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„ Soixante-quator^îlinJB année
28 Janvier 1938-XVI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes ; . ;
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Le numéro: 30 centimes
Que toutes les choses vraieB, hoimêtee, justes, pures, aimables. dignes de occupent yas pens^ (Philipp. IV.^ 8).
AVIS.
Le prochain numéro de (’Echo parmtra
le 11 févrieir, .
Echo Biblique
L’HIVER.
« L’Eternel fait tomber la neige
comme de la laine, et répand le
givre comme de la cendre ; il jette
les glaçons comme par morceaux».
Psaume 147, 16.
Queilje majestét, danis te scènes sévères et glacées que nous offrent les campagnes couvertes d’un tapis éblouissant !
Quellé puissance se dépÎoie, en hiver, où
la main’ de Dieu humilie ,la nature^ enchaîne te éléments, frappe ou menac"'
tout ce qui a vie !
L’hiver est un temps de repos indispensable à la nature, pour renouveler en
elle la force de production. Il comprime
Îa æve des végétaux afin qu'au printemps'
la vie jailisse de chaque plante avec cette
profusion, qui cliarme nos yeux et enrichit nos ciampag;neg. Jjl' purifie ÜTaitmiosiphère des exhalaisons nuisibte et détruit
cette multitude d’insectes qui puilulfent
durant l’été. La ne^e,- bien qu'e®e ait
toutes les apparences du froid, est néaumctfns un vêtement chaud pour la terre
et abrite ses jeunes plantes contre l'âpreté
destructive du gel'-; elle produira ensuite
une humidité générale qui pénétrera dans
le sol pour lè féconder et favoriser le développement des germes de vie qui écloront en fleurs de printemps et mûriront
en fruits d’automne.
★
★ ★
Aux hivers de la nature correspondent
les hivers de l’âme. Notre vie peut avoir
été pleine id'espérance comme le printemps, brillante comme l'été, riche comme ^automne ; el'e aura som hiver qui
viendra,, tôt ou tard, faner ces fleura et
gâter^ces fruits : carrières brisées, plaps
échoués, rêves évaincluisi, revers de fortune, peines du cœur, .infirmités cruelles,
plus cruelles séparations.
Ne voudrons-noifô pas transformer cette
saison qu’on appelé morte en une isaison
vivante ? Serai-t-il, l’hiver de l'âme, la ^sort des éilaborations cachées, de la préparation mystérieuse, dans l'ombre et le
silence, d’une nouvelle vie, d’un chant d’al^
légresse et de résurrection ? Sera-t-fl, l’hiver de l’ame, un dur rappel' à raustérité
de l^’existence, une Bafeon bénie bien que
sévère et glaciale ?
%ie Dieu le veiuili'e!
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Ü
Parmi les initiatives récentes de plusieurs de nos paroisses' des Vallées qui
méritent — nous semble-t-il — d’être rappelées et encouragées, ,fl en est une que
nous vouions signaler aujourd’hui aux lecteurs de VEcho. C’est la visité, en groupe,
de notre Musée et de ce qu'il contient dé
plus intéressant et de pllus suggestif,
ayfmt trait à notre histoire. On s’est finalement rendu compte que c’est nor
tre devoir, en tant que Vaudoia, de connaître ce que de nos ancêtres et de leur
histoire est parvenu jusqu’à nous, isouvent à travers des vicissitudes sans nombre et quelquefois d’une façon tout à fait
inattendue.
Et nous avons plus d'une lleçon à apprendre et plus d’un motif de reconnaissance à nourrir en noujs, en parcourant
te deux salles de notre Musée et en visitant les vitrines qui contiennent de précieux objets se rapportant à Thistoire de
nos pères. Car notre Musée n’est pas du
tout, et ne doit pas être, un Musée pour
spécialistes, ni simplement pour les étrangers : il doit, au contraire, parler à tout
cœur vaudois et en faire vibrer te cordes les pl'us intimes et te plus humaines.
Mais il' faut qu'il devienne, pour cela, le
but d’un pèlerinage méthodiqiue et tou.jours renouvelé, pour qp’il parte à chacun de nous du devoir que nous avons
envers notre passé, qui ne doit pas être
un, passé complètement révolu, mais qui
doit se projeter dans notre présent et
nous aider — en nous inspirant par les
exemples et les souvenirs de fidélité de
nos pères — à miexix accomplir notre devoir actuel, notre tâche de Miaque jour.
Qu’il pénètre donc davantage dMîs notre
vie collective et que chaque paroisse se
fasse un titre d'honneur non seutement
de le visiter, mais de contribuer à l'amé
liorer et à le compléter, afin qu’aucune
de nos Eglises, aucun de nos villages qui
possède encore quelque objet, ou souvenir
du passé de notre peuple ne soit absent
du Musée et ne se soustraie aux efforts qui se poursuivent, pour toujours
en améliorer et augmenter le patrimoine
historique. Car même « les choses les plus
insignifiantes, écrivait déjà un des premiers conservateurs du Musées d’anciennes dates authentiques, peuvent parfois
prouver quelque chosie, être des témoins
pfréÜeiUX qui nous partent de la puissance de la foi de nos ancêtres dans te
pei'^utions ».
Ainsi nous voulons dire à tous nos frères Vaudois de ne pas jeter dans te feu
ou de ne pas vendre pour quelques sous
te documents du passé qu’ils possèdent
encore, te vieux livres et tes papiers noircis que les générations du passé leur ont
légués : ce qui n'a pas d’importance apparente, peut être utile quand même à
l’historien qui cherche un nom ou une
datte '; et ,c’est petit à petit, feuiUle à
feuille, que l'on arrive sauvent à oonerti:tuer d'^ dossiers et des collections d'une
grande importance.
Que celui donc qui a quelque objet qui
mérite d’être conservé nous le communique ou nous te fasse parvenir; te MHisée
esi le plus sûr et te pl'us fidèle conservateur de toiMi te jsouvenirs de notre
passé.
★ '
★ *
Son origine et son histoire te prouvent.
Car sans lui, combien d'objets et de documents seraient aujourd’hui complètement perdus ! A peine fondée,, en 1881,
la Société d’Histoire Vaudoise, on sentit
tout de suite la nécessité d’instituer aussi
un Musée. En effet, à l'occasion de sa première séante annuente, te mois de Sep
smbre de l’année Suivante, la Société se
Préoccupe déjà de la chose, et M, te pasSeur C. Appia y exprime « le vœu que te
^us grand nombre de documents et'd’objets anciens relatifs à l'histoirei des Vaudois, soient réunis et exposés à l’occasion
du deuxième centenaire de la Glorieuse
Rentrée ». C’est de cette proposition qu’est
né notre Musée qui devait, pendant que
la Société d’Histoire Vaudoise recherchait
plus particulièrement Ijes documents, recueillir te objetsi, les disposer et tes conserver. Et pendant qu’on construisait la
Maison Vaudoise, on réunissait, d’un peu
partout, ces objets qui figurèrent dignement aux fêtes du « Bicentenaire ^ et qui
.cbnistituèrent te premier noyau du Musée actuel
A En 1888, le Musée n’est pas encore matériellement constitué, puisque nous lisons, parmi les propositions f aites à l'’occàsion de la séance annuelte de la Société
d’Histoire Vaudoise, ceïïte-ci ; « d’ouvrir
une collecte parmi te membres de la Société, pour ériger une modeste pierre
commémorative à rhistorien vaudois, doct.
Alexis Muston, dans la salte' du futnr Mu
ëée Vaudois ou dans ceflle de la Société.Mais l'année suivante, terminée te fêtes sotenneltes du « Bicentenaire », fa plus
grande partie des objets exposéis est laissée dans une des salles de la Maison Vaudoise, destinée à devenir te siège de notre Musée, qu’il ne faut plus désoirtnais
qu’alimenter, enrichir, organiser.
Nous avons peu de, détails sur cette
première période de notre Musée. Seulement en 1894 nous trouvons, dans tes proc^verbaux de la Société d'Hilstoire Vaudoise, que la direction est confiée, par
la Table, au Bureau de la Société. Probabtement l’avait-eille fait au tendemain du
Bicentenaire. En 1914, la Table autorise
la Société à tenir ouvert le Musée Un©
fois par sœfâine, de juin à septembre, en s^:,
s’engageant à pourvoir aux frais éventuels. C’est au^ dans cette occasion qu’eet
nommé un Conservateur du Musée,. « pour ,
le réorganiser et te compléter, si possible»..
C’est ce qu’on a fait jusqu’ici et ce
qu’on espère pouvoir faire à ¿(’avenir,
avec la collaboration de tout te peuple
vaudois. ,T. P.
N««
Í dépopalatiOD des
paroisses de inonti^ne. ■ '
Ils sont nombreux tes problèmes qui doiivent attirer l’attention de tout bon Vau
dois ; nous voudrions en mentionner quel
' ques-uns dans te pages de notre hebdo.madaire, non pas certes pour en donner
: ia solution mais pour qu'ils demeurent
: pré^ts à notre esprit, qu’ite nous préocr
Jcupent peut-être un peu plus, nous
poussant ainsi tous à poMaiborer à tes
résoudre, s’0 nous est possible!. Et le premier proUème que nousi voulons affrontjqr est celui de la dépopulation de nos
paraisses de mont^ne à cause de Témîgration.
Certes, l’émigration n’est pas un pro! blême d’hier pour nous;; nous pourrions
|dire qu’eïlte a toujours été xm problèmiq
Î vaudois presque comme si notre peuple
était condamné contmuellèment à perdre
un important poxircentage de ses memfbres à cause de l'émigration. AU tejmps
des persécutions te lois civiles et politiques obligeaient nos pères à s’exiler, aujourd'hui que la liberté permet de vivre
sans craint© dans nos Vallées, ce sont te
tois sooialtes et économiques, qui obligent
bien des Vaudois à abandonner teurs maisons et leurs paroisses. Et ce mouvement
d’émigration a pris, dans ces demièTes années, ides proportions impressionnantes :
les Vaudois du Val Balsall© ont diminué
d’un tieirs dans ces trente dem.ières années, et dans quelqu# paraisse la population émigre presque dans la propofrtion
du cinquante pour cent! C'est donc ■un
problème de la plus grande importance:
ce que tes persécutions n'ont pu obtenir,
est menacé par les lois économiques et sociales : te nombre des membres de nos
paroisses situées dans tes valons tes plus
rebute diminue, et les paroisses mêmes
risquait d’être réduites à des quairllers
des église qui se trouvent dans la iMurtije
basse des Veillée
M n'est pas difficile d'expliqu«)' te phénomlène ,: |a vie de montagne' est très
rude et n© donne pas tels avantages qu'offre l'a vie dans la plaine ou à la viMe, .
vers lesquelles te Vaudois dirigent leurs
pas, désireux d’unq vie plfis facite. Et il
faut te reconnaître, c’est une bien rude
vie que celle de la montagne ! L’été y est
si court ! Dans quelques semaines il faut
achever tout te travail qu’on accomplît ailleurs en pl'usieurs mois, et les récoltes,_
même te meilleures, sont si Ibin d’être
ce qu'elles sont ordinairement à la plainé.
Lqs chemins manquent, à la montagne ;
par conséquent tout, ou presque tout, doit
être porté à dos d'homme, te foin, te blé,
tes pommes dé terre, te bois, te fumier,
la terne... oui, même la terre, parce que
ceite que la pioche et, la pluie font descendre au fond du champ doit êtîre pprtée à la sommité toutes tes années ou
presque ! Pendant te longs mois d’hiver
on peut jouir d'uii certain repos, il est
vrai, mate ce demi repos, qui se prolonge
pendant des mois entiers, finit par 'ennuyer et faire sentir plus encore combien
nriver est tenè ! Par te passé, la jeunesse
se * rendait dans les villes, surtouit en
Erance, pour travailler pendant l'hiver :
il rien est plus ainà maintenant, et surtout te jeunes ont souvent la sensation
que te temps d’hiver est en grande partie
de la vie perdue ! ’’
A la montagne il' ne faut pas
chercher o® commodités qui sont pourtant ordinaires à notre époque.: il faut
bien souvent-des heures de marche pour
Sfe rendre chez l!^ médecin, ou au bureau
de poste, oiu aux magasins. Même te maisons sont fort peu confortabte et d’innombrables famxlte sont obligées de faire,
pendant Thiver, vie commune) à Fétahilé
avec lês vaches et te poules!
Les choses étant ainisi, riestdl pas plus .
que naturel que Wen des personnes, surtout te jeunes qui ont goûté la vie plus
facite de la ville, pensent à laisser leur
et à s'étaMir à te plaine ? NTestoil
2
plus que naturel de trouer'à Saj0E»t^
Germain, au Pomarèt, à Sarnt-Jean,'* «t
& à Briefaeraaio, Bfbi^a»
pig]!ione'‘'(^ plUBÏI^.-eincor«!'
origi^SlS Pran9i^'^^wai,
Jtótassel, et p^ll^^bns"
nnus tes htâraer pour cela'? Pour le faire
ii faudrait ignorer ce qu'est ¡,1a vie de
'montagne, il faudrait oaibïïer que nousmêmes nous avons cherché d'inculquer en
eux te désir d'une vie toiyoturs plus éiSevée, et que notre vie, si elle est riche
, d'aspirations, devient par là même pltis riche d'exigenctó. "
Il faut donc la comprendre, Frânigratiion
qui dépeuple plusieurs de nos .^ paroisses,
mais il est tout de mêmei bien triste de voir
tant de monde abandonner nos montagnes
pour chercher une vie plus facile à te
plaine, dans les viUes et à l’étranger ! Et
ceffrte tristesse nous porte souvent à nous
demander si vraiment ii n'y a rien à faire,
je ne dis pas pour accroâtre la population
de nos paroissœ de montagne, mais au
moins pour empêcher qu'elle diminuie encore. Et parfois nous nous disons que
quelque chose, pourrait se faire... mais
nous parlerons de ceci dans un prochain
article. " A.Kibet.
lei Vaei! en llronna}.
Nous lisons avec plaisir, dans les « Fragments d'un journal de voyage en Amérique du Sud », par M. Eoger Breuiî, panus
dans le N. 4 de Foi et Vie, les lignes suivantes : ' .
« Les petits propriétaires de la campagne urugayenne sont, par te force des
choses, beaucoup moins près de la terre
que ne sont les nôtres. Ife n'en contrôlent pas chaque élément, ne connaisaent
sans doute pas l'individualité de chaque
arbre fruiti^,' le nom de'chaqiue bête.du
troupeau, bref, ne semblent pas soutenir
avec ia terre ces rapports personnels que '
nctus avons diez npus... Quoi qu'il en' soit,
la « colonie » que je visite semble singu- >
liêreroent prospère. Ce sont des paysans '
vaudois, installés ici depms deux ou trois .
générations. Ils ont institué' une petite |
république protestante. L’église s’y con- !
fond avocate communauté administrative'^
et économique, et c*'^ une réussite assez *
rare. Elle est due, sans doute, à te per-1
sonnalité extraordinairement forte des
pastteurs et des anciens qui ont fondé la 1
colonie. Pionniers, chefs de peuple, en mê- t
me temps qut conducteur® spirituels, ils !
ont imposé une figure très particulière à
ce coin de terre. D’une campagne déserte
ils ont fait un verger. Du haut d’un toit, .
je contemple las taches rousses des plan-1
tâtions de pêchers, lés taches de veteurs î
vert des orangers. Des gi'oupes d’eucalypr
tus environnent tes fermes dispersées sur
les champs de terre noira Tout ce qui
est public appartient à l’Eglise : te lycée,
érigé auprès _ du temple, l'asite des vieüb
lards, la poste, les « places de sport »., Pénetre-t'on dans une fermes, elje est pillus
confortable, plus civilisée, que celle de nos
régions tee plus riches. j
« Le franffajs est ta langue d’origine dej
ces "Vaudois. Mais tes plus jeunes pantent’
aujourd'hui l’espagnol, et c’est en espagnol ^e te culte est célébré. A l'assemblée, j
on se croirait dans une de nos paroissesi
de campagne^ On y rencontre cette mê-i
me diglinction, cette même sobriété, cette^
même culture biblique, ce même tradition-^
nalisme que chez nous. Mai® les temps!
difficiles sont passés, et 1a prospérité' tendi
à faire perdre a ces gens leur vigueur
spirituele. Es' ont heureusement, pour les
diriger, un poupte reraarqiuable, -M. et|;
M.me T. ; je n’ai pas Vu souvent tant d’é-^'
nergie alliée à tant de bons sens».
'■'RIBUNE LIBRE
'"'Y
SicoK M stj(t 11 Cosime Vimlois.
L’article de M. te pasteur J. H. Meüjte
dit si bien tout ce que l’on peut dire qu’ü
semble oiseux d’y ajouter encore.
Cependant, malgré bien des discussions
toujours intéressantes, te problème Costume vawdois ou costume régional, n'est
pas résolu d’une manière définitive et
semble ne pas devoir l’être de si tôt.
Vu cette incertitude et considérant l’intérêt du sujet, pourquoi ne pas s’adresser
à te docte Société d’Etudes Vaudoises et
te prier de nous éclairer de ses lumières ?
Elle seule pourrait nous donner une réponse satisfaisante.
Sans doute, l’Histoire Vaudoise proprement dite demeure muette sur’ un sujet
qui,, s’il nous passionne aujourd’hui, était
sans importance au t«nps tragique des
persécutions ; mais peut-être trouverait-on
quelques données dans tes chroniques et
surtout dans les estampes de Fépoqjuer
dont il existe, me semble-t-il, .une coiection au Musée Vaudois.
Mais, à défaut de connaissances positives, nous possédons, ce à quoi nos messteqrs ne semblënt pas avoir songé, une
base solide sur tequdïie ap-puyer nos revendications :■ la tradition.
En admettant même, ce qui est fort
douteux, que, te costume vaudois ait été,
à une époque reculée, porté indistinctement par toutes lés femmes de nos Vallées, depuis un temps immémorial, M a œrtainement cessé de l'être par les femmes
catholiques qui, par eelia même, y ont
perdu tout droit.
Sans doute, te costume vaudois a dû subir quelques modifications. B fut un temps
0!Û ime femme ne se fût pas permis d'être vue, même chez effle, te tête découverte; alons le petit bonnet devait être
tout simple, adapté aux nécessités du travail jounialier, et eiies ne le quittai^t
pas btraK^ traquées, eJJes fuyaient sur
tes hautes montagnes., pour échapper à
leurs persécuteims ; mais te robe à gros
ses fronces n’a guère changé. Au jour de
son mariage, la jeune épouse qui en avait
les moyens revêtait, pour te première fois;
te belle robe de soie noire qui lui durait
toule sa vie. Sa tâche terminée, on l’en
parait pour son long et paisible sommeil.
Aujourd'hui, te fraîche marguerite
blanche au long ruban flottant, le modeste
fichu et le tablier aux reflets gorge de
pigeon sont une fête pour Ites yeux ; il a,
cependant, conservé quelque chose de simipllfe et d'austère qui, lorsqu’il est bien
porté, donnent à la Vaudoise un cachet
puritain tout à fait caractéristique.
Au banquet du XVII février, Ibrsqu’iuie
de nos jeunes filles, vêtue du cher costume vaudois, m’offre en souriant te «.risotto » traditionnel, je la trouve si charmante que j’en oublie presque de me servir ; mais le soir, qua;nd elifes entrent en
long cortège dans notre Aula Magna et
qu’elles transforment lies premiers bancs
en un parterre de fleurs fraîchement écloses, l’émotion me gagne. EEes sont si gaies,
elles regardent l’avenir avec tant de confiance, leur chant s'élève avec unê telte sérénité, tandis que là-haut, sur les cdMnes s’aU'ument lies grands feux de joie !...
Ah! oui, portez-le avec fierté, votre beau
costume vaudois, en pensant à vos aîeutes qui Tont porté dans l'exil, dan® tes ca^
chots, sur le bûch^- même, afin de vous
laisser intact un héritage de fidélité à te
foi de vos pères ; mais surtout, montr^voius dignes de te porter, par te pureté
et la dignité de vos vies et par votre
inébranlable attachement à votre Eglise
et à votre Peuple, EvA Lecomte,
A
A mon avis, c'est un non-gens que te
costume vaudois soit considéré comme régional. PeutH>n hnaginer un curé photographié au millieu d’un groupe de femmes en costume vaudois ? !
PERMirAlNIlO BoUNODS.
@B0TOE YAUDOISE
’ naire de Prali,' et décédée, à l’âge de 77
LONDRES. Cltih Vmtdois. '' Nous avons
■' eu, te 9 janvier, à 3 h. 30 de l’après-midi,
notre jolie petite fête de Noël, à laquelle
presçfue tous le,s membres étaient présente. M.nie, Sturge-Moore était aussi présente, et tout à fait remise de sa chute.
Après le thé .on alluma l’arbre:, très bien
garni par les soins de la famille du paslteur de Soho.
M. Chris toi fit la tecture” du récit de
Noël et un petit discours, dans lequel' il
appela l’attention des présents, sur la nécessité, dans te moment actuel, de se tenir toujours plus unis les uns aux autres,
et surtout de s’aimer, car l'amour seul
baisé sur Fexemplé du Christ', peut aptenir les difficultés et éteindre te haine et
te lialouaie qui régnent parmi lies nations. M. Lageard ajouta aussi quelques
mots, et on termina la partie religieuse
par le chant du cantique « Salut, blanche
étoite ». M.rae Moore fit iquelques annonces et lut une lettré très intérèssante
d’un missionnaire qui remencie lé Qiub
Vaudois lequel, l’année dernière, a envoyé
une caisse de savon au Zambèz'e. jLes
deux jeunes Bertin récitèrent très bien
deux jolies poésies. Ensuite eut lieu l’échange des paquets-surprise, apportés
par chaque membre, et ainsi on s’en ala
avec un petit souvenir de l’arbre le Noël;
Ndtre prochaine réunion aura lieu le
20 février 1938, cette fois à Bayswater,
et nous aurons, D. v., le plaisir d avoir
parmi nous M. Deodato.
Tous tes lecteurs qui ont des amis et
des parents à Londres nous feraient! bien
plaîsir en leur écrivant de se joindre au
Oub, où ils seront le® bienvenus.
A. H. Revei.
23, Kensington Gardens Square
London W. 2.
PIGNEROL. Notre église vient de faire
une perte sensible avec le départ, pour
te Patrie céleste, de l’ancien M, Charles
Pons.
Ce n’est pas seulement au sein de notre paroisse qu’il était connu et estimé :
bien des personnes ont eu l’occasion —
ce qui signifie le privilège de venir
en contact avec lui, aux Vallées principaIfement et, avant, à Milan et à Pise, où
son activité s'est déroulée,.
Activité, dans le fend, toute consacrée
au service du Maître. M. Pons, en effet,
commença par être, pour quelque temps,
cOlporleur-évangéliste, et eut même à
souffrir pour l’Evangile ; employé, ensuite,
des chemins de fer, il resta toujours un
« témoin » de Celui dans lequel il avait
cru. Depuis sa retraite, il y a environ
trente ans, il était notre ancien et viceprésident du Consistoire ; recueilli à l'âge
de presque 86 aps, son souvenir reste
pour nous en bénédiction. f,
A ,ses enfante et petite-enfants de Miradolo, de Lyon et de Turin, l’église rer
.nouvelle l’expression de sa sympathie et
l’assurance de ses prières.
POMARET. Dimanche, 16 janvier, ont
eu lieu lés obsèques de notre frère César
Auguste Pastre, décédé à l’Hôpital du Pomaret, à l’âge de 94 ans.
A cause de son âge exceptrinnelement
avancé, Barbo César était le frère aîné de
notre grande famille paroissiale. Chrétien
intègre, croyant fidète, vaudoiis dans l’ême,
il a laissé de soi le meülèur des souvenirs ;
aussi ses funérailles Ont été un vrai témoignage d’estime à son égard, ainsi que
de vive sympathie pour te familjle en deuil
Aux trois fils, très connus parmi nous
et dont deux sont établis en France, èt
à tous les parents, notre sympathie chrétienne est assurée.^
★ Ce même dimanche, au Clôt de FEn^
vers Pinache, nous avons administré 1e
Saint Baptême au petit Guido Castagm
de Guido et d’ElVire Maurin. „
Que Dieu, bénisse cet enfant et ses parents.
★ Mercredi après-midS, nous avons repris le chemin du cimetière pour y accompagner te dépoujie mortfeite de notre
sœur Catfemne Rostan née GrUl, origi
an®, après une pé'nibie maladie, au Fort
Louis, où, depuis queliques temps, ell©
bitait chez son fils Joël.
’’ Le service funèbre a éité célébré avec
le> concours du pasteur de la paroisse de
Vifliesèche, M. Janavel.
Nous renouvelons notre sympathie émue
à tous ceux que ‘ce départ laisse dans te
deiuii
SÂINT-GERMÂIN. Toute la Jeunesse de
la paroisse est instamment invitée à participer à *un « Convegno InterqUartierale »
qui aura lieu dimanche, 30 courant, à
15 heures, dans te Sale des Activité®'.
★ Dimanche, 16 courant, au Pont Ste
Martin, Bruna Salvai de César et d'Henriette Long a reçu te Saint Baptêmë. Jésus a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants »,.
★ Asile des Vieillards. En moins de
huit jours,. Dieu a rappelé à Lui deux
membres de notre grande famille. Il s’agit
de deux feinmies qui ont honoré l’AsLlle
par leur conduite exemplaire, par lèlur
piété et par leur activité bienfaisante :
M.me Louise Valdano veuve Massone, de
Casatej; et M.me Marie Dommiica Mecca
veuve Perolo, de Turin. Elles sont parties
rassasiées de jours, ayant de beaucoup dépassé l’âge « des plu® V)bustes ». Pui^ te
noble exempte de vie chrétienne qu’elles
ont donné être suivi par toutes celles qui
restent ! La Direction.
VILLESECHE. Le 14 janvier, a eu lieu
l’enseveliissement de notre sœur Jeanne
Eibet veuve Massel, décédée au Linsard,
dans sa 36‘® année. Et le 20 janvier, celui d’Antoine Clôt, dœédé à-Combegarin,
à l’âge de 77 ans. Aux familliefe en deuil,
notre sympathie chrétienne.
ConiPiep ^ud-AméPicain
Je suis en train de visiter les disséminés de la province de Córdoba (Rép. Argentine). En passant par Campana j’ai
salué Fanny C. veuve de Barthélemy
Pasquet et Victorine v. Pasquet, celle-ci
âgée de 83 ans. Avec leurs enfants
mariés, ils forment déjà six familles Pasquet. 11 y a, à Campana, une église évangélique, cependant qn s’est réjoui ensemble en chantant « J’ai un bon Père
qui m’attend aux cieux... », «T’aimer,
Jésus, te connaître... ». A Belgrano, Févangéliste M. C. A. Griot, s’est décidé à
m’accompagner, et nous sommes partis
en auto, avec une carte des chemins de
Córdoba, du Touring Club, à la garde
de Dieu pour ce long voyage d’exploration, dirais-je, puisqüe ni l’un ni l’autre
ne l’avions jamais fait. Nous avons déjà
parcouru plus de mille kilomètres et nous
sommes à peine à la moitié du travail.
11 n’y a presqqe aucun groupe et
souvent d’une famille à l'autre il y a une
distance de 40 ou 50 kilomètres. Nous
les avons heureusement rencontrées, partout où nous avons été, chez elles. Je
me bornerai à citer les familles qui sent
venues des Vallées, et qui peuvent y
avoir des parents ou amis. Les autres intéresseraient moins les lecteurs de VEcho.
A San-J orge, nous avons visité la famile d’Etienne Bertalot, de la Fournaise
de St-Jean, venu en 1904, et établi ici
comme tailleur, marié, avec quatre enfants; ensuite celles des Constantin, Magdeleine Justet veuve Constantin, de 81
ans, et Marguerite Bouchard' veuve
Constantin, de 80 ans, toutes deux originaires de l’Envers-Pinache. Nous ‘avons
chanté : « Je la connais cètte joie excellente... », «Ol Dieu, c’est dans ta
Sion Sainte ». Ici aussi il y a une église
évangélique, et ces familles en profitent.
Nous les avons fortement encouragées à
le; faire, comme partout d’ailleurs, puisqu’il y a une seule foi, un seul Dieu, un
seul baptême, un seul Seigneur, Jésus.
A Fortin nous avons déjeuné chez Jean
Bonin, du Fond de Saint-Jean. H 'a une
famiHe de onze enfants, dont quelques-uns déjà mariés. Ils sèment 300
I
J
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5’ sS. "
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If’Echo des Vallées - Vendrá 28 Janvier 1938-XVI
Wt
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•'■fc!
hectares, mais cette année, à cause de
la sécheresse, il n'y a presque pas de récolte, et c’est partout bien triste. Quel
bonheur de pouvoir leur apporter les consolations de l'Evangile.
Je ne fais que mentionner à la hâte les
familles Richard^ de Alicia, Justet, de^
Crispi, Peyrone.1, de,ias Varas, Constantin, Henri Goëtabello, de Pignerol, et
sa femme Caroliiie Paschetto, de SaintSecond, avec huit enfants, à les Varillas,
où il y a aussi un lieu de culte évangélique, Charles Constantin, à San-Francisco, la veuve d’Albert Ribet, décédé il
y a sept ans, à Sacanta, avec onze enfants, son frère Paul Ribet, à las Jun^
turas, plusieurs Costantin à Carrilobo. A
Villa del Rosario, Jean Robert, de la
Cartera de Saint-^Jean, et sa femme Augustine Bonnet, de la Pounsa, qui ont
quatre enfants, dont deux,,,déjà mariés.
Combien agréable pour eux, nous ont-ils
dit, notre visite. « Ce sont les premiers
Vaudois que nous voyons, depuis que
nous sommes ici». On sentait avec eux la
vérité du cantique «Je regrette la saison
— où j’allais dans ta maison — chantant
avec les fidèles — tes louanges immortelles ».
A Santiago Temple, David Bonnet,
qui a perdu sa femme, il y a deux ans,
ne voulait pas nous laisser partir encore.
Son frere Albert travaille dans les hôtels'
de la Sierra de Córdoba. La Sierra, ce
sont des collines, où vont les touristes et
les convale.scents. C’est un endroit magnifique, pittoresque.*Nous y sommes arrivés aujourd’hui, pour visiter la famille
de Magdeleine Rond-Jahier, qui pos.sède
ici un beau chalet aux pieds des montagnes. Nous avons visité, au Nord de
Rio I, les familles Davyt, Peyronel, et
plus loin il y a trois familles Peyronel,
J. Chambón, Gédéon Justet, etc. Nous
découvrons chaque jour de nouvelles familles que nous ignorions. Quel éparpillement !
A Rio l, nous avons visité plusieurs
familles Constantin, François ' Grill, de
Bouvü, sa femme Marguerite Ferrier et
leurs dix enfants. Puis la visite trop rapide et trop courte à Louis Toscano, de
La Tour, et à sa petite famille de six enfants. 11 y avait près de cinquante ans
que nous ne nous étions plus vus. Ses
frères sont tous morts. Nous avons bien
f
joui et bien profité de l’heure passée chez
lui. Nous avons même chanté ensemble
« Le Serment de Sibaud ». 11 voulait
nous retenir à toute force, mais impossible, le temps presse et nous avons
beaucoup de familles à visiter et des distances énormes à parcourir. Constantin et
Toscano sont de chers frères en la foi.
En réalité, notre visite ne leur était pas
nécessaire. Mais il est bon de trouver une
oasis. Son frère Matiais Toscano a été
un témoin fidèle et courageux. En passant, nous avons vu le cimetière qu’il a
pu faire construire pour les protestants,
avec l’aide de ceux-ci, quand ils étaient
méprisés et persécutés par le fanatisme.
Nous avons traversé la grande ville de
Córdoba et nous nous trouvons à 20 kilomètres à l’Ouest, à Pilla Allende, aux
pieds des collines.
Frères, priez pour nous.
L. Jourdan.
NOS DEPARTS.
Louise Daoyt üeuüe Rivoir (68 ans), de
. Bobi, à Artilleros;
François Forneron (64 ans), de Rocheplate, à Nueva Valdense;
Jacques Tourn (78 ans), de Rorà, au
Chaco;
Marie Ribet veuve Long (90 ans), de StGermain, à Iris;
Marie veuve Forneron (96 ans), de Rocheplate, à Monte-Nieva,
★ "k
.T'envoie la continuatión dé notre visite
aux disséminés dé lia province de Córdoba.
Cette vile est située aux pieds des coJlines et, pîus loin, on apeitoit des montagnes. Nous nous sommes éâevés jusqu’à
milite mètres, par un chemin à lacet, au
Pan de Azúcar, Comme on 'respire à son
aise ! et Iten sent un .peu la nostalgie des
montagnes. H y a partout des villas, des
chalets, des hôtels, et les touristes abondent, venant de, tout côté.
A 20 kilomètres à l'ouest de Córdoba,
à’Mdaffmno, nous avons visité trois familles Viano-Peyronel : Emilie, Maurice et
Jacques. Leur vieux père est encore en
vìe, c’est Joseph Vian,, du Villar, qui dépasse tes 80 ans. Sa femme, Suzanne Peyronel, est morte, il y a quatre ana Ces
trois familte vivent assez près îes> unes
des autres, et s’occupent de laiterie, mais
à cause de la .sécheresse, ,il n'y a presque pas d’herbe. îl! ne pleut pas depiuis
six mois. Les Viano nous informent qu'il
y a un Geymonat, qui, vit Sur la colline,
près d’un ruisseau, et s’occupe de l'a
vente d’herbes médicinales. Nous allons à
sa recherche, et après bien des détours,
nous avons te bonheur de le trouver. C’est
Etienne Geymonat, de la Gioiettà, originaire du Villar, cousin des Garniers, de
San-Gustavo. Il porte très bien ses 60 ans."
Tant lui que les Viano profitent des ser^
vices du pasteur méthodiste de Córdoba.
A 100 kilomètres à l’est, nous passons par
PùiaT, où il y a la famiUle d’Auguste Robert, de Saint-Jean.
A Laguna Larga, on nous avait dit qu’il
y avait Enullè Jourdan, venu de SaintJean, il y'a peu d’années, mais, nous n’avons pas pu le déniicher. Comme c’est l’époque de la moisson, qui se présente assez bonne, il 'est probable qu’l' ait changé
de domicite.
Nous continuons notre route jusqu’à la
gare de Oliva, pour saluer Madeleine Toscano, mariée à im Miul.ler„ allemand, qui
nous reçoivent en frères. Par eux nous
apprenons qu’il' y a ici un autre Vaudois,
David Maten, de Pragsuit, Angrogne, Nous
allons te saluer et nofus entretenir avec
lui. Il est venu des Valées, Il y a vingtcinq ans. Il occupe Tin poste important
-dans une maison de négoce, où il est très :
apprécié. Il pense retourner en Italie en
1941, à l’occasion de la grande Exposition
de Rome, pour profiter des rabais, et ne
plug revenir.. Nous nous séparons tirés
tard, dans la soirée, et à regret. C’était
si agréablte pour lui d’entendre te français et le patois. Nous .sommes les premiers Vaudois qu’ü; ait vus, depuis qu’il
est ici, ce qui, du reste, est le cas de l'a
plus grande partie des personnes que nous
visitons. A 20 kilomètres à l’est, à la gare
de James Crmk, nous nous arrêtons chez
Louis Taglierò, membre de l’Egl,ise de^La
Tour, et sa femme Mad*eieine Comba. Ils
ont trois enfants,, dont un déjà marié,
avec deux enfants,. Taglierò travailte dans
un dépôt de blé. Les chemins sont partout
magnifiques dans la province de Córdoba.
Le terrain est plat comme une table, aussi
nous décidons-nous à revenir en arrière, '
mais par un autre chemin, pour visiter
quelques familles qu’on, nous a indiquées.
D’abord la famille Henri Toum, neveu d(u
prof. Naïf Tourn, à Paupaysta N., à 25
kitemètres de James Craik. Toum a perdu
sa fenune,, une Coïsson, de La Tour, et
vit avec sa filte Amalia. Une autre fille,
Esterina, est mariée à un forgeron, et a
déjà deux enfante. Nous l’avons aussi visitée, plus loin, Lœ T'oum. sont si seuls !
Aussi il n’est pas étonnant que, quand
nous avons dû nous séparer, notre frère
avait les termes aux yeux. Lui aussi, depuis plus de viugt ans, ne voyait aucun
pasteur.
N»
Nous avons dû, ensuite, faire plus de
100 kiloimètres pour arriver à Mma
Fuerte, où on nous avait indiqué qu'Ü y
avait de|s Vaudois. La ¡famil(I)3 drAtexis
Tourn ïious a reçus, lès bras ouverts. E' a
une boulangerie. R est de Rorà, et sa
femme, Elisa Toum, est de Briqueras. Ite
ont cinq enfants, dont une filé déjà mariée, à Buenos-Aires. Il y a, ici, une petite
église, et les Toum en profitent. Une de
ses filles joue du piano et dirige te chant
Ite vaudraient nous retenir au moins
quinze jours, mais impossiblé. Nous sommes pressés par d’autres visites, Henri
Robert, qui habite à Alma Fuerte, est absent, avec sa famille, et nous ne pouvons
te saluer. Nous revenons sur nos pas pour
Sal'uer, k Rio III, Jean Robert (fite)» 9tii
s'y est établi dernièrement, aVec un atelier,, et Léon Touim, de Peiret (Rorà). Ce^ lui-ci travaille dans une fabrique de soude.
Il a des frères à Rorà. Phis loin, à l’Est,
à Tîo Pujio, nous visitons la famille Da^icino, dont b femme est Elisa Peyronel, et leurs douze enfanta Ils ont fini,
Aujourd’hui, tel moiiæon, aussi sont-ite tout
contente. Si, dans la partie du nord de
Córdoba, .il n’y a pas de récolte, par con■ tre, au centre et au sud, elite est assez
"bonne, et même dans certains éndroits
çflle est magnifique. À Vüla Mariai, villte
assez importante et très oommerciaite, nous
saluons Rina Rostain veuve d'Alfred Toscano, de Prarustin, et sa Hile Lydie, et
ensuite la familie de César Costantino ;
il y a une bel'e oeuvre des Frères, et' ces
làmiles en profitent. A l'a gare de Cin, ira, 40 kilomètres plus loin, nous visitons
te famille d’Henri Micol et ses cinq en<-|.ants, et cehé de Mario Malanot, de StJean, qui a trois einfants. Il a épousé une
Trentina, et s’occupe de négoce de vin
et de machines, comme mécanicien. On
sent l’influence ital'ienne ¡dans toute l'a
province de Córdoba. Les colons partent
tous le piémontais. On ne voit que Hôtel
ïtoia, Torino, Italiano, Le travail des colons a transformé te pays. Où il n’y avait
que d’immenses pâturages, presque sang
route, on ¡voit maintenant partout de
petites villes, chaque 15 ou 20 kilomètres,
des gares de chemin de fer, et des vOiies
ferrées en 'tout sens. L’homme vante oe
progrès qu’il' s’attrâbue, mais Dieu dirige
les pas des siens, et même atu milieu de
Tisolèment le plus absol*u, te chrétien sent
te présence du Seigneur et attend Son
retour. L. Jourdan.
La troisième Convention Religieuse organisée par le Comité de Groupe, a eu
lieu à La Tour, te dimanche 16 courant.
Les 60 Unionistes présents, provenant des
.„Unions de La Tour, Baint-Jean, Vilar et
^ Pignerok sous te présidence du pasteur
II. Rivoira, suivirent avec Un vif Tiitérêt
l’eXposition cteiré, pratique, équilibrée de
M. Lageard, ""sur les’ rapporte entre jeiâ,nes gens eit jeunes filles, rapporte qui ne
peuvent être .que purs, sains et très efficaces en vue de l’activité chrétienne, s'ils
se développent sous lie regard de Diefu,
comme cela doit toujoura arriver au, sein
de nos Unions Chrétiennes. L'exposîtiiôn
^ut suivie d’un bon et franc échange d'idées
sur ce sujet si important.
■ d' ★**'
Les conférences tenues par M. Gioi^o
Spini, secrétaire "de l’Union Chrétieniïe de
Florence, aux Unions de Figneroill, Prarustin, Saint-Jeajii La Tour, Vilar, Turiià,
sur le Congrès Mondial de lÈÎysore, dans
l’immense cadre 'de te vie religieuse 'éi
moràte de Tlnde, intéressèrent vivemerit
notre jeunesse. M. Spini exposa lési coiidusions du Congrès, en vue de la vie chrétienne du monde, de l'unité des Eglisès,
du progTès du Règne de Dieu, considérant
cette réunion comme une manifestatlioia
vraiment grandiose de te puissiance' du
mouvement linioni^te dans le monde; il
mit ensuite en rapport c® résultats avec
l’œuvre saisissante qui se poursuit dans
l’Snde, par le moyen des Unions Chrétiennes, pour le salut de ce® poputetiona. Nous
remercions notre frère M. Spini pour Ile
message qu’il nous a apporté, ét nous Ita
souhaitons la bénédiction de Dieu dan® te
tournée de réunions de rêvefl' parmi lès
jeunes, qu’il a été appelé à faire en Suisse.
AL J.
Lès familles PASTRE, COISSON et tms
les parents du regretté
CÉSAR AUGUSTE PASTRE
remercient 'lâvement jtoutes les personnes
qui leur ont témoigné leur sympathie à
l’oGcasion du départ de leur bim-aimé.
ÉUes remercient d’iMe façcm toute, spéciale le docL M. Quattrini, Sœur Marguerite, le pasteur M. Mathieu et tous ceux
qui ont prêté leur aide pendant ms der^mèrés semaines passées à THêpital.. ’
- Pomàitet, jaiivier 1938-XVL
Les Livres.
i La Religion Chrétienne, manuel' d’instruction relgieiuse en deux années, par
les pastéurs E. Caldesaigues, A. Lamorte, G. Serr — 155 pages, in-12'"
— Prix : 6 frsi.
; La première édition de ce manuel' ayant
jeté très rapidement épuisée, on a dû prœ
I céder à une nouvelte édit|on. C’est une
'heureuse tentative de donner aux catéi chumènes, « à la campagne comme à te
jville», une instruction religieuse simple
■et fort efficace. Les 50 leçons, généraltejment assez courtes, sont divisées en quatre groupes ; I. Le livre de la Piété, chréitienne — II. La doctrine chrétienne —
|lll. La vie chrétienne — IV. L’histoire
ide VE^ise chrétienne. Comme vous te
j voyez, il y a de quoi initier les catédiu- '
‘mènes, d’une façon tout à fait intéressante et instructive, à l’essentiel de l’histoire et de la doctrine chrétiennes, leur
apprendre à connaître et à aimer te Bible, sans aborder ou épuiser des questions
qui soient au-dqssus des capacités intellectuelles du public auquel te livre est
destüné.
Les auteurs n’ont pas suivi la méthode
des demandes et des réponses successives ;
ils ont, au contraire, groupé à l'a fin de
chaque leçon un certain nombre de questions dans un petit paragraphe appelé
« exercice ». Le® lectures Mbljques y sont
indiquées chaque fois. Les sous-titres soulignés et tes passages les plus importants
mis en relief, par d^ caractères graS,
embellissent ce petit volume et en- faoiütent l’étude. Des textes d'engagements des
catéchumènes ét six croqute géographiiiques sont à leur place. ILe point de vue
doctrinal est résolumeint conservateur ;
mais il y a bien à faire qud,ques rêaervqs. Veut-onl par eixemplle^ attribuer à
EsaJe, du VHP siècle, te chapîtïe 63?
Mais, à part cela, no|us approuvons lia
conceptian ît la réaJisatâon de oe manuell
d'instruction religieuse; fl à sans doute
une grande valeur et une réelle utilité.
Il ne pourra qu’aider tous ceux qui le Ij-“
ront ou qui voudront s’en servir, d’une
façon particulière Içs pasteur® et les catéchumènes. E. R
Mtitloi: iKpilalItrB faifiin:.
HOPITAUX.
« In memoriam », famiglie Parise, Mourglia, Torre Péllice, L. 3Ó - Gönnet Jeanne,
Id., 10 - Union des Mères, La Tour, 10 M.me Mary Tron, Id., 5'- Ing. Luigi Grii',
T(d., 50 - Gardiol-Giordano Rosa, Id-, 10 Ernesto Gagna, farmiacia, 100 - En souvenir de la olière maman, te famille Ghigo,
Chiabrano, 25 - Lien des Vaudois des
Etats^^Unis, pour un lit à l’Hôpital du Pk>maret, par le pasteur Pierre GrigMo, NewYork, 540 -* E. Karrer et M. L. Pons, Xa
Tour, 10.
ORPHELINAT,
Pleurs à la mémoire de M. Joseph Long,
Lilette Al'barin, Saint-Jean, L. 15 - En
souvenir de te chère mamàn, famille Ghigo, Chiabrano, 25 - Fteuirs à te mémoire
de M.rne Antoinette Bertin, M.me Caro-..,
¡Lina Ba'stia, 100 - Id. Id., M. et M.me Làmy Bertin, 100 - Id. Id,, M. et M.me Henry
Bastia, 100 - Fiorina Maddal., La Tour, 5
- Albina Revel, W,., 50 - Unnon des Mères,
Id., 10 - M.me Mary Tron, 5 - Ing, Luigi
Grill', Id., 50 - M.me Sophie Servettaz, Id.,
250 - Gardiol-Giordano Rosa, Id., 10 - E.
Earrer et M. L. Pons, I|d., 10 - Fleurs én
souvenir de Suzanne PagetiFomeron, TUnion des Mères, Prarustin, 20,50 - Fleurs
à te mémoire d'Emma Peyrot-Casan, Nancy
et Pauline Peyrot, 50 - Id. Id., les fairaîles Peyrot, Cesan, Gay FMpot, La Tour,
500 - Gönnet' Jeanne, La Tour, 10 - Boîte
4
” '"If '
• ^-.a#-’.'^'- -\ ■ ■■•:. :'>;. :.■. ■■ ■■'I
Janvier 1938-XVI 'vf.ï' '’‘“1
dès I Hdtee des Âirab Blancs Ek pour
f§^*r- ‘ pieii ? », 160 * Borsa Poveri Valdesi, St
Ikr-nt'ìr'- . L- -■'K' ■- __ - - \
>i Jem, 100 - Lien des Valuidoàs des Etats-.'üiî)i(S d’Amérique, poUr le fonds pour te
»., „^maintien d’une orphelinei,, 1800 - Société
v ^ Gustave Adolphe d'Amsterdam (SactSon
ù'f‘^% f^mmine) , par Mme MesBemaeckers' ■ Hett.' 24a‘ .^rr
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Lusema S. Giovanni (3) - Avondetto Li
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- Bertin Mairie, Beliterive ’-EoÎte, 1937 ‘ ''■Caffard Jean, Bobbio PePlic© i G^ Giraiid,
vedova, PinercÆo '- Paschetto Aldo, S. Secando di Pineroito - Long Luigia, La Spezia, (0,50) - Bouchard Ehna, Milano (3)
- Servettaz - Sofia, Savona (6), - Guigou
Henri, Piani di Faiétto, 1937 (1) Masse!
François, Riaiaretto (2) - Obt Alexandre,^
Id., 1937 f Guido (teïsson, Angrbgna - Bar*'*
zaghi Alina, Milanoi (8) - Clot Alberto,
Riclaretto (Chiotti), et 1937 (1) - Ctot
J. Jacques, Id,. (Ckjmbegarin), et 1937 (2)
- Qot Alberto di Ferdinando, Id. (Rivoira),
et 1937 - Barus Adriano, Torinq (2,50) -Ghiotto Ester, 14 (2,50) - Fomeron Già-;
corno,- Abbadia AJlpina, 1937 - Gay Ma-^
tMe, Vüar Peiffice (2) - Decker Maria,
Torino - Malto dott., Arnaldo, Id, (8) -*
Long Giuseppina, Pìraerollo (3) - Gay II
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ziari) - Rivoir Silvia, Genova - Zunirio
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Torino (3) - Attilia Grill Bonjour, Pinèrolo - Vola Adolfo, 14, et 1937 - Griaet
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Rostaìn, Id. - Bert Paxjla, Vaduz - Berthoud Dorette, Areuae;, 1937 - Btoc Bertinat, Genève, 1937 (1) - Bartus Pierre,
Lugan-par-Lavaur,- et 1937 (1) - Soeur
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VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastore: Roberto Nìsbet.
ANGR03NA (Serre) - Pastore : A. Deodato.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Alberto Ricca.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ribet
FERRERÒ - Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Mathleu.
FRALI - pastore: Lanqr Cbisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Can4 TeòL Edoardo Aimei.
RlCL.VKE'lTO - Cand. TeoL A. JanaveL
RODORETTO - Cand. TeoL A. Genre.
ROKA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GERMANO CHISONE - Pastore : Gustavo
Bertlp.
TORRE PELUCE - Pastore : Giulio Tron.
VLLLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahler.
ABBAZIA - € Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 11, Via Croix de Ville Pastore em. Augusto Jahier (da Torino).
BARI - Chiesa Valdese - Da Carato.
B£IRgAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4
- Pastore: Arnaldo Comba, Viale Vittorto
Emanuele, 59.
biella - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agraria
BORDI UH ERA - Chiesa: Piani di Vallecrosia
> Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BRESCIA - Chiesa : Via del Mille, 4 - Pastore :
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - CJilesa Valdese: Via Congregazione - Da Taranto.
CALTANISSE’ITA - Chiesa: Via Màida, 19 Da Palerma
CARUNCHIO - Chiesa Valdese - Cand. 'TeoL
Liborio Nasq, IvL
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivL
OERIGNOLA - Qiiesa Evangelica - Pastore:
Efiriico Pascal, Vltde Regina Margh., 17.
00 AZZE - Oiiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
OOMO - Chiesa : 'Via Rusconi, 9 - Pastore :
Ciarlo Lupa
OORATO - Chiesa Valdese : Ooieo Mazzini, 27 Pastore : A. Miecia, ivi.
PELONICA PO - Ch^a Evangelica - Cani.
Teol. Enrico CorsanL
rrRENZE - Chiesa di Via. de* SorragU, 51 Chiesa di Via Manzoni, 18 - Pastore : Virgilio Sommanl - Obadiutore: Pastore T.
Vinay.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, presso Big.
Wiltech, Via Baccìch, 5.
FORANO - Chiesa - Pastore : Alfonso Alessia
Forano Scoino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Chrsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Paierma
IVREA_ - Chiesa : Chrso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavera Piazza d’Anui.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivL
LUCXA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 39 isolato 147 - Pastore : Seitfredo Colucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa : Piazza Missori, 3 - Pastore : Enrico Tron, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa ; Via Cimbri, 8 - Pastore :
Mariano Moreschinl, ivi.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41 Street - Culto principale : 3.30 p. — Pastore Pietro Griglio - 21 West - 95 th Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloffreda 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivL
ORSARA DI PUGLIA - Oiiesa Valdese - Da
Oerignola.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand 'Teol.
E. MicoL
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore ;
V. SubiUa, ivi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIAZZA ARMERINA, - Chiesa Valdese - Da
Catania.
PIEDICAVALLO - Chic» ; Via Carlo Alba ta
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: P.
Peyronel - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Maro» !
Via Possldonla, 4 - Da Messina.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Beri.
RIO MARINA - Oiieea Evangelica • De Litema
ROMA - Chiesa di Via Quattro Norembra 107 Pastore: Giovanni Bonnet, ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore Paolo Bosia Via
Marianna IBonlgl, 57.
SàMPIERDARENA - Chiesa ; V}a Giesuè Garduocl, 16 - Cand. TebL P. V; Panasela.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chièsa
Evangelica - Auziano-EvangeUsta Scarlnd
Giuseppa ivL
SANREMO - (htesa : Via Roma, 6 - Pastora :
Ugo JannL tvL
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangtìlca.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Dcnnenica &
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 • Da Torre
FelUoa
TARANTO - diiesa : Via Pupìno, 16-20 (angolo
Via P. D. Palma) - Pastore : G. CasHgliona
Via F. D. Palma, 144.
TORINO - Chiesa : Chrso Vittorio Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastori Elio Eynard e Emilio
RavazzinL
TRIESTE - Chiesa : Via S. M..* Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5,
VENEZIA - diiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Ernesto Ayassot, ivL
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
LUGANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Guido
Rivoir, Via Franscini, 11.
ZURIGO - Chiesa Italiana : Waldenserwerk Pastoa-e ; Alberto Fuhrmann, Idastrasse, 21.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere Cand. Teol. Paolo Marauda, segretario dèi
Moderatore - Via Quattro Novembre, 107
- Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa
42 - Roma (126) - Professori : Ernesto
Comba, Davide Bosio, Giovanni Miegge.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelllce - Preside : Prof. Adelfo Tron.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. Davide Bosio, presidente ; Virgilio
Sommani, Giovanni Miegge, Mariano Moreachini.
LIBRERIA FJDITRICE CLAUDIANA - Torre
PeUice - Direttore : Pastore Paolo Ccisson.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUióe - Direttore: Pastore Davide Porneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - ValleOTQsia - Direttore : Pastore Davide Pont.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istìtuto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore;
Pastore F. Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - 'Torino
- Via BerthoUeii 34 - Direttore : Gr, Ufi.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Peilloe - a
Pomaretto - a Torina Via Berthollet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Torre
Pellice (Torino) - Direttore; Pastore Roberto Nisba, Angrogna.
RIFUGIO PER INCURABILI sRE CARLO
ALBERTO » - Lusema San Giovanni
ASILO PEI VEiCCHI - Lusema San Giovanni
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone
» Direttore: B, SouXier, pestavo emeritaASILO PEI VECCHI - Vittoria (SieUia).
' COLONIE VAIDESI '
NELL'AMERICA DEL SUD. ,
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to Colonia)i - Pastore : Ernesto Tron. ,.
COLONIA COSMOPOLITA : (Dep.to Colonia Via Rosario) - Pastore > Enrico Beuz.
AGRUPACION : ROSARIO-BARKER-COLLAPOLONIA (Dep.to Oolonla) - Attesa dalle
Chiese di Colonia Vaidense e di Ooemopo ita.
TARARIRAS E ANNESSI (Dep.to Colonia) Pastore : Daniel Breeze.
OMBUES DE LAVABLE (Dep.to Colonia) Psistorè : Carlo Negrin.
COLONIA MIGUELBTE (Dep.to Colonia) - Pastore ; Carlo Negrin, da Orobües.
SAN-SALVADOR (Depto Soriano) - Pastore:
Giovanni Tron (residenza: Dolores).
^ Coadiutore; Evangelista Emilio E, Ganz
(residenza: Cañada de Nieto, Dolores).
NUEVA VALDENSE (Dep.to Rio-Negro) Evangelista Emilio E. Ganz, da Cañada
de Nieto)..
NIN y SILVA (Dep.to Paysandù) - Evangelista Eroilio È. Ganz, da Cañada de Nieto.
Argentina.
COLONIA BELGR^NQ (Prov. Santa Fé - Estacidn Wildérmuth F. C. G. A.) - Evange■ lista Carlo Alberto Griot.
TOLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore:
Silvio Long, Est, Jacinfo Aràuz, P. 0. S.
COLONIA SAN GUSTAVO (Prov. Entre Rios
- La Paz) - Visitata periodicamente..COLONIA EL SOMBRERITO (Prov. Santa Fé
- Est, Paul Groussac P. C. S. F.) - Visirata
- periodicamente,
CALCHAQUI '(Prov. Santa Fé, F. C. S. P.)
- Visitata periodicamente.
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