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Quarantù-sàptième année.
24 Février 1911
N. 8.
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PARA I S SANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoîses . • Fr- 2,50 — Italie Etraii{fer
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et pour TAdininistration à M. J. Coïssoh, prof., Torre Pellice.
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commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de. 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV^ 8).
SOMMAIRE:
Communication ofllcielle — L'hospice des en
fants trouvés — Transformés — Poésie du
17 Février — Chronique vaudoise — Livres
et journaux — Nouveiles politiques.
COMIVIUNICÂTION OFFICIELLE
Conformément aux articles 61, 62, 63
des réglements organiques, les conférences de district nommeront leurs
députés au prochain Synode, dans les
proportions suivantes :
1’ district: Vallées ... 32
2”"’ » Piémont ... 5
3’“* » Lombardie . . 3
4““ J» Toscane ... 2
5“® » Rome-Naples . 4
6"““ » Sicile , ... 3 .
» Amérique . . 5
La Tour, le 21 février 1911.
Pour la Table :
B. Léger, Modérateur.
L’hospiee des enfants trouvés
La question soulevée dernièrement,
à propos de certains ordres venus de
Turin, nous oblige à protester contre ce
que nous croyons être une vraie injustice, un défi jeté à l’opinion publique.
Nous affirmons que Vhospice des enfants trouvés est un établissement public, soutenu par le denier public, et
partant, se devant au public, sans que
la religion ait rien à y voir.
L’hospice étant une institution civile, doit être soustraite à l’ingérence
religieuse, et par conséquent les enfants confiés à une famille, deviennent
les membres de cette famille. Il ne
s’agit pas de consulter quelle est la
jeligion de cette famille mais plutôt
ses conditions; si elles sont jugées
bonnes pour le malheureux confié à
ses soins, qu’on lui en laisse toute la
responsabilité. Voilà ce qui s’est fait
jusqu’ici sans aucun danger public.
L’administration ayant modifié ses réglements, nous demandons qu’ils ne
puissent pas avoir un effet rétrospectif,
en respectant le statu quo ante. Quant
à l’avenir, nous en appelons au conseil
provincial et s’il le faut au parlement.
Si l’on croit que tous ces pauvres
enfants sont de parents catholiques,
qu on les confie aux catholiques romains ; mais ceux qui gont Vaudois
ou Juifs ou incrédules ? Qu’on y avise
en admettant un membre de la minorité dans l’administration, ainsi que
par une déclaration explicite de la
malheureuse mère et qu’on respecte
sa volonté. Voilà notre manière de
voir que nous désirons ffüre connaître
à qui de droit.
Il ne s’agit pas d’une question d’an
O
K
ticléricalisme, mais de droit, d’équité,
de justice, de liberté. Le peuple Vaudois qui a combattu pendant des siècles pour sa foi et sa liberté, ne reculera pas devant ce qu’il croit être
un devoir, en protestant contre tçute
intolérance, d’où que ce soit qu’elle
vienne. Il ne s’agit donc pas ici de
combattre la religion, ce qui serait un
comble, mais bien plutôt d’enrayer cet
esprit d’aveuglement qui voudrait
étouffer tout germe de liberté et d’amour fratei'uel. C. A. Tiîon.
TRANSFORMES
Nous tous qui contemplons comme dans un miroir la gloire du
Seigneur à visage découvert, nous
sommes transformés en la même
image, de gloire en gloire, comme
par l'esprit du Seigneur.
2 Cor. III.
« Il n’y a point de distinction, tous
ont péché, et sont privés de la gloire
de Dieu ». Pour rentrer en possession
de cette gloire, il nous faut être transformés; nous le sommes par la contemplation de la gloire du yeigueur.
Contempler c’est regarder avec attention, avec admiration. Contempler
comme dans un miroir, ce n’est pas
avoir la vue directe de l’objet, mais
en avoir une image très nette, bien
distincte. Ce que nous devons contempler, c’est la gloire du Seigneur. Quel
est le mii'oir qui nous présente d’une
manière précise et vivante cette gloire?
C’est la Parole de Dieu.
Tout ce que contiemient les Saintes
Ecritures sur Jésus-Christ est tout à
sa louange et à son honneur. Elles
nous disent sa gloire. En y j-egardant
bien au dedans, et tournant nos regards vers le Seigneur nous contemplons sa gloire: la gloire de Celui qui
étant riche, s’est fait pauvre poui' nous,
afin que par sa pauvreté, nous fussions rendus riches — la gloire du
Fils de l’homme qui reçoit la plénitude du Saint-Esprit, et le témoignage
d’être le Fils Bien-aimé de Dieu ; —
la gloire du vainqueur du diable, et
du libérateur de tous ceux qui étaient
opprimés par le diable; la gloire de
celui qui pardonne et qui guérit de
toutes les infinnités; la gloire de celui qui ressuscite les morts, qui commande au vent et à la mer, et ils lui
obéissent; la gloire de celui qui a
compassion des multitudes affamées et
sans berger...; la gloire de celui qui
laissant voir quelques rayons de cette
gloii'c est tiaiibfigiiré, et devient res
plendissant comme le soleil.
^ Mais, celui-là même qui a bien fait
toutes choses, le voici lié eomnie un
brigand, couvert d’opprobres, cloué
sur une croix entre deux malfaiteurs.
Où est sa gloire ? — Lisez la réponse
dans le cantique:
Sous ton voile d’ignominie...
Au séjour de la beauté môme.
Jamais ta beauté ne jeta
Tant de rayons qu’au jour suprême
Où tu gravis le Oolgotha.
Où donc est la gloire sublime
Plutôt qu’en ce terrible lieu,
Où mon Dieu se fait ma victime
Où je trouve un frère en mon Dieu?
L’amour est la grandeur suprême
L’amour est la gloire dil ciel.
L’amour est le vrai diadème
Du Très-Haut et d’Emmanuel.
C’est son plus grand titre de gloire,
qui donne de la valeur à tous les autres. Aussi, dans le présent et dans
l’avenir, la multitude innombrable de
ses rachetés, tous les anges, toutes les
créatures qui sont dans le ciel, sur la
terre, et sous la terre, et dans la mer,
et toutes les choses qui y sont, donnent louange, honneur, gloire et force
à cqlui qui est assis sur le trône et
à l’agneau qui a été immolé.
Il s’est rendu obéissant jusqu’à la
mort, même la mort de la croix, aussi
Dieu l’a souverainement élevé et lui
a donné un nom qui est au dessus de
tout nom. Il l’a fait asseoir à sa droite,
il a mis toutes choses sous ses pieds...
Le Père lui a rendu la gloire qu’il
avait auprès de lui avant que le monde
fût,
La gloire du Seigneur! quel admirable objet de contemplation pour le
temps et pour l’éternité.
Pécheur, ouvre les yeux, regarde,
contemple, qu’y a-t-il de plus facile,
de plus agréable, et c’est la volonté
de Dieu.
« C’est ici la volonté de celui qui
m’a envoyé que quiconque contemple
le Fils, et croit en lui, ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier
jour ». Regardez à moi, vous tous les
bouts de la terre, et soyez sauvés».
« Regardez à Jésus, le chef et le consommateur de la foi».
Ce regard, cette contemplation a
pour résultat notre transformation en
l’image du Seigneur, de gloire eu
gloire, comme cela s’accomplit sous
l’action de l’Esprit du Seigneur.
La métamorphose d’une chenille en
papillon est merveilleuse. Le changement qui se produit chez le pécheur
par la contemplation de la gloire du
Seigneur l’est infiniment plus, car c’est
le passage de la vie charnelle, animale, teri'estre, à la vie spirituelle et
céleste. Aussitôt que ses yeux sont ouverts pour, voir Jésus Christ, le blasphémateur Saul de Tarse devient l’apôtre Paul. Et bien qu’il se retienne
comme le premier des pécheurs, ce
n’est plus lui qui vit, c’est Christ qui
vit en lui^ et il peut écrire; «Soyez
en;-
mçs imjtfiteurs, comme je lé suis de
Chri&lï » iJé iBuême ’ cbangèraênt qui
s’est produit chez lui, il l’a constaté
chez des milliers d’autres créftturea
humaines, et il le décrit comnae suit:
« Alors que nous étions morts par nos
fautes. Dieu nous a rappelés à ¡la vie
avec Christ... il nous a ressuscités avec
lui, il nous a fait asseoir avec lui dans
les deux, en Jésus-Christ » .
L’a-t-on regardé, on est illuminé,
disait le roi David. Et tous ceux qùi
ont regardé, qui ont contemplé Jésus
et sa gloire, sont d’accord avec lui.
Le visage d’Etienne parut à ses juges
semblable à celui d’un ange^ iTandis
que ses ennemis grinçaient les depts
contre lui, «étant rempli du SialntEsprit, les yeux attachéscielj,. il
dit: Voici, je vois les deux ou'verts,
et le Fils de l’homme qui est à la
droite de Dieu ». Et comme, Jésus, il
pria. ;
Le grand prédicateur de Christ,, C. H.
SpurgéoffA souvent raconté comment,
jeune homme à la recherche du salut,
il entendit parler dans une petite assemblée un ouvrier qui avait pris pour
texte : « Regardez à moi » , et comment
s’adressant directement à lui, il s’écria :
«Jeune homme, regarde à Jésus Christ.
Regarde, regarde, regarde I Tu n’as
qu’à regarder et tu vivras ». Ces quelques mots me possédaient tout entier,
dit-il. Comme les Israélites, guéris en
regardant au serpent d^irain, dès cet
instant je regardai et fus à jamais
guéri. Ah! je regardai à y perdre les
yeux! Au ciel je regarderai encore
dans ma joie indicible».
Qui que tu sois, regarde, toi aussi,
et contemple la gloire du Seigneur!
pour que tu sois transformé à son
image !
Nous ne vous proposons pas la vie
contemplative qui est presque synonime d’inactivité, mais que sous l’action de l’Esprit de vérité vous voyiez
toujours le Seigneur devant vous, pour
lui être toujours plus semblables, et par
conséquent abondant toujours de plus
en plus dans son œuvre.
Après avoir contemplé la gloire du
Seigneur ici-bas comme dans un miroir, vous la contemplerez là où il est
dans toute sa splendeur, et le voyant
tel qu’il est vous lui serez semblables;
même notre corps vil sera transformé
pour être conforme à son corps glorieux. J. D. H.
ERRATA. Dans le numéro précédent, 1” p.
D“ col. 12” I. au lieu de: l’oncle, mais le frère,
lisez: le frère, mais l’oncle; 2” col. l” 1. aù
lieu de: qui aux occupations, lisez: qu’aux
occupations; même col. 19” et 20” 1. au lieu
de: véritable, lisez: remarquable; et à la 3”
col. 3” et 4” I. au lieu de: mais admirable
comme travail, lisez: admirable travail.
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Vojci, voici le Dix*>sept Février!
iDe tout Vaudois c’est l’heurense journée:
^ 'Si vos enfants viennent vous demander,
^ Apprenez-leur comment Dieu l’a donnée.
Oui, dltes->leur, de nos vaillants aïeux,
> La grande foi, la constance, les peines;
'Et comment Dieu, répondit à leurs vœux,
^ Nous délivrant de nos pesantes chaînes.
Faites-leur voir comment la liberté
{Pour tout Vaudois est on saint héritage
Qui doit porter de beaux fruits de piété,
De fui, d’amour, de zèle et de courage.
Rassemblons-nous d’un seul cœur devant Dieu
' Pour sanctifier cette belle journée:
Que nos accents remplissent le Saint lieu,
Pour célébrer Celui qui l’a donnée,
s J. j. Ribbtti.
^ (ATriTSe^en retard pour le dernier N“).
CHRONIQUE VAUDOISE
Florenee. Le 50““ rapport sur la
marche des écoles vient de paraître,
portant la signature du pasteur J. H.
Meille. Nos écoles ont été totalement
transformées en Educatorio popolare,
scuole serali, riposo delle madri, asilo
infantile, ricreazione educativa. Toutes ces différentes branches d’activité
chrétienne paraissent prospérer, et
nous félicitons le pasteur, qui pourra
bientôt dire à ses collègues, s’il vaut
mieux porter notre attention du côté
de l’instruction ou plutôt de celui de
la solution des problèmes sociaux qui
s’imposent à nous.
L, « 'lour* Le 17 février a été une
belle et bonne journée. Le brouillard,
qui le jour précédent, couvrait nos
collines et nos montagnes, avait complètement disparu. Nos enfants endimanchés, chacun avec sa cocarde,
alertes et joyeux, se trouvèrent bien
avant l’heure fixée à leur école respective, de telle sorte que à 10 heures moins un quart, la joyeuse procession de 525 enfants, défilait avec
ordre sous les voûtes du porche du
temple. A 10 heures toute la petite
armée était casée et M. Tron put commencer par la lecture du chapitre
VIII du prophète Néhémie, en relevant que le caractère de la fête, devait graver dans nos cœurs la joie,
la reconnaissance et l’activité.
Le programme, très riche, fut épuisé
en une heure et 25 minutes. Les enfants récitèrent mieux que d’habitude,
et quelques-uns d’entre eux, très joliment. Les chants aussi, bien préparés,
produisirent un excellent effet.
M. l’instituteur J. J. Jourdan rappela quelques souvenirs de son enfance et M. l’ancien Gaydou clôtura
par la prière.
Nous tenons à remercier M. Rivoir
ainsi que tous les autres régents, qui
ont préparé cette belle fête.
À midi, au-delà de 110 personnes,
se trouvaient réunies à l’Hôtel de
l’Ours pour le repas en commun, très
bien servi et abondant.
M. le pasteur Tron remercia les
nombreux convives accourus, en disant
que la fête du 17 revêtait cette année
un caractère spécial, puisqu’il s’agissait de célébrer le jubilé de l’unité
de la patrie, avec Rome comme capitale. Le 17 février est une date qui
a préparé ce grand événement et les
Vaudois, quoiqu’on infime minorité
ont une part glorieuse dans ce grand
événement.
Si le 17 a cependant une valeur il
le doit à son caractère religieux« Le
- jour où la fête perdrait ce caractère,
elle n’aurait plus lieu d’être, car si
nous pouvons fêter le 17 nous le devons à la foi et à la fidélité de. nos
pères. Il conclut en faisant appel à
une foi plus intense et en portant une
santé à S. M. Victor Emmanuel, le
chef de notre patrie.
M. le prof. Falchi est heureux de
se trouver à cette fête et tout en insistant sur son caractère religieux,
opine que les Vaudois doivent aussi
s'occuper de la politique et se trouver
à l’avant-garde. — M. le prof. Ribet
relève le gant jeté par un Vaudois,
n’appartenant pas à la paroisse de la
Tour, en affirmant que les pasteurs
tout en étant sujets aux infirmités humaines, sont à la hauteur de leur tâche, des hommes dignes et pas du tout
des mercenaires. — M. Hugon, past.
ém., insiste sur la vérité que nous devons garder et qui est notre héritage.
— M. J. Geymet enfin, exprime le désir que une assemblée comme celle
qui se trouve réunie devrait aborder
l’examen de la question de l’hospice
des enfants trouvés, question qui est
à l’ordre du jour.
Sauf le regrettable incident soulevé
par un paroissien de Rora qui a manqué de tact et de savoir vivre, le dîner
en commun ne pouvait mieux réussir.
8 Le soir, à huit heures, l’aula magna était ultra bondée d’un auditoire
très mélangé. Après un culte présidé
par le pasteur, la jeunesse représenta
trois pièces, fort goûtées par le hombreux public, ainsi que trois monologues, le tout intercalé par de beaux
chants. Un merci de cœur à toute
cette jeunesse qui a pris une part active à la soirée si bien réussie et d’une
manière spéciale à Mlles Bein, Chauvie, Arnoulet, Romano, Gönnet, Bostan,
Trossarelli, Jalla et à MM. Jouve,
Pasquet, Cougn, Stallé, Bein, L. Bein,
Pons, Toscano, Malan et le chantre
M. Rivoir.
On n’oubliera pas de si tôt i due
sordi. Permettez, Madame et le Salve
O Romal
8 Encore cette semaine nous devons déplorer le départ de-trois membres de la paroisse : Jacques Peyronel,
originaire de Rioclaret, à l’âge de 79
ans; Marguerite Frache née Peyrot,
des Giordanots, dans sa 87““ année et
Marie Malan née Gilles, de Ville, dans
sa 67“’ année. Nous exprimons aux
familles frappées par le deuil et spécialement à l’ancien Frache et au
diacre Poët, ainsi que à tous les nombreux parents, notre sympathie chrétienne.
8 Samedi dernier, a été béni au
Temple Neuf, le mariage de Giaime
Henri et de Lydie Balme. Au jeune
couple nos meilleurs vœux.
l*omnrel. Le 17 février favorisé
d’un temps doux et beau a été célébré
avec l’entrain ordinaire. A 9 heures
du matin, les enfants des écoles, au
nombre de 322, drapeaux en tête, accompagnés des maîtres et maîtresses
et précédés ds la fanfare du village,
firent le tour du vallon, terminant leur
joyeux défilé à la porte du Temple.
A 10 heures, commençait la cérémonie habituelle, dans laquelle, après
un discours concis et substantiel de
M. le pasteur Léger, les poésies et les
dialogues des enfants grands et petits
alternèrent avec les chœurs préparés
sous la direction du régent Peyrot et
les courtes allocutions des professeurs
de l’Ecole Latine. A la clôture, M.
Léger donna lecture d’un télégramme
de l’Hon. Facta, auquel, ainsi qu’à S. M.
le Roi, il exprime sa profonde dévotion ainsi que celle de l’assemblée.
À 2 heures, le dîner traditionnel,
auquel assistaient 57 personnes, dames
et messieurs, eut lieu à la Pérouse
au restaurant Guigou. Quoique l’on
regrettât qu’il n’eût été organisé, comme les années précédentes, par M.
Peyrot à l’école paroissiale, le banquet
n’en fut pas moins gai et plein d’en
train. Et des toasts nombreux et réussis clôturèrent dignement la fête.
8 La veille du même jour les élèves de l’Ecole Latine, sous la direction de M. le prof. Forneron, et avec
l’aimable concours de la fanfare, annoncèrent la fête par de gais feux
d’artifice dans la cour de l’Ecole artistiquement illuminée.
Pigiierol. La fête du 17 a été célébrée comme d’habitude: un culte le
matin, une agape à midi avec 40 convives et le soir une réunion récréative pour la jeunesse, organisée par
l’Union chrétienne de jeunes filles.
l'rainol. Notre dix-sept s’est passé
glorieusement. Dès la veille sept ou
huit feux de joie avaient été allumés
sur différents coteaux du vallon et,
pendant plus de deux heures avaient
réjoui grands et petits, dont les groupes s’entrerépondaient par des cris,
des rires et des chants.
Le brouillard du fond de la vallée
empêchait de voir les « falots » de StGermain et de Prarustin; mais nous
savions que nous n’étions pas seuls à
nous réjouir et nos regards se sont
souvent portés vers le bas ou bien audelà de la Vachère et des Arâs, et ont
vu, par la pensée, les enfants de notre peuple chantant les hymnes de la
liberté.
On attendait avec impatience le
matin du dix-sept. Et ce jour a paru,
si ce n’est brillant, du moins assez
beau pour permettre aux grandes personnes et aux enfants de répondre en
grand nombre à l’appel.
À 10 heures, 242 élèves de nos écoles s’acheminaient, musique en tête,
drapeaux flottants, de « Châtel » vers
le Temple, qui fut bientôt rempli par
550 personnes environ.
Le service a commencé par un culte:
chant, lecture d’un psaume, et une
courte allocution du pasteur; ensuite,
pendant une heure et demie, le nombreux public est resté tranquille et
attentif aux récitations des élèves
ainsi qu’aux chants de plusieurs cantiques bien préparés et bien exécutés.
Enfin, la fête des enfants achevée,
130 personnes, y comprises quelquesunes de nos sœurs qui ont fait timidement leur apparition au milieu du
«sexe fort», prenaient part au banquet traditionnel. Et, comme le matin
on avait respectueusement gardé le
silence, rien d’étonnant que les langues
se soient déliées, que plusieurs toasts
et discours aient été prononcés, plusieurs hymnes religieux et patriotiques
aient été enlevés avec entrain et qu’une
gaîté saine ait régné parmi les convives.
Une part importante a eue aussi la
musique du Peumian à qui doit aller
notre vive reconnaissance. ph.
Praly. On nous communique une
lettre, au nom de plusieurs pères de
famille, qui formule des plaintes à
propos du chauffage dans la grande
école. Comme c’est une question qui
intéresse la commission des écoles,
nous prions nos amis de bien vouloir
s'adresser à qui de droit.
üi
Est-ce l’air de fête qui soufile
sur la Ville Eternelle, et qui a renouvelé dans le cœur de la jeune colonie
vaudoise un nouvel élan de patriotisme
régional; est-ce une conséquence de ’.i'
l’esprit de progrès et d’initiative qui
caractérise notre église de Rome?
peu importe ! le fait est que cette
année on a fêté solennellement le Î7
février.
D’abord nous avons eu dans le temple le jeudi 16 une conférence historique et géographique sur les Vallées
Vaudoises illustrée de magnifiques
projections lumineuses. Elle a attiré
une grande foule, qui s’est vivement
intéressée à ces endroits - dont elle
avait entendu paider déjà ou en entendait parler pour la première fois
- qui ont été le théâtre des souffrances
et des gloires d’un petit peuple, dont
l’existence est un honneur pour l’Italie.
Ensuite le vendredi, un groupe de
jeunes gens et demoiselles, ravissantes
de grâce dans leur costume vaudois,
ont récité le drame de Govean : I Valdesi — dans la salle de l'Union Chrétienne de J. F. - Via Balbo, 4 — et
ont été récompensés par de chaleureux
applaudissements et par le souhait qui
leur est continuellement exprimé de
toutes parts, de répéter, à courte échéance, ce drame, pour ceux qui n’ont
pas pu assister à la première représentation, et qui aimeraient bien entendi'e ces artistes improvisés qui ont
fait de leur mieux et ont bien fait.
Des chœrs spécialement préparés ont
rappelé à la conférence et au drame
nos bonnes mélodies vaudoises - et
nous avons regretté qu’un sentiment
exagéré d’itaiianité ait empêché de
compléter la fête en exécutant en
français « le serment de Sibaud » devenu pour la circonstance dans la
traduction « il¿îzuro di Sibaoud» (pourquoi pas Sibaudo?) et ainsi de suite.
Mais, ce n’est pas fini! Le 17 février
rappelle aussi le martyre de Giordano
Bruno, et dimanche 19, comme complément du 17 février la mémoire du
libre penseur brûlé vif à Campo dei
fiori, a été dignement évoquée dans
une bonne conférence qui a eu lieu
dans le temple.
Puisse la sympathie qui entoure les
conducteurs de notre église, M. Ernesto Comba et Davide Bosio, leur
faire sentir que leurs efforts sont appréciés et qu’ils ont parmi ceux qui
les écoutent et les suivent bien des
cœurs reconnaissants. P.
!M>CaeriuiiiH. Une carte postale arrivée en retard et signée par M. le
pasteur J. J. Ribet, nous apprend que
les trois étudiants de la Pra del Torno,
qui se sont rendus à St-Gerraain pour
une réunion, avec projections lumineuses, a pleinement réussi, puisque
on a collecté 21 francs et que la salle
comble n’a pu contenir le grand public accouru.
8 Le 17 Février a été fêté, cette
année, par un excellent banquet fraternel, servi par M. Bertalot, auquel
ont pris part environ 70 convives.
Le soir, après un service religieux,
les demoiselles de PU. G. de J. F.,
aidées par la société de chant, ont
égayé un nombreux public par de belles récitations, des dialogues et des
chants très bien exécutés.
Après la soirée publique, la réunion
de la jeunesse qui avait préparé la
fête, s’est prolongée encore pendant
quelques heures, au sein d’une gaîté
de bon aloi.
Nos plus sincères l’emerclments à
3
U
V
o
la famille qui a concouru à la bonne
réussite de la fête en procurant à ces
jeunes gens une agréable réfection.
X. X.
Sl-Jean. La fête Vaudoise a, comme
par le passé, a attiré un grand nombre
d'auditeurs au Temple, pour assister
à la fête des enfants. A midi, le dîner
en commun réunit 62 personnes. On
entendit deux discours: celui du pasteur Daniel Gay et de M. J. D. Cougn,
qui insiste sur la valeur religieuse du
17, n’ayant rien à faire avec l’esprit
anticlérical ou la libre pensée.
Q L’Union chrétienne de St-Jean a
eu comme toutes les années, la main
' heureuse dans le choix de la comédie
que les jeunes gens des deux sexes
ont représentée le 17 février.
Ils nous ont donné «l’Ami Fritz».
Les épicuriens s’en sont bien tiré, et
l’incomparable Sichel (Bellion) a joué
son rôle avec le flegme qui le caractérise. Le chœur des faucheurs et faneuses a été admirable. Les costumes
très bien portés étaient charmants et
variés. (Mentionnons Mlles Albarin,
Buifa, Long, Canton, Ayassot et Gay).
Quant à Mlle Susel (Mimi Canton)
elle était tout bonnement délicieuse.
La scène des cerises a été très bien
exécutée, sans emphase ni embarras
de la part de l’Ami Fritz (Amato Albarin), et de celle de Susel.
La farce «Una gita a Viareggio»,
a été désopilante. Tous les acteurs
méritent des éloges, car les rôles n’étaient pas faciles.
Enfin en tout et pour tout, une bonne
soirée où l’on a bien joui.
Un bravo aussi aux gentils musiciens. Idéal.
6 La Vén. Table dans sa dernière
séance, a approuvé la délibération du
Consistoire de St-Jean, qui a appelé
M. le pasteur ém. D. Gay, à remplacer
pendant 8 mois M. le pasteur T. Gay,
dont la santé laisse beaucoup à désirer. Nous faisons des vœux sincères
afin que un repos complet puisse rétablir complètement notre collègue.
Turin. M. le pasteur D. Buifa a
donné, la veille du soir du 17, une
conférence sur les vallées vaudoises,
avec projections lumineuses. Un bon
public est accouru et a joui.
O Le 17, un dîner en commun a eu
lieu, avec l’intervention d’une soixantaine de Vaudois.
%’illar C’est avec une grande joie
et une solennité remarquable que nous
avons célébré vendredi dernier la traditionnelle fête nationale vaudoise du
47 février.
Petits et grands eurent également
leur satisfaction. Le matin, à dix heures, eut lieu dans le Temple la fête
des enfants, à laquelle prirent part
300 d’entre eux. Après un culte d’occasion présidé par le pasteur, des
chants harmonieux, des dialogues, des
poésies récitées par des élèves de tout
âge et des différents quartiers, varièrent la petite fête et égayèrent le public très attentif.
A midi, un banquet fraternel à l’Hôtel du Cacciatore, auquel prirent part
une quarantaine de personnes, parmi
lesquelles plusieurs membres du Consistoire et du Conseil communal, continua la belle fete si agréablement
commencée.
Parmi les orateurs se distinguèrent
M. Auguste Jahier pasteur, M. Michel
Gay Dr. en médecine et vétérinaire,
qui jamais jusqu’alors ne prononça de
si belles paroles sans toucher ni à la
religion ni à l’hygiène. M. Jahier parla
des avantages de la liberté et exhorta
à la gratitude pour cet ineffable don.
Plusieurs, dit-il, disent que cette
liberté nous a été donnée par un prince
qui ne pouvait faire autrement. Qu’importe, pourvu que nous l’ayons; nous
fut elle venue du pape en personne,
nous lui en serions également reconnaissants.
Le soir encore, une troisième fête
donnée par les diverses Unions chrétiennes du Villar, égaya les 350 personnes accourues de tous les quartiers
de la paroisse, dans la grande école
devenue désormais trop petite pour
nos fêtes religieuses et patriotiques.
Les chants et les travaux, ici aussi,
furent très variés et très gais.
M. le pasteur Jahier attira, en commençant la séance, l’attention du public sur les paroles du prophète Esaïe:
« Regardez au rocher duquel vous
avez été taillés ». Rien, heureusement,
n’interrompit cette année, le libre
cours de nos trois entretiens très agréables.
Ü Nous eûmes dimanche soir, 19
courant, dans le Temple comble la
deuxième conférence historique, donnée par le Vice Président de la Société
d’Histoire Vaudoise, M. David Jahier,
prpfesseur. Notre estimé conférencier
fut très intéressant, il développa brièvement, mais d’une manière vive et
saillante son sujet, depuis le départ
de nos ancêtres pour l’exil, jusqu’à
leur Glorieuse Rentrée.
Nous remercions vivement M. le prof.
David Jahier pour son docte travail.
• Ü Mardi 21 courant, un imposant
cortège de près de 800 personnes accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle du bien-aimé syndic,
chevalier J. Pierre Talmon, âgé de
80 ans.
Après le corbillard, venaient les nombreuses familles en deuil, l’Administration communale, de laquelle il fut le
chef pendant plus d’un quart de Siècle, les écoles communales et catholiques, la Société ouvrière, de laquelle
il fut l’âme et l’Union chrétienne de
jeunes gens, dont il fut membre honoraire pendant plusieurs années, et
finalement un grand public d’amis et
d’admirateurs du défunt.
Le culte funèbre, présidé par M. le
pasteur Jahier, eut lieu dans le Temple beaucoup trop petit aujourd’hui
pour contenir la foule de Vaudois et
de Catholiques, grands et petits, de
tous les hameaux, accourus du Villar
et des communes voisines.
Le pasteur attira pendant quelques
instants l’attention du public, très recueilli, sur les paroles de Job: * Se
Vuomo muore, pub egli tornare in
vila » ?
Après quoi le premier assesseur,
M. J. J. Bonjour, lut un bref mais approprié discours, rappelant les qualités
de cœur et les giands bienfaits du vénéré chevalier et brave administrateur
que la commune vient de perdre, et
donna au noble vieillai d le dernier
adieu.
Sur la tombe parlèrent M. Jahier,
M. E. Eynard représentant la commune
de la Tour et le Dr. Gay. Les entants
de l’Ecole du Teynaud chantèrent un
cantique exprimant l’espérance du
chrétien. S. B.
VilloMoehe. Ici, comme dans chaque paroisse des Vallées, le 17 février
est, en même temps que la fête de
l’Emancipation, la fête des écoliers.
Ce sont eux qui, péniblement et au
prix de nombreuses égratignures, ont
amassé le combustible épineux pour
le pharo de leur village.
Au nombre d’environ 240, le droit
de s’asseoir aux premières places dans
notre ancien Temple leur est acquis,
et le vieux sanctuaire semble sourire
de joie, en voyant tant de monde se
presser entre ses murs trop étroits
pour la circonstance.
Après le chaleureux discours du
pasteur qui a tenu à nous montrer les
grands devoirs que la liberté nous impose, et à nous mettre en garde contre la fausse émancipation qui ne reconnaît aucune autorité, la parole est
donnée aux représentants de nos 15
écoles, lesquels, tour à tour, par des
récitations et des dialogues, font de
leur mieux pour nous faire passer
agréablement et sans les compter les
120 minutes qui leur sont accordées.
Il va de soi que le chant a contribué
sa bonne part à la bonne réussite de
la fête. ■
La lecture de la touchante lettre que
noti'e représentant aq Parlement nous
a adressée pour la-circonstance a été
accueillie par de bruyants applaudissements et a mis fin à la première
partie. *
H était une heure, et l’estomac réclamant ses droits, ces centaines de
personnes de tout âge, reprennent gaîment, tambour battant et bannières
déployées, la route qui conduit aux
Clo^, où se fait pour les enfants la distribution habituelle.
Plus de cent personnes, une quinzaine de femmes comprises, font honneur à l’abondant dîner préparé par
le Consistoire, qui a lui seul le secret
de le faire si bien et à si bon march4».i pour les convives. D. V.
; LIVRES ET JOURNAUX.
' ' Minerva’
_ Sommario del N. 7.
Rivista (ièlle Riviste: La posizione della Russia e deH’Austria nelle questioni balcaniche Una cot rispoiidenza di Guglielmo von Humboldt
— Lo studio delle lingue si paniere — Parigi
portò di mare — Grandi alberghi americani
— La pubblica sicurezza in Francia — Diamanti di alti forni - La rachitide e i suoi pericoli - L’Europa vista da un Giapponese —
Questioni del giorno: La fiducia - Provvedimenti ferroviari - L’Imperatore Guglielmo Il Premier inglese - Il colora... all’estero - 11
ministro degli Esteri — Leggendo ed annotando — Fra libri vecchi e nuovi: Olimpia
Savio: «Memorie raccolte e ordinate da Raffaello Ricci » — Rassegna settimanale della
stampa: La diminuzione della natalità in Inghilterra - Dickens come riformatore sociale
— Giornalismo Cinese.
Vouvellivs politiques
Le Sénat a discutè longuement le
rapport de la commission nommée
pour étudier un projet de réformes,
mais il a rejeté presque la totalité des
propositions présentées par les rapporteurs. L’assemblée était imposante par
le nombre et la qualité des sénateurs
qui ont suivi avec assiduité les séances; mais la tendance conservatrice
a triomphé, et la majorité n’a pas
voulu se mettre sur une voie de réformes radicales. Les deux articles
les plus révolutionnaires, c’est à dire
l’introduction au moins partielle du
système électif pour recruter les membres du Sénat, et la limitation de leur
nombi-e, ont été retirés par la commission à la suite de la discussion précédente. Au fond, une seule nouveauté
est acceptée: l’élection du président
sera déférée au Sénat et ne viendra
plus du roi. Mais la voie est ouverte
à d’autres réformes, la discussion n’a
pas été inutile.
La Chambre des députés n’a pas
encore fini d’examiner le projet de
loi de M. Bacchi sur l’organisation des
chemins de fer, et les améliorations
au sort du personneL Les discours et
les ordres du jour se suivent sans
relâche. La nouvelle organisation proposée rencontre un courant.. plutôt
hostile, tandis que la partie qui concerne le personnel est accueillie favorablement. Le député Bertolini a
prononcé un discours très écouté où
il a abondé dans ce sens. M. Bacchi
a répondu une fois déjà à ses critiques,
il doit encore se prononcer sur les
ordres du jour présentés, avant qu’on
puisse passer à la discussion des articles.
Le roi Pierre de Serbie viept de
faire un séjour à Rome. C’est lé premier souverain étranger venu en forme
officielle rendre une visite à notre roi,
à l’occasion des fêtes cinquantenaires
du royaume d’Italie. Il était Jùîcompagné-de son ministre des affaires
étrangères, M. Milanovitch. Lés^toasts
prononcés par les deux rois au%anquet de gala constataient, comme il
est naturel, les bons rapp9rts.i,d|amitié
entre les deux pays. ' J J j.;
Le roi et la reine de Belgique sont
actuellement à S.ta Margherita Ligure
mais en forme tout à fait privée. C’est
à cause de la santé de la reine qu’ils
font un séjour sur la rivière de Gênes.
L’empereur Guillaumè viendra prochainement en Italie .poiUj; |se r
à Corfou. Mais il n’est pas jprc^able
qu’il aille à Rome offlciellemént¿ipour
les fêtes jubilaires. La nouvelle que
plusieurs journaux en ont déjà publiée,
est, paraît-il, sans aucun fondeiàent.
Les habitants de Forli et des environs ont été très effrayés par une forte
secousse de tremblement de terre, suivie de quatre ou cinq autres. Tout le
monde s’est précipité dans les rues.
Il y a eu quelques personnes blessées
par les cheminées qui tombaient. Heureusement il n’y a pas de victimes
humaines et les dégâts matériels ne
sont pas très grands. La secousse a été
ressentie dans toute l’Italie centrale.
Russie. Le gouvernement rossé a
envoyé en Chine une note très énergique pour rappeler le gouverneniéot
de l’Empire Céleste à l’observance des
traités de commerce de 1881. C’est ftn
véritable ultimatum, la Russie réservant toute liberté d’action si la
Chine continue à « se dérober systématiquement aux engagements pris».
Le bruit court que la Russie a déjà
pris des mesures militaires, dans le
but d’occuper une partie du Turkestan. La Chine devra certainement céder puisqu’elle se trouve complètement
isolée; le Japon et l’Angleterre avaient
déjà conclu dés accords avec la Russie. La France est alliée et l’Allé'magne vient de conclure l’accord de Postdam. Le ton agressif de la note ruste
s’explique naturellement par cette série d’alliances et ententes amicales.
Les télégrammes de la dernière
heure annoncent que la Chine a répondu d’une manière conciliative et
le cabinet de St-Pétersbourg s’est déclaré entièrement satisfait. E. L.
Ab. payéi4 et nwn qalttancés.
1911: A. Bertalot (Gástelas), Envers-Porte*
- Jacq. Ribet (Faure), Pomaret - A. Barai,
Envers-Pinache - Beux, Belgrano (solde 1911)
- A. Billour, Tarentum (6 m. 1911) - D. Soulier, Provo City, Id. - M. Reynaud, Id. - James
Long, Id. - J. H. Long. Id. - Louis Richard, Id.
C.-A. Tkon, Directeur-respomable.
La veuve du regretté
Chev. DANIEL BERTIN
dans l’impossibilité de répondre personnellement aux nombreux messages
d’affection reçus, remercie de tout
cœur ceux qui l’ont entourée de sympathie, les assurant de toute sa reconnaissance.
Copier* (Torre Pellice), 23 février 1911.
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