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Cinquante->quatrième année.
25 Janvier®!918
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L Ëcno DES VALLEES
PARAISSANT CHAQÎIB VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an Poor 6 moia
Vallées Vaudoises ...... Fr. 4,— 2,—
Italie .......................... » 4,50 2.25
Etranger ..................... . » 7,— 3,50
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, pat abonnement Postal
sdon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,50.
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
D'abonnement se paye d’avance.
Poar tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ._____
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past., Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. CoïSSON, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte ij centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
De? changements non accompagnés de la somme de ly centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Avis — Des Tchèques — Da
Page du soldat — Chronique vaudoise
— Nouvelles politiques.
AVIS.
EMPRUNT NATIONAL.
La souscription au nouvel emprunt de
guerre est ouverte; Pour frs. 86,50 on
peut se procurer un titre donnant un intérêt de 5 francs par an. En réalité, c’est
un intérêt de 5,78 que l’on s’assure pour
un si minime capital. Si nous aimons la
patrie, si nous tenons à bien placer notre
argent, si nous voulons éviter les ennuis de prêter au tiers et au quart, souvent en fraudant l’Etat, n’hésitons pas
à souscrire en nous rendant auprès d’une
banque ou aux bureaux de postes.
Agriculteurs, faites un bon placement,
vous en avez l’occasion.
LES TCHEQUES.
De toutes les nationalités soumises à la
tyrannie austro-hongroise, celle qui mérite
toute notre sympathie, en réclamant sa délivrance est la Tchèque, N’oublions pas
son long passé glorieux, ses luttes, ses aspirations. Les Hussistes qui se vantent, à
juste titre, d’être les disciples de cet homme
de Dieu qui s’appelait Jean Huss, ont
gardé de ce réformateur le souvenir de leur
indépendance, de leurs aspirations civiles
et religieuses. Les Autrichiens prennent
un plaisir spécial à les opprimer, et nous
ne sommes pas étonnés de voir des milliers
et des milliers de Tchèques passer à l’ennemi, s’offrir à la France, à l’Italie et, par
le passé, à la Russie pour former des légions décidées à se mesurer contre l’ennemi
séculaire. Nous ne voulons pas oublier que
les Vaudois ont eu des liens directs, avec
les habitants de la Bohème, bien avant la
Réformation, quelques-uns de nos barbes
étant arrivés jusques là apportant avec
eux la lumière de l’Evangile; aussi nous
sommes heureux de reproduire de la Revue
Foi et Vie, le précieux document suivant:
« Luther ne représente pas pour les
Allemands et pour le monde ce noble idéal
élevé et unique de vertu personnelle, de
courage à défendre la vérité, de patriotisme et de pureté d’âme tel que celui
que personnifiait chez nous Jean Hus ».
Ainsi écrivait le 13 janvier 1917, le
principal journal tchèque, les « Narodni
Listy », en rappelant le commencement
de l’année de la Réformation. Ce même
journal publia une série d’articles intitulés: «La sagesse tchèque», traitant la
réforme hussiste et dont l’auteur est un
écrivain tchèque éminent.
Cependant, ce n’est que depuis la réouverture, du parlement de Vienne, où
les Tchèques firent leur fameuse déclaration du 30 mai 1917, demandant la reconstitution de l’ancien état tchéco-slo-!
vaque, que les tendances des protestants
tchèques devinrent plus claires et plus
résolues. Le lendemain de la déclaration
des députés, le public tchèque put prendre connaissance d’une autre déclaration
celle des protestants tchèques.
En voici la teneur:
« Rempli de joie, le peuple tchèque
protestant salue l’aurore d’un avenir
meilleur. Fragments dispersés et opprimés de l’Eglise tchèque, jadis célèbre,
porteurs des idées de Huss, de Chelcicky,
des frères Bohèmes, héritiers de la Réformation tchèque, pour nous œuvre suprême du génie tchèque du passé, nous
aspirons ardemment et de toute notre
âme au libre développement de l’esprit
de la Réformation tchèque et nous espérons que nous serons délivrés des fers
qui nous enchaînent depuis l’époque de
la tolérance. L’édit de tolérance de 1781
empêcha les protestants tchèques de pratiquer la confession tchèque et on les
obligea d’adopter des confessions étrangères (confession helvétique et celle
d’Augsbourg) ; le décret impérial de 1861
accentua encore cet état de choses qui
entrave la culture de notre propre confession nationale.
«L’Union de Constance, association
de tous les protestants tchèques, adresse
aux représentants et orateurs de la nation tchèque la prière urgente de bien
vouloir joindre le règlement de la situation de l’Eglise protestante aux autres
questions nationales. Le peuple tchèque
protestant veut rentrer dans le sein de
l’Eglise tchèque protestante, indépen-,
dante et unifiée, qui a été de tout temps
le but suprême de nos pères ».
Pour l'Union de Constance, centre des
protestants tchèques,
Dr. Cenek Dusek, président,
Jos. Soueek, l.r vice-président,
Dr. Ant. Frinta, secrétaire,
Dr. Fer. Hrejsa, 2.e vice-président.
L’avénement des Habsbourg sur le
trône de Bohême et leur victoire sur la
Montagne Blanche signifia la catholicisation des pays tchèques. De 1627 à 1781,
le protestantisme y fut interdit. Jusqu’au
xix° siècle encore la religion catholique
jouissait de toute la protection du gouvernement et, dans beaucoup de domaines, elle en jouit encore en réalité. Ce
qui est pire, on n’accorda point aux Tchèques l’autorisation de reprendre leurs
anciennes traditions hussistes, leur seul
privilège était de pouvoir seulement se
déclarer protestants de la confession helvétique ou augsbourguienne. Aussi, administrativement, les Tchèques font-ils
partie de l’église protestante autrichienne
qui a son centre et sa faculté de théologie (de langue allemande) à Vienne.
Les journaux tchèques ne cessent de
protester contre la domination autrichienne dans le domaine de l’Eglise et réclament la liberté de la foi. Il est significatif que tous les journaux tchèques.
même les journaux socialistes, mènent
cette campagne. Ainsi, par exemple, l’organe des socialistes, la « Ceska Demokracie » rappelle avec fierté qu’avant la
guerre de Trente ans les 90 % de la nation étaient protestants. Il manifeste son
mécontentement envers le Conseil de
l’Eglise viennois. «Les nations — a-t-il
dit — qui ont résolu de leur propre chef
leur problème religieux, celles qui ont
trouvé leur propre chemin en suivant
Jésus, qui se sont créées leur propre
christianisme et leur propre Eglise nationale, ont atteint le plus haut degré
de développement intérieur, et extérieur.
Aujourd’hui que la nation tchèque veut
poser les fondements de son indépendance; il est d’un impérieux devoir pour
les évangélistes tchèques de résoudre le
problème religieux selon l’esprit de la
nouvelle époque et de créer une Eglise
pénétrée de l’Esprit tchèque qui deviendrait la base et le fondement le plus solide de la future indépendance tchèque ».
Les protestants tchèques demandent:
■ 1) que l’Eglise évangélique tchèque
soit de nouveau rétablie sur les bases
historiques de la Réforme hussite, d’où
elle est née ;
2) que son organisation soit purement
démocratique, c’est-à-dire que tous ses
dignitaires soient élus par le peuple même et que le pouvoir suprême •’oit accordé
à un organe de l’Eglise dans lequel les
laïques soient aussi représentés et non
pas à une autorité de l’Etat comme c’est
le cas aujourd’hui;
3) que l’Eglise soit appelée «L’Unité
des Frères Tchèques », d’après l’ancienne
église nationale;
4) qu’on crée un seul Conseil de l’Eglise
ayant Prague pour son siège, pour l’ensemble des pays tchéco-slovaques, y compris les colonies tchèques à l’étranger;
5) qu’une faculté de théologie protestante tchèque soit créée immédiatement
à Prague et qu’elle devienne le centre
intellectuel de l’Eglise tchèque.
Pour appuyer ces revendications et
dans le but d’entreprendre tout de suite
l’œuvre de libération de l’Eglise tchèque
deux nouvelles revues ont été fondées:
« Ceska Reformace » (la Réformation
Tchèque) et « Kalich » (la Coupe de Communion). Actuellement, il y a environ
600.000 Tchéco-Slovaques protestants,
dont la plupart appartiennent à la confession helvétique (de Calvin). D’autres
sont Luthériens et une petite fraction
pratique le culte des Frères moraves (Bohèmes) de Herrenhut. Les paroisses (qui
s’appellent en tchèque «sbor») réunissent en général les membres appartenant
aux deux différentes confessions protestantes, ce qui constitue le premier pas
vers l’union de tous les protestants tchèques en une seule et même église.
LA PAQE DU SOLDAT.
13-1-1918.
Cher Directeur,
Je vous prie de remercier, par le moyen
du cher Echo, toutes les personnes qui
se sont intéressées à moi à l’occasion de
ma maladie. Dites-leur que je vais mieux.
Dieu merci, mais que la guérison vient lentement. La bronco-polmonite a surmonté
l’étàt de crise; l’infection intestinale est à
peu près guérie et la phlébite à la jambe
gauche va beaucoup mieux. Me voici non
plus à Rovigo, mais à Bologna où je suis
solitaire, mais assez bien soigné. Comme
les visites du cher doct. Gay sont précieuses I ^ #
Un merci de cœur à tous les amis.
Salutations respectueuses à vous et à
M.me Tron.
Votre dévoué E. Bertalot.
*
* *
Le gendarme Dema Giacomo écrit une
bonne carte que.nous insérons; Jourdan
Carlo de La Tour, envoie son changement d’adresse et salue; Jean Durand de
La Tour, salue parentsUet âmis’’^ remercie; Pasquet Frédéric envoie une jolie
carte que nous insérons; Coïsson Adolphe
écrit une bonne lettre pour remercier et
se dit heureux d’accomplir son devoir;
Jourdan Emilio de La Tour, envoie ses
salutations et sa nouvelle adresse; Long
Eli salue tous ses Pramolins et son pasteur, parents et amis ; Luigi Rostagno fait
saluer parents et amis et réclame le journal; Bouchard Alberto réclame le journal
et donne son adresse, en saluant; Rostan
Paolo de La Tour, salue parents et amis
et rem rcie; Reynaud Gustave, Travers
Carlo, Reynaud Luigi et Revel Carlo, les
trois premiers de Pramol, saluent et remercient; Pellegrin Stefano de La Tour,
communique son changement d’adresse,
salue et remercie; Eynard Davide de La
Tour, remercie chaleureusement pour
l’envoi du journal, fait saluer la Jeunesse
et donne de bonnes nouvelles; Tron Giovanni donne sa nouvelle adresse et salue;
Emilio Beux et Poët Jacques de La Tour,
saluent et remercient; Long Enrico salue
et remercie; le sergent Louis Jouve est
bien et salue; David Stallé de La Tour, a
été envoyé au front, a reçu la lettre de
M.lle Ida Jourdan, et réclame le journal;
Bertalot Paul a passé par des épreuves et
réclame vivement le journal; Reynaud
Emile remercie vivement pour le journal;
le lieutenant A. Besson envoie ses meilleures salutations.
— Zona di guerra, 7-1-18.
Egregio Sig. Tron
Le faccio sapere delle mie notizie che
grazie a Dio sono buone, come spero
di Lei e Signora. — Il giornale L’Echo
son ora due mesi che non lo ricevo più.
Mando i miei saluti alla mia famiglia,
parenti e compagni al fronte.
Cordiali saluti dal suo dev.mo
Long 'Vìio.
2
Scuola Bombardieri del Re,
Sassuolo, 10 Gennaio 918.
Direzione Ècho des Vallées,
CÌpn ^io sommo piacere ho ricevuto
ieri i due numeri dell’BcAo che m’hanno
portato un soffio vivo delle care Valli,
V. manco da tanto tempo, e notizie
di alcuni dei cavi amici, persi- di vista
durante la mia permanenza in Albania.
Il mio soggiorno qui sta per finire:
spero fra qualche giorno unirmi ai compagni d’arme di fronte al nemico.
Coi miei ringraziamenti vivissimi, auguri (un po’ in ritardo I) pel 1918 !
Tenente Guido Gay.
— Zona di guerra, .10-1-18.
•Ill.mo Signore,
È con gran piacere che ricevo nuovamente il caro Echo de$ Vallées e glie ne
sono immensamente grato, perché oltre
di portarci notizie defie nostre care Valli,
ci porta anche un gran conforto e nuove
speranze nella grazia del nostro Signore
Gesù Cristo. — Spero in una pronta e
completa guarigione del nostro caro cappellano sig. Bertalot.
La mia salute è buona, grazie a Dio;
spero ne sia così di Lei e della sua Signora.
Riceva, ilLmo Signore, i miei cordiali,
saluti. — Suo dev.mo
Pascheilo Federico.
CHRONIQUE VAUD0ISE
ALLEMAGNE. Lettre du régent M.r L.
Rostagno, aspir. officier à Mme C. A. Tron :
Crossen a. 0.,-den6 Décembre 1917.
Ma chère tante.
Que d’événements tristes et douloureux depuis(fna dernière carte ! Me voilà
en Allemagne, interné dans un camp de
prisonniers de guerre 1 J’ai été pris le l.r
novembre dernier en défendant un des
ponts sur le Tagliamento. Le pont ayant
sauté derrière nous et étant cernés par
l'ennemi, nous avons dû mettre bas les
armes. Nous ne l’avons fait qu’à la dernière extrémité, et mes mitrailleurs ont
eu les éloges du commandant du régiment. C’est une maigre consolation, penserez-vous. Il se peut, mais j’en suis tout
fier, quand même. Après maintes vicissitudes à travers l’Autriche et l’Allemagne,
nous voilà définitivement établis ici. Le
• Gouvernement Allemand, pour le moment du moins, ne reconnaît pas les aspirants comme officiers et nous sommes
traités en conséquence. Nous attendons
tous avec anxiété l’arrivée de la première
correspondance et du premier colis postal
que chacun s’est em^essé de réclamer à
la famille. L’aurons-nous pour la Noël?
Mais I...
Agréez, chère tante, pour vous et pour
l’oncle, les meilleurs vœux de votre affectionné Louis Rostagno.
P. S. J’oubliais de vous dire que la
santé. Dieu merci, est bonne: ne suis-je
pas sous la protection du Tout-Puissant?
B OBI. Mercredi dernier, le 16 janvier,
ont eu lieu les obsèques de Jean Louis
Long, né à Pramol en 1845 et décédé à
Bobi. — Notre frère s’était consacré au
ministère de l’enseignement, et il a été
pendant un certain nombre d’années, en
cette qualité, instituteur dans nos écoles
évangéliques de Florence, vivant avec
les étudiants en théologie. De Florence
il s’est rendu aux Vallées et, si nous ne
faisons erreur, il avait été appelé à Bobi
même où il enseigna pendant un certain
temps.' Nous ignorons les causes qui l’ont
poussé à résigner ce poste, mais il trouva
bientôt une place en vue qu’il occupa
jusqu’au terme de sa course comme officier postal du bureau de Bobi.
Ses obsèques ont été présidées par M.r
le pasteur en retraite J. B. Bosio, un ami
du défunt, de La^Tour; une grande foule
a rendu les derniers honneurs.
Nous exprimons à M.me Long et à ses
cinq, filles, elles aussi employées dans les
postes et télégraphes, ainsi qu’^ M.r l’instituteur Joseph Long de St-Jean, toute
notre sympathie dans ce deuil qui vient
de leSjfrapper.
LA TOUR. Dimanche dernier ont eu
lieu les obsèques de M.r Barthélemy Ayassol de La Tour, décédé à l’âge de 81 ans.
Notre frère était un ex-employé des chemins de fer et jouissait d’une pensioh.
Nous adressons nos condoléances ' à
M.me Ayassot, sa fidèle compagne, à M.r
le chev. Ayassot, secrétaire communal de
Luserne St-Jean, à M.me Onésime Revel
et à M.lle Alice Ayassot, qui n’a pas pu
être présente aux funérailles.
— Dimanche soir, le Pasteur parla, à
Ste-Marguerite, sur Yapôtre de la Réformation en France et en Suisse.
— Dimanche prochain le culte aura
lieu en langue italienne.
Les soldats Amato Bein et.Albert
Fontana sont prisonniers; d’autres encore doivent se trouver dans le même cas.
Une autre bien triste nouvelle nous
arrive du front annonçant la mort du
jeune Henri Ayassot, des Chabriols,
tombé vaillamment au champ d’honneur.
Pauvres parents 1 Que Dieu veuille vous
soutenir et veiller sur vos autres fils,
eux-aussi exposés au danger.
PALERME. Comme il fallait s’y attendre, l’ennemi a trouvé moyen de porter plainte contre le Foyer du Soldat, dirigé par notre collègue, M.r le doct. H.
Pons. La raison serait, paraît-il, la propagande religieuse. Or, nous savons tous
en quoi conriste cette propagande, c’està-dire, offrir à qui veut l’accepter un
exemplaire du Nouveau Testament de la
Société de St-Jérôme, ou bien la traduction du N. T. du doct. Luzzi, portée au
troisième ciel par le cardinal Maffi de
Pise et par bon nombre d’aumôniers catholiques.
Lé doct. Pons ne tarde pas à découvrir
1 ennemi qui siégeait au Palais épiscopal
et qui faisai^t agir le « Comando » suprênie
de la ville; aussi sans tarder il alla droit
au but et, après quelques lettres échangées avec le général commandant le IS.me
corps d’armée, il obtint la réponse suivante:
Sig. Direttore
del Ritrovo del Soldato.
Prendo atto, con soddisfazione, di quanto
la S. V. ha avuto la cortesia di comunicarmi con la lettera del 28 corrette. Nulla
. io ho in contrario perchè siano distribuite
ai soldati copie del Vangelo, allorquando
tale distribuzione sia fatta a coloro che la
desiderano e con la forma che la S. V. stessa
consiglia, giacche gl’intendimenti miei
collimano con quelli della benemerita direzione del ritrovo non posso che augurare
a questo prospera vita nell’interesse del
perfezionamento morale e patriottico dei
militari.
Con osservanza
Il Comandante del Corpo d’Armata.
Nous félicitons notre collègue d’avoir
obtenu un si beau résultat; nous avons
une preuve de plus qu’en présence du
bien l’ennemi ne peut qu’être confus. —
Oh 1 si l’Italie pouvait être éclairée par
l’Evangile, nous n’aurions pas les défaitistes et certaines sympathies pour les
Autrichiens !
POMARET. Notre Dimanche des Soldais ayant été retardé cette année pàr le
mauvais'’ temps, ce n’est que hier que
nous avons pu avoir notre culte annuel,
tout, spécialement consacré à ces chers
frères qui sont d’ailleurs tous les jours
présents à nos esprits et à nps cœurs.
Une nombreuse assemblée a tenu à témoigner à nos vaillants soldats la sympathie et l’affection dont ils sont sans
cesse entourés.
Nos morts — au nombre de 12 (3 en
1915, 2 en 1916 et 7 en 1917) — ont tout
spécialement été rappelés au milieu de la
poignante émotion de l’assemblée; et
tandis que nous entourions de la plus
vive sympathie leurs familles et celle,
entre autres, de notre cher régent M.r L.
Coïsson si douloureusement frappée au
cours des 6 derniers mois par le départ
de ses deux fils les lieutenants Max et
Félix, du 3° et du 5° « Alpini », nous suivions, par la pensée et par le cœur, nos
prisonniers, nos combattants sur le front,
nos blessés et nos malades et chacun des
autres qui do tant de manières différentes servent aujourd’hui la patrie et la
sainte cause de la justice et de la liberté.
Que Dieu daigne exaucer les ferventes
prières que tant de cœurs lui ont adressées pour nos chers défenseurs et que
ceux-ci reçoivent, par le moyen de l’Echo,
1 expression de notre affectueuse sympathie et de nos meilleurs vœux.
Le culte a été clos par une collecte en
faveur de l’infatigable « Comité d’Assistance pour les soldats évangéliques » de
Turin, auquel nous sommes heureux
d envoyer, avec nos chaleureux remerciements, la modeste somme de Lires 32.
B. L.
PRAMOL, le 12 janvier 1918.
Cher Monsieur Tron,.
Encore de tristes nouvelles :
M.r 1 aumônier D. Bosio m’annonce
que le fusilier Cosiabel Héli, le 17 décembre dernier, a été frappé au cœur par
une balle de fusil et est tombé mort à
1 instant. Né en 1892, Héli Costabel avait
fait la campagne de Lybie et se trouvait
au front depuis le commencement de la
guerre actuelle.
« L Ufficio Notizie » me communique
aussi que l’artilleur Peyronel Lévy, de la
classe 1897, a succombé à la maladie (il
n est pas dit de quelle) le 2 courant, à
l’hôpital de camp N° 124.
A leurs familles respectives nous exprimons notre profonde sympathie chrétienne en même temps que nous prions
le Seigneur de vouloir les consoler dans
leur grande épreuve.
Cinq jours après la mort de notre
'sœur Amélie Menusan, les enfants de
celle-ci recevaient une carte postale de
leur père annonçant q]j’il se trouvait
prisonnier à Uassel (Allemagne).
Que Dieu le soutienne et le prépare à
recevoir la douloureuse nouvelle qu’op
devra, tôt ou tard, lui faire parvenir.
Le caporal major Long Lévy, prisonnier à Mauthausen, écrit à ses pàrents
que le caporal alpin Beux Héli et le fusilier Peyronel Jean Henri de Barthélemy, dont on n’avait pas de nouvelles depuis plus de deux mois, sont arrivés à
cet endroit où leur présence lui rendront
moins dure sa longue captivité. — Tant
mieux !
« L Ufficio Notizie » nous communique encore que l’artilleur Reynaud François feu François (ex-ancien de Costabelle) est malade de gastrite dans un hôpital de Mantoue. — Ses parents, nous
dit-on, sont tous en Suisse. — Nous formons pour lui les meilleurs vœux de guérison. pij
— Le 19-1-1918.
Cher Monsieur' Tron,
Huit jours se sont à peine écoulés de- ’
puis que je vous annonçais la mort de
nos soldats Peyronel Lévy,et Costabel Héli
et je dois vous communiquer de nouveau
d’autres vides dans les rangs de nos militaires: le fusilier Long Barthélemy feu
Jean, ex-ancien des Clôt, est tombé au
champ d’honneur un jour après son ami
Costabel, c est-à-dire le 18 décembre dernier. C’est son propre frère Héli qui nous
en donne la nouvelle en ces termes :
« ...Sono molto addolorato di doverle
comunicare che Ho ricevuto una cartolina d’un soldato del 46° fanteria dalla
quale appresi che la mattina del'18"dicembre u. s., fu colpito mortalmente da
una pallottola il mio povero fratello Bartolomeo, nonché suo compàgnd Lantelme. {Le caporal Lanielme Michel Barthélemy, quoiqu’originaire de Pramol, appartenait à la paroisse de St-Germain).
S immagini che dolore fu per me che non
passava giorno che non avessi il pensiero
rivolto a lui. — E la mia povera mamma,
non so se lo sappia di già; io non ho coraggio sufficiente per comunicarglielo ;
spero però che Lei glielo farà capire con
parole più adatte.
Scuserà se scrivo così poco, perchè non
son capace per ora d’aggiungere altro;
è facile a capirsi che sono molto desolato ;
eppure bisogna rassegnarsi e sopportare
con pazienza; purché sia morto nel Signore, poi la volontà di Dio sia fatta e
non la nostra ».
Nous exprinç)ns à- la mère de l’un et
de l’autre, à leurs frères et à tous les autres parents notre sympathie chrétienne
et nous invoquons sur eux les consolations du Très-Haut. ph.
VALDESE, N. C., 23 décembre 1917.
Cher M.r Tron,
Le 16 décembre l’Eglise de Valdese
fut plongée dans le deuil: son bien-aimé
pasteur M.r P. H. Ghigou répondant à
l’appel suprême du Maître, monta plus
haut. Quoique sa, santé fût ébranlée depuis quelques années, nous nourrissions
toujours l’espérance que M.r Ghigou
nous fut laissé de longues années. Dieu
en a jugé autrement. Dans l’espoir d’améliorer sa santé, notre pasteur s’était
rendu à Asheville, depuis le mois de septembre, sous les soins d’un docteur spécialiste qui, depuis le début, nous avait
toujours donné bon espoir de guérison;
lui-même sentait une amélioration et les
amis et parents qui le visitaient pouvaient le constater chaque fois qu’ils allaient lui rendre visite. Vers ia moitié de
décembre M.me Ghigou, le sachant un
peu plus mal que d’habitude, montait
avec ses enfants. Ils eurent encore la joie
de passer un peu de temps avec leur bienaimé époux et papà, avant qu’il nous
laissât pour la patrie céleste, là où tous
les maux ont cessé. '
Le 19, la population vaudoise de Valdese, avec beaucoup de nos frères et
sœurs américains, rendaient leur témoignage d’affection à notre cher pasfqur
en assistant au service dans le temple et
en accompagnant le cercueil sur la colline de notre cimetière qui domine Valdese comme une sentinelle.
Au milieu de frères et de sœurs à qui,
par ton e.xemple et ta prédication tu as
montré le chemin du ciel, tu reposes,
cher frère, en attendant le grand jour de
la manifestation des élus de Christ 1
Avec le départ de M.r Ghigou, l’Eglise
de Valdese perd un fidèle conducteur;
l’Eglise Vaudoise un enfant et «n pasteur
qui personnifia tout ce qu’il y a de noble,
de fidèle et d’austère dans le vrai Vaudois.
En écrivant ces lignes, nous renouvelons notre sympathie chrétierine à M.me
Ghigou et à ses enfants, les recommandant au Père des consolations; que dans
ces jours d’épreuve ils puissent vraiment
sentir que Dieu est le Pèr3 des veuves et
des orphelins ! J. Henry Pascal.
Nous sommes attristés de ce nouveau
départ, surtout dans ces temps-ci. M.r Ghigou était originaire de Praly, avait fait
ses études au Pomaret, à La Tour et à Flo-,
rence. Il a été pasteur dans l’Amérique du
Sud, ensuite professeur dans les EtatsUnis. Il espérait se rétablir à Valdese; Dieu
3
en a jugé autrement. Que la veuve et sa famille, ainsi que l'Eglise de Valdese, veuillent accepter l’expression de toute notre sympathie chrétienne. Red.
‘ VILLAR. La Commission Exécutive du
District des Vallées, dans les personnes de
son Président et de son Vice-Président.
M. le past. B. Léger et M. le prof. Ed.
Longo, procéda dimanche dernier, 20
courant, à la visite ordinaire de cette
église. Malgré le mauvais état des routes
très peu de places restèrent vides dans
le vaste temple. Avec une attention et
“ un recueillement presque parfaits on
écouta une très édifiante prédication sur
les, paroles du verset 15 du quatrième
chapitre de l’Epître de S.t Paul aux Eph. ;
et dans l’entretien fraternel qui suivit,
l’attention des membres de l’église fut
attirée sur les trois sujets que voici: La
fréquentation de la S.te Cène, la sanctification du dimanche et l’éducation chrétienne des enfants. Outre l’école du dimanche et le culte principal, M. Léger
présida une réunion d’appel dans chacun
des six centres de la paroisse. A trois
de ces réunions nous eûmes le plaisir
d’avoir la collaboration de M. le *past.
Gardiol. De véritables foules se pressèrent
dans nos écoles pour y entendre M. Léger
dont la parole simple, claire, persuasive,
franclîement évangélique et accompagnée -de la puissance de l’Esprit de Dieu,
a été en bénédiction à un grand nombre
d’âmes désireuses de « croître à tout
égards en Celui qui est le Chef, Christ ».
• — L’Eglise tout entière — depuis les
enfants de l’école du dimanche jusqu’aux
vieillards — profondément reconnaissante, bénit Dieu de nous avoir envoyé
son fidèle serviteur, et remercie vivement M. Léger lui-même pour le bien
immense qu’il nous a fait. B. S.
— Quelques considérations à l’égard
de la fièvre typhoïde. Ce ne fut pas
mon idée de faire de ce Journal, un journal de médecine, en disant quelques mots
sur une maladie qui, bien soignée, Igisse
vivre ses victimes, autrement est assez
meurtrière: et c’est bien connu; parler de
typbus, c est jeter 1 effroi chez les nonmédecins. Le but de ces modestes lignes
à ce sujet, serait de persuader quiconque
qu’à l’heure qu’il est, la fièvre typhoïde
règle générale dangereuse, est devenue
.bien moins funeste, et ceci, grâce à de
grandes études de nos maîtres et d’auteurs bien plus humbles.
Qu’avons-nous donc fait pour rendre
moins effrayant le nom de fièvre typhoïde
et, avant tout, avons-nous réellement
amélioré notre situation en face de ces signes qui finissent chez un malade par être
démontrés constitutifs d’une espèce de
maladie, qui a reçu le nom de fièvre tuphoîde? (1). ^
Si le public a crainte de cette maladie,
c’est qu’il est encore sous l’influence de
ce qui se passait, il y a au moins un siècle et qui dura longtemps même pour
nous, médecins. Cet ensemble de signes,
dont les derniers étaient, en général, ceux
de l’agonie, d’une mort prochaine, se
présentait .^vec une grande.fréquence;
frappait beaucoup de personnes en peu
de temps, et très fréquemment la mort
était l’issue de la maladie, et si la personne résistait à la maladie, elle traînait
sa convalescence des mois» se promenant
a peine, consommée, peau et os, sans
compter les dégâts de la personne, se révélant à une échéance plus ou moins éloifad^’ suivante à cette ma
Empêchement de surgir, par des précautions de valeur, rendit rare le fait
des attaques typhoïdes aux populations;
(1) Fièvre avec .somnolence; souvent défire.
des moyens curatifs très-rationnels, rendit chaque cas, ou presque, guérissable.
A mieux prévenir cette maladie, servit
beaucoup la connaissance exacte, à laquelle on arriva, du pourquoi elle surgit,
soit du mécanisme par lequel elle surgit,
®dè^tteint une, puis plusieurs personnes
dans un laps de temps plus ou moins
court, et ravageait plus ou moins longtemps une province, une commune, une
bourgade, etc.
L’apparence du malade typhique, contribua à mettre assez tôt les médecins
sur la bonne, route pour prévenir le mal;
ils crurent, de suite, que quelque chose
de nature des décompositions, de putride,
devait être la cause d’un fait aux signes
si repoussants et des nombreux cas mortels. Aussi, pour longtemps, le typhus
s’appela fièvre putride, soit avant que le
mot typhoïde fut en usage, soit même
après. Cet état putride devait pour certains auteurs, être capable de se communiquer au prochain, par différentes voies :
soit, comme l’on dit, par contagion; suivant d’autres, la fièvre typhoïde n’était
pas contagieuse: on la devait toujours,
sans autre, à l’action des causes putrides.
Doctrine pgtogénique, encore suivie, il y
a quelque 30 ans, par le savant docteur
Marchison.
Après bien de savantes études, surtout
depuis 1830, on arriva aussi à. saisir la
cause essentielle de la fièvre typhoïde:
son germe, son microbe, un être micros^
copique. Et c’est depuis 1875 surtout,
que 1 on se persuada, chez plusieurs savants, que la fièvre typhoïde devait avoir
elle aussi, son microbe, devenant une
maladie, non plus commune, mais spécifique. En 1880, M.r Eberth, professeur
en médecine a' Zürichi a pu trouver ce
germe. Après lui, étudièrent la question
plusieurs habiles chercheurs, entre autres un médecin militaire étranger, le
docteur Gaffky, 1883-84.
Possesseurs de la cause effective de la
fièvre typhoïde, d’habiles savants firent
connaître les habitudes de ce germe, et en
déduisirent les règles pour arrêter ses
voyages d’un centre à l’autre, d’une personne à 1 autre, ou de saturer, gorger une
personne donnée.
Les mesures de précautions sont donc
connues, et certes, nul ne devrait les
mettre de côté, et en effet, sauL'^eu d’exceptions, on agit partout, et, par là, le
nombre des malades est très-diminué, et
ainsi des attaques aux populations, soit
des épidémies typhoïdes. Et par ces précautions 1 on épargne de nombreuses vies
qt beaucoup de dépenses, car en médecine 1 on a appris qu’une épidémie coûte
quatre fois plus à la combattre qu’à la
prévenir.
Prochainement, quelques mots sur
1 autre cause qui a décimé la mortalité
par fièvre typhoïde, soit, en particulier
de la cure de. cette maladie.
Doct. M. Gay.
VoiivHles politiques.
Dans la région du Monte Asolone nos
troupes ont avance avec une grande bravoure pour rectifier nos lignes au nord
de l’Osferia del Lepre à la tête de la
Val Cësilla. A 1 est du Capo Sile sur la
Piave nous avons élargi notre tête de
pont et repoussé brillamment de nombreuses attaques ennemies. Le 2.me régiment des grenadiers et le l.r et le 3.me
bataillon des bersaglieri cyclistes se sont
distingués pour rendre vain un très grand
effort de l’adversaire qui voulait à tout
prix reconquérir les positions perdues.
^Dans les actions accomplies au cours des
journées des 14, 15 et 16 janvier dans
la zone du Monte Asolone et à l’ouest
du Capo Sile, nous avons capturé au
total 13 officiers et 478 homnies de troupe.
Sur le reste du front' des combâts d’artillerie et activité de'patrouilles.
— Dans un combat naval à l’entrée
des Dardanelles une force navale anglaise
a coulé le croiseur Breslau et sérieusement endommagé le Goeben qui s’est
échoué à ]a pointe de Nagarà. La flotte
turque a perdu ses deux principales
unités.
«
— Par décret royal a été instituée une
commission d’enquête ayant pour but
de rechercher les causes et les responsabilités éventuelles des événements militaires de la fin d’octobre. Cette commission est composée du général Caneva, de
1 amiral Canevaro et de cinq autres membres, dont deux députés.
— Le ministre de Roumanie à Pétrograd et les attachés'militaires roumains
ont été arrêtés sur l’ordre de Trotski et
internés à la forteresse Pierre-et-Paul.
Tout le corps diplomatique des Etats
alliés a protesté énergiquet^ent, auprès de
Lenine, contre cette violation inouïe du
droit des gens, et obtenu la libération
des prisonniers.
— L assemblée constituante russe s’est
réunie dans le palais de la Tauride à
Piétrograd avec 400 membres présents.
Les maximalistes, ne disposant que d’un
tiers des suffrages ont été battus à l’élection du président Tchernof qui, était
ministre avec Kerenscki il y a quelques
mois. Le comité central des Soviets a
fait lire d’abord le projet de déclaration
des droits des ouvriers, demandant la
discussion immédiate; mais la motion a
été rejetée et des socialistes révolutionnaires ont quitté la salle en masse. L’Assemblée constituante a été dissoute par
le gouvernement. Au cours des manifestations dans les rues de Pétrograd et
Moscou en faveur de la Constituante il
y eu des collisions avec les gardes-rouges,
et de nombreux morts et blessés.
— En Autriche des grèves ont éclaté
surtout dans la grande industrie de
guerre, dans les arsenaux et sur plusieurs
lignes de chemin de fer. On évalue à un
demi-million le nombre des chômeurs
qui protestent contre la réduction de la
ration de pain.
L’arrestation de M. Caillaux, a suscité la plus vive émotion' aussi en Italie
et en Amérique, où l’ex-president du
Conseil s’était surtout compromis dans
/les menées suspectes. Un coffre-fort loué
dans une banque de Florence contenait
des documents très compromettants dont
la police italienne s’est saisie pour les •
remettre au gouvernement français. Le
cabinet de Washington a communiqué
deux télégrammes du comte Bernstorf
à son gouvernement, télégrammes qui
prouvent des intelligences secrètes entre
M. Caillaux et l’Allemagne.
Le Sénat français, constitué en HautéCour de justice a commencé à siéger pour
juger M. Malvy, ex ministre de l’Intérieur, accusé de haute trahison. Les instructions se référant aux autres inculpés
de trahison se poursuivent avec ardeur.
Un journaliste italien, M. Hanau, vient
d’être arrêté à Paris, sous l’imputation
de complicité avec Bolo et Cavallini.
E. L.
L. 5.— '
* 7.— .
» 4.—
* 4.50
* 5,—
» 5.50
solde
»
Suora Marianna. St-Germain
Françoise Martinat Genève
Major D. Beux, St-Germain
Caporal Carlo Davite, Turin
Davide Pellegrini >
James Aguet, Rome
Aspir. Uff. Abel Geymonat, Z. d. g. » 3,_
Serg. G. Malanot, Certosa d. Padula » 1,50
Joëline Jourdan, La Tour » 2,__
Louise Mûris, Paris , 2,50
Enrico Bein, Bouissa, Torre Pellice » 4,—
Ab. payég ot non qnittanoéi.
E. Bertin, Philadelphie solde ir sém. igi8
H. Beux (Sapiat) Pramol
Lamy Bouchard (Rua^Jd.
B. Revel, Gênes
Et. 'Vinçon, St. Germain
Asile Vieillards, Id.
Chev. E^ Tron, Pérouse
B. Tron (Reynaud) Massel
Albertine Buffa, VÜlar solde 1918
D. Ricca, Pomaret
Nancy Meynier, Pérouse
M., Bertinat, Tdrin
G. Banchetti, Chieti
W. Gibson, Rome
L. Coïsson, Envers-Pinache
Lavinia Vaidata, Arenzano
R. Bauer, Gênes
Prof. Tourn, Milan >
A. Lantelme, St. Germain
Prof. Vinçon,-Racconigi ,
C^drus Jean (Boudeina) Villar
Famille Gönnet (St. Cristophe) »
Charbonnier J. Et. (Teynaud) «
Barolin J. ^t., anc. (Cassarot) »
Armand-Hugon Ch. (Ville) » »
Marie Barolin, Villar »
Anne Nicolet,' » »
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Benech, Iglesias »
Michel Godin (Bernardi) St-Second »
Annina Sommani, Firenze
Broggi, Aoste
Broggi soldat, Z. d. g.
B. Griset, Envers-Pinache
A. Genre, Bovile
J. P. Revel, Pignerol
F. A. Billour, Vallecrosia
Paschetto Giov., Prarustin
Clot. Gaudin, St-Second i9i7 eti,5op. 1918
Lydie Avondet, Prarustin fr. 2 p. 1918
Mme Boër, Torre Pellice solde 1918
Ph. Ribet, Chabrans > »
H. Long, instit.-Pramol « »
H. Jahier, instit., Prarustin
Comm. Poët, Pignerol
Jacob Pasquet, Campana
Césarine Avondet, St-Second
Caroline Godino, Prarustin
Paolo Paschetto, w
Henriette Pasquet »
J. P. Genre, Envers Pinache
P. E. Constantin '»
Mme Rostan v.ve Constantin, Id.
H. Beux (Chenevières), Id.
Cat. et César Peyronnel, Marseille
fr. 4. •
Alinari-Chiesi, Florence
Jacques Bertet, Pinache
Major D. Beux, St-Germain
D. . Pellegrini, Turin
Pauline Pellegrini, Id.
B. Rostan, Milan
Giorgio Rostan, asp. uff.
James Aguet, Rome
H.tte Janavel, New-York
Anne Gönnet, Prarustin » »
E. Mario Corsani, Turin fr. 5 p. ».
Jacob Bonin, St-Germain solde »
B. Arcangeli, Milan » »
Reynaud Pietro, Bovile fr. 8 p. »
(d suivre).
reçu
solde 1918
> >
» >
» I
» »
» »
> »
» »
» »
Pour l’a Echo » des Soldats.
Esther Sybille, La Tour L- 3,
Soc.' mères de famille, La Tour
Samuel Stallé, St-Jean
Soldat»Berton Edouard, Zòne d. g. » 3,—
Amélie et Marg. Ricca, Milan * 5,—
Martinat Antoine (Guigou), Praly » 1,50
Jean Vinçon, St Germain
Marguerite Turin, Turin
Rosine Rostan, »
Eva Bounous-Prochet »
» 10,—
> 5.—
» 3.—
9 5 —
9 1,50
9 I,—
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Les jeunes pasteurs, les étudiants en
théologie, les Unions chrétiennes, ou telle
autre personne, qui désireraient posséder
les ouvrages suivants, n’ont qu’à s’adresser à M. Jean Jalla, prof.. Torre Pellice,
qui les tiendra à leur disposition.
Desanctis: La confessione. — Della
supremazia papale, 1863. — Réveillaud:
La question religieuse et la solution protestante. — Ricordi di Francesco Rostagno. — Comba: Storia dei Valdesi, 1893.
— Le Réveil Américain, ou puissance de
la prière, 1858, 418 pages. — Pierson:
Les nouveaux Actes des Apôtres, 1896.
— Luis Jourdan: Historia de los Valdenses, 1901, Illustré. —Christlieb : Etat
actuel des Missions, — Gesenlus : Lexicon
hebraicum. In 4®. — Biblia hgbraica.
ii
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre PeÜice.- Imprimerie Alpine.
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L Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
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OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
H. Apertura di libretti noiiiinativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
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senza speciali forrualità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
«. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
oj^rm e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col rnassimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
viene corrisposto l'interesse del 3,50 netto da imposta.
libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo creditiTfrut‘ ' un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
9900000009 9000009000OOOOOOO OOOOOÒOC
tiferò di L. 25.000, e con un —^------ ---
corrisposto l’interesse del 3 “/o netto da imposta.
4. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tassò 3,75 % netto
da imposta per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta. ' . t /o
». Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
norninativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
SI incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
reiaitoi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO st«o alla concorrente
di Moli del valore nominale di L. 3000..
<». Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguite su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delie Casse di
Rispartnio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
H. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente ji Direttore Generale
C. PERRERO DI CAMBIANO Franco Franchi
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