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^'Soixante-huitième année - Anno X“
10 Juin 1032
N» 24
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VALLEES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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POUR LA VIE INTERIEURE
a (Cessé. eUe s’-en est allée.
(■Xirt* fleurs paraissent sur la ternie.
L’appel du Printemps.
CjtP voica, rhiilvieir est 'passé,
tè 'beanps des chansons rest arrivé,
Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos
.’Hdupagnes.
./if lier lembaume sies fruits
miarles vignes en il-euir exhalent leur parfum.
Cantique des Cantiques II, 11-12.
¡.^•Quie tes oeuvres sont en grand nombre, ô Eternel !
les as toutes faîtes avec sagesse,
terre est remplie de tes biiens.
Psaume CIV, 2i,
:;p|.Regandez les oisteaux du ciel : ils nie sèment ni ne
■,^ISSonnent. et ils n’iamassent Tien dans des greniers ;
iÆvoti’e Père céleste les nourrît. Ne valez-vcus pas
ucoup plus qu’eux ?
Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une
içWé« à la durée de sa vie ?
pourquoi voUs inquiéter au S'ujet du vêtement ?
■Considcnez comment croissent les lis des champs ;
ife. 8.^ triufvailient ni ne filent, cependant je vous dis
^ SalomOiU même, dans toute sa gloire, n’a pas été
jjrttu comme l’un d’^eiux.
«Si Diicu »revêt ainsi l’herbe des chamips qui existe
^(lapurd'huî et qui diemein sera jetée au four, ne vous
itíra-t-fll pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? ».
Matthieu IV, 26-/?0.
m
a'J
Pourquoi de si| longues citations bîblipes ?
Pour démontrer que les écrivains sacrés
ft que le Seigneur Jésus lui-même n’ont
pas été insensibles aux be,autés de la nahire manifestalnt Dieu sur la terre. La BiUe est aussi un recueil de poésies, elle a
accents qui parlent à notre imaginaÜKi et à notre cœur.
»■îL’hiver est passé ! c’est comme un crjl de
foie qui jaillilt du plus profond de l’être,
une sensation de plaisir, c’est une
rance.
|8 faudrait être pauvre et manquer de
et de toit, pour comprendre toute la
■té de cette exolamiatîon ; il faudrait
ilSMr souffert à cause du froid et de la
ffllère pour réaliser ce que veut dire la
Î te de la mauvaise saison et des privations
^ demt elle est la cause directe ou indirecte.
L’hiver est passé ! Je sens dans ces pafifes une consolation profonde, un espoir
louveau. G’est une image qui me dit que
îS heures douloureuses ont une fin ; comte la neige et les glaces disparaissent à
arrivée du printemps, ainsi s’en vont les
ijtets d’inquiilétude et de peine : à l’horian le soleil mionte et les endroits les plus
tehéis, dans l’étroite vallée, sont inondés
s sa lumiièrei Dei rudes épreuves nous
at visités, mais voilà que Phiver est fini,
les appartiennent au passé, n’en parlons
n’y pensoins plus : à l’horizon de no'e vie le^ soleil monte.
Et alors les fleurs paraissent sur la
are, le temips des chansops revient :
»Unes et odlseiaJux retrouArent les accents
I la joie. Quel contraste !
pomme nous comprenons l’admiration du
•ahniste pour les œuvres de Dieu : que
s œuvres sont en grand nombre, ô BterHier tout sem'blait mort et aujourun souffle tout-puissant a passé sur
iterre, et nous voilà en face d’une créai
?» nouvelle : beau temps, fleurs, chants,
l^s, parfums, une richesse infinie de
et de couleurs.
dans fe cadre grandiose, l’homme oc!a place prépondérante; l’homme
■^-àTdire moi vous), est le premier
des soins et de la tendresse de
^ Il nourrit les oiseaux des citeux, fl
l’herbe des champs, (donc, à plus
^ raison, il pense à ses enfants.
“«Urquoi donc ne æntitrions-nous pas
yDcl du printemps qui nous porte une
* nouvelle ? Pourquoi donc jiesterions^ dans les briumes de notre imagina
R,
tion et de notre pensée, lorsqu’il est possible de maircher en plein soleil ?
Le printemps signifie vie et joie : accourez à cette source pure, buvez et désaltérez-vous. Ne soyez pas indifférents à
toute cette beauté, créée pour vos yeux
et pour votre cœur ; ne soyez pas mornes
quand tout chante^ et rit et vit. L’hiiver
viendra, l’inexorable est devant nous, mais
pour le moment c’est le triomphe du printemps, c’est un bien qui nous appartient ;
chantons avec la nature qui chante, vivons
avec joie et reconnaissance, car au dessus du monde de la nature, au dessus
de nous-mêmes est le Dieu Tout-Puissant
qui, par son souffle printanier, fait toutes
choses nouvelles. ,Quand l’hiver viendra,
quaind mon être connaîtra les heures terrible du gel et des f rissons, quand la mort
sera près de ternir à jamais mes yeux,
je n’oublierai pas ce qu’ils ont vu : je saurai qu’après Tbiver vient le printemps et
je m’endormirai tranquille. L. M.
temps, c’est un bien qui nous appartient ; je m endormirai tranquille. L. M.
F
CONFERENCE DD T DISTRICT.
Jeudi 2 juin, par une journée pluvieuse,
les délégués de toutes les paroisses du
I®'' District se sont réunis à Pomaret.
Le culte d’ouverture est présidé par
M. le pasteur prof. H. Tron, de Saint-Germain, qui illustre à ses auditeurs, d’une
façon impressive et inspirée, le dernier
commandement de Jésus, qu’il analyse
dans les trois rédactions dans lesquelles
il nous est rapporté par les Evangiles ;
« Vous recevrez ta> vertu du Saint Esprit...,
et vous me servirez de témoins... » (Aptes
I, 8). — « Allez-vom-en pair tout le monde
et prêchez l’Evangile...» (Marc XVI, 15).
— « Com/me mxm Père mi a envoyé, je vous
envoie emssi de même» (Jean XX, 21).
Ces paroles que Jésus adresse à ses apôtres peuvent, doivent tout naturellement
s’appliquer aux chrétiens. Ils n’étaient pas
des témoins avant la Pentecôte ; nous ne
le sommes pas sans le baptême de l’Esprit. Le disidiple du Ghrist est un témoin ;
fl est encore un messager, un ambassadeur
qui doit porter un message de son Roi :
donc, fidélité. Ambassadeur ; donc, quelle
dignité ! Mais fl est aussi diplomate, dans
cette œuvre, non pas, certes, dans l’acception mondaline die ce mot; m^ais le chrétien doit savoir faire sentir qu’il cherche
la gloire du Ghrist. D’autre part, l’apôtre
Jean fait ressortir toute la spiritualité de
ce commiandement. Jésus a révélé le cœur
de Dieu, du Père, aux innombrables enfants prodigues qui se perdaient, par la
révélation de sa vie dans laquelle resplendit là perfection du Père. Nous devons
être l’image du Ghrtet ; Dieu exige que
nouis soyons. Qui a vu le Fils, a vu le Père.
Puisise le monide voir en chacun de nous
un rayon de l’amour, de la charité divins.
Mais II est venu aussi pour sauver, et
pour Isauver II s’est donné Lui-même.
« Oh ! que nous sachions aimer comme H
a aimé, donner comme II a donné, souffrir
comme II a souffert». Recevez le Saint
Esprit ; ensuite, aillez. Apirès cet éloquent,
puissant rappel à la responsabilité de chaque chrétien, dont nous avons cherché de
retracer quelque idées principales, et le
chant du Te Deum, commencent les travaux proprement dits.
4: 4: «
MM. les palsteurs A. Jakier, doyen des
pasteurs en activité de service, et G. Mathieu, forment un Bureau provisoire qui
passe à la vérification des pouvoirs. Sont
présents les délégufe, MIM : Jem Peyrot,
Henri Rostan (Prali); Henri Pascal (Rodoret): Pierre Tron, Charles Micol (Masse!); Augure Pascal, Henri Genre (Perrier); Emmanuel Pons, César Peyrot (Villesèche); Jean Tron, J. L. RPbet (Pomaret); Henri Jahier, David Bouchard, Levi
Pons (Saint-Germain); Emile Beux, Frédéric Peyronel (Praimol); Jean Viemo,
Pierre Goâino (Pîgnerol); comm. L. Bounous, doct. F. Adamo, H. Robutti (Turin);
PaM Rivoir, Alexandre Robert (Prarustin); J. D. Bonjour, Etienne Benech (Angragine); Albert Vigliano, Pierre Maldn,
François Richard (Saint-Jean) ; Jean Pavarin, Oreste Tourn (Rorà); David Gaydou, Etienne Eynard (Torre Pellice) ; Jean
Geymonat, Paul Salomon, Pierre Fostel
(Vfllàr Peflice) ; Jean Caffarel, David Ponteti Jean Pontet (Bobbio Pellice) ; H. Long,
P'M. A. Tron (Gbant Sacré).
: Après quoi, le Bureau est élu : MM. le
pasteur prof. H. Tron, président ; chev.
H. Long, vice-président ; Lamy Cdisson,
caindiîdat en théologie, i^crétaire.
Le Vice-Président de la Cbmmissipn lit
les résumés des rapports des différentes
-paroisses et le président, M. le vice-modérateur L. Marauda, présente le rapport
de la sus-dite Gommigsion, rapport qu’il a
rédigé de main de maître, ainsi que le
prouvent les applaudissements qui accueillent ses œnclusions, et les remercîments
du Président de la Gonférence.
Ge rapport, qui donne un aperçu complet de la vie de nos paroifeses, est mils en
d^ussion, paragraphe par paragraphe.
G’est avant tout une note douloureuse
qui vibre : le départ inattendu du pasteur
de Pramol, M Ermanno Genre, secrétaire
de la (JommiisBiion de District, dont l’activité entliousiaste est rapipelée avec des accents émus par le Vice-Modérateur qui
propose l’envoi d’un message à la veuve,
M.me H. Genre-Bertin ; l’assemblée se
lève un instant pour honorer la mémoire
du cher disparu.
A l’égard de la vie ecclésiastique, une
allusion du rapport à un « Congrès d’ahejens», provoque un échange d’,idées de
la part de plusieurs membres. M. L. Marauda rappelle que ce n’est pas une nouveauté, et que le but serait de contribuer
ainsi à la fonmatioin des andens, en leur
donnant Je moyen de fraternisé et de
mieux comprendre la portée de leur
charge. M. L. Mkd fait l’historique de ce
Congrès, dont il fut l’uu des initiateurs,
et qui avalît fait du bibn. MM. G. Comba,
A. Ricca, Jean Tron, comm. L. Boumus, appuient cette idée d’un Congrès d’anciens,
et suggèrent quelques conseils sur sa réalisation (pratique ; éviter les discussions
(de la vie ecclésiastique, les académies,
ma,is viser au recrutemeint et à la préparation des anciens, qui ne sont plus là
seulement pour verser un peu de sable
sur un procès-verbal; tenir ce Congrès,
v#ée par vallée, javec la collaboration
des pasteurs.
Pour ce qui a trait à l’enseignement
religjieux, aux cultes et à la langue, la
Conférence ne croit pas pouvoir émettre
une proposition absolue, mais, ainsi que
le reconnaissent MM. L. Micol, Jean Tron,
A. RiaM, comm. L. Bounous, ü faut agir
selon les ex'igences locales, en ne saerfl
fiant jamais la. Bible, dont l’enseignement,
est la mission première de l’Eglise.
« »
Le paragraphe « poussée du cléricalisme
catholiqüe-romaini », est développé... ex
abundantia cordis par MM. le Vice-Modérateur et pair M. A. Simeoni. M. L. Mor
rauda dénonce l’existence d’une campagne
de calomniés, d’insinuatioins, à laquelle
nous nous adaptons trop facilement. Auprès des personnes intelligentes, des autorités, le succès de ces attaques est moindre, mais «feins la masse, elles exercent une
prise indéniïable. Quelle doit être notre
attitude ? MIM- L. Micol, H. Pascal, D. Revel, Jean Tron, prennent part à cette discussion, qui iporte sur la) polémique et son
utilité. Quelques divergences, qui sembleraient se manifester, ont trait plutôt à
la forme, qu’au fond, sur lequel tous s’accordent : une polémique défensive, digne,
visant à instruire et à persuader. La. discussion soulève, tout naturelleinent, d’autres graves problèmes ; Nos jeunes sontils préparés à cette discussion ? Saventils se servir des armes d’une polémique
chrétienine ? Oes armes sont-elles toujours
à leur x»ortée'? Osent-ils y recourir ?
L’échange d’idées, qui a lieu à ce sujet,
semblerait, malheureusement, autoriser
plus d’ime réponse négative. Le premier!
remède, à ce mal, c’est une instruction
religieuse-polémique qui devrait se faire
dans toutes nos Unions de jeunes ; M. A.
Simeoni exprime avec force cette idée. Il
est de toute nécessité que notre jeunesse
sache toujours mieux ce qu’elle croit, et
pourquoi, car, ainsi que le fait ressortir
M. G. Comba, l’expérience prouve que les
sujets de controverse, amicale, se présentent chaque jour à un jeune, dans tous
les milieux, surtout dans les fabriques.
Sait-on toujours réj^ndre, même à une
simple demande, faite par curiosité ?
On déplore, à ce sujet, l’absence d’opuscules, simples, illustrant la vie et les principes des grainds réformateurs, qui sont
toujours plus lai cible des différents buhe'tins paroisdaux catholiques, qui consar
crent une page entière, souvent chaque semaine, pour les diffamer. Brochures qui
devraient servir à éclairer les adversaires
et à Instruire les défenseurs.
Une propoSîtîon que voici, rédigée par
la OommÎBSion des propositions (MM. G.
Comba, R. Jahier, H. Jahier), ..est approuvée : La Conférence du District
émet le vœu que la Commission de District et lai Tahle étukMmt les moyens de
donner anœ memhres d'église, surtout a/ux
jeunes, ces conmdssatnees d'ordre polémique, de façon à les rendre pltis conscients
de leur position et de leur foi, et plus
capables de répondre aux attaques deé adversaires cléricaux.
Le Président dôt fe. discussion, en rappelant que la polémique aggresBâve, dans
le sens le plus noble du terme, est aussi un
devoir.
* **
Le problème des mariages mixtes, dont
le Vice-Modérateur rappelle toute la grar
vité, est affronté énergiquement par M. le
2
patsteur A. Simecmi, qui démori|jce toutes
les graves conséquences de certains mariages correspondant à une Véritable abjuration ; il faut que les jeunes aient consc.ience de lia gravité des engagements
qu’ils peuvent prendre, sans même s’en
rendre compte. Est-il besolin de rappeler,
à ce sujet, l’étude de M. le pasteur A. Simeoni ; I 'irndrimcm rrdsti (Eld. Claudiaiiai,
Torre PeUiiœ - L. 1), et la brochure: Il
Motto ritrovato, de Birnistiel (Tip. Alpina - L. 1,50)? Il faut que nos jeunes
n’afent pas honte de leur foi. MM. Vicino, G. Comba, A. Mcm, insistent sur la
nécessité de contaicts plus fréquents entre
notre jeunesse, qui ne se connaît pas assez.
Catéchumèrtes. ¡M. ü. Jahier, pasteur,
voudrait une iplus grande uniformité dans
la célébration du baptême, alors qu’il est
immédiatemmt suivi de la confirmation :
il falut éviter d'amoindrir l’importance de
la célébration du rite, en l’acoomplissant
dans la sacristie, quelques minutes avant
d’entrer dajns l’Eîgliise.. Le Vice-Modérateur
approuve oette oteervation et donne les
explications nécessaires, d’où il ressort que
le baptême doit être soleninel, dans l’Eglise, et qu’il ne saurait être question de
le confirmer, puisqu’il s’agit d’un adulte,
qui, par le baptême, fait profession de sa
foi.
^ H: h:
Suit une courte discussion sur le manuel des écoles du dimanche, sur la méthode pédagogique et la leçon mensuelle
de l’Ancien Testament. M. G. Comba recommande un peu de discipline à l’égard
du manuel.
H» ^
Finances. Toutes les années, ce même
sujet, brûlant, paraît-il, attire l’attention
de la Conférence. Ce sont toujours des
cris d’alarme, des résolutions, qui ne se
traduisent, malheureusement, pas en des
résultats très appréciables. Il est juste de
reconnaître que, cette année, il y a eu,
dans certaines paroisses, un réel effort,
qui s’est traduit dans une augmentation
sensible. Mialheureusement, ainsi que le
fait observer M. G. Comba, ce ne sont là
que des exceptions. M. G. Comba, à ce propos, s’aidressant d’une fafioh toute spéciale
aux délégués laïques, et, partant, à tous
les laïques, démontre quelle humiliation
est, pour l’Eglise et pour le pasteur, une
contribution qui est subordonnée à des
conditions matérielles.
Si tout va bien, on donne, si non, ...réduction dialns le chapitre : Eglise. Paroles
que l’on met en pratique chaque jour, en
invoquant la crise, et par lesquelles on essaye de se justifier de ce que l’on paralyse
la vie ecclésiastique, et Ton blesse le pasteur, qui €st censé devoir tenir une certaine position, avec les moyens qui arriveraient de... partout, excepté des paroissiens.
MM. Vioino, D. Gaydou, H. Long parlent
à ce sujet, en demandiant que l’usage des
pochettes individuelles devienne général.
M. L. Micol fait un appel au sentiment
de dignité des membres d’Eglise et recommande aux cdUecteurs du tact et des yeux...
ouverts. M. Jules Tron parle du succès
que pourrait avoir une campagne régulière
faite dans chaque paroisse, à l’époque des
collectes.
Réunion de prières. Tous s’accordent à
en reconnaître l’utilité, avec M. R. Jahier,
D. Gaydou et G. Comba qui recommande
toutefois une certaine prudence et un
grand esprit d’humiüité.
^ ^
M. le prof. A. Tron lit le rapport de la
Commission du Chant Salcré, dont ü est
le président ; rapport optimiste, dans son
ensemble, avoue le Président, mais justifié
par le tralvaiil consciencieux et les progrès
qu’ü a été donné de constater.
M. Vicino recommande que la Commission insiste sur la préparaltibn des chants
d’église, et fait quelques propositions
pratiques.
^ « iK
Les travaux sont ainsi terminés. M. G.
Ccnnba rappelle que la Commission des Institutions Hospitalières a construit, à l’Hôpital de La Tour, un pavülon d’isolement,
pour lequel il ne manque plus qu’environ
60.000 lires : qu’on se le dise !
$
M. Albert Ricca lit le nom des délégués
de la Conférence au prochain Synode :
MM. Jeam Feyrot, Charles Micol, Auguste
Pascal, chev. César Peyrmel, Jean L. Ribet, Henri Jahier, prof. Bruno Revel, Paul
Rivoàr, Jeam Viémo, Francesco Adamo,
chev. Epamdrumda Ayassot, Attilio Tourn,
David Gaydou, EUenne Benech, Paul Salomon, Jean Pontet, prof. Adolphe Tron.
H" ^
MM. Robert Jahier, pasteur, et Gino Costabel, sont nommés secrétaire et vice-président de la Commission Exécutive.
tS » *
La Commission du Chant Sacré est reconfirmée par ,acclamation : prof. A. Tron,
président;;. L. Marauda, G. Comba, chev. H.
Long, Rostagno.
« Ü: 3:
La prochaine Conférence de District se
tiendra' à Bobi, et le prédicateur sera M. le
pasteur L. Rivoire.
* * 3:
Le Président et M. R. Jahier remercient
'la paroisse d© Pomaret pour son hospitalité généreuse. M. le pasteur P. Chauvie
termine par une fervente prière.
3: 3: 3:
Si quelque lecteur m’a suivi jusqu’ici,
il s’étonnera de la longueur... sans intervalles ! Nous réparons l’omission, en rappelant l’agape fraternelle, et le thé aimablement offert par la pàroisse de Pomaret,
qui ont contribué à dissiper l’hiunidité des
brouillards montant de la plaine.
Il s’agit, d’autre paîrt, du « petit synode », comme on l’appelait jadis. Et si le
« grand Synode », avec ses galerfes et discours d’occasion, a plus d’apparat, il nous
a semblé que la sérénité et la gravité qui
ont régné d'ans le temple de -Pomaret, lorsqu’on traitajit les plus graves questions qui
intéressent notre Eglise, méritaiient aussi
un peu de plafce dans notre journal.
Un seul vœu[? Pas de nouveauté failsant
sensation ? Pas de... révolution ? Pas de
grands disicours ? Mais qu’a-t-on donc fait ?
Eh bien! on s’est réuni fràterneUement, et dans un grand esprit de responsabilité et de charité, auquel le rapport
du Vice^Modérateur et le sermon du Président ont certes contribué, l’on a examiné
les interdits qui pèsent sur notre Eglise,
nos interdits, en se plaçant sous le regard
de Dieu.
Quelqu’un trouvera-t-il que c’est peu ?
Qu’il excuse alors notre longueur, car il
nous a semblé que c’était digne d’être
souligné. Q- c.
njTnannnnaanDnaannapnnn
L’ŒuVJb ffli^^onnairB.
A mesure; que se multiplient les relations entre les peuples, et aussi que grandit ,1e rayonnement du christianisme sur
la terre entière, s’affirment égaieraient, et
avec une force toujours accrue, l’importance et la valeur de l’œuvre missionnaire.
La place que les Pavillons des Missions
occupaient à |l’Exp(sition de Vincennes
n’était que l’expression exacte de celle
qu’elles occupent dans le monde actuel, et
nous ne croyons pas nous abuser en affirmant que le rôle qu’eUes auront à jouer
dans la formation du monde de demain
sera de première îmiportance.
S’il faut soulever la terre, — et c’est
bien là la tâche du christianisme — est-il
possible *ie trouver un meilleur levier ?
Quelle fraîcheur, quelle actualité, et aussi
quelle autorité conserve l'Evangile dans le
vieux monde où nous vivons !
. I. Mission et Civilisation.
On a cependaint a<x:usé quelquefois la
Mission de désaxer l’indigène, de le faire
sortir de ses habitudes ancestrales, de l’arracher à son ambiance, pour en faire une
sorte de déclassé, séparé de son milieu et
des pratiqua de sa religion, donc un
malheureux.
Majis le reproche n’est pas fondé. Ce
n’est pas l’Elvangille dpporté par nos missionnaires, l’Bvangüe avec la puissance de
transfbmmtion qui est en lui, qui a dé
saxé l’indigène et l’a rendu malheureux.
La faute en est plutôt à la civilisation occidentale dont l’éclat a séduit le primitif,
et dont le matérialisme lui demeure
incompréhensible- ,
Sa mentalité n’est pas la nôtre ; notre
ooneeption de l’individu, de la société, de
la justice et du droit diffèrent de la sienne.
Et fautdl être surpris si, mis en contact
avec üne (Civilisation lentement élaborée
au cours des siècles, il n’arrive pas à se
mettre tout de suite au pas, a le sentiment d’être bousculé, hom de lui-même
et dams l’attitude d’un malheureux qui arrivait encore à marcher avec les béquilles
et à qui, tout à coup, un puissant étranger vient enlever ce support en battant
en 'brèche sa religion, l’organisation familiale et sociale héritée de ses ancêtres, la
conception de la vie qui fut celle de tous
les siens ?
Trop souvent, la civilisatiibn — ou ce
qu’il accepte d’elle — lui demeure extérieure, comme un vêtement qui modifie
uniquement son apparence. La méthode
misisioinnalirie est tout autre. Elle suit le
sens de la vie, qui ne va, jamais de l’extérieur à l’intérieur’, mais plutôt du centre
à la péniphérife. C'est aux sources mêmes
de la vie que s’attaque l’Evangile, — donc
la Mission, — et quand ces sources sont
atteintes, purifiées, transformées, il les
laisse alors envahir l’existence entière, jusque dans ses dernières ramifications, sans
se préoccuper outre mesure des modifications extérieures apportées dans la vie
de l’indigène dont il respecte la personnalité, le caractère, l’originalité. En sorte
qu’il ne saurait être question de désaxer
un indigène, maife plutôt de l’établir sur
un axie solide où il puisse ensuite se développer dans le sens qui est le sien, en
dehors d’une imiitation toujours ridicule
et quelquefois tragique du blanc qui l’a
hypnotisé peut-être un temps, mais qu’il
redoute maintenant, et contre l’ingérence
duquel il proteste souvent.
II. La Mission réparatrice.
Il faut bien l’avO'Uer, en effet, —- ©t d’autmit plus librement que les choses évoluent et que, vraiment, entre les peuples
primitifs et les gouverneroentB pivflisar
teurs, des relations se, sont établies plus
normales et plus fraternelles, — le blanc
n’a pais toujours été i»ur l’homme de couleur le conseiller, le. guide, l’ami qu’il aurait dû être. Il a même longtemps été le
contraire, un véritable loup qui l’a exploité et déchiré.
Quelques chiffres seulement et quelques
faits.
On compte que, pendant les 400 ans
qu’a duré la traite des esclaves, c’est-àdire le commerce fait par des peuples soidisant très chrétiens pour le plus grand
profit matérifel des gouvernements et des
individus, soixante millions de noirs ont
été arr,achés aux villages africains. Mis
épaule contre épaûle, ils constitueraient
une ceinture qui encerclerait presque deux
fois la terre à l’équateur !
Sur les 29 müiions de kilomètres carrés
qui constituent le continent noir, seulement 380.000 kilomètres càrrés, l’Ethiopie
et le Libéria, appartiennent en propre aux
autochtones;; faut-il s’étonner alors de ce
qu’il peut y avoir d’irritation, de haine
dans les revendications que symbolise le
mot d’ordre : l’Afrique aux Africains, facile à prpnonoer, sans doute plus difficile
et dangereux à réaliser, et qui se modifie
suivant les pays : la Chine aux Chinois,
l’Inde aux Indiens!
Et s’il est vrai que le primitif africain
s’enivrait sans le secours du blanc, en absorbaint son vin de palme, n’est-ü pas
moins douloureusement exact de voir les
flots d’aïcool que chaque cargo venant
d’Europe (déverse dans les grands ports
africains et vont jusque dains la brousse
lointaine accomplir leur œuvre ordinaire
de désagrégation, de déchéance et de
mort ?
« Caïn, qu’as-tu fait de ton frère ? ». Et
s’fl existe encore des prétendus civilisés
pour dire : « Suis-je le gardien de mon
frère ? », ©Ue grandift cependant l’armée
des hommes de bien qui ont honte, et qui
. . ■ ■
se di-essent pour dire : « La civilisation èîl
pourtant autre chose que cette « eaundé ,1
nxirt» qui détruit et ruine- Il y a autti
chose chez les peuples chrétiens que dei
appétits gloutons et des égoïsmes féroce*
ü y a aussi des puissances de vie, il y 5
des forces d© fraternité et d’amour. Il y à
des hommes désintéressés qui donni ly '
leurs forces ©t leur vie pour le bien dî
autres ; leur désintéressement et leii
amour sont leurs armes pacifiques, le|
plus grande force ». Et parce qu’il les ri ^ ,
connaît et les distingue des blancs expl<»
teurs, le noir s’ouvre à eux et les aimé
« Ils réparent le mal par les autres coi^
mis ». C’est vraisemblablement eux qui as
sureront demain la paix et l’équilibJ
perdu. Ils en ont donné la preuve magn|
fique au Lessouto, par exemple, où toffl
un peuple, dans la paix obtenue par I
christianisme, s’est affirmé et a grandj
ot, au milieu ,des coinflits de l’heure pri ;
sente, dans ces agglomérations industriel ï
les où les noirs affluent, comme Johannes®
burg ou Blomfontein, mais où se dévelog !
pent aussi, aivec la crise mondiale, le mé
contentement et la révolte, l’Evangile qu'ils'
apportent, — avec toute sa justice, m.ais
aussi tout son amour, — sera la seule
puissance d’ordre et d’harmonie capable
de s’opposer au bolchevisme athée, révoluî
tionnaire et destructeur.
III. La Mission rayonnante. ^
Aussi bien l’œuvre missionnaire a-t-elb
un programme plus positif que celui qui
consiste à réparer des erreurs ©t à étabbï
un pont entre des blancs qui ont abusé de'
leur puissance et des noirs qui ont fiiii
par reconnaître qu’üs étaient trop souvéni
exploités et à essayer de présenter à
indigènes déçus le visage vrai et com]
d’une civilisation occidentale trop souvenf
oompromise.
Avec la conviction inébranlable, — et
partout justifiée pair l’exjjériènce, — que
rEvangüe dans sa simplicité, que le Qirist
dans sa nudité (débarrassé des oripeani
dont les Occidentaux ont pu le revêtir el
qui le compromettent à l’égard des a»'
très), répond aux besoins de toute âJs.
humaine et peut les satisfaire, nos efe
voyés ont paiiout epcompli l’effort persé
vérant d© le présenter aux nations
nous avons la charge et la: responsabilité,
Persuadés, en outre, que l’homme tout
entier, c’est-à-dire dans l’ensemble de ses
moyens et dans les dliverses manifesta'
tions de son activité'humaine, peut êtrè
et doit être renouvelé par la puissances
et l’esprit d© Dieu, ils ont mis le levain
dans la pâte; et lancé la semence de-'tàe
dans les d,iv©rses aections qui constituent
l’ensemble de champ humain à culti\^.
Leur principal objectif était l’âme paüeM»
qu’il s’agissait d’arracher 'à ses obscurité
et de faire naître au grand jour du Dieu
qui aime, pardonne et fait vivre. Cet ié)
jectif demeure toujours au premier pis®
mais bien vite le lien s’est affirmé, che!
le païen à évangéliser, entre son âme é
son intelligence, entre son intelligence.,.'®
son corps, chacun dépendant des auOT
et tous unis à chacun ; et, à côté d’act)
vités essentiellement religieuses, en ssfi
nées d’autres,'dominées par les première
et appelées à les renforcer : travail d’édfl
cation, par exemple, œuvre médicale UJ
gente ou œuvre scolaire pârmi la jeuneiSI
avide de savoiir. (A suivre)i,f
Mario Aldovtïandi : Guida delle Valli d’sta, divisa in dieci volumetti ülustriati
- S. Lattes & C., Editori - Torino.
L’auteur a entrepris de décrire les
férentes Vallées latérales du Val d'Aoeή
pas- quelques monographies, d’environ uni
centajine de pages, où le lecteur|peut pü*
ser les principales données historiques,.®
tistiques, démographiques, agriocdes, 6*
cursionnistes, propres à intéresser un voÿ*
geur qui n’alime pas à voyager les
fermés J
La partie pratique (itinéraires pour ^
cursions d’été et d'hiver, hôtels, guf
est fort soignée.
Ont paru les volumes : Champiv"'’^
(L. 5)., Champoluc (L. 5), La Thm
(L. 5), Cogne (L 7), Gressoney (LValtournmiche (L. 7).
3
Indignation.
Nos lecteurs ont appris, déjà, les détails
de l’attentat qui n’a pu, heureusement,
••être commis contre le premier ministre,
. S. E. Benito Mussolini.
I Noiis nous joignons à l’unanime indî» gnation et à la profonde horreur qu’a su' acfitêes, dam toute notre patrie, la tentative exéarable du criminel, qui a été arrêté dans l’après-midi du 4 courant.
Réd.
♦t* *«* *♦* *** *** *** *♦* *** *•* *** *«* *♦* *»* *♦* *♦* *** ***
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Depuis quelques mois, M.me
veuve Aîiguste Meüle appartenait à la famille paroissiale de La Tour, où elle était
venue s’établir ; c’était la réalisation d’un
désir depuis longtemps vivement senti.
Dieu vient die la rappeler à Lui soudainement, pendant qu’elle était en visite chez
i un de ses enfants â Pise. Sa dépouille
if: mortelle repose dans le tombeau de fa^ mille, à La Tour. Le service funèbre eut
ÎÜeu mardi, dans le temple. M.me Meille
laisse le doux souvenir d’une grande
honte qu’elle savait témoigner' de bien des
■ manières.
3 Elle était soutenue par une foi vivante
qui lui donnait cette sérénité d’âme et
, cette joie rayonnante qui causaient xm ef’ fet si bienifaisant en tous ceux qui la
voyaient et lui parlaient.
Elle s’intéressait à tout ce qui a trait
ii; à la vie de l’église' et au bien-être matériel et spirituel des paroissiens, les plus
besogneux desquels, les malades, les personnes âgées, elle aimait visiter, pour les
■ encourager, les consoler, les aider.
«La mémoire du juste est en bénédiction'». M.me Meille a terminé sa journée
l’utilement vécue. Dans la Maison du Père
■ elle se repose de ses travaux.
Nous exprimons aux enfants, qui dans
leur deuil sentent la force et la consola■. tion que donnent les promesses de l’Evangile, la sympathie de la famille paroissiale,
i — Nos trois écoles subsidiées des Si■'mounds, du TaiUaré et de l’Envers viennent de terminer l’année scolaire, qui a
ete bonne. En effet, tous les élèves de la
^ P® classe et ceux de III®, qui ont été examines par la Commission nommée par
E lAutoiitc Scolaire, ont été approuvés. Ce
, bon résultat est une preuve du travail
sérieux, intelligent et persévérant que
poursuivent les demoiselles E. Coïsson, E.
r Frache et L. Bert, qui ont la direction de
. ces écoles.
— Dimanche passé, l’Union des Mères
f a eu sa dernière séance de cette année
^ eoelésiastique. Nous sommes heureux de
[ constater le bien réel que les membres de
r l^nion reçoivent de ces réunions men1 suelles, d’un caractère vraiment familial
[ et intime, et souhaitons qu’à la reprise,
I l'automne prochain, d’autres mamans vien[ nent grossir les rangs de la Société.
— Nous avons œlébré, samedi dernier,
f. deux mariages ; celui de M. Pellegrin Au
QUste avec M.lle Ribotta Dina, et celui de
M. Borello Ardingo avec M.lle Simond
Albertine. Que Dieu bénisse ces foyers
Qui viennent de se former.
— Dimanche prochain, 12 courant, à
15 heures, dans une salle du « Convitto»,
le docteur IMalan visitera les enfants qui
bnt fait la demande pour les bains de mer
à Borgio-VIeirezzi.
— La séance anniveCrsaire de la Société
Missionnaire d’Etudiants « Pra del Torno »
aura lieu dimanche 12 courantj à 20 h. 30,
dans la salle du Synode.
Le public y est cordialement invité.
NEW-YORK. {Eglise Vaudoise de 7 W.,
llià -S'ir.). Le jour de Pâques, après le
Service de Sainte-Cène, a été célébré le mariage de M. Renato Pons d’Henri, des Fondines de SaUse, et de Madeleine Coïsson,
d’Angrogne, avec M.Ue Germaine Gottero
_d Angelo, de La Tour, et de Caroline Gay.
Devant une assemblée, comme on n’en
^’'''ait jamais eu, les jeunes époux déclarè^■ent trfe fermement leur désir de vivre
pour la vie, << dans les bons et les
: hiauvais jours », dans la santé comme dans
d maladie, tant que Dieu leur permettra
d® vivre ichbas.
M. Gottero, bien que catholique-romain
de nafesance, a toujours été un de nos
meilleurs amis, et insiste pour que sa fille
soit fidèle à son Eglise.
Le soir, fl a offert aux nombreux invités un banquet, qui a fait honneur à sa
bonne réputation de « restaurateur » bien
connu à Neiw-York. L’Observateur,
SAINT-JEAN. Mercredi dernier eurent
lieu les obsèques de notre frère M. François Gay, décédé, après une courte maladie, à l’âge de 80 ans. Le service funèbre,
au temple fut présidé par le Pasteur de
la paroisse, et au cimetière par M. B. Gardiol, pasteur émérilte. Le long cortège des
parents et des amis qui rappelleront le bel
exemple de foi, de bonté, de charité ahrétiénnes que notre vénéré frère nous a
laissé, était précédé par un groupe de
membres de l’A. N. A., iparmi lesquels deux
lieutenants, venus pour honorer un de nos
premiers alpins. A toute la famille affligée
et tout spécialement au fils, notre cher
ancien du quartier des JaUa, nous renouvelons l’exipression de notre profonde
sympathie.
— Fleurs en souvenir de M. François
Gay, pour l’Asile des Vieillards de SaintJ^an : Letizia et Jean Bonnet, L. 15.
TURIN, (U. C. D. G.). Nos hirondelles
sont parties... Parties pour nous qui les
avons eues tout l’hiver très nombreuses.
Les premières journées chaudes les ont
rappelées à leur logis, à leurs champs, aux
parfums de l’herbe fraîche qu’il faut couper et rentrer... C’est avec regret que nous
leur avons diît notre adieu, le dimanche
29 mai. CeUes qui restaient encore sont
toutes venues, et le dernier entretien a
été, comme d’habitude, tout spécialement
émouvant.
Les hirondelles se sont groupées autour
de qui leur laissait son .dernier mot d’ordre qui doit les suivres et les aider pendant les méiis de séparation, et chacune a
gazouillé son regret, sa reconnaissiance !
Dans l’intimité de notre grande famille,
de chaudes ¡poignées de mains et tant de
bonnes promesses se sont échangées.
Chères jeunes filles qui nous lirez peutêtre, l’Union de Turin vous envoie encore
un merci chaleureux pour votre constante
et chaude affection, pour toute la part
que vous avez phiise à cette œuvre qui est
devenue la vôtre, pour le bien que vous
avez tâché de semer autour de vous, sous
le regard du Maître.
Celles qui se sont occupées de vous penseront à vous et prieront pour vous pendant ces bngB mois et n’oublieront certes
pas œtte dernière journée où vous leur
avez témoigné, plus que jamais, vos pensées, cette journée où vous avez aussi
pleuré... et où (.devons-nous le dire ?), nous
vous avons imitées ! !...
— La Mission des fleurs à Prà Catinat.
Le premier dimanche de juin, la Mission
des fleuris de l’Union de Turin, sous la
direction de sa chère présidente, M.Ue Eugénie Qabela, a entrepris une courge à
Prà Catinat pour visiter les huit Vaudoises, avec lesquelles la Missibn est en active correspondapce.
Que dire de la joie de ces jeunes malades en voyant aiTjiver une visite toute
vaudoise de seize jeunes filles leur apportant les messages de l’Union de Turin ?
Un culte tout spécial de M.Ue Meynier
nous a groupées dans une des splendides
salles du Sanatorium, et les prières et les
chants quiî suivirent ont donné à ces chères jeunes filles la sensation d’être da,ns
leurs maisons, leurs églises, et les ont
bien encouragées à accepter sereiniement
les circonstances douloureuses et de les regarder comme un moyen d’élévation vers
notre Père.
Après le dîner (et nous remercions sincèrement M. le directeur Mathieu et sa digne compagne, une chère Unioniste, de
tout ce- qu’ils ont fait pour nous), une visite à la magnifique maison de cure, irréprochable à tous points de vue. Et puis,
encore quelques cantiques et les adieux
émouvants.
Au retour, la Mission des fleurs fit une
petite halte à rHôpital dmPomaret, pour
chanter encore aux malades et saluer de
chères connaissances.
Nous nous réjouissons que le pasteur
M. Rostagno pourra, cet été, aller régulièresiïKsnt au Sanatorium AgneUi' et tenir
un culte aux jeunes filles assoiffées des
paroles d’En-Haut. Et nous le remercions
d'avance d’accepter de devenir notre « chapelain » pendant l’été. L. G.
Jta, avieur iimm de Me conversation.
Je voudrais que ces mots se gravent à
jamais dans mon esprit ; Auditeur silencieux de toute conversation.
C’est donc en Ta prfeence, invisible oui,
mais (pourtant-bien réelle, que j’ai si souvent médit de mes frères ; c’est lorsque
Tu écoutais que j’ai parlé d’.ime façon frivole et légère ;! c’est près de Toi que j’ai
osé dire des choses oiseuses et inutiles,
que j’ai dénigré, calomnié, injurié, voire
même blasphémé. Oui, car tout ce qui est
une offense à Ta pureté est un blasphème !
C’est lorsque Tu étais avec moi que, non
seulement j’ai permis, mais approuvé, en
y prenant part, des conversations contraires à Ta bonté et à Ta justice, et que je
n’ai (point empêché la moquerie, la médisance, que je me suis laissé aller à des
éclats d’impatience, de colère, de haine...
Ainsi SO.US Ton regard, Jésus, moi qui proteste de T’aimer et qui veux bien Te
servir, je deviens le plus indigne de Tes
enfants.
Comment puis-je oublier si facilement
que Tu es là, bien près de moi, auditeur
silencieux? Oh, je vois que c’est bien
moi qui dois être, avant tout, l’auditeur
süencieux.
En silence, devant Toi... écoutant Ta
parole. Silence à mon orgueil, à ma vanité, à mon intérêt, à mon égoïsme ; renoncer à tout ce qui est médiocre, bas,
œuvre de mort, et ne vouloir que ce que
Tu veux;.
C’est alors que, vivifié par un silence
avec Toi, je pourrai avoir avec mes frères des conversations dont Tu seras la
seule intention, le but suprême et béni.
I an.
‘ nnnnnnnnpnnnnnnnnn
i Pour les Cfirétiens... et poor les autres
Douze qiiestioos pe vous devez vns poser.
1° Quel est l’état sïhfrituel de votre pat
roisse ? Et vous-mêmes, montrez-vous les
signes d’une vraie conversion du cœur et
d’une consécration joyeuse au service de
Jésus-Christ ?
2“ Fréquentez-vous régulièrement le
culte ? Le faitesi-vous dans un esprit de
recueillement et d’adoration,'?
3° Lisez-vous personnellement et sondezvous la Parde de Dieu ? Parents, faitesvous le culte de famille, fondement de la
famille chrétienne protestante ?
4° Comptez-vous chaque jour sur l’aide
et la directJoffi du Saint-Esprit ?
5“ Votre manière de vivre est-elle en
harmonie avec l’Evangüe ? N’êtes-vous pas
accaparés par vos soucis matériels au détriment de la vie de l’Esprit ?
6“ Vous appliquez-vous à l’anîour, à
l’exemple du Christ qui vous a aimés ?
Savez-vous pardonner ? Tenir votre langue en bride ?
1° Si vous avez des enfants ou des serviteurs sous vos oùdres, essayez-vous, par
votre exemple, d’en faire d’humbles dfeciples du Seigneur' ?
8“ Maintenez-vous une intégrité absolue
dans vos relations et dans toutes vos transactions commercjiiales ?
Reconnaissez-vous l’autorité souveraine
de Jésus-Christ dans votre vie toute
entière ?
9“ Faites-vous, dcùns votre travail et dans
votre revenu, la part qui relient à Dieu
et à son Eglise ?
10" Si Dieu vous demande un sacrifice de temps, d’argent, un sacrifice
qui vous coûte, l’accomplissez-vous avec
empressement (?
Il" Recherchez-vous la sanctification,
tendez-vous à la (perfection « sans laquelle
nul ne verra le Seigneur » ?
12" Enfin, remplis^z-vous votre voca^
tion de chrétien en favorisant la cause de
la vérité et die la justice et l’avènement
du royaume de Dileu dans notre pays et
dans le monde entier ?
(Questions auxquelles, chaque année, les
Quakers doivent répondre. Reproduction
mtégrale). (Cité par Sais fidèle).
CASA BALNEARE VALDESE
IN BORGIO VEREZZI.
Allo scopo di agevolare l’affìuenm dei
Valdesi amanti del mare, si sono ridotte
ed unificate le tariffe.
La retta per la pensione, U prezzo dalla
cabina, il compenso fisso pel servizio, tutto
viene compreso nella cifra unica di L, 25
giornaliere per cadun adulti. Pei bimbi,
cifra a convenirsi, secondo l’età. »
Si consiglia di prenotarsi subito, scrivendo alla Direzione, in Bor^-Verezzi,
poiché fra breve la Casa sarà certamente
al completo.
■O-O-O^-O-OOO- £»000-0-000000
IN MEMORIAM
Sous les auspicies de VAlliance Nationale
des üniom Chrétiennes de France et des
Eclaireurs, vient de paraître une brochure (1) en souvenir de Samuel WilUamson, l’initiateur du scoutisme français.
Nous avons ainsi une notice biographique,
quelques articles, des poésies et deis pensées, des œntes, écrits par le disparu.
Nous ne saurions assez recommander la
lecture de ces pàges, tour à tour joyeuses
et graves, toujours inspirées au Service,
dans lesquelles revit la personnalité de ceint qui fut un chrétien admirable, jeune
de cœur,, qui savait, au péril de sa vie,
sauver l’exigtenioe de son pr^ain.
Il y a surtout quelques dnapiitres : La
Pratique Unioniste: Le président - L’Union-Pialssoire - L’Union Majeure, pétris
de bon seras, qui devraient être relus et
médités par tous nos jeunes.
Us sont si simples, leur vérité est si évidente, si univerBede, qu’ils ont même une
certaine saveur de chez nous ! Mais, lisezles, et vous ne pourrez qu’en profiter !
(1) En souvenir de S, Williamson; An Péril de Sa Vie. fPages 96, 5 frs.). Imprimerie
«Je Sers».
Les enfants du regretté
FRANÇOIS GAY
remercient bien sincèrement tous ceux qui
ont voulu leur témoigner leur affectueuse
sympathie à l’occasion de la maladie et de
la mort de leur cher père.
Un merci tout spécial aux pasteurs Gardiol et Rivolin au doct. Paltrînieri, à la
DéUgatùm des Alpins de l’A. N. A. et à
celte de la Società di Mutuo Soccorso Manifattura Mazzonüs.
Lusema S. Giovanni, 2 juin 19§2.
Les famiUes MEILLE, COISSON,
FUHRMANN, WIGLEY, GIAMPICCOLI,
GREPPI, BIANCHINI, DEL GAMBA et
tous les parents, expriment leur reconnaissance à toutes les personnes qui ont
voulu prendre part à leur douleur à l’occasion du départ pour la Patiie Céleste
de leur bien-aimée
Torre Pollice, 7 juiih 1932.
• Pensée.
La place de notre lumière n’est pas sous
le boisseau, mais sur le chandelier.
Le chandelier, c’^ la position que
chacun occupe dans la vie : position familiale, professionnelle, mondaine, sociale,
intellectuelle. JoH. Müller.
Institations Hospitalières Vaadoises.
HOPITAUX.
Dons reçus pendant le mois de mai 1932.
Ida et Assélis Coï-sson, pour l’Hôpital du Pomaret, in memoriam de Ermanno Genre, L. 30
- M.lles Karrer-Pons, La ToiU', 10 - Hélène
et Tliéodore Lqngo, Rome, pour le nouveau pavilloii à l’Hôpital de La Tour, 20.000 - Colonia
Valden.se, id., 480,10 - Colonia Ombues de Lavalle, id., 114 - Colonia Iris, id., 225,70 - M.me
4
Weber, Cannes, frs. 25, au change L. 19 - Madeleine Coïsson, Id., irei 30, au change L. 22,60
- Pastre Auguste, Pomaret, 50 - Catherine Barns, Id., 10 - Joséphine Balmas, Id., en souvenir de M.nie E. Couconrde-Poët, 20 - Egli.se de
Prarustin, 36,25 - Auguste Pa.soal, instituteur,
ManeiUe, 25 - Peyrot Henri, Crosetto, Perrier,
10 - Peyran Emmanuel, Serre de Maneillc, 10
- Paroisse du Perrier, 25 - M.nie veuve Hilda
Genre-Bertin, en sonivenir du pasteur Ermanno
Genre, 50 - Consistoire du Pomaret, 50 - Pastre Henri, Pomaret, 100 - Eglise de Brindisi,
15 - Diaspora de Latiano, 5 - Eimanno Vinay,
Carmagnola, 50 - Union Chrétienne Féminine,
Villesèche, 40 - Caisse d’Epar.gne de Turin, suo
cúrsale de La Tour, 1.200 - Ici., succursale de
La Pérou.se, 400 - Colonia San Gustavo, 139 M.me Meta GaUian-iBaHer, Gêne.s, 500.
Abonnements payés et Dons.
(Le «don» est entre parenthèses).
1932 : Pastre Susanne, Cannes - Guigou Adeline, Rosario Tala, et 1933-1934 (28) - Etienne
Carmine, Temuco, Chili - Bounous Emma Vinçon, S. Germano Chisone - Navache Paul, Bobino PeUice - Pasquet Enrichetta, Piarostino,
1» semestre 1932 - Forneron Marta, Id. Reynaud Jean, Id. - Pasquet Marguerite, San
Secondo - Forneron Elise, Inverso Porte - Pablo Salomon, Tarariras, et 1931 - David Salomon, Colonia Migúele te, et 1931 - Pablo Coïs.son. Tarariras, et 1931 - David Rostagnol, Id.,
et 1931 - Julio iQriot, Estenzuela, et 1931 Juan Pedro Benech, Id., 1931 - Daniel Guigou,
Nieto Dolores, per 6 copie, 1931 - Juan David
Michelin-Salomon, San Roque - David Muri.s,
Tarariras, et 1931 - Franci.soo Rostan, Id., et
1931 - Genre S-uzanne, Pomaietto - Bleynat
Julas, Lausa, Id. - Bleynat Jean, Violet, Id. Revel Lidia, Id. - Cliarrier Jenny, Id. - Marchetti Anna, Id., 1° semestj-e - Long Adele, Rochon, Inverso Plnasca - Ferrier J. Piene, Perrero (2) - Peyran Pliilippe, ManeiUe (2) Bonjour Daniel, Bobbio Pellice - Davit-Liinati
Enrico, Giardino Mirafiori,. Torino (3) - Robert Judith, Avonclet, Prarostino - Vicino Giovanni, S. Secondo, Prarostino, 2“ semestre 1932
- Adamo Francesco, Torino (10). (A suivre).
S0CIHÀ BIBLICA BRITAIIIIICA E FORESTIERA.
Offerte Maggio 1952.
Riporto L. 32896,10 — Torre Pellice : T. Malan, ricordando Francesco Rostan, 100 —
Roma/: A. P., ricordando i cari figli, 115,30 Adunanza Cristiana, 231,20 - Cassetta Libreria
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Bricherasio » 5^22 > 6,35 7,’57 8,18 12,25 17,05 20,10 21,16
Pinerolo » 6,25 6,58 8,40 12,50 17,29 18,57 20,33 21,38
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Airasca » 1,07 5,41 7,18 8,25 11,52 13,56 18,02 19,28 20,51 —,—
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RiagIielto-Fiugera(/ac> 6,35 8,05 — 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25 21,48
S. Martino » 6,41 8,08 — . 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27 21,52
Porte 6,44 8,11 — 11,04 12,39 14,45 17,- 18,49 20,30 21,55
Malanaggio (fac.) » — 8,16 — 11,07 12,42 14,49 17,03 — 20,33 21,58
S. Germano » 6,52 8,19 9,10 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36 22,03
Villar Perosa » 7,02 8,26 9,16 11,17 12,52 15,— 17,13 19,03 20,43 22,11
Dubbione » 7,09 8,33 — 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50 22,19
Rinasca ■» 7,12 8,36 — 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53 22,22
S. Sebastiano » — — — 11,34 13,07 15,19 17,28 — 20,58 22,29
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 9,30 11,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01 22,34
(I) Luglio-Agosto — (2) Sabato — (3) Festivo (Maggio-Giugno-Settembre-Ottobre) — (4) Festivo tLuglio-Agosto).
Perosa Argentina p. 6,01 7,40 (1) 8,55 (2) 9,50 11,52 13,40 16,20 17,50 (3) 20,39
S. Sebastiano » 6,04 — — — 11,55 13,44 16,23 — —
Rinasca » 6,09 7,48 9,02 9,57 12,- 13,50 16,28 18,— 20,46
Dubbione » 6,12 7,51 9,05 10,- 12,03 13,53 16,31 18,03 20,49
Villar Perosa » 6,18 7,57 9,15 10,07 12,10 14,- 16,45 18,10 20,55
S. Germano » 6,25 8,04 9,22 10,15 12,17 14,07 16,53 18,18 21,01
Malanaggio (fac.) •> 6,27 8,06 9,25 10,18 12,20 14,15 16,56 — 21,03
Porte » 6,30 8.10 9,28 10,22 12,26 14,20 17,— 18,25 21,06
S. Martino » 6,33 8,13 9,31 10,25 12,29 14,23 17,03 18,28 21,09
RiagIietto-Fiugera(/cc)» 6,36 — 9,33 10,28 12,32 14,26 17,06 18,31 21,12
Abbadia » 6,39 8,19 9,36 10,31 12,35 14,29 17,10 18,34 21,15
Ponte Lemina (/ac.,) » 6,42 8,22 9,39 10,34 12,38 14,32 17,13 18,37 21,18
jPinerolo a. 6,48 8,29 9,45 10,40 12,44 14,40 17,20 18,44 21,25
(Î) Sabato — (2) Festivo (Luglio*Agosto) — (3) Festivo.
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