1
Soixante-neuvième année - Anno
l*' Septembre 1933
N» 34
Valdesir.
-îrOERB f
PARAISSANT CHAQIŒ VENDREDI
T
PR X D’ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vailées et Colonies)
Etranger (y compris les dienx Amèriqnes)
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureaud’Administrationdet’EcAoiViàWigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
•i'
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
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l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N“ 2 - Torre PeUice.
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d’adresses coûtent centim
Le numéro: centimes
Tous les changements d’adresses coûtent centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.», dignes de louange, occupent vos pensées (Phü. IV, 8).
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Messiewrs les Pasteurs sont priés d’annoncer du haut de la chaire que le Synode
s’ouvrira, D. V., à Torre Pellice le 4 septembre, à 15 heures, par un culte présidé
par M. le pa)steutr Oüplîelmô Del Pesco, au
terme dtiquel aura lieu la consécration au
Saint-Ministère de MM. les candidats Valdo
Vinay, Ermanno Rostain et Umberto Bert.
Les membres du Synode so>^t priés de
se réunir à la Maison Vaiudoise, à 14 h. 30.
Torre Pellice, le '25 août 1933.
Potwr la Table Vaudoise :
V. Alberto Costabbl, modérateur.
B£3£3£aBSBE38S3g3ffl3ë3ii3E3ë3E3ES33B£33EË3S3B£3i:3ë3ëSe3
font U Tii miiiDiB
Le monde.
« ...je les ai envoyés dans le monde ».
Saint-Jean KVII, 18.
Le moinde, idans le langage de Saint-Jean,
c’est l’humanité perd'œ qui repousse le
salut et s’érige; en piuisænce hostile contre Dieu, coOtre Jésus, contre les disciples
et l’Evangillte.
Le monide c’est rhumanité qui s’organise et vit loiln' de Dieu, n’ayant qu’un
but: le. Rilaisiir; n’ayatnt qu’tme loi:
TégoïËime.
Le monde, de qui les disciples ne sont
pas, pour qui Jésus ne prie pas, c’est le
domaine des ténèbres, c’est l’empire de
Satan.
ii> * *
Quelle sera la formule qui défiffiira notre
attituide vis-à-vis du monde ?
St » an
Pars diu monde ? — Briser tout lien
avec lui, le renier, le fuir et attendre dans
risoJcnient, dans la contefflipliation et la
méditation la mort libératrice ? Mais la
vie, matérielle, affective, artistique, intellectuelle, est impossible sanS contacts avec
le nioucie. Fuir le monde, ç,a peut aivoir
son charme, mais c’est manquer à uU devoir p]’éci.s ; « Vous êtes le leMapn de la
pâte, le sel de la terre, la luinièire du
monde... ». Or, « on n’aUume pas une lamipe
pour la mettre sous le boisseau ».
* » »
Avec le monde ? C’œt le compromis ;
c'est l’attitude, hélas ! de la grande majorité. On veut concilier l’ihconciliabfe, harmoniser idlans sa vie l’églis©^ elt le monde,
avec un seul résultat : la mondainisation
de l’église. D’un côté des principes de vérité, de piureté, de justice ; de l’autre, le
mensonge, l’immorAlité, l’oppression, le
triomphe de l’argent qui ajchète l’épée du
soldat, la piuit® dé l’écrivain, la main de
la femme'. Fidéïdté aux principes, on le
sait, implique pertes financières, moqueries des compagnons, impopiularité... et
alors, comme on n’a l’étoffie ni de héros,
ni de martyrs, on se compromet. Le sel
perd sa saveur.
Le compromis n’est pas seulement des
individus ; il est aussi des églises qui se
plient, concèdent, prêtent leur influence à
des puissances mondaines, en un mot,
s’adaptent pour vivre.
Je ne l’ignore pas : une vie sans com• promis révolutionnerait notre existence et
. la reinidrait ipxtrêmemettit difficile ; mais
c’est bien à une vie extraordinaire que
nous appelle Jésus. La f<n n’est pas un
panatonnerre capable de détourner la foudre : « Vous aurez des tribulations dans
le monde... vous serez menés devant les
gouverneurs à cause d!e moî... vous serez
.haïs de tous à cause de mon nom». Et
nous sommes libres, respectés ! N’est-ce
là un mauvais signe, notre condamnation même ? Faisons un paradoxe : s’il
. y avait un véritable chrétien, il devrait
Être
en prison !
Dans le monde et pour le transformer :
voilà notre formule. Le chrétien est dans
le monde une force agitante, un principe
révolutionnaire. Jésus est vOnju apporter
l’épée et non la p|aix (aucune législation
militariste ici, mais avertissement imagé
aux disciples en prévision de leurs rapports futurs avec le monde). A la tran■ quiliité à tout prix le chrétien doit préférer la vérité coûte que coûte. Cette attitude intransigeante déchaînera la haine,
la calomnie, la persécution du monde. Faudra-t-il baiser paviUon devant la violence?
Jusqu’à quel point le sens des cóntiñgdnces
est-ü permiis en retfusant les solutions extrêmes ? Voüà des interrogatifs qui se posent à toute conscience chrétienne et qui
exigent une réponse.
Ce qui est incontestable, c’est que le
monde lui-même est fatigué de compromis,
et nous assistons à une nette prise de position dans tous les domaines ; qu’on pense
surtout au doonaine politique et à celui
religieux.
Le monde dlemande des idées claires,
des principes carrés, des dogmes tranchants. Et nous qui respirdns l’ahsôlu à
toutes les pages de l’Evangile, qui savons
que désormais seulement les attitudes
nettes ont la, force de s’imposer, mous nous
accommodons, nous tombons dans le compróme Nous mettons beaucoup trop d’eau
dans notre vin ; voilà pourquoi nous ressemblons au monde qui nous entoure et
nous n’aVons î pas lest moyens de le
régénérer.
Que Dieu nous donne la certitude, et
avec elle le courage d’obéir à ses impératifs, que les demi^mesures, les solutions
bâtardes répugnent à la conscience du
chrétien, dont la vocatiom n’est pas de se
couler une vie douce. Alb. Ricga.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Les pionniers de rhnmanité
Florence Nightingale.
A Lady vAth a Lamp shall stand
In the great history of the land,
A noble type of good.
Heroic womanhood.
Loktgpellow (1).
A Santa Croce, Florence, on peut lire
oette inscription sous un monument :
Florence Nightingale
MDCCCXJC - L’Eroina di Crimea - MDCCCCX.
La Signora della lampada - come la chiamarono i soldati che la ebbero infeìtniera mirabile - nelle notti di spedale angosciose e
fin da allora animatrice con la virtù dell’esempio - a quell’opera volontaria che poi
fu la Croce Rossa - ha nella sua Firenze
dove nacque e ne portò il nome gentile questo ricordo di venerazione e d’affetto.
Le monument est du sculpteur Sargant
et l’inscription est due à Isidoro del Lungo.
Qui était Florence Nightingale ? Nous
allons le dire brièvement sur les traceâ
d’un livre que nous n’hésitons pas à appeler une bonne action. La Société d’Editions « La Cause » vient de faire paraître
(1) Longfellow a glorifié Miss Nightingale
dans une poésie intitulée Santa Filoména, Le
titre peut paraître étrange et appelle un mot
d’explication.
il y a à Pise, dans l’église de San Francesco, une chapelle dédiée à Santa Filoména;
au-dessus de l’autel, une peinture de Sabatelli représente la sainte, descendant des deux,
accompagnée de deux anges portant le lis, la
palme ét le javelot, et guérissant'les'malades
et les estropiés.
C’est ce tableau qui a fourni au poète le
titre de sa poésie ; mais à Santa Filoména nous
pouvons substituer Florence Niglitingale,: On
England’s anneds... ûe laisse pas de doute.
ce livre dû à la iiflume du docteur Anna
Hanùlton et M.me Jules Forsana
• lâle y est définie comme «une de ces
créatures exceptionnelles qui honorept un
^piays et une époque ». R vaut donc la peine
'de découvrir ce qui lui a mérité ce titre
d’honneur et de gloire:
; Florence Nightingale naquit d^une fa' mille anglaise riche et noble, sous le beau
ciel d’Itahe, à Florepce, dont elle porte
le'nom, le 12 mai 1820.
■ Nous ne lai suivrons pas daps les petits
événemients de son enfiapce, nous la prendrons au moment où une vie est à son
tournant décisif.
Plusileurs voies lui étaient ouvertes : elle
aurait pu jouir de la vie oisive et brillante
que- ses moyens lui permettaient de me■: ner douée d’>un talent exceptionnel, elle
aurait bien pu suivre la carrière des lettres et s’iflustrer diaps le nionde littéraire ;
ellè'aurait pu se marier, et les partis ne
rhauquèrent pas. Mais sa mission était une
autre et elle sentait qu’il fallait la sui-vre
•^ûte que coû'be, envers et contre ■tous.
■lEfle conçoit la vie comme une consécraf
'tion absolue : « 1© sacrifice de soi pour le
bien des autres, c’est la loi divine». C’est
'deviaPt la mi^re humain^'devapt les mantes et les souffrants, que sou génie se
.jUvèle : ele sera nurse.
On peut imagirter que cela devait être
if dur pour “ses parents: c’était pour eux
_ un vrai scandale ; aussi firent-is tout ce
qu’ils pouvaient pour l’en distraire: en
vain ; il ne leur restait qu’à avouer leur
impuissance et leur méeontép¡tement.
« Nous sommes comme dles caPards ayant
J couvé xm cigne sauvage ».
Bref, ele réussit à vaifler© la résistance
de ses parents, se prépara à sa noble m&sion en. travaillant dans les hôpitaux, et
lorsque la guerre (d^ Grimée éclata, elle
1 fut envoyée en Orient pour diriger 1^
services sanitaires' de l’hôpital de SfcUtari.
C’est là qu’ele-révéla ses talénts, sa
préparation technique et son grand sérieux. La présence d’ûne- personne com5 pétente était indîspenSalble, - comme le
' prouve cette simple donnée : « Avant l’arÍ rivée de Miss Nightingale^ dans cet hô- pital de six mille li-fs, il était lavé en
. moyenne six chemises par mois ! ». THUe
' ne tarda pas à se rendre compte que la
question propreté primait toutes les êcutres et agit en conséquence.
Sans entrer dans dles détails, nous-dirons simipfemeut qu’elle réforma tout» en_
désarmant les responsables du service qui
ne ponvaiept que s’ériger en censeurs et
en adversaires.
Propreté, alimentation, literie, tout fut
‘ transformé, et les résultats ne taindêrrait
Pas à se manifester : la mortalité diminua de beaucoup. Péur avoir une idée du
travaü énorme qu’dle s’imposa, qu’il suffise de saivoir qu’après son arrivée dans
rhôipital de Ecutari, 41.000 soldats, malades ou blessés, y passèrent.
Elle s’y ruina la santé et n'en revint
jamais complètement, qpoiqu’eUe ait atteint un âge très aivancé.
Douée d’un sens .pratique très développé,
elle voyait ce qui îP^quait et se préoccupait de tout ce qui pouvait contribuer
au bien-être diU soldat, sans lui demander
à quel "paria politique ou à quelie c<»ifession reiigiepse il appaPtepeit.
■ Un pasteur irlandais, auquel on d^nandait à quelle secte religieuse Miss Nigh
tingale apparténaït, répondit : « Elle appartient à une secte fort peu nombreuse,
malheureusement, à la secte du ¡Bon
Samaritain ».
A l’œuvre matérielle eUe ne tapda pas
de faire suivre l’œuvre morale, et c’est
à elle que l’on doit les premières salles de
lecture .pour les soldats, qui se transformeront dans la suite et deviendront ces
magnifiques Sddiers Homes que nous avons
pu admirer en Angleterre uP peu partout. Le Foyer d’Aldershot, que nous avions
eu l’oceasibn de visiter à maintes reprises,
fut créé pas* êUe en 1857.
Mais son œuvre s’élargit encore: elle
va devenir l’inspiratrice de toute l’organisation sapitair© dé la nation, depuis les
hôpitaux civils jusqu’aux maiéons privées.
Elle a des remarques qui font d’dle un
vrai précurseur. « C’est dans l’habitation
que se trouve le secret de la santé nationale». Il a fallu un long siècle pour s'en
persuader, et ce n’est qu’aPigourd’hui que
le pic démolisseur abat tous ces pâtés de
maisons vétustes, foyers ide maladies et de
misère physique et mtftale.
Rentrée en Angleterre et ne pouvant
plus, pour raisons dé santé, s’occuper directemept des réformes qu’éUe rêvait, éUe
se mit à écrire, et, par ses rapports et
sa corresp(8i(ÍE®iee, elle a jouéiuli' grand
rôle comPie apôtre de l’hygiène sociale.
«T'I faut soigner les bien portanitsî».
Son amour du travail était si intense
qu’ayant un jour entendP une couSihe
I)arier du repos, de la paix qu’un ami disparu goûtait enfin, eUe, malade, se souleva sur ses oreillers pour dire avec vivacité : « Paix, repos ? Oh ! non, je suis sûre
que c’est une immense activité». C’est
'dans cet ©sprit qq’elle envisagea la vie,
et c’est en contemplant une vie future
d’intense activité qu’elle s’endormit le 3
août 1910.
Les honneurs ne manquèrent pas à notre héroïne, et la nation aurait voulu lui
accorder une place à W^minster parmi
les grands hommes; mais eUe avait disposé autrement. EUe repose à- East-Wéllow, dans le Hampshire, et sur le tombeau
de famille se trouve actuéUement cette
simple inscription : « F. N., née en 1820,
décédée en 1910 ».
Sa vie n’aurait pu être plus noble, plus
dévouœ. Miss Nightingale, pair son aetivité, peut bien être considérée comme la
fondatrice dé la Croix-Rouge.
Nous recommandons le livre duquel nous
avons tiré ces quelques données ; tout lecteur y trouvera des détails intéressants ;
les femmes qui se consacrent de quelque m.anière au soin des maladés y découvriront xme quantité de remarques pratiques et utiles.
On doit être reoemnaissant à « La
Cause» d’avoir édité ce beau livre qui
fera du bien, car il s’en dégage un souffle
inspirateur.
Florence Nightirogale, par docteur Anna
Hamilton et M.me Jules Forsans — «La
Cause » ■ - 69, Rue Perronet - Neuilly
(Seine). — Prix : 12 francs.
Ce qui manque aux orateurs en profondeur, ils vous le donnent en longueur.
MoÇNTESQiDIEU.
Chiedete il Catalogo Generale alta
Libreria Editrice CLAUDIANA
TORREPELLICE (Torino) ,
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A la mémoire de nos. Soldats.
Une cérémonie bien simple, mais aussi
très touchante, vient d'avoir lieu.
Le soir du 17 août, au cimetière civil
de Pladoue, nous avons célébré un culte
auprès des restes glorieux de six Vaudois
exhumés dans les environs de la ville.
L’Eglise Méthodiste Wesieyenne y était
représentée, avec son pasteur M. Gualtieri qui prit iwt au ærvice.
Le leindemialih matin, nous accompagnâmes les petites bières d’abord à Bassano,
où nous enlevâmes sept autres corps. Sur
une large esplanade, nous célébrâmes un
culte très bref mais qui suffit pour nous
donner l’occasion de témoigner de notre
foi et de notre espérance en présence d'un
bon nombre de personhes. Une Compagnie
en grande tenue rendait les honneurs
militaires.
Ensuite, nous nous rendîmes à Fagarè
di Pîave, où d’autres restes mortels nous
attenidaient.
Fagarè dî Piavie œt un emplacement glorieux. C’est là qu’au prix d’immense sacrifices, nos vaillants soldats remportèrent
une victoire décisive, à laquelle contribua
efficacement le ppdestat actuel de SaintSecond, le général comm. AUdis. Dès 1919,
le Gouvernement y dt dresser un magnifique monument. C’est près de ce monument que l’on vient de construire un grandiose Oæuaire, qui acoueüle 12.000 corps.
C’est avec une profoUde émotion que
nous célébrâmes un service religieux, devant douze petites bières de militaires
vaudois.
Le général comm. FariâiCovi — dont j’ai
déjà parlé (dans l’Echo — était là. Il était
parti de Padoue avec nous, et il offrit une
magnifique couronne. Quelquœ parents de
nos soldats étaimt présents, entre autres
le vénéré M. Henri Mathieu. L’émotion
nous gagnait, et le cœur parlait.
Que de souvenirs, mais aussi quelles espérances glorieuses !
Voici les noms de ces dix-huit Vaudois :
capitaine (médaille aïgent) Samuel Mathieu (Pomaret), sergent Pierre Brezzo
et sergent P<M Rostagno (Riclardt), soldat Boutnous Amédée et caporal CharlesAlbert Reywmd (Saint-Germain:), soldat
César Bertalot (Envers-Portes), soldat
PotMtî Long (Saint-Germain), lieutenant
(médaille bronze) Avversari Luigi (Rio
Marina), caporal (médaille argent) Casaldi Virgilio (Rome), soldat Mastrorilli
Vincenzo (Corato), soldat Albert Revel
(Angrogne), caporal Jean David Bonnet
(Vîllar), soldat Bonis Codino et soldat (médaille argent) Barthélemy Fornerme (Prarustin), soldat Louis Charbonnier, caporal
David Coucourde et soldait Henri Ayassot
(Torre PeUice), soldat Jacques Tron
(Majssel).
L’Ossuaire de Fagarè sera inauguré solennellement ipius tard. Dès maintenant,
nos héros y sont glorifiés.
Nous avons célébré dernièrement des
services à l’occasion des exhumations suivante : David Albarea (Vidar), lieutenant Arthmr Jahier (Torre Pellice), sergent major Benjamin Grill (Prali), lA^excmdre Giraud (Mianeille), Daniel Guigou
(Praü), (médaille argent) Auguste Jalla
(Torre Pedice). Ces corps seront disposés
dans d’autres monuments-ossuaire qui ne
sont pas encore achevés.
Nous epérons de piouvoir avertir à
temps les famüles, auxquelle nous pensons avec une sympathie profonde.
G. Bertinatti.
•jy» ci» ci» ci» c^ ci» ci»
IN >MEMORIAM
Fleurs en souvenir du chev. Enrico
Long: pour l’Hôpitail de Torre Pellice,
L. 500.
« H> »■
Fleurs à la mémoire de Eisa Tron: Sa
marraine : pour Hôpitaux, L. 50 - pour la
Maison des Diaconesses, 50 - pour la Jeunesse du Pomaret, 50 — FamiUe major
F. Ribet : pour Hôpitaux, D 50 - pour
l’église du Pomaret, 50.
■■. ■■ .'J *:
....................................
- -V
A. 0« D. G.
Le dimanche de la Jeunesse Unioniste
Vaudoise, à l’occasion du XIV® Camp-Con-V
grès National des Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens, a été célébré le 27 courant,’:
sous les châtaigniers séculaires de l’Envers du Villar, avec un entrain et un en-r
thousiasme inoubliables. Dès le matin, et ■
jusqu’à 15 heures, un flot continuel de
monde s’est transporté à la grande fête
de jeunesse, par tous les moyens de
locomotion. C’est donc la foule, la grande
foule vaudoise, qui a non seulement assisté, mais pris une part active à la fête ;
une foule composée surtout de jeunes venant de toutes les paroisses des ValléeSi
à laquelle des centaines de coiffes et
de' costumes vaudois portaient une note
gaie et noble à la fois.
A 10 h. 30, le temple du Villar était
bondé, quand le culte solennel commença. '
M. Robert Jahier, qui le présida, prononça
un sermon d’une éloquence chaude et impressive, indiquant Jésus comme le grand
inspirateur et animateur de notre vie spirituelle, MM. Fasulo et Spini adressèrent
aux fidèles des appels très pressants à
une vie religieuse plus intense et plus
profonde.
A 15 heures, la foule imposante se réunissait sous les châtaigniers de l’Envers.
Et pendant deux heures, sous la présidence de M. Attilio Jalla, le programme .’
du « Convegno » se déroula avec un entrain tout juvénile. MM. Falchi et JaUa
rappelèrent les caractères fondamentaux
de l’Unionisme aux Vallées, la fidélité à
Jésus Sauveur et Maître, la collaboration
pratique à l’Eglise, à l’œuvre de Dieu,
l’esprit de sacrifice, l’amour des âmes. Les
Unions Chrétiennes, qui fleurissent aux
VaUées. depuis plus de 80 ans, sauront à
l’avenir intensifiér encore leur travail,
M. Piero Jahier, l’illustré écrivain \ au--n
dois, indiqua les précieuses qualités que
la jeunesse vaudoise a héritées des pères,
et là rappela au devoir de la fidélité aiux
grande traditions du pas^. t
M. Jean H. Meille récita avec une chaleur
éloquente quelques poésies vaudoises,. en
italien et en français, ces dernières suivies de refrains chantés par la foule.
Mi. MüUer, unioniste de Montreux, au
nom du groupe des frères de Suisse présents à M fête, et de l’Unionisme de la
Suisse Romande, porta l’expression d’une
cordialê et pratique solidarité.
Mais ce sont les chants qui ont surtout
donné un caractère tout spécial à la fête,
nos hymnes, nos chants patriotiques vaudois, nos beaux chants de montagne, enlevés par l’immense masse de chanteurs,
ou par des groupes plus restreints, avec
une force et vm entrain pleins de vie et
d’enthousiasme. C’était l’âme même de la
jeunesse vaudoise qui exprimait ainsi directement, de la façon la plus éloquente,
ses sentiments profonds de foi, de fid^ité,
d’amour.
La réimion, suivie jusqu’à la fin ^ar
toute la foule avec une attention très soutenue, finissait vers 17 heures.
A toutes les jeunes filles et les femmes
en costume, M.me Bossi et M.Ue Gardiol
distribuèrent, au nom du Comité, de gracieux souvenirs de la fête. Au groupe des
Suisses, par proclamation plébiscitaire de
la foule, fut assignée, comme prix, une
belle statue en bronze, représentant la
Victoire ailée.
Enfin, la foule se dispersa, les chants
joyeux s’éloignèrent peu à peu ; mais sous
Jes châtaigniers séculairies resta la lumière
de cette magnifique fête luiioniste, manifestation de la fidélité et de l’ardeur de
notre jeimesse. Reporter.
i»M i»i»'
POUR LE COLLÈGE.
M.He Clotilde Girardet, à la mémoire, de
M.lle Joséphine Arnoletto, L. 200.
Pour la Société Charlotte Beckwith
Les Membres, fleurs en souvenir de
leur prèndente, M.Uè JosépMne Arnoletto,
L. 100.
L’oiseau emprisonné..
J’étais entré seul dans im tonple. Les
fenêtres en étaient grandes ouvertes et
la lumière bruissante chargée d’odeurs
fraîches et de chante d’oisealux pénétrait
à flots ininterrompus. Et je trouvais que
c’était bien ainsi : Mon âme se dilatait
dans une ambiance de vie.
Soudiatm, un oiseau entra par une fenêtre ouverte et fit largement le tour dn
saint Meu. Il s’aperçut alors qu’il était
Pirisonnier. Aussitôt son vol se fit saccadé,
agité, tourmenté. Il sie .heurtait aux piliers, aux murs, aux candélabres. Il semblait devenu soudain aveugle et incapable
de voir que des fenêtres étaient ouvertes :
il était dians un espace clos. L’angoissant
sentiment de la prison avait dû soudain
prenidre possession de cette âme d’oiseau,
et sa soiTf élémentaire d’espace, de lumière
et d’essor vainqueur semblait être frustrée, cruellement. Il voletait, pitoyable,
par à-coapSi avec yiolence. C’était im vol.
désespéré.
Puis, épuisé, il s’airrêta et se percha
sur une chaise, un long moment. Et soudain, il sembla découvrir la fenêtre : d’xm
seul trait, alors, ,il fut dehors.
Il s’était arrêté uH instant.
Cela .avait suffi pour lui permettre de
voir que la fenêtre était ouverte.
Ainsi mie fut livré, par ce petit prédicateur du Bon Dieu, un des secrets de la
vie des âmes. Les affolelments, les fiuîiem
ses révoltes de la pensée ou des passions,
les efforts désordonnés, aveugles, où l'esprit se débat contre une invisible prison
qui lui interdit le nécessaire, les essors
victorieux, tout cela est paîrfaitement vain
et, qui plus est, empêche ¡de voir le chemin du salut. Arrête-toi un instant, mon
âme, iapaise-toi, prie : et voilà que s’ouvre la porte de la prison ; ou plutôt, elle
était ouverte. Le salut était là, et tu ne
le voyais pas. (Solidarité Sociale).
Em Doe llerge iraiAiiie.
A Beauraing, ville de Mgique, elle s’est
montrée à Cosme Tilmaint et à ses cinq
enfants. Le Journal s’en occupe et nous
lui laissons la parole :
« Le clergé ne nie pas la Vierge de Beauraling, mais il la traite avec grande circonspection : ce n’est qu’après une enquête «teins les formœ et la constation
par la Faculté d’un certain nombre de
miracles, que les apparitions seront déckirées officielles ».
« Ainsi recommence rhistoïre de la
Vierge ide Lourdes qui fut tout d’abord
accueillie froidement par le curé de l’endroit et son évêque. Fuis tout s’arrangea
très biein... Il en sera de même à Beauraing dont la prospérité est dès maintenant assurée. Comment voulez-vous que
les .autorités ecclésiastiques belges se décident à reconnaître que la Vierge de
Beaurâing ne vaut pas celle de Lourdes ?
C’est impossible, car le piaitriotisme s’en
mêle... Quant aux miracles, il y en aura,
il y en a même déjà eu : ce sont d’ailleurs
toujours lés mêmes et pas plus à Beauraing qu’à Lourdes un petit doigt coupé
ne repoussera. La Vierge, qui peut cependant le plus, ne fait jamiais que le moins...
« Ce qui m’étonne le plus dians cies apparitions — auxquelles il est d’ailleurs permis de ne pas crotee sans cesser d’être
bon chrétien — c’est qu’eles se produisent toujours dans des pays catholiques...
Pourquoi la Vierge ne se montre-t-elle pas
à des infidèles ou même, tout bonnement,
à des protestants, afin de leur prouver
qu’ils ont grand tort de nier sa diiv:inité ?
Le Christ ne prêchait pas à des convertis,
et ses miracles il les faisait servir à sa
propagande...
« Quoiqufil en soit, constatons que la
Vierge de Beauraing remue les foules...
Certes, tous ces pèlerins ne sont pas des
croyants, et beaucoup ne sont r^ême que
des curieux, dies badauds... »•
(Le Journal, 6 août 1933),
L’Âïïooato pTEFANO PEYROT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi ogni giorno, dalle ore 10
alle ore 12, in Via Roma.
Eßho^ da août à I’etiangei.
,« Un Vaudois de cœur », établi
Suisse, a eu ramabilité de nous écrire un^
lettre de laquelle nous extrayons quelque
lignes :
« Très cher Echo des Vallées,
« Je termine la lecture du compte-rendo
de la fête dû XV août et je vous remercié
de l’avoir détaillé plus que d’habitude ; celj
m'a rapipelé les beaux XV août d’il y
trente ans, et mialgré moi j’ai dû versei
deux larmes à ces doux souvenirs ; mêm^
si on a changé bien des idées, si l’0n< a ur
peu de cœur, sî l’on conlnaît un peu l’hia
toire des Vaudois, on ne ii)eut oublier
« Encore un grand merci à l’Echo pc
le bien qu’ü fait aux Vaudois dans
monde : c’est souvent la seule lecture spi|
rituele qu’ils aient à leur disposition ».
cela,.
III' Camp-Conorls de la F. G. V.
(Saint-Germain 31 aoùt-4 septembre 1933).
Nous extrayons du programme quelque
informations utiles à ceux qui ne peuven|
pas assister au Congrès.
Vendredi 1®*' septembre, à 20 h. 30, rév
nion d’œppel dans l’église du Pomaret.
Samedi 2 septembre, à 20 h. 30, réu\
nkm d’appel dans l’église de Saint-Lau\
rent (Angrogne).
CHRONIQUE VAUDOISE
Une sympathique lnitiative.i
Plui
le
Dimanche prochain, 3 septembre,
sieurs Pasteurs qui participent au Cam;
Congrœ de la F. G. V., ayant été cordi
lement invités par tes Eglises, se rendron
avec dos groupes de camiplistes dans 1
paroisses suivante, pour y prteider
culte du matifi :
Saint-Germain - M. E. Geymet.
Pramol L M. A.*Al^io.
' Pomaret - M. A. Ricca.
Vülesèche - M. G. Bertin.
Perrier-Maneille - M. A. Ribet.
Massel - M. O. Peyronel.
Rodoret - M. A. Gomba.
Angrogne - M. D. Pons.
Prarustin - M. H. Rostan.
Bohi - M. E. Tron, junior.
* * *
ANGROGNE. Samedi 2 septembre, à
20 h. 30, aura lieu, dans le temple de SaintLaurent, une réunion spéciale d’appel.
Tous sont vivement priés d’y assiste^
et d’y conduire quelques amis.
LA TOTTB. Le culte de dimanche pro
chain sera présidé par M. Charles Merle
d’Aubigné, docteur en théologie, pasteui
de l’Eglise Réformée Evangélique à Paris
délégué au Synode de l’Alliance Universelle Presbytérienne.
Le pasteur Merle d’Aubigné prêcheit'
en français.
(On est prié de porter le recueil fram
çais. Culte à 10 h. 30).
— Lundi 4 septembre, à 16 heures, aU
« Convitto Valdese », s’ouvrira une expft
sition-vente d’objets pratiques, en faveiB
des pauvres de la paroisse.
Dans les mêmes locaux du « Convitto »
à partir de lundi prochain et durant toüi
les jours du Synode, il y aura dans l’aprêi
midi un « buffet », avec thé et boissoiV
froides, dont le produit sera dévolu au3
œuvres de bienfaisance et aux école
paroissiales. j. t,i
— Société d’Histoire Vaudoise. La séano
annuelle aura lieu lundi soir, 4 septembP
à 8 heures, à la Maison Vaudoise.
Ordre du jour : 1” Rapport de la Prés:
dence - 2° Compte-nendu du Trésoriefi
3“ Causerie du prof. J. JaUa sur le sujet
Coutumes vaudoises - 4" Communicatioi
- 5° Election de la Présidence.
Le public est cordialement invité.
Le Président : David Jahi
— Le pèlerinage des Suisses a dé'
loppé pendant la semaine son progra:
de visites aux différents centres des Vi
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lées Vaudoises. La Tour, Angrogne, SaintSecond et Prarustin, Villar, Bobi ont été
successivement visités. La journée de vendredi a été consacrée au Val Saint-Martin.
Après une rapide visite aux temples de
Pignerol, du Pomaret, des Clos, du Perrier, de Massel, nos hôtes se font rendus
à la Balsille, et sur le Château même ils
ont assisté à une réunion religieuse-historique, où les grands souvenirs du passé
ont été évoqués par MM. Ricca et Attilio
JaUa. Enfin, pendant toute la journée de
dimanche, nos frères de Suisse se sont unis
à la jeunesse vaudoise au Villar, portant
la chaude expression de leur solidarité
chrétienne. L’accueil qu'ils ont reçu partout a été plein de cordialité et d’affection. Les Pasteurs, les Unionistes, l© peuple tout entier les ont reçus comme des
frères.
IJ serait trop long de rappeler toutes
les expressions de sympathie dont ils ont
été l’objet. Nous ne pouvons passer sous
silence la cordiale réception de Prârtistin,
le thé servi gaiement en plein air à Massel, les inoubliables soirées offertes par les
Unions de Saint-Jean et de La, Tour.
Lundi matin, nos frères de Suisse sont
partis, visitant encone le temple vaudois
de Turin, emportant avec eux de précieux
souvenirs, laissant une profonde trace de
leur visite. A. J.
— Samedi, 26 août, nous avons dû aller
par deux fois au cimetière pour rendre
les derniers devoirs à deux soeurs, membres de notre paroisse.
M.Ue Joséphine Amoletto, fille et sœur
d’anciens syndics de la commune, venait
de célébrer son 90® anniversaire lorsqu’elle
a été arrêtée subitement, en pleine possession de toute son énergie et de sa belle
intelligence. Née en 1843, elle avait été
une des premières élèves du Pensionnat,
fondé par le général Beckwith. Appelée à
diriger, à Rome, 1’« Istituto Anglo-Romano », elle exerça une influence bénie sur
l’instruction et l’éducation de toute une
génération de jeunes personnes italiennes
et étraingères, tout en occupant d’autres
Vaudoises dans cet établissement. Lorsque
l’Institut cessa de fonctionner, M.Ue Arnoletto se retira à La Tour, où elle prêta
un concours actif aux diverses Sociétés locales. Membre assidue de la Société de couture, qu’elle a présidée pendant quelques
années, elle était une des fondatrices de
la Zambézia et de la Société des Demoiselles pour l’enfance pauvre, et était actuellement présidente de cette dernière. Malgré son grand âge, régulière au temple,
on l’a vue jusqu’au dernier jour, vive et,
alerte, vaquer à ses affaires chez eUe et
au dehors. Connue de tous, elle laisse un
vide sensible au sein de notre Eglise.
M.me Louise Parander née Besson, était
née en 1858 à Sâint-Jean. Après avoir parcouru les cinq années du Pensionnat, munie du brevet de la Table elle avait été
maîtresse d’école appréciée à Pral. Une
chute malencontreuse sur l’escalier de
l’école, rendu glissant par un hiver rigide,
la laissa valétudinaire. EUe épousa plus
tard le pasteur ânérite Jean Jacques Parander. Malgré sa santé délicate, elle sur^
vécut à tous les membres de sa famiUe.
Au cours de la maladie, qui la cloua au
lit pendant de longues années, elle continua à s’intéresser à tout ce qui avait
trait à la religion, sans perdre jamais sa
confiance enfantine en son Père Céleste
et en son Sauveur. Reconnaissante à Dieu
pour ce dont eUe pouvait encore jouir,
tout en désirant d’arriver au terme, elle
pouvait bien dire : Pour moi vivre c’est
Christ, et la mort m’est un gain. Elle accueillait d’un bon sourire les personnes
qui la visitaient, qui se faisaient du bien
auprès d’efle, et sa sérénité leur laissait
l’impression ,d’un esprit doux et paisible,
qui est d’un grand prix devant Dieu.
Notre sympathie est assurée aux parents des deux défimtes, ainsi qu’aux personnes dont les soins dévoués ont adouci
le soir de leur (existence terrestre.
MARSEILLE.(Gardanne). Venidredi, 18
août, est décéldé tragiquememt sur son
traviaiil, Pascal Fvançcüs feU’ Pierre, originaire des Fontaines de Rodoret.
Etabli à Gar(knne depuis quelques années, il y vivait tranquille avec sa femme
et Sia 'fille, quaiM la mort est venue trancher son existence d’une façon bien
tragique.
L’ensevdlissemeint eut lieu le 20 août;
le pasteur ide Salou, M. Vautrin.', a certai- ‘
nement dit des piaroles bien consolantes
et édifiante à la famille du cher disparu,
ainsi qu’à la foulé nombreuse qui a suivi
le cereueü. Et maintenant il repose sur
la colline où est placé le cimetière de Gardânne, à l’ombre des oliviers, en attendant la résurrection.
Que Dieu console les affligés.
PALEBME. L’église — comme nous pouvons le constater en lisant le rapport annuel — se trouve dans des conditions
réjouissantes.
Quinze nouveaux membres ont été admis ; les cultes du matin ont été « beaux,
solennels et encourageants ».
La jeunesse s’est toujours démontrée
pleine de zèle dans le témoignage chrétien.
Les finances marquent un progrès et
le bilan se clôt avec un fonds de caisse.
FBALI. Nous demandons à Dieu de vouloir consoler la famille de Philippe et Adèle
Peyrot, des Adroits, qui pleure le départ
pour la Patrie céleste de son petit Elmo
Etienne, de sept mois. L’ensievelissement
a eu lieu jeudi, 24 août.
— Dernièrement, nos cultes ont été présidés par M. O. Peyronel, pasteur au Perrier, et par M. Colucci, pasteur à Messine.
Bien reconnaissants, nous les remercions
pour leur message.
PRARUSTIN. Nous avons eu le plaisir
d’entendre, les dimanches 13 et 20 courant,
au culte principal à Saint-Barthélemy, la
parole des pasteurs MM. Rinaldo Malan,
membre de la Table, et Barthélemy Gardid, pasteur émérite.
En les remerciant pour leur message,
nous voulons souligner le fait que M. Cardiol, malgré son âge (85 ans), a fait sans
difficulté le chemin de la Collette, aller et
retour, dans la même journée. G. R.
Fails el Nouvelles.
Afíoque. Voici ce que nous lisons dans
le Friedensbote. Les faits qu’il raconte sont
évidiemmeinit empruntés aux rapports des
mwionnaires qui travaillent dans l’Est
Afrique (.anglaise). Nous reproduisons ces
faits sous toutes réserves*.
Les missionnaires, là-bas, ont beaucoup
à faire pour s’iopposer aux succès de la
propagande 'islamique. Jusqu’ifci les Islamistes n’avaient pas de Sociétés de missions, ni aucune organisation pareflle à la
nôtre. Chez les Mahométans, chaque fijdèle
a pour devoir ide gagner des adeptes pouf ÿ
sa religion ; donc chacrm est missiontiaire..
Maintenant c’est différent.
Le chef d’une importante secte maho- f
métane, Agha Ehan, riche commerçant
archimiflionnaire de Bombay, vient de fonder uUe Société de Miæions sur le moidèle
des Sociétés chrétienne. Il a épousé une
modiste parisienne. En Angleterre il possède un équipage de courses de premier
ordre. C’est un hôte très assidu des jeux
de Monte-Carlo. C’est donc un homme du
monde, décidé à répiandre la religion de
Mahomet, coûte que coûte. Evidemment il
pénse, en véritable homme d’affaires, qu’ü
est bon de rassembler l’effort des mteionnaires et ide les lancer sur un point. Mais
quel singulier phénomène ! Un directeur
de missions invisible, portant le fanatisme
dans son cœur et le carnet dé chèques
dans la main !
Encore Unie fois nous donnons ces détails
sous réserve. Les nouvelles qu^nous viénnent d’outre-Rhin demandent parfois à
être contrôlées.
(Traduction du Témoignage).
« « *
Allemagne. Anniversaire de Luther. Le .
450° anniversiaiire de Ljuther, né comme on .
sait le 10 novembre 1483 à Eisleben, sera
célébré .idtos toute l’Allemagne. La Fédération évangélique a pris la chose en
main et s’est abouchée avec environ 200
organisations qui! célébreront en commun
cette date comme la journée du peuple
évangélique.
Des manifestations ont déjà eu lieu dalns
sa ville natale et à Miansféld, où Luther
vécut sa première enfance.
{Semaine Eelîgîeme).
Au moment où l’on se prépare à célébrer ce 450° anniversaire de Luther, il est
bon de citer quelques lignes d’un jésuite
ahemand, pjarues dans la Stimmer der Zeit
et traduites en italien par Fede e Vita
(juillet 1933).
Le Père Ernest Bominghaus s’exprime
commel suit :
«Nous, catholiques, nous n’entendons
plus, certes, nier le sérieux et la profon. daté religieuse de Luther. L’on pouvait
faire ainsi quand on était emporté par
la violence de la polémique. Nous sommes
prêts à reconnaître que ce qu’il avait
'’ à cœur c’était les idus importants problèmes de la piété chrétienne.
« Nous ne nous sentons pas contraints
de nier à Luther, qui d’une façon si sim' plé’et émouvante, cherche le salut, une
mission spéciale en vue du bien de la vie
religieUBe et ecclésiastique de son temps.
L’effroyable commerce des choses religieuses, qui se pratiquait alors avec une grande
publicité, iploiuvait bien réclamer uine ævère censure. Et pourquoi n’admettrionsnous pas que Luther fût destiné, dans
l’église catholique même, non seulement à
enrayer la déchéance, mais à tirer de nouveaux trfeors des inépuisables profondeurs
de la foî chrétienne catholique et à empreindre, .par sa riche vie personnelle, de
nouveaux traits à la piété' chrétienne ? ».
» » »
Angleterre. Un centenaire. Une nota.b]© partie (de l’Eglise anglicane se prépare
àœélébrier, ipar de grandes fêtes, le centenaire idtu Mouvement d’Oxford dont les initialteurs ont été J.-H. Newmann, Ed. Pusey,
John Keble, Isaac Williams, Hurrell Fronde,
William Church, Alexander MacKonochie.
La commémoration du réveil anglo-catholique sera' faite dans un esprit de largeur
chrétienne, un certaiin nombre d’« évangéliques » ly prenant part, et certains orateurs ne craignant pas, du côté « tractarien », d’exallter les mérites de John Wesley. « 9î le mouvement d,ont ce dernier fut
le promoteur ,a mis l’accent sur la Croix,
dit l’évêque de Chdmsford, le Mouvement
d’Oxford a redécouvert l’Eglise comme
institution (divine». Et le prof. Goudge a
fait remarquer que dans les sommes de
Keble, de Newmann et de Pusey, il n’y
a presque rién sur les questions d© rite.
Il convient de noter encore le témoignage
rendu au Mouvement d’Oxford par le chef
socialiste George Lansbury, chef de l’opposdtion à la Ghajnibre des Communes, :
« Aujourd’hui, t les successeurs de ces
grands revivalistes se trouvent en pré^sence d’une crise univeriseBe tant sociale
qu’économique, et qui réclame impérieur
sement une solution. La religion chrétienne, qui enseigne l’uihité et la sainiteté
de la vie, de cette vie que l’Incarnation
a rendu sacrée, doit encore descendre dans
l’arène de la lutte et dire, en termes précis, que le seul' et unique chemin de la vie
est celui qui à été tracé par Notre^igneur : Aime ton prochain comme toi-même. — Tout ce que tu veux que les hommes te fassent, fafede leur aussi toi-même.
— Teille est la règle de vie qui, appliquée
au commerce, à l’industrie et aux relations internationales, saluvera l’humanité
et c’est pour moi le message du Mouvement d’Oxford»'. (Le Témoignage).
» » «
Etats-Unis. La statistique publiée chaque année par le docteur G. L. Kieffer
vient de paraître ixxur 1932 et elle accuse
un gain d’environ un piUion de membres
pour les diverses Eglises. Ce sont les baiptistes qui accusent le plus fort pourcentage d’augmentation', soit 3,6. Les luthériens Ont un gain de 1,9 ; les méthodistes,
1,2 ; les oalthaUqueS-romains, 0,6. — Il est
remarquable de constater qu’en pleine
année de crise, les églises chrétiennes aient
vu le nombre des fidèles augmenter, et
c’est un beau témoignage rendu à la puissance de la religion.
Trop de Pasteurs. C’est la situation qui
ressort id’un rapport présenté à l’Assemblée gépérale de l’Eglise presbytérienne
des Etats-Unis. « Il est cert^, dit l’auteur, que le problème des Pasteurs sans
emploi sera difficile à résoudre dans les
années qui viennent, même si la crise diminue d’intensité. Il faudrait faire une
sélection, plus sévère des vocations, rendte
l’entré© des séminaires plus difficile au
point de vue de la cultime, et ne pas admettre dans 1’EgHse presbytérienne autant de nwnistres venant d’autres dénominations ». ( Lutheran).
* * »
Hollande. Le ministre du Travail des
Pays-Bas est M. le pasteur et professeur
Stotenmaiker, de Bruine. Il est président
de la Croix-Bleu© hollandaise et de l’Union
protestante universelle.
{Evangüe et Liberté).
Les Livres.
Histoire de Savoie, des origines à 1932,
par Hirairi Menabrea. — Un volume in-8“
éeu, sur alfa - Fra 30. — Editions Bernard Grasset - 61, Ru©* des Saints-Pères
- Paris VI®.
La Savoie et la Maison de Savoie sortirent l’june et l’autre, l’une par l’autre,
de la «onfusion du haut moyen âge. Malgré bien des vicissitudes, elles restèrent
unies pendant huit siècles et même lorsque Turin, capitale, eut remplacé Chambéry, les héritiers d’Humbert aux blanches mains ne cessèrent d’agir sur leur
contrée d’origine, par les jeux de leur
diplomatie, par leur administration minutieuse de la justice et des finances et enfin par toutes les forces d'une autorité
qui demeura absolue jusqu’en 1848. Pour
une province française est-ce une médîbcre
originalité d’offrir dans ses chroniques le
miroir du passé d’une dynastie régnante ?
L’Histoire de Savoie a de plus l’intérêt
de ménager des perspectives particulières
SUT quelques-uns des faits esaéntiells de
l’histoire de France : la lutte des Capétiens contre le Saint Empire romain germanique, les extensions et les échecs des
Valois et des Bourbons dans les Alpes et
en Italie, la Réforme genevoise, la Révolution et ses procédés de conquête, le passage aui réel du principe d^ nationalités,
cher au XIX® siècle et surtout à Napoléon III.
Mais le sort d’un peuple ne tient pas
entièrement idlans les souverainetés auxqueUOs il est fidèle ou qu’il subit, dans les
guerres où il verse son sang, dans les traités dont il est l’objet. Sous la pression dès
événements, que devenaient, d’âge en âge,
les Savoyards des châteaux, des presbytères, des champs, des petites villes, ou des
hameaux primitifs et retirés ? Comment
se modifiaient, comment s’adiaptaîienit à
chaque époque leurs croyances, leur hiérarchie sociale, leurs conditions de subsistance et de travail, leurs institutions privées, leurs mœurs ?
Dans les limites qui convenaient, cet
abrégé répond à ces questions. N’était-il
pas souhaitable qu’en admirant les beautés nàturelles de la Savoie — lacs ou glaciers, solitudes pastorales ou vallées aimables — ses visiteurs ipfuissent se souvenir
des générations qui eurent dans ces mêmes lieux leurs espérances et leurs peines,
leur humble vie différente, mais parfois
si proche de celle de leurs descendants,
les savoyards d’aujourd’hui ?
Les neveux et les parents de la regrettée
MailiMiselle JOSÉPHINE ARNOLETTO
remercient tous ceux qui leur ont ténungné de la sympathie dams le deuil qui
vient dé les frapper.
Torre Pellice, 27 août 1933.
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