1
Soixante-septième année - Anno X°.
11 Décembre 1931
N' 49
I ^
f 2
Ì «
%
ï f
f ^
< K
P
a
L'ËGHO DES VALLEES
&péttoE514ipi^ Valdasë- PARAISSANT
■ -■ ■ -• "'>• A-*a7..'-.It-.': îft •.. .-i
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie (y compris les Valiées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,» 24,—
. 22,
Pour 6 mois
6,
12,
8.
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de ITc/zo(Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
CHAQUE VENDREDI
0===
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Qino Costabei, - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
F'our toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
-»n- Le numéro: ÏO centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
[nilato naàonali! Mie Stuoie Deuienltall.
Roma, 5 Dicembre 1931.
In seguito al decesso del pastore signor
Giuseppe Flasiulo, al quale rendesi la miglior testimonianza per l’attività, lo zelo e
la (Competenza nella redazione del Manuale per le Scuole Domenicali ed in tutto
il lavoro inerente alla sula diffusione, il
Comitato, nella sua seduta del 24 Novembre, nominava il suo suiccessore, nella re^
dazione del Manuale, il prctf. Edoardo
Taglialatela, ben noto nel campo della
pedagogia.
Il pastore Alfredo Naldi, nominato segretario del Comitato, in sostituzione del
pastore Paride Dava — il quale aveva
egregiamente coperto tale carica per due
anni — venne incaricato del liVdro di distribuzione del Mìanuale e di foglietti delle
lezioni, non che dei nostri giornaletti
L'Amico dei Fanciulli e Vita Gioconda^. A
lui- pertanto, dovranno indirizzarsi soUecitaimente tutti i Direttori di Scuole Domenicali. indiiciando quante copie del Manuale. dei foglietti delle lezioni e del preiscelto giornaletto essi ritengono necessarie
per la loro Scuola.
Il Manuale pel 1“ trimestre 1932 sarà
pronto, D. V., verso Natale, e (Spedito
prima’ della fine dell’anno.
Per le ordinazioni rivolgersi, come è
stato detto, al signor pastore Alfredo
NAldi - Via Firenze, 38 - Roma (105).
Per il Comitato :
V. Alberto Costabel, presidente.
raUB LA VIE lUTtUltUBE
Etre prêts.
IL
La manifestation extérieure de l’Esprit.
« Que vos reins soient ceints et que
vos lampes soient allumées ».
Luc XII, 35.
Ici encore, pour comprendre le symbole,
ü .faJut se reporter au temps de Jésus.
Dans les villes et les bourgades, l’éclairage, s’il ne manquait tout à fait, était
bien maigre et primitif. Chacun sortait,
le soir, en s’éclairant de sa petite lalmpe
à huile ou de sa torche. Et moins encore
dans les campagnes; dans les montagnes,
pouvait-on compter sur des « lampes
allumées ».
Naguère encore il en était ainsi. Plur
sieurs d’entre nous ont certainement, à
cet égard, des souvenirs d’enfance. La faimille habitait la qam'pagne. Pour aller « à
la réunion », le soir, on allumait la petite
lanterne que le vent éteignait parfois...
Et voici d’autres souvenirs de jeunesse.
Pour atteindre, au lever du soleil, le sommet d’une haute montagne, on partait le
on marchait toute la nuit. Quelquefois la lune éclairait le sentier, mais souvent aussi elle s’abstenait de paraître. On
cherchait alors, dans son sac de montagne,
la. lanterne perfectionnée en amiante ou
en mica incombustible. On s’abritait derl’iène un rocher pour allumer la bougie,
puis on allait de l’avant avec entrain.
Que vos lampes soient allumées.
Il est certainement permis de voir dans
les paroles du Christ un appel à la sagesse, à la prudence, à l’intelligence, à la
clairvoyance dans l’action chrétienne. Avec
Pbe lamjie allumée, on voit la route à sui
vre. On évite les fondrières, les faux-pas,
les précipices. On distingue mieux les parapets des ponts et les arbres qui bordent la chaussée. On s’aperçoit des bifurcations, on peut lire les poteaux indicateurs. On reste ainsi — par la lumière —
dans le bon chemin, dans le droit chemin,
dans celui qui mène au but que l’on veut
atteindre.
C’est le rôle de l’intelligence, de la réflexion, de la, raison dans notre vie religieuse. La foi mystique, la foi-sentiment,
la foi du cœur, la foi contemplation et
adoration, la foi communion avec le Christ
doit être pensée, fondue et refondue dans
notre cerveau^ dans notre conscience et
dans notre âme. C’est le principe qui est
à la base de la Eéforme. Et c’est notre
grand privilège de Protestants. Le chrétien : non pas éternel enfant à l’âge mineur, guidé et soutenu par l’Eglise, mais
le chrétien arrivé à l’âge majeur, guidé
par Dieu, soutenu par Dieu ; le croyant,
l’ouvnier de l’action bonne, celui qui bâtit
la Cité de Justice, le citoyen dju Royaume
de Dieu qui répond de lui-même, qui est
le sublime artisan de sa propre destinée
et de sa propre foi.
^ ®
Mais, à côté de ces considérations, il
faut faire enoore d’autres remarques. Dans
la pensée du Christ, l’image de la lampe
appliquée au croyant se rapporte presque
toujours, non pas au croyant lui-même,
miais à son milieu, aux « autres ».
« Vous êtes la lumière du: monde : une
ville située sur une montagne ne peut
être cachée ;
« et on n’allume point une chandelle pour
la mettre sous un boisseau, mais on la met
sur un chandelier;, et elle éclaire ceux qui
sont dans la maison.
«Que votre lumière luise ainsi déviant
les hommes afin qu’ils voient vos bonnes
oeuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui
est dans les deux» (Matth. V, 14-16).
Et voilà toute la valeur de l’exhortation
et de l’ordre que nous niéditons aujourd’hui. C’est véritablement un merveilleux
programme de vie.
Que vos reins soient ceints - pour vous.
...Et vos lampes allumées - pour votre
prochain.
Que vos reins soient ceints - pour marcher vers Dieu.
...Et vos Icompes allmnées - pour que vœ
semblables vous voient et vous emboîtent
le pas.
Dans le cortège de l’humanité, la. place
des chrétiens est à l’avant-garde : ils sont,
ñs doivent être, toujours plus, des « guides » et des « porteuig », dans l’ascension
de la race, des précurseurs, des prophètes,
des pionniers sur tous les chemins du vaste
monde.
Et nous devons garder notre lampe allumée, même si nous ne sommes pas enrôilés
dans l’élite, si notre place est djans la réserve ; même si l’ordre de marche n’est
pas encore venu ou ne viendna jamais ;
même si nous sommes à un point de halte,
après avoir déjà marché. La fenêtre allumée de notre demeure peut toujours guider un voyageur égaré.
Lorsque Dieu juge que nous n’avons pas
encore les reins suffisamment ceints pour
aller vers nos frères. Il nous demande
d’avoir nos lampes allumées pour qu’il
puisse envoyer nos frères vers nous.
« Soyez comme oeux qui attendent que
leur maître -revienne des noces, afin que
quand il viendria (et qu’il heurtera à la
porte, ils lui ouvrent aussitôt.
« Heureux ces serviteurs que le Maître
trouvera (Veilant quand il arrivera ! Je
vous dis en vérité qu’il se ceindra, qu’il
les fera riiettre à table et qu’il viendra les
servir.
« Que s’il arrive à la seconde ou' à la troisième veille et qu’il les trouve veillant, heureux ces serviteurs-là » (Luc XII, 36-38).
J. Heostry Meille, pasteur.
Message Fraternel
Chers Frères Vaudois des Vallées,
Nous voici rentrés de nouveau dans notre champ de travail ! Partis le 22 octobre de Gênes, à bord du « GMio Cesare »,
nous débarquions là Montevideo le soir du
5 novembre, ^près un excellent voyage qui
fut pour nous un véritable Pepos.
Notre pensée s’envole maintenant vers
vous, chers amis. Nous ne pouvons oublier
la sympathie que vous nous avez témoignée, l’affection prévenante dont vous
nous avez entourés et l’hospitalité fraternelle reçue partout où nous nous sommes
rendus. Nous voulons vous en dire toute
notre reconnaissance émue au nom de nos
Colonies Viaudoises, dar nous savons que
dans la personne de leur représentant vous
avez voulu les honoreP.
Vos témoignages d’affection n’ont pas
été 'de simples paroles, puisque vous avez
commencé à contpibuer généreusement
pour notre « Foyer des Vieülards » qui se
construit dans cette Colonie. J’aime à rappeler ici les dons qui m’ont été déjà remis personnellement aux Vallées : Eglise
de Bobbio PeMice, L. 150 - Eglise de Villar Pellice, 110 - Eglise de Massel, 200 Collecte du Synode, 565 - M.me Virginie
Davit-Tron, 100 - M.me Elise LantaPetGay, en souvenir idle son époux et de son
fils, 200 - Prof. Samuel Tron, 100. - Total L. 1.425.
C’est un très beau commencement qui
aura sa suite, je n’en doute pas. Pourquoi
les Eglises Vawdoises des VaiUées et des
autres Districts aussi, qui n’ont pas encore fait de coUecte, ne la feraient-eUe pas
au moins un diman;che dans l’année ? Ce
serait une excellente occasion de parler
de notre œuvre et de susciter ainsi un
véritable intérêt pour elle chez les coreligionnaires d’Italie. Ce geste aurait une
magnifique répercussion dans nos colonies
qui se sentiraient encouragées et fortifiées
dans leur travail. Que de collectes dominicales n’avons-nous pas destinées, ici,
pour les œuvres d’Italie ! Vous ne ferez
donc que nous rendre la, pareille ! Je suis
heureux d’iannoncer que M.,me Palmira
Turin-Varese s’est aimablement chargée de
recueillir les dons particuliers de personnes qui veulent contribuer pour notre
première Institution de bienfaisance de
l’Amérique du Sud.
Nous ne pouvons pas oublier non plus
les difficultés tout® spéciales dans lesquelles vous vous débattez et les énormes responsabilités qui pèsent sur l’Eglise Vaudoise en cette époque de crise spirituelle, morale et économique qui se fait
sentir .toujours plus aiguë. Par la loi
sacrée de la solidarité qui nous unit
intimement, nous sentons que nous ne
pouvons plus nous désintéresser les uns
des autres ; par conséquent, vos souffrances sont nos souffrances, vos luttes sont
nos luttes, vos déroutes sont nos déroutes,
mais vos victoires sont aussi nos victoires.
Il nous faut vivre unis pour nous aider
et nous inspirer mutuellement et marcher
ensemble vers l’idéal qui nous est proposé et qui est le même pour tous. L’époque actuelle est troublante et il nous faut
tous être prêts pour faire face aux problèmes inquiétants qui se posent sans
cesse et qui se renouvellent avec une rapidité vertigineuse. Plus que jamais le
Maître a besoin de disciples décidés, fidèles et courageux.
Votre dévoué Ernest Tron.
Nous remercions M. le pasteur E. Tron
pour ces nobles paroles, si profondément
fraternelles ; naus sommes convaincus que
son oippel ne sera pas vain, et que ces sentiments d’union toujours plus intimes avec
nos frères de l’Amérique du Sud, que Von
a affirmés avec tant d’énergie au Synode,
se manifesteront d’une façon pratique
dans le sens que nous indique le Pasteur
de Colonia Valdeme ; que la somme soit
grande ou petite, peu importe, mais qu’elle
soit offerte comme un témoignage, Réd,
Etudes Missionnaires
il. Pinnpiul le mïtu ue se (neeri el
{Suite).
Dans l’étude précédente (Voir N. 47),
nous avons vu comment le païen se méfie
de rEvangile, parce que c’est quelque
chose de nouveau, venant d’un pays étranger et que, d’iautre part, alors même qu’il
arrive à reconnaître toute la beauté de
cet Evangile, et .'à désirer de l’accepter, il
craint de réveiller, par œt acte, la jalousie des esprits de ses ancêtres (ses dieux),
et de s’attirer leur vengeance.
Mais il n’a pas seulement à craindre la
colère des esprits des morts; il rencontrerait, en se convertissant, l’opposition et,
parfois, lai persécution, au sein même de
sa famille. Souvent, il est vrai, le païen
qui se convertit, voit autour de lui une
indifférence railleuse ; on lui dit : « Tu te
fatigues inutilement ! Qu;’en auras-tu ide
plus ? », et on le laiisse faire, en l’observant, prêts à se moquer de lui, lorsqu’il
cédera aux tentations du monde et reviendra à la tradition de ses pères.
(Cependant, il est aussi des cas fréquents d’opposition ouverte. Voici, par
exemple, une jeune fille, qui vient trou'ver le catéchiste indigène d’une annexe^
et lui dit son désir de suivre l’instruction religieuse. Miais lorsque sa grandmère l’apprend, elle se met en colère, la
bat vigoureusement, et lui défend de remettre les pieds à l’école de la mission.
Le catéchiste ayant su la chose, va visiter
la grand-mère, et cjherche de la raisonner,
lui montrant combien elle agit mal à
l’égard de sa petite-fille. « Si tu veux rester dans les ténèbres, lui dit-il, c’est ton
affaire, mais n’empêche pas les autres de
s’approcher de la Lumière ». Avec la servilité habituelle aux gens qui ont passé
toute leur vie dans l’esclavage, la vieille
dit oui et amen, car elle sait que les chefs
ordonnent 'de laisser à chacun la liberté
de suivre sa conscience, mais à peine le
catéchiste a quitté la cour, elle administre
une nouvelle volée à sa petite-fille, parce
qu’elle est allée se plaindre.
Un cas encore. Un homme, après avoir
2
permi à sa femme de suivre les classes
de préparajtion au baptême, lui défend de
se faire baptiser, parce que, dit-il, brsqu’elle s'est convertie, il était absent, et
elle n’attendit pas son retour pour piafler
au missionnaire du changement survenu
dans son cœur. Visites des anciens, du missionnaire, rien n'y fait, il reste inébranlable dans sa décision. Ces deux faits sont
de 1929 et 1930, et ü y en a, parfois, de
plus douloureux encore.
Pensez à ce que cela doit être pour un
païen de rompre avec sa famille, surtout
dans un pays où l’inidividu dépend d'autant plus de sai parenté, qu'il est sûr de
ne trouver que très difficilement de l’aide
auprès d’auties personnes, et vous sympathiserez avec celui qui hésite devant ce
sacrifice.
Mais la grande miasse, il faut le dire,
recule devant la conversion, parce qu’elle
nie veut pas renoncer jaux plaisirs du
monde et à l’égoïsme. Lie paganisme laisse
sur ce point une grande liberté; même,
bon nombre de ses pratiques poussent les
hommes vers ces plaisirs. Ueniant qui est
initié aux mystère sacrés du pagajnfâme,
est en réalité initié à la sensuiâlité la plus
grossière. Les danses sacrées sont l'occasion de beuveries écoeurantes.
Renoncer à tout cela : voilà le gros obstacle. Parfois l’esprit est prompt, mais la
chair est faible. Combien qui ont essayé
de lutter, mais chez qui la chair a remporté la victoire;! Chaque année, chaque
église de la Mission doit enregistrer des
exclusions pour péché grossier, immoralité ou adultère.
Et puis, c’est la polygamie. Il faut avoir
passé quelque temps en ¡Afrique pour comprendre quel obstacle cette institution est
à ravancement dlu Règne de Dieu. Dès le
début de l’œuvre, la grande objection
était : « Mais nos femmes ! ». Un chef disait un jour à CoiUard : « Comment est-il
possible à un « moruth » (missionnaire) de
ne vivre qu’avec une seule femme et
d’être satisfait et heureux ? ». Et une des
femmes d’insister : «;Ni nous non plus,
nous ne voulons pas d'un Evangile qui défend que plusieurs femmes se réclament
d'un seul homme, s’entr'aident et se tiennent compagnie».
Cette objection est Ja même aujourd’hui, quoique déjà bien des femmes, qui
ont goûté de la vie à deux et de la paix
d’un foyer monogame, préfèrent quitter
leur mari, plutôt que de se réclamer du
même homme qu’une autre femme. Pendant bien des années encore cette institution qui plonge ses racines dans l'organisation sociale 'des tribus africaines, et
dans les désirs et les instincts du cœur
humain, sera un obstacle sérieux à la conversion des paiïens au Christianisme.
R. C.
UN RAPPORT.
Nous n’avons j’amais si bien compris
toute la beauté de la parole Imx lucet in
tenebris, qu’en lisant le rapport, si simple, si plein ‘de foi, de la Commission de
la Maison Vcüudoise des Diaconesses. Ces
quelques pages introductives dans lesquelles le directeur de la Maison, M. le pasteur L. Manauda, nous rend compte du
travail accompli durant l’année 1930-31,
nous ont donné l’impression bien nette
que la lumière vivifiante brile, qu’elle
parviendra à dissiper les ténèbres, toutes
les ténèbres : celles épaisses de l’hostilité
déclarée, comme celles inavouées de l’indifférence ; car, ü faut bien l’avouer, même chez nous on oublie trop souvent la
Maison des Diiaoonesses : ses buts, ses nécessités ne semblent ¡pas toujours être
très clairs dans l’esprit de tel d’entre nous.
L’œuvre de nos Sœwrs est souvent identifiée avec celle d’une simple infirmière
qui passerait ses journées (et ses nuits)
dans un hôpital ; en réalité, sans vouloir
pour cela diminuer en rien la beauté de
l’œuvre qu'accomplissent les infirmières, il
nous faut souligner le fait que ce n’est
pas à une profession que se consacrent nos
Diaconesses : elles obéissent à un api>el supérieur à toute ambition de brillante car
rière humaine, pour exercer un saint ministère ; le ministère par excellence ; le
service ; eles serviront toute leur vie durant, se faisant «ftout à tous» : gardant
une noble ^rénité dans les plus humbles
tâches que le travail quotidien leur impose, portant toujours une parole d’espéranœ dans les plus douloureuses épreuves.
C’est pourquoi nous nous réjouissons de
ce que le Directeur de la Mafâon Vaudoise
des Diaconesses nous signale dans son rapport : les églises démontrent qu’elles apprécient ce ministère féminin, ainsi que
le prouve l’accueil enthousiaste qui a été
fait par l’église de Messine à Sœur Léonie StaUé.
Un autre fait réjouissant nous est donné
paj* le nombre des Sæturs, qui augmentent
légèrement : avec les nouvelles recrues, ce
sont 30 Diaconesses qui se préparent au
travail; chiffre réjouissaint, si nous ne
connaissions pas l’étendue ‘de l’œuvre qui
les attend ; les misères sans nombre, les
besoins urgents auxquels on voudrait pouvoir faire face, dans le domaine des mar
ladies physàïues comme dans celui des maladies de l’esprit ; ciar dans ces deux
champs, la Diaconesse exerae son ministère. Activité complexe donc, celle de nos
Sœurs; mais elles sont vaillantes et ne
sont heureuses, semble-t-il, que lorsqu’elles
peuvent annoncer qu’il y a beauicaup de
travail, encore du nouveau travail, pour
lequel nous ne pouvons que leur souhaiter
les plus grandes bénédictions.
Les cinq dernières pages de ce rapport
nous laissent, au contraire, assez perplexe : c’est la liste des oblations. Ce sont
cinq belles pages, où l’on pourrait aisément faire rester quatre belles colonnes... !
au contraire, il n’y en p, que deux, et,
encore, sont-elles bien espacées ! Mais,
dira-t-on, l’œuvre vit quand même... ; non,
elle doit lutter pour vivre, alors qu’une
petite aide pourrait diminuer oes efforts ; la raison est que, peut-être, nous
ne nous rendons pas bien compte de ce
qu’est la Maison des Diaconesses ; le foyer
où ncfô Sœurs forgent leurs armes pour
servir nos malades. Donc, l’ainnée pro-#
chaîne, ces cinq pages de contributions...
seront dix ! g. c.
un UDEID M GMIIDS ET JEOIES!
par JEAN JALLA
richement illustré, à la Bottega delta
Carta - Torre Pelllce. - L. 4,50.
Choses vues
De Venise à Gênes.
De Tramonti je suis descendu vers Venise : c’est ma première visite à cette ville
et tout en m’approchant je me demandais
de quelle manière on pourrait arriver à
Palazzo Cavagnis, où se trouve notre
église. Je suis bon marcheur, mais avec
des rues d’eau je ne pouvais compter sur
mes jambes. Il me faut donc prendre des
informations et l’on m’indique le vaporetto faisant sei’vice sur le Carnd Grande ;
je dois descendre au Ponte di Riûlto où
je suis heureux de rencontrer le collègue
M. Bertinatti, qui m’attend, et que je salue avec une joie d’auitant plus sincère
qu’il va résoudre le problème de passer
l’eau !
Venise est une ville unique au inonde
et attire des étrangers de toutes les extrémités de la terre ; rien d’étonnant, vu ses
trésors artistiques et sa physionomie spéciale. Ses grands palais donnent sur l'eau
et les escaliers vont finir sur ses innombrables canaux...
J’ai découvert cependant, avec satisfaction, qu’on peut y marcher plus que je
ne pensais, mais les ruelles sont, règle générale, si étroites, qu’il est impossible de
s’y rencontrer avec uin parapluie ouvert.
Mais laissons la description de la ville
aux guides et venons à nos propres locaux. L'église est en réparlation ; partout
on se préoccupe d’améliorer la maison du
Seigneur : ce n’est pas une question vitale,
mais elle a son importance et les efforts
dans cette direction sont louables. C’est
dans une salle des Unions que j'ai pu
adresser la parole aux membres de la congrégation, parmi lesquels les officiers de
marine, qui rappellent le milieu dans lequel on se trouve.
De Venise je me rends à Felónica Po
et à S. Lucia, en passant par Ferrara, où
je iieiux m’arrêter quelques heures, visiter ses monuments les plus remarquables ;
et j'ai été frappé par des inscriptions d'un
anticlériqajisme de vieille manière, tout
près de la cathédrale. Le temps, qui
avait été magnifique xiendant la première
partie de mon voyage,, commence à se gâter, et la pluie tombe ; le brouillard recouvre la plaine : c’est triste et morne. Cependant, comme je ne voyage pas en simple touriste, j’ai de grandes satisfalctions.
Un culte dans le temple de Felónica fait
oublier le mauvais temps : le local est
bondé et l’on sent une chaude atmosphère de sympathie chrétienne. Le pasteur M. Geymet, pour me donner une idée
de son traviail, me propose de passer une
matinée en visitant les disséminés. L^
temps n’est pas très agréable et les routes, après une nuit de pluie, ne sont pas
ce qti’il y a de mieux, mais on ne peut
refuser de voir tout ce que l'on peut voir c
c’est mon but. Nous voilà donc en moto,
visitant plusieurs de ces disséminés.
Le soir on va à S. Lucia, où je préside
le culte. Au moment ou il faut repartir, il
pleut à verse ; la route sera mauvaise. Si
je voulais, en journaliste, décrire ce
voyage de retour vers Felónica, la matière
ne manqueràit pas : qu’il suffise dei dire
que l'automobile entrait souvent dans des
flaques d’ealu qui jaillissait de tous côtés,
en sorte que je croyais en être déjà à ma
traversée de la Manche 1 Puis la lumière
vint à manquer et la machine avançait
prudemment, surtout sur la digue du Po.
Pour, des kilomètres la digue et la route
provinciale sont une seule et même chose,
aussi mon adverbe prudemment peut être
pris à la lettre! Dans certaines circonstances il y a une pensée qui me plaît
beaucoup ; c’est que le chauffeur doit tenir à sa vie .autant que je tiens à la
mienne;! Cette pensée était précieuse sur
la digue.
M. Geymet est chargé de l’œuvre h Felónica,, S. Lucia et Mantoue : nous pensons à lui avec sympathie, car il a de la
besogne, et nous le remercions pour son
bon accueil.
Ne voulant pas prendre trop d’espace
au journal, nous ne donnerons pas de détails sur nos visites à Como, Milan, Sampierdarena. Gênes, tout en remerciant
bien sincèrement les collègues qui ont
organisé les réunions et donné l’hospitalité.
Une parole encore, à propos de Coazze,
dont l’église compte maintenant cinquantedeux ans d’existence.
L’origine de cette congrégation mérite
d’être connue. Un habitant de Coazze se
rendit à Pigmerol pour le marché et passa
occasionnellement, avec un compagnon, devant le temple, où l’on tenait le culte. Son
ami lui dit : « Là dedans on fait danser
le diable, allons voir ». Ils entrèrent, et
loin de trouver le diable, l’un des deux
trouva Dieu, et pendant longtemps il se
rendit de Coazze à Pignerol pour assister
au culte. Il aborda ensuite le Pasteur et
lui demanda d'aller à Coazze prêcher l’Evangile, ce qui fut fait ; et ainsi commença
cette église. L’homme en question s’appelait Mattone ; il est devenu une pierre angulaire du nouvel édifice spirituel.
J’ai trouvé à Coazze un accueil fraternel tout à fait émouvant dans sa simplicité, et je ne doute pas que M. Lupo, qui
est le conducteur de cette église, n’ait un
champ fertile à ensemencer et à cultiver.
L. M.
È uscito il volumetto di E. B. BERTALOT
dai titolo :
DI CIMA IN CIMA
(RICORDI DI GUERRA).
Brochure di una sessantina di paginette.
PREZZO : Italia e Colonie L. 3 - Estero L. 5.
Rivolgersi alia
Bottega della Carta - Torre Pellice (Torino).
L’Edelweiss.
Vous connaissez .sans 'doiute la légende :
Un jeune montagnard aperçoit un edelweiss superbe qui fleurit sur le bord d’un
abîme. Il pense l’offrir à son |amie ; il
grimpe le long de la' paroi escarpée, se
meurtrissant les genoux, se déchirant les
mains, et quand il croit n’avoir qu'à allonger le bnas pour cueillir la fleur, la roche
s’éboule sous ses piecte et l’entraîne dans
une chute effroyable. Il gît sians vie au fond .
de l’abîme et la fleur immaculée semble
se moquer de lui.
On fait plusieurs applications de cette
histoire. J’en fis une toute nouvelle, lors
d’une excursion au Petit Saint-Bernard,
Des gamins s'approchaient de nous, le long
du chemin, pour nous offrir, pour quelques BOUS, des bouquets entiers d’edelweiss,
et nous pouvions voir dans les prés voisins fleurir par ¡centaines, à portée de
main du moins intrépide, les corolles blaîvches et charnues de cette fleur.
Notre jeune homme de la légende, pensais-je, était-il donc un sot ?
Eh non ! Il agissait comme agissent
beaucoup de gens qui se croient bien malins et qui vont chercher loin, au prix de
bien des diffiaultés, ce qui existe en abondance, à portée de leur main !
Cette pensée je l’appliquai aux mariages jnixtes, si fréquents, toujours plus
fréquents parmi nous.
Il y a, parmi les Valudois, une jeunesse
féminine qui n'a rien à envier aux atïtr-es. Nos jeunes filles sont très souvent
exceptionnellement jolies, et elles possèdent en plus le charme de ne s’en pas douter, (exceptions à part) ; elles sont en général bien élevées, instruites, douces, bonnes ménagères, sérieuses, bien préparées
aux devoirs maternels Avec cela, malgré
cela, il y a chez nous une proportion très
grande de demoiselles qui ne se marient
pas. Pourquoi ?
Parce que nos jeunes gens sont tout
aussi fous que le jeune montagnard de la
légenxie. Ils dédaignent les fleurs qui poussent dans leurs champs, pour aller cueillir la fleur, peut-être moins belle et moins
parfumée, qui se penche sur le bord de
l’abîme. S’ils se brisent quelquefois les
os, à qui la faute ?
Je suis d’accord que tous les mariages
mixtes ne rentrent pas dans l’esprit de la
légende ; aussi nous en reparlerions, si
M. le Rédacteur de l’Echo le permettria.
M. E.
[Volontiers ! Réd.].
mm mmmmmmmmmm&mmmimmmmm
£e choix d’nnc plagi.
Nous avons lu, sous ce titre, dans la
Semaine Religieuse, un témoignage des,,|
plus sympathiques, dû à un hôte de notre ;
Casa Balnearia G. P. Meille, de Bargio- ,
Verezzi.
Il arrive très souvent, chez nous, de ^
rencontrer des critiques, des mécontents,^
tous animés d’excellentes intentions, c’est
vrai, mais toujours prêts à louer ce que;|
les autres font, ce que les autres disent, i
ce que les autres possèdent, dédaignant !
ce que l’on fait, dit, possède chez nous, .i
C’est un mal assez répandu, et qui se mainifeste d’une façon... virulente dans des
accès de mécontentement à l’égard de nos
Institutions ; rien ne marche à la perfec- «
tion, )c’est le refrain continuel, et l'on
s’acharne à montrer du doigt maintes
vétilles ; par contre, on affecte de ne voir?|
que perfection chez les autres. Aiiisi il
arrive bien souveaff que nous sommes tout ^
étonnés de voir les autres apprécier ce .
que nous oublions. Prenez la Casa Bal- '
nearia de Borgio : les journaux suisses en ,
parlent, et chez nous, on s’en souvient N
tout juste au mois de juin, lors du dé-”
part des enfants pour les bains de mer.
Personne n’ignore que cette œuvre fut .
fondée, il y a près de 50 ans, par M. Iç
pasteur J. P. Meille, et qu’eUe s’établit
définitivement à Borgio-Verezzi dans une ’
bâtisse qui, après différentes réparations, ‘
offre maintenant tout le confort désira-1
ble, sans cesser, pour cela, de poursuivre.,,
son but,: venir en aide aiux enfants pauvres de nos Vallées qui ont besoin d’u»*^
séjour à la mer pour l’enforcer leur santé.,'»
Mais ce qu’on oublie trop sauvent, c’est le .
caractère profondément vaudois de cett^
œuvre : aucune spéculation commerciale ; ,
ce n’est pas un hôtel dont les bénéfices^
enrichiront le propriétaire ; c’est une pension dans laquelle Comité et Directeur
3
travaillent pour augmenter les bénéfices
qui serviront à couvrir les frais de nos
colonies d’été. Il y a donc là une puissante
raison pour faire préférer à nos familles
vaudoises cette plage, qui vous aqeueille
d’une façon si sympaithique et familière,
en été comme en hiver ; et quant aux conditions matérielles, jugez-en aussi d'après
ces paroles de M. Mercier-Glardon {Journal religieux de la Suisse Romande) et de
Sœur Julie Oechsli (Semaine Religieuse) :
« Pour couvrir les frais de cette œuvre
charitable, la Casa a été aménagée en deux
sections, dont l'une peut recevoir, tout le
long de l’année, une cinquantaine de pensionnaires, qui trouvent là un accueil aimable et familial ; le bâtiment est pourvu
du chauffage central, et toutes les chambres, qui ouvrent leurs fenêtres sur la
pleine mer et le sOleil, ont l’eau courante
(et chaude en hiver) ; tout est très propre, la nourriture excellente, et le hall,
comme la salle à manger, accède directement sur la terrasse, au pied de laquelle
les flots viennent s’étaler.
« Ce sont les bénéfices de la pension qui
couvrent les frais de la Colonie. C’est donc
lîarticiper k une bonne œuvre que de venir séjourner à la Casa, dont les prix sont
doux... comme le climat de Borgio, ce qui
n’est pas peu dire, puisque le thermomètre
y descend rarement au-dessous de -f 10" ».
E ili vendita la terza edizione, riveduta ed ampliata, del Volume
Più presso a Te, Signor!...........
PREZZO: In brochure, Lire 7
In tela (titolo oro) Lire 10.
Per acquisti rivolgersi alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Penice (Torino).
I
CHRONIQUE VAUD0ISE.
ANGR06NE. Mariage. Rioca Etienne
Odoric feu Joseph et feu "Madeleine Monnet (Coïssons), avec Rivoire Madeleine de
J. Jacques et de Marguerite Rivoire (Rivomes), le 28 novembre. Nos pieilleurs
vœux accompagnent ces époux,
— Décès. Revel Marianne feu Jean et
feu Marianne Giardiol, veuve de Pierre
Beitalot (Ciava), décédée le 29 octobre, à
l’âge' de 83 ans. — Rivoire Nëri feu Jean
et feu Marguerite Benech, mari d’Emestine Monnet (Rivoires), décédé le 19 novembre. à l’âge de 48 ans. Toute notre
sympathie chrétienne va ajux familles en
deuil.
— Nous avons eu au milieu de nous le
missionnaire M. Robert Coïsson, qui nous a
donné, avec l’aidie des projections lumî•neuses, des détails très intéressants sur
son œuvre parmi les païens.
— Le soir du 6 décembre, de nouveau
dans le temple du Serre, MM. les professeurs Falchi et A. Jalla, devant une nombreuse assemblée, ont parlé, le premier,
sufl- la, beauté du dulte protestant, et le second, avec l’aide diu cinéma, nous a donné
des détails sur la ville de VIenise, en ajoutant quelques vues sur l’histoire du bon
Samaritain et sur 1 activité campagnarde
de la commune dé Pral. Au missionnaire
et ,3tUX professeurs du Collège, nous renouvelons nos remerciements. p. c.
BOBI. Dans sa dernière séance, l’Union
Chrétienne de Jeunes Gens a élu son président, pour l’année sociétaire 1931-32,
dans la personne- de M. Josué GeymohaTT
ii^ituteur. Nous espérons que, sous sa
direction, l’Union saura travailler avec
zèle et profit pour Christ et pour l’Eglise.
FLORENCE, Le 8 'déeembre a été béni
le mariage de M.IIe Ida Buffa, fille de
M. Ip pasteur G. D. Buffa, avec M. le docteur Vittorio Prachèt. Nos meilleurs vœux
aux époux.
LA TOUR. Le dimanche de la Paix a
été célébré par un discours religieux du
pasteur David For nerón. Pour cette occasion notre Oliorale — forte de 82 membres — a exécuté avec expression un cantique du recueil italien.
~ Samedi dernier, la jeunœse de la paîuisse s’est réunie à Sainte-Marguerite, où
^le a passe une belle et bonne soirée.
Les 140 jeunes gens et jeunes filles présents ont entendu une causerie sur la
« beauté de notre culte protestant (», et
ensuite ce fut la partie récréative.
Dimanche soir, la salle des réunions
Sainte-Marguerite se remplissait de
Pouveaiu pour entendre une conférence du
Prof. A. SibiUe, de l’Y.M.C.A. de Rome,
snr le mouvement mondial des Unions
Chrétiennes et le Congrès de Cleveland.
— L’Ecole d’infirmières Volontaires, instituée pair la Croix-Rouge, reprend son
premier cours le jeudi soir, à 8 h. 30, dans
la salle du « Dopolavoro » (Viale della Rimembranza), en commençant jeudi 10 courant. Les inscriptions, comme élèves ou
comme auditrices, peuvent se faire pendant tout le mois de décembre.
— Lieto avvenimento nella fatmiglia Ugetirva. Giovedì, 10 corrente, in una calda
atmosfera di simpatia e di cordialità, ha
avuto luogo il matrimonio del sig. Guido
Pasquet, figlio dell’amato presidente del1’« Uget », sig. Alessandro, ¡colla gentile
Ugetina, sig.na Adelim Oudry. Gli Ugetini
tutti, che hanno impairato ad apprezzare e
stimare i due giovani nelle ore passate sui
monti, inviano ad essi i loro più affettuosi
saluti ed auguri.
LONDRES. Le dimanche 15 novembre
eut lieu la séance d’ouverture (hiver 19311932) du Cluib Vaudois de Londres. La réunion fut des plus cordiales et animées.
Quatre pasteurs de nationalités différentes étaient présents : M. Christel, pasteur de l’église française huguenote ;
M. Hofmann-de-Visme, de l’église suisse ;
M. Scarabin, pasteur français de passage,
et M. Kulick, pasteur polonais. Ce dernier nous donna un petit aperçu émouvant
de la situation très difficile des protestants
polonais au moment actuel. Il rapprocha
leurs souffriances de oellœ qu’endurèrent
nos ancêtres et il exprima sa joie de se
trouver enfin au milieu de Vaudois.
Nous eûmes, aussi le plaisir de voir à
notre réunion deux amis des Vallées, de
passage à Londres, MM. Riccardo Turin et
Bruno Decker.
Le thé suivit, agrémenté de conversaitions intimes, 'de discussions générales et
de chants.
Ensuite on passa à l’élection du nouveau
Comité et on décida que la prochaine réunion aurait lieu le dimanche 3 janvier, à
3 heures de l’après-midi.
Prière à tous les parents de Vaudois à
Londres de faire parvenir l’adresse de ces
derniers à M.me J. Lageard - 5, Fairfield
Road - London N. 8.
Cette réunion du 3 janvier aura un caractère tout spécial de fête de Noël.
Th. L.
FERRIER-MANEILLE. Jeudi 3 décembre, le Pasteur a unis en mariage, dans
le temple de Maneille, M. Fernand Bernard, de la imroisse du Pomaret, et Peyretn Clorinda, de la paroisse de Perrier^neile. Nous renouvelons aux nouveaux
époux, maintenant en voyage de noces,
nos meilleurs vœux.
— Pendant les derniers mois nous avons
baptisé les enfants suivants : Pons Elmo
Mario d’Albert et de Pons Marie. (Bessé)
Gelato Ida de Laurent et de Ferrier M!arguerite (Poumarat) ; Ferrier Aldo d’Henri
et de Bounous Julie (Barbencio).
— Le 16 novem.bre, nous avons eu la
visite du miæionnaire M. Robert Coïsson.
A ManeiUe, il a parlé aux enfants, et au
Perrier, dans la saUe des catéchumènes,
tout à fait bondée, il a donné une conférence avec projectians lumineuses.
— Nous nous réjouissons d’apprendre
que notre ami, le major Mctrtinat, se rapproche de sa famille, et prend la direction
du bataillon d’Alpins résidant à PigneroL
POMARET. Notre cher ami l’instituteur
L. Rostagno, capo-maxnipolo et incaricato
de la directrôn didactique des Circoli de Pérouse, Perrier et Fénestrelle, vient d’être
nommé chevalier dé la Couronne d’Italie.
Nous nous réjouissons et le félicitons de
tout cœur.
PBARUSTIN. Actes liturgiques du mois
de novembre; le 22, baptême de Colssm
Elsie de Jean-David (Pians) ; le 19, ensevelissement de Gardid Suzanne, veuve de
Jean-Paul Fomeron, 57 ans (Mole) le 21,
ensevelissement de Pastore Nilda d’Ernest, 40 jours (Pracoustans).
— Réunion missionnaire. Mercredi soir,
25 novembre, dans le temple de St-Barthélemy, M. le missionnaire Robert Coïsson
entretenait un nombreux public de l’Œuvre du Zambèze, des difficultés qu’elle rencontre et des résultats réjouissants qu’eUe
a obtenus. La conférence de M. Coïsson,
illustrée d’une trentaine de projections lumineuses, a vivement intéressé les auditeurs. A l’issue de la réunion, une collecte
a été faite en faveur de la Société de Paris.
A. J.
ROME. Une circulaire de l’Eglise de
Via Quattro Novembre (Rome), nous apprend que la Faculté de Théologie a recommencé ses conférences, à la grande
satisfaction d’un nombreux public. M. le
prof. E. Comba a inauguré d’une façon
magistrale ce cours de leçons publiques,
par une conférence sur L’Universalité du
mal, qui sera suivie par deux autres sur
Le problème de la souffrcvnce et sur
L’Immortalité.
— Un des membres de cette Eglise,
M. Henri Bonnet, a obtenu son titre de
docteur ès-loi. Nos félicitations.
SAINT-JEAN. Le rapport de l’Asile des
Vieillards de Saint-Jean se présente, cette
année, avec une note de tristesse que Ton
comprend aisément : c’est d’abord le départ pour la patrie céleste du président,
M. le pasteur ihnile Tron, qui avait, pendant huit ans, exercé une heureuse influence ; ce sont ensuite les difficultés d’ordre financier qui, sans troubler la marche
régulière de notre Institut, ont empêché
son développement, qui apparaît toujours
plus indispensable. Il faudrait de nouveaux
lits pour ne pas refuser des demandes ;
mais l’argent manque : c’est toujours le
même problème qui va, certes, cesser
d’être tel, car les Sengianins ont le... cœur
large, et vont le démontrer.
— Le cuite de dimanche dernier a été
consacré à la célébration de la Paix. La
Société Chorale, sous la vaülaUte direction
de M. Gustave Albarin, a contribué à Téd^
fication de la nombreuse assemblée, par
Texéçution nuancée d’un chœur.
^ — Dimanche, 29 novembre, a eu lieu
l’ensevelissement de la petite Susanne
MeiK d’Etienne et de Marie Artus, décédée à 1 âge de 30 mois seulement. Aux
parents allligés, notre profonde sympathie.
L assemblée électorale est convoquée
pour le dimanche 20 courant, à l’issue du
service divin, pour procéder à la nomination de trois anciens.
Mercredi, 9 couralnt, ont eu lieu les
obsèques de M.me Louise Ayassot-Albarin,
compagne fMèle de M. le géomètre chev. E.
Ayaissot. M. le pasteur L. Rivoire a présidé
le service funèbre, au miheu de l’attention émue des nombreuses personnes qui
avaient pu apprécier les qualités de cette
mère dévouée. Nous exprimons à la fap
mille, si douloureusement éprouvée, toute
notre sympathie chrétienne.
VILLAR. M. le pasteur Robert Jahier a
été nommé délégué des Unions Chrétiennes du Piémont pour le mouvement des
Chevaliers de la Paix. Toutes nos Unions
ont été invitées à s’intéresser à cette œu^
vre, qu’ü faut mieux connaître pour mieux
l’apprécier. M. le pasteur Jahier est à même de donner tous les renseignements désirés et c’est à lui qu’on doit s’adresser
directement pour tout ce qui a trait aù
mouvement.
LI8IIE81II EBm MI1M ■ TencMIia
PER NATALE
NUOVI LIBRI ^ER FANCIULLI
Selma Longo:
LUCE
Ure 3,50
E. Pasanari-Celli :
IL FILO D’ORO
■.ire 4
Ai Pastori e Riveoditori i soliti sconti
Per altri Racconti per la Gioventù, vedasi in Impagina
Les familles GIAMPICCOLI, COÏSSON,
ROSTAGNO, CBLLI, ont la douleur de
vous faire part du départ pour la Patrie
Céleste de leur bien-aimé
GDIDO GIAMPICCOLI
décédé le 7 décembre, à l’âge de 27 ans, à
La Force (Dordogne).
« Heureux ceux qui ont le
cœur pur, car Us verront
Dieu ». Matthieu V, 8.
Torre Pellice, Via Umberto I", 13.
Nella impossibilità di rispondere a tutti,
il Geom. EPAMINONDA AYASSOT e le sue
figliuole compiono il dovere di rmgraziare
col più profondo del cuore, tutti coloro
che in qualunque modo hanno presa vivissima parte ai loro immenso dolore che ha
confetto nella speranza e nella fede.
CASA AYASSOT con annesso giardino,
angolo Via Arnaud e Via Pietro Geymet,
affittasi. — Rivolgersi al proprietario
Geom. Epaminonda.
Poor Noël et Nonvel-An:
JEAN JALLA
m
richement illustrées.
Nouveau prix réduit: L. 10«
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATI.
Problemi Cittadini.
1° Licenze commerciali. Rinnovazioni. U
Podestà, in relazione alle istruzioni ministeriali emanate in materia, invita tutti
i titolari di licenze commerciali a voler
presentare, per la rinnovazione per il
nuovo anno, la propria licenza, in modo
che col 20 Dicembre corrente, tutte le licenze siano istate recapitate alte Segreteria Comunale.
Si fa presente che la Commissione Comunale si riserva la faodtà d,i richiediere
la rinnovazione dei documenti pre^ritti
(certificato iienale-generale e certificato
d’iscrizione n^d registro del Cònsiglte Provinciale di Economia corporativa) in confronto di quei titolari die risultassero essersi resi colpevoli di indegnità. La cauzione doviià essere prestata nelle misure
stabilite dada, legger e cioè sulla base di
redditi di R. M. e va da un rainitmo di
L. 500, per redditi fino ft L. 5.000, ad un
massimo di L. 5.000 per redditi superiori
a L. 20.000.
2° Venditori cmibukmti. Per i venditori
ambulanti è pure ridiiesta ila licenza e
dalla cauzione sono soltanto esonerati quei
poveri venditori ataributenti o post^gia^
tori che dall’esercizio del commercio di
vendita ricavano appena il magro sostentaimento per la propria per^na, nonché
gli invalidi e minorati inabili al lavorc,
ove sia accertata Tassoluta imponibilità
economica a versare la cauzione. .Coloro
che risuitermmo non aver prestata te cauzione nella misura prescritta saranno invitati a regolarizzarla entro _uin congruo
termine, trascorso il quale j;nfinittuosamente saranno dichiarati decaduti daUa
licenza.
3° Disciplina, mercati ambulanti. Coll’opportunità ki fa presente che, enendisi disciplinato il mercato settimanale degli aii>
brdanti e iiosteggiatoni con divieto (R
citare il loro commercio in località dive?^ da quelle stabilite, a partire dal
1" Gennaio 1932 te deliberazione stessa,
subordinatamente all’app.novazione superiore, avrà la sua piena efficacia ed i contravventori cadranno nelle sanzioni di
legge. In conseguenza di .tale provvedimento gli abbónalti al posteggio potranno
regolare col 1° Gennaio p. v. i nuovi abbonamenti coll’appaltatore.
4“ Venditori ambulanti di latte. In seguito ad istruzioni avute dall’Autorità Superiore circa i venditori ambulanti (fi latte,
resta stabflito il principio di diritto di
smercio ambulante nel Comune, anche per
parte di venditori di altri Comuni, a condizione che siano adottate tutte le misure
che si ravvisano opportune ai fini di garantire che non solo il latte sia integro e
genuino, ma provenga da località in ciù
siano state osserviate le prescrizioni stabilite dal regolamento sanitario del latte.
Di conseguenza, e previi accordi rai Pt>
desta dei Comuni limitrofi, per disciplinare Tintroduzione del latte si dispone
che/: 1° I predetti venditori ambulanti dovranno presentare i documenti delle Autorità del luogo d’origine, dai quali risulti
che il latte è prodotto sotto Tosservanza
delle disposizioni in materia. 2" Sarà organizzata una vigilanza saltuaria, ma severa,
per la genuinità del tette. 3" Sarà controllato il prezzo, la qualità e la pulizia dei
recipienti, ed il controllo sarà esteso anche
ai misurini. 4° Gli ambulanti, che intendono esercitare la vendita ambulante del
latte in questo Comune, appartengano o
non a questo Comune, dovranno pi’esentare domanda al Comune, non più tardi
del 25 corrente, corredata dai prescritti
documenti. Le predette disposizioni tendono a disciplinare la rivendita in genere
di uno degli alimenti di maggiore consumo popolare ed a garantire la genuinità
del prodotto per parte dei venditori ambulanti, che più facilmente sfuggono al
controllo ed all’osservanza delle prescrizioni di legge, in confronto delle latterie
che sono verificate e controllate tanto dal
Comune quanto dall’Ufficio Provinciale
Sanitario. Il Podestà:
Ten.-col. cav. E. DeOaroliì}.
— Fascio di Combattimento di Torre
Pellice. Il Fascio di Combattimento di
Torre PeUice è convocato per le ore 20 di
Sabato 12 Dicembre, nei locali del Segretairio Politico in Viale Torino, presso i Sindacati Tessili.
Saranno trattati i seguenti argomenti :
1° Tesseramento Anno X" — 2” Befana Pat-
4
scista. — 3" Assistenza invernale : operai
impiegati in lavori pubblici ; tesseramento
per le nazioni condimento, combustibili,
agli operai -djsoacupati ; resoconto morale
e finanziario — 4° Propaganda Turistica.
Il Segretario Politico ;
Ten.-eol. oav. E. DeCarolìs.
— Fascio Femminile. Sono lieta di comunicare alle Fasciste e Giovani Fasciste
che finalmente anche il Fascio Femminile
di Torre Pollice ha una sede propria, in
un locale del Pastazzo Municipale.
Il sig. colonnello De Clarolis cav. Ettore
fin dai primi giorni della sua assunzione
aEa carica di Segretario Politico, in seguito
.alla visita 'fatta al Fascio Femminile, con
felice intuito aveva rilevata l’opportunitá
di tale sede ; promise il suo interessamento e fascisticamente mantenne la promessa, mettendo inoltre a disposizione
per le sedute la Sala del Coitóiglio Municipale, ampia, e ben riscaldata.
A lui vadano i sentiti ringraziamenti e
la riconoscenza di tutte le iscritte, che pur
rivolgono ñ loro pensiero grato all’on.le
Presidenza del Dopolavoro ,ohe gentilmente
per il passa,to, ad. ogni richiesta, ci ha
ospitate.
Invito tutte le Fasciste e Giovani Fascir
ste a trovarsi nella, Sala del Consiglio Municipale Lunedì, 14 corrente mese, alle
ore 16.30. Le Fasciste che fanno parte del
Direttorio sono pregiate di trovarsi, anziché alle 16.30, alle 16.
Ordine del gwrno : Befana Fascista. Inaugurazione sede, e varie. Le assenze vanno
giustificate.
La riunione sarà presenziata. dall’Ispettore Federiaile deUa XIV” zona, colonnello
De Carolis.
La Segretaria: Dina Giaveno.
— Croce Rossa Italiana - Comitato di
Torre Pellice. Lo Spettacolo Cinenmtogra
fico, promosso dal Comitato della Croce
Rossa, coll’appoggio del Podestà e Segretario Politico del Fascio, tenente-colonnello
Cav. De Carolis, in favore delle Opere di
Assistenza della Croce Rossa e dell’Assistenza inveníale di Torre Pellice, avrà
luogo Mercoledì 16 corrente, alle ore 20.30,
al Teatro Cinema Trento.
11 programma sarà molto interessante e
bello, nello stesso tempo artistico, emozio»ante e morale. Si svolgerà la magnifica
film in 5 parti : « Fra il dovere e l’amore »,
una produzione di prim’ordine, che entusiasma -e commuove, rappresentando la
drammatica lotta nel Caniadà. Si aggiungerà una film d’alto interesse attuale ed
una cornicia vivace ed intelligente.
Insomma, uno spettarlo veramente
bello ; e quindi il pubblico affollerà senza
dubbio il Teatro, anche col pensiero di contribuire praticamente alla necessaria ui>
gente opera deU’Àssistenza invernale.
MUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Commentario sopra S. Matteo, del Doti. Stewart, riveduto
dal Dott. E. Basto (tela L. 25), brochure
Commentario %opra S. Marco, del Dott. Stewart {\e\di L. 15) »
Commentario sopra l'Epistola ai Romani, riveduto
dall’Autore (tela L. 20) »
Iddio è Carità, discorso di A. Monod...................»
Storia dei Valdesi, del Prof. Ern. Gamba, riveduta dall’autore »
Storia del Cristianesimo, del Dott. E. Meynier, 2“ edizione »
Pane quotidiano per l'anima (Un brano, un passo biblico,
una strofa di canto, una breve preghiera per ogni giorno
(tela L. 8) »
l Matrimoni misti, di A. Simeonì, prolusione letta al Sinodo »
La Religione Cristiana, di Ern. Gamba - Ugo Janni, ManualeCompendio delle verità fondamentali del Cristianesimo Nuova edizione interamente riveduta .... »
O Paese, Paese, Paese.-. Raccolta di 50 Poesie, di Ada Metile »
Discorsi religiosi, di Ernesto Giampiccoli, con notizie biografiche redatte da Giovanni Rostagno .... *
L. 20,
» 10,
15,
h
12,
15,
5,
L
» 5,
* 12,
8
LIBRI PER FANCIULLI
P
E
I
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3“ edizione, illustrato, brochure
Bottoncino, di Lefeuvre, 2® edizione, illustrato ...»
Come le Rondini, di N. Donini-Buffa, racconto per la gioventù »
Dialoghi e Fantasie musicali, di V. Sommani »
Dietro le Quinte, di Mrs. Walton, 4“ edizione, illustrato . »
Elbano e Rosina, di A. Getti, 2* edizione .... »
La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Garlon, racconto
per la gioventù.......................................»
Ombretta, di O. Ghambeyront, racconto per la gioventù , *
La famìglia del Missionario, di S. Longo, illustrato . . »
11 Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11“ migliaio,
illustrato (tela L. 8) »
Il mio Nido, di E. Fasanari-Gelli ....
Fanciullezza, di F. Buffa.............................
In mezzo ai fanciulli, di 5. Longo ....
Ore di Pace, Poesie di B. Pons........................
Raccolta di Poesie, 1“, 2“ e 3“ grado, insieme .
La Lampada di Tip.....................................
Spigolature...........................................
Aggiungere il 10% per le spese postali in Italia.
L.
3
4.50
3.50
75
4.50
3.50
3.50
3
5
3
3.50
3,
1.50
1.50
2.50
3
Indirizzare ordinazioni e 'Faglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
Pasta fosFOREA L.STEINER
IMPIEBO FACILE
DISTRDZlOHE SICURA
Flacone Inflero
112 flacons
114 flacone
In vendita
In tutie le
Farmacie
e Drsijlierio
G. Henry suec. di E. Stalnor - Vernon (Francia)
Deposito per l'Italia: Via C. OolOoni, 39 - Milano
Caie
fondala
nal 1846
Pnbbllcttt BERTOLONl - Milana
Il GEOMETRA
PAOLO ROSTAGHO
Torre Pellice
avvisa la sua onorata Clientela
ch'egli si è trasferito, col 1“ Luglio
1931, IN VIA WIGRAM, N» 6.
Farmacia Masoero
ABBADIA ALPINA (Pinerolo)
Servizio rarmateotlto per qualuoque eiìoeoza
Rimedi specifici
per guarigione radicale dei
RE0MÂT1SMI
ARTRITE-SCIATICA
Spedizione a mezzo posta contro assegno
ITALIANA
IfBFRA ìL corpo
LO smtn
I
L'Anocato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Via Manzoni 2, Angolo Piazza Statato
(Telof. 43878)
In Pinerolo - Via Silvio Pellico, 4 (Tolel. 93)
RICEVE
In Torre Pellice ogni Venerdì, ore antlmerldiue
in Porosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
Jufies Tr«n,; direct&uir-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
CARBONI
ANTRACITE IVoee Inglese
COKE Gaz Inglese
MlATTOIVEl/LE « Union »
OVOIDI di pura polvere di Antracite.
Prenotatevi presso il Sig. A. Pasquet
- Piazza Cavour, 7 - Torre Pellice.
CADEAUX UTILES ET AGRÉABLES
Livres d'étrennes pour grands et petits, en langues française et italienne
:: Almanachs: Hachette - Jeheber - Franlt Thomas - Jean Calvin
Cartes illustrées avec souhaits et versets bibliques - Textes et Tableaux
— Méditations quotidiennes —
Jeux pour enfants - Plumes à réservoir - Albums.
BOTTEGA DELLA CARTA - Via Arnaud, 28 - Torre Pellice
CROCI UGONOTTE
IN ORO
A 8
KARATI
Modello 1 (grandezza naturale)
Modello 2 (grandezza naturale)
0
avi
l
Per acquisti, rivolgersi alla
Orologeria-Orefieeria CERESOLE - Torre Pelliee
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO DAL 1“ DICEMBRE
Torre Pellice
Bricherasio
Pinerolo
Ai rasca
None
Torino
(I)
P
a.
5,30
5,51
6,01
6,37
(1) feriale
—6,27
—6,41
6,27 7,05
6,45 7,27
6,54 7,40
7,31 8,16
8,05 12,10 -,-----19,55
8,19 12,25 -,-----20,09
8,41 12,51 17,30 18,56 20,34
9,07 13,17 17,52 19,10 20,53
9,16 13,30 18,06 19,19 21,06
9,48 14,07 18,40 19,48 21,42
Torino
None
A ¡rasca
Pinerolo
Bricherasio
Torre Pellice a. —
(2) al lunedi
(2)
0. 25
1, —
1,07
1,30
5,06 6,35
5,42 7,13
5,49 7,20
6,17 7,50
8,12
8,36
7,55
8,20
8,26
8,43
11,10 13,14 17,21 18,42 20,09
11,45 13,49 17,52 19,18 20,44
11,52 13,56 17,58 19,26 20,51
12,13 14,21 18,16 19,51 21,15
-,— 14,44 18,41 20,14
-,- 15,05 19,02 20,37 -,
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
(fac.)
6,27
6,35
6,38
6,43
6,49
6,52
Pinerolo
Ponte Lemina
Abbadia
RiagIielto-Fiugera(/ac)»
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Viliar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina a. 7,30 8,50
7,—
7,10
7,17
7,20
7,57
8,04
8,07
8,10
8,13
8,16
8,21
8,24
8,31
8,38
8,41
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,30
12,37
12,40
12,43
12,46
12,49
12,52
12,55
13,02
13,09
13,12
13,17
13,20
14.25
14,32
14,35
14,39
14,42
14,45
14,49
14,52
15,15,08
15,11
15,19
15.25
16,50
16,58
17,01
17,05
17,07
17,10
17,13
17,16
17,23
17,30
17,33
17,38
17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
20,—
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,23
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
P
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca »
Dubbione »
Viliar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiugera(/oc)»
Abbadia »
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo 0.
6,07 7,45
6,10 —
6,15 7,53
6,18 7,56
6,24 8,02
6,31 8,09
6,33 8,11
6,36 8,15
6,39 8,18
6,42 6,45 8,24
6,48 8,27
6,54 8,34
11,50
11,53
11,58
12,01
12,08
12,15
12,18
12,24
12,27
12,30
12,33
12,36
12,42
13.40
13,44
13,50
13,53
14,14,07
14,15
14,20
14,23
14,26
14,29
14,32
14.40
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,50 19,25
18,
18,03
18,10
18,17
18,24
18,27
18,30
18,33
18,36
18,43
19,33
19,36
19,43
19,50
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,15
ORARIO AUTOMOBILE TOBRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p.
S. Margherita »
Chabriois »
Viliar Pellice »
Via Foiirca »
BobbioPelliceo.
8,40
8,50
8,57
9,04
9,09
9,15
(1)
15,15 19,15
15,25 19,25
15,32 19,32
15,39 19,39
15,44 19,44
15,50 19,50
(1) Venerdì
(1)
BobbioPellicep. 7,15 11,20 18,15
Via Fourca » 7,20 11,25 18,20
Viliar Pellice » 7,26 11,31 18,26
Chabriois » 7,33 11,38 18,33
¿.Margherita » 7,40 11,45 18,40
Torre Pellice a. 7,50 11,55 18,50
e festivo. ______
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-FERRERÒ
Perosa Argentina P- 9,- 13,30 19,30
Pomaretto 9 9,08 13,38 19,38
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,53 19,53
Trossieri-Faetto » 9,27 13,57 19,57
Perrero a. 9,30 14,- 20,Perrero p. 5,25 7,- 11,10
Trossieri-Faetto » 5,28 7,03 11,13
Chiotti-Riclaretto » 5,32 7,07 11,17
Pomaretto » 5,47 7,22 11,32
Perpsa Argentina a. 5,55 7,30 11,40
17,10
17,13
17,17
17,32
17,40