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Soixante-deuxième année.
5 Mars 1926
N“ 10
DES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
Vallées Vaudolses
FR« D'ABONNi[^^°
Far aa Four i moia
V ailCCO T aUMVIiïV.» ... 1^. ^
Halle (en dehors des Vallé^j^ »nes
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Que toutes les.choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... Oignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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COLONNE DE VÉRITÉ.
« ...la iiiaiKon de Dieu est l’Eglise
du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la Vérité». ITim.
'Nous avons vu dans une précédente méditation (Voir l’Echo des Vallées, N. 6)
èe que l’Eglise lie doit pas être et nous
Savons résumé sa mission, en terminant
* par ces mots : « l’Eglise est et doit être la
j" colonne et l’appui de la Vérité ». Pourquoi
^ et comment l’Eglise est-elle appelée à
; remplir une telle mission ? L’Eglise doit
être « la colonne de la Vérité » tout
ij;.d’abord pour le développement des indivi' dualités chrétiennes. Ce qui a favorisé le
■ développement de l’art dans notre pays
, aux grandes époques, lorsqu’il y avait
, une tradition artistique, c’est le milieu ;
ce qui peut développer aujourd’hui des
personnalités morales et religieuses c’est
encore le milieu, le milieu chrétien. Or ce
milieu ne peut être formé et entretenu
que par l’Eglise ; l’Eglise qui, fidèle à sa
’^mission, professe hautement la Vérité et
marche selon la même Vérité. Ce n’est
qu’à cette condition que se formera le mi" lieu ambiant apte à des expériences morales et religieuses vraiment dignes de ce
¿'nom et que s’épanouiront des caractères
, vraiment chrétiens. Que de problèmes
d’ordre moral, social et religieux ne troucveraient-ils pas leur solution, si le nombre des personnalités chrétiennes se multipliait dans tous.les pays et si une légion
d’apôtres s’élevait du sein de nos églises !
* L’Eglise doit être « la colonne et l’appui
de la Vérité ! » pour une deuxième raison:
parce que Jésus a besoin de iémoins aujourd’hui comme il en a eu besoin à travere tous les siècles. Il lui faut des groupes, des collectivités, de chrétiens qui,
après avoir passé par des expériences religieuses, se sentent poussés à faire part
aux autres de ce qu’ils ont éprouvé et de
ce qu’ils ont reçu d’En-Haut et se sentent
poussés à l’activité chrétienne et à la consécration de leur vie aux causes nobles et
grandes. Si le monde ne croit pas à Jésus, c’est qu’ü ne voit pas suffisamment
des groupes de chrétiens animés de Son
I Esprit. Enfin il faut que l’E^glise soit « la
colonne de la Vérité » pour amener le
Royaume de Dieu sur la terre. L’Eglise
est la première cellule de ce royaume. Si
dans l’Eglise nous avions comme une démonstration de ce que sera le monde lorsque le Royaume de Dieu sera établi icibas ; s’il y avait entre ses membres plus de
justice, d’entente et de solidarité ; si la
, paix existait vraiment, quelle puissance
dans cette immense union de frères ! Les
..hommes verraient leurs bonnes œuvres et
ÿ^ÿrifieraient le ¡Père qui est dans les deux!
^ .JHes églises sentent qu’elles doivent attifer davantage les âmes, qu’elles doivent
toujours plus des oasis dans le déWrt de la vie et des luminaires dans les
èbres de la nuit. Paul Doumergue
rie, dans le 2.me numéro de janvier de
'oi et Vie : « Le jour où l’E^iise serait
sur cet océan en fureur qu’est le soidisant état de paix actuel, le havre de
grâce, que de barques en détresse pren
?draient le chemin de l’Bglise ou plutôt
tous les chemins du monde mèneraient
l’Eglise. Ce temps n’est pas encore
« venu. Il faut qu’il vienne ». Oui, cher
lecteur, il faut que ce temps vienne afin
que l’Eglise puisse réaliser en plein sa
mi^ion et être dans toute l’extension du
terme « la colonne et l’appui de la Vérité ».
Mais que signifient ces mots ? Comment
l’Eglise peut-elle remplir une teUe mission ? Nous répondons : l’Eglise est « la
colonne et l’appui de la Vérité» par son
témoignage et par sa conduite.
Par son témoignage tout d’abord. La
source de la Vérité n’est pas dans l’Eglise
qui n'est que l’insrument de transmission
et de conservation de la. Vérité : la source
de la Vérité est en Dieu qui en a donné
une Révélation au monde par les hommes
qu’Ii a Lui-même inspirés et par JésusChrist, et qui a été consignée dans les
Saintes-Ecritures. Mais l’Eglise a le devoir
de faire connaître cette Vérité ; dans la
mesure de sa fidélité elle est « la colonne
de la Vérité ». Dans la mesure de la fidélité, disons-nous, car l’Eglise peut se soustraire au devoir que le Christ lui impose.
Aussi Saint-Basile, s’écrie-t-il : « Rejeter
'biuelque chose qui se trouve dans la Bible
ou y ajouter quelque chose qui ne s’y
trouve pas, est un signe évident d’infidélité ». Et Saint-Ambroise ajoute; «Qui
osera parler quand l’Ecriture se tait?».
Conserver, donc, et transmettre avec fidélité de la Vérité pour la ,régénéria,tion-et la
nourriture des fidèles en entretenant leur
vie et en fortifiant leur foi ; défendre, au
besoin, la Vérité contre l’erreur, sans prétendre toutefois à l’infaillibilité doctrinale,
afin que, comme le dit Calvin, « la Vérité
ne vienne à estre ensevelie en ténèbres et
oubliance » ; telle est la mission, tel est le
ministère de l’Eglise, « la maison de Dieu »,
«la colonne et l’appui de la Vérité».
L’Eglise ne doit cependant pas se limiter à professer hautement la Vérité ; elle
doit marcher suivant la Vérité, se souvenant des paroles que Saint-Paul adressait
aux chrétiens de Rome : « Ne vous conformez pas au présent siècle... » (Rom.
XII, 2). Si l’Eglise primitive a pu conquérir des âmes au sein de l’universelle déchéance, alors que les hommes étaient descendus à un degré de méchanceté et d’impureté rien moins que diaibolique, c’est
parce que cette société de régénérés,
l’Eglise d’alors, se distinguait du monde
penrers par la fermeté de ses principes et
la pureté de sa conduite. Le devoir de
l’Eglise est, nous l’avons dit, d’instruire,
de nourrir, de corriger selon la Parole de
Dieu; si son devoir est encore de rendre actuels les enseignements divins et d’harmoniser, si possible, les dogmes avec Tœprit
de ses contemporains en sorte que la nour. riture qu’elle leur offre puisse être a,isémient assimilée ; si le devoir de l’Eglise est
de ne pas se cristalliser dans ses doctrines, le devoir de l’Eglise est aussi de ne
pas se conformer à l’esprit du siècle en cédant à des compromis dangereux, en se
mutilant ou en s’adaptant à la philosophie
courante. Si le devoir de Tï^lise est de
fuir l’isolement et de descendre au milieu
de la foule, comme le Christ, pour lui apporter la lumière, la consolation, la guérison, son devoir est aussi de redouter le
danger de sa sécularisation et d’élever une
digue puissante contre la mondanité qui
menace de l’envahir, L’Eglise doit être
« d<j^ le monde », mais elle ne peut être
« dìi monde ». Ce n’est qu’à cette condition
qu’elle pourra triompher, qu’elle « vaincra
le mtnde » et qu’elle sera vraiment, à travers tous les âges, « la colonne et l’appui
de là Vérité». D. P.
....... ................................
((
))
'IN|>us avons .l’habitude, j’allais presque
ajoUKr la bonne habitude-d’en parler ici
au rroins une fois par an, et ce n’est peutêtre pas assez, vu l’importance et la
grande utilité de l’institution et vu que
nous sommes portés, qui plus qui moins,
à oublier nos devoirs.
Nous la plaçons donc nouvellement devant nos lecteurs cette bédé œuvre dont
nous sommes fiers et qui est appelée à rendre^dë si précieux services à nos Eglises.
Le «24.me rapport annuel-» (l.er juillet
1924t30 juin 1925) que nous avons sous
les yeux, relate la marche de l’institution,
ses progrès à certains égards ainsi que ses
lacunes ; par contre il ne nous dit pas
graiid’chose relativement au nombre des
diaobnesses à l’œuvre durant l’année, tout
en constâciï/it que nos* « sœurs » sont vivement appréciées, à Milan comme à Turin
et à'Gênes, à St-Germain comme à Leysin.
Le rapporteur rappelle avec reconnaissance le don généreux des héritiers de M.
et M.me Abegg, qui a permis à l’institution de louer la maison de Gagnapan (StJean), de la meubler et l’aménager et d’en
faire le siège actuel de la « Casa delle Diaconesse», amplement suffisante pour héberger les novices, ainsi que les Diaconesses qui ont besoin de se reposer. C’est
donc un gros souci de moins : le couvert
est assuré pour quelques années, en attendant le jour où l’on aura une maison
en propre ; mais le vivre est encore à la
merci des âmes charitables. Les contributions régulières et occasionnelles sont en
progrès très sensible sur celles du dernier
exercice et atteignent environ L. 12.0(X),
dont 3.500 environ ont été recueillies à
Turin. Toutes les Paroisses des Vallées y
ont contribué plus ou moins généreusement, mais le Pomaret, La Tour et le Villar se sont particulièrement distinguées.
Bon nombre d’églises de la Mission ont
également contribué aux frais de la « Maison », ,entre autres Milan (L. 2.005) et
Gênes (L. 1.145).
Le total des Entrées — contributions
et dons, rémunérations pour services des
diaconesses, intérêts de fonds — se monte
à L. 51.375. Nous n’avons ni le détail, ni
le chiffre des Sorties, mais comme le rapport accuse un déficit d’exercice de L. 4.0(X)
environ — inférieur donc à celui de l’année dernière — il n’est pas trop difficile
de le préciser. Bréf, sans être de tout repos, les fiiiances ne sont pas alarmantes.
N’empêche que le directeur, M. Adolphe
Comba, n’ait jugé opportun de conclure
son rapport par cette exhortation qui ne
doit pas tomber à terre ; « Continuez à
nous aider ! Que cette œuvre soit l’objet
de vos prières et de votre sacrifice... ».
Mais les préoccupations et ' les soucis
pourraient venir d’un autre côté. « Combien nous aurions été he'ureux, s’écrie le
rapporteur, si, à l’occasion de l’ouverture
de la nouvelle Maison, il nous était arrivé
un bon nombre de jeunes filles, désireuses
de commencer leur noviciat ! Mais notre
désir n’a pas été exaucé !... ». Les soucis
les plus graves de la Direction de l’Œuvre
viennent donc du côté du recrutement des
novices. Malgré les louables efforts tentés
par M. Comba auprès de la jeunesse féminine de maintes Paroisses, en vue de
susciter des vocations, celles-ci ont été en
nombre insuffisant, absolument insuffisant
à combler les vides et à pourvoir aux besoins croissants de toutes ños Œuvres de
bienfaisance qui pourront de moins en
moins, comme chacun sait, compter sur
l’aide précieux de Saint-Loup. La question
est peut-être plus grave qu’eUe pourrait
sembler au premier abord. Nous ne manquons pas. Dieu merci, de jeunes 'filles
qui savent se dévouer à leur entourage ;
qui auraient toutes les qualités requises
pour devenir de bonnes diaconesses; qu'une
vie toute de dévouement et de sacrifices
ne serait pas pour effrayer, intimément
convaincues qu’il n’en est pas de plus
utile, de plus haute, de plus noble que
celle qui a pour unique but le soulagement
des souffrances physiques et morales de
notre prochain. Il ne leur manque que le
courage de la décision. Oh ! si la faible voix
♦
de notre modeste journal pouvait arriver
jusqu’à elles !
Et à ce propos, nous allons, peut-être,
commettre une indiscrétion, mais tant pis !
11 nous revient donc, indirectement, que
dans le courant du mois d’avril prochain
aura lieu, à Saint-Jean, (à Gagnapan même, je suppose), la consécration de deux ou
trois novices. — Nous ne voyons pas de
rapport entre cette cérémonie et ce que
vous venez de dire plus haut, dites-vous.
— Non ? ,Eh bien ! nous y voyons, nous,
une occasion unique pour une bonne propagande en faveur du recrutement de nouvelles novices, occasion que le Directeur
ne se laissera pas échapper, croyez-le. Seulement il faudrait qu’il y eût là des jeunes
filles de nos Unions Chrétiennes, de toutes
nos Unions, en groupes, pour ajouter de
l’attrait et de la solennité à la cérémonie
et... Si j’en disais plus long, telle ou telle
autre Présidente d’Unions, renommées
pour leurs talents d’organisatrices de manifestations de ce genre, pourraient me
prier aimablement de me mêler de ce qui
me regarde ; aussj je m’arrête et je conclus en empruntant au rapport la sage
réflexion, que nous soulignons : « ...Dieu
est celui qui suscite les vocations, et lorsqu’il Lui plaira, il nous amènera certainement des jeunes fiUes désireuses de Le
servir en se dévouant aux soins des pauvres et des malades ! ». _______ j. c.
DICTONS VAUDOIS.
(Choix et préférences).
L’ê meigl fouttre areire Uno peiro qu’üm
parollo.
L’ê meigl tard que « jamais ».
L’ê meigl ün mari arangiamënt qu’iino
bouM' sëntënso.
L’ê meigl lou vltî qiië l'implî, ou L'ê meigl
loii ciargiâ que l’implî.
L’ê meigl èsse pcit patroun quë grô sërvitour.
L’ê meigl and dâ panatîe qu’ën farmacvK
' L’ê meigl frutâ lî ciôussîe qu’lî linsôU.
L’ê meigl ün áse vîou qu'ün proufëssour
mort.
L’ê meigl dë vin freit quë d’aigo ciaotido.
2
'■‘.'‘FSUl,
**
«'S.
SUR LE “QUESTIONNAIRE UNIONISTE,
^ Préparé et rédigé en vue du, grmd Conr ^
ffrès mondial des Unions de J^iwsse, gui..
aura lieu prochainement à Helsingfors, le
Questionnaire Unioniste a attiré et attire
l'attention des jeunes gens chrétiens du
monde entier. Nous avons donc jugé à propos de soumettre à l’examen de nos élèves
du Lycée Vamdois — comme sujets de composition française — quelques-unes de ces
questions, parmi les plus pratiques. La
petite étude ci-dessous, une de nos meilleures, évidemment, sur un sujet que nous
avons légèrement modifié, est d’un élève
de la 2.me classe du Lycée. Nous l’insérons
textuellement, sauf quelques retouches insignifiantes de style. Réd.
— A qui doit-on obéir par dessus tout :
à nos parents, à notre conscience, à l’Etat,
à l’Humanité, à Dieu ?
Obéir : c’est une grande et mystérieuse
loi de la vie, que cette parole qui, depuis
notre enfance, depuis notre naissance même, semble nous tenir sous son joug pas
toujours doux et agréable. Oui, tout obéit
ici-bas, et cette obéissance qui semble universelle, peut être démontrée aussi bien
dans une pierre — corps inerte — qui
tombe, obéissant à la gravitation, vers le
sol, que dans les actes de l’homme — corps
doué d’une intelligence —- qui lui sont
dictés aussi par une loi, à laquelle il obéit.
Mais entre l’homme et la pierre passe *
cette différence ; le premier peut choisir
à quelle loi ou à qui il veut obéir, tandis
que la pierre ne le peut pas •, c’est à dire
qu’elle ne peut pas limiter ou modifier
l’action qui lui vient imposée : en un mot,
elle ne pourrait pas ne pas vouloir tomber, tandis que l’homme peut le vouloir
ou non.
Reconnaissant donc en nous la liberté
de choisir à qui nous devons obéir, car
pour vivre, il faut être soumis à une loi
— sans aucune exception — il peut nous
arriver de nous trouver bien embarrassés
au moment du choix. ♦
Devons-nous obéir à nos parents, par dessus tout ? Sur ce point il me semble entendre mille voix, plus pui^ntes les unes que
les autres, crier « oui ». Je vois mille exemples funestes de désobéissance filiale, mille
cas honîeux de rébellion du fils au père.
Désobéir à nos parents est certainement
une chose affreuse ; c’est vouloir faire à
notre tête en méprisant leurs conseils qui
— neuf fois sur dix — ne cherchent que
notre • bonheur, que, malheureusement,
nous ne voulons où nous ne savons pas
toujours apercevoir. Etre soumis, docile,
obéissant, est une des plus précieuses vertus des enfants, et cette loi est si naturelle,
si bien établie, qu’il pourrait nous arriver
de la considérer comme la suprême loi de
notre vie et de notre conduite, comme la
seule et vraie ; mais j'ajouterais bien vite
aussi, que parfois l’obéissance aux parents
■ peut être refusée. Il peut arriver, qu’en matière de foi, par exemple, le fils n’approuve
point ses parents. Croiriez-vous alors
que cette âme qui veut se racheter n’ait
pas le droit, dirai-je, le devoir même, de
se rebeller ? .Désobéir, en tel cas — entendons-nous — est un acte de courage. Cette
désobéissance est sainte : c’est une vertu.
Nous voyons, par là, que nous ne pouvons
donc pas dire de devoir toujours obéir à
nos parents, car étant hommes, comme le
dit l’Evangile, ils peuvent se tromper.
Devrons-nous donc obéir à notre conscience ? A cette voix intérieure que l’on
veut aussi appeler voix de Dieu? Mais,
avant tout, que veut notre conscience ?
Notre liberté morale et intellectuelle, me
répondra-t-on d’une part. Notre liberté individuelle, me dira un autre. Noj^be bienêtre, soufflera celui-ci, et à vouloir énumérer tout ce que l’on pense sur notre conscience, je n’en finirais plus. jPour mon
compte, puisque on ne saurait bien la définir, notre conscience ne peut nous dicter
une loi à laquelle nous devons tous obéir
par dessus tout. Pour le croyant qui ^it
selon la foi, ce será la voix de ¡Dieu, mais.
par exemple, lorsque je me trouverai prêt
à être attaqué, ma conscience m’avertit
de me défendre ou de me sauver. Puis,
nous savons si bien l’endormir notre conscience — au point qu’un meurtrier n’a pas
horreur du sang pour se précurer du pain,
action que sa conscience consid||èjre légitime et que nous appelons inconscience —
que ce ne peut être une volonté déterminée. C’est plutôt une puissance faite de
raison, d’équilibre personnel, que nous
possédons tous et que nous pouvons modifier et façonner à notre guise...
Alors devons-nous obéir à Y'Etat ? Ici
non plus je ne dirai pas de devoir le faire
« par dessus tout ».' Car dans cette idée
d’Etat, les uns voient le triomphe : d’une
politique ou d’un parti ou d’une certaine
forme de gouvernement. D’autres encore
y voient une puissance morale à qui ils doivent tout sacrifier ef pour d’autres ce
n’est rien qu’une forme vague et sans contenu. Nous avons ainsi des patriotes, des
royalistes, des^ républicains, des nationalistes, etc., dénominations qui, toutes,
croient obéir à l’Etat. Ici toüte politique
a beau jeu et, pour obéir à l’Etat, tel citoyen n’hésite pas à faire couler le sang
ou à s’avilir en des pratiques ténébreuses
et louches. Nous voyons donc, par là, que
nous ne pouvons encore ici obéir à l’Etat,
car avant tout, ce n’est pas une entité
bien fondée et formée pour tous ni bien développée et acceptée ; ici encore nous flottons dans le vague. Comme règle, oui, nous
devons obéir à notre pays, mais autant
que notre liberté n’en est pas affectée.
Nous ne pouvons, en un mot, obéir à une
volonté indécise encore et que nous jugerions, en de certains cas, basée sur la violence et la force d’une faction politique, de
majorité arbitraire.
IDevrons-nous donc obéir a l’Humanité ?
A ce monde composé d’êtres qui se font la
la guerre sans cesse, où nous trouvons des
caractères fermes et loyaux, de bonnes et
de mauvaises trempes ; obéirons-nous à ces
lois qu’en vain on veut appeler sociales,
que l’on veut décorer de noms flamboyants,
mais vides de sens, que l’on arbore sous
l’égide du bonheur universel, du travail
régénérateur, du bien-être social, du pcosmopolitisme, de paix mondiale même? Obéirons-nous, ou mieux, pouvons-nous obéir à
ce chaos d’idées bonnes et mauvaises, contradictoires même, à ces coutumes, à ces
lois, toutes suprêmes, qui toutes veulent
se surmonter les unes les autres, à ces
mouvements de classes qui entraînant des
milliers d’âmes et les jettent contre leurs
frères armés d’une arme à double tranchant ? Humanité, Fraternité : paroles
pleines de mystère qui obsèdent les géné- •
rations humaines et ne les transforment
pas. Obéirons-nous à ces tlréories humanitaires, à cette humanité grouillante après
de vaines formules d’égalité, d’équité, qui
après vingt siècles de prédication évangélique ne sait trouver sa route ? Non, nous
ne pouvons pas obéir, noqs ne devons pas
obéir à l’humanité « par dessus tout ».
Alors, me direz-vous, à qui devons-nous
obéir par dessus tout?« A Dieu, répondrai-je. Et ce n’est pas poussé par une
idée mystique que j’affirme cela, ision. Je
n’entends pas, dans l’obéissance complète
à Dieu, et par dessus tout, me réfugier
loin du monde, loin de l’action et de la
lutte en ayant les yeux fixés au ciel éternellement ! Obéir à Dieu par dessus tout,
je crois que c’est bien la seule voie, le seul
moyen pour fixer une règle à notre vie.
En effet, dans l’obéissance à l’humanité, à
la conscience, à l’Etat, aux parents, nous
avons rencontré des difficultés et des contradictions formelles à la volonté divine.
La loi divine est illimitée tandis que'ces
lois sont limitées. Elles ne sont pas acceptées par tout le monde et nous voyons
toujours que quelqu’un, autour de nous,
cherche à vivre conformément — et sans
jamais y parvenir — à ces lois, et même à
lutter contre celui qui cherche ailleurs sa
voie ; tandis qu’une fois que ïious obéissons à :Dieu par dessus tout nous pouvons
être bon fils et bon citoyen. La loi de Dieu
devient alors universelle et l’incroyant
l’admire. En outre nous savons pertinemment qu’en Dieu nous avons la bonté, la
beauté, l’intelligence, portées au plus
haut degré de perfection où tout l’idéal
humain se résume ; et alors, pourquoi la loi
divine ne serait-eUe pas aussi parfaite, supérieure à toutes les autres non seulement, mais les comprenant toutes ? C’està-dire que qui obéit à l’Etat, à sa conscience, à ses parents, à l’humanité, n’obéirait qu’à une partie, qu’à un article de la
grande loi divine dont il ne verrait qu’un
point et jamais l’ensemble.
Ensuite tout obéit à Dieu dans la Nature ; pourquoi l’homme veut-il chercher
ailleurs la loi .suprême de sa vie ? Sera-ce
parce qu’un faux orgueil l’empêche de
plier devant Dieu ? Sera-ce tm défaut de sa
raison ou de son intelligence ? Obéir à Dieu
par dessus tout est donc notre devoir, car '
en obéissant à d’autres lois nous avons vu
dans quel labyrinthe nous pouvons nous
perdre. H. Gardiol.
LE ROUQE-QORQE.
Mes chers enfants, j’ai lu quelque part
un conte joli qui nous explique la tache
rouge qui orne la gorge de ce ravissant
oiseau, le rouge-gorge. L’historiette est
toute fantaisie, mais elle est si exquise et
d’un si bel enseignement que je ne puis
résister au plaisir de vous la raconter^
Voici. Sur la croix, où itavait été cloué
par ses bourreaux, Jésus souffrait horriblement. Un petit oiseau, penché sur un
oUrier, non loin du lieu du supplice, entendit la plainte du mourant. Il eut grand
pitié de ce pauvre crucifié, qui avait l’air
si bon, si doux, Jésus de Nazareth. Que
faire ? Petit oisillon, que pouvait-il ? Jusqu’ici, depuis le matin, il avait chanté et
avec quelle grâce, sa joie de vivre ! Pouvait-il continuer ? Non, non, on ne peut
pas, quand on a bon cœur, chanter avec
gaieté à côté d’une grande douleur ! S’il
essayait d’une petite mélodie berçante,
quelque chose d’infiniment doux comme le
chant d’une mère près de son enfant malade ? Il l’aurait bien voulu, mais il ne savait que des airs gais. Sa petite vie, jusqu’ici insouciante, facile,, heureuse, ne lui
avait pas encore appris les chants poignants de la douleur. Il valait mieux se
taire que de se tromper lourdement ! Le
cher petit, tout ému, agité, nerveux, sautait de branche en branche et s’approchait
toujours plus de Jésus. Que faire ? Arracher des mains et des pieds les clous affreux ? Il n’y fallait point songer ! A force
de regarder et de souffrir avec celui qui
souffrait tant, notre petit oiseau trouva
une idée très belle ! Cette couronne d’épines, qui déchirait la tête de Jésus, devait
aussi le faire souffrir cruellement. Impossible de l’enlever, mais, en voletant délicatement autour de cette belle tête sanglante, d’un coup de bec décidé, briser les
épines et les arracher, voilà qui était possible ! Notre petit ami ailé, avec toute l’habileté et la douceur d’un bon cœur, se
mit aussitôt à la tâche. Les épines bientôt furent toutes au pied de la croix. Pendant cette délicate opération, une goutte
du sang divin tomba sur la gorge de l’oiseau. iDepuis ce temps le petit oiseau et
tous ceux de sa famille ix)rtent, en souvenir de ce beau geste de bonté, sur la
gorge, la tache rouge comme fine croix
d’honneur.
Mes chers petits, comme le rouge-gorge,
dans votre faiblesse et avec votre bon
cœur, allez, vous aussi à Jésus, pour le
soulager. Aujourd’hui encore, il souffre
dans son Eglise et avec son Efelise, Il
souffre de l’incrédulité des uns, de l’ingratitude des autres. Il souffre bien des fois
d’être mal compris, mal aimé, mal servi
par les siens. Donnez-lui votre amour d’enfants confiants et bons. Donnez-lui votre admiration si fraîche, si pure à votre
âge. Donnez-lui vos efforts pour essayer
de l’imiter et de le suivre sur les chemi
si beaux des travaux consciencieux, d
bontés désintéressées et des dévouement
•vrais. Vous lui ferez du bien. Il vous ej
a déjà tant fait et vous en fera encori
tant ! Comme le rouge-gorge, vous aure
alors sur votre cœur et sur votre vi
quelque chose du divin Crucifié. Vous se
rez à lui et on le verra. Le monde super
ficiel et léger, grossier aussi quelquefois
croit que c’est une tache de porter le
insignes de Jésus-Christ. Erreur! C’es
un honneur, le plus grand, le plus beau
(De L’Ami Chrétien). Jules Brun.
UNIONS CHRÉTIENNES DU PIÉMONT.
Massel. L’Union a pris sous son patrt
nage la souscription en faveur du Sa
torio popolare di montagna. La collée
menée avec enthousiasme par les jeuni
filles de l’Union, parmi la population g<
néralement bien disposée, a produi
L. 675,20.
Voilà certainement une belle activi'
que nos Unions peuvent déployer aux V
lées et qui mérite d’être imitée.
— Torre Pellice. Les soirées organisé
à 1 occasion du 17 février ont pleineme
réussi. Ici, comme à notre Section Cadettel
nous avons pris un peu plus à cœur 1
Questionnaire pour Helsingfors, en l’é
diant par-ci par-là.
Mardi dernier, à notre séance mixl
nous eûmes le plaisir d’entendre un membre de la Pra del Torno, qui entretint
nombreux public d’unionistes sur les M
sions en terre païenne. r. h. ^
— Union Chrétienne Vaudoise de Turn“''
urvm^
Le soir du 30 janvier eut lieu, à notr"'
Union, une soirée de bienfaisance avi
une représentation réussie à tous le^
points de vue. L’on récita une belle comél
die : Fatemi la corte, d’une manière vrr*'
rai|
ment supérieure. Voici les noms des acÿ
teurs qui ont bien mérité du publie
M.me L. Peyrot-Perazzi, M.Ues A. Ri
C. Gay, MM. O. Peyrot, G. Ricca, F. MoH
ney. Le soir du 6 février eut lieu la réj
tition de cette ravissante soirée, et le nombreux public put en outre goûter u;
chœur à trois voix : Le Spagnuole, et
amusante bluette. Sans énumérer tous li
artistes du chœur et de la farce, nous
voulons leur renouveler toute notre rnaissance pour nous avoir fait passe!
ainsi de bonnes heures joyeuses. Main
nant, on est en train de préparer un dri
me d’histoire vaudoise..., mais ne soyoi
pas indiscrets ! L’encaisse des deux
rées a été dévolue à notre nouvelle âalli
qui nous est toujours plus nécessaire v
que l’actuelle peut à peine contenir
quatrième partie de nos membres d’ôgli
Quant à la partie spirituelle de not:
Union, M. Carlo Lupo s’est proposé di
nous entretenir dans une étude sur
mission et le message de Jésus dans l
monde actuel. Ce sujet sera dirisé en troi
parties: 1” l’essence du christianisme
2" la solution des problèmes de l’existeni
en rapport avec lui : 3" les relations d
Unions avec ces problèmes.
Nous en reparlerons prochainement,
g. b.
Institations Hospitalières Vaudoise
Major Abele Ghigo, Rome, en souvenir
son liève, de sa mère et de sa sœur :
Hôpita.ux L. 50<r
Refuge, pour lit «Marghérita» »
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Chroniques dn 17 féYrier.
(Suite).
MASSEL. 17 février. Eien de nouveau
à la fête traditionnelle. La même bonne,
vieille joie de la liberté, qui se reproduit.
' année après année. Soleil printanier, neige
étincelante, joyeuse théorie d’enfants et
de grandes personnes, bannières au vent,
tambour battant. Pétards. Au temple on
commémore Arnaud, on exécute un programme de 35 numéros au moins, parmi
lesquels- 5 chants vaillamment enlevés par
la Chorale. IDistribution finale de pain,
chocolat, oranges et opuscules vaudois.
PARIS. Les Vaudois de Paris célébrèrent
la fête de rEmancipation le dimanche 21
février.
La réunion put avoir‘lieu, comme de
coutume, au temple. Saint-Marcel, grâce à
l’hospitalité toujours accueillante et chaude
de Monsieur le pasteur Appia.
Ce fut, à 15 h., M. Appia qui souhaita
la bienvenue à un auditoire de compatriotes, fort nombreux et sympathique, venu
pour fêter la liberté de conscience accordée
à nos ancêtres. M. Appia mit en lumière
la signification religieuse et spirituelle
du 17 février.
, Ensuite M. Jean Lageard, président de
la Colonie ^Vaudoise de Paris, illustra, par
quelques faits glanés dans l’histoire de
1’« Israël des Alpes », la grande portée de
l’édit de libération qui fut signé, il y a
78 ans, par le roi Charles-Albert de Savoie.
M.Ue Caroline Appia prit ensuite la parole pour rappeler le grand deuil qui vient
de frapper l’talie, et pour décrire la belle
personnalité de la reine Marguerite de Savoie, qui fut, pendant de longues années,
l’incarnation parfaite de la grâce et du
génie de la race italienne.
Une souscription en faveur d’un lit
Marghérita di Savoia, que l’on veut fonder au Refuge Roi Charles-Albert, à SaintJean, produisit la somme de 450 francs.
'■ Il y eut aussi, dans le programme de
la fête, des récitations et des chants. La
famiUe Negrin fit entendre deux jolis
chauts suisses, tandis qu’un groupe de jeunes chanta le Giuramento di Sibaud. M.lle
Hélène Bouchard récita un beau monologue de Marghenta Arngud, et M.lle Léa
Yserd une poésie sur Le fuseau de ma
grand’mère, etc.
M.me Georges Appia, que nous eûmes
le plaisir de voir au milieu de nous, offrit
le thé. Et lorsque vint le moment de la
séparation, c’est avec un profond regret
que chacun alla se replonger dans le tour-.
billon de la grande métropole, heureux
d’avoir eu la douce illusion de vivre deux
ou trois heures au pays natal et dans nos
chères Vallées. 3- L
— Le Bureau de la Colonie Vaudoise deParis prie tous les Vaudois qui viennent
à Paris et qui désirent faire partie de la
Colonie, de bien vouloir prendre note de
l’adresse du secrétaire : M. Eugène Fér'g
- Rue des Solitaires, 23 - Paris 19.
POMARET. La date du 17 février, toujours importante pour les cœurs vaudois,
,est célébrée au Pomaret avec un très grand
enthousiasme. Nous ne rappellerons pas les
détails de la fête, le défilé des écoles avec
musique et drapeaux, les récitations et les
chants, les discours du Pasteur et des
Professeurs de l’Ecole Latine. Nous exprimons seulement la joie que nous- a causée
cotte fête bien réussie et agréable à tous.
Le dîner au Convitto a rassem,blé environ cent trente convives. Le soir, un
groupe d’artistes d’occasion, jeunes et...
moins jeunes, ont représenté un drame de
sujet vaudois : Sangue VaMese, qui a eu
un bon succès. Le même programme, qui
comprenait aussi une comédie et un chant,
la Ronda di Fate, a été répété le dimanche
21, avec le même succès. Encourageons la
productioh de drames de caractère historique vaudois, qui, sans froisser les sentiments de personne, affirment notre fierté
d’appartenir à Un peuple héroïque et martyr. Ce n’œt pas en fuyant que nous obtiendrons le respect de ceux qui nous
entourent.
RIESI. Nos frères de Riesi, nous informe M. S. Ferro, ont eu, eux aussi, leur
fête du 17 février. Et quelle fête ! Le
temple, illuminé a giorno, plein à verser ;
discours du pasteur Mingardi sur « la Réforme et la Contre-Réforme en Italie » ;
conférence de l’ing. M. Max Eynard sur
1’« intolérance religieuse des premiers siècles du christianisme jusqu’en février
1848 » ; chant du Serment de Sibaud, enlevé avec entrain par les jeunes gens de
l’Union Chrétienne. Bref, une commémoration faite dans un esprit de réeUe fraternité et de vrai enthousiasme.
VILLESBXIHE. Doit-on dire, comme on
a dit, ou simplement laisser croire que la
Paroisse de Villesèche marche à la déroute ? Dans ce cas, la fête du 17 février
1926 pourrait nous donner un démenti,. Ce
ne sont pas des étrangers qui ont attendu
avec impatience l’aube du 78.me anniversaire de la glorieuse Emancipation et qui
ont fait en sorte que la journée fût digne
des souvenirs qu’eUe évoque. Ce sont les
enfants de la Paroisse. Ils l’ont fait en
toute simplicité, mais de grand cœur, et
la fête a été... tout simplement belle sous
tous les rapports.
Les vieux murs du sanctuaire de Ville-sèche se sont réjouis de voir encore une
fois les arrière-neveux des martyrs accourir en si grand nombre pour chanter avec
enthousiasme ; Levez vos mains au ciel !
Et nous qui avons assisté à cette fête et
qui avons grandement joui des chants,
des poésies et dialogues débités avec beaucoup de naturel, nous avons regagné nos
demeures avec le cœur débordant de joie
et avec le souhait que l’Elternel des armées suscite, à ceux que le temps entraîne
inexorablement vers la tombe, des successeurs « dignes de leurs aïeux ». g. m.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Monsieur Frank Thomas, l’éminent pasteur genevois, un des prédicateurs les plus
* populaires de langue française, tiendra
une série de conférences religieuses dans
les Paroisses ci-dessous :
Samedi 13 Mars, à La Tour, à 16 h.,
réunion à laquelle sont particulièrement,
mais non pas exclusivement, invitées les
mères de famille, les dames et les demoiselles — A 20 h., conférence dans le temple neuf.
Dimanche 14 : Le matin, à La Tour, à
9 h., service pour les enfants des écoles
du dimanche et ijour la jeunesse — A
10 h. 30, culte, avec le concours de la Chorale. Les deux services religieux auront
lieu dans le temple. — L’après-midi, à
14 h. 30, culte dans le temple de SaintLaurent, à Angrogne. — Le soir, à
20 h. 30, conférence dans le temple de
Saint-Jean.
Lundi 15, à 11 h., culte dans la. salle du
Synode — L’après-midi, à 15 h., dans le
temple de Saint-Jean, et le soir, à 20 h.,
dans le temple de La Tour, conférence.
Mardi 16, à 14 h., culte a,u Villur, dans
le temple. — Le soir, réunion à St-Second.
M. Thomas sera à Turin les jours 17 et
18 courant.
Nous recommandoqs vivement ces conférences de M. Frank Thomas et invitons
très cordialement toutes les personnes, qui
comprennent le français à venir entendre le message d’un homme profondément
religieux, sans sectarisme, qui parle avec
une puissance peu commune. j. t.
ANGROGNE. Le 22 février, un cortège
nombreux accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de Gaydou Madeleine veuve de ,Daniel Rivoire, des Rivoires, décédée à l’âge de 79 ans, après une
maladie longue et pénible.
« Fleurs » en souvenir de Madeleine Rivoire née Gaydou?: Louis Rivoire, L. 50 Baptiste Rivoire, 50 - Alexis Rivoire, 20 Total L. 120, pour l’Eglise d’Angrogne.
— Le 25 février, un autre triste cortège
se dirigeait vers le cimetière de Saint-Laurent, pour y déposer la dépouille mortelle
de Clémentine Rivoire mariée à Baiihélemy Rivoire, de la Cassetta, qui, à l’âge
de 50 ans seulement, après une semaine
de grandes souffrances, s’est envolée au
ciel où elle a donné rendez-vous à ses cinq
enfants et à son mari. »
Nous exprimons encore nos vives condoléances et nos sentiments de sincère symX>athie chrétienne aux familles en deuil.
D. P.
te
LA TOUR, La réunion de Sainte-Mar-,
guerite fut présidée, dimanche dernier,
par le pasteur émérite M. Edouard Jalla,
qui entretint le nombreux public de l’histoire de te Bible en Italie, depuis le premier siècle de notre ère jusqu’à nos jours.
Une conférence docte, soigneusement préparée, abondamment doounentée par un
compétent, que l’auditoire a. suivie avec
un vif intérêt et fort goûtée.
— La troisième édition de la. soirée récréative a eu, samedi dernier, un succès
analogue aux précédentes, à tous les points
de vue, ce qui nous dispense de nous répéter. Ne pas oublier un supplément de
programme : Les murs ont des oredlès,
une farce exhilarante, que M. Ricoàrdo
Turin a jouée en vrai artiste comique.
—- Pour la « Rostania », Nos lecteurs savent que le «jardin alpin Rostania» est
dû à l’initiative de la Société Vaudoise
d’Utüité Publique; qu’il fut inauguré en
1901 et intitulé à la mémoire du botaniste
docteur Edouard Rœtan ; qu’il était des,tiné à devenir, dans l’intention du prof.
Monnet — qui le « planta »,J’organisa, et
le soigna avec amour aussi longtemps que
ses forces le lui permirent — un vrai jardin de-notre flore alpine, une façon de
Chanousia.
Et le jardin avait pris une fort belle
tournure et s’enrichissait peu à peu de
nouvelles plantes. Puis survint la guerre
et, dans l’entre-temps, la mort du prof.
Monnet, la cheville ouvrière du jardin ; et
" ’ la « Rostania » non seulement s’arrêta dans
son développement, mais fut laissé à l’abandon ou peut s’en faut.
Il s’agissait de le remettre en bon état
et d’aviser aux moyens de le restituer à
sa fonction primitive, voire même de le
développer. De là la constitution d’un Comité provtôoire, en février 1925, qui, aidé
de maintes personnes de bonne volonté de
La Tour, Saint43ermain, Pignerol, se mit
aussitôt à l’œuvre, mit la main aux réparations les plus urgentes à l’édifice et étar
blit un programme pour l’avenir.
Dimanche dernier eut lieu, dans une
salle du Collège, une séance des membres
de la « Rostania », convoqués pour enten■' dre les communications dudit Comité et
pour l’élection des quatre membres électifs
de la .Direction. Après que le président M.
Emile Eynard eut ‘ brièvement exposé la
situation actuelle de la « Rostania », démontré la nécessité de reconstituer le jardin et tracé un programme d’activité, MM.
le docteur Charles Cardon, l’avocat Pittavino et Albert Bleynat donnèrent à l’assemblée., irar la lecture de leurs rapports
respectifs,^ des informations très précises
sur ce qui vient d’être fait, sur ce qu’il
est urgent de faire, et sur la situation financière accusant un r%idu de compte
d’environ 500 lires ; rapports qui donnent
lieu à un échange de vues fort intéressant.
L’asçemblée élit ensuite les quatre membres de la Direction qui doivent compléter
le Comité, en la personne de MM. Emile
Eynard, docteur Charles Cardon, avocat
Pittavino et J. P. Massel, tout autant
d’amis éprouvés de l’institution, qui vont
s’employer, activement afin que la « Eostania » redevienne un « jardin alpin » plutôt qu’un simple chalet de montagne uniquement destiné à héberger, avec un peu
de confort, les touristes des deux sexes.
— La réunion de M. Fries pour les
Unions Chrétiennes et pour la jeunesse,
que nous avons annoncé, aura lieu dimanche prochain, 7 courant, à. 16 h., à VAula
Magna du Collège. Tous les membres des
Unions Chrétiennes de la Vallée sont vivement priés d’y prendre part. 'Et c’est
aussi à l’Aula Magna qu’aura lieu, le soir
du même jour, à 2.0 h., la conférence publique de M. Fries, sur le sujet suivant :
L’action des jeynes dans l’époque actuelle.
Tout le monde y est cordialement invité.
MASSEL. Dimanche, 14 février, un long
cortège de parents et d’amis accompagnait
au cimetière la dépouille mortelle de M.
Jean Giraud, décédé au Gros Passet après
une longue et pénible maladie, à l’âge de
75 ans. — Notré sympathie à la famille
affligée.
PIGNEROL. I.,e culte présidé par M.
ïYies, secrétaire général des Unions Chrétiennes du monde entier, aura lieu, non
pas au temple de Pignerol, qui est en réparation, mais dans la salle d’école de StSecond. Le public, et particulièrement les
Unionistes, y sont cordialement invités.
POMARET. Nous sommes priés de publier les dons suivants, en faveur de notre
Hôpital : M.me Elise Lantaret-Gay (ensouvenir de M.me Marguerite Nisbet),
L. 50 - M.me E. Lantaret-Gay et M.lle
Emma Gay (en souvenir de M.me TronBouvier), 25 - M. B..Léger (en souvenir
de Jean Gay et Adèle Garrou-Gay), 50 *
M.lle Louise Combe (id.), lO.
NOUVELLES POLITIQUES.
M. Mussolini a reçu, dans le côurant de
la semaine passée, la visite de M. Nincic,
ministre jougoslave des affaires étrangères, avec lequel il a eu plusieurs entretiens
pour examiner la situation euroj^nne actuelle, après Locarno. Cet examen a démontré l’utilité de rendre plus intense,
dans l’intérêt commun de l’Italie et de la
Jougoslavie, la collaboration établie par le'
pacte d’amitié, qui, depuis deux ans, lie
les deux nations. Les deux hommes d'Etat
ont donc fixé les points sur lesquels ü fât
possible de collaborer utilement pour maintenir la paix en Europe.
Le procès de la « Sconto » approche de
sa fin. L’avocat du Ministère Public a, dans
son réquisitoire, demandé à la Haute Cour
la condamnation à la réclusion des deux
ex-directeurs, comm. Pogliani et Comba,
qui seraient les seuls vrais coupables de
la faillite, et l’acquittement, faute de
preuves, pour tous les autres accusés.
Trieste a rendu, le 25 courant;, les derniers honneurs au sénateur AttiMo Hortis,
illustre homme de lettres, ardent patriote
triestin, agitateur puissant d’italianisme
durant la domination autrichienne sous
laquelle il fut député au Parlement
autrichien.
Créé sénateur par notre Gouvernement
en 1920, M. ¡Hoidis était actuellement viceprésident du Sénat. Ses funérailles ont été
imposantes et dignes de l’homme qui, avec
Battisti et Filzi, fut un des champions de
l’irrédentisme italien dans la meilleure acception du terme.
Les billets d’Etat de 5 brœ seront prochainement remplacés par des écus en nickel pur, tandis qu’une nouvelle émission
de billets de 10, 25, 50 et 100 lires remplacera les vieux billets détériorés qui seront retirés de la circulation.
Au cours du dernier Conseil des Ministres il a été délibéré d'instituer, aupt^ de
la Caisse des dépôts et prêts, une Caisse
d’amortissement chargée d'e.nca.isser le
montant annuel des réparations selon le
plan Dawes, et de payer les annuités des,
dettes avec l’Ahgleterre et lés'Etats-Unis
au moyen du produit des réparations
mêmes.
— La Commission qui doit examiner les
mandats de protectorat obtenus par quelques nations sur certaines régions, s’est
réunie dernièrement à Rome pour étudier
surtout la question syrienne par rapport
à la France. Les délégués syriens réclament pour leur pays l’indépendance abso- ■
lue. De son côté, le repiésentant français
a, dans un. rapport détaillé, exposé la situation politique de cette région que la
France voudrait garder,, si possible.'
— Les capitales d’Europe sont en agitation à cause de la question des sièges
permanents dans le Conseil de la Société
des Nations. Cette question qui semblait,
au-commencement, n’avoir qu’une importance relative, vient d’en acquérir une
presque capitale vu l’insistauce avec laquéUe la Pologne, l’Espagne et le Brésil
demandent d’avoir, elles aussi, un siège
dans le Conseil où l’Allemagne va avoir
sa place assurée. Rien n’est encore décidé
pour le moment, et il est fort p(^ible que
l’Alemagne seule entre dans le Conseil,
car il y a un courant d’opposition, surtout
parmi les pays Scandinaves, contraire à
l’admission de nouveaux concurrents dans
le Conseil même. Il est à espérer que toute
difficulté sera applanie avant le 8 courant,
jour où l’assemblée de Genève sera appelée à approuver l’entrée de l’Allemagne
dans la Société des Nations.
— France. lœ Sénat est en train de dis
cuter les projets financiers et bon nombre
de nouveaux impôts ont été approuvés ;
aussi la Chambre, qui les avait écartés,
sera-t-elle obligée de les approuver à son
tour, A la Chambre, où l’on discute le
pacte de Locarno, M. Briand a prononcé
un discours plein d’éloquence en défendant
le principe fondamental du pacte même,
c’est à dire la paix. « Plus de fusils, plus
de canons, mais la justice ! », t.
De tous les prismes qui ont existé, depuis le premier qui sortit des mains de
l’immortel Newton, aucun n’a possédé une
force de réfraction aussi puissante et ne
produit des couleurs aussi agréables et
aussi vives que le Torisme de l’amour
propre. X. de Maistre.
J.m C.?n.n, dirMteoT-rMponrabl
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Pierre, Bastia (2) - Bonnet Hélène, Ciabot (4) - Bertalot Célestine, Id. (2) - Coïsson Lamy, Crouï (2) - Rivoire Alexis,
Stringat (2) - Bertalot Esther et Anita,
Jourdans (1) - Travers Justine, Rossenghi (1) - Jourdan Marguerite, veuve, Rocciamanéout (1) - Rivoir Héli, Cacet - Malan Lydie, Prassuit - Bertin Emile, Verné
- Famille Rivoire, Buffetta - Rivoir Henri,
Peyroutira - Fanny Malan, Bonetta - Malan Catherine - Malan Marie, Odin, Moulin
neuf - Benech Marguerite, Bonetta - Rivoir Jean, Sali — Ferrerò Carlo M., Roma
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Daniel, Iff. - Pascal Henry, Id. - Tron Francis, Id. - Garrou John, Id. - Perrou Henry,
Id. - Jean Rodolphe Ribet, Id. - Refourn
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Marie, Torre Peüice (2) - Davit Lunati
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