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Soixapte-troisième année.
13 MaS 1927
N* 19
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX I)'ABONNEMENT;
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Pour 6 moia
6,
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Italle (y compris les Vallées) et Colonies . , . . L. 10,—
Etranger...................... ................... . » 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . * 22,—
Etats-Unis d’Amérique ............................1 dollar % dollar
Amérique du Sud ...................................1 pesos or % pesos
On s'abonne : à Tone Pellice, au Bureau d'Admirilstration de VEcho (Via
Arnaud, 31J; dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser ; pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellke — pour l’Administration, au Bureau du journai. Via Arnaud,
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de l’année.
v\. Le Numéro: S5 centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, iustes. pures, aimables..,.,, dignes de lonanp'ps. occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Il ne vous est pas bien difficile de compléter le titre de notre article d’aujourd’hui : étant donné de caractère de notre
feuille, nous ne pourrons g'uère nous entretenir que du chant sacré ou, plus simh
plement, religieux. I^s toutes simples réflexions qui vont suivre nous viennent
spontanément à l’esprit à cette époque de
l’année où nos Ecoles du dimanche et nos
Chorales ont la très louable habitude d’avoir
leurs « fêtes de chant ».
Ce n’est pas d’hier seulement que le
chant est en honneur parmi nous : depuis
les temps les plus reculés, nos aïeux air
niaient à chanter les louanges de Dieu
dans leurs assemblées religieuses ; ils ont
chanté des Psaumes dans les cavernes qui
leur servaient de refuge pendant les persécutions ; les Psaumes des batailles étaient
entonnés comme prélude des combats sanglants qu’on allait engager ; nos montagnes et nos vallons ont redit de toutitemps
les .échos des chants de nos bergers, chants
religieux ou complaintes touchantes, que
les stupides chansonnettes piémontaises
introduites plus tard nous font vivement
regretter. Hâtons-nous d’ajouter, cependant, que le touriste surprend encore assez
fréquemment un de nos petits vachers ou
une petite vachère chantant un cantique
appris à l’école du dimanche.
'Les générations qui nous ont précédés
immédiatement ont aimé le chant, comme
on l’aime aujourd’hui. Il faudrait probablement remonter bien loin pour trouver
nos premières Chorales qu’on appelait modestement « Sociétés de chant » ...ou qui
n’avaient même pas de nom. On chantait
dans nos cultes peut-être autant qu’au-,
jourd'hui, en tout cas au moins aussd fort
qu’atyourd’hui, et les hommes s’y appliquaient tout autant que les femmes. Les
enfants chantaient à l’école de quartier et
aux « grandes écoles », matin et soir.
Et maintenant vous allez probablement
m’attribuer la conclusion qui semble dééôtiler de ce que je viens d’exposer : on a
aimé le chant, on a chanté par le passé;
on aime le chant, on chante aujourd’hui :
donc il n’y a rien de changé et ce n’est
pas la peine de tant se trémousser pour
populariser le chant aux Vallées. — N’allons pas si vite. J’ai voulu tout simplement
^^blir que l’amour du chant n’est pas une
nouveauté chez nous : il ne l’est pas pour
nos Eglises et il l’est moins encore pour
nos écoles de tous les degrés où l’on a enseigné et cultivé le chant, avec passion,
bien avant que le Gouvernement l’introduisît comme branche d’enseignement obligatoire. N’empêche qu’il n’y ait réellement
quelque chose de changé. Les partisans de
la routine vous diront que la seule différence entre le passé et le présent est une
question de méthode : « on chantait autrement, voilà tout ».. Eh bien ! non ; on
chante mieux, aujourd’hui : voilà la différence. Et nous le disons avec tout le respect et toute la reconnaissance pour nos
maîtres chantres de jadis qui ont bien mé*
rité de l’Eglise et ont cultivé le chant avec
tous les résultats, tout le succès qu’on pouvait souhaiter, vu les moyens dont ils dis
t
•
TV.' ^ •
lisaient et vu le milieu ambiant où ils
étaient appelés à exercer leur activité. Que
faisait l’Eglise pour le chant ? Comment
encourageait-on ceux qui s’en occupaient ?
Quelles initiatives prenait-on pour l’améliorer ? La réponse à ces questions est
toute trouvée et chacun de mes vieux lecteurs peut la donner.
Les temps sont heureusement changés.
La question du chant sacré, de la place
qu’il doit occuper dans le culte et conséquemment de son amélioration s’impose
dequis quelques années à toutes les Eglises protesta.ntes, surtout aux Bghses sœurs
de la Suisse et de France, où,, entre autres
choses, on s’emploie à remettre en honneur
les bons vieux Psaumes de nos pères. Mais
nous les avions devancés : il y a une bonne
vingtaine d’années que le sujet du chant
sacré est à l’ordre du jour dans nos Eglises des Vallées. Et dois-je dire ici à qui
nous le devons, tout particulièrement ? Ne
flattons personne, mais efforçons-nous,
d’autre part, d’être toujours justes : si
nous pouvons constater aujourd’hui un renouvellement de zèle et de ferveur pour
le chant sacré, s’il a été placé devant
l’Elglise, à nos Conférences et même au Synode ; si nous avons une bonne organisation permettant de coordonner les efforts,
le mérite en revient en tout premier lieu
au pasteur Eugène Revel, l’apôtre du
chant, qui a ainsi bien mérité de l’Elglise.
Je n’en dis pas plus long pour ne pas offusquer sa modestie.
Et son successeur à la présidence de la
« Commission du chant sacré », vaiUam-,
ment secondé par ses collègues, se dévoué
avec le même zèle intelligent à sa belle tâche. Et le I chant continue à progresser,
ainsi qu’on a pu le constater dans la su-*
perbe « fête » de dimanche dernier dont
vous trouverez plus loin le compte-rendu.
D’ailleurs, le terrain est propice chez nous;
Alphonse Daudet dirait qu’il y a unè'
« vraie rage de musique » aux Vallées ; je
vois arriver le jour où celui ou celle qui
ne joue pas au moins d’un instrument
(piano, violon, flûte, mandoline, etc.) sera
tenu pour un être inférieur ! Il n’y a plus
une seule de nos paroisses qui n’ait sa (Chórale, plus une de nos cérémonies reflgieuseis qui ne soit rehaussée par l’exécution
d’un chœur d’art.
Mon article s’allonge et je n’ai rien dit
encore du chant à l’église. Un deuxième
article serait nécessaire pour en parler
d’une façon tant soit peu digne ; mais
avant de mettre le point final à ces| ligniss,
laissez-moi faire une petite remarque. Nous
venons d’affirmer que le diant tient désormais une place d’honneur dans nos cultes et nos cérémonies religieuses. Bsbce
à dire qu’il faüle s’estimer satisfaits de
l’état actuel des choses ? qu’il n’y ait plus
rien à tenter pour engager ceux qui, de
parti pris, refusent de s’unir à l’assemblée
dans cette partie si importante du culte
public ? Vous aurez été surpris de constater combien est grand le nombre des personnes ,— des hommes, surtout — qu’on
ne voit, qu'on n’entend jamais chanter au
culte principal. Nous admettons qa’ü y en
ait de totalement réfractaires à la musique, n’ayant ni voix, ni « oreille » ; mais
je conteste que ce soit là le cas du plus
grand nombre. Il y a autre chose. Ils prétendent ne pas pouvoir, ne pas savoir chanter parce qu’lis ne se .sont jamais donné
la peine d’essayer. Qui sait que tel d’entre
eux ne se dise qu’on a l’air plus distingué (!) à ne pas chanter ? On veut bien
écouter la lecture de la Bible et le .sermon, mais le chant ne les regarde plus ;
c’est bon pour les autres ! Et je ne fais
pas allusion aux hommes d’âge mûr seulement, mais à quantité de jeunes gens
ausisi, même aux grands garçons de nos
écoles. Or si le chant est un acte d,u culte
— et il l’est sans aucun doute — il faut
absolument que tous les fidèles y prennent
part. S’ils ne savent pas chanter, il leur
faut apprendre. De là une nouvelle formidable activité de nos Chorales : enrôler les
réfractaires et les indifférents, éduquer et
cultiver leurs voix, pour que le chant sacré
ne demeure pas du domaine exclusif d’une
élite. . , , - j. G.
La Fêle de Chanh
Comme cela avait été annoncé à deux
reprises, elle eut lieu l’après-midi de dimanche 8 courant, dans le beau temple restauré de Pignerol. Et ce fut une fête uni(Tue à deux points de vue : unique parce
qu’elle a réuni les Chorales des trois Vallées et unique, jusqu’ici, par le nombre de
ses participants. La journée, qui ne devait
pas se terminer sans sa bonne averse de
rigueur, a été particulièrement belle jusque vers les quatre heures de l’après-midi. ;
ce qui signifie que rien n’est venu conjurer contre la pleine réussite de la grande
réunion.
On n’avait jamais vu une pareille masse
de chanteurs aux Vallées (plus de 300),
àprès les fêtes du Bicentenaire, et Pignerol
surtout n’avait jamais assisté à xxtreiUe
cérémonie. 'Les places assises dans la vaste
enceinte étaient totalement occupées par
les chanteurs et quelques invités ; et si
nous avons un regret, c’est que le public
qui se pressait dans les Couloirs et à l’entrée ait dû demeurer debout tout le temps.
Mais 'à l’impossible nul n’est tenu.
*
Une chaude petite allocution de bienvenue du président de la Commission du
chant sacré, M. le prof. Adolphe Tron, et
nous voici au développement du vaste et
superbe programme, programme que nous
n’allons plus répéter dans toutes ses parties, puisqu’il a été publié ici même. Il
nous faut cependant mentionner, pour la
fidélité de la chronique, le titre des chœurs
d’art dans l’ordre où ils furent exécutés :
InvoGatim, Bortniansky (Chorale de Pignerol, dirigée par M. Berton); Chants papulaires belges de Noël, Gevaert (Chorale de
Turin, dirigée par le maëstro Ghedini);
Hymne au Créateur, Schubert (Chorale de
Saint-Germain, dirigée par M. H. Jahier);
Sedmo svizzero. A'. Z-wyssig (Chorale de
Prarustin, dirigée par M. G. Vicino); Face
celeste, Mendelssohn (Chorale de St-Jean,
dirigée par le prof. Adolphe Tron) ; Les
Béatitudes, Cosson (Chorale de La Tour,
dirigée par M.me Balma-Van Aalst); Gloire
à Dieu, Lotti (Chorale du Pomaret, dirigée
par M. L. Kostagno); Pâques, Eugel (Chorale du Villar, dirigée par M. H. Long).
Huit chœurs, donc, du plus heureux choix,
tous soigneusement préparés, avec le souci
visible d’approcher le plus possible de la
perfection,, tous appréciés et goûtés, à des
titres divers, par le public qui ne finissait
plus d’applaudir ; un public éq;uitable dont
les exigences devaient être, étaient en proportion des moyens, de la culture musicale
et du nombre des chanteurs dont chaque
Chorale pouvait disposer.
Mais n’oubhons pas qu’il s’agissait d’une
fête de chant sacré ou de chant d’église ;
aussi devons-nous ajouter que les chœurs
d’art sus-mentionnés ont été intercalés par
sept cantiques et hymnes choisis dans nos
recueils, français et italien, et chantés par
les Chorales réunies sous la baguette du
prof. Tron. Laisseiz-moi vous dire, au risque de passer piour un phüistin, que ce fut
là, que c’est toujours là, là partié du programme qu’un public de Vaudois de bonne
race apprécie et goûte par-dessus tout. Il
n’y a plus uniquement la joxiissance artistique et les raffinements de l’art ; ces
chœurs que nous aimons, dont la musique
se marie toujours, avec des paroles solennelles et sublimes de paix, d’amour, de consécration, enlevés avec puissance et en parfait accord par une masse chorale comme
celle de dimanche dernier, vous remuent
au plus profond de votre être et semblent
vous rapprocher de Dieu. C’est ce que tout
le monde a senti et senti d’une façon particulière en entendant chanter le suave :
Viens à la oroix, et : O beafi su nel cielo,
sans parler du : Salve, 0 monti, qui fait
toujours,vibrer et palpiter l’âme vaudoise.
Ne pas oublier ,un numéro hors programme dont nous a gratifié la Chorale de Turin par l’exécution du N. 262 de ,Vlunario :
La prima stella appare, exécution irréprochable sous tous les rapports, ainsi qu’on
pouvait s’y attendre.
On ne sera jamais trop reconnaissants
envers l’Eglise et la Chorale de Pignerol
qui ont fait les honneurs de « la maison »
avec une large générosité, et qui auraient
fait; mieux encore si la pluie n’était venue
gâter èt, interrompre les préparatifs organisés dans Îa cour pour son riche serv'i^
de buffet, j. G.
L’ex-président de la Commission du.chant
sacré, M. Eugène Revel, a consenti, sur nos
instantes prières, à écrire pour nos lecteurs
ces
IMPRESSIONS
sur la fête de dimanche. Disonsdui au moins
merci
i f
« Il y a exactement vingt ans que la Conférence de District, réunie dans le temple
de Pignerol, s’entretenait de l’importance
du développement du chant sacré dans nos
Vallées et instituait la Commission ad hoc.
En jetant un regard en arrière sur les résultats obtenus pendant ces vingt dernières années, nous ne pouvons que nous né-
2
‘\f7 .
, -f - 'V ^r'* . 1 Î ^ .
■ AÎ f ■'f
jouir des progrès réalisés. h& chant sacré,
il est vrai, a toujours été cultivé dans nos
'Vallées et ,les voix n’ont jamais été muettes dans le chant des cantüïues à nos cultes ; mais au point de vue de la bonne exécution de la'musiqfue sacrée, que de progrès n’a-t-on pas obtenus ! Il y a vingt ans,
quelques paroisses seulement avaient une
Chorale et, si l’on chantait beaucoup, l’art
musical.laissait cependant passablement à
désirer. 'Grâce au travail persévérant de
la Commission, un réveil musical a eu lieu
et les fêtes de chant ont été un puissant
stimulant pour les progrès artistiques dans
1 exécution des chœurs. La fête de dimanche dernier nous en a fourni la preuve :
huit Chorales, avec une .masse de plus de
300 chanteurs, nous ont démontré ce que
peuvent l’amour du chant chez notre jeunesse, le dévouement et la persévérance
de nos Directeurs de Chorales, la préoccupation chez tous de l’exécution soignée des
chœurs. Nous pouvons affirmer que nos
Chorales sont en bonne voie de progrès ;
progrès plus sensibles dans celles qui sont
douées de moins de ressources : ce qui nous
a agréablement surpris.
« En entendant toute cette belle musique
dans ce nouveau temple de Pignerol, nous
ne pouvions faire à moins que de voir dans
la transformation opérée, dans le temple de
Pignerol (plus grand, plus beau, plus artistique) l’image de la transformation opérée dans nos Chorales (plus nombreuses,
plus disciplinées, plus soucieuses des
nuances, de la finesse, de la modulation
des voix).
« La fête de chant de dimanche nous a
fait voir que nos chanteurs vaudois savent
être à la,hauteur de la situation et que
désormais, en fait de chant sacré, nous
n’avons rien à envier là l’étranger.
« Nous ne voulons pa.s dire par là que
nous ayons atteint complètement le but et
que nous soyons parvenus à la perfection !
Nous aurions bien , plus d’une remarque à
faire. Mais, dans l’intérêt de la cause qui
nous est à cœur, il vaut mieux ne pas être
entièrement satisfaits, afin.de laisser de la
marge pour d’autres progrès, que nous espérons constater à favenir.
« Progrès que nous voudrions beaucoup
plus sensibles dans l’exécution des chants
d’ensemble: ce qui a été le côté un peu faible
de la manifestation de dimanche. Nous comprenons qu’il est difficile d’obtenir un bon
résultat dans l’exécution de ces cantiques,
étudiés par les divers groupes, sous la direction des différents directeurs, chacun
desquels a sa façon .particulière d’interprétation. Mais nous pourrons cependant obtenir davantage aux conditions suivantes :
1" que les directeurs et chanteurs de chaque Chorale donnent le plus grand soin à
l’étude des .cantiques de nos recueils (et
non seulement aux chœurs d’art); 2® que
la personne chargée de diriger ces chants
d’ensemble visite préalablement chaque
Chorale pour y donner les. indications nécessaires touchant l’interprétation, la mesure, les nuances. Ne perdons pas de vue
que le but principal de l’activité de la Con>
mission du Chant Sacré et de l’institution
des Fêtes de Chant est le développement
du chant dans nos Eglises, particulièrement au culte public. Or, pour atteindre
ce but, il faut que les cantiques de nos recueils soient bien appris et bien exécutés
par nos Chorales, qui les apprécieront ainsi
elles-mêmes et les feront apprécier par
leurs Eglises. Nous avons de la bonne musique .dans nos recueils: il s’agit de la
mettre en valeur.
« Nous approuvons la Commission d’avoir
inclus dans le programme quelques-uns des
nouveaux cantiques du recueil français.
Nous lui conseillerions même, pour une
autre année, de choisir le® chants d’ensemble uniquement parmi ces nouveaux cantiques. Ce sera un service à rendre aux
Eglises, qui pourront ainsi se familiariser
avec ces cantiques et les apprécier.
« En félicitant la Commissbn et nos Chorales pour l'excellent résultat de la fête
de dimanche, nous formons les meilleurs
vœux pour la continuation de leur belle
activité, en vue de réaliser d’autres progrès, pour le bien de nos chères Eglises
des Vallées ! » . E. R.
« PaFlamf, d’eiquen ».
La matirtée était fraîche, calme et pure.
Nous montions tout doucement, Barb’
Jacques et moi, par la route en lacets
qui conduit à Massel... Tiens, comme ce
vieux souvenir me revient à la mémoire
avec insistance..4 par contraste sans doute,
car de la rue monte le bruit continu et
assourdissant de la foire... Nous montions
donc, sans trop nous hâter, car Barb’
Jacques avait un sac de farine de maïs
sur les épaules, et moi... je trouvais le
chemin bien pierreux et malaisé... La
route courait, tantôt entre des haies délicieusement colorées et parfumées, tantôt
entre des prairies émaillées de fleurs ou
des bouquets d’arbres. Mais je n’étais
pas sensible ce jour-là aux simples
spectacles de la nature et, comme Barb’
Jacques commençait à deviser de la moisson et de la fenaison et des changements
de lune, je pensais : coupons court.
Mon compagnon de route avait passé
quelques années à l’étranger, à NewYork. Il devait avoir une foule de choses plus intéressantes à me raconter. Je
demandai donc : — Dites, Barb’ Jacques,
- vous ne m’avez jamais rien raconté de
vos impressions sur l’Amérique. Vous
en avez vu du pays, vous. — Réponse
vague, indistincte, laconique. — Et ces
maisons si hautes qui semblent vouloir
toucher le ciel ?... et les belles avenues...
Parlez-moi de Broadway et des Parcs...
J’ai lu une description du grand Parc
qui m’a électrisée, d’un Parc où, en tous
les sens, se croisent les coupés, les automobiles... où des femmes, dans leurs
élégantes toilettes parisiennes... — «sont
enfarinées comme des meunières » —
continua-t-il sur un ton de persiflage.
Mais je ne me laissai pas décourager.
Quand on est jeune (c’est un vieux souvenir !) on a la curiosité des choses
lointaines. — « Parlez-moi, au moins, du
pont de Brooklin. On m’a cité des chiffres fabuleux ; « deux kilomètres de longueur, deux lignes de chemin de fer
électriques, deux chemins pour voitures,
un chemin pour les piétons... — Je m’arrête essouflée. — L’eiciaudo, fit seulement Barb’Jacques, en s’essuyant le front.
Le soleil, en effet, était déjà bien chaud.
Mais je commençai à m’apercevoir que
j’avais fait seule tous les frais de la
conversation. Je continuai cependant :
— Et le soir, dites, quelle sensation de
beauté doit donner la ville immense tout
illuminée, resplendissante !
Silence interrompu seulement par le
bourdonnement des insectes.
Je compris que je ne tirerais rien,
absolument rien d’intéressant de cet
homme. Heureusement nous allions arriver à la « Pausetto». Déjà nous sentions
une brise iégère, la loiimbardo toute
chargée d’arômes de lavande et de thym,
nous rafraîchir le ffont.
Un dernier tournant et voilà qu’apparut
le riant vailon de Massel dans toute la
splendeur de ses prés verdoyants, ses
bois de mélèzes, ses champs, où le vert
des luzernes s’alterne avec le jaune des
seigles, ses ruisseaux clairs et la couronne
de ses montagnes !
Je vis alors mon compagnon de route
s’arrêter, déposer son sac. Un éclair
d’admiration, de tendresse, passa dans
ses prunelles. Il tendit les deux bras
comme pour embrasser tout le vallon et,
empoigné par une émotion douce et forte
à la fois, il s’exclama seulement, mais
avec éloquence : « Parlamé d’eiquen ».
Deux mots seulement, mais ce qu’ils
contenaient de choses ! Qu’ils étaient
riches en bon sens, en philosophie...
Parlez-moi de ça... ou laissez-moi
tranquille.
Point n’est besoin de décor exotique
pour éprouver de profondes émotions.
Cela voulait dire : j’en ai assez, moi, des
villes bruyantes, enfiévrées, maudites,
des foires aux vanités. Si d’autres préfèrent travailler dans des fabriques, dans
des usines, des bureaux, des cuisines au
sous-sol, des salles de restaurant, moi,
je choisis le travail rude, mais sain, des
champs, et la vie libre... dans mon pays.
^ Parlamé d’eiquen. ♦
Cela ypulaît dire encore ; j’en ai eu
assez, moi, d’un ciel gris de fumée, d’un
elinfat hostile, d’un horizon restreint, assez
d’air vicié. Parlez-moi de l’air pur et
parfumé qui dilate les poumons, de l’épanouissement de la terre, de la fraîcheur
des aubes, de la beauté des couchants,
de l’allégresse du matin, de la paix du
soir, de la tiédeur de mon modeste foyer.
Et encore : Au lieu de nous entretenir
de choses yaines, admirons les montagnes sublimes qui nous révèlent le Créateur et nous font penser à l’infini qui est
en nous.
Parlamé d’eiquen ! TANTE ROSE.
FÉDÉRATION VAUDOISÉ
AUX ÉTATS-UNIS
ri92e—1927.
[Une organisation dont les membres s’engagent à verser, sotts forme de cotisatioai, un dc'Uar par an pour les œuvres
qui sont sous la direction générale de la
Vén. Table]. (Suite, voir N. 15).
Colonie de New-York et environs.
4.me Groupe - Etienne Grill.
Ont versé leur cotisation : M.me Etienne
Grill (senior), Etienne Grill (junior),
M.me Etienne Grill (junior). César Bounous, Alexandre Bounous, Henri Garrou,
Mane Henri Garrou, Madeleine Grill.
Ont donné une contribution spéciale :
Etienne Grill (senior), dollars 2 - M.me
Emilie Durand, 2. - Total dollars 12.
b.nie Groupe ,- M.lle 'Emesia Vola.
Ont versé leur cotisation : Robert Bertin, Lamy Eertin, Marie Htigon, Jean Giaveno, Marie Giaveno, M.me Hélène Massoero, M.me Jules .Caïrus, David Coïsson,
Attilio Co-'sson, M.me Attilio Coïsson,
Emile Coïsson, David Bertin, M.me Sibona,
M.me Pauline Eivoire, Miss J. Dettmer,
Emesta Vola. - Total dollars 16.
Diaspora
(ne comprenant ni le « Greater New-York »,
ni Chicpgo, ni Philadelphie, ni... Valdese).
1. er Groupe - M.lle Madeleine Caïrus.
Ont versé leur cotisation : Suzanne
Brez (Princeton, N.-J,), M. Bonjour (West
Orange, N.-J.), M.me J. Bonjour (Id.),
Emilie Carnevali (Californie), M.me Catherine Jourdan (PaUsade Park, N.-J.),
Hélène Bouïssa (Philadelphie), Albertine
Janavel (N.-Y.), Auguste Hugon (Bloomfield, N.-J.), Silvio Eivoire (Floride), Hélène Monnet.
A donné une contribution spéciale : Madeleine Caïrus, dollars 2 - Total dollars 12.
2. me Groupe - Pasteur Pierre Griglio.
Ont versé leur cotisation : M.me Juliette
Gliigo (Bariund Springs, N.-C.), Anita
Ghigo (Red Springs, N.-C,), Francis Ghigo
(Davidson College, N.-C.), Catherine Grill
(Stampford, Conn.), Judith Grill (Id.),
M. H. Schenck (Id.), Mrs. H. Schenck (Id.),
Georges Villelm (Ulster Park, N.-Y.), M.me
Georges Villelm (Id.), Georges Villelm, junior (Id.), Emile ViUelm (Id.), M.me Emile
Villelm (Id.), Alexandre Long, représentant de la Publishing Association (Brookfield, III.),.
Ont donné une contribution spéciale :
Docteur G. T. Ribetti (Pittsburgh, Pa.),
, dollars 3 - Amandine Micol, missionnaire
(Trenton, N.-J.), doU. 3. - Total dollars 19.
P. Griglio, secrétaire provisoire
35 West - 124 Street
(A suivre). New-York City.
Geometra PAOLO ROSTAGNO
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Riceve in modo certo ogni giornata
di Venerdi.
Unions Glirétionnes de Jeunes Gens.
l; (Suite et fin).
-— Le Convegno du jour de l’Ascension
(26 mai) aura lieu sous les châtaigniers
de l’Envers de La Tour. Toutes les Unions
de la Vallée y sont dès à présent invitées.
Celui pour la Vallée de Saint-Martin aura
lieu sous la direction de MM. G. Miegge et
L. Rostagno.
— Administration. Des 22 Unions qui
forment le Groupe, 17 ont versé leur contribution au Comité de Groupe. Les autres
sont vivement priées de se hâter, dans le
but de démontrer ainsi leur solidarité
unioniste.
— M. Matthieu Turin, caissier du Comité de Groupe, a été appelé au service
militaire. Nous lui renouvelons id l’expression de notre vive reconnaissance pour le
bon et utile travail qu’il a accompli au bénéfice de nos Unions. Les souhaits très
cordiaux de tous ¡ses compagnons l’accompagnent dans l’accomplissement de son
nouveau deamir.
Pour remplacer M. Turin, le Comité a
nommé, comme caissier provisoire, M. Eirnest Ayassot, président de l’Union des
Chabriols. Nous lui donnons la plus cordiale bienvenue.
Suivant une délibération du Comité National, toutes les Unions sont priées d’envoyer au Comité de Groupe le résumé de
leur bilan.
— Bulletin. Les .abonnements recueillis
dans nos Unions au ^Foglio di Notizie»,
le très intéressant Bulletin des Unions
Chrétiennes d’Italie, sont peu nombreux
jusqu’ici, à peine une ,quarantaine. Toutes
les Unions sont vivement priées de s’y^
abonner, et d’y ffaire abonner leurs membres, en envoyant le prix (5 lires) à
M. Adolphe Jouve, secrétaire du Comité.
M. Ernest Ayassot a été chargé d’envoyer
régulièrement au « Foglio » des nouvelles
des .Unions du Groupe.
— Missions. Le Comité de Groupe, avec
la collaboration de M. Giovanni Miegge, délégué pour les Missions, a organisé, depius
le mois de janvier, 30 conférences de propagande missionnaire, et collecté L. 2942,20.
Nous donnons la liste des conférences avec,
entre parenthèses, le/montant des collectes.
Dimanche missionnaire (conférences de
membres de la Société Pra del Torno):
Torre Pelliee (113), Saint-Jean (63), Villar (23), Eobbio (43), Serre-Malan d’Angrogne (25), Saint-Laurent d’Angrogne
(12), Pra du Tour (20), Pomaret (55).
Conférences de M. Louis Jalta: Pise (74),
Livourne (102,50), Sienne (210), Florence
(100), Pistoia (40).
Conférences de M. Auguste Coïsson :
Intra (80), Fiume (40), Milan, 3 réunions
(585,50), Padoue; (52), Pignerol (117), Pomaret (70), Riclaret (29), Saint-Germain
(84), Saint-Second (35), Turin, 3 réunions
(669,20), Trieste, 2 réunions (140).
Sept Unions seulement ont nommé leur
délégué pour les Missions, qui, par le
moyen de M. Miegge, a été mis en rapport
avec un missionnaire en pays païen, et a
été fourni de livres pour la propagande.
Pourquoi les autres Unions ne se sontelles pas servies de cet excellent moyen
d’activité ?
— Evangélisation. Sur l’initiative du
Comité de Groupe, 8 conférences sur l’œuvre d’évangélisation en Italie ont été tenues dans les paroisses de Perrier, Riclaret,
Pomaret, Saint-Germain, Pignerol ; SaintJean, La Tour et Yilllar, par MM4 H. Tron,
junior, et Emile Tron, pasteurs. Ces conférences seront reprises l’automne prochain, dans toutes les i>aroisses et Unions
des Vallées.
— Camp. Le Camp d’été aura lieu, probablement, au Pra, comme l’année dernière,
du 6 au 14 août. Que tous les Campistes,
passés et futurs, se tiennent prêts !
a. j.
A LOUER OU A VENDRE, jolie maison d’habitation, de 6 pièces et une belle
cave, avec ou sans meubles - jardin, eau
potable. — S’adresser à M. ETIENNE
Eynard de Via Oliva ou au Directeur
du journal.
3
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Mitl llsaoHahe
conditions de vie, particulièrement
es, ont leur contrecoup aussi sur
êg dons en ¡faveur des œuvres qui vivent
générosité des donateurs. Or, notre
^é, pour ne pas faire un pas en arsur les bilans vraiment réjouissants
dernières années, doit adresser un apici pressant à tous les Membres Honoraires qui n’ont pas encore versé leur conâbuti<m annuelle.
Nous sommes sûrs que cet appel ne res■a pas sans réponse, et nous remercions
à présent tous les Membres Honoraires
j^oudront bien faire parvenir leur coin au soussigné :
MANNO Rostan, vice président-caissier
Convitto Valdese - Torre PeUice.
ñ
CHRONIQUE VÄUD0ISE
KBIDICE DB WLE VIDDOIS DE PUEBIIL
Dimanche 15 mai, à 11 h., le Modérateur
fa la dédicace du temple neuf de Paleravec la participation des Pasteurs du
trict Naples-&icüe.
^]yoMs invitons chaudement les Eglises et
^-frères en la foi de rappeler dans leurs
rres cet évènement si heureux pour les
pudois de Pcderme et pour toute l’Eglise
^idoise, pour que. Dieu aidant, le nouÎJdifice consacré à Son culte puisse donl’hospitalité à une famille spirituelle
kfours plus nombreuse et vivante.
'Le Pasteur Vaudois de Palerme :
fe/î'.
Rtnaldo Malan - Via Spezia, 41.
District Napies-Siciie.
Da CONFERENCE DE DISTRKIT sera
lugurée, D. V., le 15 mai, à 11 h., par le
Ite de dédicace du temple de Palerme,
Di les séances seront continuées les 16 et
suivants.
Membres de la Conférence sont priés
'é§sr. ri>Wf ‘les voyages, les Tessere
Èmayere Siciliane ».
Le Surintendant : Rtnaldo Malan
Via Spezia, 41 - Palerme.
lOUSCRIPTION POUR LES COLLÈGES VAUOOIS.
|Lisie.s précédentes L. 88.762,80
l.mes et Mrs :
^■Un ami », par le doct. Rocchi »
:àco Meynier, Florence (2.me
versement) en souvenir de son
5.000,
r filk Fernando » 50,—
MÌévanni ManteUi, Rome » 100,—
pmesto et Marie Filippini, Id. » liOO,—
Sorelle Cicognara, Bergamo » 100,—
jPaolo Longo, Asinara » 10,—
IHéli Bertalot, past., Donneloye » 100,—
posué Tron, pasteur émérite » 100,—
^ souvenir de Jules Jaila » 100,—
IWiss Marie Ribet, New-York, en
souvenir de ses chers frères » 60,—
piccardo PeUenc, La Tour » 50,—
r (A suivre). Total L. 94.532.80
buffet
i":LA TOUR'. College. Vendredi dernier, les
èves (îu Collège ont aimablement offert,
: Professeurs et à leurs Dames, une soirécréative, naturellement corsée d’un
somptueux auquel tout le monde fit
Onneur. Il y eut des récitations de beaux
3, une jolie opérette, une charmante
le tout soigneusement préparé et
bien débité. On eut en outre de beaux
s *
orceaux de piano et de violon, des jeux...
intelligents, etc. Beaucoup d’entrain et de
Igaité. Délicieuse soirée, pour laquelle inviItés et invitées remercient chaudement leurs
Prunes amis des deux sexes.
Le Podestat, docteur Oscar Geymonat,
dimanche dernier — solenneUeinstaUé ou réinstallé par le préfet
|de Turin, général lEtna, qui était accompar le chef du fascisme de la profit M, K Robilant. Les seuls fonction|<nâ^es gouvernementaux et quelques rares
pies furent admis à la cérémonie,
i^t 'lieu à la Maison Communale. Il
ment
p.r ^
revient qu’il y eut deux beaux dis
-, : celui du Préfet et celui'du nouveau
a ‘if'
¡4
Podestat, accentuant l’un et l’autre le patriotisme de bon aloi de notre population.
IA la sortie, le Préfet, accompagné de sa
suite, visite les monuments de 1’« Alpino »
et d'Arnaud.
NEW-YORK. «Mission Vaudoise». La
Société Rosa Alpina de notre église (ayant
pour présidente M.Ue Ernesta Vda et pour
ckairman de la partie sociale M.me Jean
Domaine) nous a donné tout dernièrement
une très agréable soirée.
Le programme, dont l’exécution a duré
plus de deux heures, était aussi varié
qu’intéressant : trois comédies en un. acte,
en français, exhilarantes tout^en contenant
un enseignement moral ; trois monologues
également en français; une bonne pièce
au piano pour ouvrir la soirée ; trois solos
par des ,voix de dames ; et, enfin, trois
chœurs parmi lesquels la Rosa Alpina, accompagnés au piano par une de nos infatigables collaboratrices volontaires, Mlle
Duvoisin.
iDe crainte de manquer de tact et de jugemerit, nous nous abstiendrons de faire
des appréciations individuelles ; nous dirons simplement qiu’à l’exception d’une dame venue du dehors tous les artistes, si
on nous permet bien de les appeler ainsi,
étaient de « chez nous » et que tous, à des
degrés différents, ont été vivement applaudis du très nombreux auditoire.
Naturellement la recette a été en harmonie avec le succès de la soirée. p. g.
SAINT-JEAN. La journée des Mères est
revenue, cette année, avec le dimanche l.er
mai, et a été célébrée dans notre paroisse
par une fête à laquelle ont participé l’Union
Cadette, l’Union de jeunes filles et l’Union
de jeunes gens presque au complet.
Après une allocution pleine d’à-propos,
dans laquelle M. Tron exalte l’amour et le
dévouement des Mères, la jeunesse a donné
un entretien comique-musical, fort goûté
par le nombreux public qui remplissait la
Salle Albarin.
Les Cadettes chantèrent une jolie ronde,
les jeunes filles et jeunes gens récitèrent
avec entrain deux conaédies. MM. C. Turin
et Gönnet enrichirent le programme de
monologues français, très amusants, débités avec verve et une gaîté toute juvénile.
Le tout fut intercalé par deux chœurs,
chantés par les Unionistes, et un duo, où
les auditeurs purent admirer la voix fraîche et bien timbrée de M.Ue A. et la voix
sûre et profonde de M. F., que nous n’osons
nommer de crainte de mettre leur modestie
à une rude épreuve.
Après les remerciements d’usage de la
part du Pasteur, qui exprime sa satisfaction et sa reconnaissance envers les organisateurs et organisatrices de cette jolie
fête, le programme, est terminé par la traditionneUe tasse de thé offerte à tous,
grands et petits. Y.
— Mardi soir, 19 avril, l’Union Chrétienne de Jeunes Gens eut sa séance de
clôture ; on remercia le Pasteur pour l’œuvre bénie développée au sein de l’Union
durant l’année écoulée ; ensuite, de boimes
paroles furent adressées aux nouveaux
membres d’église, et le Président, en leur
souhaitant la bienvenue, leur expliqua en
termes précis le but et le travail que se
propose toute Union soucieuse d’honorer le
nom qu’eUe porte. ¡La traditionnelle tasse
de thé mit ^fin à cette charmante soirée, où
régna la plus franche gaîté.
L’année sociale est donc terminée : les
séances n’auront donc plus lieu ; les journées, ,en effet, deviennent de plus en plus
longues, et le laboureur retourne tard au
logis pour le repas du soir ; néanmoins, on
se reverra toujours ; on pourra organiser
quelques courses à la montagne ou préparer quelque soirée récréative ; et avant
que retourne l’hiver prochain, que d’occasions pour s’entFaider et travailler à
l’avancement du règne de Dieu parmi les
jeunes !
ip.)
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Rivolgersi Direzione Asilo «Italia », Villa
Panorama - Pian dei Giullari, 7 - Firenze.
IVoayelles de la Semaine.
Italie, Deux décisions très importantes
ont été prises dans le dernier Conseil des
Ministres.' la réduction, à partir du l.er
juin, des indemnités de vie-chère concédées
à tous les employés du Gouvernement, civils et militaires, et le retour à des mesures plus sévères pour mettre un frein
à la spéculation sur les logements et à la
hausse constante et exagérée des prix de
location. Ces dispositions ont été prises en
vue 'de continuer la revalorisation de la
lire et de diminuer, si possible, le prix de
revient de la vie.
Dans sa 86.me année est mort, à Florence, le sénateur Isidoro Del Lungo, un
des derniers teprésentants de la vieille génération du siècle passé. Homme de grande
vertu et travailleur infatigable, il laisse
son nom lié surtout à ses travaux sur l’hisitoire de Florence et sur l’œuvre du Dante,
qu’il a étudiées avec un amour et ime ardeur sans exemple.
A Twrin, sous les auspilces de S. A. R.
le,Duc d’Aoste, on est en train de préparer
des manifestations grandioses, pour fêter,
en 1928, le 4.me centenaire de la naissance
du duc Flmmanuel-'Philibert, le vainqueur
de la bataille de Saint-Quentin, et, en même temps, le lO.me anniversaire de la victoire de l’Italie sur l’Autriche.
— Etranger. A la Conférence économique internationale de Genève, l’on travaille
assidûment : de nombreux discours s’y sont
tenus et les délégués des principaux pays
représentés à la Conférence ont déj'à pris
la parole pour exprimer le point de vue
de leur propre Gouvernement. Parmi les
discours, les plus remarquables, ou du
moins les plus remarqués, on cite ceux de
la délégation soviétique qui, après avoir
fait le panéigyrique de la situation russe
actudÜe et de sa conception économique
spéciale ; après une critique sévère de la
conception capitaliste des autres nations
et de la situation qui nécessairement en
découle ; a déclaré, à plusieurs reprises, que
les Soviets étaient prêts à collaborer même
avec les pays capitalistes. Après avoir détruit la richesse dans leur pays, ils .ont
grand besoin, on le voit bien, de l’argent
étranger, s’ils veulent, non pas réaliser
les progrès obtenus,par les autres nations
après la guerre, mais simplement arriver
au point qu’ils avaient atteint à la veille
de la guerre.
Nous avions écrit, il y a deux semaines,
que les relations diplomatiques avaient été
reprises entre la Suisse et la Russie ; la
chose n’était pas exacte, et voici ce qui a
simplement eut lieu : afin de rendre possible la participation des Soviets aux Conférences de Genève, préparées par la Société des Nations, le Conseil Fédéral Helvétique a exprimé à nouveau (il l’avait
fait tout de suite après le crime) ses regrets pour l’assassinat, en territoire suisse,
de l’ambassadeur de Russie, Worowsky.
Rien de plus.
Après une discussion serrée et qui n’a
pas manqué de vivacité, voire même d’animpsité, la Chambre des Communes a approuvé, par 388 voix contre 173, un projet de loi présenté par le Gouvernement
dé M. Baldwin et ayant pour but d’empêcl^r, â l’avenir, des grèves générales politiques comme celle de l’année passée. On
vcpt par là que même l’Angleterre, le pays
clàssique de toutes les libertés, a dû mettre des limites aux excès auxquels se livrent les représentants extrémistes de la
classe ouvrière, qui n’ont pas reculé, l’ann^ passée, de lancer leurs adeptes dans
uiie des plus grandes et des plus désastreuses grèves que l’histoire connaisse.
Le Foreign Office a cru devoir relever,
dite une note transmise diplomatiquement
aü' Gouvernement des Etats-Unis, les inexictitudës et les erreurs contenues dans
la lettre que le ministre américain des fini nces, M. Mellon, avait publiée quelque
teîpps auparavant, sur la question des dette! interalliées et en réponse au manifeste
dcfe professeurs de l’Université de Princeton. Ceux-ci avaient demandé, au nom de
la (justice et de la solidarité humaine, la
révision des dettes de guerre : mais le Gouvernement, moins généreux et idéaliste
qiie les professeurs signataires du manifeste, a répondu négativement à cette
requête.
Et ainsi la riche Amérique continue à
préter ses dollars non seulement à l’Italie,
mkis un peu pal-tout. Les dernières statistiques prouveraient en effet que les EtatsUpis ont des crédits envers l’étranger pour
plus de 12 milliards de dollars, dont 4 ont
été prêtés à l’Europe : au change actuel,
TÎ,. milliards de lires..
IMais, même dans le Nouveau Monde, la
sHuation générale est loin d’être normale:
aihsi, tandis que d’un côté le Président
de la république du Chili a donné sa démission, de l’autre, celui de la Bolivie a
fait déclarer, dans la capitale et maintes
autres viles, l’état de siège, craignant que
des mouvements révolutionnaires suivissent dans le pays.
Au Mexique, pendant les derniers con>bats qui ont eu lieu entre les troupes du
Gouvernement et les rebelles, 280 de ceux-cd
auraient été tués.
Des conflits religieux viennent de se renouveler, dans l’Inde, entre Indous et Musulmans : on déplore ime vingtaine de
morts et environ 250 blessés.
Même situation en Chine : seulement
que, après le refus) du Gouvernement américain de se joindre aux autres puissances
pour l’envoi d’une deuxième note au Gouvernement de Canton, pour les faits de
Nariking, celles-ci ont décidé d’en faire autant : et ainsi chacune d’elle a repris sa
liberté d’action et attend les évènements.
Ce sont les Chinois qui doivent rire sous
cape ! p. j.
LA SORDITÀ
come si previene, come si cura — Precetti
d’igiene dell’orecchio del prof. Guglielmo
Eilancioni — 1 voi. in-16", illustrato. —
Casa Flditrice « La Scienza del Popolo »
- Via Amerigo Vespucci, 65 - Torino. —
Prezzo L. 25.
Nella vita moderna, meccanica e febbrile,
la sordità, questa morte prematura, come
la chiamò il Lucat, è un male diffusissimo,
dipendente il più delle volte da una ripro
vevole ignoranza dei principi d’igiene e da
una ancor più riprovevole trascuratezza
nella cura - dei disturbi auricolari.
Per combattere questo stato di cose, uno
scienziato dii valore e di grande competenza quM’è il prof. G. Bilancioni (direttore della , Clinica oto-rino-laringoiatrica
della Regia Università di Pisa) molto opportunamente ha ora pubblicato questo
pregevole libro, denso di consigli pratici,
nel quale, in forma piana per essere compreso da tutti, ha fatto un quadro mirabile per intendere la genesi e raggiungere
la cura migliore delle varie forme di sordità.
Il Bilancioni possiede veramente l’arte
di farsi leggere anche dal gran pubblico
perchè alla coltura ed alla maestria della
sua dottrina più svariata ed all’acume penetrante nell’analisi dei fenomeni scientifici, sa accoppiare una forma italiana suadente e precisa.
Ed in, questo nuovo suo lavoro, che è una
vera opera di carità e di conforto verso
tanti sofferenti, oppressi da una infelicità
il più delle volte senza fine, l’A. dopo di
aver esposte largamente le cause della sordità e date le norme più sicure per una
sohda difesa, segue ed addita tutti i progressi moderni sin qui realizzati coi mezzi
più vari per combattere, migliorare ed alleviare questa grave infermità.
Il libro del prof. Bilancioni è necessario
a tutti : ai sani perchè imparino a temere
le malattie dell’orecchio, ai genitori perchè
sappiano come tener lontana dalle loro creature questa tremenda iattura, ed infine è
necessario a quelli che sono già ¡sordi o che
lo saranno in un prossimo domani perchè
tutti possono trarre un confortevole senso
di fiducia dalle conoscenze acquistate, per
combattere la perdita della funzione di uno
dei più cospicui fattori della nostra personalità : Vudito.
Jean Coìsten, directeur-responsable
Torre Pellico - Imprimerie Alpine.
Les familles ROSTAN, PERROU et
RIVOIRE ont la douleur d’annoncer à
leurs parents et amis la perte de leur cher
frère, beau-frère et oncle
FRANCOIS ROSTAN
né à Prali, décédé à Torre Pellice à l’âge
de 68 ans.
Elles remercient tous ceux qui prennent part à leur douleur, et spécialement
les pasteurs MM. Tron, Grill et Revel ;
ainsi que M. le docteur Quattrini, pour
les soins assidus dont il a entouré le cher
défunt.
Torre Pellice, le 11 mai 1927.
DEMOISELLE se placerait comme gouvernante supérieure auprès demoiselle ou
enfant; italien, français, anglais.
S’adresser Tipografia Alpina.
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in Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
iù: ■:*
4
imi m u sRiETijuaiBiMinu e Fimnai
3* LigVá - Marzo 1927.
Riporto Liste precedenti, L. 4.662,30 — Canelli : L. Serra, 15 - G. Quaglia, 15 — Torre
PeUice : O. U. RastèUini (per libri gratis),
2.0(00 — Bologna : N. N., 5 — Gnazzorra :
Chiesa 'Cristiana, 75 — Levante : Chiesa dei
FratelM, 50 — \Pinerolo : A. M., 50 - CoUettato
da CaikTis, 18,90 — Creva : Silvestri, 5 — Pà^
via : Alcuni Fratelli, 50 — Fioridia ; V. Adorno,
15 — Torino : H. B., 100 - E. Schaloi, 50 —
Arezzo : Chiesa del Fratelli, 163 — Gioia del
Colle : R. Madera, 5 — Cittaducale : Sig.na Martinelli, 20 — Pescoianciano : A. BiUour, 10 —
Roma'. Un’arnica, 10 - R. Gasparotto, 15 - ,J.
Johnjsien, 15 - V. Marroni, 15 - Miss Schofield,
50 - Adunanza Inglese, 605 - Holy Trinity
Church, 1.629,20 - N. 33 Scuole Domenicali (a
mezzo sig. Filippini), 34 - Frof. Filippini, 15
— San Remo : Adunanza Inglese, 829,50 - T.
L, Boyd, Esq., 1,087,50 - Miss Coates, 50 - Il H,
TickeU, Esq., Ili - Mrs. Schow, 105,75 — Bordighera : Scotch Church, 355 - CoUettato Chiesa
Valdese, 71,30 - CoUettato da H. S. Nelson colonel, 905 - Adunanza Inglese, 529 — Spezia :
Chiesa dei FrateUi (2» offerta), 30 — Bari :
Chiesa Battista, 30,40 — Budrio : Caleb Franciosi, 50 — Firenze : Cliiesa Wesleyana, 35 CoUettato da Mrs. SouthweU, 1.627 - ' Scotch
Church, 329 - Adunanza Inglese, 613 - Adunanza Italiana, 180 W. R. Henderson, 550 —
Milano : G. MelUe, « Ricordando », 100 - 0.
Fontana-Roux-Buffoli, «Ricordando 27 Marzo
1925», 200 - Interessi («Ricordando», 40,70 Adunanza Italiana, 207 - ' Scuola Domenicale
Chiesa Valdese Via Fabbri, 125 — Genova :
CoUettato dal rev. R. P. R Anderson, 685,20 Chiesa Battista, 100 - De (Grave Sell, HO —
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dei Fratelli, 140 - Scuola Domenicale Chiesa
dei PrateUd, 20 —> Salle.: Chiesa Valdese, 30 —
Napoli : E. Ouccaro, 5,75 - D. Salerno, 15 —
Siliqua : P. Kras, 6,30 — Grotte : S, Rizzo, 7
— Or Sara <di 'Puglia: Chiesa Valdese, 45 —
VicobelUgnano : N. Sergiacomi, 10 — Latiano :
G. Settembrini, 10 —■ Canegrate : A mezzo Trabbla (per libri gratis), 100 - Altre somme, 3,75i.
Totale L. 19.676,55.
, I doni e le coUette sono ricevuti con riconoscenza dal dott. Enrico Pons - Foro Italico,
25 - Roma (1).
NAVIGAZIONE GENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Duilio: 20 Maggio da Genova, 21 da Napoli per New-York,
Colombo: 31 Maggio da Genova, 1« Giugno da Napoli per New-York.
l*éi> il SUID AMERICA
Re Vittorio: 25 Maggio da Genova,
per Barcellona, Dakar (ev.X Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Duca degli Abruzzi:
1® GiugtiO da Genova, 2 da Napoli
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Mòntevideo e Buenos Aires.
Giulio Cesare:
15 Giugho da Genova
er Barcellona, Rio Jaheiro, Montevideo e
uenos Ayres.
Per il CfcNtRÖ AMERICA
E SUD PACIFICO
Venezuela: 23 Maggio da Genova
24 da Marsiglia
r Barcellona, Teneriffe, Trinidad, La
yra, Curasao, P. Columbia, Cristobal
(Colon),Guayaquil,Callao, Moliendo, Arica,
tqntóiie, ■ ■ - -
Antofagaáta, Valpataiso, Talcahiráhb (ev.), S. Antonio (év.).
piee L'AUSTRALIA
Caprera: 25 Maggio da Genova
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (e v.),. Porto Said,,Suez (ev.), Adèn (ev.).
Cochin (ev.), Alleppey (ev.), (Colombo,
Fremantle, Adelàide; Melbourne, Sydney,
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