1
Umpte-courani avec la Poste
PRIX D’A-ROnnement par an
lî«Re • ............. L, 3
*t^U8 les pays de (''Union
de poste.............>6
Amérique du Sud . 3
Un s’abònnie ;
Ali bureau d’Adtninistration;
Unez MM. Jee Paateurs;
*-nez M Eirnest Robert (PignerùO
A l'imprimeritì Alpiriii' à
Torre Pollice.
l'abonnettient pari do i-, Jatifier
et se paie d’avanco.
Année XIX. N. 5
2 Février 1893
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Aa^oncffif: 20 centimes par ligne
pour une seule fois - 15 centimes deâià 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
¿^'adresser pour la Uédaction à M.
lePasl.H. Mèille, TorrePellice
et pour rAdi^nistratlon à M
Elisée Coslahel, TorrePelHçe,
Tout cbangement d'adresse est
payé 0,25 centimes.
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
aarea léuiolna. Act. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton régne vienne. HatMi. VI, 10
S tu
■Il 11 i r U ;
Ordre.« dè marelle. — Notre Ecole Snpé.‘rieure. — Corrcspondatice. — Chroniqiie Vaiidoîse. — Missions. — Nouvelles
religieuses. — Revue Politique etc.
ORDRES DE MARCHE
ÎWoire Oie£,
le Prince de leur salut ».
ilébi-. Il, iO.
flonhe tes ordres de marche?
nd J® .4® Iei force avec la
rl’nl- emparés du cœur
® femmes qui ont exdàU — ^ íes exécuter, (iissnnoe'-'é"
’à'«« P'Sf‘
Ift vrsiü, .^1 , I ÜUUltJ. V ÜSi
eiit réCith^frju'ils
I» • C-esl (lou,..
leur snltu-l oreille.
pas ailÿp,,i!f"’®“ent? N’est-il ,
l^e Père ne IvSlf i
être notre commanl. t, P®*^*’
»es
aacen de c.„, dom'leïS\
conquis par son bras et dont la vie
a été achetée par son sang?*
Qu’on pense seulement comment
il gagna ce titre de Prince! Cq in
fut pas aisément. Une copdUibtl solennelle et 'mystérieuse dç sbwlïran
ces et d’angOisses à noirs inconnues
dut être remplie, « I]; convient que ’
celui pour qui et par''qüf sont toutes les choses et qui voulaît Conduire
à la glpire beaucoup de fils, élevât
a la perfection par, les soiifîranoes le
Prince de léür sàl ù t », C’est parce qubl fut blessé pour nos péchés,
brisé pour nos iniquités, c’est parcequ’il fut châtié et meurtri ; c’est
pareequ’il souffrit la mort qüe notre
Seigneur Jésus devint notre cbef
parfait; de telle sorte qu’aucun de
ses soldats h’eut jamais aucune privation ou affliction, qu’ij né pût faire
l’expérience réelle, personnelle de la
sympathie dé son maître, isympàlhie
qui ne pouvait veriii’ que de 'qüéîqu’un qni avait lui-méme passé par
ce rude chemin, Ohl. pensez à toutes les choses qu’il souffrit en sus
de la passion d.é la croix, dans le but
de iconinaître; mos 'ifetites ti’i»lesses,
et de se rendre, compte de nos insignifiantes souffrances et denous.secqurir à l’heure du, besoin par son
aidé puisspitite! « Car ayant été tenté
lui-même en ce qu’il a' soulïért, il
2
- 34
peut secourir ceux qui sont tentés ».
Héljr. II, 18.
Et maintenant que la soulï'rance
est passée eLque la dignité de Prince
est , conquise et que nous sommes
eni'ôlés pour être ses soldats et ses
.serviteurs, nous contenterons-nous
de l’être nominalement? Mais il n’y
a rien eu de puiement nominal de
Son côté, ni ses souffrances ni son
exaltation. Oserons - nous dès lors
considérer ses ordi'es comme de simples paroles que, suivant les circonstances, on réussit si bien à expliquer qu’il n’en reste plus rien? Oh!
si noire loyauté était aussi HUérale
(réelle) que son amour, notre obéissance aussi réelle que ses souffrances, est-ce qu’il y aurait une telle
disette de volontaires pour aller là
ou il a très clairement élevé sa bannière, un tel manque de générosité
pour remplir son trésor, un tel défaut d’exhortations débordantes de
.’abondance du cœur, et sui'tout un
tel défaut d’échos fervents, fidèles,
persévérants de la grande prière :
« Père, glorifie ton Fils?» Mais .si,
par sa grâce, nous cherchons sincèrement à obéir à ses ordres de marche, nous trouverons qufe l’elfort même
de l’obéissance vivifiera notre foi et
notre amour; plus nous écouterons
et plus la voix du Prince nous semblera réelle et familière; et plus nous
le suivrons de près, plus nous nous
sentirons réellement conduits par
lui. Alors nous entonnerons le cantique: « Voici Dieu lui-même est
avec nous comme notre chef » et
nous connaîtrons tout le bonheur
qu’il y a à se trouver sous l’étendard
victorieux d’Emmanuel.
Frances R. Havergal.
i
Notre Eeole Supérieure
car ce qui fera le sel et le levain
de notre population, la force de nos
églises, le soutien de nos institutions
Elle est à nos yeux d’une importance aussi grande que le collège,
bienfaisantes ce sera autant un groupe nombreux de femmes chrétiennes
et cultivées qu’un groupe nombreux
il’hommes chrétiens, exerçant les
professions libérales et occupant
parmi nous les principales chai’ges.
Nous devons donc nous occuper sérieusement de sa prospérité. Notre
école supérieure doit-elle rester ce
qu’elle a été jusqu’ici, oubien doitelle subir un changement dans le
programme de ses études et dans
son orientation, voilà une question
qui s’impose, qu’on ne devra étudier
qu’avec pondération, longuement,
qu’on ne devra résoudre qu’aprés
s’être entouré de toutes les preuves
aptes à nous convaincre qu’en changeant nous ne faisons pas un salió
nel buio, que nous marchons au contraire vers un mieux progressif,
mais qu’enfm il faut étudier et qu’il
faudra résoudre.
C’est cette étude que nous désirons acheminer ici en exaininant
successivement les faits qui nous
font penser qu’un changement serait
nécessaire, et les causes de ces faits,
causes qui nous indiqueront probablement la direction à suivre dans
les modifications à apporter au programme et à la marche générale de
l’école.
Ce n’est pas sans quelque hésitation que nous mettons le pied .sur
ce terrain; mais nous avons la
bonne conscience de n’avoir en
vue que le bien de notre église et
de notre population. Du reste, nous
le déclarons tout de suite, nous trouverions bien mal que si quelqu’un (et dans ce quelqu’un nous rangeons aussi les dames et dêmoiselles
qui doivent avoir des conviclions
arrêtées et d’excellents conseils à
donner en cette matière)'s’apei'cevait
que, sans le vouloir, nous avançons
des faits erronés ou des arguments ,
dénués de force, nous proposons des ’’
réformes inutiles ou dangereuses, il i
3
nous en aveiiît pas, soit de vive |
''oix, soit au moyen des colonnes de ’
ce journal qui lui sont dès mainte- |
nant cordialement ouvertes.
{A suivre).
vl— -I— -I— -i
----1._
CORRESPONDANCE
Naples, le 23 Janvier i89S,
Monsieur et cher frère,
Je viens vous demander l’hospilelité dans les colonnes du Témoin
pour Caire parvenir à leur adresse
oes nouvelles et des salulations de
^iOelques soldats Vaudois. Dans une
l^ournée d’évangélisation que je viens
ne faire j’ai eu le plaisir d’en visiter à Potenza, à Bari et à Coralo.
Monsieur le pasteur Pascal de Pignerol avait eu la bonté de me donoer le nom de deux de ses paroisS'ons et par leur moyen j’ai connu
celui des autres. À Potenza j’ai vile caporal Giovanni Vjcino de
1 et le soldat Jules Tron de
d Godin
ji®®. “ilia (Prarustin), mais comme
l’it entré le jour précédent à
_ uirnaerie à cause d’un fort rhume
I . nne nous avions une tourmente
; e neige avec 12 degrés sous zéro,
■jo a été impossible de le voir.
po.vi, il rn’a fallu trotter toute
iifiT*?.-P®’’ temps le plus
1 ** , pour trouver le caporal
aiiv*^ de Pramol, qui — grâce
£,.®''g®iores qui ont fort maldu roairis — a été dispensé
det de P ^^P®V''‘l Laurent AvonJacehia a' et les soldats
lot d-AoÎ^ et J. D. Berta
Bari lé fabSni encore à
et lo solda? P
mais comme Pramol,
et , ^l'^iont l’un de ser
ll. plaiw
A Goraio j’ai trouvé le caporal
major Alex. Martinat de S. Germain
et le soldat J. D. Oudri de la Tour.
Gomme j’ai pu obtenirs>pour eux un
permesso serale, ils ont eu la joie
d’assister à notre arbre de Noël. Ils
ignoraient l’existence d’üne église et
d’un culte régulier à Gorato, En me
séparant d’eux, sur la porte du palais Municipal qui sert de caserme,
à dix heures du soir, ce brave caporal me dit: cc Merci, Monsieur,
)j soyez tranquille, nous n’abandon» nerons jamais notre Bible, » et le
bon soldat ajouta: « Ge soir je vais
» dormir content. »
Ges chers frères qui s’imaginaient
que j’allais directement aux Vallées
m’ont chargé de saluer leurs familles et leurs pasteurs respectifs. Pour
autatit que j’ai pu m’en assurer,
leurs supérieurs sont contents d’eux
et ils lionorent par leur conduite le,
nom de Vaudois. Un capitaine Lombard qui parlait Irés bien le piémonlais me disait; « I vouria tuti
di so ent mia coumpania! »
A Barletta, j’ai aussi visité l’heureuse nichée de la petite , fille de
notre regretté prof. M.r Roi lier,
tandis qu’ à Foggia je suis arrivé
trop tard poüi' visiter une des filles
de notre cher . ami et frère, M. le
Ghev. L. Goppoia. Le beau-fils de ce
dernier, secrétaire de préfecture, Venait de partir pour Parme, où ils
ont été tranférés.
Si dans ma tournée j’ai pu visiter
« nos disséminés », mon but principal était de procurer aux 50 élèves de Rocca Impériale et aux 34
de Gorato un arbre de Noël. Dans
la première localité c’était la quatrième fois et dans la seconde la
première fois que enfants et adultes
avaient la joie d’assister à une telle
fête. Il y avait foule dans les deux
localités et nous en avon.s profité
pour évangéliser ces âmes. Chaque
enfant a eu un cadeau aussi chaud
qu’utile et chaque cadeau était accompagné par des choses bonnes à
manger. Je dois à la générosité d’a-
4
1
'i*. •
mÍH personnels et à ,1’amabililé de
quelques Dames et Demoiselles si
j’ai eu le plaisir de pouvoir oiîrir à
chacun de ceg enfants des habillements. Que ces amis reçoivent ici
rexpression de toute ma reconnaissance. je suis heureux de dire que
M.lle Jalla de S. Jean n’a pas oublié
les 42 élèves de Mille. Bonnet et
elle a droit, aussi à une bonne place
dans notre gratitude.
Je ne, fne souviens- pa.s d’avoir
.senti dans ma vie Je froid comme
dans ces derniers dix jours de voyage, 11 n’y a aucun coiifoirt, et dans
les maisons il fait plus froid que
dehors. Cependant, quand on a l’occa.sion de faire du bien aux âmes,
on oublie froid et fatigue et on réntie au foyer reconnaissant du privilège que Pieu vous a accordé.
Agréez, cher frère, mes meilleurs
voeux et mes salutations cordiales. ■
Ci. Pons,
CllllOKlOUË VAUDOISK
Croce Rossa Ilaliana — l,a séance
du comité V:d,Pellice,aeu lieu,Mardi
à 7[2 pom. M, Àlçx. Vinay présideiil
a donné le comble rendu dé l’année,
et nous a parle surtout du voyage'
dans le Val d’Aoste de l’Ambulance N.
I4'qui a étê'desservie par nos Vaudois
d’une manière satislaisarUe. Il paraît
que; le nombi‘0 des places vacantes
dans les rang.s dé‘la Croix-Bouge est
désormais reslrainl et il serait a dé.sirer que, dans leur propre intérêt,
plusieüfs jeunes gens de l’armée de
réserve, les occupassent au plus fôt.
La question de la création d/un.e
ambüïancé de, mOnlagne pour le Val
PéÎis'a été abordée, mais non tran
chée. Des remerciements ont
t été
votés au Bufqau,'lequel re.ste lé même, à la .suite de, la réélection par
acclamation de M.i A.
Le nombre des membres de noLie
comité est actuellement de 104.
Les dépenses pour l’année ont
été de fr. 37,14; les entrées (après
avoir délalqué les dépenses) de
406,36, Avec l’encaisse de l’année
passée, cela fait un total de fr.
970,15.
D’après une conférence faite rannée passée à Ivrée par le Boeleur
Nota, la Croix Rouge italienne possède acLueilemenl:
1® 4 grands hôpitaux de camp
avec 200 lits chacun;
2® 23 hôpitaux de camp avec
50 lits chacun;
3“ 14 irairts-hôpilaux avec 200
lits, chacun;
4“ 1 train hôpital avec 100 lits;
5“ 1 ambulance Iluviale avec
200 lits;
6° 2 hôpitaux flottants pour la
marine de 250 lits chacun;
7“ 35 postes de .secours le long
des chemins de fer avec 345 lits.
Total, environ 6000 lits. ' ’
À la date de Juillet 92 la Croix
Rouge comptait 1769 membres dont
1088 hommes et 681- femmes.
MISSIONS
La religion des Bantn. ^
11 faut disUngucr entre leurs superstitions et leur religion, l.es superslitions, elles sont nombreuses:
les unes iiiolîensives telle que j’interpréiatio,ii des rêves, les présages
relatifs,aux nouvelles entreprises, les
mmiileltes contre les maladies ou
pour s’attirer l’affection; des autres
dangereuses et 'mêmes mortelles
comme celles relative.s à la sorcef
Les Bantu constituent un groupe Je peuples qui s’étendent du 20“ lat. Sud au È“
îat. Nord, c’est-à-dire sur plus d’un tiers
de l’Afrique. Il s’appellent aussi Bunda on
CüÛres du Congo. ■ .
S#]'
5
— 37
lei'ie, celte rnalédiclion de l’Afrique,
qui règ/ie avec une puissance sociale
fit politique terrible, et qui ii’est dépassée que. par resclavage dans la
destruction de milliers d’innocenles
■victimes. Mais à côté et au de.ssus
de ces superstitions, le missionnaii;e
M. Scott l'econnaîl une religion dont
la spiritualité relative est révélée par
l’absence de fétichisme, d*adoralion
des idoles et de sacrifices humains.
Ce peuple croît en un Dieu personnel, qui, comme son nom l’irulique,.
fist considéré comme le Créateur
tout puissant, comme celui qui nourrit, comme le Dieu de l’orage et rie
l’arc-en-ciel. Il est vrai que ce Dieu
fist très éloigné, et qu’il n’est qu’un
Dieu qu’il faut craindie. Ce n’est
pas un Dieu qui esei'ce un gouvernement moral et encore moins un
Père. Cependant il existe, et de pen.ser à lui familiarise le peuple avec
une existence spirituelle. 'Les espiáis
des morts sont auprès de lui, bien
qu’ils errent aussi autour de leurs
demeures terrestres, et qu’ils veillent
suc les amis qui les pleurent, qui
lavoquenl leur proteclian et portent
des dons sur leurs tombes- Mais il
a aucune trace de « légendes de
samqs »; aucune déification de hér
• *’^’,.^dcun souvenir même de héros
seul myte se rapf fia 1 origine, de la vie, Jls pensent que, dans un époque reculée,
omrnes et bêtes descendirent du
16 sur le sommet d’une grande
moniagne,. où les ti'aces de léurs pas
se voient encore aujourd’hui. De là
fi« les bêles se di^
géant vers les forêts, et les bomfiiuplacemenls de leurs
le loute grande calamité,
dans la
hut eeacpee placée danl qn, bosquet,
fices ift! - prières et des sa.cri
'décisions
d’un briiii ^Pompagnées
nnnírí ro b'appant. l’une
contl e lautre Dans la faraillé missi
tout idfdenl extraordiSSe
le monde „ prie,-. Quel,p,e, Jies ,le
leurs demandes sont très simples et
directes A la prière pour les voyageurs : — «O Dieu qui nous vois toujours , lorsque les gens voyagent
puissent-ils rencontrer 3e qu’ils cherchent et pui.ssent-ils vivre et pro.spérer» — quel chrétien ne pourrait
il ajouter son Amen?
Life and Work.
X
Missions américaines en Egypte^
M. Weilzecker communi.jue à I’/talia Evamjelica\es détail.s gui voni
suivre sur cette mission. 11 les a
puisés lui-même dans le jV/issiontiri/
Record :
En 1800 on ne comptait que 7
communiants. Maintenant 145 stations missionnaires, principales et
secondaires, s’étagent le long du Nil,
d’Alexandrie en Niubie. Il y a 110
écoles floiiL 88 font leurs frais. Les
élèves sont au nombre de 7000 dont
984 musulmans. Les membres communiants atteignent le chiffre de
2,128 hommes et de 1,443 femmes;
les cultes sont fréquentés par 6,500
personnes et de 10 à 12 mille sont
évangélisés. Les contributions annuelles des indigènes sont de fr,
149)055, c’est-à'dire de fr. 44,75 par
tête. .
Mais il y a bien plus. L’église
cophte qu’on avait renoncé à réformer, cherché d’elle même la réforrnation.' Dans la cathédrale d’Assiut
et dans d’autres églises de la haute
Egypte, l’on lient depuis trois an.s,
dès réunion.s d’étude de la Bible. On
a déjà aboli la confession aariculaire,
on a enlevé les images de la Vierge
et des Saints^ et cela sous l’inflüence
du parti réformateur do clergé. Les
dignitaires les plus influents ded’église cophte d’A.®siut se sont adressés aux missionnaires américains
pour avoir un, maître, pour leur
clergé, un ticeudé en théblogie qu’ils
soutiendront de leurs deniers.
Impossible de transcrire ce nom
d’Assioul sans rappeler avec affecr
6
38
lion et rèspect, Anna Rohdé, la
jemie épouse de uolre frère Henri
Charbonnier qui élail employé par
celte missiorp Américaine. Quand
nous la voyions St jeune et si heurelise, combien nous étions loûi de
penser qu’elle était si rapprochée de
son terme et que c’est dans la plaine
brûlée de l’Egypte que sa dépouille
' mortelle devrait attendre la glorieuse
résurrection!
X
Cê que c’est que Léahtyi. — Voici
comment le missionnaire Joimstone
nous décrit, au point de vue du climat, la capitale de i,évanika, le lieu
de séjour de M Coillard: « Léaluyi
est beaucoup plus malsain que Séfoula; j’y ai eu les fièvres toutes'les
nuits, lies points les plus élevés de
cette capitale ne sont que de quatre
pieds au dessus du niveau des inundatons, du Zambèze; quand les eaux
se retirent, elles laissent les environs
de la capitale couverts d’un limon
fétide, sur une largeur de 30 milles
et une longueur de 200 milles; de
là lés émanations et les fièvres. Eé
aluyi a d’autres inconvénients; le
lam-lam, les cris des femmes y retentissent pendant toutes les nuits;
le sommeil y est difficile pour un
homme âgé. M. Coillard en disant
que sa vie appartient à la mission
et qu’il est dans les mains de Dieu
aussi bien à Léaluyi qu’à Séfoula
est dans le vrai; mais ce n'est pas
une raison pour ne pas prendre
toiUes les précautions possibles. Je
voudrais que M, Coillard pût être
libre de revenir souvent à Séfoula
pour s’y reposer et s’y retremper.
Pour cela il faudrait qu’un jeune
missionnaire pût être placé à Léaluyi. B
Nouvelles Religieuses
—-$■
Une pluie de legs magnifiques est
venue s’abattre dernièrement sur
les institutions religieuses et charilahles d’Angleleire, par le fait dû
leslamenl d’un ecclésiaslique, le révérend James Spurrell, décédé en
1892 et qui jouissait d’une fortune
de plusieurs millions.
La Société des missions de l’Eglise anglicane a reçu pour ses élalilisseménls d’Afrique et de Gbine
la somme de 1,250,000 francs; l’hêpilal du comté de Sussex, 750,000
IV.; la Société biblique, britaiiniqué
et étrangère, 500,000 fr. ; la Société
en faveur des pasteurs de l’Eglise
anglicane, 500,000 fr.; la Société des
missions rnoraves, 250,000 fr. ; la
« Cliui'ch Society » coloniale et conlinenlale, 125,000 fi'.; l’Asile pour
idiots à Eailswood, 125,000 fr,; i’Asile d’orphelins à Wanslead, 100,000
fr.; six autres asiles et hôpitaux,
100.000 fr. chacun; neuf autres institutions, de 12,500 à 75,000 fr. chacune.
, Ces legs payés, le résidu de la
fortune du testateur, représentant
encore plusieurs millions de francs,,
devra être partagé entre l’Hôpital de
Londres, la « City Mi.ssion » de Londres et riIÔp“ital pour enfants de
Brighton.
Le montant total de la succession
s’élève à fr. lî-,500,000.
X
Sous l’impulsion de M. Holmes,
l’agent envoyé en Palestine par les
unions chrétiennes anglaises, des
Unions se sont formées à Port'-Said,
au Cairej (30 membres), à Alexandrie et une Union militaire vient
d'être fondée à Malte.
X
Le fonds de jubilé de 2,500,000
fr. que la Société des missions baptisles demandait à ses amis à l’occasion de son centenaire a été, d’après le dernier relevé, dépassé de
140.000 francs et les dons continuent
à rentrer. Ce fonds est destiné à
augmenter de cent le nombre des
ouvriers de cette Société et à pour-
7
- 39
voir à leur eiilrelien peiuiatit deux
atis.
X
L’American Board, pulssauLe société missionnaire qui a son siège é
Boslon, étend son activité sur 20
champs missionnaires. Elle comple
95 stations principales et 1116 annexes, 183 missionnaires con.sacrés,
24 médecins-missionnaires, 156 demoiselles missionnaires. 200 pasteurs
indigènes, 024 caléciiistes, 434 communautés et 40,333 membres adultes; 125 écoles supérieures , 982
écoles [irimaires avec une population
scolaire de 47,330 enfants. Les contributions des chrétiens indigènes se
sont élevées en 1892 à près de
50,000 fr.
X
Des 14 associations missionnaires
que compte actuellement la Hollande,
la plus ancienne, lu Société néerlandaise date de 1797. Ces diverses
sociétés emploient 92 missionnaires
répartis sur 83 stations et assistés
par 65 aides indigènes.
{Eglise Libre/.
X
M. Danne, des Vallées vaudoises,
est appelé par le Comité de J,-you,
à évangélLer le poste de Guillestre
(Hautes-Alpes) qui, comme on le
sait, était occupé par notre regretté
A. Trou.
lîeviie rolili(|iie
Italie — Au Parlement,Golajauni
et nomlire d'autres députés, entre
autres^ l’ex-ministre Rudini, ont de^*andé une enquête parlementaire
t non plu.s seulement goavernemen«ie sur les banques. Le président
U minislét e Gîolilti a proposé' que
U le cette disculion fût renvoyée à
naois, laissant à la justice le temps
e suivre son cours, ce que la cham
lire a approuvé par 274 voix contre
154.
— Le commandeur Monzilli chef
dedivisioii au miiiisIéi’^d’Agi'iculLure
et commerce a élé arrêté. Ou l’accuse d’avoir reçu de l’argent [)our
tenir cachée la siiuation anormale
où se trouvait la Banque Romaine.
— J.es Commissaires italiens pour
l’exposition de Chicago seront: Ungai’o, Canzi, Zeggio, Grant, Silombra
et Guelia.
AllcnMig:nc — I.e Czarewilch
étant venu à Berlin^ à l’occasion du
mariage de son parent le Prince
Frédéric Chai les de Hesse avec Marguerite sœur de l’empereur Guillaume, de grandes fêtes ont eu lieu,
entre autres un banquet où l’empereur a porté la santé du Czarewitcb
dans des termes qui indiqueraient
une modification de la politique allemande, c’est-à-dire un rapprochement de l’Allemagne et de la Russie.
Cela ne pourrait que contribuer ou
maintien de la paix.
— I.a grande halle centrale du
marché à Berlin a élé la proie des
flammes. ,,
lloiig'rio — Une ex[)losion a eu
lieu dans la mine de Toked. 19 mineurs sont morts.
— Une grève a éclaté dans la fabrique d’armes de Buda-Pest.
— La proposition de former une
armée autonome Hongroise a été
repoussée.
Ki'cmH — Un colon Italien domicilié à S. Vincente di Porlo Allegro a été assailli par une bande
de malfaiteurs et tué apré.s avoir
subi un martyr atroce.
Iles Nandtvieli — Les Américains ont proclamé leur protectorat
sur Hawai.
8
- 40
Bifiliotìienue VaüdoiSË dite du Colléfle
[livres reçus deniiorement:
line grosse eclisse de livres (2® en
voi) de la jmi t de Mr. I^"ug-èiic Ariiaiiil, pasl,, officier de rinsLrucliori
publique, prés, ilu Consistoire de
Crest (Drôme).
Iti»ii>tsic4, Th., Essai sur l’numôriei'ie militaire, gr 8“ Far.^ Grassard
et Fisclibaciier, d890 (184. — Don
de J’auleiir, chev. de la Légion d’honneur, pasteur à Aum^ssas (Gard).
F'aciiUé de lliéol. pi*o(. de
iloiiiaiiban, Séance publique de
rentrée, 16 iiov. 1892; — avec Meyer, De la place et du rôle de l'apoilagétique dans la théologie prote.slarile (Discoui’s).. — Don de Mr.
Jean Monod, doyen de la faculté
Ihéol. prot de Mont0|.uban.
'Itieli. Chen. Treneli, Letters
and rnemoriais. 2 voll. 8“ Loud. 1888.
— Don de Mis.s Holgale, Liverpool,
avee fr., 12,50 pour l’inipre.ssion du
catalogue.
MiiMan, Art., Gio"vnnni
Luigi
Paschale, Saggio Storico. 8" Palermo
Torino, Edit. C. Clausen, 1893 (206.
L it. 2,50, — Don de I'auteui', past.
evang. à Paierme.
Camita, Em., Storia dei Valdesi.
12° Pir., ¡Edil. Ti|»ografm Claudiana,
1893 r(VH 427.
Molte illusiraziohi: La carta delle
Valli Valdesi, i ritraili di Pietro
Valdo, di Gio. Leger, di Enr. Arnaud,
di Pel. Nell', di C. Beckwilh, del Doti.
G. Pietro Laptaret, di Luigi Desanctis, di G. P. MeilÌe e del Dolt. R.
W. Stewart ; il tempio del Ciabas,,
il Pra del-Torno, Bol>bio Pellice, il
villaggio ili Balzigiia, la chiesa dei
Coppiers, l’interno della chiesa di
Sclionenberg (nel Wiitiemberg), la
facciala della cldé.sa Mauriziaria di
Torre Pellice, il Collegio, il presbitei’io ed il tempio Valdese di Tórre
Pellice, il tempio Vaklese di Torino
ed il tempio Valdese di Roma, Prezzo
dei volume L. il. i,50. — Don de
la typographie éditrice à la biblio théque pastorale et à la Société d’histoire Vaudoise,
Nos très vifs remercîmeiits à chaque donateur!
Torre Pellice, le 2 B'évrier 1893.
Prof. Alex. Vinay
BibLiolliécaire.
PENSEES
Celui qui se plaint d’être jeté par
le hazard, comme une balle élastique, ça et là, confesse eti même
temps qu’il est très léger.
Si nous pensions A l’œil de Dieu,
sans cesse fixé sur nous, <|ue de
choses nous ferions l...
Que de choses nous ne ferions
pas !
Vient de paraître;
SXGSIO StoiUoo
(ii
4rliiro lliiüloii
PeUermo-ToHnt}
. G. Giausen
Beau volume, 8° de iX-196
i Prix fr.‘ 2,5Q.
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J. P. Malaî(, Gérant
Torre Pellioe — Imprimerie Alpina
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