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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Pour 6 mob
4.— 2,50
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Alpine - Tovte Pellice)'______
Pour toutes les annonccsTÜ^ÜÜ^au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du
commencement de Vannée.
Que toutes.les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....... dignes de louange, occupent vos ---------
SOMMAIRE: Avis — Est-il possible de ne
point pécher ? — Commission Exécutive
du I District — Le règne de la femme
___ Travail — Chronique vaudoise —
Nouvelles religieuses — Crois — Chronique politique.
AVIS.
La FÊTE DE CHANT four les Ecoles du
Dimanche, du Val Cluson (Si-Germain, Pramol, Prarustin et Pignerol) aura lieu, D. V.,
Jeudi 6 Mai, à 10 h. du matin, dans le temple de St-Gerindin.-” ,
Le public est cordialemerit invité à assister à cette jète.
Pour la Commission du Chant Sacré
EuG. Revel, président.
Est-il possible de oe poiot pécber?
« Quiconque demeure en Lui ne
pèche pointri. (i Jean III, 6).
Deux amis se font part de leurs expériences religieuses : « Gloire à Dieu ! dit 1 un,
î^étais un grand pécheur, mais maintenant
je ne fais plus le mal. Le monde entier est
plongé dans le malin, mais depuis que je me
suis converti je ne pèche plus ». — « Quant
à moi, dit l’autre, je ne peux me changer;
chacun a ses défauts; nous péchons tous,
même les convertis, car il n’y a point de justes. Pomrvu qu’on ne fasse de tort à personne,
puis Dieu fera le reste... ».
Lequel des deux a raison, me direz-vous?
__Cher lecteur, vous le devinez : ni l’un, ni
l’autre. Le premier est un orgueilleux, probablement un sectaire, à 1 esprit pharisien,
le second n’a pas compris que tout l’Evangile, comme dit Vinet, se résumé en un seul
mot : la nouvelle naissance. Dans une parole
qui ne va cependant pas sans explication,
l’apôtre Jean nous indique le juste milieu
où se trouve la vérité : « Quiconque demeure
en Lui (en Christ) ne pèche point ». — « Ne
pèche point? ! ». Mais S. Jean ne vient-il pas
de déclarer que « si nous disons que nous
n’avons pas de péché, nous nous séduisons
nous-mêmes... et nous faisons Dieu menteur?». Que signifie donc son affirmation?
Et, avant tout, quelle est cette condition de
« demeurer en Christ » qu’il pose à quiconque ne veut point pecher?
mal désormais répugne à son âme et a toujours moins de prise sur elle; de nouveaux
besoins, de nouvelles aspirations agitent son
cœur et sa volonté ; un but suprême devient
son ambition de chaque jour, au-dessus et
par delà tout but et tout idéal qu’il se propose ici-bas: le but d’abandonner le mal
pour devenir saint comme Celui qui l’a appelé est saint.
Il n’y a là rien de mystérieux. Voyez un
exemple; prenez l’avare: possédé par l’amour de l’argent (et les exemples ne manquent certes pas, aujourd’hui !...) l’avare a
une seule pensée, une pensée fixe; elle ne le
quitte ni jour ni nuit. Il ne cesse pourtant
pas pour cela de vaquer normalement aux
occupations particulières de sa profession
ou de son métier; mais tout, chez lui, est déterminé par son but suprême, par son unique
affaire; et cela non pas un jour, ni une année, mais 20, 50 ans, mais sa vie entière. Un
amour aussi possède et « presse » le racheté :
l’amour de Celui « qui l’a aimé le premier » ;
il vit désormais pour Celui à qui il doit tout
et en dehors duquel il ne peut rien ; il en attend l’inspiration; il «demeure en Lui»; et;
sans devenir un contemplateur ou un ascète
(là n’est point la volonté de son Maître), sans
négliger nullement l’accomplissement de
tous ses devoirs ordinaires, quels qu’ils
soient, — il a une préoccupation qui prime
chez lui toutes les autres: c’est la passion
sainte de devenir de jour en jour plus semblable au Christ, afin de réaliser dès ici-bas son
union avec le Père, seule source de vie et de
félicité; en attendant que cet idéal s’accomplisse un jour parfaitement, dans une vie à
venir, qui ne sera autre chose que le prolongement et l’épanouissement logique et nécessaire des directions morales qu’il aura
suivies sur cette terre...
vers beaucoup de difficultés, le bon grain
germe et croît, dans ce cœur, et portera son
fruit, — pourvu qu’il « demeure en Christ »;
s’il veille à ce que sa communion avec k
Rédempteur, loin d’être interrompue, soit
gah»; cesse alimentée, ses fautes mêmes ne
lui seront point inutiles : elles l’empêcheront
de tomber dans l’orgueil et lui interdiront
de juger son prochain ; tandis que la présence
de son Sauveur lui rappellera que le Père Céleste ne repousse jamais son enfant repentant.
*
H« ^
Ah! certes, la vie chrétienne est, d’une
part, autrement sérieuse que l’on ne s’imagine parfois; eUe implique cette réflexion
et-cette constance, ces sacrifices, plus encote : cette « violence » dont l’Evangile entier nous parle. Mais, d’autre part, elle a
pour tout cœur sincère «la promesse de la
vie présente et de celle qui est à venir », une
promesse qui les contient toutes: la présence
même de Celui qui a pu dire: « Celui qui m’a
im a vu le Père » ; « celui qui demeure et en
^qui je demeure porte beaucoup de fruit».
** ‘ Pour voir toujours mieux s’accomplir dans
notre vie cette promesse du Maître, pour
pouvoir nous écrier à notre tour avec son
grand apôtre: «Je puis tout par Celui qui
me fortifie », — il faut que notre communion
avec le Christ soit si réelle, qu’elle devieime
en quelque sorte visible, tellement qu’on
puisse dire de chacun de nous ce qu’on disait
de Chrysostome : Il n’a peur que d une
chose: il a peur du péché. L. Maeauda.
un autre non moins important, dans nos circonstances actuelles, e comment pourvoir à
Venseignement biblique pour nos élèves des
écoles élémentaires.
La Conférence — comme un avis ultérieur
le rappellera encore — se réumra donc dans
le temple de Pignerol, le 27 Mai prochain,
à 8.15 p®«*^ un culte présidé par M. le pasteur D. Revel. Les Consistoires .sont priés
de faire parvenir leur « Rapport annuel »
au Président de la Commission Exécutive
pQUj- I0 ^dai au plus tard et les noms de
leurs délégués au Secrétaire, à Pignerol,
pour le 23 au moins.
Préparons dès maintenant notre Conférence par la prière et par la méditation des
sujets sus-mentionnés et de tout autre qui
nous semble intéresser de plus près la bonne
marche de nos Eglises, afin que notre rencontre et nos entretiens puissent, sous le regard du Seigneur, contribuer d’une manière
efficace à nos progrès spirituels.
Agréez, Messieurs et chers Frères, pour
vos Eglises et pour vous-mêmes, les salutations fraternelles de vos bien dévoués en
J ésus-Christ,
Les Membres de la Commission Exécutive:
B. LÉgbb, past., président
Ed. Longo, prof., vice-président
L. Marauda, past., secrétaire.
Pomaret, le Î2 Avril 1920 (retardée par la
grève).
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*
*
* ^
La Révélation tout entière distingue constamment entre une humanité naturelle, que
ses aspirations terrestres rivent à la matière
et entrainent sans cesse loin de Dieu, et
l'humanité régénérée en Christ! Pour celui qui
l’accepte, Jésus n’est pas seulement le Sauveur qui pardonne les fautes passées, H est
encore le Saint de Dieu qui détruit le péché
et qui donne la vie ; Il est la soleil des âmes.
Dès lors, comme les ténèbres disparaissent
lorsque le soleil se lève, ainsi une atmosphère
plus lumineuse et plus sainte entoure celui
qui par la foi s’unit au Christ et vit de sa
vie; par ce contact, un nouveau penchant
est créé en lui, un penchant vers le Bien; le
Ce n’est donc pas en un instant, comme
sous le coup d’une 'baguette magique, que
celui « qui demeure en Christ ne pèche point »«
Il ne peut plus se plaire dans l’atmosphère
du péché et il travaille chaque jour « avec
crainte et tremblement » à s’en éloigner, soutenu dans sa faiblesse par la Vertu de Celui
dont la grâce lui suffit. Mais quelles luttes,
quelle persévérance, quels efforts et quels
renoncements, avec larmes parfois; et...
quelles chutes encore, car * la chair est faible » et le travail de la sanctification est parfois aux prises avec un * vieil homme » particulièrement tenace. N’importe ! Virtuellement, celui qui demeure en Christ ne peche
point: il ne commet plus volontairement et
avec plaisir le mal, — pas même lorsqu’il se
manifeste sous forme de « péchés mignons »
qui lui sont particulièrement chers et habituels! petite passion... inofîensive, attachement excessif aux trésors éphémères, frivolité, rancunes, bavardages... — non ! Car il
a rompu avec le péché, en «coupant meme
cette main », s’il le faut, en « arrachant même cet œil » qui lui étaient une occasion de
chute; et, quoique peut-être encore à tra
COMMISSION HiCUTlVEÉr DISTRICT.
Messieurs les Présidents
et Messieurs les Membres des Consistoires,
Messieurs et chers Frères,
Bien que les conditions matérielles soient
plus graves qu’elles ne le furent ces dernières années, nous ne croyons pas qu’il soit
convenable de suspendre encore notre Conférence de District. Elle aura donc lieu, D.
V., le 27 Mai prochain. Mais les difficultés
que nous traversons nous imposent des limitations et des changements qui auront certes
aussi votre approbation.
Au lieu de se tenir à La Tour, comme cela
avait été décidé en 1917, la Conférence se
réunira — sauf avis contraire — à Pignerol
où de tous côtés — si les horaires des trains
et des trams ne changent pas d’ici-là — l’on
peut arriver pour 8 heures du matin et elle
n’aura que la durée d’un jour, ce qui permettra aux pasteurs et aux délégués de rentrer chez eux le soir même.
En laissant de côté — avec l’approbation
de l’Assemblée — quelques-uns des points
de l’ordre du jour (la lecture, par exemple,
des résumés des Rapports qui paraîtront
plus tard dans le compte-rendu de la Table)
la Conférence aura le temps d’étudier le sujet recommandé par la Conférence de 1917:
« les Ecoles du Dimanche » et d’en examiner
LE RÈGNE DE U FEMME.
Décidément le progrès est en marche. La
femme qui a été trop longtemps considérée
comme une esclave et que le Christianisme
a émancipée, non seulement occupe aujourd’hui une place égale à celle de l’homme,
mais rivalise avec lui; nous laissons à 1 avenir le soin de décider si elle lui est supérieure
égale ou inférieure. Nous attribuons a l’Evangile l’émancipation de la femme çt nous en
remercions Dieu, car les siècles passes, en
l’excluant de toute activité sociale ou religg sont privés d une force incontestable. Aujourd’hui les écluses sont ôtées et
les vagues poussent la femme à occuper une
place en vue. La femme professeur, docteur,
avocat, organisatrice, tout cela est dépassé;
nous voyons de nos jours que même les
portes de la chaire et de la politique lui sont
ouvertes. Autrefois nous avions une certaine difficulté à considérer la femme digne
de s’occuper des choses de l’Eglise en contribuant à sa vie par son vote; aujourd’hui
non seulement nous favorisons le vote, mais
nous pérorons une activité directe et officielle dans l’Église en plaidant la cause des
diaconesses, qui nous paraît si utile et pratique.
Il nous est plus difficile d’arriver à nous
persuader que la chaire puisse représenter
une partie de son activité. En Amérique et
en Angleterre on en est arrivé cependant à
ce résultat. Nous avons assisté dernièrement
à un service religieux présidé par une femme,
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dans une Eglise de Dublin, et nous avons
regardé et écouté. Le surplis blanc avec la
tête découverte paraît un peu drôle; au
reste un bon discours. Ce qui nous a frappé
c’est que, malgré tout, une femme ne pourra
jamais entraîner son auditoire comme un
homme. Nous le disons après y avoir réfléchi
et nous croyons sincèrement que le règne de
la femme peut être plus utile autrement.
En Angleterre, le première femme député
a débuté d’une manière brillante. Il s’agit
de Lady Astor, représentant le collège de
Plymouth. Dans deux occasions elle a fait
entendre sa voix et on est unanime à reconnaître sa compétence. A l’Albert Hall elle
s’est fait entendre très distinctement, et à
la Chambre des Communes elle a été vivement applaudie en attaquant avec une
grande énergie la plaie de l’ivrognerie et en
pérorant la cause de la tempérance qui sauvera les familles de la détresse. Evidemment
en pérorant cette cause elle avait avec elle
la grande masse des pauvres femmes victimes de leurs maris esclaves de .l’alcoolisme.
Nous ignorons si le discours de Lady Astor
y entre pour quelque chose, mais le fait est
que quelques jours après l’avoir prononcé
on a vu, à Trafalgar Square, un spectacle
nouveau, c’est-à-dire 2000 femmes protestant contre le Gouvernement qui laisse augmenter les prix des denrées et que l’on accuse de permettre le gaspillage des marchandises qui se trouvent dans les docks de
Londres. D’une démonstration de ce genre
à une grève générale, il n’y a qu’un petit
pas et Messieurs les députés hommes se montrent inquiets. Si le règne de la femme pouvait nous procurer ce que les hommes se
montrent incapables à nous donner, nous
n’hésiterions pas à leur assurer notre suffrage. Spectator.
TRAVAIL.
Travail. On dit qu’une « vague de paresse» passe actuellement sur le monde. Il
ne faut pas s’en étonner. Les âmes ont été
si longtemps tendues, si longtemps soumises
à la fatigue et à l’usure, qu’il est impossible
qu’elles n’éprouvent pas le besoin de cesser
un moment l’effort et de se ressaisir. Mais
si la détente est normale après un effort si
grand, elle ne peut devenir utile que si elle
est astreinte elle-même à une discipline. Le
repos sans but et sans loi se change en oisiveté, et l’oisiveté engendre le dégoût de l’action. C’est pour cela que la « vague de paresse » est dangereuse. Si les volontés perdent le goût du travail et du risque, la victoire si chèrement acquise sera sans fruit;
victorieux dans la guerre nous serons fatalement vaincus dans la paix.
Pour nous, chrétiens, qui comme tous les
autres éprouvons le besoin de nous reprendre après la tourmente, nous savons qu’il
n’est pas de détente, pas de repos de l’âme
sans le recueillement. Le recueillement pour
nous c’est la vie, car il implique la présence
d’une force toujours active et salutaire: Jésus-Christ notre Maître. Ne laissons donc
pas notre attention se disperser sur les soucis de l’heure présente, concentrons nos pensées sur le Maître, appelons-le dans la prière,
demandons-lui de dispenser à notre âme ces
énergies, cette ardeur, cet enthousiasme qui
nous portaient aux jours bénis de l’amour
fervent et joyeux. Comme une barque que
la marée soulève le puissant amour de Dieu
arrachera notre âme aux fonds troubles où
elle s’enlise et l’emportera vers l’horizon
nouveau. Recueillement, prière: tel est le
devoir immédiat qui s’impose à tous les
chrétiens, en vue du travail qui attend.
{Semeur Vaudois). F. Ponsoyb.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Angrognë. Dimanche 'prochain, 2 Mai,
à XI h. du matin, à St-Laurent, aura lieu
l’inauguration de la Lapide en souvenir des
militaires d’Angrogne morts pour la patrie
pendant la grande guerre. Le discours officiel sera prononcé par M. le prof. J. Coïsson.
Pour la circonstance le culte dans le temple
de St-Laurent commencera à 10 heures.
Bobi. L' 'art à Bobi. Notre jeunesse nous
a procuré.une heure d’exquise jouissance intellectuelle, en exécutant, devant un nombreux public, réuni dans la salle unioniste,
un programme des plus variés. Allant de la
farce au monologue, du dialogue à la comédie, le tout entrecoupé par des chœurs très
bien exécutés sous la direction de notre
brave régent M. Massel. L’encaisse a été des
plus encourageantes et 100 francs ont pu
être destinés aux différentes œuvres de l’Eglise. Nous exprimons ici aux promoteurs
de cette bonne soirée, nos remerciements les
plus sincères et chaleureux.
— Hyménée ! hyménée ! Cette semaine 7
mariages ont reçu leur consécration dans notre temple, ce qui, croyons-nous constitue
un record dans les annales de la paroisse.
Nous signalons ce fait réjouissant, non seulement à titre de curiosité, ou pour saisir l’occasion de souhaiter aux heureux mariés une
carrière conjugale longue et bénie, mais surtout parce que nous voyons dans le désir, si
vivement senti dans notre jeunesse, de se
créer un foyer, sans redouter les charges
qu’il apporte, le plus sûr remède contre les
agitations pénibles, les actes de violence et
les excès de tout genre qui ont rendu si
difficile la vie sociale et politique de notre
pays pendant ces derniers temps.
La Tour. Dimanche passé les nombreux amis de la famille Armand-Bosc de
Ste-Marguerite ont voulu lui témoigner de
toute leur sympathie chrétienne eâ accompagnant à son dernier repos la dépouille
mortelle de Jacques Armand-Bosc, décédé à
23 courant, à l’âge de 54 ans.
— Nos meilleurs vœux à M.lle Maria Cabrio et à M.r Léger Barthélemy d’Envers-Pinache, qui ont demandé à Dieu Sa bénédiction sur leur mariage Samedi passé.
— M.r le pasteur Josué Tron a occupé Dimanche — pour la troisième fois depuis qu’il
est au milieu de nous — la chaire au culte
du Dimanche matin. Que Dieu lui maintienne
longuement les forces dont il sait faire
un si bon usage.
— Un groupe d’étudiants de notre Ecole
Normale nous a préparé Samedi dernier
une très belle soirée dans le but de créer
des bibliothèques dans nos écoles élémentaires. Remerciements aux acteurs.
Pcrrîcr-Mancillc. Collecte en faveur de
la Caisse d'éméritation des Ouvriers de l'Eglise.
Pascal chev. Henri, L. 10 — Pascal François
(Laurens), 2 — Martinat Henri, 6,50 — Pons
Pierre feu J. J. (Baisse), i — Peyrot Madeleine veuve Pons, 5 — Micol Anna veuve Micol, 2 — Ribet Abram (Baisse), 3 — Ribet
Josué (Id.), 4 — Pons Adrien, ancien, 5 —
N. N., 5 — Pons J. Abram (Baisse), 5 — Pons
Jeanne, 5 — Pons Jacques feu J. Henri, 3 —
Pons François feu J. J., i — Louis Rostagno, régent, 10 — Henri Guigou (Eirasse), 2
— Hyppolite Micol, 2 — Albert Guigou, 10
— Jean Jahier, 2 — Ernest Poët, ancien, 10
— Louise Poët, 4 — Paul Balme et famille,
10 — Av. Poët chev. Alexandre, notaire, 50
— Frédéric Poët (Traverse), 5 — Jean Artero, 2 — Menusan Frédéric, 2 — Frédéric
Peyran (Faureng), 2 — Adèle Ribet (Id.), i
— Veuve Marguerite Ribet (Id.), 10 — Philippe Pons (Id.), 5 — Jean Tron (Id.), 5 —
Adolphe Ribet (Id.), 4 — Emmanuel Peyran
(Id.), 3 — Philippe Ribet (Id.), 10 — Pierre
Pons (Sarets), 3 — Jean Antoine Pons (Id.),
5 — Emmanuel Pons, 3 — Henri Micol, 5 —
Jean Abram Pascal, 5 — Adèle Guigou,
veuve, 10 — Alexandre Peyran, i — Madelaiiie Pascal veuve (Plancia), i — Jean Micol (Faureng); 4 — Henri Ribet (Laürens), 2
— Pierre Peyran (Id.), 2 — Pierre Pons, ancien (Bessé), 12 — Jean Poët, 2 — Jean
Pierre Ferrier (Poumarat), i — Henri Pons
feu Ismaël (Bessé), 2 — Jacques-'Pons (Id.),
5 — Marie Pons, maîtresse (Id.), 5 — Henri
Pons feu Pierre (Id.), 3 — Jean Peyran feu
Pierre (Id.), 5 — Théophile Pons (Id.), 5 —
Henri Pons feu Philippe (Id.), 5 — Alexandre Menusan (Perrier), 2 — Antoine Grill
(Id.), 3 — Daniel Pons (Id.), 2 — Jean Guigou, syndic (Id.), 5 — François Guigou,
aubergiste, (Id.), 10 — N. N. (Laurens), 5 —
Jean Pascal (Laurens), 5 — Pierre Pons feu
Jean Henri (Id.), 2 — Edouard Barai, 2 —
Pierre Tron, ancien (St-Martin), 2 — Canal
Pierre et famille (Id.), i — Frédéric Poët
(Saleng), i — Abram Genre, 5 — Jacques
Menusan, sènior (Id.), 2 — Jean Micol (Jourdaneng), i — Jacques Menusan, junior, 1,50
^— Henri Ferrier (Barbencia), 3,75 — Jean
Thomas Ferrier (Id.), 2 — Henri Clot (Brea),
5 — François Ferrier (Grangettes), 2 —
Brasconi Marie, 2 — Henri Giraud (Clor-duZors), 5 — Alexandre Micol (Laurens), 2 —
Susanne Peyrot (Crouset), i — Jean Henri
Peyrot (Id.), 2 — Auguste Bertalot (Id.), 2
— Louis Bounous (Id.), 2 — Jean Daniel
Bounous, ancien, 5 — Marie Ferrier (Poume}dré), 2 — Jean Pierre Ferrier (Id.), 2 —
Jean Pierre Genre (Serre), 3 — Louis Peyran (Perrier), 2 — Philippe Pejran (Saret), 4
— Alexandre Barai (Perrier), 3 — Marianne
Pons (Serre), 5 — Jean Peyran, ancien, 5 —
Henri Poët, facteur, 1,50 — François Ferrier, 3 — Henri Poët (La Roche), 1,50 —
Etienne Sinquet (Id.), i — Henri Ferrier
(Poumarat), 5 — Benjamin Ferrier (Poumarat), I — Henri Ferrier de J. J. (Id.), i
— Henri Ferrier de Jean Pierre (Id.), i —
Jean Ferrier de Pierre (Id.), 5 — Matthieu
Poët (Grangettes), x — Edouard Poët (Id.),
I — Philibert Poët (Id.), 2 — Henri Poët
feu François, (Id.), 1,50 — Jules Poët, ancien, 10 — François Poët, conseiller (Roche),
I — Henriette Pe5n-onel (Perrier), 5 — Peyrot Henri (Id.) 5 — Guigou Théophile (Id.),
5 — Pons Emmanuel, secrétaire (Id.), 10 ^
Menusan David (Id.), i — Micol Alexandre
(Saret), 2 — Genre César (Grangettes), 1,25
— Henri Tron, pasteur, 32,50. — Total
L. 500.
Pomaret. M.me Madeleine Bertalot
veuve J. J. Baret, est décédée aux Pons le
18 Avril après une longue maladie.
— M. le pasteur Philippe Grill nous a fait
une visite Dimanche 25 Avril, en présidant
l’école du Dimanche, le culte à l’hôpital, le
culte au Temple et une réunion dans l’école
des Clots des Boulards.
— Une importante assemblée électorale
est convoquée pour Dimanche 2 Mai, après
le culte, pour la nomination des 3 délégués
à la Conférence de District.
— Les travaux pour la construction du
Foyer pour étudiants ont commencé sous
la direction de M. l’architecte Chauvie. Les
dames de la Société de couture ont tout de
suite pensé de travailler de leur côté à la
bonne réussite d’une œuvre si importante,
en commençant à préparer un Bazar qui
aura lieu au moment de l’inauguration du
Foyer et qui devra contribuer à fournir à la
Direction les moyens nécessaires à bien
acheminer l’Institution.
Tous ceux qui s’intéressent au Foyer,
surtout les membres de la Paroisse qui sont
à l’étranger, sont priés d’envoyer leur contribution pour le Bazar au pasteur M.r Léger, aux Professeurs de, l’Ecole Latine, ou
aux Dames de la Société de couture, si vaillamment dirigée par M.me Adèle Garrou.
Pramol. Cher Monsieur, Je vous serais
bien reconnaissant si vous aviez la bonté de
m’accorder une toute petite place dans
L'Echo pour y insérer les noms des Pramou-,
lins qui ont répondu à l’appel que, dans ees
mêmes colonnes, je leur adressai, au nom
de l'Union de la Jeunesse, il y a quelques
mois, eii faveur d’une « lapide pro C^uti »
de Pramol. *
Je désire exprimer à tous les donateurs les
vifs remerciements de l'Union qui voit ainsi
se réaliser un de ses vœux les plus chers : car
dans le courant de l’été prochain nous espérons de pouvoir inaugurer la «lapide» à la
mémoire des 28 Pramoulins tombés pour la
Patrie. Et en même temps qu’il me soit permis de rappeler à ceux qui n’ont pas encore
répondu à notre invitation de vouloir le faire
le plus tôt possible.
Par la même occasion je veux faire aussi
parvenir un chaleureux remerciement à notre ami M.r Albert B. Long, résidant depuis
plusieurs années à New-York, qui, en signe
de joie et de reconnaissance pour la grande
Victoire, nous a envoyé L. 143,50 pour l’achat d’un grand drapeau qui devra flotter
au vent les jours de fêtes patriotiques.
Voici maintenant, en détail, les sommes
qui nous sont parvenues jusqu’à maintenant :
Produit net de la soirée du 17, L. 230 —
M.r Ermanno Long, Turin, 50 — M.r Henri
Peyronel, brigadier RR. CC., 10 — M.r Louis
Travers, Torre Pellice, 5 — M.e Susanne
Beux, Id., 5 — M.r le prof. Henri Bosio, D.
D., 5 — M.r Jean Jahier, maréchal RR. CC.,
15 — M.r Jean Peyronel, Sappiats, 5 — M.r
Henri Bosio, brigadier RR. CC., 25.
Par M.r Humbert Jahier, à New-Yàrk:
MM. Barth. Reynaud, £4 — Henri .Ernest Jahier, 4 — Henri Humbert Jahier, 4
— Héli Sappé, 4 — Henri Long, 3 — Emile
Long, 3 — Guido Grill, 3 — M.me Henriette
Coopper - Long, 3 — David Peyronel, 3
— César Astoli, 3 — Héli Long, 3 — Héli
Peyronel, 2 — Alexandre Cómbe, 2 — Henri
Sappé, 2 — M.lle Célestine Grill, 2 —
Ernest Long, i — A. Barth. Long, i — Louis
Sappé, I. — Total £ 48 — Lires 240 —
Change L. 630 — Lires 870.
Par M.r Emile Jahier, à Marseille:
MM. Long Jacques, frs. 5 — Beux Jean
et frère, 10 — Bertalot Henri et frère, 10 —
Long Henri, 5 — M.lles Elisa et Alexandrine
Long, 5 — M.lles Lydie, Henriette et Elisa
Jahier, 15 — Long Lévi, 5 — M.lle Long
Aline, 5 — M.lle Long Josépgine, 5 —
Long Alexandre, 5 — Bertalot Barth.,
5 — M.e Ribet Louise de Fréd., 5 —
Jahier Emile et sœur, 10 — Une dame française, 5 .— Total frs. 95 — Change L. 35 —
L. 130. — Total au 24 Avril L. 1350.
Agréez, cher Monsieur, avec mes remerci
ments, mes cordiales salutations.
Dév. J. H. Long.
Rome. Notre correspondant nous parle
du mariage, célébré le 20 courant, de M.lle
Lilia Rocchi, la petite-fille de notre ancien
et vénéré président du Comité d’évangélisation, comm. Matthieu Prochet, avec M.r
Ettore Malacrida.
M.r le prof. Rostagno a présidé le service
dans notre Temple de Via Nazionale et a
présenté aux époux au nom de l’Eglise, les
meilleurs vœux de bonheur. Qu’il soit permis à L'Echo d’y unir les siens bien sincères
et dévoués.
Trieste. Les cultes de la Semaine Sainte
ont été bien fréquentés. A Pâques la SainteCène a été distribuée à une cinquantaine de
frères et sœurs. La collecte du Dimanche des
Rameaux a donné 60 lires, celle du Vendredi
Saint 45 et celle de Pâques 138.
Les conférences du Dimanche soir, que
M. r Del Pesco a inaugurées le 17 Février ont
surpassé toute attente. Le temple a toujours
des assemblées magnifiques. Chaque Dimanche a apporté un crescendo de curieux
et d’auditeurs recueillis dont bon nombre
sont devenus des habitués; ce qui a décidé
le Pasteur à continuer les réunions jusqu’à
Pentecôte. Valdesina.
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Genève. La Colonie Vaudoise de Genève
a voulu, elle aussi, comme les différentes paroisses des Vallées, rappeler ceux de: ses
membres qui sont tombés an champ d’honneur pour la Patrie.
Le groupement Vaudois de Genève qui
compte une centaine de familles, a eu onze
de ses membres qui ont répondu à l’appel de
la Patrie et qui ne sont pas revenus.
Monsieur le pasteur Balmas avait très
bien organisé la cérémonie et il avait convié
tous les Vaudois pour le Dimanche ii Avril.
La jolie chapelle de l’Eglise Libre de Carouge était pleine de Vaudois ce jour-là,
mais hélas ! on voyait beaucoup de vêtements de deuil dans l’assistance.
Les familles des disparus étaient à la
place d’honneur.
La cérémonie commença par le chœur:
A toi la gloire, exécuté par un grox^e de Vaudoises et de Vaudois, dirigé avec compétence
par M.r Sauter, qui avait bien voulu prêter
son concours pour organiser les chants.
Ensuite, M.r Balmas dans un discours
d’une belle envolée, rappela les raisons pour
lesquelles tant de soldats sont tombés, et
s’adressant aux familles éplorées leur exprima la reconnaissance pour le sacrifice
qu’elles ont accompli, et leur montra la grandeur et la beauté de cet acte.
L’éloquent discours de M.r Balmas provoqua une émotion bien naturelle dans le
cœur de celles qui pleuraient un fils, un mari,
un père, aussi on vit plus d’un visage baigné
de larmes.
M.r Balmas invita ensuite l’assemblée à
se lever pour entendre la lecture des noms
des dipsarus.
Ces noms étaient aussi inscrits sur un tableau d’honneur dessiné par M.r Noverraz,
et dont une reproduction photographique
faite par M.r Louis Gay fut offerte à chacune
des familles en deuil.
Voici ces noms; Ayres Louis, Bastie Paul,
Bertalot Louis, Bouchard Louis, Bouchard
Oreste, Forneron Matthieu, Gaudin François,
Gaudin Louis, Geymet René, Malan Ernest,
Malan Louis et Sihille Henri.
Ensuite M.r Benech, président de la Société des Vaudois, voulut associer le groupement qu’il représentait à la commémoration,
et en indiquant le drapeau italien portant
au milieu le sceau de nos Vallées, assura les
familles en deuil, de la reconnaissance de la
Patrie entière et plus spécialement de notre
Patrie Vaudoise. Il dit que les Vaudois
avaient ajouté une nouvelle page non moins
digne de nos ancêtres à leur histoire déjà si
glorieuse.
Il affirma qu’au sein de la Société, la mémoire des disparus ne s’éteindra pas, car à
chaque assemblée on fera l’appel de leur
nom; ils ne pourront pas répondre; Présent », mais une voix dira pour eux; « Mort
four la Patrie ».
Cette émouvante manifestation se termina par un chant et la bénédiction.
Un remerciement spécial doit être adressé
à notre cher M.r Balmas qui a su si bien
organiser la cérémonie.
roles font des ravages d’âmes. Le diable
muet prend la forme d une Bible protestante, d’un journal évangélique, d’un rapport d’une société philanthropique gymnastique missionnaire pour vous perdre et
vous entraîner dans le feu éternel, etc., etc. ».
Il faut qu’ils la craignent, la presse protestante pour recourir à de semblables arguments !
NOUVELLES RELIGIEUSES.
Bohème. Les Acta Apostolicae Sedis publient un décret du Saint-Office, condamnant le mouvement réformiste du Clergé
tchèque. La Congrégation du Saint-Office,
par décret du 15 Janvier, réprouve, condamne et excommunie l’Eglise tchèque qui
s’est séparée de l’Eglise romaine.
Les Acta publient également une lettre
que le pape a adressée à l’archevêque de Prague au sujet des conditions de l’Eglise catholique en Bohême. Le pape exhorte 1 archevêque et le clergé à envisager la situation
actuelle avec, une grande attention et l’engage à convoquer une réunion à Prague,
dans le but de chercher un accord. Le pontife poursuit en remarquant que la discipline
ecclésiastique doit être sauvegardée, que le
célibat ecclésiastique doit être maintenu
comme sacré et inviolable, et il affirme que
jamais le siège apostolique n’abolira ou ne
mitigera cette loi.
Chine. Le général Feng-Yu-Shiang, qui
commande la 16° brigade mixte de l’Armée
nationale, dans la province de Hunan, homme renommé pour la justice de son administration et la stricte discipline qu’il maintient
parmi ses troupes, est un chrétien fidèle et
zélé. Il a été converti à l’une des réunions
évangéliques tenues par le doct. Mott à
Pékin, en 1912. Le secrétaire d’une Union
chrétienne chinoise, M. Veryard, raconte
l’accueil cordial que lui fit récemment ce
général qui lui demanda de parler aux soldats étudiants et présida lui-même la réunion composée d’environ 400 jeunes gens.
Feng-Yu-Shiang s’intéresse activement aux
œuvres chrétiennes; il a constitué un beau
chœufi pour chanter des cantiques dans les
assemblées religieuses; parmi ses officiers,
plusieurs se rattachent, comme lui, au christianisme; il sévit sévèrement contre l’immoralité publique et tâche de procurer à ses
soldats des distractions saines et agréables.
Il est fort aimé et respecté de la population.
dévisager, et nos yeux réclament pourtant
leurs droits aussi bien que nos oreilles ; d ailleurs, on ne peut pas critiquer ce que l’on ne
voit pas, ce qui est grand dommage. Il n y
a rien de parfait dans notre monde imparfait. Cela étant, nous nous en tiendrons jusqu’à nouvel ordre à l’ancienne pratique, qui
a tout au moins l’avantage d’être biblique...
et humaine». >
Jèrasalem. Le Cénacle, dont les Turcs
s’étaient emparés en 1551, sous le prétexte
que le tombeau ^de David, vénéré comme
prophète, était compris dans les fondations
de ce sanctuaire, vient de faire retour aux
Franciscains, à la demande de 1 Italie.
Le lieu traditionnel de l’institution de la
Sainte Eucharistie et de la descente du SaintEsprit sur les Apôtres au jour de la Pentecôte se trouve sur la colline ouest de Jérusalem, à 130 mètres environ au sud et à
l’extérieur du rempart. Le Cénacle a été
le premier lieu de réunion des Apôtres et des
fidèles; c’est là probablement que Jésus appjirut au soir de la Résurrection et qu’il se
manifesta à Thomas huit jours plus tard.
C’est encore au Cénacle que les disciples,
au nombre de 120, se réunirent après 1 Ascension et procédèrent à 1 élection d un
nouvel apôtre en la personne de Mathias.
Là s’accomplit le grand miracle de la Pentecôte qui fonda définitivement l’Eglise.
(Nouvelles religieuses).
CROIS.
LE DIABLE MUET.
L’Evangelista nous donne le résumé d’un
sermon prononcé à Rome sur ce sujet par
le Père Jésuite Magni. Selon ce père, le diable muet se trouve dans la presse protestante. « Voyez-vous ce petit évangile dont
on vous fait cadeau; le diable muet est caché là dedans au milieu des pages et quand
vous les-ouvrez il saute, il saisit votre ame
et l’amène à l’enfer' Voyez-vous cet opuscule, ce petit journal, cette feuille; au milieu
des lignes il y a le diable muet qui vous
guette, vous attrappe sans mot dire et vous
entraîne dans les profondeurs de l’enfer.
Toute la presse protestante est pleine de
diables muets qui, cachés au milieu des pages, au milieu des lignes, au müieu des pa
Etats-Unis {De la ^Semaine Religieuse))).
La chronique fantaisiste d’un journal américain écrit à peu près ce qui suit :
(tOn dit qu’une Conférence protestante
réunie à Boston en est venue à souhaiter le
remplacement des prédicateurs par des phonographes. La chaire manque de pasteurs,
parce que le métier ne nourrit plus son homme, en effet. Le phonographe ne réclamerait
pas de traitement annuel; il peut reproduire
les meilleures prédications dés pasteurs les
plus réputés; on peut remplacer un disque
dès que sa production met la patience du
public à une trop forte épreuve. D’autre
part, il ne se laisse pas troubler ni par les
bâillements des anciens d’Eglise assis au
pied de la chaire, ni par les grimaces des,
gamins du Chœur postés sur les galeries, et
il ne froisse jamais les paroissiens susceptibles par des paroles qui pourraient être prises pour des allusions personnelles. On peut
d’ailleurs créer, en vue des prédications phonographiques, des sociétés d’exploitation
collective, de telle sorte que toutes les Eglises
entendent le même Dimanche un seul et
même sermon, ce qui serait très bien vu par
certaines personnes.
(cCela ferait donc assez bien l’affaire de
la présente génération. Le pasteur phonographique a cependant un grand défaut..
On peut l’entendre, mais on ne peut pas le
Oui, crois ! quand tout en toi et autour
de toi semble vide, morne et stérile, quand
tout s’ébranle, quand les déceptions se succèdent et t’accablent.
Crois ! quand, du fond de ton cœur, les
miasmes de l’enfer montent suffocants et
menacent de t’etouffer : découragement,
dépit, rage en présence de l’injustice des
hommes, de leur fausseté, de leur avarice,
de leur dureté, de leur égoïsme, de leur inconscience, de leur lâcheté, de leur légèreté,
de leur impureté.
Crois ! lorsque — suprême déception —
tu découvres que tôut ce mal qui t afflige et
qui te scandalise chez autrui, existe en germe ou en fait dans ton cœur, dans ta vie;
qu’il est à l’œuvre dans l’Eglise elle-même,
menaçant, désolant...
Crois ! quand tu as invoqué ton Dieu;
que tu Tas appelé à ton aide comme 1 Admirable (Esaïe IX, 5), comme le Dieu qui
fait des merveilles (Ps. lxxvii, 15), «comme
le Dieu qui brise les verrous de fer » (Ps. .
cvii, 16), comme le Dieu qui a fait crouler
les murailles de Jéricho (Josué v, 20), comme le Sauveur qui ressuscitait les morts, comme celui qui disait : « Tout ce que vous demandez en priant, éroyez que vous l’avez
reçu et vous le verrez s’accomplir» (Marc
XI, 24), et qui disait à la Cyrophénicienne ;
« Femme, ta foi est grande, qu’il te soit fait
comme tu le veux » (Matth. Xv, 28).
Oui, crois ! quand tu t’es jeté à ses pieds,
quand tu Tas mis en demeure de faire honneur à ses promesses et qu’il semble sourd.
Crois ! quand tu lui répètes avec la veuve
importune; « Jusques a quand. Seigneur?».
Crois ! certain que tu dois voir, que tu
verras sa gloire parce que II te Va dit... Lui.
Gustave Bugnion.
ne pas recourir aux armes pour l’obliger à
respecter certains points du Traité qu elle
semblait vouloir ignorer, mais de la persuader à cela, en lui promettant de collaborer
à sa reconstruction économique. On a décidé
de tenir bientôt à Bruxelles une réunion à
laquelle participeront aussi des délégués allemands afin de fixer la somme totale que
l’Allemagne devra payer aux alliés.
Quant aux conditions que Ton pose à la
Turquie pour la paix, elles sont très dures,
quoique évidemment bien méritées. L’Arménie, que la Turquie a toujours tellement
persécutée, formera un Etat indépendant,
dont on espère encore que l’Amérique deviendra le protecteur.
Le détroit des Dardanelles appartiendra
à une Commission internationale qui ne
permettra pas qu’il puisse avoir dans l’avenir cette importance militaire qu il eut pendant la dernière guerre. Le peu de territoire que la Turquie possédait encore en Europe en dehors de Constantinople passera
aux Grecs, ainsi que la ville de Smiine. Il y
aura dans l’Asie turque plusieurs zones d’influence commerciale, attribuées aux trois
puissances alliées. L’Angleterre aura la Palestine et la Mésopotamie, la France la Syrie
et l’Italie une partie de TÀnatolie et les mines de charbon de Bradée dont nous espérons que nos compatriotes sauront extraire
le charbon qui nous est si nécessaire.
On espère que la Turquie signera ces conditions sans protester; on ne sait toutefois
jamais ce qui pourra arriver.
On n’a rien décidé à l’égard de Fiume, le
Président des ministres de la Serbie ayant
exprimé le désir de régler cette affaire de
commun accord avec nos Ministres.
La Grève Générale de Tarin est finie
Samedi passé. Le concordat qui a ete signé
par les industriels et les ouvriers fixe le
fonctionnement des Commissions internes
des fabriques. Les organisateurs de la grève
de Turin avaient évidemment en vue des
résultats bien plus grands de ceux qu’ilß
ont obtenus mais la Direction du Parti socialiste et la Confédération du Travail ont
su les persuader à faire cesser la grève, vu
la décision des industriels de leur tenir tête.
Chronique polUique.
La Conférence de S. Remo a clos ses
travaux le 26 courant. Elle était composée
des 3 premiers ministres d’Angleterre, de
France et d’Italie, et de bon nombre de représentants des autres Etats.
La Conférence s’est surtout occupée de
deux grands arguments; celui de l’exécution du Traité de Paix de la part de l’Allemagne et celui de la paix avec la Turquie.
A propos de l’Allemagne on a décidé de
Notre ministre bourgeois de la guerre, M.r
Bonomi, a présenté au Roi pour qu il les
signe; trois décrets regardant la nouvelle
organisation de l'Armée Italienne. On
réduira les régiments de « bersaglieri » tandis
qu’ôn augmentera légèrement les 46 anciennes brigades d’infanterie pour pouvoir maintenir ces régiments portant un numero supérieur à 100 qui ont été décorés de la médaille d’or pendant la guerre. Les alpins
auront un régiment de plus, tandis qu’on réduira de beaucoup la cavalerie; l’armée ne
comprendra à l’avenir que 175 mille hommes; les soldats ne seront appelés à servir
que pendant 8 mois, et ceux qui se trouvent
dans des conditions spéciales pendant 3
mois. Presque 6.000 officiers dont 3700 officiers généraux supérieurs sont mis en
T) R
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