1
M.r B. Léger, modérateur
POMARBTTO
Qûarante-h,uitième année.
U Mal 191S
N. 21.
V
L ËCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudolses . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE:
Avis — Oh ! si tu déchirais les deux, et si tu
descendais — Correspondances — Chronique vaudoise — Bibliographie -- Nouvelles politiques.
AVIS.
La Conférence libre du Val Pélis
ayant accueilli la proposition de M.
E. Turin d’avoir une réunion à la veille
de la Conférence de district, dans le
but d’avoir une entente sur l’administration unique, cette réunion aura
lieu mardi soir, à 9 heures, dans la
grande salle du Pensionnat.
Oli!sitDiliclinlescieiH,etsitiiilesctiidais
(Esaïe LXIV, 1)
--------------
Lorsque après des vents violent qui
ont soufflé pendant assez longtemps,
ou après des semaines lorsque le soleil brûlant a dardé ses rayons enflammés sur notre terre desséchée, alors
on commence à voir les plantes les
plus délicates souffrir, les fleurs se
faner et disparaître, puis c’est le tour
des plantes fortes et robustes, ensuite c’est la terre elle-même qui se
crevasse, les sources qui tarissent, les
torrents qui disparaissent. C’est une
vraie désolation; on soupire et on
crie en regardant du côté du ciel,
et on s’unit au prophète pour répéter
avec lui : Oh ! si tu déchirais les
deux, et si tu descendais! oui, si tu
descendais sous forme de pluie bienfaisante ou de rosée abondante, comme tout changerait!
Le ciel s’ouvrant, ce serait la vie
qui ne tarderait pas à reprendre le
dessus, ce serait une résurrection, car
bientôt les plantes courbées se redresseraient, les fleurs apparaîtraient, ce
serait de nouveau la belle nature que
nous ne pouvons nous lasser de contempler, surtout en mai, nature riche,
captivante, racontant la gloire de Dieu.
Qui n’a vu ces temps de sécheresse
et de calamité ? Ce n’est pas seulement du temps d’Elie que la terre a
dû passer par la crise de la soif; l’année dernière seulement,' la République
Argentine a vu des jours terribles et
le bétail a succombé devant la grande
sécheresse qui a désolé le pays. Que
de personnes à travers les siècles ont
répété avec Esaïe : Oh ! si tu déchirais
les deux et si tu descendais!
Nous connaissons cependant quelque
chose de bien pire : la sécheresse spirituelle. Nous n’entendons que des
plaintes autour de nous ; le pessimisme
paraît s’emparer même des âmes à la
foi robuste et vivante : on regarde au
passé, à ces beaux jours où les hommes aimaient à travailler au nom et
BOUS le regard de Dieu, où la famille
ÎUjt un vrai sanctuaire, où la maison
de Dieu accueillait les foules accourues pour adorer. Où sont-ils ces beaux
jours, quand aujourd’hui la foi devient
languissante, quand la religion est parfois un manteau d’hypocrisie, quand
le moi égoïste veut avoir la première
place ? Cette sécheresse prolongée qui
paralyse tout, même les efforts les plus
constants, cette sécheresse qui pousse
un Elie à s’écrier: Maintenant, Eternel, prends mon âme, car je ne suis
pas meilleur que mes pères, cette sécheresse nous fait désirer l’intervention de Dieu et de sa puissance : Oh !
si tu déchirais les deux, et si tu descendais!
Les cieux se déchirèrent plusieurs
fois et s’entr’ouvrirent pour répondre
au cri de Tâme angoissée. Les deux
se déchirèrent quand le premier couple se trouvait casé dans l’Eden, quand
Israël au pied du Sinaï écoutait la
voix du Dieu qui l’avait tiré du pays
d’Egypte, quand les prophètes transmirent_ le message divin, quand les
anges descendirent sur la terre, au
baptême de Jésus, au Gethsémané,
mais surtout au jour de la Pentecôte,
quand les disciples réunis dans la
chambre haute, virent descendre l’Esprit sur eux sous forme de langue de
feu.
L’effet produit par cette déchirure
du ciel a été énorme. Ces hommes timides, se cachant pour ne pas se compromettre deviennent des lions, ils deviennent indomptables dans leur témoignage, le danger pour eux .a disparu. Les langues se délient, les discours les plus touchants sont prononcés.
Rien n’arrête un Jean et un Pierre en
présence des juges; l’église n’est qu’un
cœur et qu’une âme, mais aussi toutes
les portes s’ouvrent, à Samarie, dans
l’Asie Mineure, à Athènes, à Rome ;
les âmes étaient dévorées par la soif
et les cieux se sont déchirés et la pluie
de l’Esprit est descendue et les âmes
ont été désaltérées.
Sont-ce des miracles exceptionnels?
Non pas, partout où cette pluie bienfaisante descend, elle produit les mêmes résultats : à Jérusalem, à Samarie,
à l’Ouganda, en Corée comme au Japon.
S’il en est ainsi, à quels moyens devons-nous recourir pour que les cieux
se déchirent, puisqu’ils sont fermés
par le doute, par l’incrédulité et par
l’indifférence ?
Pour le savoir, suivons cette petite
troupe qui rentre à Jérusalem, après
avoir contemplé Jésus monter au ciel.
Elle monte dans la chambre haute et
là elle prie, elle repasse les paroles
du Maître, elle chante ; c’est un culte,
mais en esprit et en vérité et la réponse ne se fait pas attendre.
Oh! si tu déchirais les cieux, et si
tu descendais! Laissons de côté les
soupirs, les plaintes, les rebellions et
n’imitons pas les malheureuses mères
de Béthléem qui ne voulurent pas être
consolées. Nous désirons la puissance
de Dieu, la rosée de l’Esprit, c’est à
dire la vie ? Demandons.
Nous voulons que l’Eglise soit plus
vivante, que ses membres soient vraiment des pierres vivantes dans l’édifice élevé sur Christ? Prions.
Nous souhaitons que la société soit
transformée, que le levain de la vérité pénètre partout ? Travaillons. N’attendons pas que les autres fassent, faisons et agissons.
Les Wesley et les Withfield, les John.
Mott et les Torrey, ouvrent les cieux,
pourquoi n’en ferions-nous pas autant?
Oh ! si tu déchirais les cieux, et si
tu descendais! Nous voilà à la veille
de la Pentecôte et les cieux se sont
déchirés et l’Esprit est descendu. Que
les Pentecôtes se multiplient et se suivent, cela dépend de nous; c’est en
notre pouvoir, C. A. Tron.
CORRESPONDANCES
——
Chieti, ce 15 mai 1912.
. Cher M, le Directeur,
Je vous remercie d’avoir accueilli
ma dernière correspondance d’une façon si aimable, et de l’avoir publiée
en l’accompagnant avec des paroles
de sympathie. C’est bien de la sympathie chrétienne que nous avons besoin, entourés comme nous le sommes
de tant de difficultés inhérentes à notre mission. Je vous fis alors une promesse et je veux bien la maintenir.
Voici donc quelques autres nouvelles.
Je me suis dit maintes fois qu’il me
fallait parler à nos Vaudois des Vallées de l’enthousiasme que suscite chez
nos auditeurs le récit des faits les plus
saillants de l’Histoire Vaudoise. Je suis
en retard, je le reconnais, mais je ne
puis omettre notre belle commémoration du 17 février, qui chaque année
reçoit un accueil des plus favorables
chez nos évangéliques proprement dits
et chez nos sympathisants. Notre histoire glorieuse apparaît à leurs yeux
(et c’est bien ce qu’elle devrait être
pour nous tous) comme un nouvel Evangile, surtout quand on leur démontre que c’est grâce à la lutte héroïque soutenue par nos pères, accompagnée de vrais miracles opérés par le
Tout-Puissant, que le flambeau de l’Evangile brille aujourd’hui un peu partout dans notre patrie. Il m’est doux
de rappeler, particulièrement, la belle
fête que nous avons célébrée à Salle :
une bien belle et bonne soirée préparée avec soin par M. Alexandre Tron
et sa compagne, avec bon nombre de
récitations et des chœurs de circonstance, le tout - ou peu s’en faut - inspiré à l’histoire des Vaudois. Les jeunes gens de l’église et les élèves de
nos écoles se sont fait honneur, et ils
nous ont fourni l’occasion de nous
adresser à une vraie foule. Qu’il me
soit permis, à cet égard, d’exprimer
un vœu. Si de bonnes raisons ont conseillé à l’excellente Société d’Histoire
Vaudoise de publier jusqu’ici l’opuscule dédié à la fête du 17 février, en
langue française, il me semble qu’une
raison encore meilleure devrait la décider à faire dorénavant cette publication en langue italienne; nous ne
serions bien contents pour nos élèves,
et ce serait un excellent moyen de
faire toujours mieux connaître notre
histoire. Notre vœu sera-t-il exaucé?
Je l’espère.
Un autre fait encourageant qu’il me
faut signaler, c’est l’importance que
l’on donne ici à la semaine sainte,
Nous avons à cette occasion de bons
cultes tous les soirs; et je vous assure
que cela vous fait du bien, surtout pendant la célébration de là Sainte-Cène
le jeudi soir et le vendredi. Oh comme
nous voudrions qu’il en fût partout
ainsi! C’est alors que la fête de Pâques
peut être célébrée comme l’expression,
d’une joie réelle et profonde.
N’allez pas croire, pourtant, que tout
soit rose pour nous. Hélas, que d’indifférence qui nous entoure, et surtout
quelle corruption! Oh les conditions
morales dans lesquelles vit notre peuple sont tristes, bien tristes ! Mais malheur à celui qui se laisserait vaincre
par le découragement! Le Seigneur
combat avec nous, et la victoire est
certaine.
Vous avez donné à vos lecteurs une
nouvelle qu’avait publiée La Luce, à
propos du mouvement qui s’est manifesté à Tocco Casauria. Il ne s’agit
pourtant pas de l’inauguration d’un
édifice, d’un temple proprement dit.
Voici donc de quoi il s’agit. Il y a
bien longtemps que nous visitions ce
village, mais nous n’osions guère espérer d’y faire grand’chose. Un paysan
de l’endroit s’était rendu en Amérique,
et s’y étant converti à l’Evangile,'il
était aussitôt retourné à son pays, avec
la ferme intention de l’évangéliser;
mais la période préparatoire fut bien
longue. Nous pûmes parfois nous adresser à un bon auditoire, dans les locaux
de la Société Ouvrière; mais pour bien
des raisons il nous était difficile d’annoncer l’Evangile pur et simple. Mais,
le Seigneur préparait Lui-même le terrain, et au moment propice II nous
fit trouver un local bien modeste mais
adapté, comme moyen provisoire d’éyangélisatiou j et c’est là ç(ue noqg pù-
2
mes, un dimanche de mars dernier,
inaugurer notre œuvre d’évangélisation à Tocco. Une vraie foule assistait;
M. et M“' Tron-Danesi étaient descendus de Salle avec bon nombre de nos
frères, pour nous aider pour le chant.
La cérémonie fit une excellente impression, tellement que quelques jours
après un avocat qui fit un discours sur
la place publique adressa à ses auditeurs un pressant appel pour que tous
vinssent à nos cultes! Je me rends à
Tocco chaque samedi soir, et jusqu’ici
j’ai eu toujours, le soir même, un auditoire que je n’hésite pas à déclarer
magnifique ; quant au dimanche matin,
j’ai la joie de pouvoir tenir une bonne
école du dimanche, et d’enseigner nos
cantiques à bon nombre d’enfants qui
les apprennent avec entrain ; j’ai ensuite un culte assez encourageant. C’est
bien dommage que je ne puisse m'y
arrêter le soir, vu que j’ai le culte à
Chieti. Les prêtres et les nonnes ont
bien fait ce qu’ils ont pu pour entraver notre propagande; mais ils ont
trouvé chez plusieurs, y compris des
femmes désormais gagnées à notre
cause, des personnes qui ont su leur
répondre.
Le lecteur voudra-t-il adresser au
Seigneur, après avoir lu ces lignes,
une prière en faveur de cette œuvre
naissante ?
Veuillez agréer, cher Monsieur, mes
salutations fraternelles. Votre
Jean Bertinat.
Londres, 12 mai.
Nos missionnaires, M. et M"“* Coïsson,
accompagnés de M““ Doginout et Grèber, cette dernière fiancée au missionnaire Frank Christol, ont quitté Londres hier pour le Cap. A la gare de
Waterloo quelques amis les attendaient
pour leur serrer la main, tandis que
d’autres, parmi lesquels le capitaine
et M“® Bertrand, MM. Louis Jalla et
le soussigné avaient tenu à les accompagner jusqu’à Southampton. Le bateau
sur lequel ils allaient s’embarquer,
sans avoir les dimensions de l’Olympic,
qui était aussi en rade à quelques pas,
est un beau et grand navire. Après
r avoir visité minutieusement nous
avons assisté au chargement et avons
été étonnés de ce qu’il pût contenir
tant de marchandises, que deux immenses grues n’ont cessé pendant plusieurs heures de jeter au fond dû colosse. Mais ce qui nous a le plus frappé
c’est l’ordre admirable qui préside à
ce travail où des centaines de personnes vont et viennent sans qu’on entende le moindre cri, la moindre parole banale. La mer était vraiment
délicieuse, et nous souhaitons que nos
passagers l’aient telle jusqu’au bout
du voyage. En attendant nous les avons
confiés à la garde de Celui qui est le
Maître des vents et des flots. B. G.
CHRONIQUE VAUDOISE
La Tour« Samedi soir, dans l’aula
magna, V Union des jeunes filles offrit
au public trois représentations, un monologue, un duetto et quelques chants.
Lapartita a scacchi a fort bien réussi,
le féminisme a excité 1’ hilarité par
la hardiesse des idées. Le chant, le
chœur ayant été réduit à trois personnes, et cela pour plusieurs raisons, se
ressentit un peu de cette réduction.
La soirée avait pour but d’initier un
fond pour acheter un piano; nous souhaitons que ce désir louable puisse
Ylt9 8« réalisori
S M”“® Middleton et Miss Brown ont
quitté lundi dernier la Tour, après
avoir passé trois semaines, très agréables, au milieu de nous.
O M"“® Saville et son fils, après une
courte visite viennent aussi de partir
pour Lausanne.
New-York. Conversion au protestantisme. Le dimanche, 24 mars, nous
avons eu la joie de recevoir comme
membre de notre Eglise une demoiselle catholique de Milan, M“® Miozzi
qui fréquentait nos cultes depuis plusieurs mois et qui avait été instruite
dans la vérité évangélique par notre
pasteur. Mademoiselle Miozzi est fiancée à un jeune Monsieur de la Suisse
allemande, employé dans une maison
commerciale de New-York: un jeune
homme sérieux, protestant de naissance, qui ne faisant pas encore partie d’aucune Eglise d’ici a demandé,
lui aussi, d’être admis dans notre congrégation.
Qui ne sait pas comment les choses
sont allées pourrait croire que c’est
lui qui a poussé sa future compagne
à « se faire protestante » mais il n’en
est pas du tout ainsi: M“® Miozzi intervenait à nos réunions avant d’avoir
rencontré son fiancé et c’est elle qui
lui a enseigné le chemin de notre chapelle. ..
Q Premier anniversaire de l’Eglise.
Le jeudi suivant, 28 mars, nous avons
commémoré le premier anniversaire
de notre Eglise. Il est vrai qu’il y avait
plus d’un an que l’œuvre parmi les
Vaudois avait commencé, mais l’Eglise
proprement dite ne s’est constituée
qu’avec l’élection du Consistoire en
mars 1912, et nous avons pensé que
le jour de l’installation de ce dernier
(26 mars) était une date trop importante pour ne pas la fêter par un culte
spécial et des manifestations de joie.
Et c’est la joie, en effet, qui a régné
pendant toute notre soirée du 28 (on
s’est réuni le 28, un jeudi, au lieu du
26, pour être plus nombreux). Nous
avions avec nous quelques étrangers
qui ont été, paraît-il, impressionnés
par les nouvelles que M. Griglio a données sur la marche de l’Eglise, comme
aussi par la désinvolture avec laquelle
nos jeunes gens et nos jeunes filles récitent les monologues et les poésies et
fraternisent entre eux.
S Mariage. Le 2 avril M. Griglio a
béni le mariage de M. Humbert Revel,
fils du pasteur Et. Revel de Mantoue,
avec M“® Aline Rivoire d’Angrogne.
Q Culte de Pâques. Au culte de Pâques nous avions 105 personnes. Cela
nous a un peu surpris car aux grandes solennités nous étions habitués à
des auditoires plutôt restreints. Trois
pasteurs vaudois: MM. Ghigo, Clôt et
Tron ont eu l’aimable idée de s’unir
à nous ce jour-là, ce qui a rendu encore plus solennel notre culte.
ü Conférence Tron. Le 18 avril le
Stanley Tron qui exerce son activité dans un des quartiers italiens de
cette ville, nous a donné une conférence très instructive sur ce sujet:
< Terapia pi’esente, terapia futura ».
S Soirée. Le 24 avril le D® Mollet,
le pasteur de l’Eglise où nous nous
réunissons, nous a offert une soirée des
plus agréables qui a mis, une fois de
plus, en lumière la grande sympathie
qu’il a pour nous. Cent Vaudois'avaient
répondu à son invitation. Il était tout
ému de se voir entouré de notre jeunesse et il ne faisait que répéter ;
« ^oua aommea fiera de parta^^er cet
asile avec les descendants de ces héros. .. ». •
Dieu veuille que les Vaudois de
New-rYork se montrent vraiment dignes du glorieux héritage qu’ils ont
reçu de leurs pères ! C’est ce que nous
ne cessons de demander à Dieu dans
nos prières. P. Griglio.
Perrier, le 20 mai 1912.
Cher Monsieur Tron,
Les amis du D® Quattrini ont voulu
lui démontrer leur reconnaissance pour
le bien qu’il a fait à la Pérouse et
dans toute la Vallée de St-Martin, et
lui souhaiter un avenir digne de ses
connaissances et de sa bonté dans sa
nouvelle résidence de Torre Pellice.
Mardi soir, 14 courant, au nombre
de 54, ils se réunirent à la Pérouse à
un banquet fraternel, servi avec beaucoup de soin par le propriétaire de
l’Albergo del Sole, M. Bounous. Autour
du cher ami Quattrini avaient pris
place le chev. Coucourde, conseiller
provincial, le comte Beriad’Argentina,
juge à la Pérouse, le modérateur de
l’Eglise Vaudoise, M. Léger, etc. Les
établissements industriels étaient largement représentés. L’avocat Gay qui
a beaucoup contribué à la bonne réussite de la fête a communiqué les adhésions du D” Camussi de Pignerol, de
M. Forneron, professeur, de M. Hoehn,
du Chev. Don Paolasso, curé de la Pérouse. Le comte d’Argentina, le chev.
Coucourde, le pasteur Soulier, le président de la Société ouvrière, M. Jean
Tron, M. le modérateur Léger, l’avocat Gay, prononcèrent des discours
très applaudis, insistant surtout sur le
regret de la population entière de voir
partir le D® Quattrini qui a toujours
exercé chez nous son ministère d’une
manière désintéressée. M. Quattrini a
répondu à tous les orateurs faisant noter qu’il n’a fait que son devoir et
qu’il ne mérite pas tous les éloges qu’on
lui a rendus. Il termina en disant combien il est pénible pour lui de se séparer de ses amis de cette Vallée et
promit de nous conserver une grande
place dans son cœur.
Nos meilleurs vœux l’accompagnent.
Puisse-t-il être en bénédiction pour la
Vallée du Pélis !
Salutations affectueuses.
Pig;nerol. Dimanche, 12 mai, l’assemblée des membres électeurs de la
paroisse, après avoir entendu la lecture du rapport du Consistoire, a nommé pour ses députés à la prochaine
conférence MM. Pons Charles, ancien
et Bertalot Antoine, ex-ancien. L’ancien Pons a, ensuite, d’une voix émue,
lu une lettre qui lui a été remise par
le pasteur par laquelle M. Pascal
donne sa démission de pasteur de la
paroisse pour cause de santé. Cette
démission à laquelle personne né s’attendait, a produit une douloureuse
impression, car ce n’est pas sans une
émotion particulière qu’une Eglise se
prépare à se séparer de celui qui a
été son conducteur fidèle pendant
vingt-neuf ans.
Nos meilleurs 'vœux, accompagnent
Monsieur et Madame Pascal dans ces
moments pénibles où ils se préparent
à la retraite. G.
Pise. M. Quattrini écrit à la Luce
annonçant le décès de Alice Ricci
Revel, la fille du pasteur Et. Revel
de Mantoue, emportée à l’âge de 31 ans.
Elle a été maîtresse dans nos écoles
de Pise et s’était unie en mariage avec
. M. Ricci. Elle laisse dans le deuil un
mari, des eafaûts et ses chers pareuts
auxquels nous adressons notre sympathie chrétienne.
Pramol. Le dimanche, 5 mai, marque une date bénie pour l’Union des
mères de famille et celle des Jeunes
Filles de la paroisse. Une après-midi
idéale permit à nos sœurs de se réunir
sous le grand tilleul pour leur séance
annuelle. Le culte a été tenu par le
pasteur à une quarantaine de personnes qui ont ensuite pris une tasse
de thé ensemble et ont chanté plusieurs
cantiques, se séparant vers le soir pour
rentrer heureuses dans le sein de leurs
familles. Veuille le Seigneur bénir
leurs réunions et leurs délibérations,
afin que tout puisse concourir à leur
édification personnelie et à l’avancement du règne de Dieu.
S Deux nouveaux deuils viennent
de nous frapper en nous enlevant un
vieillard de 88 ans, DanieTBounous,
père de l’ancien de Peumian et une
enfant de 8 ans, Eveline, fille cadette
de l’ancien des Tournin, Jean Paul
Beux. Les nombreuses personne accourues aux deux ensevelissements ont
montré leur affection pour ceux qui
nous ont quitté et leur sympathie pour
les familles éprouvées.
Deux baptêmes : Peyronel Silvio
d’Aléxis et de Bertalot Susanne et
Peyronel Aldo d’Henri et de Peyronel
Célestine, l’un et l’autre des Tournin.
Scioize. A propos des fêtes chrétiennes qui menacent de se mondaniser laissez-moi exprimer ma pensée
par ces quelques lignes.
J’ai vu et senti et je ne suis pas le
seul, que quand Noël, par exemple ne
se trouve pas un dimanche il absorbe
deux dimanches ; en un mot : le dimanche qui précède et celui qui le suit
perdent de leur saveur religieuse.
Pourquoi la chrétienté n’ adopterait-elle pas de fixer Noël au dimanche le plus proche du 25 décembre?
Pâques est bien fixée au premier dimanche après la pleine lune de mars !
Quant à l’Ascension on devrait aussi
la fixer un dimanche malgré qu’elle
doive se trouver dix jours avant Pentecôte.
Puisque chaque dimanche, jour du
Seigneur, doit nous rappeler tout ce
qu’il est pour nous et tout ce qu’il a
fait pour nous: naissance, vie, souffrances, mort, résurrection et ascension,
je voudrais qu’on en revienne à l’ordre de notre Dieu Créateur et Sauveur: «Tu travailleras six jours, tu
te reposeras au septième pour me le
sanctifier ». Certes ies six jours de travail sous le regard de Dieu sanctifient
autant l’homme que le jour de repos.
Je ne crois pas que le ciel soit un séjour où on n’aura rien à faire, mais tout
y sera joie et chants de louanges.
Votre rare correspondant
D. Lantaret.
Le dimanche est en effet le seul jour
indiqué pour le repos, mais nous croyons
qu’avec un peu de bonne volonté, on
peut aussi célébrer les fêtes chrétiennes ayant pour but de glorifier Christ,
notre Sauveur. Réd
Nl-Jean.' Samedi dernier ont eu
lieu les obsèques de Mlle Aline Guigou,
décédée à l’âge de 43 ans. Fille de feu
l’instituteur François Guigou, elle s’était consacrée à l’Asile des vieillards,
en qualité de directrice, quand la maladie l’a arrêtée tout à coup. Nous
exprimons aux parents toute notre
sympathie dans leur deuil.
O Le jour de l’Ascension la chaire
a été occupée par M. Hugon, pasteur
émérite,
1
I
3
s Dimanche 5 mai a eu lieu l’échange de chaire. M. le pasteur Soulier a prêché chez nous et M. Gay a
prêché à Pignerol.
$ Ce mois-ci les actes liturgiques
ont été assez nombreux. Tout d abord
5 baptêmes, dont 3 ont été faits par
M. Soulier le 5 mai (Malan Emilie,
Albarin Emma, Arnoulet Nohémi Amélie), un par M. Gay le 12 mai (Benedet
Irène Catherine) et l’autre par M. Eivoir le 17 mai (Eynard Barthélemy).
Quatre ensevèlissements ont été présidés par M. David Bertinat: Revel
Jean (64 ans), le 10 mai ; Bellion Barthélemy, le 16 mai; Ghigo Aline (43
ans), le 18 mai (le culte à la maison
fut fait par le pasteur de la Tour, M.
C. A. Tron) et Eynard Barthélemy (2
ans), le 19 mai.
Trois mariages ont été célébrés par
le pasteur de Saint-Jean: le 18 mai,
Buffa Henri avec Rivoire Rosine, et
Rivoire Henri avec Buffa Giulia, et
le 22 mai Rostain Giuseppe avec Perazzi Elena. Ce dernier mariage attira au temple une belle assemblée,
venue en bonne partie de Turin, en
automobiles, avec nos 3 pasteurs de
Turin. M. le D'Turin accompagné d’un
ami joua deux beaux morceaux de violon. Nos félicitations et nos vœux.
S Nous sommes heureux d’annoncer
que M. le pasteur T. Gay D. D., va
faire paraître une histoire sur les
Vaudois qui lui a coûté un grand»travail. Le gros volume, de 5 à 600 pages,
va être imprimé à Florence par la Claudiana et on souscrit dès aujourd’hui
au prix de 3 francs ; plus tard le prix
sera élevé à 4 francs. Nous croyons
que les pasteurs et les vaudois, qui s’intéressent à l’histore, feraient bien de
saisir l’occasion de la Conférence du
Villar pour souscrire auprès du pasteur Jahier qui s’oifre de recueillir
les noms.
Voici du reste les titres des 21
chapitres :
Histoire des Vaudois
d’après les dernières recherches.
21 Conférences de TeoBlo Gay.
PREMIER VOLUME
LES ÉVÉNEMENTS.
I - Les Origines.
Les Vaudois commencèrent au 12“®
siècle, mais avant Valdo, car ils sont
le produit des 4 mouvements évangéliques du 12“® siècle.
I. Les fondateurs : Pierre de Bruys,
Henry de Cluny, Arnaldo da Brescia,
Pierre Valdo.
n. La fusion: dès 1179, à Narbonne
et à Milan.
III. La physionomie primitive: les
Barbes,le Culte,les Hospices, les mœurs.
II - Le Moyeu âge.
I. L’œuvre Vaudoise: en Espagne,
Provence, Dauphiné, Alsace-Lorraine,
Allemagne, Bohême, Autrice, Lombardie, Bouille, Calabre, Plaine du Piémont, Pragela, Vallées Vaudoises.
II. La littérature Vaudoise : Les traités en prose et les sept poëmes; la
doctrine franchement évangélique qui
en émane.
III - La Réforme.
I. Adhésion des Vaudois à la Réforme: Rapports avec les réformateurs;
les 2 Synodes qui votèrent l’adhésion,
la portée de ce vote.
n. La Bible Vaudoise : yoiè% en 1532,
traduite aux Vallées par Olivetan,
1533-1535, imprimée à Neuchâtel et
portée aux Vallées en 1535 ; persécution
de Pantaléon Bersour.
III. Le culte public : doipination fran
çaise aux Vallées 1536-1559; inauguration du culte public 1555,’persécution âu parlement de Turin 1556-57
*68 premiers pasteurs. ’
IV - Scipione Lentolo
ou les Vaudois sons Emmanuel Philibert.
Les 4 époques de l’ère tragique de
150 ans, représentées par nos quatre
historiens.
I. La vie de Lentolo : moine, prisonnier de l’inquisition, pasteur à Saint
Jean pendant la guerre de Trinità,
exilé par Castrocaro ; pasteur à Chiavenna.
II. Les 3 persécutions dont il a écrit
l’histoire: Massacres de Cabrière et
Mérindol; guerre de Trinità; destruction des Vaudois de Calabre.
III. La persécution dont il fut victime: Castrocaro, Laradde.
V - Pierre Gilles
on les Vaudois sous,Ch.-Emmanuel 1
Victor Amédée 1 et Christine.
I. Avant la peste : persécutions de
Ponte, Gallina, Ugatio, Barberi, Saerda,
Rigliao.
II. L’année de la peste :' à la veille,
pendant l’épidémie, au lendemain (pasteurs étrangers venus remplacer ceux
qui venaient de mourir).
III. Après la peste: persécution de
Rorengo, œuvre littéraire de Gilles.
VI - Jean Léger
on les Vaudois sous Charles Emmanuel II.
I. La vie de Jean Léger: étudiant,
pasteur à Pral et à St-Jean, ses luttes ;
condamné à mort, en exil, en Suisse,
en Hollande, son «Histoire».
II. La persécution dont il fut témoin :
les Pâques Piémontaises.
III. La persécution que suivit son
exil : la guerre de Bagnolo. La patente
de Turin obtenue par les ambassadeurs
Suisses.
VII - Henry Arnand
on les Vaudois, de la Débâcle à la Rentrée.
I. La Débâcle: intervention des Suisses; reddition et emprisonnement des
Vaudois, vente des Vallées; les 200
invincibles sauvent les Vaudois de la
destruction.
II. L’Exil : de Turin à Genève ; réception en Suisse; 3 essais vains d’émigration en Allemagne ; 2 tentatives
échouées de Rentrée.
III. La glorieure Rentrée : le voyage ;
la lutte (contre les Piémontais, contre
les Piémontais et Français; contre les
Français), la victoire ; avec lesPiémoutais contre les Français ; la réintégration des Vkudois dans leurs Vallées.
(A suivre).
Villar. Jeudi 16 courant, jour de
l’Ascension, par un temps magnifique,
plus de 200 Unionistes, venus de Turin, de Pignerol et des différentes paroisses de la Vallée, s’étaient donné
rendez-vous au Villar, pour leur septième « Convegno ».
A 10 1|2 heures, tout ce monde assistait au culte dans notre vieux temple. C’est M. le pasteur Giampiccoli,
de Turin, qui aurait prêché, si une indisposition ne l’avait retenu chez lui,
à son grand regret, et au nôtre. Le
pasteur de la paroisse parla, devant
une très belle assemblée, sur ces paroles de Jésus: Regardez en haut (Luc
XXI, 28).
A 2 heures de l’après-midi, nos. amis
Unionistes se réunissaient une seconde
fois sous les châtaigniers séculaires
du Teynaud. M. le prof. Falchi, qui présidait en sa qualité de chef de groupe,
arrêta l’attention de ses jeunes auditeurs sur les deux paroles de Jésus:
Voici je suis toujours avec vous, et
Vous me servirez de témoins, après
quoi il donna des détails sur son récent voyage à Genève, où il a eu Pavantage de rencontrer des représentants de toutes les Unions chrétiennes
de J. G. de 1 Europe. — M. le prof.
Attilio Jalla raconta quelques faits de
l’histoire du Villar. M. le pasteur Jahier présenta les salutations de M.
Giampiccoli et ses regrets de ne pas
être des nôtres aujourd’hui et fit la
prière de clôture. On termina par des
jeux et des chants.
Nous remercions l’Union de Turin
d’avoir choisi le Villar comme rendezvous de la septième Convention. Elle
nous a procuré ainsi une très agréable journée.
Nous avons le plaisir d’annoncer que
M. le pasteur Giampiccoli a accepté
notre invitation de faire une conférence avec projections lumineuses,
dans notre temple du Villar, mercredi
soir, 29 courant, le soir même de l’ouverture du Synode des Vallées.
A. J.
BIBLIOGRAPHIE
La prédication de M. le past. Franck
Thomas sur le Naufrage du Titanic
publiée dans la Bonne Nouvelle a été,
malgré l’augmentation du tirage, rapidement enlevée. L’éditeur Jeheber
à Genève (Suisse) a bien fait en faisant
un nouveau tirage. Le prix de 15 cent,
franco permet une large diffusion de
cette excellente prédication.
■■ l ■ INI
Nouvelles politiques
Parmi les victimes de la guerre avec
la Turquie il ne faut pas oublier nos
nombreux Compatriotes, qui se trouvant établis dans l’empire ottoman
doivent souffrir des représailles et des
persécutions soit du gouvernement soit
de la population. Ils sont à peu près
au nombre de 50.000, dont 12000 vivent à Constantinople et les autres
dans les principales villes de l’empire.
Déjà la Porte a menacé plusieurs fois
de les expulser en masse; en attendant
des listes de proscription ont été dressées contre les personnages les plus
riches et les plus influents de nos colonies ¡pour les ruiner dans leur commerce et leur faire payer chèrement
d’appartenir au peuple ennemi. Tous
les Italiens qui habitaient Smirne et
l’Asie Mineure sont maintenant proscrits, un peuple de 10000 âmes peutêtre a été expulsé de ses foyers et
commence une douloureuse odyssée.
Plusieurs centaines d’Italiens ont débarqué au Pyrée, d’autres sont déjà
arrivés en Italie, la plupart dénués de
toutes ressources ayant dû laisser tout
ce qu’ils possédaient. On tâche de les
secourir à mesure qu’ils arrivent, de
leur procurer un asile et une occupation, mais les besoins sont très grands
et nos consuls à l’étranger ne disposent pas de fonds considérables pour
y pourvoir. Notre roi a donné un exemple de générosité en souscrivant la
somme de cent mille francs pour ces
malheureux et il faut espérer que d’autres le suivront. Ce n’est qu’un devoir
élémentaire de dédommager de quelque manière ces victimes d’une guerre
dont ils ont été les premiers à souffrir.
L’occupation de Rhodes est devenue
définitive à la suite de la brillante attaque conduite par le général Ameglio contre la garnison qui s’était retirée et fortifiée sur le mont Psythos.
Les Turcs ont opposé une vive résistance, mais ils ont dû se rendre, avec
l’honneur des armes, après avoir perdu
200 hommes. Ils ont été tous amenés
prisonniers en Italie : un millier d’hommes de troupes et une trentaine d’officiers. Lorsque le ministre M. Giolitti
a annoncé la nouvelle à la Chambre,
un tonnerre d’applaudissements s’est
levé de tous les bancs, et par acclamation on a voté un ordre du jour de
félicitation à l’armée, à la marine et
au général Ameglio. Continuant dans
l’occupation systématic^^ue des îles de
la mer Egée, c’est Simi et Cos qui sont
maintenant débarrassées de leur garnison turque, et il est probable qu’au
moment où paraîtront ces lignes d’autres îles encore arboreront le drapeau
italien. Les garnisons de Mitylène et
Samos ont été renforcées, quoique cette
dernière île jouisse d’un gouvernement
autonome. Notre flotte a aussi bombardé la caserne de Mitrovitza, petite
ville sur les côtes de l’Asie Mineure,
au nord de Rhodes, où se concentraient
les troupes destinées aux garnisons des
places fortes des côtes et des îles.
La discussion des articles de la loi
électorale va bon train à la Chambre.
L’article proposé par le gouvernement
sur le mode de votation qui consisterait à enfermer dans une enveloppe
spéciale, au moment de la votation,
un bulletin préparé d’avance, et portant avec le nom du candidat, son portrait et une marque distinctive en couleur, a été accepté après discussion,
comme étant le plus pratique. Il faudra donc que les candidatures soient
proclamées quelques jours avant l’élection pour que chaque parti puisse préparer ces bulletins compliqués. On a
repoussé le principe de la représentation proportionnelle et la proposition
du député Mirabelli, d’accorder le vote
aussi aux femmes, repoussée par le
gouvernement, a eu 47 voix favorables contre 218 contraires. Le moment
n’est pas venu encore du triomphe du
féminisme.
France. Les élections municipales
viennent d’avoir lieu dans les trentesix mille communes de la France, sans
qu’il y ait de grands changements dans
la situation respective des différents
partis. Il semble pourtant que le parti
radical ait fait quelques pertes, puisque ses organes montrent de l’humeur.
Un fait intéressant dans ces élections
a été la tentative d’application de la
représentation proportionnelle, appliquée dans plusieurs villes dans les
élections de ballottage : les parais en
présence ont constitué une liste commune où chaque groupement avait le
nombre de conseillers auquel lui donnaient droit les résultats du premier
tour. Ceci montre que le courant favorable à la R. P. va se renforçant
dans l’opinion publique, et on insiste
auprès de M. Poincaré pour qu’il l’introduise dans le projet de réforme électorale qu’il va déposer prochainement.
Le roi de Danemark, Frédérick VIII,
est mort subitement dans une rue de
Hambourg, au cours d’un voyage pour
raisons de santé. Il ne régnait que depuis six ans, ayant succédé, en 1906,
à son père le roi Christian IX, Païeul
de l’Europe, comme on l’appelait. Le
roi défunt n’a pas eu l’occasion d’exercer un rôle actif dans la politique internationale. Son fils et successeur,
Christian X, est actuellement âgé de
42 ans. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1912: J. H. Beux (Gianassoun), St-GermainJ. Durand, Id. - Bonetto, Id.
C.-A. Tron. Directeur-responsable.
Les familles J. P. Peyrot-Guigou et
P. Guigou-Tarbouriech , remercient
toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l’occasion
du départ de ce monde de leur chère
ALINE QUIQOU.
Les personnes qui n’ont point reçu
de lettre faire part sont priées de vouloir excuser cet involontaire oubli,
inévitable dans ces douloureuses circonstances.
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