1
^ 31
Soixante-septième année - Anno IX*
iri^
■ ■ 4. '
Í
19 Juin 1931
N* 25
8
I
ë
8
L EGEO
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
e PRIX D'ABONNEMENT i ! Par an Poor 6 mata
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . . L. 10,— 6,Etranger (y compris les deux Amériques) . » 24,- 12,Plusieurs abonnements à la même adresse . . . 22,—
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d'Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Ift^Spett. Ritìioteca’VaJdeise
L'ABONku.nkܫi BE FAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Gii«o Costabel - Le Collège Torre Pellice — pour l’Adniinistration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N“ 25 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tousles changements d’adresses coûtent 90 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
•uv Le nnméro: 20 centimes vu
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.;.» dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUR LA VIE INTÉRIEURE
Je me liendiai sur la iioe.
«Amalek vint combattre Israël à
Repliidim, Alors Moïse dit à Josué :
Choisis-nous des lionunes, sors et tombais Amalek; demain je me tiendrai
sur le sommet de la colline, la verge
de Dieu dans ma main. Josué fit ce
que lui avait dit Moïse pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et
Hur montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse élevait sa main,
Israël était le plus fort ; et lors([U’il baissait sa main, Amalek était
le ])lus fort Les mains de Moïse
étant fatiguées, Us prirent une pier-r-e
qu’Us placèrent sous lui, et U s’assit
dessus. Aaron et Hur soutenaient ses
mainiS, l’un d’un côté, l’autre de l’autre : et ses mains restèrent fermes
jusqu’au coucher du soleil,
« Et Josué vainquit Amalek et son
peuple au tranchant de l’épée...
« Moïse bâtit un autel et lui donna
pour nom : l’Eternel ma bannière ».
Exode XVII, 8-15.
N'est-il pas émouvant, dainS'oette heure
de danger pour son peuple, Moïse, vieiliard, disant à Josué : « Choisis-noüs des
hommes, sors et combatsi Amalek ? ». Lui
qui a toujours lutté, oondudt et combattu',
obligé 'd|e se rendre à l’évidence et de
reconnaître, avec une tristesse intime, sans
doute, qu’il n’est plus du nombre de ceux
qui peuvent sortir et combattre. Dans ces
mots, : « Choisis-mous des hommes », n’y
a-t-il pas impliqué oet aveu douloureux :
moi, je n’ai plus la force ; je nie suis plus
du ^nombre des hommes, « de ceux qui sortent et combattent ! ».
Ainsi, à première impréâsion, Moïisie apparaît comme une imposante faiblesse,
. uine vieillesse, pleine ide majesté, sans
doute, mais enfin comme quelqu’un qui
doit renoncer â l’action vigoureuse, véhémente et effioaôe. Et peut-être les genS
supérficiels, ,les.êtres plus instinctifs qu’in^telhgents et réfléchis, accorderont-ils leur
préféTience au point >die- vue die l’utilité
dans la criae à oalui à qui Moïse dit :
« Choisis-nous des hommes, sors: et combats Amalek ». Mais le récit biblique nous
fait voir autrement et plus profondément
la réalité dans tout le détail qui suit.
« « »
Si Moïse renonce à la place qui n’est
plus la siehine, la place «de combattant au
Sens simple et concret du mot, ce n’eSt
‘ pas pour se retirer en disant simplement :
« A d’autres, chacun son tour ». Non,
Moïse reinoinioe à la place qui n’est pas la
sienne, mais non pas à la place qui est
la. sienne. Et c’est pourquoi il est, non
une faiblesse, mais une force, et que loin
d'être un inutile, il reste par excellence
l’outil de la victoire que Dieu accorde
aux «hommes d’Israël Dans ce monde et
dans le plan de Dieu, la faiblesse, ce n’est
pas le grand âge ou la maladie, mais bien
die ne pas occuper le poste qu’on peut et
par conséquent qu’on doit occuper, de ne
pas aiocepter la tâche qtfan a la force
tfiilocQmplir et qui est par conséquent voffie tâche et votre devoir.
Il est un mot que tous ceux d’entre
ûous qui sentent les limitations, les diminutions, le détachemOnt et les renonceÿ 'tments que l'a vie leur impose, doivent prononoer avec la gravité et la solennité impressionnante de Moï'se, c’est celui-ci :
i* Je me tiendrai sur la colline ».
ti> « «
Qu’est-ce à dire ?
Cela signifie, et c’est sans doute la première pensée qui nous est venue à l’esprit, que lorsque la faiblesse extérieure
se fait davantage sentir, il faut avoir recours à rélévation de l’esprit et fortifier
son âme par la prière. Certainement il
en est bien ainsi. Pourtant, il ne faudrait pas en conclure que lorisqu’an est
jeune et fort, physiquement, on «n’a pas
encore besoin de «cette vie intérieure et
de cette prière que siglnâfiiant pour la plupart ces mots : « Je me tiendrai sur la
colline ». Jamais peut-être la faiblesse de
l’homme, j’ientends la faiblesse itotérieuxe,
le «danger de la tentation, le risque de
devenir un esclave des passiotds, n’est plus
grand qu’au temps de la jeunesse musculaire et qui «ne serait que cela. C’est quand
on se sent aux jours a.rdents de l’existence qu’il faut le plus prier. Car Si l’apôtre a pu s’écrier : « Quiaind je suis faible,
c’est alore que je suis fort», il est certain que le mot peut être renversé sans
exagération et qu’il faut dire dans bien
des oas : « Quand je suis fort, c’est alors
que je suis faible ». '
Le mot : « Je me tiendr'ai sur la colline »
a un sens plus gélnéral et plus profond
tout à la fois. Il signifie que toute débilité expérimentée peut être et doit être
compensée par une capacité plus grande.
A un ordre d’activité et de talent qui vous
est retiré, — et c’est une souffrance, —
doit succéder une activité différente et
meilleure, une utilité plus haute, unie valeur plus compréhensive et plus précieuisie.
Et c’est cela que Mo”|se a pu expérimenH
ter quand il a accepté non pas de n’être
que « celui qui monlbe sur la coilline », mais
d’être parfaitement, gravement et absolument celuii-ïà. Ce jeurdà il a ajouté à
l’admirable trésor, au trésor si riche déjà
'de ses multiples et «divimes expériences,
cette autre qui a dû mettre dans sa vie
cachée comme un reflet, une molécule de
la gloire et de la présence de Dieu, c’est
que celui qui accepte, pour ceux qui
combattent âprement dans la poussière et
les dures réalités ooncrètes et matérielles
d’en-bas, « de se tenir sur la colline pour
n’y être que ce que Dieu permet et que
ce que Dieu veut », celui-là devient comme
une bannière de Dieu, et le moyen saisissant et imposant de la victoire de Dieu
dans la victoire des hommes.
N’oublions j«amais que toutes les victoires de l’humanité, aux heures critiques de
l’histoire, ont été dues aux hommes qui
ont accepté de monter «sur la colline»,
colline «de la prière, colline de l’obéissance,
colline du sacrifijOe, colline de l’amour
pour les autres et l’oubli de soi, — colline 'surtout, inoubliable et éternelle, du
Calvaire et de la Croix !
»i: « H:
«««••lO
Elle est bien belle la scène racontée i>ar
la Bible : sur la cqllinie de Rephidim, Moïse
tenant en main le bâton, on dira pLus tard
le sceptre, de l’autorité et du commandement et tendant ses deux bras vers le ciel !
Il se tient d’abord debout; sa stature se
détache sur le sommet. En baS, quand
Israël sent ses forces faiblir et qu’il semble
devoir Su'ooomber, un regard jeté vers celui dont les bras sont levés vers l’Etemel,
lui rend une force et une vaillance nouveMes. Mais quand les bras retombent fatigués et qu’on nie voit plus ce courage
et cette foi qui s’incarnent dans cet être
suppliant, et qui semble saisir l’invisible
pour l’incliner vers ceux que la vue matérielle effraie et aveugle parfois, Israël
faiblit. Le grand vieillard, à bout de forées, est assisté d’Aaron et de Hur ; ils le
^îont aæeoir et, de leurs mains, ils maintiennent ses br43 levés. Et Moïse devient
î la bannière salutaire et triomphante de
ceux qui, sans lui, sont â bout de coufiage et de forces. Qu’ëUfâ est glorieuse la
place die Moïse, infinie sa fonction, active
et puissante Sa faiblesse ! il a été à l’heure
du danger' et de Ja bataille : la bannière,
le drapeau vivant de son; peuple ; dans les
I®s de Son âme, debout sur la coUine, a
soufflé le souffle d’en-hiaut, l’esprit dn Dieu
^ qui rend certaines faiblesses triomphantes
et certaines morts fécondes et vivifiantes !
« « «
..Les victoires difficiles et qui mettent
l» peu plus «de clarté, de joie et de liberté dans sa marche, l’humanité les remporte grâae à oeSi êtres isolés, solitaires,
méconnus longtemps parfois, qui ont ac
cepté et acceptent de « se tenir sur la colline », d’être «ceux qui tendent tout leur
être, toutes leurs forces, leurs capacités,
leurs recherches, dans nne foi volontaire
et persévérante, vers l’idéal infini et lointain et qui pourtant, par eux, atteint la
terre, l’éclaire et la soulève. Ces «hommes-là
restent les bannières comdcictrices et Salvatrices de ceux qui luttent dans la plaine
et qui se sentent si facilement découragés
et près d’être vaincus.
Si nous sommes die «ceiuxi-ià, et combien
souvent nous le sommes, partons notre
regard vers ceux qui se Sont tenus et qui
demeurent «sur la colline».
Et, responsables de tant de plus faibles
qui regardeint â nous, a«cceptoins d’être
comme Moïse, Si nous ne pouvons faire
que cela, qui est immense, de ceux qui
« se donnent sur les hauteurs » pour'Dieu
et pour tant d’hommes que Dieu nous appelle à aider! Ch. GENtEQUAH»,
{Semaine Religieuse).
i
Q0NPEKENCE5 DE DISTRICT.
DISTRICT.
Nous nous hornons, dans ce compte
rendu, à la pure chronique, car plusieurs
des sujets discutés sont d’une teille importanae qu’il «ne sera pas inutile de les « reprendre», afin que les lecteurs de l'Echo
soient auissi à même d’en juger. Mais il
est un fait que nous désirons faire ressortir en tout premier lieu : 'le sérieux
et le sentiment de fraternité qui ont caractérisé les échanges d’idées, l’intérêt
que les délégués omit démontré. Au Synode
il y a quelques oraltenrs qui parlent, et
nombre de délégués qui écoutent ; dans
notre petit Synode, tous, nous semble-t-il,
ont pris part au travail, sans rhétorique,
par des observations pleines d’à-propoB,
inspirées toujours par un véritable amour
pour l’Eglise.
L’Eglise Vaudoise, sa mission, la néceSisité d’aoeomplir cette œuvre comme témoignage de fidélité envers Dieu qui l’a conservée à traivers les siècles, et d’amour
envers notre patrie, voilà la note dominante de la Conférenae, comme l'indiquait, avec une force saisissante, notre
Modérateur.
— Les travaux ont commencé dans le
temple du Vilar, à l’heure fixée, par un
culte, présidé par M. le pasteur G. Comba
(«de Pomaret), qui développa, d’une façon
impressive, sqn texte : Bsaïe XLIII, 1.
A 9 h. 30, un BUreau provisoire dirigeait la partie bureaucratique (vérification des pouvoirs, etc.), et les travaux
commeinçaient sous la direction de M. le
pasteur G. OombaJ, président ; Ch. Vidossich, vice-présidenit ; G, Mathieu, secrétaire.
M. Th. Mathieu, vice-président de la
Commission de District, lit les résumés
des rapports des différentes paroissses des
Vallées. Nos lecteurs les connaissent tous,
et pas n’eSt besoini de les analyser : ab
^6no ddsce omnes, ils sonit tous tailés sur
le même patron. C’est ce que M. le pasteur L. Marauda, vioe-modéraiteur, fait
ressortir dans son rapport, très intéressant. Après avoir débuté en rappelant
l’œuvre silencieuse, mais profonde et efficace, du toujouns regretté M. E. H. Tron,
pasteur, M. L. Marauda, en sa qualité de
président de la Commission de District,
donne un airerçu de son travail et tirq
les , condusions des «différents rapports.
Ses panoles ne sont pas toujours réjouissantes, mais elles sont courageuses et toujours dictées par le sentiment le plus vif
du devoir : «anssi ce rapport «dieviendra-t-il
la base de la «diamssian.
Finances.
La Commission de District doit consitiater que, malheureusement, Fappel de
l’Administration Centrale n’a pas été sienti
d’une façon génériaile : les Consistoires
ont fait de ‘leur mieux pour verser à la
Caisse Centrale la somme fixée, mais ce
Sont trop Souvent des « oirramgements »
provisoires. La réalité est là : Les collectes diminuent, dors que nous ine devons
et pouvons compter qwe sur nous-mêmes.
Cultes.
La Commission fait ressortir le contr«aste
troublant des cultes peu fréquentés et
des réunions de quartier qui groupent de
nombreux auditoires.
Instruction religieuse.
La Commission désire, pour l’avenir,
une plus grande uniformité dans l’enseignement religieux, pour les écoles du
dimanche.
Jewnesse.
Les deux organisations de notre jeunesse Ont travaillé d’un aoininuin accord
avec l’Eglise, en exerçant une activité
bienfaisante.
M, L. Maonauda termine son rapport en
rappelant le but vers lequel nous devons
marcher : L’Union Spirituelle, l’amour
pour les âmes.
iü « «B
La disoussion. «est ouverte ; MM. le pasteur H. Tron («de Saint-Germiain), comm.
L. Bounous, expriment le désir que l’Administration Centrale envoie un ouvrier à
la disposition de lia Commission« de District, et M. le modérateur V. A. Costabel
n’y voit aucune difficulté : il suffirait que
les membres «d’Eglise donnent à la Table
les moyens de le faire !
Finances: nous prions nos lecteurs de
ne pas enjamber ce paragraphe ; on pourra
le trouver aride, mais il est l’écho de discussions très sérieuses : là où la libéralité
2
chrétienne {ou la collecte) manqua, est en
baisse, là aussi la vie spirituelle manque,
est en baisse.
La Conféneinicie se pose le problème des
moyens pratiques qui seiíaienit kis plus indiqués pour attedmidre ceux qui ne donnqnt
pas, qui donnent peu, qui nie donnent pas
en proportion de leurs moyiens. M. le pasteur R. Jahier voudrait que l’idée de faire
l’aumône, en donniatnt à l’Eglise, disparût
de chez nous.
® H* H»
14 h. 30. La discussion: recommence sur
le même sujet. (M. Mjassel insiste sur la
nécessité de ne pas perdre de vue les nombreux Vaudois qui se rendent à Tétrlanger, et M. le pasteur Pascal rappelle l’indissoluble lien qui unit Réveil de vie religieuse et Réveil de libéralité chrétienne ;
il faut que le pasteur soit réellement un
bon pasteur qui visite son troupeau.
Quant à la meileure méthode pour recueillir les cdlecties, MM. les pasteurs E.
Genre, H. Tron, L. Rivoire, H. Pascal. G.
Comba, A. Ricca, A. Fuhrmlann, R. Jahier,
MM. Vicino, Monimet, chev. H. Long, rappellent leurs expériiences.
MM. les pasteurs E, Genre, H. Tron junior, L. Rivoire, parlent déS pochettes raensuehes, trimestrielles, annueflles, dæ boîtes
Et pour Dieu ? MM. G. Comba et Vicino
voudraient que l’Eglise rappelât, d’une
façon plus marquée, la nécessité de donner, à Toccaisicin des actes liturgiques, à
cettse Eglise dont On se siert, même si l’on
feint de l’ignorer. Cette proposition fait
craindre à quelqu’un l’idée d’une taxe,
tandis que M. G. Comba explique comment, sans aucuné idée de mépris envers
ceux qui ne donnent pas, il faut pourtant distinguer entre les Vaudois 'de nom
et les Vaudois de fait. M. le chev. H. Long
insiste surtout pour que les personnes
moyenné^ fassent réellement aussi tout
leur devoir. M. le Modérateur résume
toute l|a discussion en, rappelant avec force
que si 'les Eglises ne doninenlt pas d'une
façon plus libérale, eUies finissent, en réalité, par contrecarrier leS voies mystérieuses de Dieu, qui veut se servir d'elles pour
l’avancement de son règne. La bienfaisance est excellente, mais elle présuppose
l’Eglise.
On ne présente pas d’ordre du jour,
mais la Conférence est d’accord (d’après
la discusión) :
a) qwe l’art êckdre toujours davantage
notre peuple sur «le pourquoi» de notre
existente, de notre œuvre, sur nos besoins,
sur notre avenir. ,
b) que l’art prerfectwmte la méthode de
la collecte, adaptéei aux circonstances locales, etc., en ayarÿ, pow but des contributions individuelles.
Après utne idiscussion sur nos locaux Scolaires et sur leurs ornements (MM, R. Jahier, A. Puihrmanin, H. Long), le rapport
de la Commission de District est approuvé.
Chant Sacré.
M. le prof. A. Tron lit le rapport do la
Commission du Chalnt Sacré : encore une
année de travaü intense et efficace, en vue
d’ime amélioration du chant d’église; les
progrès ont été sensibles, mais l’idéal est
si noble, le but si élevé, que bien des efforts doivent être accomplis avant d’airriver à cette fusion du cceur et de la voix
qui est notre désir. La Conférence approuve le rapport concis, mais substantiel,
de la Commission du Chant Sacré.
M. le pasteur H. Tron (de Bobi), nous
présente ensuite une étude sur la Nécessité et la psychologie du Réveil. Ce sujet,
traité par un homme convaincu, a vivement intéressé les auditeurs, et M. H.
'Tron nous en donnera un ertrait pour
l’Echo, car il ne Slaurait être résumé.
ü! m
La discussion est terminée, et les délégués ont le plaisir d’entendre le message,
idein de vie et d’entrain, de M. Ernest
Tron, pasteur de Colonia Valdense, directeur du Mensajero Valdense. Il nous dit
sa joie de se retrouver parmi nous; il
vient de l’Amérique! du Sud, mais il a
l’impression d’être tombé en pleine Amérique du Sud : fes problèmes qui nous
préoccupent soiït les mêmes : il nous parte
de l’œuvre vaudoiao là^-bas, notamment de
la Convention Evangélique, et souhiaite
que nous n’oublions pas que dans l’Amérique du Sud il y a des cœurs qui aiment
les Vallées d’un amour fraternel. M. Vidossich remercie au nom de la Conférence :
nous sommes peu communicatifs, c’est
vrai, mais l’amour n’en est que plus fort.
* » *
Dulds in fundo ? Oui et ,non !
MM. L. Micol, G. Comba,'pasteurs, sont
des orateurs sympathiques, pfeim de verve
et d’humour ; leur loOniversation, jamais
banale, intéressie ; et les Suivre dans leurs
voyages est chose ,amusante, pxmr les auditeurs ; mais, mais... nous ne parlerons
pas de leur cauSérie, icar voyager est une
belle chose, si c’est pamr son plaisir ; or
dans ce cas... mais glissons !
K) « «
La Conférence nomme, comme membres
de la Commission exécutive, avec le Chef
de District, MM. G. CoBtabel, vice-président E. Genne, secrétaire.
La Commiæion de Chant est reconfirmée : MM. prof. A. Tron, présidOnt ; L.
Marauda, chev. H. Long, G. Comba,
Rostagno.
■ ^ H*
Délégués au Synode : MM. J. Föns (Massel), A. Jalto (Rodoret), J. Peyran (Perrier), H. Rostan (Villesèche), Ed. Rostan
(Pomaret), A. Sappé (Phâmcl), A. Giaccone (Saint-Germain), G. Vicino (Pignerol), D. Pasquet (Pranstin), A. Tron
(Rora), P. Malan (Saint-Jean), J. Bonjour (Angrogne), A. Frache (La Tour),
G. Mathieu (Villar), J. Catalin (Bobi),
doct. Adamo (Turin).
La prochaine Oonférenoe de District
aura lieu, D. V., à Poraarét, et le prédicateur sera M. le pasteur H, Tron, junior.
Après le • chant du Te Deum, la Conférence est dose à 18 heures.
Cette chronique, déjà incomplète, le serait-tout à fait si nous |n(e parlions pas de
l’accueil fraternel de la paroisse du Villar, qui s’est intéressée aux travaux de
la Conférence en les suivant, et si nous
passions sous sifenae l’organisation excelfente : Les héros de Homère mangent
auæi ! il nous sera permis de souligner
que la partie matérieiïle, au Villar, n’a
rien laissé à désirer ; le thé a été gentiment offert dans te jardin de la cure, où
M. et M.me R. Jahier, aidés de quelques
gentilles demoiselles, ont fait les honnefurs
de la maison.
Une excellente jOuiinée, qui a exercé une
profonde influence sur tous les présents.
g. c.
Iipe DIS7RICT.
Elle a ©U lieu à Pise, du 9 au 10 courant, précédée par un Colloque pastoral:,
auquel participèrent les conducteurs des
églises de notre Vaste District, qui va de
la Toscane à Nice, ©n paissant par la Ligurie. La «fréquentation des cultes» et
la « Jeunesse » ont été les deux sujets qui
ont formé l’objet de cet entretien ; oe
dernier sujet fut introduit par un bon
travail de M. Albert Prochet, qui parla
des moyens par lesquels on peut attirer
les Jeunes à CSirish L’,espace ne nous permet pas de donner uin aperçu de cet ouvrage dans lequel te Rielateur, avec son
originalité et sa verve habitueles, parle
de l’écale du dimianahe (qu’il apitelfe «la
poésie de l’Eglise ») et du catéchisme, en
exposant un plan progressif pour les deux
enseignements et en indiquant quelques
dangers à éviter, surtout pour ce qui re,
garde la forme de l’enseignement. De la
discussion qui suit il résulte que ; 1® le
besoin se fait sentir dans nos églises de
la publication d’un nouveau catéchisme en
langui^ itaüenne, pas trop difficile ni trop
simple, pour les catéchmnènes de moyenne
culture : 2® il serait bon que les autorités
compétentes étudient le moyen d’barmœ
nfeer l’instruction biblique que nous devons donner à nos enfants, avec les programmes de l’EItat, pour ce qui regarde
l’enseignement de la religion dans les écoles ; 3® l’imstitution d'uin cours biblique du
jeudi s’impose toujours davantage pour le
maintien et l’élévation du niveau de la
culture religieuse, des élèves évangéliques.
Notre Oonfértetnce de District proprement dite s’eSt ouverte mardi soir, 9 courant, à 8 h. 30, par un culte dans le temple vaudois de Via Dêma, auquel, outre
les membres de la Conférence, assistèrent
aussi les membres de la congrégation locale. Le pasteur Giovcùnm Petrai, qui présidait, développa le texte Matthieu XX, 22 :
«Pouvez-vous boire la coupe que je dois
boire ? ». Dans les applications pratiques,
l’orateur rappela que la voie par laquelle
l’Eglise peut arriver à régner n’est pas
celle de l’imposition vidiente et du despotisme, mais la voie du sacrifiée et de
T'amour et plus Spécialement la passion des
âmes pour lesquelles Christ a Souffert.
La Conférence, composée de 12 pasteurs
et 8 la’ques, se constitue ensuite officiellement et nomme son Bureau dans les personnes de MM. Giovanni Petrai, président ;
Giuseppe Mimonâa, vice-président, et David Pons, isecrétaire. La séance du mercredi matin est consacrée à l'a lecture du
rapport de la Commission de District et
des rapports des églises.
Après que le surintendant M. Rinaido
Malan a lu son rapport, un échange de
vues a lieu à l’égard des réserves en . argent existant auprès de quelques-unes de
nos communauté ; de la discussion il résulte'que la majorité des membres de la
Conférence sont d’accord sur les principes
suivants : 1° tes églises qui ont des réserves doivent les verser à la Table, ne conservant qu’un petit fond, proporticniné à
rimp>rtance de chaque église, pour les besoins ordinaires; 2® les dons extraordinaires que les églises peuvent éventuellement recevoir doivent être versés aussi à
l’Administration Centrale, comme dons extraordinaires, à mdns qu’il ne s’agisse
de dons avec deètination spéciale ; dans ce
cas, il faut respecten la volonté des
donateurs.
Un travail très intéressant a été présenté ensuite par M. A. Muston sur le sujet : « L’Evangélisation par le moyen de
notre Eglise, au moment actuel, dans notre
District ». Après lavoir donné, avec une
grande richesse de documentation, une
vision d’ensemble de la situation et des
études que le problème de l’Evangélisation a suscité depuis soixante ans, le Relateur entre dans te vif de la question et
cherche te remède en faisant le 'diagnostic
du mal. Les raisons de la faiWesse de nos
évangélisateurs Sont mises à nu au point
de vue de leur vocation', de leur préparation théologique, de teoir lien f amilial et
de leur témoignage. Et pour ce qui est
des évangélisés, le Relateur déplore que
plusieurs d’entre eux, -loin de devenir à leur
tour des évangélisateurs, ne subirent pas
la transformation qu’fis auraient dû subir
en changeant de religion. Une discussion
intéressiante a suivi la lecture de ce trayaü qui sera publié, au moins en partie,
dans' la rlevue Fede^ e Vita, dirigée par
M. Ugo Janni ; et l’on a voté à cet égard
l’ordre du jour suivant : « La Conférence
du IIP District, après avoir entendu la
relation de M. Arthur Muston sur l'Evangélisation, vu l’importaince du problème,
prie le Sylnode de consacrer une séance à
l’étude de ce travail ».
Un autre sujet d’actualité a été traité
par te prof. Süvio Pons, qui 'a parlé sur
« La coopération laïque dam l’Eglise »,
coopération qui peut ailler de la simple
fréquentation des cultes à la prédication
et s’étendre à tout ce qui peut aider à
rendre plus libre la miSsion spirituelle du
pasteur en te délivrant, pour autant que
faire se peut, de l’oMigation de s’occuper
et de se préoccuper des néaessités matéridfies de sa congrégatiioni.
Dans la dâscussdoin qui suit on souligne
l’importance du sujet ; tout en étant d’accord théoriquement, on remarque certaines difficultés sur le terrain pratique pour
la ooopératioin par la prédication ; la forme
la plus élevée de coopération laïque est à
cet égard oelte de l'aucienuat.
La Conférence termine ses travaux par
les élections ; comme membres de te. Commission de District, on reconfirme MM. SÜ
vio Pons et Virgilio Sommami, respectivement vice-président et secrétaire. On nomme (^¡mme délégués effectifs au prochain
Synode M. Franco Muston et Eco Giorgi,
et comme suppléants MM. Banchetti Libero et Giorgiolé Giovanni. La prochaine
Conférenoe de District aura lieu, D. 'V., 'à
Florence, Via Serragli ; prédicateur d’office : M. David Pom.
Après les séances officielles une soirée
familiale a réuni au presbytère tes délégués de la Conférence et les membres de
l’Eglise de Pise ; et ainsi se terminent, dans
une atmosphère de douce communion fraterndle, oes journées bénies.
Nous remercions encore M. et M.me Rinaldo Maiam ainsi que l’Eglise de Pise,
pour teur accueil chaleureux, fraternel, et
pour teur hospitalité si cordiale ! D. P.
n □ □ n □ □ n □ □ □ n □ □ n □ n □ nnn n a
L’araignée et la mouclie,
Je traduis, à l’adresse des jeunes... mouches intelligentes. Une poésie anglaise de
Mary Howitt. Sans être tout à fait littérale, la traduction est assez fidèle, mais
elle a un 'défaut auquel je ne peux remédier : les genres ichangelnt d’une langue à
l’autre ; et araignée est du genre féminin en français !
H» H» H»
— Vouiez-vous entrer 'dans mon petit sajlOn ? dit l’araignée à la mouche : c'est le
plus joli petit salon que vous ayez jamais
vu, et, j’ai une quantité de choses rar^
et belles à vous montrer, si vous y venez
avec moi.
—■ Oh ! -non, non, répondit la petite
mouche, vous m’invitez en vain, car quiconque monte par votre escalier nie descend
plus.
H:
— Je Buis sûre que vous êtes fatiguée,
chérie, après avoir volé si haut : ne vou- M
driez-vous pas vous reposer un instant sur
mon petit lit ? dit l’araignée à la mouche. ,
De belaux rideaux l’entourent, les draps
en sont fins et souples. Si vous désirez, ^
vous reposer, je vous y couvrirai avec; 3
délicatesse. ®
— Oh ! 'non, non, répondit la petite |j
mouche, car j’ai souvent entendu dire que
ceux qui dorment 'dans votre lit ne se réveillent jamais.
* » *
La fine araignée dit alors à la mouche :
— Chère amie, que puis-je donc faire pour
vous prouver l’affection que j’ai toujours
sentie pour vous ? Mon garde-manger eSt
bien fourni de tout ce qui lest appétissant,
vous y êtes la biénvenue, ne voulez-vous
pas prendre une tranche ?...
— Oh ! non, non^ répliqua la petite mouche, cela ne peut se faire ; je sais ce
qu’il y a dans votre garde-manger, et je
ne d&ire pas le voir.
H:
Douce créature, dit l’araignée, vous ;
avez de l’esprit et de la sagesse, vos ail'es
transparentes sont d’une rare beauté, vos
yeux sont pétifiaints. J’ai sur la petite table de mon salon uji miroir, si vous y entrez
Un'S minute, vous pourrez vous y regarder.
— Je vous remercie pour ce- que vous
me dites, mais pour le moment je vous
souhaite te bonjour, je reviendrai une auitre fois.
H» ^ H»
L’araignée fit un tour et rentra dans .j
sa cachette, car ete savait bien que te ^
sotte mouche ne tarderait pas à revenir.
Ele tissa Une mince toile dans un petit |
coin caché et prépara sa table, bien dé- 3
cidée à gober la mouche pour son dîner. 1
Puis elle reparut sur sa porte, et chanta
joyeusement : Ve!n(ez ici, jolie mouche, ^
aux ailes perlées et argentées, à la parure ^
d’émeraude et de pourpre ; sur votre tête j
brille un diadème, vos yeux ont dos reflet# ^
comme le di'amant, taindis que les mienB
sont ternes comme le plomb.
Hélas ! bien vite cette sotte petite mouche, en entendant oes paroles trompeuse# ||
et flatteuses, s’approcha lentemeint en
tigeant. De ses ailes bourdonnantes
battit l’air Un inst,anti, puis S’approcha ,
toujours plus, pensant seulement à
yeux brillants, à son teint vert et roug^.
3
ff"'
â $a tête ornée d’un 'di'adème. Pauvre
étourdie !
A la fin, l’adiioite anaigtnée lui sauta
dessus et la traîna, sur son escalier, dans
son lugubre repaire, dans son petit salon,
0iais la petite mouche inl’en sortit jamais.
La poésie se conclut par la morale ; nous
l’omettons, car les lecteurs let les lectrices
la trouveront facilement pour leur compte.
L. M.
BIBLIOTECA VALDESE.
Le persone che hanno a prestito volumi
•della Biblioteca sono invitate a restituirli
non pili tardi di Gìiovedì, 25 corrente.
Con questa data scadono tutte le malleverie.
La Biblioteca rimarrà chiuda durante il
■mese di Luglio.
Torre Pellice, 10 Giugno 1931.
Il Bibliotecario.
COLLEGE.
Promossi aUm IP Gmmsio .' Biadariotti
Michele, Di Framoesoo Mena, Dubs Èva,
Frache Paolo, Xieoni Luciano, Meynier
Mart^, Pennington Riccardo, Tommasello
Emani.
Promossi alla IIP Gmmsio : Bein Loris,
Broda Alessandro, Carlini Ada, Di Fraìi*cesco Beatrice Gaydou Rosina, Kolhe Enrico, Meli Paolo, Mensi Giuseppa, Revel
Bianca, Rinaldi David, Tron Silvio, Vigliacco Bruno.
Promossi alla F® Ginnasio: Belion Bartdomeo, Coïsson Enrico, Malanot Ines, Micheliin-Salomon Ruggero, Mcinnet Alice,
Tasca Carlo, Tron Ernesto.
Promossi alla IP Liceo : Baridon Alberto,
Bariletta Vittorio, Capoccio Sergio, Corisani Enrico, Curato BaJdassiare, De Rysky
Garlo, Forneron Giulio, Quattrini Adele,
Vezzosi Alberto, Vigilami Girano..
Promossi alla IIP Liceo : Aime Edoardo,
Feyles Bruno, Ganne Arnaldo, M^ynet Roberto, Naso Liborio, Pons Cslrlo, Travers
Penato.
CHRONIQUE VftUDOISE.
LA TOUR. M. le modérateur V. A. Costabel et le caissier de la Table, |M. A. Rostan, sont rentréls de Rome, depuis quelques jours. Nous nous réjouissons de les
avoir nouveHlememt à La Tour pendant
Tété et nous leur domnoins la plus cordiale
bienvenue.
— Nous avons reçu dernièrement d’excellentes nouvelles du pasteur-titulaire de
œtte paroisse, M. Jules Tron, et de sa famiille. En attendant le pllaiisir de les revoir
bientôt au milieu de noiuS;, nous demandions à Dieu de lies bénir eux-mêmes et de
bénir la mission que M. Troin accomplit
en Amérique du Sud auprès de inœ frères
Vaudois. •
— L’U. C. de J. F. a bien voulu, à la
■«temande du Conisistoirie, Se charger de la
collecte laïque en faveur des EmériteS et,
grâce lau zèle de plusieurs collectrices,
«Ee a obtenu des résultats’ très satisfaisalnts. Nous félicitons notre vaillante U. C.
de J. F. pour ce succès et la remercions
sincèrement pour avoir su, en cette oecatìon encore, ae rendre utile à l’Eglise au
service du Maître.
— La Société Générale Ouvrière de La
Tour a célébré, dimanche paËSé, le 80®
anniversaire de sa fondation. Hus de 50
Sociétés similaires, venues de tous les centres de la région, y étaient représentées
par plitóieurs oejnltainiesi de membres. La
maînifestatiani (soit la fqnlction prélimitJiaire, soit le dîner, soit le conioert populaire de l’après-midli), fut à la fois grandioige et familière; de nombreux orateurs
(nous notons entre eux le député Mialu®8rdi, M. le commij^ire prof, Jahier),
’^primèrent par leurs discours leurs profonds sentimients dl'admîration pour l’oeun
bienfaisante de la Société fêtée.
MARSEILLE. Le 31 mai, inlotre Colonie
Vaudoise et Sa. chère famille ont eu la dou^Ur de perdre un de leurs membres les
plus estimés : un père et mari affectueux
la personnie de M. Albert Ghigo, du
Plan de Faët, mort après une courte ma^ie, à l’age de 49 ans. Sa familflie se joint
a nous pour exprimer sa reconnaissance à
^tes les personnes qui ont témoigné leur
^^Tnpathie. Le Secrétaire: Peyran.
l"
PERRIER-MANEILLE. Dons pour les
réparations au temple de Maneüle. Pons
Clémentine, Baisse, en souvenir de ses par^
rents et de la première communion, de son
fijls, L. 50 - Pons 'Adèle, Faurqng, 20 - Ribet Josué, Baisse, 25 - N. N., 15 - Pons
Darius, Inverso Pinasca, 25 - Tren Emmanud, PerOsa Argentina, 100 - Peyran Emmanuel, Serre, 40 - Pons Marguerite,
Baisse, 25 - Mathieu Jean Henri, Pomaretto, 25 - Rostagno Louis, Id., 25 - Balme
Jean Antoine, Id., 50 - Giraud Henri, Id.,
10 - Micol Adolphe, Id., 5 - Peyran Clorinda, Serre, 20 - Giiai-Cheocoi J. J. et Ribet
Amandine, Saret, à l’occasion de leur mariage, 30. - Total général L. 2.810,80.
Merci à tous. Dans quelques jours les
travaux vont commencer, mais la souscription reste ouverte.
— Sam'edi, 6 juin, dans le temple de
Maneille, le Pasteur a uni en mariage
Oiai-Checco Jean Joseph, du Bouoet, et
Ribet Amandine, du Saret. Bons vœux.
PBALI. Samedi, 30 mai, a été célébré
et béni dians notre église, le mariage de
Philippe Grill, des Orgères, avec Marie
Genre, du OMalzat. Nos meiheuris souhaits
aocompagnent les chers époux.
RODORET. Lundi, 8 juin, un imposant
cortège accompagnait au champ du repos
des Fontaines les dépouilles mortelles de
notre frère Henri Pons, ex-diacre, décédé
à la Vide de Prali, où il s’était établi, depuis peu, avec sa famille. Souffrant depuis
quelques années d’une maladie d’estomac
et de foie, il m'avait jamais pu s’accorder
tous les soins que son état réclamait ; sa
santé déclina rapidement et une forte
hémorragie l’emporta enfin, dans l’espace
de quelques heurias, à l’âge de 43 ans. Nous
relnouvelonls à la veuve, aux jeunes orphelins et*aux parents; affligés, l’expression
de notre profonde sympathie chrétienne.
SAINT-GERMAIN. Mereredi, 10 juin, à
8 h. 30 du matin, une grande « torpedo »
de la S.A.P.A.V., tuainsiportait au Dépôt les
Dames de la Société de Cbuture de SaintGermain, sous l’égide de leur cher Pasteur let de M.me Tron. V®ns 9 heures, arrivée au Sanatorium, superbe bâtisse cons-^
truite par les soins du sénateur Agnelii,
ce bienfaisant phila|n|thrope qui dépense
sa vie et son argent pour soulager les misères humaines.
Joyeux départ, pour le Pra Catinat, de
toute la’comitive, uihe trentaiine de personines environ, jouissant de ce petit diversif à la vie de tous les jouais, et des
beautés incomparables de cette nature alpestre. C’est là que les chants jaillissent
spontanés, de tous les cœurs, même si l’an
n'a plus vingt ans.
Après une agap¡e fratemelle, sous cette
belle voûte céleste, u|ne abondante moisson de fleuré, de toute espèce, quelques
beaux cantiques chantés en chœur et une
bonne prière de M.me Jahier, nous prenions le chemin du retour, et vers 8 h. 30
nous étions à Saint-Germain, en nous promettaint de dore chaque aminée notre
activité hivernale par une aussi belle
journée.
Et maintenaint, à l’œuvre pour la préparation de notre Ba<z;ar au profit du temple, qui aura lieu le 29 courant, et auquel
tous les tecteurs de l’Echo sont cordialement invités. Quod est ài votis.
Une participante à l’excursion.
Foyer domestique.
Lorsque j’étais enfant, ma mère me raconta, iun jour, rhistoirie Suivante :
Il y avait une fois, une bonne grand’mère qui avait la charge d’élever son petit-fils, qui était orphelin. Or, ae prtit-fils
était voleur. Il revenait de classe, les poches énormes. « Vide tes poches ! », ordonnait la raère-graind. L’enfant vidait ses
poches.
— Qu’est-ce que cela? qui t’a donné
cette toupie ? qui t’a donné ce couteau ?
ces bihes ? cette gomme ? ces sous ?
— Grand’mére, je les ai trouvés !
— Et où ?
—’où?
— Dans les poches de mes petits camarades!
Un jour, la pauvre femme fit une terrible menace : « Ecoute, dât-die, si jamais
je trouve encore dans tes poches des objets que je ne t’aurai pas moi-même achetés et dont tu me pourras i>as me préciser exactement la provenance, je saisirai
mon aiguille à tricoter — tu entends ? —
l’aiguille avec laquelle je travaille le soir,
tandis que tu fais tes devoirs ; je la ferai
rougir au feu, rougir à blanc — tu entends? — puis je te prendrai la main,
et de mon aiguille brûlante, je te la transpercerai. C’est compris ?
E|e était clairvoyante, cette femme !
Elle ne Se riait pas du péché. Elle en réalisait toute la gravité. Elle savait où le
vol d’une toupie ou d’un canif pouvait
meiner un enfant lorsqu’il serait devenu
homme. Aujourd’hui une toupie, un canif,
demaiin la prison... le bagne !
Aux grands maux, les grands remède.
Ainsi Dieu a stigmatisé le péché. Il a
pronioinicé sur lui les pires menaces : souffrances, mort, enfer. Il savait, Lui aussi,
quelles en seraient les conséquences pour
l’humanité !
Et un jour le petit garçon dont nous
contons l’histoire revint enicore de l’école
les poches boursouflées.
Tp Vide tes poches, gronda la grnnd’mère.
L’enfant Jjlémit, obéit.
— Qui Va donné cela ? <ætte agathe, cet
ai^nt, ces boulets ?
— Qui ?
— Eh bien, ce que j’ai dit, je le ferai.
La grand’mèrje aha chercher son aiguille
à tricoter. Elle la plongea *dans le feu.
Quaind elle fut rouge, elle prit la main dé
son petit-fils, l’ouvrit et dit : « Ecoute, tu
es trop enfant pour subir cette punition.
Peut-être en serais-tu malade trop gravement Peut-être eU mourralishtu,! ¡Mais
pour que tu saches ,mon horreur de toin
défaut et pour qu’il soit puni — j’espère
que tu t’en souviendras toujours —
regarde... ».
Alors la pauvre femme ouvrit sa main
et, sans hésiter, la tbansperçia de son aiguille. On entendît uni léger crissement
une légère fumée âcre monta, et, coura<geusemeut, la grandi’mère montra â l’enfant effrayé sa maân mutilée.
L’histoire raconte que ce fut fini. Le
petit voleur fut à janaiais guéri de son
yiee. S’il fut tenté plus tard, la main mutilée revenait à son souvenir et paralysait
son bras’. C’est ainsi qu’il fut sauvé !
Je connais un autre salut au prix d’un
semblable sacrifice. Gest mon salut, c’est
le tien', mon frère. Lorsque Dieu comprit
qu’il lui fallait réaliser ses menaces, frapper le péché de la punition qu’il méritait,
ce Sont sœ mains qu’Il tendit à la croix,
ses mains et ses pieds, et tout son être...
et cala, à notre place, « afin que par son
sacrifice nous ayons la guérison ! ».
O pécheur, n’Oublie jam'ais la croix du
Calvaire; ici se consomme ta punition;
ici ton Dieu souffre pour toi ; ici tu peux
trouver le salut. Alors tu ne craindras plus
la mort. (Lumière).
ECOLES DU DIMANCHE.
Nous avons le plaisir de publier un extraii du
Rapport sur le 3'"*’ Cours pour
ouvriers des Ecoles du Dimanche
(Amérique du Sud), qui intéressera
sans doute nos lecteurs.
La CommisSian nranmée par la Conférence traça, dans sa séance du 13 mars
1930, le plan à suivre dans le 3® Cours
qui devait avoir lieu du 4 au 11 octobre.
Plus que jamais nous avons senti l’aide
puissante de notre Dieu dans l’organisation de ce cours, qui exigea, plus de renoncement et plus de travail que les précédents. Grâce aux dqns matériels qui
S’élevèrent à la somme de $ 59.98, on put
offrir à tous les élèves un thé de bienvenue et une agape fraterneüe à la fin du
Cours, pour développer davantage entre
eux le sentiment de oamaraiderie; Grâce à
la générosité des écolière et des maîtres
des écoles du dimamehe de Colonia Valdense, ainsi que d’autres protecteurs du
«QourS pour Ouvriers», nous avons pu
accomplir ces deux actes d’une haute importance. Le Cours a été iimuguré le 4
octobre dans la Sale de l’Union Chrétienne
de Colonia Valldense, mise gentiment â
notre disposition. Le pasteur D. Breeæ
commença la cérémonie par quelques paroles de bienvenue et M.me Beatriz PotosJude envoya Une affectueuse salutation.
Le drapeau national et des rubans aux
couleurs uiuguayennes qui flottaient partout, rappelaient que ce Coure est celui
du Centenaire. Un ensemble de 72 jeunes
gens suivirent le cours théorique et pratique avec une attention et une discipline
exemplaires.
M.me Juel|e ne pouvant pas, à cause de
sa santé, intervenir au Cours, a été remplacée par M.me Tron.
La fête de chant des écoles du dimanche de Odonia ValdenSe, qui eut lieu le
5, réussit très bien et émut tous ceux
qui y assistèrent.
Du 6 au 11, l’on donna, les leçons indiquées par le progriamme. Chaque journée
de travail oonuneinçiait par un culte, présidé par le pasteur Bafioch; les sujets
étudiés se rapportaient au Saint-Esprit.
Le programme des quatre heures suivantes était : 1® heure, par M.me Gatenid :
sur les patriarches; 2® heure, par M,me
Tron : classe pour les tout petits ; 3®
heure : La vie de Christ, avec projections
lumineuses, par M.r E. Tron ; 4® heure :
Cours graduel théorique et pratique et
supérieur, par le pasteur Breeze et M;me
Tron.
Nous croyons que ce 3® Goure a été le
plus complet de tous ceux qui ont été
donnés : ia>it dans la préparation théorique, soit dans les travaux .manuels qui
s’y firent, Soit surtout parce qu’il n’y a
pas de doute que la vie spirituelle de ceux
qui assistèrent aux travaux n’ait été fortifiée et augmentée.. Gloire en soit à Dieu,
le seul inspirateur de tout ce qui est bien.
La bohne volonté mlanif^tée par tant
de peramnes disposées à venir en aide à
notre jeunesse 'afiln d’enrichir sa préparation pratiquei, nous a ¡auSsâ ému. A toute
cette petite armée, riche de bonne vobnté,
n(Â vifs remerciements; ils' ont réjoui le
cœur de Dieu.
Le soir du 6, 'le pasteur Beux et l’évangéliste J. P. Gonniet ont donné une conféreince sur ce sujet ; « La jeunesse vau(Mse et le Centencêre ». Le 7, te pasteur
Breeze parla sur « L’importance de l’observation dam Venmignement de Jésus ». Le 8,
le pasteur Baloch fit une dissertation sur
«Les tentatiom de Christ», et te 10, le
pasteur E. Tron (nous parla de « La con- ,
sécration (ou le dévouement) de Jésus ».
Dans l’après-midi du 11, te vénérable
pasteur P. Bou|nous remit à 29 élèv^ le
certificat d’achèvemeflit du Cours.
Tous ces actes ont éjleivé les âmes toujours plus haut vers la paix, l’amour et
la pureté, qui ont atteint leur plénitude
le 19, quand te pasteur Balloch dirigeait
la derhière réuniou de prière, extrêmement iUspiratrice et bionfaisaute. Nous y
avons fait rexpériemioe de la communion
fratemelle et de Sa force invincible.
Au mm de la Commimon:
Ana m. Armand Ugon de Tron, secrétaire.
(Traduit de l’espagnol par E. Beux).
Pensées.
En vérité, la vie est une lutte acharnée
où seul celui qui s’est dompté lui-même
peut être victorieux.
Il y a une limite dans les précautions
que l’on a pour ses propres affaires, dans
la vie ; et l’horizon de cette limite c’est
la confiance en Dieu.
Qui, si ce n’est un sot, œerait juger im
saint, quand ü est si difficile, à un sage,
de juger les actes du plus grand pécheur ?
Une bonne renommée correspond à la
confiance que les hommes ont en quelqu’un ; par conséquent, pour en jouir il
faut accomplir le devoir sacré d’être digne
de cette confiance.
L’homme est toujours en quête de merveilles ; mais s’il voulait seulement voir les
merveilles de son cœur !
Jnayat Khan.
4
AfliDiinistrazione delle Poste e dei Teleoraii.
Servizio dei Conti Correnti Postali tra
Vltàlia e la Svizzera. Dai 1“ Luglio verrà
iniizia,to, tra l’ItaJda e la Svizzera, lo scambio dei postagiro intermaionali {virements
postatix) sulla base de'l’Aocordo stipulato
a Londra il 28 Giuginio 1929, con le stesse
norme già in vigore per il servizio dei
Cottiti Correnti fra l’Italia ed il Belgio.
Mercè tale servizio i correntisti postali
italiaìni potralnno effettuare, per mezzo di
postagiro, i pagamenti dovuti a persone,
ditte ed eaxti che siano correntisti presso
rAmministriazioine Postale Svizzera e di
conseguenza potranno introitare i loro crediti con postagiro, emessi a favore dei
loro conto corrente, da correntisti pestali
svizzeri.
BRODOÀCARNE
OAC
■pu rìàsimo^^^eccellente
LlYYOcato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Fla Manzoni 2, Angolo Piazza Statuto
(Telet. mn)
in Pinerolo - Via Silvio Pellico, 1 (Telef. 95)
RICEVE
In Torre Pellico ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Porosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
In conformità deill’art. 5 del citato Accordo di Londra, aniehei sui postagiro a destinazione della Svizzera, verrà applicata
soltanto ulna tassa di addebitamento nella
naisura dell'uno per mille, sull’importo in
lire italiane della somma trasferita, con
un minimo di centesimi 20.
Pier evontuali schiarimenti, i correntisti
potranno rivolgersi all’UfRcio Conti Correnti di Torino.
TELERIE - MERCERIE
LIQUIDAZIONE VOLONTARIA
per cambiamento di residenza
Coniugi MARTINAT
(Appiatti) Torre Pellice
A seguito di precedente avviso
il GEOMETRA
PAOL.O ROSTAGUO
pregiasi comunicare che dal primo
Luglio 1951 avrà recapito esclusivamente in VIA WIGRAM, N® 6.
VENDESI od AFFITTASI - in ottima
posizione - Palazzina di tre piani, otto
vani per appartamento, bagno, cantina e
giardino. Nuova costruzione, esente tasse.
Ottimo impiego capitale. — Villini ALESSIO - Viale Mazzini - Torre Pellice.
VENDESI villa ammobiliata, collina
Torre Pellice, posizione magnifica, indipendente, quindici minuti stazione fer
roviaria, acqua, gas, luce elettrica, tre
cantine, giardino, frutteto, due giornate
prato, vigna, rustico. — Rivolgersi Prof,
JAHIER - Torre Pellice.
Da vendere o affittare CASA adatta
a villeggiatura, giardinetti, due alloggi
completi. — Martinat - Chiabrandi S. Germano Chisone.
NUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Commentario sopra S. Matteo, del Dott. Stewart, riveduto
dal Dott. E. Bosio (tela L. 25), brochure L. 20,—
Comméntario sopra S. Marco, del Dott. Stewart {ie\aL. 15)
Commentario sopra l'Epistola ai Romani, riveduto
dall’Autore (tela L. 20)
Iddio è Carità, discorso di A. Monod.................
Storia dei Valdesi, del Prof. Eni. Comba, riveduta dall’autore
Storia del Cristianesimo, del Dott. E. Meynier, 2® edizione
Ombretta, di O. Chambeyront, racconto per la gioventù
Pane quotidiano per j'anima (Un brano, un passo biblico,
una strofa di canto, una breve preghiera per ogni giorno
1 Matrimoni misti, di A. Simeoni, prolusione letta al Sinodo
La Religione Cristiana, di Ern. Comba - Ugo Janni, ManualeCompendio delle verità fondamentali del Cristianesimo Nuova edizione interamente riveduta ....
O Paese, Paese, Paese... Raccolta di 50 Poesie, di Ada Metile
LIBRI PER FANCIULLI
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3® edizione, illustrato, brochure
Bottoncino, di Lefeuvre, 2® edizione, illustrato ...»
Come le Rondini, di N. Donini-Bujfa, racconto per la gioventù »
Dialoghi e Fantasie musicali, di V. Sommani ...»
Dietro le Quinte, di Mrs. Walton, 4® edizione, illustrato . »
Elbano e Rosina, di A. Celli, 2» edizione . . . . »
La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Corion, racconto
per la gioventù..........................................»
La famiglia del Missionario, di 5. Bongo, illustrato . . »
11 Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11° migliaio,
illustrato (tela L. 8) »
Il mio Nido, di E. Fasanari-Celli . ‘. . . . »
Fanciullezza, di F. Bujfa . . . . . . . »
L'Erede di Torrescura, di N. Donini-Buffa, illustrato . »
Raggio di Paradiso, di S. Bongo . . . . . . »
Le due Stelle, di N. Donini-Buffa.............................»
In mezzo ai fanciulli, di S. Bongo .,.,.»
Ore di Pace, Poesie di B. Pons............................»
Raccolta di Poesie, 1°, 2° e 3° grado, insieme ...»
La Lampada di Tip.............................................^
Spigolature...................................................*
Aggiungere il 10% per le spese postali in Italia.
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore: Pietro Chauvle.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba,
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore: Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore ; Alberto Fuhrmann.
RORA’ - Pastore: Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. Teol. Giovanni Troni
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo. Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado dalla, da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croìx de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Punicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO -.Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Cliìesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETIA - Chiesa: Via Maida, 15 Paslore : C. Bonavia, ivi
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mellana,
CASTE LVEN ERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
OOAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelll.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. ReveL ivi,
DORATO - Cliiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa ; Via Alba, 47.
JfELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado dalla. Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica,
GENOVA - Chiesai-: Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. TeoL
Valdo Vinay.
IVREA - Cliiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’ArmL
LA MADDALENA - Cliissa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaUi Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seifiredo Colucci, Via Risorgimento,
ìsol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Concai
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Roetagno, Via Stradivari, 1. — Clilesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore: Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Cliiesa : Rue Gioffredo* 50 - Pastoie :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol, Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelio. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa: Via Spezio, 41 - Pastore:
AttOio Arias, Ivi.
PESCOLANClANO - Cliiesa Evangelica - Évangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDI CAVALLO - CMesa : Via Carlo Allserta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore: Antonio Mis<da,'Casa
di Nava, Vìa Demetrio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Alberto Billour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet. ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto aUe ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio,. Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarincì
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa: Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VaxvelU, ivL
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Gand.Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà,-5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B, Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTOP.IA - Cliiesa Evangelica - Pastore : Arturo M ingordi.
n culto principale si celebra in tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : £?. Ristagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio,
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Tórre Pellice - Preside Prof. D, Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micól, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Anlonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Peanaretto
trice : Sig.na Sofìa Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valle^^
eresia - Direttore : Pastore Davide Pons. ^
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Tor^e Pel-''|
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)*
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore: :
Pastore : V. Sommani. -1
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Po- ’
maretto, a Torino (Via Berthollet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma-.,
retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigr
Marauda, Pinerolo. *'
RIFUGIO PER. INCURABILI «RE CARLO^
ALBERTO > - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni^
ASILO PEI VECCHI ' - S. Germano Cliisonet? '
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe ndlWjI
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte*i”|?
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, SaB-.
remo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay. M
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) -1
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Do*Ì
partamento de Colonia) - Pastore Enricir.ij
Beux — Pastore emerito Pietro BounoOSir _
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (L^*
partamento de Ctolonia) - Pastore GuloAí
Rivoir, Estación Tarariras. é
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE*'
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato *
teologìa Carlo Negrin, Ombues de Lava)ie» |
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Co-y
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo. ^
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelißt«,|
Giovanni Pietro Gönnet. 4|
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane)
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to d».
Rio Negro) - Vlsitée périodìquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)!
- Visitée périodiquement. “
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sil
vio Long, Estadon Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Sant»
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estacion Wi2deif*f]
muth. P. G C. A. ItI
LAS GARZAS (Provliicia de Santa Fé) - Evangelista E. H, Ganz, Estación ViRa Ocampoxi
F. C. S. P.