils dormaient paisibles leur dernier
Wmmeil.
Je pense à eux; je pense aux autres
■lûilliers qui sont tombés et aujourd’hui,
à quelques jours'de distance du 2 novembre, la date qui rappelle à nos populations italiennes leurs motts, j.e répète
. mentalement les ‘ ijarpies de conclusion
du discours que le prof. Rostagno fit,au
dernier Synode,,pour la commémoration
de nos morts :
«Dormez, o héros, après votre guerre,
dormez:Je sommeil de votre paix grande,
belle, lumineuse. Cette paix nous vous promettons de ne jamais plus la troubler par
nos misérables querelles, pqr nos mauvaises
passions et par notre lâcheté.
e Dormez paisibles, sous la gazon baisé
par les premiers rayons du soleil, ou près
des glaciers, ou au fond des abîmes où les
vagues répètent aux vagues votre nom.
Nous voudgris être dignes de vous; parce
que nous voulons vous revoir tous un jour
dans votre beauté spirituelle; le jour où
l’on entendra le son des trompettes angéliques, le jour « où les morts entendront la
voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront
entendue vivront». », D. Bosio,
. *
« *
GRAINS D’EXPÉRIENCE.
» 4>
Il était déjà rongé par une quantité
de maux cet empire, et pourtant il tenait
encore bon ; on sa'vait que plusieurs des
En même temps que fious nous inclinons devant Dieu, dans le sentiment de
notre misère, nous sentons le besoin une
fois de plus de dire notre reconnaissance
à tous ceux qui ont souffert en combattant pour notre patrie.
Nous ne serons jamais parmi ceux qui
méprisent les souffrances des hommes
qui ont accompli ce qu’ils considéraient
comme leur devoir, même si nous méprisons de toute notre âme ceux qui se
sont servis si souvent de leur enthousiasme, de leur foi et de leurs souffrances
pour poursuivre leurs fins particuliers et
égoïstes. Nos hommes ont .été vaillants
sur les champs de bataille, parce qu’ils
ont cru que cette guerre serait la dernière
guerre et que par elle la justice s’établi-*
rait dans le monde.
La classe gaie.
Un éducateur, dont le nom m’échappe
en ce moment, a dit un jour; «L’élève
apprend doublement lorsqu’il est gai,
parce que cela seul qu’il étudie avec plaisir est vivifiant «. Or la gaîté de l’élève
n’étant qu’un reflet de celle du maître,
il faut nécessairement que celui-éi s’applique à êtie, à demeurer gai, pendant
toute la durée de la classé, quelque effort
que cela puissè lui coûter et quel que
soit d’ailleurs le fond de son caractère,
Et la leçon doit être, si possible, d’autant
plus vive, plus gaie, plus enjouée que le
sujet en est le plus loufd, le moins engageant. Combien souvent ne devons-nous'
pas nourrir, gavei nos pauvres écoliers^
de science indigeste... parce que les programmes l’exigent et que la"" pédagogie*
ne nous a pas encore révélé le secret de
rendre attrayantes les chinoiseries de la
syntaxe, par exemple, ni de la grammaire
latine, ni du calcul abstrait, ni une foule
de grandes ou des petites choses que nous
devons enseigner dans les écoles de tou s
les degrés 1 ,
Eh bien, c’est précisément les leçons
lourdes et indigestes de leur nature que
nous devons tâcher d’assaisonner d’un
peu' de gaîté, d’un peu d’enjouement et
de jovialité. Et ce que nos élèves nous
seront reconnaissants dé l’effort que nous
aurons fait pour leur rendre aussi, agréables que possible les choses arides ou ennuyeuses 1 Gardons-nous de les hypnotiser par notre sérieux exagéré, par une
mine renfrognée qui arrête en eux tout
élan, toute spontanéité; comment vontils oser se soulager, s’épanouir dans un
petit sourire en présence d’une figure invariablement froide et impassible ! L’ét
lève doit nous craindre moins qx’il ne
nous aime et ne nous estime*; il doit avoir
l’inipression, bien plus, la conviction que
nous sommes heureux d’être avec lui, "et
que nôtre tâche, bien que souvent ingrate et pénible, nous est agréable.
Soyons gais à l’école afin de contribuer
à ensoleiller la vie des enfants qui nous
sont conflés, e,t tout particulièrement de
ceux dont l’intérieur est si terne, si triste
— et il y en a beaucoup plus qu’on ne
pense — dès orphelins, des pauvres'
des êtres chétifs, de ceux l’on maltraite à la maison et aussi de ceux qui
sont totalement sevrés de caresses et
d’affection. Efforçons-nous d’être gais,
malgré tout, malgré nos soucis de toute
nature, malgré nos préoccupations de
famille du autres, malgré nos chagrins
intimes; soucis, chagrins et préoccupations que nous avons le devoir de secouer
sur le seuil de la porte, quitte à les reprendre en sortant. *
— Où mettez-vous alors la gravité du
maître? où prendrons-nous le temps de
développer notre leçon, si nous devons
surtout songer à faire, rire nos élèves?
Mais ce n’est pas là ce que j’ai voulu dire.
Il ne s’agit pullement de passer d’une
explosion d’hilarité à l’autre, d’une anecdote amusante à une boutade’spirituelle.
Nous devons savoir|dosei:^ la gaîté. Pas ,
trop rt’en faut. L’anecdote amusante, la
saillie ne sont qu’une diversion, un repos,
j’allais dire une récompense à la classe •
pour l’atténtion qu’elle nous a prêtée au
cours d’uné explication ou d’une exposition diflicilés. G’est une pause rafraîchissante après laquelle on reprendra la
leçon avec plus d’ardeur, surtout si le
maître a assez de poigne, assez d’autorité
morale pour s’imposer aux plus bruyants
qui voudraient prolonger la fête, et les
ressaisir alors qu’ils font mine de vouloir ï ^
lui échapper. .
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20.me siècle pas moins dê 140 ont été
Ajoutées à la des l||igues dans lès-^
uellee la Socipé puWi^ la Parole de'
ieu, de façon qu’elle'iteprime mainte-1
; Puisque par-la dédsieæi di»vS^odé.^^nt’4ans Sl^langues.
Vàudois, la collecte annuelle en faveur Les difficultés dans la distribution ont
de la Société Biblique Britannique et été très grande^ :aai^/que cellea pour
Etrangère se fera le dimanche 9 novem- imprimer et transporter les livres.
Bre au sein de toutes les Congr^atioos, >;Gombien de difficultés à cause de la
-je.crois bon de porter à la connaissance fièvre espagnole quj a emporté 12 mildes lécteurs de ŸÉcho les résultats obté- fions **de créatures humaines dans le
nus par la Société pendant l’année passée., monde et pourtant il n’ya pasunpaysqui
Je me sers du rapport annuel ,pub>Îiè.'* n’âit pas été visité. Malgré toutes ces,diffià Londres tout dernièrement, volume cultés, la Société a fait circuler 8.'746.963
{dusi^urs oàc
Nous les remercions
mois de novembre de l’année dernière,
quand ils i^q^illirent pour % Soci<^é|ià
soiîime de, l^éfiS francs, ilaÎÉ compèr
■ÿ f i **
de -’tout ''lioti’è
cœur et les prions de bien vouloir renou' veler une telle ’’déinbnétration tangible
de leur vif intérêt chrétien.
^ Edwin W. Smith
Agent de la Société Biblique p. T Italie.
d’environ 600 pages; il est difficile de
trouver un, Hvre qui offre un intérêt
pareil. ’
Personne n’ignore que l’activité de la
j exenipl. et presque la moitié en a été yen- ’'‘Occupations au début de cette période
^CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Malgré ses nombreuses
due par les Colporteurs. L’œuvre de la
Société parmi les soldats se peut dire
finie avec le jour de la démobilisation;
Société embrasse tous les pays du mondé pendant la guérre'cètte œuvré a été vrai
et nous trouvons ainsi dans le Rapportannuel des notes particulières au sujet
de chaque pays, ainsi que des statistiques, des observations philologiques, des
anecdotes concernant le travail des colporteurs, bref une vraie encyclopédie religieuse. On a, en lisant ce livre, une idée
claire et vive des progrès du Royaume
de Dieu dans le monde entier.
Le Rapport nous montre comment notre Société travaille parmi nos Italiens qui
Vivent loin de leur Mère Patrie. En parlant par exemple de Rio de Janeiro, la
métrojiole du Brésil, on nous dit que làbas deux colporteurs travaillent parmi
les 100.000 Italiens qui habitent cette
ville. Un membre de la Colonie Italienne
acheta 500 Evangiles, des Bibles et des
Testaments, pour les distribuer parmi
ses compatriotes. Au Brésil on nous dit
qu’après le portugais, langue du pays,
l’italien est la langue dans laquelle la
circulation des Saintes Ecritures est la
plus répandue.
Dans les pays de nos ex-ennemis on n’a
jamais empêché le travail de la Société
et pendant la guerre elle y a distribùé
1.750.000 exemplaires parmi les prisonniers de guerre, dont 28.000 en italien.
Nous trouvons que les Ecritures dans
notre langue ont été vendues en Hongrie,
en Roumanie, en Serbie, en Egypte, en
Erythrée, en Algérie, en Tripofitaine et
même dans les lointaines Indes.
Quelle est intéressante 1’ histoire de
l’œuvre dans la Russie et dans l’ex-empire ottoman ! et quelles terribles histoires
ne nous raconte-t-on pas, à propos de la
S3TÍe où les Turcs ont massacré des milliers d’hommes et de femmes, et vendu
des filles Arméniennes à 3 francs l’une I
Il y avait un tel besoin de nourriture
dans le pays, que dps monstres ont même
mangé les' enfants. Les colporteurs ne
cessèrent de travailler quoique emprisonnés. Un d’eux mourut de faim, et
tandis qu’on lui portait du lait dans les
derniers moments de sa vie, il dit : Donnez-le plutôt à ces pauvres enfants, je
n’ai pas le courage de le boire à moi seul.
C’est ainsi que le rapport recueille
grand nombre de faits héroïques et de
martyres au nom de l’Evangile, tout en
nous montrant un grand nombre d’hommes convertis à la foi chrétienne au moyen de ces livres répandus en si grand
nombre dans le monde.
Pendant la guerre, la Société a publié
les Saintes Ecritures en 35 langùes nouvelles; c’est-à-dire que quand les nations
combattaient, elle a fait sortir une nouvelle version de sept en sept semaines en
moyenne, et presque toutes ces versions
écrites dans des langues dans lesquelles
on n’avait jusqu’à présent rien imprimé;
précisons: 21 langues africaines, 10 appartiennent à l’Asie, deux aux Iles océaniques et deux à l’Amérique du Sud.
Pendant l’année 1918, 6 langues nouvelles, et depuis le commencement du
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ment remarquable soit au milieu des
combattants, soit parmi les malades, les
blessés, les prisonniers, les exilés; le total des livres distribués dépasse 9 millions dans une centaine de langues différentes; il s’agit d’une liste surprenante,
et nous remercions Dieu qu’à personne
parmi les Alliés et parmi nos ennemis la
Parole Divine n’a manqué dans sa langue
maternelle, vu que des traductions complètes avaient été publiées avant la
guerre dans toutes ces langues.
Le susdit, rapport ne donne pas les
dernières nouvelles à propos de l’activité
eü Italie; mais je suis heureux de dire
que jamais dans tout le cours de son
histoire, la Société n’a eu un succès aussi
grand que celui obtenu pendant 1919.
La circulation en 1918 fut de 126.193
exempl. ; au commencement de 1919 nous
pensions que dans cette année la circulation aurait été bien réduite à cause du
bouleversement complet de la vie sociale,
tandis qu’on constate que pendant les 9
premiers mois, jusqu’à la fin de septembre, on a déjà vendu 121.603 exempl.,
c’est-à-dire 5000 exempl. en moins que
dans toute l’année précédente.
A présent, grâces à Dieu, la guerre pst
finie et nos courageux soldats en passant
sous l’arc de Titus proclament la Paix;
nous avons réussi à résoudre les problèmes de la guerre; il nous reste maintenant à résoudre ceux de la paix qui ne
sont pas moins grands. Nos cœurs s’ouvrent à l’espoir qu’un nouveau monde va
commencer: nous frémissons comme
quand nous apercevons l’arfc-en-ciel.
Nous croyons que la Ligue des Nations
pourra faire beaucoup pour empêcher les
guerres, mais nous croyons surtout à la
vraie Ligue, celle des relations sincères
de l’âme humaine avec son Roi invisible.
' Pour bâtir l’édifice de la fraternité
humaine, il n’y a qu’un ciment: celui
de l’amour rédempteur de Dieu. Quand
les hommes seront justes envers Dieu,
ils seront aussi justes les uns envers les
autres. Pouî atteindre nos grands idéale
nationaux on exige de la part de l’individu et de la collectivité une grandeur
d’âme, une élévation’" d’esprit, des idéalités qui ne peuvent se manifester sans
être inspirées par une profonde et sincère connaissance de Dieu. Nous avons
dans les Saintes Ecritures un merveilleux instrument pour travailler à la fraternité humaine. Aujourd’hui le N. T.
parle aux hommes en 600 langues différentes, leur déclarant que Dieu a fait
d’un seul sang, et aimé d’un seul amour
toutes les Nations de l’Humanité.
Pour augmenter la fraternité humaine
il n’y a jamais eu un instrument plus
puissant que la Bible et c’est dans cet
esprit que la Société continue son activité en Italie et dans le monde entier et
invite tous les Evangéliques d’Italie à
l’aider pour arriver à son but. La générosité des Vaudois fut remarquable, au
‘»électorale, M. le prof. Attilio Jalla a eu
la bonté de présider le culte dans notre
paroisse dimanche passé.
LA TOUR. C’est M. le pasteur Rodio
qui a présidé le culte au temple dimanchë"
passé.
, — M. le pasteur Josué Tron qui, après
avoir servi l’Eglise pendant 44 ans, a
obtenu son éméritation au Synode dernier, vient de s’établir dans notre paroisse. Il y trouve trois de ses enfants
ainsi que de nombreux amis qui lui souhaitent de tout leur cœur, ainsi qu’à
M.me Tron, de jouir longuement d’un
repos bien mérité.
— M. le modérateur Giampiccoli et M.
le prof. D. Jahier, membre de la V. Table,
ont fait dernièrement; une visite aux
églises protestantes de langue allemande
de Bolzano et Merano, dans le Haut
Trentino.
Les représentants de notre Eglise ont
reçu le plus cordial accueil de la part
des pasteurs et des- membres de ces congrégations et ont pu établir avec elles
des relations de sympathie qui deviendront avec le temps, nous en sommes
BÛrs, toujours plus intimes.
? —Deux candidats se sont présentés au
iéoncours pour la Bbigjse d’étude Campbell major. C’est M. Mario Jahier qui
a vaincu le concours. La Bourse GilletBrez a été adjugée à M.lle Dora Longo.
Il ne s’est pas présenté de concurrents
aux Bourses d’étude Campbell minor et
Burgess.
— Nous relevons de l’« Avvisatore Al
pinoi
Nous avons reçu, sur la mort du soldat
Félix Tamietti, mari de M.me Lina Moré,
des détails émouvants de plusieurs journaux américains, qüi tous parlent de lui
avec admiration.
Le soldat Félix Tamietti, établi en
Amérique avec sa famille, partit comme
soldat américain pour la France. Il fut
blessé dans le dos pendant le dernier
bombardement allemand, sur le front
de Metz, à peine une demi-heure avant
l’armistice. Il fut soigné dans un hôpital
français, où il fut plusieurs fois visité
par le pasteur réformé M. Claudin, auquel la famille désire encore une fois
exprimer toute sa reconnaissance.
Obligé de rentrer en Amérique sans
revoir sa famille qu’il avait laissée en
Italie, il ne put pas se relever et dut
subir encore cinq opérations; la terrible
blessure, après de longues souffrances,
devait l’emporter. Il mourut, victime
du grand devoir accompli à l’hôpital de
Los Angeles, èn Californie. Transporté à
San Francisco, par les soins de la famille,
il y fut enseveli avec tous les honneurs
militaires.
A M.me Tamietti-Moré si cruellement
éprouvée, à toute sa famille, nous exprimons notre profonde sympathie.
LUGANO. M. le pasteur Paolo Calvino
de Lugano, de retour du Synode, a dû
se mettre au lit à cause des fièvres rhumatismales qui le font beaucoup souffrir. Il prie ses chers amis des Vallées de
vouloir l’excuser s’il n’a pas pu leur
^riye depuis son îretour, à cause de sa
san|ié. Il Ifes salue cordialement et pense
^ eià. ^ I. I
"^MASSÊL. Dimanche 26 cour., l’asseinblée électorale a procédé à l’élection du
nouveau Consistoire. Ont été élus: Jepn
Gagdou de Jean, pour le quartier de Bpil■''Silief Rferre fron, réélu pour Grandidiér;
. Charles Micol, réélu pour Je Robers; Jepn
Antoine Pons pour le Chabers; Juegues
Micol réélu pour le Champ-la-Salse ; Aui guste Breuze réélu pour le Didier de Salge ;
Jacqueè, Megtre, pour Chanforan de Salse.
M. Tron Jean Antoine de Champ-laSalse, á été élu diacre à la place de M.
H. Pons, démissionnaire. »
— Nous tenons à remercier M. J. J. R,
Tron qui, pendant ces deux dernières
annéês”a occupé la place dé pastëüt fntérinaire, pour le travail qu’il a accompli
au sein de notre Congrégation et nous
lui souhaitons dè’longues années de repos.
PRAL. Le l.r octobre un nombreux
cortège funèbre accompagnait au champ
du repos les restes mortels de Jacques
Pons de la Ribba, .victime d’un tragique
accident survenu dans une de nos carrières de talc. Notre frère avait 44 ans,
et était retourné depuis quelques mois
du service militaire. Nous exprimons encore ici notre vive sympathie à la fàmille
Pons, qui vient de nous quitter 'définitivement pour s’établir dans les environs
de Saint-Second, dans la territoire de la
Paroisse de Pigiierol. Le départ de cette
famille est une grave perte pour notre
Eglise et cause ùn grknd vide dans le
petit et solitaire hameau de la Ribba
dont elle constituait plus de la moitié de
la population.
— Une autre nombreuse famille va
bientôt nous quitter aussi pour l’Amérique du Nord, où elle va grossir notre
colonie de Valdes§, .C’est la Tamise, de
François Grill dit Gôuis, de la Ville. Nos
bons souhaits les accompagnent dès
maintenant dans leur voyage.
— Dimanche 19 cour., l’assemblée
électorale de la Paroisse a réélu à l’unanimité comme anciens des quartiers de
la Ribbe et des Orgères, nos frères François Rostan et Henri Grilk respectivement, et a élu, aussi à l’unanimité, notre,
frère François Pascal ancien de la Ville
et Richard Etienne ancien du quartier de
Pommiers-Jourdan.
PRAMOL. Nous apprenons avec douleur la mort de notre sœur Susanne Sappé
veuve Long, qui nous a laissés après une
longüe maladie. Nous exprimons à ses
deux enfants, tous les deux encore sous
les drapeaux, notre vive sympathie chrétienne. ' ’
ROME. M. le pasteur Antoine Rostan,
caissier de la Table Vaudoise, va quitter
La Tour pour rentrer à Rome à la fin
du mois d’octobre. Prière de lui adresser
les correspondances à: 107, Via Tre Novembre - Roma.
t.
RORÀ. Dimanche dernier, 26 octobre, un nombreux cortège accompagnait
au champ du repos la dépouille mortelle
de Morel Etienne Barthélemy, déeédé aux
Rivoirs de Pian-Prà, le jour où il accomplissait sa 79.me année. C’est une belle
figure de vieillard d’autrefois qui vient
de disparaître; mais elle restera vivante
dans le souvenir de toutes les personnes
qui ont su admirer sa cordialité, la douceur et les autres qualités morales de celui
qui aimait partager généreusement son
pain avec ceux qui se trouvaient dans
le besoin. Sur sa tombe même M. Salvarani a voulu lui rendre un excellent témoignage, et la famille Gelso^^a voulu y
déposer une belle couronne pour démon
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trer visiblement l’affection qu’elle portait à jgelui qu’elle a soigné avec dévouemen| pendant ces dernières années. Nous
exprimons notre sincère sympathie aux
parents du défunt qui se trouvant à Colonia Valdense.
Un autre deuil, bien plus grave par
les citconstances pénibles qui l’accompagnent, vient de frapper la famille Rivoire de Caneuve (Fusines). Un des fils,
Rivoire Henri, après avoir accompli tout
son devoir enversja patrie, qu’il a servie
fidèlement près de six ans, avait eu le
bonheur de rentrer aü foyer, de retour
d’Albanie. Mais, hélas 1 il portait avec
lui la terrible fièvre qui l’obligea de prendre le lit quelques jours plus tard. Son
Jeune corps de 26 ans ne put vairicre la
crise et il ne tarda pas à s’endormir entre
les bras de ses parents, pour se réveiller
dans la nouvelle lumière ,de l’au-delà.
Son nom devra être ajouté à la liste déjà
trop longue des soldats de cette commune qui ont donné leurs précieuses existences pour la grandeur de leur pays et
le triomphe d’une noble cause. La sépulture a eu lieu mardi. Nous tenons à exprimer encore toute pptre sympathie aux
parents, aux frères et sœurs qui l’aimaient tendrement et nous rappelaient
naguère ses excellentes dispositions d’esprit.
Souscription extraordinaire '
en faveur des Emérites, Pasteurs, Veuves,
Orphelins et autres ouvriers,
LATOUR (Quartier des Appiots).
Linette Gotta-Morandini, frs. 20 — Joséphine Vola, 20 — P. Pellenc, 10 — D.
Chauvie, 2 — Coïsson, missionnaire, et famille, 25 — Rachel Miegge-Coïsson, 20 —^
Césarine Revel, 1 — Long Emilie,veuve, 10
— Revel Céline, 2 — Rei (P. G.), 10 —
Benech Etienne, 1 — Marguerite Goss, 1
— Esther Goss, 5 — M. Boulard, 1 —
Naémi Arnoulet, 5 — M. Costabel, 10 —
Gougn G^vanni, 2 — Paschetto Cesare,
1 —■ Jïuris Daniel, 0,50 —■ Caroline Sybille-Gay, 2 — Poët Davide, 10 — Ricca
Albert, 5 Marguerite Eynard, 2 —■
Fulvio Davit, 10 — Famille Davit (Ravadêra), 10 — Théodore Revel, 1 —■
Ricca Daniel, 1 —, Bonnet J. Pierre, 2
—' N. N., 2 — G. Long, 1 —■ Lohg Michel, 1 — Rémy Ricca, 20 — A. Vinçon,
5 —■ A. Lageard, 25 — Barthélemy Chauvie, ancien, 25 — Catherine Bosc-Jourdan (Ciapera), 2.
commé'|>ar notre amb^f pouf notre peu-^ rentes d^ps ; écriteaux ou’U f^ait |
pie si ^|ll^ement frappé ». ^ - apposer le^long des'voies fenées; mais
(Semaine Religieuse)» une bonne partie de son temps et de son
AM^IllQUE (Columbus). L’Evangelista n|)us donne des détails très intéres
nvVvi In ^ ^ ___• ^ ii
sants s^ur la grànde_^ expositicin qui a été
tenue'au mois de iuiîlêt à Columbus pOur
la célébration du centenaire méthodiste..
L’exposition consacra un jour au pro-j
blême des noirs, qui est un'des plus sérieux ^qe les Etats-T^riis sôient appelés
à résoudre. «Ces'noirs sont les descendants dés-indigènes d’Afrique qui furent
anciennement conduits en Amérique
comme'*esclaves ; maintenant ils jouissent des mêmes droits des blancs et somment à peu près à 10 millions. Il y a des
sociologues qui, en se fondant sur les
argent était consacré aux œuvres “du
Royaume de Dieu.,,
Son testament s’puvre par la déclaration suivante : <
« Devant prévoir le moment où ma
carrière terrestre sera achevée, je désire
consigner ici, en tête de mon testament,
et comme le principe même de cet acte,
une confession de naa foi en Jésus-Christ,
envisagé comme mon Sauveur.^ Je désire’)
attester ici lé^fait que, duranf ma vie, où
j’ai connu, comme tout enfant des hommes, des'souffrances et des afflictions,
j’ai été merveilleusement soutenu par ma
foijen Dieu et en JéSus-Christ, seul Mé
w * ----------- -------. . - - - --
statistique^, vous ^démontrent qu’.avec di®teurjentrp,¡Dieu et Jes homipes., Cette
i ■
L. 267,50
Listes précédentes » 7.196,50
Total L.
le temps les noirs disparaîtront de l’Amérique; il y a d’autres sociologues qui
se fondçpt pareillement sur les statistiques pour vous assurer que dans 50 ans
les génératious anglo-saxonnes seront
englouties par le fleuve de la race noire .1
conviction était un héritage de ma pieuse
mère, qui fut une femme de beaucoup
de foi, et c’est à ma mère que j’attribue
tous les. succès que j’ai pu obtenir pendant ma vip». „ . .. .
FRANCE. M.‘ le missionnaire Herman
^ 1 J.TJL. XV.. lXXXl7i7XV/XXli.CtJ.J. C> AXCiillClXl
Ce.qui. If suL c’est que ce peuple noir, .Dieterien, rentré en France après avoir
OUI reDl^ésente la dlxiAmp nfirtîp dp la x__________________________________.n « , . • . .
7.467,
SAINT-GERMAIN. Dimanche dernier, l’assemblée électorale a procédé à
l’élection du nouveau^Consistoire. Ont
été réélus: MM. H, Combe (Martinats),
Barthélerng Monnet (Chabrands), Louis
Vinçon (Ville), Etienne Vinçon (SafUa),
Ont été élus: MM. Fréd. Reynaud‘{Qmtabelle), Alex, Justet (Chenevières),
— Deux de nos vieillards nous ont
quitté pour leur patrie céleste: ïean Robert de la Sagne, à l’âge de 70 ans, et
David Robert des Gondins, à l’âge de
67 ans. '
AMÉRIQUE ETU SUDJNous aVions
été impressionnés par les ’nouvèîÎeS rélatives à la diffusion de la grippe dans kps
Colonies Vaudoises. Le dernier N° du
Mensajero Valdense (le journal 8e nos
frères de l*Aihérique du Sud, dirigé par
M. le pasteur JulesÆron), nous dit que
le nombre des malades est en train de
diminuer rapidemenUet que la mortalité
n’a pas été grande heureusement.
INSTITUTIONS
HOS]^][irALIÈRES VAUDOISES.
4.me Liste de Souscriptions,
Sig. corhiaSjRoberto Bauer é
Signora (Ospedali) L. 300,
Gli stessi (Orfanotrofio) c » 100,
Gli stessi (Rifugio) » lOQ,
Sig.na MetaJ Bauer (Id.) » 250,
La medesima (Orfanotrofio) » 250,
s* L. 1.000,7
Listes précédentes » 510,50
Total L. 1.510,50
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di guerra
40^ Lista.
Somme precedenti L. 181.332,02
N. N., Villar Pellice » 50,—
C. A. Forneron, notaio, Id. » 30,—■
Roberto e Nadine Prochet,
Roma (168) » 10.000.—
Arturo Besson, Torre Pellice »
Tenente Emilio Valerio, Zona
di Armistizio »
Colletta in occasione della commemorazione dei Valdesi caduti in guerra, Torre Pellifce,
4 Settembre 1919 »
Si
lo.
880,10
Totale L. 192.307,12
(r«t) In memotla del loro Aglio Renwndo.
l^OÜVELLES RELIGIEUSES
et faits divers.
ALLEMAGNE. Contre les apôtres de la
Revanche, L’alliance .qui s’est formée à
Berlin sous le nom de Bund N eue Kirche
a publié, Je 7 Août, sous la signature
de son président, M. le, D.r-et pasteur
Karl Aner, la décaration ^vante:
« Au cours de la séance du 31 Juillet
de rAssemblée nationale, le Dn- Mumm,
député du parti national allemand, a proposé, lors de la discussion de l’article, 145
<|e la nouvelle constitution de l’Empire
(Section de l’Education et de l’Ecole),
d’enlevér les mots « réconciliation des
peuples » de la phrase énumérant les buts
(|’éduca.tion de l’Ecole allemande. .4 »
' « Cette proposition a été heureusement-■
lépoussée. Mais on a aussitôt relevé avec
mauvaise humeur, au sein de la chambre,
que c’était un pasteur protestant qui avait formulé cette demande, et qu’un autre pasteûr protestant, également notable
le D.r Tràub, l’avait soutenue de son suffrage. Nous protestons avec la dernière
énergie contre cette attitude des représentants ci-dessus nommés, qui compromet
la dignité du christianisme évangélique,
et nous repoussons la justification qu’ils
donnent de leur conduite en invoquant
en sa faveur le sentiment national. Dans
cette occasion, en effet, il n’y avait pas
ÿlieu de donner une réponse yirilemént
allemande à un acte d’arrogance provenant de l’étranger; il y avait lieu, au contraire, de s’associer, avec les bons esprits
du monde entier, pour frayer, de notre
côté aussi, la voie à l’avénement d’un esprit qui rende impossible, à l’avenir l’usage de l’arrogance et de la violence envers les autres peuples. C’est ce but là
qui devrait être vraiement poursuivi par
tout chrétien. L’âme de l’humanité exige
qu’on en finisse, une fois pour toutes, avec
la succession alternative de l’injustice et
de la vengeance. Et ce sont des interprètes de la religion qui entendent que la
jeunesse continue à être élevée dans des
sentiments de haine nationale, et que
le Sermon de la Montagne continue à
être soumis à un moratorium ayant force
de loil Nous nous défendrons de toutes
nos forces contre toute tentative de
nourrir dans le cœur de nos enfants
l’idée de la Revanche, qui empoisonnerait notre peuple et l’enfoncerait pour
la seconde fois dans le jeu insensé et
criminel d’une guerre mondiale. Cette
attitude nous est dictée par l’Evangile
qui représente la dixième partie de. la
population des Etats-Unis, et a donné
quatre cent mille soldats à l’armée américaine,, ne veut plils* se' contenter des
occupations modestes qu’il désirait autrefois; il y a eu ces dernièers années une
émigration considérable des noirs des
Etats du sud (où ils ont toujours été plus
nombreütx) vers les Etats-du nord et
naturell^inent lés gens de couleur, comme on les appelle aux Etats-Unis, ne
peuvent pas être assimilés par la race
blanche.-i. ;■ ,
Les Eglises, et parmi elles aussi la Méthodiste^- ont fait beaucoup .pour Içs
amalga'fti'er et Ton voit surtout aux églises, si par exemple dans 50 ans l’anal
travaillé pendant 43 ans dans Je sud de
l’Afrique, s’installera à Strasbourg comme agent de la Société des Missions de
Paris. ■ - ‘
—■ La consécration au St-Minïstëre de
deuaffrères. Ce sont MM. François et Roger Belfet qui après avoir fait ensenble
leurs études théologîequs à la Faculté de
Moûtauban, ont reçu l’imposition des
mains le même jour à Orthez.- C’est le
père des candidats qui a présidé la cérémonie. Le premier des deux pasteurs
sera missionnaire au Madagascar, Je second desservira une église en France,
■— La Faculté de théologié qui était
jadis à Montauban va rouvrir le 18 'ho
nhoKA««« A ■ * A A J ’ vembrë â Monlpèlirelr dattS'la Villa’St
phabetisme des noirs est descendu du ^ tu- 1 n T t •-r. ■
on + OA i I Martin de Prunet.-M. le prof. Henri Bois
90 pour cent au ^ pour, cent. Mais doven
faut faire davantage J, Lf.,Congrès-du 5 ^ • <
,'r 9, .t —Q ~ — —
Centenaire a décidé que Ton büvrira de
nouvélles'in^itütitms et surtout des dis» :
pensaires pour iÉalades et des Orphelinats
et que l’on étudiera de nouvelles mé-^
thôdes pour’ tewr enseigner l’agriculture i
et pour développer'chez eux le sens de
l’hygiène 1 ». ,
— Un autre jour .-fut consacré dans,
TEsposition Méthodiste^^ au problème de
la reconstruction en Europe. On eût à
cette qcçasion des .discours des délégués
de la’Russie, de la France et de l’Italie.
Pour ce dernier pays, parlèrent M. Santi
le directeur'de cette belle œuvre qu’est
la Casa, Materna de Naples et M. F. Cacciapûoti, ce: dernier idans son uniforme
de capitaine des bers agiter u Nous som
i — Leicolonel et MmetPeyron, de l’Armée dû Salut, tiendront prochainement
à Paris une campagne d’évangélisation
et de réveil.
SUISSE. A Bâle il y a eu au mois de
septembre une assemblée d?!, 2^ pasteurs suisses : on a relevé, qpe la,séparation de l’Eglise et de l’Etat à Bâle n’a
entraîné aucune diminution apparente de
Tactjvité des pasteurs; au contraire il a
fallu durant ce Japs dè temps cféér deux
nouveaux postes et les ressources n’ont
jamais fait défaut.
'' Ab, payés st. ncm.grittaooés.' t
F.ois Pons,*<et-Second -, éch.31 déc. 1920
EugéniéBoânous.Mnrseillé- s. » »
mes^heureux. d’apprendre que'%,Sanrini:^D>A. TRON,-Miacfeuri-f?esponsa6Ze.
a obtenu de beaux dbns pour son ofphè-' — ■ „ 'i'v- ' =:
linatçtqu’ifespère dé pouvoir l’agrandir. , - ^ PeUice ■ Imprimerie Alpine:.
-Pendant cette dernière année on a LA,COMàÎÎSSION DES INSTITU
collecte auprès des Eglises Méthodistq# TIONS HOSPITALIÈRES VAUDOId Amérique un fo^s de 125 miUions de sES cherchedine maitressé de eoüture
^spourmtensifierl (mi»te del’Egh^ pOur l’Orphdhiat de La Toùr..%f
Méthodiste Episcopale^ Europe. « Dieu Adresser m^detìMmÌ^fèsment^ptoì.
veuille, conclut Je œrrespondant de
VEvangelista que cet argent soit dépensé
avec la sagesse, fruit de l’esprit de Christ,
qui caractérisait l’œuvre du diaconat
dans l’église primitive ».
CONSTANTINOPLE. C’est dans l’exchapelle allemande de la rue HïnaliTcheChnie que se célèbre régulièrement
le culte en langue française présidé par
l’aumônier M. Meleyer,
ETATS-UNIS. M. H. Heini, président
du Comité de l’Association universelle
des écoles du dimanche, est mort rééemment à Pittsburgh, à l’âgé de 74 âns.
Il avait acquis une fortune colossale dans
le commerce des conserves au vinaigre
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pelle e che si adopera con la massima facilità e speditezza. Essa agisce
sul bulbo dei capelli e della barba
fornendone il nutrimento necessario
1 V * ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo
oiua ^ e rendendoli flessibili, morbidi ed
arrestandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa rparire la forfora. —
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