1
Soixante-dixième année - Anno XII®.
18 Mai 1934
N® 20
K
ES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
E"
PRIX D'ABONNEMENT; Par an:
Italie et Colonies italiennes...................L. 10,—
Etranger............................................. 24’—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... 22,’—
Pour 6 mola
6,12,- «
On s’abonne; à TorrePellice, au Bureau d’Administration del’fc/io(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SB PAYE E>'A VANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis Micol - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N“ 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent $0 centimes, sauf ceux du commen*
cernent de l’année.
-O- Le naméro: 90 centimes -o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., ^dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
COMUNICATO.
11 giorno dell’Ascensione Sua Maestà
il Resi èdegnate concedere una udienza
privata al Moderatore, Doti. V. Alberto
Costabel, il quale è stato vivamente
commosso dalla sovrana benevola
accoglienza.
pont M YIB ffiTtaiBütll
Les symboles de Pentecôte.
C’est navrant de devoir le constater,
mais c’est un fait réel : La fête de Pentecôte n’est pas populaire chez nous.
Tous sont conquis par la poésie joyeuse
de Noël; tous vibrent au souffle de liberté
du 17 février et de la vie triomphante de
Pâques, mais on est insensible à l’approche de Pentecôte.
Pourquoi cela ?
Parce qu’on ne la réalise pas dans les
cœurs ; et on ne la réalise pas parce qu'pn
ne la comprend pas ou elle ne répond pas
à un besoin intime des âmes. Les disciples
d'Ephèse, à qui Paul demandait s’ils
avaient reçu le Saint-Esprit, répondaient
ingénument : « Nous n’avons pas même
—di*ei qu’il y - avait- -un- Saint-Esprit ». Et de semblables disciples du Christ
be sont pas seulement à Ephèse !
Voilà pourquoi Pentecôte n’est pas populaire chez nous. Voilà pourquoi, dans
ce monde mercenaire et matérialiste, la
fête de l’Esprit est méconnue.
Eh bien ! cela ne doit pas être ainsi !
Cette fête qui, pour beaucoup de monde,
passe inaperçue dans le calendrier, ne doit
pas passer près de ceux qui se disent enfants de Dieu sans leur apporter ce dont
ils ont éminemment besoin, dans ces temps
de fléchissement spirituel : La puissance
d’En-Haut. « Vous recevrez la puissance
du Saint-Esprit», avait promis Jésus à
ses disciples. Et que cette puissance soit
nécessaire et urgente pour l'Eglise actuellte
de Christ, personne n’ose et ne peut mettre en doute. — Oui, il nous faut de la
puissance : non celle qui descend des trônes ou qui s’acquiert sur les champs de
bataille, ou en amassant des richesses,
mais celle qui descend d’En-Haüt, du Père
des lumières, cette puissance quî renouvelle les vies, transforme les déserts et
les fait fleurir comme la rose.
Cette puissance, chers lecteurs, Pentecôte nous l'offre dans les deux symbolês
sous lesquels l’Esprit de Dieu révéla sa
présence et son action le jour de naissance de l’Eglise chrétienne.
Examinons ces symboles.
* » m
Le premier c’est le vent impétueux.
Ordinairement on n’aime pas le vent,
surtout quand il est impétueux. En effet,
c’est un grand dévastateur.
Pourtânt, ce symbole est bien propre à
représenter la liberté et la force de l’Eisaprit. «Le vent souffle où il veut», dit
Jésus à Nicodème. En effet, il souffle de
tous les points dé IThorizon, tombe tout
à coup, se lève bientôt après, devient ouragan, s’affaiblit, sans que personne puisse
en changer la direction et l’intensité. C’est
avec raison qu’on dit : libre comme le
vent. On devrait dire mieux encore : Libre comme l’Esprit.
Tel, en effet, est TEsprit de Dieu. Et
qu’il est heureux que ce soit ainsi ! Car
on se demande ce qu’ül en serait si nous
pouvions le diriger. Vous savez, en effet,
que bien des personnes sont réellement
convaincues que l’Esprit de Dieu ne peut
souffler quS‘ dans certaines directions : sur
leur propre nation, leur Eglise, leurs
idées.
Non, non. Rien de pllus conttraire à l’Esprit de la Pentecôte que cet exclusivisme
dicté par les passions humaines. L’esprit
souffle où il veut. Comme le vent secoue
les vieux chênes et courbe, en même temps,
le brin d’herbe, il souffle sur les vieilles
églises établies et sur les jeunes églises
libres, sur le pécheur et sur le juste, sur
le pharisien et sur le publicain. Nui n’est
trop indigne, comme hui n’est trop saint
pour en sentir la nécessité.
Frères, n’entravez donc pas la liberté
souveraine de l’Esprit !
Le vent renferme aussi, avons-nous dit,
Timage de la force dU Saint-Ifeprit.
Avez-vous entendu mugir l’ouragan sur
la mer ou dans la montagne ? Quelle
puissance !
Telle est la force irrésistible avec lar
quelle l’Esprit travaille dans l’humanité.
L’athéisme a beau nier, le doute a beau
sourire, l’adversité et l’ignorance ont beau
élever leurs formidables remparts, les Eglises ont beau barricader leurs portes et
les cœurs se cuirasser d’indifférence, quand
le vent de l’Esprit souffle, rien ne résiste.
Pâiul est abattu sur le chemin, Zachée est
pris de son sycomore, les martyrs, à milliers, marchent victorieux aux bûchers et
aux cirques, la foi triomphe de tous les
verrous, quand l’Esprit du Dieu ToutPuissant est celui qui est à l’œuvre.
Ne dites donc pas do telle mauvaise inclination. ou de tel péché invétéré : C’est
plus fort que moî! Il y a quelqu’un qui
est plus fort que vous et que votre péché :
C’est l’Esprit de Pentecôte, cet Esprit qui
a transformé les apôtres peureux et ignorants et qui transforme aujourd’hui encore les cœurs les plus rebelles et endurcis.
% H«
Le second symbole sous lequel l’Esprit
se manifesta dans la chambre haute eist
le feu, ces langues de feu qui se posèrent
sur les disciples assemblés.
Admirable symbole que celui-là !
Qu’est-ce, en effet, que le feu? C’est
la lumière.
La nuit est bien commode à notre paresse spirituelle, car, en revêtant toute
chose de son manteau uniforme, elle se
fait souvent complice de notre désordre.
On ne voit, de nuit, ni la jioussière quî
traîne, ni les toiles d’araignées. ¡Mais
qu’;une lumière jaillisse et notre paresse
est bientôt dévoilée.
Ainsi rEbprit. Comme une flamme dans
notre nuit noire, il dissipe les ombres,
fouille jusqu’aux derniers recoins de nos
cœurs et en étale les vaillances comme les
sombres misères.
Qu’est-ce encore que le feu? C’est la
chaleur.
(Qu’elle est triste cette chambre froide
où l’on est seul, en plein hiver. C’est bien
l'emblème de la désolation ! Mais, soudain,
du foyer éteint se dégage une flamme
claire et chaude. Une mysftérieuse douceur, alors, vous pénètre, vous entoure
comme d’une tendresse caressante, vous redonne la joie de vivre et le désir de
travailler.
Ainsi l'Esprit qui, à ce cœur glacé par
le, péché, est seul capable de redonner la
vie et l’enthousiasme de la vie. Comme
une flamme bienfaisante, il emplit ce
cœur de sérénité, ranime sa confiance engourdie et craintive en l’enveloppant de
la présence de Dieu.
A cette étincelle divine les apôtres se
Sont chauffés au jour de la première Pentecôte et vous savez quel foyer de chaleur ils sont devenus eux-mêmes dans ce
monde antique qui menaçait ruine.
Autour de cette même étincelle, vous
êtes conviés tous, chers lecteurs, pour vous
y réchauffer, pour vous y faire renaître,
vous et notre chère Eglise, à une vie nouvelle, à une plus sainte activité, à un témoignage plus Adèle. Nous pourrons ainsi
être bénis, nous et toute notre œuvre.
. Frères, « n’éteignez donc pas l’Eteprit» ;
tesez plutôt qu’il vous éclaire et vous
réchauffe ; laissez, surtout, qu’il accomplisse en vous une de ses fonctions lés plus
Ènportantes et qui doit, même, précéder
toute son oquvre : celle de vous convaincre
de péché ; laissez, enfin, qu’il vous apporte
la consolation dont le monde a un si tirant besoin — il est, lui, le Consolatetir
par excellence -— et vos vies stériles frucji^eront et porteront désormais ces frpits
délicieux qui sont la joié' de l’Egh'se et
la gloire plus pure de Dieu. H. Troost.
Le Synode itégional Vandois Rioplatease
(5-7 mars 1934)*
Ce compite-renâu vient de nom parvenir ; nom l& piitblions en Vajiégecunt de
quelques données qui ont déjà paru dans
les numéros du 13 et duh 20 avrU. Réd.
C’est à Jacinto Arauz, résidence' du Pasteur de Cyoïnia Irife, dans la Pamipa centrale, que siégea ciette année notre Synode
régional. Quoique la distancie qui sépaire
cette paroisse dln fort noyau vaudlois uruguayen soit d’un millier de kilomètres,
plus de quarante personnes sie rendirent
en Argentine, en témoignant ainsi lepr
intérêt pour ITEglise. La Direction des
chemins de fer nous acoordia te 50 % de
réduction, ce qui engagea un bon nombre
d’amis à suivre les cMégfués.
Le Synode s’ouvrit solenneiLlemont le
matin de samedi 3 mars dernier, et le
doyen dés pasteurs ein activité ici» M. Henri
Beux, présida le cuite dfouverture, prêchant sur la demande de Jésus : Qui fait
la volonté du Père ? (¡Miatth. XXI, 28-31).
Les trois Ghoriates de la paroisse se :^sionnèrent ensuite pour entonner le
chœur : RéveiUe-toi!
Dans raprès-midi l’on oommience les travaux, en écoutant l|ai lecture du rapport
de la Commission de District. C’est un
travail long et soigneusement rédigé que
le président M. E TrOni nous présente.
Après avoir touché tous les points et avoir
étudié toutes tes activités, te rapport termine en analysant les coniditions de la vie
spirituelle parmi les Vaudois de notre
District.
A propos des visites d'église, le Synode
désire' qu’eles soient plus longues, pour
que le visiteur ait te temps de voir de
près toutes les activités et puisse indiquer
celles des autres paroisses. Une réunion
avec le Consistoire permettra un échange
d’idées sur la marche de l’église. Les visites devront terminer par un culte spécial de réveil...
Une pensée reconnaissante est transmise
au nom du Synode au vénéré et cher pasteur M. Pierre Boimous. La paroisse de
Tarariras ayant .nommé son conducteur
dans la personne de M. Breeze, ci-devant
pasteur de San Salvador, cette paroisse
reste vacante. L’œuvre' est des plus importantes et coûteuses, et à la suite de
la, construction dlu temple de DoJores, te
Synode décide de demanidier un nouveau
Pasteur à la Vén. Table.
Notre journal te Mensajero Valdense —
nous dit te rappori; — eist grevé dfune
dette de 1.100 pesos or, ce qui préoccupe
le Synode. A la suite de la démissioh du
directeur, M. J. P. Gonniet, et de Tadministrateur, M. Auguste Revel, le Synode
nomme MM. Daniel Breeze et Pauli Michelin-Salomon 'respectivement idirecteur et
administrateiur, pour la nouvelte année
ecclésiastique.
Un des sujets les plus importants traités
I>ar te Synode a été celui d’un projet de
Fédératûm des Eglises Vaudoises. Un statut, préalahlement rédigé et étudié par
tes difiRérentes églisies, est approuvé en
■vue de la reconnaissainioe juridique de la
Commission de DistJriIct. Ellle s’appellera,
dorénavant, Comisión Ejecutiva de la Federación de Iglesias Evangélicas Valdemes.
Depuis longtemps’les Paisteurs désiraient
arriver à ce pas, qui est sans doute de
grande importance, puisque les Eglises
d’ici, avec leurs statuts particuliers, reooninus par l’Etat, sont indépendantes.
Tune de l’autre, et risquent de devenir
congrégationalistes. La Commission exécutive sera bieinltôt juridiquement reconnpe
et pourra, avec l’autorité que les statuts
lui confèrent, administrer les biens du
District et constituer ujn, vrai annearu de
liaison entre tes différente î^lises et la
Vén. Table. Le Consistoire de Colonia Valdense a cédé .un local attinant au tem,pte,
pour la résidence officielle de la Commission exécutive ; c’est là qu’ele tiendra
ses archives.
C’est avec beaucoup de plaisir que l’on
écoute la commuinication que ce District
est étevé au même niveaiu des autres, en
Italie. Le Synofde en i>rend bonne note et
une pensée reconnaissante va à l’adresse
des orateurs qui, an Synode géjnéral 1933,
ont défendu nos intérêts, et à la Vén.
Table qiu'on salue par de 'vifs applaudissements.
Ou passe à l’étude d’ime lettre du Modérateur, qui demande aux Eglises de
notre District de contribuer en mesure
du 10 % de rhonorailre des Pasteurs pour
la Caisse d’éméritation. Plusieurs fois déjà
ou avaiilt fait des coJliectes spéciales en faveur de cette Caisse, et elles avaiént donné
de bons résultats. En considération, des
fortes dettes qui pèsent encore sur notre
District, te Synode décide que la future
Commission exécutive envoie, pour cette
aiunée, une somme fixe de 300 pesos, qni
correspond environ au 5 % des honoraines
des ouvriers. Pour l’apnée pi;ochaine on
espère de pouvoir atteindlre te pourcentage demandé par lia Vén. Table.
Au paragraphe frais de voyage des Pas^
teurs venant d’Italie, le Sypode exprime
le désir que la Commission exécutive s’informe du montant exact de la dette envers la Table, pour fixer proportionnellement la somme que chaque Eîglîse devra
encore verser.
2
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 18'Mai 1934-XII
Un culte annuel est fixé pour rappeler
la première inatitutiomi de bienfaisance d,u
District, rAfeite des Vieilands de Colonia
Valídense. On recommande les dons en nature et une coiUiec!te en faveur de cette
œuvre.
M. Silvio Long, président de la Commission « pro Innarà) », dontn© un rapport sur
le travail accompli. Les dénominafiœœ Méttiodisbe et Baptiste font un travail similaire : nous aurons bientôt un recueil
wnique.
Plusieurs délégués ayant exprimé le désir que l’on compose un nouveau « Pain
quotidien:», une Commission est chargée
de ce travail
Dans le but d’éviter la dispersion des
Vaudois, une Commission de colonisation
cherchera de bons terraiinis à des prix raiSOTinables. On faworiaeira aussi Fexode de
plusieurs familles qui formeront de petites colonies, où la Commissibn exécutive
pourra facilement veiUer à leurs nécessités spirituelles.
Les programmes de nos différentes écoles du dimanche, étant des plus variés et
laissant teaucouip à désirer, les personnes
fes plus compétentes de notre l&trict en
rédigeront un, qui réponde à la mentalité
vaudoise essentieUlement rurale:.
La d^-nière partie du rapport, qui traite
de la vie spifrituelle dans nos églises, engage'de bonnes discussions sur la fréquentation des cultes, la Sianetification d!u dimanche, le culte de famiie, les colectes,
le baptême et la réception des catéchumènes. On constate que l’esprit de mondanité règne dans maints foyers. La future Commission exécutive est chargée de
rédiger une circukire inspirée par les consumons auxquelles ont abouti les échanges d’idées sur l’avenir de notre œuvre.
Pour la première fois te Synode- nomme
une Ccmimsdm du Chant Sacré.
Cette année nous avons eu» comme délégué à notre Syinodfe régional, le seul représentant de la Société Bibliquje Amérieainie» te pasteur Paul Penzotti. L’Eglise
Méthodiste, le pasteuir E. Calferifl, M. Auguste Eevel, et le pasteur Guido Ri voir,
tjui a laissé une partie de son cœur en
Amérique, nous en-voyèrent leurs messages, avec les meileuirs souhaits pour lés
travaux.
Le procha,in Synode aura lieu à Ombues. Le discours d’ouverture est confié à
M, Ganz. La pasteur Breeze est suppléant.
MM. Adolfo Giarapiccol et Emile Tron
(père), sont nommés délégué au prochain
Synode général.
. Après avoir remercié les Vaudois de la
paroi^ de Iris pour la réception enlthousiaste et généreuse offerte aux dél^ués
uruguay.e(ïis, et le Bureau pour son zèle
dians l’accomplisseinent de sa tâche, la
Conférence est terminée. Un culte de
Sainte-Cène réunit encore spiritueUement
les frères en Christ, qui reprennent, quelques heures après, le chemin du retour.
Commé' d'habitude, la Sociedad SiMamericana de Historia Valdense convoqua une
soirée vâudioise qui fit sensation sur le public qui. bondait littéralemient te temple.
Après lunfe étude sur : las pascuas piamontesae du president M. H. Beux, des chants
et des diotions ^ patois et en français,
des chœurs chantés par la Chorale de
Arauz, dirigés ;pair M. S. Long, occasionn^ent des applaudissements frénétiques.
Le Serment de Sibaud clôtura la soirée.
^ Bureau de la Société est renommé
comme suit : E. Gapiz, président ; Ernest
'Tron, •vVioe-président, et Auguste Revel,
secrétai re^archiviste.
Il » «'»
Les journaux locaux donnèrent des détails sur notre Synode régional, tes Vaudois et leur influence sociale.
'E. H.‘Ganz.
Nationalisme Vaudois.
1
La LevalrlCd A. CHAUVfE
avvisa la sua Spettabile Clientela, di
aver traslocato in Via Roma, N° 2.
Le nationalisme est la tendance qui caractérise te temps actuel notre période
troublée de l’après-guerre. Le peuple vaudois — quoique peu nombreux —- possède
des caractères difetinicdifs si prononcés, une
teflie Unité de culture et de pensée — qu’il
serait parfaitement naturel qu’il y eût
place, parmi les autres, aussi pour un nationalisme vauidois — ni guerrier ni impérialiste —■ et qui pût parfaitement subsister sans nuire à nôtre dévotion pour
notre plus grande patrie italienne.
Nationalisme dans la meilleure acception du mot, c’est à dire solidarité, affection mutueOe, fidélité aux enseignements
des aïeux, attachement au nom de Vaudois, aux traditioinB, et, (Ucis in fundo,
axJceptation joyeuse et cou«ageuse des de
vdirs que la qualité de Vaudois nous
impose.
Nous sommes en famille, n’est-ee pas,
lecteurs de l’Echo, et nous pouvons parler
clair et sans voiles miséricordieux. Combien de Vaudois peu-vent s’appeler nationalistes ? J’entends Vaudois nés tels, issus
de vieilles famüles vaudoises, et noti' des
frères qui se sont ralliés à nous ces dernières années. Un certain nombre, sans
doute, mais pas assez grand encore, et
surtout pas assez enthousiastes et actifs,
pour que l’on puii^ regarder sans crainte
à l’avenir de notre' église et de noti-i.peuple.
Je ne trouve surtout ipas dans les rang«
de ce nationalisme — qui me sera jamai.s
un parti constitué, mais simplement une
commxmion spîritueUs —. beaucoup d’entri;
ceux qui devraient sentir l’obligatiotni morête d’y appartenir. C’est à dire ceux des
nôtrœ iqui occupent des ipositions en vue
et qui font honneur alu nom vaudois: sans
d autre part s en soucier. G’est ainsi que
parmi les sotscripteurs à la semaine drreponcement, je suis sûr que leurs nonri
brûleront par leur absence. C’est ains.f
que parmi les nombreux publics de no.s
soirées du XVII février, dans les villes où
notre église travaille, on remarqua l’absence de .plusieurs qui portent de vieu^:
glorieux noms vaudois ; car nous avons
aussi nous de « beaux noms » qui rappel-,
lent unie tradition séculaiire de fidélité, de
courage et de caractère. J’ai parlé de's réunions du XVII févrfer et non des cultes
ordinaires, pour la bonne raison qu’à ces
^rmiers ce ne soPt pas aeutemont. les rejetons de nos vieilles gloires qui désertent, mais biao d’autres encore ! ï..', ^
Ainsi notre église doit compter surtout
sur la générosité des « nouveaux Vaudois-»et les assemblées se recrutent en majorité
parmi ceux-ci.
Je voudrais proposer à nos autorités
ecclésiastiques et à nos journaux de publier, à l’avenir, aiu lieu des listes de'
souscripteurs aux contributions pour nos
œuvres, des listes de noms de Vaudois qui,
étant en position de pouvoir largiqm^t
donner, ne contribuent pas du tout, ou
bien peu au bilan de notre Adirdnisèration Vaudoise.
Et si on les décidait à contribuer comme Ûs en auraient le devoir, ne fût-il
que pour faire dépit au diaèle, le déjftcit
serait bien vite comblé.
Riches ou pauvres, haut placés ou hunir ,)
Hes, il faudrait d'autre part aller les cher-"*
cher et les retrouver, ces déserteurs du
Valdisme qui se sont fourvoyés dans nos
grandes villes ou se sont isolés dans des
coins reculés.
Nos Pasteurs devraient s’enquérir plus
acti-vement et appliquer la parabole - du
bon berger qui va à la recherche de la
brebis égarée. S’ils seront reçus froidement ou malhonnêtement, qu’ils disent
comme François d’Assise : «Ivi è perfetta
letizia », car c’est au service de Dieui. Et
oela rentre dans le cadre de leur minfetère, qui est une mission et non une carrière. Les laïques devraient en faire autant, car il y a là beaucoup plus die travail qu’on ne ipense, dans les bureaux, 1^
usines, les écoles, les casernes.
Et qu’on ne mie dise pas que cela se fait !
J’ai été moi-même pendant des années
,un de ces Vaudois détEùihés de l’église et
de toute activité vaudoise. Et personne
des miens n’est venu me chercher. Quand
je me suis réveillé» c’est moi qui ai mar
ché à la rencwtne de mon église et de
peiuipjle. Je n’ai ijas eu l’acçuei de
l’enfant prodigue : c’était peut-être trop
prétendre. Mais l’église, te peuple d^ Vaudois fidèles et... nationallistes, ne doi-vent
pas se teuiirer dans l’espoir que chaque
, déserteur possède en lui-même le germe
de l’enfant prodigue. Beaucoup stmt perdus à janaais. Et ce n’est pas te canal des
mariages mixtes que la plupart désertent.
Trop Kïuvent ce sont d’entières famîlPes
purement vaudoises qui oublient leur origine et tombent dans l’indifférence, sinon
dans l’hostilité !
Quelle responsabilité pour nous tous, car
enfin la parabole de la brebis égarée et
les autres analogues ne sont pas des anec. dotes, mais des enseignements; des commandements de Notre Seigneur, que chacun de nous doit observer.
Jadis, les jours des élections, on envoyait chercher les électeurs paresseux ou
incertains avec dies voitures et des autos.
La cause de notre; église et de notre peuple mérite an moins autant de peine que
la conquête d’un siège à lia Chambra !
Nous avons doublement le devoir de rallier ces précieuses forces égarées et qubliéœ, par charité envers nos frères et
pour leur salut d’abord, ensuite pour mettre au profit de l’église toutes tes ressources dont eEe a le droit de disposer, dans ce
moment où plusieurs de nos œuvres sont
en danger de périr faute de nourriture.
Vaudois des Vallées, songez que dans
oinquante ans d’ici, si l’Eglise Vaudoise
sera — comme nous en avons la ferme
espérance — plus forte que jamais, ce ne
sera pais là une nouvelle gloire que nous
puissions nous attribuer ; car te peuple
vaudois, tel que sept siècles de souffrance
et de gloire l’ont formé, aura cessé d’exister, si n,o.us ne nous réveillons pas, tandis
qu’il -est encore temps, et si nous ne nous
décidons pas à sentir ptour nous-mêmes
un peu de ce respect — si mal fondé parfois, hélias ! — que tes « nouveaux Vaudois » (nous démontrent.
Lecteurs de l’Echo et p.artant bons et
fidèles Vaudois, n’oubliez pas que ceux
dont je parle ne lisent pas l’Echo. Si vous
acceptez mon apipel, mettez-vous aiUi trac
vail tout de suite. Bien des fois vous aurez
tâché de mériter la, prime que certains
journaux offrent à qui leur procure un
nouvel àboninié. Cette fois il y a une prime
aussi. La satisfaction de votre conscience
chaque fois que vous aurez persuadé un
de nos déserteurs à rentrer dans tes rangs
de notre vieille, rude, solide « nation
vaudoise ». m, e_
IÍ9UÍS en Suisse.
Le Pèlerinage Vaudois en Suisse (2530 juillet) , a été accueilli par |e public
vaudois d’une façon très favorable. Les
prénotations dépassent déjà tes 60, et augmentent tous les jours. La beauté du programme, la noble et sympathique signification de l’initiative constituent un attrait
très considérable qui est démontré éloquemment par tes faits.
L’inscription au Pèlerinage est ouverte.
Les prix sont fixés à L. 250 pour les 30
places réservées .aux Unionistes et à L. 320
pour tes places normales. Les places réservées étant déjà toutes occupées par des
prénotatiolns, il est entendu que toute inscription nouvelle est à L. 320. Dans ce
prix test compris 1e voyage complet, les
transports, le logement et les repas du
séjour en Suisse.
A chaque personne inscrite sera envoyé
le programmie' complet du Pèlerinage, avec
tes renseignements nécessaires. Le départ
est fixé à 6 heures (de Torre Pellice) et
à 8 h. 40 (de Turin) du 25 juillet. Il sera
pourvu à un passeport collectif, qui coûtera seulement quelques lires par personne (non comprises idans te prix fixé).
Les personnes qui se sont prénotées
sont viveïneliit priées d’envoyer tout de
suite leur linsieription avec ],a, cotisation
anticipée de L. 100 pair place. Les places
idjevant être limitées et les diemandies étant
très nombreuses, il ne sera pas tenu
compte des prénotatipns qui ne seront pas
confirmées par l’inscription et le versemeut de la cotisation. Naturellement,
ce|le-ci sera rendtœ (à part L 5 pour les
frais généraiK) si la personne inscrite
sera lempêchée de prendre part au voyage
par des raisons personnelles de force
majeure.
Les iusariptions doivent être envoyées
à M. Attiliô Jalla - Torre Pellice.
ME U fil! KS
M. le Rédacteur de l’<i. Echo »,
Je souscris entièremient à ce que vous
avez écrit à propos ide la Fête de Chant
des Chorales et, pialrticulièrement à l’obsdrvation que vous avez faite touchant les
applaudissements du :public : nos Fêtes de
Çhaint ne sont pas des spectacles et nos
temples des théâtres:!
Je partage aussi l’avis de la personne
compétente qui, ¡dites-vous, a affirmé que
notre idiamière fête a été une des mieiux
réussies. Toutefois je désire faire une distinction et ensuite, si vous voulez bien me
te permettre, ajouter quelques petites observations de détails.
Les chœurs chantés séparément par tes
sept Chorales ont été très OTigneusetnent
préparés par chacune d’eltes et exécutés,
je ine dirai pas à la perfection qui, d’ailleurs, n’est pas de ce monde, mais d’une
façon très loiuabie. Il n’est pas inutile
d’ajouter que tel chœur présentait de sérieuses difficultés, surtout au point de vue
de la tonalité; les variations de ton ont
été affrontées avec assez d’aisance et, presque toujours, avec succès : ce qui démontre que la pose de la voix, chez nos chanteurs, est sûre, j’allaiis dire imp'eccable.
n est regrettable — et te Président de
la Commission du Chant Sacré n’a pas
craint de le faire remarquer — que, en
considérant tout te temps qu-»H....d^ense
et toute la peine qu’on se donne pour la
préparation des chœurs particuliers, il est
regrettable, dis-je, ique les chants d’ensemble n’aient pas été mieux étudiés. A noter
qu’en fait de réelle valeur les cantiques
de nos deux Recueils n’avaient rien à envier aux chœurs soi-disant artistiques.
Qu’il ms suffise de signaler que 1e N. 147
du Recueil français, une des pa-ges tes plus
suggestives et prenantes que te grand
Händel ait écrites, et qui dépasse de plusieurs coudées tout ce que nous avons entendu ce jour-là.
Nous nous permettons donc de_soulia'ner‘
très fortemepat te, nécessité pour chaque
Chorale d’étudier mieux les cantiques d’ensemble. Pensez à l’effet magnifique que ces
diants produiraient sur te public, s’ils
étaient exécutés, par cette masse formidable ide troiis cstnts chanteurs, avec te mêmi2: souci du mouvement • et des nuances
que l’on a pour, les chante particuliers !
Peut-être la Commission du Chant pourrait-elle limdter te nombre de ces cantiques, à quatre par exemipte, afin que tes
Chorales puissent les apprendre convenablement.
Et maintenant un mot, qui ne veut absolument pas être utne critique mais plutôt une silmipte remarque, un conseil fraternel, et qui a trait à la façon de diriger
te chant. J’entends le chant sacré, car je
partage l’avis des théoriciens anciens et
rnodemes, qui affirment que la musique
profane — viUaUieles, rondes; chansons et
madrigaux —■ peut être exécutée au gré
des chanteurs ou de ceux qui les dirigent ;
tandis que la musique sacrée, étant d’une
toute autre nature, doit être dirigée suivant d’autreis normes. Et alors nous nous
demandons ; Pourquoi tronquer les mesures de façon à défigurer les phrases musicales ? Lorsqu’on adopte certains procédés
d’accélération des temips qui indiquent tes
pauses ou de raccourcissement des maures, on altère la pensée du compositeur.
Chaque mesure a sa durée et la préoccupation constante du Directeur doit être
de rendre avec te plus de fidélité iwssible
l’idée ide celui qui l’a exprimée par des
sons.
Ne pas observer te temps constitue une
erreur presque alussi grave que celte d’pn
tel qui ne tenait pas compte d^ bémols,
qiifil trouvait embarrasiaaintts ! — C’est
plus beau sans tant de dièzes et de bémols
— disait-ü.
iPlus de respect doûc à la volonté idu cornpositeur dônt nous faisons chanter la
musique !
lEn outre je confesse, pour ma part,
qu’il m’a été bien souvent impossible de
savoir, par le simple mouvemeint de la ba- ,
guette, la division du temps de plus d’un
3
L’Echo des Vallées >• yendredi 18 Mai 1934-Xïl
1
■chœur, parce que ron avait garde de la
battre clairennent. Je crois que te Directeur doit toujours au moins ébaucher te
temps pour ne pas induire tes chanteurs
en erreur et pour la juste compréhensîioa
de la musique.
Et finalement qu'on se persuade que la
meillleure fajçon |(te diriger un choeur de
musique sacrée n’Kit pas celle, comme le
disait récemment avec humour un de nos
plus réputés 'imëstri qui dirige un institut ide culture musicale, de vouloir faire
croire qu’on veut trouer te ciel du bout
des doigts. Que le Directeur soit un animar
taur, d’accord : .mais, est modm in reUtis !
Et pour termilner je voudrais encore
répéter une chose que j’ai dite autrefois
à nos vaiUants Directeurs de Chorales ;
c’est qu’ils ne doivent jamais donner l'impression d’être dirigé par les chanteurs^
mais de les diriger réellement, àbsollu, ment ! C’est surtout dans les ritarâcmdo
ou clans les notes avec point d’orgue que
nous avons pu remarquer ce ¡défaut chez
quelques Choralœ.
Que personne ne s’estime visé personnellement par ces observations tout à fait
objectives et qui ont pour unique but d’encourager ceux qui travaillent tellement
pour le progrès du chant sacré dans nos
Eglises, à faire toujours mieux, à s’approcher toujours plus de la perfection
dans cet art silaeau, qui prime tous tes
autres, et qui se nomme... musique !
E. L.
. HENRI PASCAL
Pasteur en retraite.
Lundi, 14 mai, M. Henri Pascal a été
rapijelé par te divin Maître, Souffrant depuis quelques années, il attendait la délivrance avec le plus grand calme et la plus
profonde' foi. Son âme s’est envolée vers
Celui qu’il a servi de toutes ses forces.
Nous manquons de données pour retracer sa noble carrière : nous savons qu’il
ses études il fut pasiteur à Còme et surtout à Pignerol, où il passa un grand nombre d’années.
Homme intègre, chrétien à la piété profonde, pasteur dans toute l’acception du
terme, il a exercé une sainte influence
sur ceux qui ont eU' l’avantage de te
C'Cnnaître.
Caractère doux et humble, fl était d’un
alx>rd facile et on était sûr de trouver
en lui un ami discret.
Nous espérons que. quelqu’un de ceux
qui l’ont connu de près voudra bien écrire
pour Y Echo un témoignage.
En attendant, nous exprimons à M.me
Pascal, à ses enfants Henri et Artur et
à leurs familles, nos sincères condoléances.
Je me permets de leur répéter tes paroles que le vénéré défunt m’écrivait il
y a cinq ans environ, lors du soudain départ de ma chère mère :
« Vous savez où elle a été : dans te maison du Père, attelndant que ses bifen-aimés
la rejoignent. Les anneaux de lia chaîne
qui nous retiennent à te terre se brisent;
élevons toujours plus nos pensées et nos
coeurs vers la patrie céleste dont, par te
foi, nous sommes déjà les citoyens».
LICEO-GINNASIO VALDESE.
Col 16 del prossimo Giugno avraUno
principio gii esami di ammissione e di
idoneità alle varie classi deìlfistituto.
Le domande dei oandidati devono presentarsi alia Presidenza entro il 31 Mag• gio corrente, in carta bollata da L. 3, debitamente céntrofirmata dal genitore o da
chi per esso.
Le domande dei candidati allfammissione
alla 1“' classe ginnasiale devono essere corredajte dei documenti seguenti :
l" Certificato di nascita, in carta legale ;
2“ Certificato di rivaccinazione o di sofferto vaiolo, in carta libera;
3“ Attestato di identità, se il candidato non sia personalmenite conoanuto dal
Preside ;
4“ Ricevuta del pagamento della tassa
d’esame in L. 60, rilasciata dal Preside^
cui te tassa deve pagarsi.
U diario degli esami verrà pubblicato nell’atrio dell’Istituto non appeUa
sarà pubblicato per la Provincia dal
R. ProAnneditore.
Per informazioni scolastiche, rivolgersd
al Preside : Davide Jahier.
❖ ❖ ♦!* ❖ <♦ *t* <« ♦> »1* ♦;« <♦ <♦ ♦>
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 7 al 13 Maggio 1934-XII
Nascite N® 1 — Decessi N® 0
DQNS REQUS
P. E. M. : Iteur l’Orpheliiiat, L. 100 Pour l’Asfle d’emifiance, 50 - Pour les écoles
de quartiers, 50.
*A. C. Paschietto, in memoriam de Robert
Giordano : Pour le Refuge^ L. 10.
^ H: 4«
BBLGBANO (R. A.). Cette paroisse est
actuellement sans Conducteur ; te Commiission Exécutive pense y envoyer l’évangéliste Charles-Albert Griot, à peine un
Paâteur nous sera envoyé de l’Italie pour
desservir l’imiportanite paroisse ,de San Salvador, où M. Griot est intérimaire.
BOBl, Mercredi, 9 courant, dans le temple de Bobi orné de fleurs, ont été unis en
mariage M. Aldo Sappe et M.lte Arme
Marie Pontet,
Bon nombre d’amis, qui ont tenu à être
présents à la cérémonie, se sont unis à
leur joie en leur exprimant tous leurs souhaits de bonheur. Nous y ajoutons encore
les nôtres, en demandant que te bénédiction de Dieu repose sur oe; nouveau foyer.
— Le doyen de notre paroisse vient de
nous quitter soudainement. C’est notre
frère 'Barîdon David, de IfArbaud, décédi
dans sa 96® année. L’inhumation eut lieu
dans le cimetière dU Villar et ses obsèquœ, présidées ¡par tes pasteurs R. Jahier,
du Villar, et; H. Tron, de Bobi, furent une
démonstration spontanée de l’estime de
laquelle était entouré notre frère.
LA TOUR, Le dimanche de la mère a
été célébré dimanche dernier.
Nombreux auditoire au culte du m¡atin ;
le sermon portaJit sur Marie de Nazareth,
étudiée comme mère ; les orphelines, préparées par M.me Bidma, ont chanté un
beau cantique de circonstance. La collecte
faite à l’issue du service pour l’Orphelinat, a donné une jolie somme.
Les mamans de te paroiæe, invitées par
l’Union Cadette, se trouvaient dans l’aprèsmidi très nombreuses à l’AiuJa Magna pour
une fête préparée en leur honneur. Nous
ne pouvons naturellement pas détailler te
beau programme de chants, de musique
instrum;elntale’, de récitations, préparé avec
soin et fort bien exécuté par les Cadettes.
M.Ue Anita Mathieu distribua aussi, à
cette occasion, les prix décernés aux fillettes qui se sont montrées zélées-dansle travail biblique.
M.me Ida Jalla, présidente de TUnion
des Mères, remercia au nom des mamans
les Cadettes pour te remarquable exécution du programme, et M.llle Mathieu, présidente des Cadettes, ainsi que sa coUaboratrioe pour la partie musicale, M.lte Theiter, pour le travail accompli, non seule- ^
ment en vue de cette fête, mais au cours
de toute Tannée: pour te formation du caractère chrétien dans les jeunes filles de
l’Union.
— « Rosábala ». Voilà le titriei dtone
gentille opérette, qu’avec le gracieux concours de M,me N. BaJma-Van Aalst, tes enfants de nos écoles veulait noius offrir dimanche, 20 mai, à 15 heures, au Théâtre
Trente,
Il s’agit d’aider à trouver dös fonds pour
améliorer toujours plus le matériel de nos
classes d’enseignement. Nui doute — dans
ce cas — que chacuïi' se fera un devoir et
un plaisir d’assister à cette petite fêtaft
ne-fût-ce que pour encourager les petdts
acteurs et ceux qui s’en occupent.
PBABU813N. Nous rgmereians M. Gus3eat qpi a présidé le cuite de Saint^^dhaemy lie dimanche 6 mai le Pasteur
à Rocheplate, à la même heure, pour
un cuite (de communion.
: Veuidtredi, 4, nous avons accompagné
a|p çimetière des Rostans la dépouiltei mortel de notre soeur Judith Lcmteime. née
Jahier, ï31ie habitait à Saint-Germajh, et
d^pwis 15 jours seulement elie était monr
tée à Pnalairossa chez sa fille, M.me Chartes
G^idin. Une pneumonie l’emporta rapidement. Nous renouveloins aux parents nos
sincères (xHidjoléanices.
Vendredi, 11, à Nervi, M.me Loriise
Vtnçotijjardiol était rappelée auprès du
P^. Dimanche, en bonidajnt le temple de
S^t-Barthédiemy, te' paroisse voulait této^gner sa reconnaissance à sa, bienfaitrice et sa. sympathie aux parents.
ÎM. le pasteur Mlarauda voulut s’unir, et
nous te remercions, au Pasteur de la parofese pour apporter une parole de foi,
d’errance et de cansoteitibn aux affligés.
^ous désirons renom^êler aux neveux,
et ..surtout à M.me Emimai Leidheuser qui
s^ba avec un si gtraud dévouement sa
mêr^ te' profonde sympathie de cette
panotese.
■— Baptême. Pons Guido de Lévi et de
Cêtestine Blenech, des Vem^ de' Roche
G. R.
* PR ALI. La visite réglementaire à notre
église a été faite dimanche 6 mai, par te
secrétaire de te Commission exécutive,
ML^A. Ricca, pasteur à Massel M. Rjcca
présida le culte principal, il adressa 1a parole aux enfants de notre école du dimanclte et présida, Taprès-midî, te réunion de
teWeunesse.
^ous demandons au Seigneur que les
Passants appels qui nous ont été adressés continuent à opérer à salut dans notre
ccéur.
ST- Le samedi 21 avril, dans notre tem
2pfe a été célébré le mariage de Barus
Wre Auguste, de te paroisse de V^lehe, et de Artrn Suzanne, des Adroits.
Le même jour, te saint baptême a
été a,dministré au petit Barus Emile de
Jean et de Artus Mary, des Adroits.
Que Dieu veuille bénir abondamment
ses enfajits pendant tout le temps de
leur vie. ^
Colonia Marina di Boralo Veroni.
In seguito^ nuove repenti digpnM^ifwn'
d^’Bnte O^re Assatebenziail^ a
conoscenza dei Pastori e dellé fa^glie che
hanno dm bimbi da mandare alla Còlmiia, '
quanto, fjiegue :
1“ Nessun bambino può essere accettato
se ai' momento dell^, partenza per il mare
non porta con sè un regqtere certifimiJo '
di subite vaixirmzmd antidifterichè' e
antivaiolose. Non sd ammettono assolutia^
mente eccezioni su questo punto.
2“ I turni saranno il primo di maschi
e il secondo di femmine. Ciascun turno
deve avere te durata di trenta giorni.
In virtù di tali disposizioni abbiamo dovuto fare qualche modificazione alla consuetudine degli anni precedenti.
Il primo turno sarà di bambini i quali
partiranno per il mare ai primi di Luglio
in giorno da precisare. D secondo sarà di
bambine. L’uno e l’altro avrà te durata
di un mese. Si raccomanda ai Pastori p
alte famiglie idi fare te domanda H più
presto possibile, affinchè si possano espletare te pratiche necessarie coll’Ente Opere
Assistenziali e o^e Ferrovie dello Stato
per i ribassi. Si ¡provveda per te richieste
vaccinazioni. Inutile fare domande non
corredate dai relativi certificati. Si ricorda
che le bimbe devono portare due grembiulini bianchi, e i maschi due magliette
bianche con cappello da spiaggia.
Essendo i turni ridotti a due, il' numero dei bambini dovrà essere necessariamente ridotto. Saranno accettati solo
jjuéUi che, a giudizio del medico, a'vranno
maggior bisogno del soggiorno al mare;
(Dal Piccolo Messaggero).
Le^ FamiUes TURIN, PEYROT, DECKER, RIBET, VINÇON, COUCOURDE,
ont la doplmr de vous annoncer le dlécès,
à Lausanne, de
M.me EMILIE SECRHAN mt GRELLET
petite-fllle de M, Jacques Vinçon, qui fut
pendant dix-huit ans pasteur de la paroisse de Pramd.
Í)
<!)
Í)
<3
<3
O
O
^3
O
.S
.33
■^1
Mario PiACENTfrii - l Culti Ammessi nello
Stato Italiano (Volumein 8° di pagine XX-530)
Giovanni Luzzi - All’omlira delle sue ali
(N-® 60 Sermoni) ...........................
E. Fasanari-Celli - Il sentiero che sale-(Raccontd' per la gioventù).........................
Cartoline illustrate con Yersetto hihlico
(Grande Assortimento) da L. 0,15 a L. 0,40 caduna
L. 45.
L. 15,—
L. 3,50
O
Si spediscono franco di porto - Mandare vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre PcIIice (Torino)
■* 0 0
♦
<)
o
o
■o
VILLESÈCHE. Sameidi detniiar, dans le
temple fies Clos, nous avons célébré le
toariage de Ghigou Albert Etienne d’Etienne, de la paanofeae de PraJi, avec
Barus Henriette die Henri, de Vilfasèche
Inférieure.
A ces jeunes époux, nos meflleuirs souhaits fie honhqur.
— Le dimanche 6 maîf te chaire a été
occupée par M Henri ^ Tron, pasteur à
Bobi. Nous tenons à te remercier pour son
bon message et pour son agréable visite.
Inni della Federazione Giovanile Valdese.
Per Cristo e per la Chiesa, vers de Ed.
Taglialatella, musique die G. Moschetti.
L’Inno alla Fede,, die J. G. Walton. Trad.
Ed. Tagllalatela.
Deux petits chefs-d’œuvre publiés comme cartes postales.
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM, N. 6 ■ flANO
--- TORRE PELLICE -
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
L'Avvocato STEFANO PEYROT
ora residènte in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore tO alle ore t2.
4
A'
•• • . ’.f
L’Echo des Vallées - Vendredi 18 Mai 1934-XII
RICCO ASSORTIMENTO STOFFE Sartoria BALMA & ZUCCARO Via San Francesco da Paola« 46 - TORINO (Telefono N. 499ÌH) / TAGLIO E CONFEZIONI ACCURATI
SINVIANO CAMPIONI A RICHIESTA PREZZI MODICI
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOQOOOOOOOOOOOOO
Il Pane Quotidiano per l'Anima - Davide Bosio Un brano, un passo biblico, una strofa ed una preghiera per ogni giorno - (tela e oro, L. 8) . L. 5,—
Più presso a Te, $ig:nor!... - Pensieri brevi per ogni
giornodeìVanno-GiovanniRosiagno-{ieìaeoro,L.\0) » 7,—
Storia dei Valdesi - Ernesto Comba - riccamente illustrata e corredata di carta geografica - pagg. 436 » 12,—
Chiave Biblica - rilegata tutta tela e oro, L. 50 - brochure » 40,—
Raecolte di Canti e Cori di V. Sominanit
Adoro - Canti e Cori...................................» 4,—
Pace in terra! 10 cori con musica . . > 3,—
Salmeggiate - Canti e Cori.............................» 5,—
Osanna - Nuovi Canti, Cori e Salmi, con musica di
Virgilio Sommani . . . ; . . , . » 5,—
Si ricevono franco di porto, mandando ordinazioni e vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pcllice (Torino),
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o,
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
_______ o
MISTURA LANPUGNANI
(RICOSTITUENTE DIGESTIVA)
QuMto Te echio preparato a baae di esh?attl di erbe aromatiche
amare pon dose piccolissima di ferro, è da quasi mezzo secolo 11
preferito, per la sua pronta e reafb efficacia. In tutte le forme di
esaurimento, da qualunque causa prodotti. Inappetenza, cattiva
digestione, postumi di febbre malarica, convalescenza, sviluppo,
menopausa, gravidanze, ccc.
Ottimo per le persone anziane, che se non ringiovanisce, procura
loro un senso di benessere che rende meno pesante gli Inconvenienti tutti, dell’età matura.
Trovasi in tutte le farmacie a L13. al flacone (prezzo ribassato).
ILCflPPELLO
(}ELL’1/0M0
ELEGANTE
- '/YQ
FU LAZZARO 8 C
FABBRICA ITALIANA CAPPEai
ALESSANDRIA, MXAUA4
OLLEARO
500 cmc.
tipo PERLA
La più perfezionata, bella,
buona e moderna moto del
mondo
La vera e la
sola automobile su due ruote!
Trasmissione ad albero cardanico - Motore valvole in testa inclinate, doppio tnbo di
scarico, alto rendimento - Cambio 4 marce nel blocco - Silenziosità, dolcezza di
marcia inoonfrontabili - Accensione a spinterogeno - Impianto elettrico completissimo - Ruote smontabili e cambiabili.
Di analoihe lantteiisUe; 350 Tipo " SIM-175 lipo " PURO.
Fabbrica Motociclette OLLEARO - Via Mezzenile, 13 - TORINO (117)
L’ECO DELLA STAMPA
Ufficio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1901 (C. P. E. Milano N. 77394).
— Direttore; Umberto Frugiuéle — Via
Giuseppe Compagnoni, 28 - Milano (4/36)
- Telefono N. 53-335. — Corrispondenze :
Casella Postale 918 - Tel^ammi : Eco
Stampa, — Corrispondenti in tutte le
principali città del mondo.
mOR,Te Al TOPI
I PAsrArosFORU LSTEINER
IMPIEIO FtOILEliMMisflsrà
W llseui
IN Ssosii
nmizlou ncou.
Crm kmdiis
AmMi a Mit II
mlISH JMWAHr ftmcls 4
• Drsflieris
Q. Henrysuee.di E. Stslner-Vemen(rnincia)
Deposito per l'Italia: Via C OolDoal, t» - Milano
PAbbiicia BERTOLONI - Milano
.. .7U^ OC osc^ik^
COINA/THIE-CAKTA
CARBONE
'«TTv.-;
e ùsf9U, vufCidz.
€C(smswi/ca.
jpeac.
L iR,.Ì8i C. yiA/g.Co. S.CLÌlTux^Uo 5,vvw>6-))l<Xad4o
un/or/odi/alufe...
S.A. rRATCLLI BRANCA
DISTII.UCRIC
r^lUA.NO
FERNET-BRÀNCA
Mobilificio MERLO GERMANO
Casa di fiducia fondata nel 1890
2, Viale Mazzini - TORRE PELLICE - Viale Mazzini, 2
Mobili d'ogni tipo e stile, eleganti, solidi, garantiti - Specialità sedie
ed articoli pieghevoli.
Tappezzeria in stoffa e cuoio - Materassi - Pagliaricci a rete ed imbottiti - Letti in ferro delle migliori Case Nazionali.
Stoffe per mobili - Corsie - Tappeti - Tendaggi - Tele cerate - LfnoIcom - Cocco - Lana - Crine - Capok.
00 00
NUOVI RIBASSI - CONSEGNA A DOMICILIO
oo- «o
BRODOÀCARNE
pii rissimo^^^ccccllciitc
Jjjm
senza
droghe
Jules Tron, directeiu-reSponsable
Torre PelKce - Imprimerle Alpine