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Quarante-deuxième année.
16 Novembre 1907.
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L ECHO DES
F»A3EeAIS«SAíSr'r OHA.QUK VK^DRJ^OI
Prix d’abonnement par an:
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Pasteurs.
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la quatrième page. ______________
S’adresser pour la Rédaction à 11. N. Tonrn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à II. J.-Coïsson, prof, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte IS centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
pRjBcevoir Jésus-Christ — Ephémérides
vaudoises — Courrier missionnaire —
Le colporteur -— Noblesse oblige —
Chronique — Nouvelles et faits divers
— Ouvrages reçus — Revue politique
— Feuilleton : De l’Extrême Orient.
Recevoir Jésus-Christ
Comme vous avez reçu le Seigneur J.-Christ, marchez en Lui.
Coloss. II, 6.
i •’ Recevoir c’est faire acte de foi ; c'est
'donc un acte qui est l’opposé de mérite.
Il s’agit simplement de recevoir qn don.
Comme la terre boit la pluie, et la mer
reçoit les rivières, et la njuit reçoit la
: lumière des étoiles, ainsi nous, ne dom
nant rien, nous prenons part gratuitetement à la grâce de Dieu. Les saints
ne sont pas, par nature,, des ; sources
ou des ruisseaux, ils ne sont que des
citernes où coulent les eaux vivifiantes;
ce sont des vaisseaux vides dans lesquels Dieu répand son salut. L’idée de
: recevoir implique un sens de réalisation,
rendant telle chose une réalité.
Vous ne pouvez pas bien recevoir une
ombre, vous recevez ce qui est substantiel ; ainsi en est-il de la vie de la foi.
Christ devient réel pour nous. Aussi
longtemps que nous sommes sans la foi,
Jésus n’est pour nous qu’un nom, une
personne qui vivait il y a longtemps,
tellement que sa vie n’est pour nous
qu’une histoire. Quand vous avez la
foi en Jésus, vous le recevez dans votre
cœur, et vous sentez qu’ il est pour
vous une personne réelle. Recevoir Jésus
c’est aussi le saisir, le prendre pour
votre propriété. Quand vous recevez un
don, il vous appartient, vous vous appropriez ce qui vous est donné. Quand
vous recevez Jésus, il devient votre Sauveur, tellement que ni la vie ni la mort
ne pourront vous séparer de lui. Tout
cela est recevoir Christ, accepter le don
gratuit que Dieu vous fait, le réaliser
dans votre cœur, vous l’approprier
comme étant à vous, et vous à lui.
Le salut peut être décrit comme l’aveugle recevant la vue, comme le sourd
recevant l’ouïe, comme le mort recevant
la vie ; mais nous n’avons pas seulement reçu ces bénédictions, nous avons
reçu Jésus-Christ lui-même, le Fils de
Dieu qui s’est donné à nous et qui est
lotre sagesse, notre justice, notre sanctification et notre rédemption.
D. T.
EPHËMËBIBES VA0DO1SES
12 Novembre.
Jean de Roma.
Vraiment la date du 12 Novembre
est ceUe du martyre d’un Barbe vau
dois, car ce jour là, en l’an 1532, fut
condamné à mort à Apt (Provence) un
Barbe natif de Turin nommé Pierre
Ooyot.
Mais nous ne savons rien de plus
sur ce Barbe, tandis que le juge inique
qui le condamna est tristement fameux.
C’ était le moine Dominicain appelé
Jean De Roma. Lentolo nous en parle
à la page 23 de son Historia, et Eug.
Arnaud en a fait le sujet d’un article
diffus dans le « Bull, de la Soc. d’Hist.
Vaud. » 1891, pages 43 à 58.
Ce moine, né en 1465 au midi de
la France, prêcha la Carême en Provence pendant 40 ans, de 1493 à 1532
et se donna la tâche de persécuter les
Vaudois de cette région dès que les
lettres patentes de Louise de Savoie
(régente pour son fils François I) du
10 Juin 1525 eurent rendu éxécutoire
le Bref de Mai 1525 de Clément VII
contre les hérétiques.
Comme personne ne lui donnait la
charge d’inquisiteur, il se la fit octroyer
en 1528 par le religieux Raymond de
Vézinie, et immédiatement se mit à
l’œuvre, se faisant assister par le juge
d’Apt et un Seigneur de la région et
une bande de vauriens. Ses deux premières victimes furent Michel Serre et
Guillaume Melio ( « le Fabre » ) de Ca•brières. Les tortures qu’il leur infligea
provoquèrent une telle indignation que
Erasme en entendit parler et en écrivit
en cette même année 1528 au comte
de Neuenar : « En Provence deux personnes ont été arrêtées qui risquent de
perdre la vie, parce que, contraintes par
la maladie, elles ont mangé pendant
2 jours de la viande en carême » !
Le légat du pape à Avignon eut beau
le chasser de la ville. De Roma trouva
moyen de se faire donner un brevet
d’inquisiteur par l’évêque d’Apt le 15
Nov. 1530 et par Claude de Savoie
comte de Tende gouverneur de Provence le 3 Oct. 1532, et continua ses
extorsions et ses tortures. Quand Clément VII le 8 Nov. 1532 eut chargé
l’évêque de Cavaillon de faire lui-même
l’inquisition en Provence, De Roma
passa nominalement ses pouvoirs au
vicaire de cet évêque, mais n’en continua pas moins à citer, condamner et
confisquer. Les Vaudois de Cabrières,
n’y tenant plus, recoururent à François I
qui le 12 février 1533 chargea trois
Commissaires de faire une enquête sur
les agissements de ce bourreau et d’y
mettre fin.
Ces commissaires (l’archevêque d’Aix
Ant. Filhol, le président Chasseneux
et Honorât d’Oraison seigneur de Cadenet) commencèrent par citer De Roma
devant eux le 3 Avril. Le 8 Avril l’avocat des Vaudois Thomas de Beccarie
présenta un mémoire des cruautés com
mises par De Roma. Le 16 Avril de
nombreux Vaudois vinrent donner leurs
dépositions. Le 5 et le ii Mai, Jean
de Roma essaya de se justifier par des
mémoires.
La sentence des Commissaires prononcée à la fin de Mai reconnut que
l’arrivée de réfugiés des Vallées vers
1500 avait accentué l’opposition des
Vaudois de Provence au clergé, mais
condamnait les abus de leur persécuteur. Celui-ci quitta la Provence espérant jouir en paix du produit de ses
extorsions; mais il mourut vers 1542
dépouillé pEir les siens et torturé d’une
affreuse maladie.
Teofilo Gay.
COUBBIEB lISSlOHHAlBE
Lord Selborne, Haut Commissaire de
S. M. Britannique, accompagné de lady
Selborne, a, au cours d’une tournée de
chasse, "eu une entrevue avec Léoanika.
Cette rencontre, qui avoir lieu
à la capitale, puis plus bas, au confluent
du Njoko, se passa en définitive à Séshéké. C’est dire que ce fut le tour de
S. M. de se déranger avec sa nombreuse
suite. Comme les intérêts de toute la
tribu pouvaient être en jeu, M. Adolphe Jalla a accompagné le roi dans ce
voyage. «Si j’ai regretté de ne pas
être photographe ou peintre, écrit-il,
c’est bien ces jours, avec cette nombreuse flotte sur le beau fleuve. Et quel
spectacle que les campements du soir
dans les bois avec 200 ou 300 feux de
bivouac se reflétant dans le Zambèze.
Le ig septembre eut lieu l’arrivée solennelle à Séshéké. D’abord, Natanouhoua, le canot estafette, puis Notila, le
plus grand canot d’une seule pièce, que
j’aie jamais vu, avec son beau pavillon,
et ses 26 rameurs portant des crinières
de lion en guise de panaches. A 50
mètres derrière, les sept autres canots
à pavillon, alignés. Puis, 100 m. plus
loin toute la flotte en ligne serrée, occupant toute la largeur du fleuve. Nous
avançons majestueusement et sommes
bientôt en vue de Moandi, le village
de Litia. 400 personnes s’agitent, tassées sur la rive. Quand le canot royal
est vis-à-vis d’eux, commencent des
shoaelela frénétiques. Notila évolue pendant un bon quart d’heure, admiré par
la foule qui chante. Quand le roi aborde,
les ovations et les chants redoublent.
Les femmes, beaucoup plus nombreuses,
sont conduites par Akananguisoa et
Sembotoué, la première femme de Litia.
Celui-ci est tout à son appareil photographique.
La frénésie est à son comble quand
Léoanika sort de son pavillon avec un
long habit brun clair et son chapeau
haut de forme. Pendant que tous les
canots abordent je rentre dans le mien
et atteins la station où les Béguin m’attendent sur la rive, avec leur cordialité
accoutumée.
Le roi a amené, pour en faire cadeau
au Commissaire, Sékapou, son jeune
hippopotame apprivoisé. Pendant tout
le voyage, il a nagé derrière la barque
de ses gardiens sans jamais songer à.
rejoindre ses nombreux confrères qui
prenaient leurs ébats dans le fleuve. A
Manyekanga, des lions ont entouré le
campement en rugissant, mais il leur a
répondu par son puissant barrissement
et les a mis en fuite. On en a attrapé
un autre, que l’on nourrit avec le lait
de plusieurs vaches, et qui va prendre
à la cour la place de Sékapou. Lord
Selborne est arrivé le 29. Le roi a été
à sa rencontre, accompagné d’environ
2.000 personnes sur 250 canots. Le Commissaire, ou vice-roi sud-africain, a une
suite de 7 européeus et 250 porteurs.
Lord et Lady Selborne nous reçurent
très aimablement, Louis, M. Béguin
et moi. Madame est la fille de Lord
Salisbury. L’hippopotame a été le héros
de la fête. On espérait*que le roi pourrait obtenir de dépendre désormais directement du Gouvernement britannique, dont on connaît le libéralisme visà-vis des indigènes de ses colonies, et
non de la Compagnie de la Rhodesia,
qui ne pense qu’à ses affaires et qui
n’a encore rien dépensé pour le pays
de l’argent qu’elle en retire au moyen
de la taxe ».
M. Louis Jalla a commencé, à Livingstone, un culte pour les prisonniers
noirs. Ils dépassaient la trentaine, sans
compter leurs gardiens. Comme c’était
en plein air, le cantique qu’il leur enseignait a attiré les passants étonnés.
Il y a aussi 7 prisonniers européens :
2 Portugais marchands d’esclaves, i
Grec etc. Le directeur de la prison
était si content qu’il a demandé au missionnaire de s’y rendre chaque dimanche soir, en attendant la construction
de la chapelle en ville.
— On se propose d’élever à Canton
un bâtiment missionnaire, pour librairie,
séminaire, temple, à la mémoire de
Morrison, le premier missionnaire protestant et le premier traducteur de la
Bible en Chine, dont on a célébré récemment le centenaire. Cet édifice monumental coûtera un million. Le viceroi Rang a souscrit 1000 taëls ; un
autre personnage chinois, Wu-Tin-Tang
a souscrit 1000 francs. 100.000 fr. sont
déjà souscrits.
1(0 dolp
Voici deux faits publiés dans le rapport annuel de la Société Biblique Britan-^
2
/
nique et étrangère^ qui g^ntrent* le zèle
des colporteurs à parcourir tous les
pays, pour leur apporter le livre qui
contient la Bonne Nouvelle du salut
offert à tous les pécheurs.
1° Le colporteur Konoplefif se trouvait sur le train qui courait vers la Sibérie, vendant ses livres dans les stations et aux voyageurs sur le train. Un
jeune homme d’environ 15 ans regardait les livres avec admiration, et demanda de pouvoir en examiner un. Le
colporteur lui fit voir le livre contenant
les quatre Evangiles en russe et en
langue slavonique. — Quel en est le
prix ? — 55 kopecks, répondit le colporteur (i fr. 35). — Ce n’est pas cher,
je m’en vais parler à mon père — Le
vieillard regarda le livre, mais ne pouvait l’acheter. — Son fils le supplia avec
larmes de lui acheter ce livre, promettant de travailler et de rendre au père
le double de la dépense. Un groupe de
personnes se forma autour d’eux. Le
père lui dit ; « ïu sais, mon enfant, qu’il
n’y a pas ici une personne plus pauvre
que moi. La guerre nous a obligés de
nous arrêter à Cheljabinsk plus long. temps que je ne m’y attendais, et j’ai
dépensé tout ce qui me restait». — Un
gardien du chemin de fer, qui avait
entendu la prière du fils, et le motif
pour lequel il était impossible au père
de payer ce livre, l’acheta lui-même et
le présenta au jeune homme disant :
Tiens ! prends ce livre, je te le donne;
mais ne crois pas que ce soit un livre
que tu peux prendre et feuilleter un
moment, et puis le mettre de côté. Tu
dois l’étudier attentivement, garder dans
ton cœur les enseignements qu’il te
donne, comprends-tu ? — Le jeune homme
émerveillé et reconnaissant, se jeta à
genoux devant lui, et le remercia du
fond du cœur. — Lève-toi, mon ami,
lui dit le gardien, remercie le bon Dieu,
c’est lui qui m’a dit de te donner ce
livre. Le père raconta alors qu’il était
si pauvre qu’il n’avait jamais pu enT
voyer son fils à l’école, mais ce garçon
a une telle envie de s’instruire, qu’il
est parvenu, par lui-même, à connaître
les lettres, à les unir, puis à lire et à
écrire assez passablement. Maintenant
il sera heureux de pouvoir lire l’his
De TExtrême Orient
(Extraits de lettres écrites au cours d’un voyage).
Entre les îles Nicobar et Pénang
le 17 avril 1906.
...A Colombo M. G. nous conduisit
dans la ville, où nous attendait une
voiture, avec un domestique chargé de
nous donner toutes les explications. Le
cocher, qui avait l’air d’un maure, portait un turban avec une pointe en forme
de cornet au milieu ; le domestique
avait une jaquette blanche à l’européenne, une large ceinture blanche autour
des reins, les pieds nus et, malgré le
soleil ardent, rien sur la tête. La voiture nous conduisit à travers la ville,
passant devant des huttes où nous vîmes
les indigènes travaillant et lisant d’une
voix chantante. Ils savent tous lire, ce
qui m’étonna beaucoup. C’est leur religion qui l’exige, m’a-t-on dit. Ils
portent, selon la caste, un peigne, un
turban, un petit capuchon noir, ou une
casquette. Les huttes sont pour la plupart en terre et recouvertes de feuilles
de palmier. Les figures des hommes et
des femmes sont en général belles et
gracieuses, les yeux grands et noirs, et
la peau, du brun le plus clair jusqu’au
plus foncé, d’une propreté irréprocha
t tu
toire du bon berger qui cherche sa
brebis perdue, et ne prend de repoa
que lorsqu’il l’a trouvée et conduite âîi
bercail, la portant sur ses épaules quand
elle est trop fatiguée.
2® Au Brésil, le colporteur Camillo
invita la femme d’un fermier à acheter
un N. Testament. Soupçonnant l’héréâe,
la femme répondit qu’elle ne voulait
rien avoir à faire avec de tels livres,"®^
Ah 1 si vous connaissiez les bonnes dioses qu’il y a dans ce livre, vous voudriez l’acheter à tout prix. — La femme
répondit sèchement : C’est inutile, je*3
sais à peine lire et je n’ai point d’argent dans la maison. — N’importe, répondit le colporteur, donnez-moi un
kilo de votre lard, que nous ferons
cuire en route, c’est de l’argent pour
nous. — Pour se délivrer de ces instances, plutôt qu’autre chose, elle donna
le lard et prit le N. Testament. Le soir,
après Je souper, le mari prit le livre et
I l’examina : «Jette-le au feu lui dit sa
j femme, ce livre ne vaut rien du tout ».
Mais le mari, ayant lu quelques versets,
le trouva intéressant et dit : ce livre
est bon, c’est précisément ce que je
desirais, et je le regarde comme très
précieux. Plus ces pauvres gens lisaient
ce livre plus ils l’aimaient, et quand ils
surent qu’un prédicateur l’expliquait
dans Une petite ville voisine, ils vinrent
lui demander diverses explications, et
bientôt ils furent assez instruits pour
devenir membres de l’Eglise.
C’est le Seigneur lui-même qui a
comrnandé à ses^ disciples de répandre
la Bonne Nouvelle, contenue dans.’le
N. Testament, par tout le monde. Et
tous ceux qui aiment le Sauveur doivent faire tous les efforts possibles pour
obéir à ce commandement.
Noblesse oblige
(Suite)
La première fois qu’il m’est venu
l’idée d’écrire un article sous ce titre,
ce fut en voyant un homme battre une
vache sur le mufle avec le gros bout
de son bâton. Une pareille chose excite
toujours mon indignation au plus haut
degré, et j’ai déjà eu bien des insultes
ble. Les chars, munis d’un toit de palmes et traînés par deux petits bœufs
à bosse, sont très jolis. La végétation
est magnifique. Il y a des cocotiers
partout, et le sol, contrairement à celui
de la Riviera, est couvert de verdure.
Nous vîmes les plantations de cannelle
et le Musée.............................
A 11 heures nous mangeâmes dans
le bungalow, c’est-à-dire la maisonnette
de M. G. Toutes les chambres et la
véranda sont au rez-de-chaussée. La
cuisine est dans une bâtisse séparée où
l’on n’entre jamais. Le serviteur qui
nous avait accompagnés en voiture et un
autre coiffé d’un turban nous servaient.
Au-dessus de la table était suspendu
un rideau noir, qui était mis en mouvement par un autre serviteur depuis
la cuisine au moyen d’une ficelle, pour
faire de l’air..........................
Colombo doit avoir une très bonne
administration, car les édifices, routes,
bains etc. sont très beaux et, à ce qu’il
m’a semblé, très pratiques.
De retour à bord j’appris par les
journaux de nouveaux détails sur l’éruption du Vésuve.......................
Je dois écrire avec le crayon, car, en
premier lieu, l’encre sèche à chaque
instant, et en second lieu, le bateau se
penche tantôt d’un côté tantôt de l’au
à cause de la part que je prends toujours à de pareilles choses. Cette foisci je m’adressai à cet homme qui —
je dois le dire, — ne me répondit pas
du tout brutalement, en lui demandant
s’il était Vaudois^ Siu* sa réponse affirmative, je lui dis qu’il devrait bien
laisser le monopole de la cruauté aux
Italiens catholiques, qui, eux, n’avaient
jamais entendu dire qu’on était tenu,
moralement, à ne pas tourmenter les
pauvres animaux. Il n’y a pas de texte
. qui défende clairement la cruauté, mais
nous pouvons bien être certains qu’elle
n’est pas agréable à Dieu, car comment
celui qui est Amour, pourrait-Il approuver une manière de faire qui prouvé
un cœur dur et méchant. Lorsque le
Réveil a éclaté au Pays de Galles il y
a trois ans, l’on dit que l’une des premières preuves de la conversion des
mineurs a été leur changement immédiat des manières vis-à-vis des bêtes
qui leur étaient confiées, à tel point
que les pauvres créatures ne voulaient
pas avancer, tant elleS étaient surprises
de ce changement. Que ce serait beau
si pareille chose se produisait ici I Cela
ne montre-t-il pas que nous, Vaudois,
qui connaissons la Parole de Dieu, nous
devons en montrer l’effet dans toute
notre conduite, non seulement envers
nos égaux, mais aussi envers les créatures au-dessous de nous, qui ont aussi
reçu du Créateur la faculté de sentir
et par conséquent de souffrir.
• , ' (à suivre). ■
Notre feuilleton. Les notes de voyage
dont nous commençons aujourd’hui la
publication, sous le titre « De VExtrême
Orienta, sont extraites des lettres écrites
semaine après semaine à sa famille par
une personne qui a eu l’avantage de
visiter, l’année dernière, le Japon, une
partie de la Chine et la ville de Wladiwostock. Comme nous devons nous
borner, la correspondance étant assez
volumineuse, nous ne pourrons offrir à
nos lecteurs que des fragments décousus, au lieu d’un récit suivi. Ils ne les
liront pas moins avec intérêt et remer
tre, ce qui est assez curieux, vu que la
mer est aussi lisse qu’un miroir. Mais
on dit qu’il y a dans cette partie de
l’Océan Indien de nombreux courants
sous la surface de la mer.
*
* *
Entre Singapour et Hongkong.
La traversée de Pénang à Singapour
a duré 28 heures. Il faisait affreusement
chaud. Point de comparaison avec l’Océan Indien, ou nous avions cependant
souvent 33 degrés c. dès 7 heures du
matin. Ici c'était une chaleur humide,
suffocante, et même les orages qui
éclataient le soir sur tout l’horison ne
nous apportaient aucune fraîcheur.
A 5 heures du matin le bateau fait
son entrée dans le port de Singapour. A
droite et à gauche une côte assez platte,
boisée et interrompue par des îles, qui
devait offrir d’excellentes caches pour
la piraterie, autrefois florissante, mais
qui a maintenant disparu. Autour du
bateau voguent une multitude de gens
couleur café, sur de légers Canots, ramant avec une habileté merveilleuse et,
sans se déranger autrement, chassant
du pied l’eau qui entre dans le canot.
Ils sont aussi très habiles plongeurs et
nageurs. Les ouvriers du port n’ont, en
general, pour tout vêtement, qu’une
pièce de toile autour des reins, et un
cieront avec nous l’aimable auteur de
nous avoir communiqué ces lettres, qui
pour être écrites au courant de la plume
et sans aucune intention de les publier,
n’en contiennent pas moins d’intéressantes et instructives observations.
La Tour. Lundi, jour anniversaire
dé S. M. le Roi, l’Aula Magna du Collège se trouvait envahie par les 400
enfants des écoles communales, outre
un public assez nombreux. Il s’agi^mt
de la cérémonie des promotions et de ‘
la distribution des prix. M. le pastew '
Tron, qui présidait, a tiré quelques pré- s
deux enseignements de la riche minière du livre des Proverbes, puis M.
J. J. Jourdan, président de la Comàii^
sion scolaire, a fait vibrer la note patriotique. La cérémonie, entrecoupée par
quatre chants, bien enlevés par toutes
ces voix juvéniles, a été couronnée par
la distribution des nombreux prix d’application et de Bible et par la prière.
Détail émouvant: Une fillette à qui un
prix avait été assigné, est morte ré^
cemment.
Une causerie sur le Zambèze avec pre»
jections lumineuses sera donnée énercredi prochain, 20 courant, à 8 heures
du soir, dans l’Aula Magna du Collège,
par M. le missionnaire G. Voila.
Le public y est cordialement invité.
Une collecte sera faite à la sortie au
profit des missions.
Saint-Jean. Actes liturgiques de là
première quinzaine de Novembre :
Baptêmes : Pasquet Marguerite Louise,
Pasquet Renato Augusto, Costabel Elisa
Maria. ^
Mariages : Cougn Giulio et Forneroii
Rose (Pignerol), Colombano Giov. et
Tourn Silvia.
Décès : Tourn Caroline. Peyrot Jeàh'
Daniel (service fait par M. le pasteur
David Revel), Zoppi Giuseppina.
Dimanche io courant le culte a été
présidé par M. le missionnaire Voila,
Pomaret. Quel beau Dimanche a
fait passer hier à notre paroisse la visite de M. et M.me Dl. A. Ugon d’Amerique, complétée par la présence de
leur très vénérable père M, le Prof,
Rivoir I
bandeau sur la tête. Par contre, les
Malais des classes élevées ont une jaquette, un large drap et un bonnet de
velours, qu’ils portent souvent sur l’oreille, comme certains jeunes gens chez
nous ; et les Chinois ajoutent à leur
costume un chapeau européen à large
bord, ou bien un de ces grands chapeaux blancs communs dans les pays
tropicaux, ce qui leur donne un air
assez comique.
Une légère brise souffle de la mer.
Un homme, dans une barque, est occupe a peigner ses longs cheveux noirs,
un autre à s’asperger d’eau de mer. On
décharge de grandes colonnes de marbre blanc, d’Italie sans doute. Des hommes à la peau brune montent et descendent le long des parois qui conduisent dans les profondeurs du bateau,
grimpant comme des chats.
La surface de la mer est unie comme
celle d un lac. Parfois on voit des poissons volants et des troupeaux de poissons sautants. Il n’y a pas longtemps
qu on a vu une baleine. Le soir on peut
observer l’interessant phénomène de la
phosphorescence de la mer. Mais le
coucher du soleil n’a pas la beauté de
celui de la Riviera, non plus que le
ciel étoilé. (M suivre).
C. O.
3
3
p
^üx deux écoles du dimanche du
trë, très fréquentées, au culte prinlal, qui avait recueilli dans le temple
làe nombreuse assemblée, à la réunion
l'du Clôt d’Envers Pinache avec salle
(Bible, à celle du soir à Pomaret-Ville
'6C salle comble aussi, partout M. Ugon
parlé de manière à faire une vive et
taire impression. Qu’il en ait tous
|(K« remerciments, une fois encore I On
tait que, malgré ses trente ans d’Aique, il se sentait encore chez lui,
Pomaret, où il avait débuté dans le
istère comme suffragant de feu le
Lantaret. On sentait mieux que
la : l’homme de Dieu tout pénétré de
•Parole et l’homme d’expérience. Et
;j se sentait encore plus chez lui,
î^ait M. Rivoir, qui a parcouru ici
i.plus grande partie de sa carrière et
éÎ a fait, pour le pasteur, Iq culte à
iî’Hôpital et présidé la réunion du soir
|âyfeci‘ Un entrain tout juvénile, malgré
quatre-vingt-deux ans. A lui aussi,
4 fois de plus, tous nos remerciments.
que Dieu bénisse !
fl^omaret, 11 Novembre 1907- J. W.
P'ii
M'
Nouvelles et faits divers
L’Union Chrétienne de Jeune.s
Pens de Florence a commencé avec
jntrain sa nouvelle année d’activité.
s|i.; G. Vezzosi ne pouvant, de par le
ptèglement, être réélu, M. Théod. Long
fe^été élu président à l’unanimité. Ont
^suite été élus MM. H. Pascal, étud.
If théol., V. Prés. ; T. del Taglia,
ât'ssier ; N. E. Vezzosi, secrétaire ; R.
iDefilla, bibliothécaire ; Emman. Cou|g*ft-de et G. Vezzosi, conseillers.
— Entre autres dommages causés par
¡tes récentes inondations en Espagne,
laous apprenons que l’élément destrucItfeüf a envahi les locaux des trois œu^^s qui travaillent à l’évangélisation
^^Malaga et des environs. Temples,
peoles, habitations, tout, a été dévasté,
^^feeureusement les dégâts ne sont que
|^;lnatériels. Les congrégations évangélises d’Espagne ont souscrit jusqu’à ce
jour 1207 pesetas pour venir en aide
aux inondés.
— Pendant le bombardement de Catfiablanca, le dépôt de la Société bi-jilique a été détruit. C’est une perte de
jooo francs. En outre, l’agent, M. SteVens, a perdu tous ses effets.
P'il'— nouvelle Bible anglaise,
Idestinée aux écoles vient d’être publiée.
I^lle a 18 cm. de long sur 13 de large
ft 3 d’épaisseur. Les caractères sont
grands et d’une clarté exquise. Elle ne
Icoûte qu'l fr. 25.
■Éi — Au dépôt biblique de JohannesItUrg, un ouvrier Vakaranga (originaire
Idu Mashonaland, près des Chutes Victoria), est venu chaque jour, pendant
(put un mois, s’informer si les livres
saints attendus n’étaient pas arrivés.
— Le cantique de Luther, C'est un
rempart que notre Dieu est le seul des
huit que le réformateur a composés, qui
ait pénétré dans le^ ^recueils français et
italiens. Il l’a composé en une nuit,
paroles et musique, probablement en
^1529. On l’a appelé la Marseillaise luIpthérienne. Après la mort de l’auteur,
P et surtout pendant la guerre de Trente
Ans, il est devenu le psaume des batailles. Il a été composé d’après le
|, psaume 46 : Dieu est pour nous un re'fuge et une force; mais l’auteur, sans
• s’éloigner de son süjet, pjest laissé aller
à son inspiration. Calvin aussi a fait de
ce psaume un cantique, mais en serrant
le texte dt’aussi près que possible, son
I:
principe étant que l’Eglise ne doit chanter que la Parole de Dieu. Aussi trouve-ton dans ses vers quelque chose du
souffle qui animait le poète hébreu.
— Le Synode de l’Eglise Nationale
du canton de Vaud s’est ouvert le
5 c. à Lausanne par la consécration de
MM. Albert Amiet, Henri Subilia et
Robert Faux.
— Un correspondant de l’Eglise Libre,
qui a visité plusieurs écoles du dimanche en Angleterre, remarque qu’on
y voit beaucoup de jeunes gens et jeunes
filles de 16 à 24 ans et plus, tandis que
dans les nôtres, presque tous n’y retournent plus après leur première communion. Là-haut ils forment des groupes
supérieurs avec des instructeurs capables de les intéresser. On les exerce au
chant et ils deviendront le noyau des
chœurs des églises. Telle autre remarque, applicable tout aussi bien aux écoles
des Vallées qu’à celles de France serait utile à relever si le format de notre
feuille le permettait.
— Beaucoup d’Arinéniens, à la suite
des massacres, ont cherché un refuge
aux Etats-Unis. Ils y ont si bien prospéré qu’ils peuvent déjà envoyer à leurs
parents infortunés jusqu’ à 500.000 fr.
de secours. Il s’y publie cinq journaux
arméniens hebdomadaires; 55 Arméniens
y prêchent ; 50 jeunes Arméniens étudient à l’université d’Yale.
— La prospérité de l’œuvre évangélique au Brésil est due en grande
partie à M. et M.me Kalley. Ils passèrent 21 ans dans ce pays, subissant
les pires persécutions, et fondèrent les
deux congrégations principales, celle de
Pernambouc et 1’ Eglise Fluminense.
Retirés ensuite à Edimbourg, leur ville
natale, il y fondèrent la Société à'Aide
au Brésil. M.me Kalley vient de mourir,
après avoir survécu à son mari pendant 17 ans, durant lesquels elle n’a
jamais cessé de s’occuper de cette œuvre
magnifique.
— Un journal catholique place l’origine de la Toussaint à la dédicace que
Boniface IV, fit, en 607, du Panthéon
de Rome, qui devenait l’Eglise de tous
les martyrs. En 617, Grégoire III érigeait à S. Pierre une chapelle dédiée
à tous les saints, et depuis lors la Toussaint fut célébrée. Cette fête doit donc
son origine à un paganisme à peine
déguisé.
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Sommario del numero 48.
I progressi della chirurgia moderna
— La Bibbia in quattrocento versioni
—■ Matematica babilonica e numero
platonico — I. primi anni di scuola e
la miopìa — Il perfetto giornalista —
La scuola moderna e le lingue classiche
— Seppelimento prematuro e morte apparente — Il rinnovamento di San Francisco — Nuovi libri inglesi — Questioni del giorno — Spigolature — Recensioni di libri — Notizie bibiografiche — Il verso di Dante. — Rassegna
Settimanale della Stampa.
ile vue Politique
M. Emanuele Gianturco, ex-ministre
des travaux publics, vient de mourir à
Naples, dans sa année. La nouvelle
était prévue, mais l’impression a été très
vive et profonde dans toute l’Italie, les
regrets vifs et unanimes. Juriste éminent,
professeur de Droit civil à l’Université
de Naples, homme politique d’une haute
valeur, artiste distingué, caractère noble
et désintéressé dans la vie publique et
dans la vie privée, tout le monde rend
hommage à la grandeur intellectuelle et
morale du défunt. En 1889 (il avait l’âge
de 32 ans à peine) sa province natale
de Potenza l’envoyait député à la Chambre, où il se fit bientôt remarquer par
son éloquence. En 1893 il était soussecrétaire d’état au minis'ère de grâce
et justice dans le Cabinet Giolitti : trois
ans plus tard ministre de l’instruction
publique dans le ministère Rudini. L’année suivante il changea son portefeuille
contre celui de grâce et justice, qu’ il
reprit en 1900 lorsque M. Saracco monta
au pouvoir. Enfin l’année dernière M.
Giolitti lui confia la direction du département des travaux publics. La maladie
l’obligea de donner sa démission qui ne
fut acceptée que peu de jours avant sa
mort.
Le roi a nommé ministre aux travaux
publics M. Pietro Bertolini, avocat et
professeur, député de Montebelluna dans
la province de Trévise.
Cette semaine on signale encore de
nombreux désastres produits par les pluies
et les orages qui se sont succédé presque
sans interruption. En Toscane plusieurs
fleuves et torrents ont débordé, et les
campagnes sont inondées. A l’Ile d’Elbe
les torrents subitement gonflés ont emporté des ponts, ravagé les routes, interrompu les communications : il y a des
victimes humaines. Dans la province de
Rome les dégâts sont aussi considérables. Le Tibre a envahi les campagnes
autour de la ville. Plusieurs lignes de
chemin de fer sont interrompues par les
éboulements ou la chute des ponts. Les
campagnes sont ravagées et les travaux
champêtres, les semailles surtout, ne peuvent être entrepris.
La Famille Royale vient d’être réjouie
par l’heureuse naissance d’une princesse,
qui a vu le jour mercredi matin et a
reçu le nom de Jeanne. A cette occasion
le Roi a fait un don de 100.000 francs
à répartir entre les diverses institutions
hospitalières de la ville de Rome qui soignent les enfants.
ETRANGER.
Autriche. Les étudiants italiens qui
fréquentent les universités dé l’empire
allié, ne pouvant obtenir l’université italienne à Trieste, ont demandé aux autorités de reconnaître les études faites
en Italie comme titre d’inscription. Cela
se fait pour les étudiants des autres
pays ! Le président du conseil des ministres et le ministre de l’instruction
publique, avaient promis, par écrit, de
faire approuver un projet de loi dans
ce sens. Maintenant que le moment est
venu de tenir leur promesse ils ne veu;lent plus en entendre parler. Les étudiants italiens qui sont à Vienne se sont
alors rendus à l’Université, au nombre
de 200, pour protester ; mais ils ont été
insultés et assaillis par un millier d’étudiants allemands. Une bagarre s’est produite et les italiens, repoussés, sont revenus trois fois à la charge en chantant
l’Inno di Garibaldi. Le jour suivant nouvelle bataille, avec la victoire des jeunes
italiens, qui ont bien battu leurs adversaires, malgré l’hostilité de la foule des
spectateurs et l’inertie de la police. Les
autorités scolaires se sont esquivées et
n’ont donné aucune réponse. On craint
de pareils désordres à Gratz où les italiens sont au nombre de 300. En attendant l’université de Vienne est fermée,
et les députés itaiens ont adressé au ministre une interpellation.
Allemagne. L’empereur d’Allemagne
s’est rendu en Angleterre avec l’impératrice et une brillante suite. Après les
grandes fêtes de réception, il compte faire
un séjour de quelques semaines dans l’île
de Wight, pour raisons de santé. Guillaume II a déjà souffert plus d’une fois
d’inflammation à la gorge et à l’oreille.
Il y a quatre ans une affection semblable, trop négligée, avait dégénéré en maladie sérieuse. Etant de nouveau indisposé,
les médecins lui. ont prescrit une cure
dans l’île de Wight, dont le climat égal
et serein lui sera très favorable. Il va
sans dire que l'on attribue un but politique à cette visite, celui de rapprocher
davantage les deux pays. Les relations
entre les deux cours sont de nouveau
amicales. De part et d’autre on travaille
pour obtenir une meilleure entente et
jusqu’ici les efforts semblent avoir réussi.
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