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\ I.
Prezzo Lire 12
ÍAnuo LXXVm . N, 25
^ TORRE PELLICE. 18 Giugno^ 1948
rSpedicione^ in abbonamento postale i I Grappo
DELLE
SETTIMANALE DELLA
X*esoérance dy chrétien
"Mais moi, j'espérerai
loujours,,. Psaume 71: 14
jVrws avons terminé notre premiè■‘re mé'ditation< sur ce sujet an disant
! ‘que Vespérance aide l’homme à sorî tir de la crise du découragement.
Nous avons affirmé qu’on ne peut
..pas dire que tçute espérance soit bonne et légitime. Cela dépend de . son objet. Ce qui donne de ia vaheur à l’esspérunte c’est la nature des senti^ menti, qui l’accompagnent, des mobiíes qui ta produisent et le but aur
^'quel eii'e vise.
'Les espérances sont très variées. Il
y y a des espérances exagérées, utopistes, folUs, qui sont te produit d’un
^ esprit irréfléchi, d’une imagination
^■souvent trop fertiie. Il y a des espéi;' rances cqupablès, fruit d’un coeur
“J corrompu et pervers dont ie but serait le 'riomphe du mài-.
'■ Il y a des hommes qui, imbus de
mysticisme utopiste et coupaMe, caressent ïe s!mge de la révolution sociale comme te set/l moyen pouf guéirir te monde du mul qui le ronge!
Il y a tZIes hommes, qui, élevés à l’écplie de l’absulutisn&e et de l’întcdéfonce religieuse, espèrent en: un re^l'tour aux moyens du passe pour im
f’ ‘ poser par la violences leur autorité,
leur credo et leurs dogmes.
^ ■ Le chrétien alimente lui aussi dans
T’’ son coeur, comme ie Pstilmîste, l’esi pérancr; mais l’objet et le but de ses
' ■ espérofices sont bien diÿétents de l’oy- bjet et du but des espérances du monde. L’éhtt de l’humanité qui, malgré
vingt siédiles de christiatiisme, conti' nute à contaminer de ses passions les
plus lei-dcuses le monde que Di^ avait
: ' créé bon, lorsque le chrétien regarde
cette humanité qui, quoiqu’elle sait
|«> parvenue à dominer les forces de la
nature, par la puissance de son génie, ¡H>rçant les montagnes, navlI' guant un fonds des mers, réduisant
¿ les distances, subjuguant les airs,
^7 domptant mênie les vibrations de l’ether et désagrégetàit l’ailome, cette
* humanité qui, malgré sa gloire, semque jamté-s ecflasve de pas“é sions abominaMes; lorsque, dis-je, le
chrétien contemple le tableau que lui
- nffre le monde moderne et qu’il voit
^ surgir du sein d|e cette gestation uni‘ verseÿe des forces soi^santi nouvelles parai ssant menacer et compromet-.
tre la cviUsation chrétienne elle-même, paiceque ces forces sont esser” vies à des haines et à des ambitions
coupables, le chrétien, dis-je, ne peut
?*Âqu,’éprouver dans son coeur un prw
^ fond découragement.
Oui, le chrétien de notre époque
doit se convaincre que l’humanité est
pii/s que jamais malade, prùfpndément malade et que. le mal qui la ronest le péché. Mais le chrétien de
notre époque qui, à la vue de la gra, vité du m(£, éprouve dans scft coeur
Ce découragement propre à la nature
i • humaine, sait cependant que tout espoirn’c.st pas ¡lerdu! Au contraire!
Le chrétien, malgré les menaces
? d’orages, le chrétien, accroché à ce
"' gîte l’auteur de l’épître aux Hébreux
Hv appelle (6: 19) (( l’anere de notre ây nie ferme et solide qui pénètre au de>\ là du voile », Vespésrmce^ le ckrétî0i
„ sent en lui une force instinctive, irré?’ dstîblo, mystérieuse, au ressort puis,^sànt qui le pousse à s’écrier ¡ kMois
^$-nwi, j’espércTtSi toujours,.. y>. Mon
‘y. coeur sera toujours rempli de cette es
péranoe de ¡aquelle Ifapétre dit qu'elle U ne rend point confus >r; cette es-,
pérance je t’alimentera,, comme une
flamme sacrée de mon âme. Et j’espérerai malgré tout.
J’espérerai le triomphe du bien, la
victo'.re <.èe la vertu.
J’espérerai que la mauvaise Semence do l’erreur, du mensonge, die ta superstition., qui faussent ' encore la
mentaiKté de plus <Fun individu et de
p!us d’un peuple sera détruite un jour
et que ta lumière die l’Evangile se répcmdm de i’oiwrore jusqu au couchant.
J’espérerai qiië le joitr viendra où
tous les peuples ayant reçu rEvangi|b seront vraiment libres; non seuHetment au point de vue cwÿl et politique (libertés dont jouissent déjà plusieurs des peuples sovdimnt civilisés), mais au sens te phts élevé die la
pairóle; líífcres, ayant secoué le joug
de Satan, libres ayant brisé les chmnes dit péché qui sont céUes qui affligent davantage, libAes en accourant
en masse sous l’étendard de. la croix
pour la conquête de la patrie céleste,
libres en ayant déposé aux pieds de
cette croix le fardeau du mai et ayant
pds sur eux te joug léger de JésusChrist. Oui, malgré les ombres qui
sont à l’horizon, j’espérerai toujours
toutes ces choses; et j’espérerdi sans
cte'sse que la justice puisse régner enflt(~surgía terre «t fa paix s’établisse entre l’homme et Dieu.
sào
-t’
N
- ,-t»
S.
^ictiique ama è nato da Dio
GIOVANNI
CHIESA VALDESE
Mais quel est le f ondement die cette
espérance? Quelle en est ta source.
C’est l’amour inspiré de Dieu. Pour
espérer ainsi, il faut que dans notre
coeur brûle cette charité qui naus fait
voir en chaque homme un frèré~efréé
oommfe nous à l’image de Dieu. Il n’y
a pas de dicton phts juste que deluir
ei ; (( CeiiHi qui ninie, espère »; f es égoïstes, deux, qui ont 'le cœur fermé
à l’amewr fraternel, ne peuvent espérer. Un jyère et une~mère ne désespéreront jamais die leurs fils; s’ili
se iüifse aller à ta négligence et à la
paresse, ils redoubleront de soins et
de vigilance; ils espéreront Sou jours.
C’était une oeuvre colossaie que
caraissa'.t l’apôtre Paul en son temps;
il ne rêvait rien nwins que la conversion du monde pmien; malgré les difficultés il ne se laissa jamais abattre;
U oMa de l’avant asveo espérance car
cette charité qu’il célébré dans une
de ses épitres comnàe la ptlus grande,
des vertus brûlait in tenséituent dans son
coeur. Et si nous regardons à Jésus,
quelle oeuvre que la stmnel quel édslfice vraiment grandiose a élever! Il
ne s’agissait rien morns que de transfornier l’homme et sur des ruines, '
préjugés absurdt; tt de haines 'iet de
violen^, faxre surgir le Règne de
Dieu! Quelle espérance! Mais ajoutons immédiaéement : Quel amour 1 ar
mour poussé jusqu^au sacrifice de la
pérances nobles et gftmdes!
Valleci’osia, mai Ì948.
...Tout ptourtant concourt à prour
ver que le succès die l’unité chrétienne présuppose une ère nouvèlSe du
christianisme, mie spiritualité nouvelle et approfondie^ en quelque sorte une nouvelle effusion dw. Saint-Esptit 'sur lie monde,- H faudrait poùr
chia abattre les frontières des^otinfessipns historiques. Il y aurait alors non
pas un intemationdfisme, c|e qui signifierait un appauvrissemènt et une
tendance vehs l’abstrait, mai un superconfessionalisme, qui signifie enrichissement et concrétisation. Dans le
christiatiisme historique, Télémesnt
prophétique qui hd était inhérent
s’est trouvé affaibM, et o’est pourquoi
il a cessé de jouer dans l’histoire son
rôle actif et condsûctêur. On ne s’est
plus tourné que vers le passé, vers la
lumière du passé. Ilifaudrait que s’ajZhime Sa lumière dit futur. Le pPophétism)p présuppose toujours cette htmière. C’est précisément ià le christianisme eschatdlOgique, 'Un renforcement de l’eschatologie, c’est àd&red’ur
île tendance prophétique vers l’avenir, doit! être la caractéristique d’une
ère nouvelle dlu christianîsmfe. La faiblesse du christianisme qui est pour
nous une cause de souffrances, la fai.foiesse die toutes les Eglises chrétiennes devant les mouvements impétueux, violents et souvent démoniaques du mondé, pouvent s’expUqUeàh
du. fait que le christianisme se trouve
pJiavé deng nn -entr’acte entre le christianisme historique issu du passé et
te christianisme eschatologiq-ue tourné
vers fa lumière de Tavenir.
David Pons
N. BerdHaeff.
che dell¡rAfrica, deirindia, di Ceylon.
dèlia Cina, dii Malaya, degli Stati Uniá d’America, dèMa Claniniaica, delf’Estoniia, dieililia Finlandia, della Francia, della Germairvia, dèll’Oltemda, dell’Ungheria, della Lituania, della Norvegia,, dell’Estonia, della Svezia, della
Svizzera e dell’Italia; inoltre i iappte-|
sentanti delle Chiese Ortodlosse dell’Armenia, dtei’Esltionia, della ijtoania,
della Polonia, della iSerhia, deH’Uciair,
na, della iRiuissia e della Grecia.
Le dire porzioni deUla Siacra Scrittura
sono state lette una dall IRev. Ahfnyele,
africano, l*akra dal Rev. Saooa della
Chiesa Ortodossa di Giodino ^Polonia).
11 sermone è stato predicato da un vescovo anglicano ; l’aissemfcilea, insieme con
■turó i dd|egati, si è unita nel canto degli
inni, nelle preghiere, nella recita del
(( Simhoilo Ñiceno » e nel (( Padre Nostro » pronunciato da ciascuno ne lla sua
propria lingua.
E’ stata una bella esperienza : una
ibreve espetaenza nel giorno di Pentecoste, un segno esteriore dèl’unione dei
credenti nel nome di Gesù Cristo e per
lo Sjpirito di Gesù Cristo, un avvertimento e forse anche una promessa.
Qualcuno dice; è stsiita un’esperienza
troppo cleritaile, troppo llimitata dalle
mura dell’abbazia. E non gli diarò torto.
La fratemità cristianai, per attuarsi nel
mondo e in risposta alMe esigenze del
mondo dteve maeiifestarsi ai di là del
santuario, nelle sfere più diverse e più
consuetè dolila vita; ifea gE uomini della nostra generazione, colpiti molto di
più da dò che vedono che non da ciò
che ascoltatio. Perciò lia miai esperienza
di Pentecoste è stata anche motivo di
umiliazione e di rinnovatia responsabilità.
Dalla Grafi Bretagna
IV
Attraverso i secoli, la noslira piccola
Chiesa Valdese ha conservato rapporti
di fratemità' e di solidarietà cristiana nel
vasto mondo intemazionale con Chiese
di altri paesi e di altre tradizioni storiche. Anche se siamo ridotti ad una piccola minoranza nella massa del popolo
italiano, pure non siamo sconosciuti fuori dei limiti del nostro paese : è un onore
p» noi, ma più sincora una responsabilità.
Abbiamo infatti l’iimpressione che all’estero, come in molte località della nostra piccala patria Valdese, si consideri
spesso la Chiesa Valdese dal punto di
vista della sua Storia passata, delle sue
sofferenze passate, della sua antica testimonianza all’Evangelo. In questo terreno è facile trarre un giudizio favorevole,
ma è estremamente pericoloso; specialmente quando si pensi che o^i generazione cristiana ha la sua propria personale responsabilità davanti a Dio e davaritl
alla storia.
mezzo aille voci confqe deirodiema generazione ed essere jconsiderata, nella
fratellcinza cristiana iiternazionale,. come
una Chiesa che vive jer la verità e nella
il quale si propone di rappresentare al
nostro Sinodo la sua chiesa, in questo
nostro primo centenario dell’Emancipazione.
Infine, gli rdtimi giorni di maggio, ho
paitecipato ad alcune sedùte della ((-General Assendrly » de'Ea Chiesa Presbitmana della Scozia, si può ben dire ila
chiesa nazionale scozzese. Sono stallo
presentato aiU Assemblea da un nostro
caro e vecchio amico li Rev. Doti. Ha
flan, il quale sosltèuiva in quella seduta
rattualé modieratore e l’Assemblea ha
saldato il rappresentante della Qriesa
Valdese.
carità.
Visita ad alcine
Assemblee
Ho ultimamente Éirtecìpato, come
rappresentante della Ciesa Valdese, ad
alcune import anti riunjni di carattere ecclesiastico o inteiecclpiastiico in Inghilterra e In Scozia. I
Nel pomeriggio del giorno di Pentecoste, mentre attendevo l’ora di rii^tolgere il mio messaggio in una chiesa alla
periferia di Londra, ho partecipato ad
un (( cullo ecumenico » di testimonianza
cristiana, neEa « Westministqr Albey»,
la famosa cattedrale gotica csira al cuore di ogni inglese snlla piazza dove si erge intatta la (( House of Commons », il
Parlamento brltanniico.
Problemi del
nostro
tempo
La storia passata non si cancella ; ma
la chiesa non vive di memorie o di tradizioni storiche. Lo Spirito di Dio e la
Parola di Dio sono i veri agenti vivificatori de Eia Ch iesa . Come sempli ci rap*
presentanti di un antico movimento religioso, verrà forse j|l giorno in cui noi,
Veddesi, non avremo più nulla di interessante da dire agli uomini del nostro
tempo. Nella misura però, in cui sentiremo la nostra Tesponsahilità e daremo
la nostra testimonianza non soltanto con
le labhra, ma con la vita, la nostra Chier
sa ipotrà ancora far udire la sua voce in
Il 3 maggio a Lond4 ho parlato in occasiope dell’« Anmiul Meeting)) degli
amici della Chiesa \ ldese, presieduto
dal vescovo anglicano i Rochester : piccolo gruppo di amici quali hanno conservato un sincero aftto p>er la nostra
testimonianza evangrca, tra i quali
Mrs. H. Noti, suo mi to e suo fratelllo,
il Rev. Jackson, ij Rf. Melville Scutt.
L’Assemblea ha rivo] > un messiaggio di
simpatia alla famigli Nott, dolorosamente provata da un i:ente tripliiice lutto, e di ringraziamenti>er l’opera svolta
durante molti anni a flore della Chiesa
Valdese
Il 5 maggio, insieii con i delegati
delle Chiese Evangedie deirUnghe>ria, della Grecia e d<Canada, ho partecipato ad una sedutidella « General
Assemhly », o Sinoddella Chiesa Presbiteriana d’inghilterr nel corso della
quale ho recato il -sMo delia nostra
Chiesa, cordialmente ambiato dal Moderatore The Rigt reifFalter Nilburn.
Gli inglesi, i quaiE generallmente guardano al Iato' pratico della vita nel quadro dei rapporto poEltici ed intemazionali,
sono però mólto sensibilE, anche nel campo ecclesiastico, alle forme esteriori ed
alle tradizioni storiche. Essi avevano organizzato con cura una processione di tutto i ministri delle Chiese Evangeliche e
Ortodosse orieptali presenti a Londra,
processione che doveva sfilare lungo le
solenni navate della cattedrale. Se la
pressione è stata interessante dal punto
di vista, diciiamó così coreografico, dato
che ciascuno indossava il proprio abito
ecclesiastico, (è in fatto di paramenti
gli anglicani e gli ortodossi non ai distanziano dai cattolici romani), non meno interessante e, lo vogliamo arciere,
ediificante è Stata l’affermazione di ur
mone e di fraternità cristiania.
lAnche le Chiese della Gran Bretagna
hanno i loro gravi, urgentii problemi da
studiare e, possibilmente, dia risolvere.
Problemi di carattere interno e problemi
di oar^tere esterno : e^fioazione delle
comunità, nel senso evarrgeEco della .paróla, e azione sociale e politica nel m<m4o, cioè azione nella « polis », nella cito
tà, nella collettività.
Le grandi città si estendono ogni anno
a causa di un accresciuto ooncentramento della popolazone nelle zone industriàlli ; bispgna pensare ad assistere queste centinaia di migliaia di persone, molte del le quali hanno perso il contatto con
la Chiesa. Biscia costruire dei localE
e prepiaraie degli operai.
Oltre ai delegati di tutte le Chiese
della Gran Bretagna, del Consiglio Ecumenlco delle Chiese, del Consiglio
Intemazionale delle Miissioni, c’erano
i rappresentanti delle Chiese evangeli
•1 campi di missione non sono dimenticati ed i mezzi finanziari affluiscono per
quello Sergio. D’altra parte, l’espetienza di vita comunitaria liniziata dieci anni
OT sono dal Rev. George Macleod di
Glasgow. nell’Isola di Iona, si è dimostrata utile, non solo come preparazione
di pastori e di laici ad un lavoro missior
nario ed evangelistico nelle parrocchie
d*6;Ii'e gjrafn<];i citta* mia aTwiie conle ximnevata comprensione del Vangelo e dei
valori del Cristianesimo, integralmente
inteso, sul piano della sólidarietà ' nella
fede e nella carità.
(continuazione in terza pagina)
2
Per il [esa líe Ielle Dmeá 1lalile!i
Un debito di riconoscenza
^1’
sopTotatto pensitndo a >latlo U bene cAe VOpetra delle Diaconesse ha compiuto dal giorno d^a sua istituzione ad oggi; di gK^iudine verso le Diaconesse che som state accolte neUe dimore di Colui che disse : a In iqiuanuto
l avete fatto ad «no di questi miniimi fialteilili, l’avete tatto ,a Me » (Matteo
25 : 40) : dii riconoscenza verso le Diaconesse che, attardate negli anni, più
non possono compiere un servizio in piena attività, e che con tanta fiduciosa
aspettativa sperano ancora di vedere sorgere la loro Casa-Madre.
Un dovere da^compiere
perchè non è giusto che i noM Dspedàlì, Orfanotrofi, Asili per vegliardi
éd Ifncurdbili àbhjÌanoi la loro casa, e che le Diaconesse, che ne sono
spesso Vanima ed il cuore, non ne abbiano una in proprio! Si dirà che la
Casa delle Diaconesse è là dove prestano servizio. E' Vero; ma non dobbiamo dimenticare che le Diaóanesse sono creakae urtrane, che han bisogno
di qualche periodo di riposo; che, non formandosi una famiglia, han bisogno
di una casa, che sia per loro un collegamento, tm luogo dove ritrovarsi e non
sentirsi sperdute, dopo aver dato se stesse al servizio degli altri.
Un atto di fede e di speranza
Abbicano oHraversato tempi d'impòste rinunzie, crude privazioni e sofferenze; tempi di guerra e. di oscuro dopoguerra. Chi non era temprato nello
spirito, sè inquinato di bramosia di guadagno, di egoipni irriducibili, dstendimento. Le vocazioni, le òerèi scarseggianor lo spirito di rirmnzia e di
sacrificio, che non sia: in vista di ottenere o di guadagnare cjualche cosa,
malica. Il mondo è in crisi e [anche le nostre opere sono in crisi per cpiesto
Vuoto di ricchezza spirituale. iVei sistemare la Casa Madre delle Diaccmesse noi crediamo e speriarrm in un rifiorire dall’Opera tutta. E’ fede e
speranza in Coltri, che è misericordioso e che cri darà la gioia di veder rinascere in mezzo alla nostra gioventù (e già ‘Ve ne sono segni consolanti) uno
spirito di entusiastica dedizione a tutto ciò che è un servire Dio, nel ser
vizio dri propri frateìli.
Nel dare una possibilità di più organico assestamento e di maggiore
sviluppo M’Opera deMe Diaoonessé, noi. 'echkmo indirettamente un beneficio alla maggior parie delle nostre opere di beneficenza. Concorrere in
qualsiasi; modo alla costHuzione deMa Casa-Madre, è co’io veramente u' I
e e
buona. C‘ onnv il Signore a compiere tutto quel che possiamo, rìcotdcmdo
“ Davanti a Dio si è ricchi di qu^ che si dà, e poveri solliairto di Ofuel che
si rifiirta
Il Moderatore
Virgilio Sommani
La Sede definitiva
Agii amici
deii’Opera
deiie Diacenasse
Il momento è venato di poiTe mano alla sistomazlione definitiva della
sede delle Diaconesse.
Quante volte questo desiideìrio è stato espresso; quante volte sono stati
lanciati de^i appelli; talora sembrava che il problema fosse sul punto
di essere risolto, e poi il sogno svani
va come un miraggio.
Oggi siamo però entrati nella fase
ofHicreta della realizzazione, e vi pife-’
ghiamo di voler benevolmente esaminare il progetto qui illustrato.
I progetti
Dopo molte rloerche e molti stadi,
la Commissione della Casa delle Diaconesse aveva finabn«ite scelto e acquistato il terreno sul quale la oasa
avrebbe dovuto sorgere. Il progetto,
studiato da un valente architetto, era
il risultato di lungo studio e di notevoli perfeaslonamenti. Situato ito posizione incantevole, nelle immedbite vici
nanze dell’Ospedale di Torre PelUce, fiancheggialo da una elegante cappella, avrebbe pienameate risploeto
allo scopo.
Una sola, ma gravissima, la difficoltà: quiella del finainziaimeinito della
oostruzìoqp, per la quale sarebbero occorsi circa 25 nulioni. Ci accingevamo a lanciare con fede un appello,
certi che se l’Opera rispondeva a una
necessità, il pubblico avrebbe risposto, anche se la mèta poteva sembrar
re così lontana.
Al momento di*porre mano ai lavori, ci è giunta inaspettata la possibilità di. diventare proprietari deUa
Casa attuaLménte affittata dalle suore.
Il problema veniva così semplificato, e la soluzione messa, per cosi dire,
a portata di matoo. •
Ci è costato un poco, lò confessia^
mo, di rinunziaTe al progetto, intorno
al quale avevamo lavorato con tanto
amore. '
Ma due tousiderazioni ci hanno
confortato ad accettar© l’offerta, pervenutaci così tempestivamene, e per
la quale por^mo i più vivi ringraziamenti all’Ing. Manfredo Long.
Anzitutto la casa attuale risponde
in modo soddisfacente ai bisogni del
Jla òccisione &et’^ihoòo
*%
■ ’ 31 Si no do t persuaso dell* urgenza della sistemazione definitiva •
’■il ^ i. ^ ' '
delTòpera delle J)iaconesse, vivamente raccomanda che, nel programmacene celebrazioni del primo Centenario della Smancipazione, le Coiese
p:-*
e gli amici sostengano in modo particolare il progetto della erigenda
ir '
# Casa Jidadre
V Opera ; è di gradimento alle suore, che
apprezzano sopratutto
il parco di altissimi alberi, ohe circondano la
casa; ed è maggiormentete a disposi zi one del
pubblidcl, che , ogni
giorno accorre peri; il
servizio di am.buiatorio.
Ma un’altra cemsidezione ci ha indotti ad
accogliere la nuova
soluzione, ed è il# pensiero che in qneslot momento, così difiìcile
per la Chiesa, non desideriamo gravare troppo con le nosti c richieste sulle finanze de' rosi ri Amici.- '
Lp rinumziia che; u
'Í'
na volta ancora, le"dia
conesse fanno vo
ri, ci rende ]»iù
tie
brti nello spei'are
che tutto il pubbjljoo evangelico vorrà concorrere con slancio nelle 'ingenti spese di adattamento del vecchio
s'abile.
Le obiezioni
2“ Si è però avanzata un’altra obiezione: l’opera delle Diaconesse non
si è sviluppaia come sarebbe stato sperabile. E’ savio di impegnare dielle
somme ingenti, senza avere la garanala Assoluta olitT l’opera delle Diacones.se ha davanti a sè un avven re?
Non ignoriamo che il proposito di
spendere vari milioni pea- sistemare
la casa madre delle Diaconesse ha incmnlrato alcune obiezioni, ed è doveroso ohe gli amicii dell’Opera, dai
qual; Yeiriamo ori a sollecitar© l’appoggio, ne siano » conoecenza.
Grave obiezione che locea al vivo
¡1 punto dbbole della nostra opera :
quello dell© vocazioni.
raggiata, se la Chiesa non offre allei
giovani che intendono dedicarci ¿1«
diaconato la certezza di una loro sede-li£
permanente, cioè un ambiente in c
esse potranno coneidea’arsi a: casa idiro, iJ reclutamento delle novizie d’
presenterà sempre più difficile, e dos-i
vrenio a breve scadenza contemplare ;>|
la necessità di riduiTe, forse adidirìts
tura di chiudere degli Istituti di sa-sÌBtenza. i '
Lo ciohhiamo infatti riconoscere; le
vocazioni sono scarse, le apparenze
sembrano dare ragione a chi accusa
la dolina di aver dimissionato dalla
dietto die nei momenti dif-_ ‘'ua p ù infonda vocazione dii pietà
e di seivizio. Le giovani sembrano
sempre più attirate dalle alte paghe,
dai lavori con ampi margini di libertà, e non sembrano commuoversi per
l’appello dei sofferenti.
1’) Si è
ficili che attraversiamo, quando già
altre opere si trtfvano in grave diifficoltà di funzionaitoento, non è opportuno di lanciare ttta nuova iniziativa.
In secondo luogo siamo spinti datila ■
ferma fiducia che il pubblico evange-;^
beo in Italia e all’estero non rimarrà ’
insensibile davanti a un ajipello db;
questo genere.
Però non si iraKa dii una nuova ni
zialiva. La Càea ielle Diaconesse sorse a Torino per Iniziativa dlell’Unione delle amiche (iella giovinetta, .ben
47 anni or sono, la allora essai s’è sviluppata, ha assijurato © assicura il
fiunààonamento q munerosiì Istituti,
ma è essa stessa priva dell’elemento
essenziale per mtopera di Diaconesse : una Casa Maire. Ospitata dapprima nell’Osipedaledi Torino, per oìroa 20 anni ; si traferì per altri 6 anni
in uno stabile af™to a Lusema San
Giovanni, nelle /allí VaMbsi; in seguito trovò ospialità ned locali del
Convitto di Ptlmretto. Quindi, dbpo
un’intemizione * due anni, ci si trasferì a Torre Pejice, dapprima in u
E’ vero oh© c’è dia dbmandarsi se
l’opera delle Diaconesse avrà un avvenire. Però noi affermiamo che dubitare deUct vocazione cd diaccmato è
dubitare deB’awenire dbfo Chiesa,
pm-chè se domani là Chiesa dovesse
rinunziare all© opere di carità, ai suoi
Istituti di beneficenza, ridurre le sue
attività a un culto steiile © formale,
allora la Chiesa avrebbe esaurito la
sua missione. Malgraido tutte le apparenze, noi crediamo nell’aiwenire
della Chiesal, (pi^ndl crediamo neflil’awenire del diaconato femminile.
Abbiamo evidentemente bisogno’di
uno sforzo special© dà pari© degli a*
mici abbienti, dài quali attendiamo
dèlie contribuzioni sostanziali.
Ma confidiamo anche in una valait- 4
ga di offerte dà parte dei più pover^'l
perchè la Gasa dello Diaimnesse dc^^
sorgere da un vero plebiscito popo-j
lare. Tutti, senza ©<x:ezione, dtevono,
sentire il dovere (K offrire un obolo
generoso per dare una casa a delle sor l
relle, le quali, non un obolo soltanto^ «
ma la loro vita l'Intera hanno (»nsa--^
. crato, per amore del Signore, al sol*.’X“
bevo dei poveri e dbgli infernii.
I mezzi
Ha (jasa presso
quella dove si tw ^a attualmente. Non
c’è chi non veda
he una tale situazio
ne non possa ine raggiare quello svi
luppo dell’opera
td.
La Casa Mad* dMe Diaconesse
non è quindi u
rappresenta un
la Chiesa deve
soreBe che per
uria casa.
¡doni sono acceifaii con riconoscenza dei cassiere della Tàvola Valdese, Pastore Gmo Comba - Via ¡V Novembre 107 - Roma-,
direttore Pastore Roberto Nisbef - Tot Pellice (Confo corrente postale 2 - I925Ì-).
(■PMMj
stazione, e poi in
he è nei voli di tut
Da vari decenni si è manifestata imperiosa la necessità di sistemare definitivamente l’opera delle Diaconesse.
Sempre ci giamo fermato davanti alle
difficoltà finanziarie. Queste difficoltà
sono oggi più gravi, più disperanti
che mai.
Saranno ben pochi i lettori (presto
appello che, pjossandb davanti
Casa delle D à co n esse dovranno dftrsi : Ec(X> una casa dedicata all’amoito';|
crrstiano, costruita però con la fede
con il sacrific o degli airi, perchè iOfg
per il mio egoismo e per la mia inr^
differenza, non ho voluto portare la’
mia pietra a questo monumento del*,
l’amore cristiano.
opera nuova: essa
npegno murale che
isol-vere verso delle
Irca mezzo secolo
hanno speso io ito vBa per la Chiesa stessa, senza viedere nulla, se non
Ma siamo spinti a cercare la soluzione radiieale di (presto annoso problema da due considlerazioni.
Anzitutto l’urgenza assoluta con cui
il problema dev’essere risolto. Se l’opera (felle Diaconesse non viene inco
Voi sarete generosi, ne siamo sic«* j
ri. Permettete ohe aggiungiamo anoor
ra una viva preghiera: siate anchei
solleciti: le nostre Dìà(}one88e altea’
dono; © attendono gli ammalatii
gli mourabili; attende la Chiesa.'
La vostra risposta ci rì(X)mpen8
^Ha fiducia colla (piale vi abbiamo
rivolto (presto appello.
dai Signori Pastoridalle Suore ; o dal '
3
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L'ECO DELLEVALLI VALDESI
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5^
SÄfi-i
ERICO ROILIER
La notìzia della tnorté del sig. ER1C0 PO'LLIER, mwemia improo'Msamente neUa sua casa a Milano, n^a notte fra il 7 e l'S giugno cotr.,
ha suscitaito nel oasto ambiente in cm era noto, oaldese ed estraneo, un dolor
roso stapofe. Sembrava tncredibile. A chi lo conosceva, egli appcmva così
vivo, cosi giovane, così esuberante d'energie, che non si riusciva a'pensarlo
abbatluto per sempre. Ed artcora l'rétimp giorno egli aveva atteso al oansaeto
lavoro. La lunga serata era poi trascorsa in serena conversazione coi. famihari.
S'era ritirato in camera .iper il riposo noiiwno. Un attacco d'angina pectoris
10 coke ad un tratto, inesorabile." In pochi minati la sua vita terrena fa
troncata, come un albero ùigotoso schiardato drdla tempesta. Il figlio accorso,
costerrtaio, non potè che connotarne la fine.
Nell’emozione sùsciMa dal durissimo colpo, non è difficile, per chi
l’ha conosòMo, ricostruire nella mente, come un caro incancellabile ricordo,
la bella personalità di Erico Rotiier, così sempUce, così schietta, così vibrante di pensiero e di volontà.
Era nato a Milano, il 17 dicembre 1885. Dopo aVer compiuto gli studi
" secondari parte a Milano, parte net
Cóllegio Valdese di Torre Pellice,
e dopo aver seguita un’accurata preparazione tecnica in Italia ed alt’edteroi entrò nell’importante azienda
commerciale ed industriale che il. paJire, Alberto RoUier, aveva fondata
€ sviluppata; ne divenne sempre faù
attivo collaboratore, finché, alla morte di lui', ne assunse la direzione, portandola a grado a grado ad una notevole floridezza. Intanto, per quell'appassionato irderesse che fin da giovane aVeVa dimoSMo per i problenri
e gli argomenti d'ordine intellettuale
e spirituale, si formò una Vasta) rmdtìforme e profonda cultura. A causa
dell'educazione evangelica valdese ricevuta nell'ambiente familiare — sm
Ttonno Ippolito era stato pastore nelle
Valli Valdesi e professore al Collegio di Torre Pellice —, a causa deU’orientamento naturcde deUa sua mei^lità, egU rrmPestò im gusto particolare
per i problemi religiosi, ne fece argomento di meditazione e di studi approfonditi; ne 'trasse alcuni brevi scritti, 'pubblicati in riviste e giornali, interessanti, vivaci, originali, ricchi di Spunti e d’osservaztioni nuove, così com’era
la sua avvincente conversazione, in cui chiaramente si. rivelava la sua oerspicua personcdiià.
Il più ttfaVe dolore della sua esistenza fu la perdita quasi improvvisa,
nel 1937, di sua moslie, signora Maria Vigne, la fedele, intelligente e pffettu'osa compagna della sua vita familiare, sociale, spirituale. La morte immatura di lei gli fu una durissima prova; ne derivò un’esperienza religiosa più
proianda; ed insieme un interesse più intenso e più diretto per la Chiesa
Valdese, la 5l7v4 chiesa, e perle oanhizìctni marcdi e spiriiaìi del pomlo
Valdese, il SUO notalo. La rràssione detta Chiesa Valdese, e quindi la sua
organizzazione ed il suo programma d'attività, e la sua azione fra i Valdesi
e piu largamente nella nazione italiana ed oltre, divennero gli oggetti cenircdi
del suo pensiero e del suo lavoro. Nelle orgardzrazioni valdesi coperse diverse cariche; fu per quasi un settennio membro della Tavola ’Valdese. Nei
Sinodi, nelle assemblee, nelle riunioni, nelle comnmsìord. nette relazioni
fxtrtò cosfantemenfe 'il prezioso contributo di quelle sue fresche ed instancabili energie, di quellq sua intelligenza lOfOa ed acuta, di quella sua multiforme ■
cultura, di quel suo entusiasmo giovanile, di quel suo senso predico, di quella
sua simpatia comprensiva, di cui aveva inlommto le ottMtà precedenti. Di
ptù, tutte de istituzioni sorte nell'ambito della Chiesa Valdese, epiella assistenziali come cpielfé educative, eulfmrali, sociali, morali, trovarono in lui
un amico sicuro, un sostenitore generoso non soltanto mediante larghe oblazioni, ma anche col cordrìbuto efficace dei vari suoi consigli e delle sue savie
indicazioni. La sua generosità era senza limiti ; lo sarmo le iTmtmerevoli persone ed enfi ed iniziative d'ogrd genere che ricordano i suoi benefici.
In questo ultimo periodo della sua vita, s'occupò col conmeto appassionato interesse detta preparazione di quella Assemblea mondiale del Consiglio Ecumenico delle Chiese, che avrà luogo ad Amsterdam nel prossimo
agosto ed a cui avrebbe piartecipato come delegato laico della Chiesa Valdese. Ad una tale partecipazione, la quale corrispondeva pienamente al suo
ideale della Chiesa Universale e della fratellanza Jra i popoli, si stava preparando nel modo più serio edf affilio, con lo studio accurato degli argomenti
da trattarsi, con una fitta corrispondenza intemazionale con l'Ufficio centrale
e con numerosi delegati èsteri, sopratutto oon la meditazione e la preghiera.
11 voluminoso carteggio e la documentazione che ha lasciato testimoniano delì’entità e del fervore del suo lavoro.
Tutte queste assorbenti attività avevano a poco a poco debilitato la sua
fibra. A vevano pur contributo allo ste.iso risultato le ansie, le preoccupazioni,
le amarezze gravissime del tempo dell’oppressone tedeca e fascista, in cui
egli ed i suoi figliuoli ed i soni amici più cari, come difensori irriducìbili della libertà e della giustizia, erano stati esposti alle più dure rappresa^ie
degli oppressori. Un male irtsidioso lo minacciava. Comunque egli serbava
intatto il suo fervore giovanile, intatto il tesoro delle sue energìe spirituali.
A d un tratto è caduto, sulla breccia. Iddio, a cui aveva consacrato la
sua opera terrena, l’ha chicmato ad un servizio superiore. — La Chiesa Valdese, il popolo Valdese, profondamente grati a Dio per l’opera che Egli
gli ha concesso di compiere nel Suo nome, serbano di lui un ricordo riconoscente. A. J.
DALLA GRAN BRETAGNA
Coniinuaxione
11 tempo viene in cui gli ecclesiastici
di ogni comomàità cristiana sono chiamaiti
a scendere dall’alto dtei loro puìpili e
dei loro altari , spesse volte troppo lontani dal popolo, e forse anclie a lasciar
rs da parte le loro lllroppo sicure costruzioni
leologiclie' e filosofiche, per scendere in
mezzo agli uomiim di questo tempo e vivere con loro più integrAiente l’eterno
messaggio del Cristo.,
! Igr—r ■. '■
quanto tbai condanne voli. Su questo
punto, se ne avremo il tempo, potremo
mpwndkre^qBarfehe voita la conven.
' sazuone. Nondimenor ut IRev. Garin- ha
affeimatojcon coraggio che se versunen- '
te, come pubblicarono i gionuli, riri-i
ghiltenra forniva armi agli Arabi nella
guerra contro gli ebrei, c’era da ver
gognarsi ». , • va* ’
L’A»»«»nblea della Chiesa di Scozia
non è giunto però al punto di criticare
apertamente, come invece fu fatto dia!
Sinodo della » iFree Church of Scotlland », ila principessa 'Elisabetta e suo
manilto per aver assistito ad una corsa di
cavalli ed essersi reoaibi In un locale n«rtturno dove si 'ballava, la sera di PentecodSe, durante il loro soggiorno a Parigi' !
Il Sinodo di quelle Chiose mandò una
protesto ufficliaile al 'Primo 'Ministro, pror
testa che fu poi affiancato dalla voce di
alcune organizzazioni per il rispetto del
gi'orno dehSignore e che, se è stata di
—.35àt-*
Sul piano politico, le Chiese rifiiutano
di aggregarsi ad un partito o di identificarsi con un partito. E credo che abbkr
no ra^one. La Chiesa cristiana che attende il suo Signore non può e non deve
far sua la pdlitica dei regni di questo
mondo. Ma, neilla loro critica giustificata
di ogni ideologia totalitaria, esse dlm.enticano spesso di condannare altrettanto
a'pertamente il materialismo e l’ipocrisia
delie cosidette grandi democrazie, che
nascono sotto il bel nome di' u civiltà
cririiana » un’anima pagana, schiava di
altri totalitarismi e di altrui affarismi
sapptovato da ima certa stampa e anche
da c«ti ecdesiartici^ ha però avuto il
pieno consenso di' raoUte persone, nei
diversi aiiibienti della'icolletltività bnitontùca. —
■ Come in ogni nazione ed in ogni contrada, anche In Ing^iMtena e in Scozia
il Crisllianesimo lotta per farsi strada e
coniquistore i cuori, Lcrtla contro opposizioni all’interno e all’estemo defllé Chiese. 'Dobbiamo dire una parola di ioliidàrietà a queste Assemblee tfi credenti I
quali amano la l'oro chiesa e vorrebbero
dhe la sua azione fosse più profonda, più
efficace. ELsse ci hanno sempre aiccolti
con un senso di simpatia e di firateiniità
cristi'ana. Le illumini lo Spinito di Dio
e le fortifichi nella loro testtmoniianza',
afffitchiè la 'fiamma della pietà cristiana
risplienda nel cuore degli uomini ed il
nome di Gesù Cristo sia glorificatò nella società.
Ermanno Rostan
Le dernier Synode Vaudols
avant T É m a n g i p at i o n
Cp fut le Synode qui tiiit ses séaur
oes du 15 au; 17 octobre 1844 dans le
temple die S.t Germain; celui' qui Favait p'ï’écédlé avait eu lieu à S.t Jean
dîu 23 au 25 avril 1839 et celui qui le
suivra se réunira aux Copiers de La
Tour diu 1 au 4 août 1848. Les Synodes ne se tenaient albrs que chaque 3
ou 4 ou 5 ans ; c’était la Table qui, apires avoir! diemiandié Faïu^iieation
<îu Gouvernemeut^ein fixait la date et
les convoquait dans la patoisse indiquée par le Synode précédent. Le roi
y envoyait son représentant et oelut
de 1844 fut le chev. Leopoldb Gay dS
Quarto, Intendant de la HUe et province de Pignerol, un homme très aimaible et .hienveillant gui représenta
: lissj le roi au Synode de 1848, le dernier auquel .',h assisté un délégué rn
Les pasteurs
présents
Il est très intéressant de relire la
liste des mi^lirqs de oe Synode, en
tout 50 pei'sonnes dont 31 membres
¿aïques; la lecture de ces noms éveille en nous une foule de Souvenirs histoiiques et nous fait ressentir plu» vivement les liens qui unissent notre
présent à ce passé.
D’abo'rd ces noms des Pasteurs : un
seul émérite, M.r David Monnet, cidievatït pasteur à S.t Germain; puis
M.r Amédée Bert qui était,aumôniier
des AmbassiadÎBs à Turin, et qui eut
une part importante dans les évèneinents qui précédèrent l’Emancipation ; à coté de lui, MM. Jean Revel
et Barthélemî Malau, pasteurs- et professeurs au Collège (M. Malan devint
pasteur die la paro ese de La Tour en
1855), Suivent les noms des pasteurs
titulaires des paroisses; MM. Alex.
Rostaing à Vülesèohe, J. Jacques
Durand Canton à Massel, J. P. Revel
à Bobi, Jacques Vinçon à Pramol,
Hippolyte RoUier à Rora, J. Pierre
Bonjour (aumônier des Ambassades
avant M.r Bert) à S.t Jean, César Am
guste Rostaing à Prarustin, Mathieu
Gay à Pral, Daniel Buffa à Rodiorët,
FrançoisGay au Villar, J. J. Bonjour
a S.t Germain, Pierre Monastier à
Angi-ogne, Pierre Lantaret au Pomaret, Henri Peyrot à La Tour. Louis
Auguste Jalla à Maneille.
I*
Les députés des églises
Paimi les représentants laïques des
églises, nous avons dfe» nom» très
connus dans notre milieu : tel celui dé
Ami Combe, qui était syndic à La
Tour lorsque C. Albert vint foire sa
première visite aux Vallées en 1845
et. qui reçut du Rt>i, lui Vaudois, le
titre die Chv. de l’ordre de S.t Maurice; il y avait 2 notaires dies Vallée»,
Prosper Pariise et Henri Poët qui étaient memMes de la Table. La paroisse de Maneille avait envoyé l’ancien J. Ismael Micol qu ifut nommé
membre db le Table en 1848; il y avait aussi plusieurs syndics et vicesyndics, comme ou les appelait alors
aux VaUées: MM. Pi.erre Mondon,
Daniel Revel dé S.t Jeab, Barth. Balnía« de S.t Germain, Daniel Buffo de
Angmgne, le médecin Mondon,, le
procureur D. Voile, plusieurs anoiiens
des paroisse» et, entre autres, Fran
çoïs Grill «t J. Etienne Peyrot dé
Pral, J. PiieSre Geymonat du Villar,
Elysée Jahier de Pramol (il appartenait à une fomille du quartier de lai
Rua dans laquelle on retrouvait àchaque génération le nom d® Elysée)
Pierre Bufia ^’Angrogne, J. Bertet
du Pomaret et Michel Frache de la
Tour; enfin le» autres 13 diépiutés; je_
suis persuaidé que plusieurs de nos
lecteurs auront retrouvé pazmii ces
noms ceux de leurs ancêtres de trois
ou quatre générations passées .
La Table et sa commision
d ’ éxamen
La Commission d’éxamen de la Table était nommée alors au comttJencetnent de chaque Synode et dbVààt
référer le jour suivant: ce ne fat que
en 1848 que l’on modlRa cette habitude et que l’on décida que dite Commission serait nommée, une quinzaine de jour» anparavant, par lé Ckurps
des paste®®». Cette Gommisisilan était
composée en 1844 de M.rs Pierre Monastier et Hippolyte Rolber et db.
procureur D. Vola; vu le tempérament patticulièrement porté à la erî
fûBBONAMENTI A
“L'EIDDEliniILlIlUL
Italia .
Estero
ANNUAte 8EMESTR.
L. 500 280
L. 900 500
Ogni cambiamento d’indirizzo
costa Lire DIECI
tique de tel do œ» Commissaires, on
pent être sûrs que la Table ne se trouva pas sur un ht de rose» au cour» de
ce Synode.
Après la nornitnation de cette Commission, on procédait, au début du
Synodé, à celle d© la nouvelle Table.
M.r J. Jacques Bonjour, pasteur à S.t
Germain fut confirmé Modérateur et
U occupa cette place jusqu’en 1848;
oe fut Ijui qui présenta »u Roi, avec
ses Collègues de la Table, la requête
£?e donner la liberté aux Vaiudois.
M.r J. Pierre Revel fut nommé Mot
déi-ateur Adjoint mais seulement au
troisième scrutin cette hésitation ne
était certainement pas due au manque de capacités de M.r Revel qui
montra au contraire plus tard de magnifjgues dons d’animateur et d’administrateur, en qualité de Modérateur et dt; premier président db Comité d’évangélisation; peut être en
1844 était-il considéré trop innovateur
par un bon nombre db» membre» du
Synode, trop ancrés à la routine! M.r
Jacques Vinçon fut nommé secrétaire
mais il refusa ; il l’avait déjà été pendiant 16 ans conséoutils; à sa' place on
nomma le jeune Pierre Lantaret qui
devait être plus tard un de» plus éminentg Modérateurs dan» la seconde
moitié du siècle. M.r Prosper Panse,'?dn yUlar, et,Henri Poët, db Villieièr
ohe, foremi eínifinará membrei»’’ laî*
que» de la Table. '
Les principales questions
traitèès par le Synode
Le» Actes des Synodes étaietie alors
copiés dans un registre et sii^iés pon!
fes membres, Oux db 1844 simt au
nombre db 64 et ont trait à des questions très dUférentes.
Au premier plan nous tronvoris le
problème de l’iastriietioa pubRqiie:
cm déddb qœ le» régenits paroiasiaiux
devront djorébavant {en»eig!0«r d|an»
les école» -aussi lai géographie et la
langue italienne et on leur accorde
deux an» a pour se mettre en ré^ à
cet égard » ; dlans ce même but quelques années pin» tard Ibs professeurs
I db GoRége seront envoyés pour quelque» mois à Florence afin db ^uvoîr,
à leur retour aux VaUes, donner des
leçons d’itaben aux régents; il ne faut
pas oublier en eiRet que tjolie langue'
était alors très peu connue dans le
Piémont et que soit le» discussions à
la Chambre soit la correspondance officielle db Gouvetnement se faisaient
en français. Le Synode de 1844 decidle aussi db» augmientatiions d’honoraires au i-ectem- de l’Ecole latine et
aux régeuts. On vote des remerciements à M.r le Col. BeckwitJi « ce
constant et chaleureux bienifoiteur des ,
Vaudois ».
Plusieurs sacte» db Sijrnode ont tfaiV
à de» réclamations; ici* il s’agit de
M.r François Babne de Rodoret qui
réclame une somme de 400 fito. pour
d’une maison, là de la réparr
tition de» frais de . Modératur©, là
encore de la réclamation d’un Pasteutj
«ù sujet de son éligibilité 'dbns une
parois de l.re classe (le» paroisaea >
des Vallées étaient alors divisée en
5» classa, ceMfe» de Prf, Maaeel t Rqr
doret constituant la deuxième classe'
qui devaient être desservîiës par leà
Pasteurs plus jeunes lorsqu’elles étaient vacantes, et les autre» constituant la l.re classe).
D’aures actes synoifouK parlent de
fo visite annuelle do là grande école
qui doit être ■ faite par le Pasteur assisté de 2 Ancien», des leçon» de catéchisme etc.
■'^Nous avons, dans ce recueil de décisions, une photographie die l’Eglise
telle qu’elle était dans cette pétiodb
d’oçpreBsion spirituelle et de grandlee
diffteultés matérielles : on était éentsés par les souris de toute espèce et le«
besoin ordinaires semblent parfois
prendre le dessus sur l’idéal et Mmîter l’horizon; d’autre part, ici et làV:
y a des éclaircies gpi vous disent!
que l’espoir n’est pas mort et que l’Eglise, dans la profondeur de sal oon». cience, se prépare à se» nouvelles tâches : voilà dbns ces page» une allte
sion aux preuves de bienveillance de
Charles Albert «c partieblièriement'
en ces derniers temps » ce qui nous
dit que l’on, suit avec attention le
cours des évènements, voilà le voeu
exprimé que le» articles db la nouvellte ThscipHne que l’Eglise s’est
donnée en 1833 « soient, autant que
possible, complétés » avant le proohain Synode, voilà le souci de l’insmiction publique et die la langue italienne...; tout cela nous prouve que
l’Eglise avait le sentiment que l’heure
de la délivrasce approchait et nue son
champs d’action allait s’élargir; on
sentait que M.r Gilly avait dît juste:
« A mesure que vos cordages s’allongent, faites teni'r fermes vos
pieux ».
Nous savons qu’elle a été l’mfluenoe et la force de notre Constitbtion
ecclésiast-ique, aux principes fermes
•et éclairés, lorsque notre oeuvre d’évaugéli'saition a commencé ©t nous
nous sommes trouvés tout à coup au
milieu d’une foulie de personnes qpiii
délivrées depuis peu db temps die
l’esclave spirituel, n’avaient pas
encore une idée très claire de c© que
c’est l’ordre dans la liberté.
Tout était encore bien obscur pour
nos ancêtres en 1844, après la grande nuit séculaire, mais il y avait déjà quelques voix qui s’écriaient:
SentineUe où en est la nuit? (E
saie 21: 11. »
Davide Bosio
4
ì ür
7
i^TCO DELLE VÀm VALDESI
(ea'liiii
?' - 'Lì’uoibo è divido di npiviità ; molte donM lo soqo <|e.Qe ultiine novità deMa star
g-ionè, teìnnpre peròtche essé siiiano abbastanza licdhe di loro o da patte dei
? loro mariti per 'vestirsi all ’ùlhima moda.
Non è di queste novità che intendo patr
Jare, ma di altre, di quelle càie si verificano nel vasto campo deMa religione
ed anche in quelli della poHrica e della
scienza. '
La priima) novità si è veriificata nell’ambiente Valdese di Torre PeUKce. Ijur
nedi sera 24 maggio, una gentile quanto
distinta Pastoressa Svizzera tenne una
pubblica Confeienza che, al dire di chi
ebbe il piacere di assistervi, rivelò nell’oratrice una zelante, coraggiosa e fervente servai dteH’Etemo, una di quelle
"donne che per seguire la propria vocar
zione non hanno temuto di vincere vieti
prenniudizi, tradizioni più o rneno venerabili ed altri oggetti... da museo. A
quando la> prima pastoressa Evangelica
Italiana ?
Una secondia novità che ha rallegrato
il mio vecchio (ma non stanco, nè sfiduciato) cuore di cristiano, Jbo letta in
non sp più quale dfei nostri gioma'il Er
vangeliici. Eira la ùorizia di cortesi colloqpui o dibattiti fra alcuiri Sacerdoti
Cattolici ed alcuni Pastori Evangelici
nientemeno che in un locede del Palazzo
Vescovile di Siraioiisa. Anche qui, —
come nel caso della Pastoressa Svizze■ ra — è lo Spirito di Oio che agisce per liberare le menti ed i cuori, per afiratellare al di sopra e contro le tradizioni
ed i pregiudizi ed il malvolere che <fividono gli'uomini..
Se dal campo religioso volgiamo lo
sgtiardo a quello poilidco, scorgiamo una
rallegrante novità che mai cii saremo aspettata mezzo secolo fa ; queMa cioè di
vedere deMe dorme alette Deputate e
Senatnci con i^ali diritti' e dovm dei
Signori ed On»evqM Deputati e Senatcri.. (Fra parentesi, molto Onorevoli ed
Onorandi se sanno evitare scene e Jitigd
degni dei carrettieri e degli avvinazzati).
Che dire delle novità nel campo della
scienza ? Novità che il malvagio cuore
umano cerca di mettete ai servìzio del
.•■■■■ il
mente sconosaute sono allo studio. Anche od can^ della sc ienza Iddio ha i
Suo» operai «gporari dallla ^an patte
de^ uomini, ma non ignotari dal lóro
Ispiratore e Remuneratore.
Ma infìnitameiite al di' sopra di ogni
novità cui ho potuto qui accennare, stia
quella che’tutti noi '(dico pro{nio ttdU
noi) Cristianii EvangeKici ■dloviremmo conoscere ed laiprezzar e al suo giusto valore e farcene i giocondi banditori :
quella 'dell’amor di ^Ko.
— Novità... vecchia, — diranno gii
> sfidùciari, i pessimisti, quelli' che nel
veccàmo Éibro della Parota di Dio non
hanno ancora saputo trovare il fresco e
perenne rigagnolo Amore di Dio*.
Altri diranno 'che le uniche novità càie
li interessano sono i (pretesi) miraicoli :
guarigiona. lingue strane e strambe, fenomeni psiichicl che talvolta portano ab
manicomio chi si lascia prendere dall’amore 'di tali novità.
Per me — come per molti' e molti altri fidiuoli di Dio, — il miracelo dei mi
racoli, la novità senqure auova e. inai
stanchevòle è «1 fitto — accertato da
num^ose diduairazioni' della Paiola di
Dio, che Iddio è' 'amore ; che Iddio non
ila riguardi (personali; che chiunque lo
invoca'dall’abisso delle prqprie colpe
o delle proprie tribolazioni', llddio, quale Padre miseri'coirdioso'e 'compassioner
volè, si curva sUl pecdatore e sul tribolato e Io libera, lo perdona', lo guarisce,
gli dice : Sia di buon caémo: i tuoi peccali ti sono perdonati: ' le sofferenze
del tempo fnesente non sono da paragonare con la gloria che stsrà manifesta
verso te. Dinnanzi (al perenne rinnovarsi delle compassi'Oni*dii Dio, ogni altro
miracolo, illusorio or reale, è come la
breve e tenue lluce di'un fiammifero dinnanzi allo sfolgorare del sole.
iLo ripeto; il serrare rinnovato dono
di iDio agli uomini, è la vita eterna in
Cristo GeS(ù : sia rin^aziato I ddio per
il Suo ineffabile dono!
Ernesto Buffa.
mm
IN IflEIflORIAIVI
, ^ Ú. ~
per onorare la memoria dxVcompUmto signor
do qu^i due punti ? Se almeno non ci
{fosse ai mezzo la Tavola.,'. ».- :
i « La Tavola;^ I ))tf -g.-X ', »C...-',«
■ (( Barba Geou, nù semljra càie tu nu ììì
prenda in' giro. Eppuie hai torto I Paria ROLLIBIt
con tutti i Valldesi, dall più umile all (Offerte per i’apparecoWo di. Radiografia,
più altolocato, al laico ed ài pastore ; per l’Ospedaile Valdese
su un argoment^lli troverai sempre Lutti
COLLOODI CON L’ANZIANO
«Ohi! l’anziano; boundlì; da quando
non si saluta più la gente ? ».
« Da quando ci sono le elezioni del
pastore in vista, caro barba Geou L C'è
da diventar pazzi... ».
<( Se non lo si è prima. .• ».
(( Barba Geou, tu fai deMe insinuai.ioni ! iMa forse hai ragione. Non avrei
• ma» dovuto far''anziano. E pensare che
iio studiato tutlò .il manuale del prof,
hilegge per tùiito tempo ! E non serve
a nient'e ! 'Non 1 manuale, naturalmente, ma averlo studiato». ^
(( N'Ori è (d< I resto la primà volta J.“
un libro è bijcno, che la gente lo studia,
e che tutto lo studio nicm serve a niente.
E proprio come l’Ejvcingelo : quanta
gente l'ha studiato e non è servito a mMila tutto lo studio. Sono contento, anziano, che questa cosa ti preoccupi. E’ un
segno dei tempi anche questo, che gli
anziani si pongimio di fronte... »,
, (( Caro ibarba Geou, tu vai .‘•empee a
finire negli stessi argomenri: ; sai che moiri dicoito die sei un po’ troppo settario ? Bisogna aver lo spirito più aperto,
lo spirito did male, dell’odio pqliri'co o Del resto può anche darsi che tu abbia
religioso; ma anche, novità benefiche ragi'one in molte cose, ma oggi, vedi.
ccniferire con la venerabile Tavtda ; poi
bisogna riferire aH’A$spmblea di Chiesa (oh ! se fosse anche questa veneraIrile) ; j»i bisogna fare delle elezioni prelimmain ; poi hisogna deggcre il nuovo
pastore ; poi bisogna calmare queMii che
sono contrari al nuovo past’ore ; perchè
quando si è ,in regime deanooratico (Came
q'Uello della Chiesa Valídese... ».
(( SoU'Sa, anziano ; non capisco bene :
Memocratico ? Cosa'vuoi dire ? ».
(( Barba Geou, tu mi prendi in giro o
mi vuoi compromettere .'Mia., sappilo bene, io sono, dem.(^ratico. e p«r l’autonomia : le nostre pairrocchie devono essere
autonome dall’Alpi alla Sicilia... »
«... Dal Manza narre al Reno'— dair
l’uno all’altro mar ».
(('Eh?».
« Oh ! Niente ; tira avanti ; soltanto
io volevo dire che nell’E'vangelo non si
parla di democrazia ; e (che non. sapevo
che la nostra Chiesa avesse cambieito di
sistema ; credevo che fosse prestàteriana^ ; l’avevo sentito dire, in un Sinodo ».
d’accordo : la Tavoila è la cagione di
tutti i nostri guai. La Tavola è autioritaria, uccide la democrazia nèMa vita eo
clesdastica, ilmpedisoe il'libero fiorire dtelle nostre più nobili listituzioni, mortifica
le assemlblee di Chiesa, strappa i pastori ai greggi , osa applicare Ite deliberazioni sinodali. Rispetta iperfino gli articoli
dei legòliamenti, e pretende, capisci,
pretende che noi li osserviamo. Ma non
basta ! Pensa che noi abbiamo fatto delle petizi'Oni; 'Siiamo andati a seccare un
mucchio di gerte che non ne vòleva sapere, perchè delja Chiesa non si è mai
interessata, ed abbiamo loro strappata una., che di'Co, due firme I E tutto ¡mirile I
La Tavola ha larchiviato le firme e... ».
(( ... E ne sieste 'scontenti ? Disgraziari! Pensate un po’, anziano, che fra 14
anni queste stesse 'firme si inconllreranno
di nuovo con se stesse negli arcàiiivi dtella
Tavola... Come ? inon capisci ? 'Eippure
è così chiaro! Fra 14 anni, quando il
nuovo pastore se ne ianidlrà, per l'orza di
legge 'anche lui, oi sarà di nuovo una petizione per non lasciarlo partire. E, quelli
che oggi firmano per non lasoiar partire
A fra 14 anni firmeranno per non lasciar
partir B. che è 'succeduto ad A. Moki
lo faranno per affetto ; moki per convinzione ; qualcuno pensando di far piacere al pastore e uno per far dispetto alla
Tavola. 'La realtà, anziano caro, mi sembra questa ;■ i diistacchi sono sempre dolorosi ed è un buon segno che lia gente
protesti quando il pastore se ne va. Mia
non bisogna drammatizzare : un pastore
se ne va, un pastore viene. E’ possibile
che noi non siamo ni'aii capaci di non fare
di ogni coE'a. una di cueMe odi.ose quistiioni personali, che lasiciano amarezza,
risentimenti e discordia ? E’ proprio indispensabile che per dimostrare il nostro
attaccamento al pastore che parte, noi
corriamo lil ri'schio -dii rendere diffiéile la
vita al pastore che viene ? ».
« Barba Geou, adesso mi semibta che
sei tu aid esagerare ! Nessuno vuole qual
studiate con ammirevole perseveranza da
scienziati desiderosi di giovare al bene
fisico dei loro sùinli ed al progresso sociale di questa nostra povera umandtà.
Forze meravigliose ancora imperfetta
sono troppo preocciqxito. Pensa : dobbiamo iKiminare un nuovo pastore. E bir
sogna scrivere a destra ed a sinistra pei
sapere chi è disponaibile ; poi bisogna
nominale una commissi'one che vada a
Per la Scuola Domenicale
Lezione S7 Giugno 1948 ** \
Il Consolatore
Lettura: S. Giovanni 16: I-I6; Im- peuare XIV : 15-19. ^
Nella lezione deMà Pentecoste, abbiamo parlato deMa discesa dello Spirito
Santo sopra i discepoli, dei fenomeni
che l’accompagn'arono e degli effetti
prodigiosi che ne seguirono. Ma poco
si è detto intorno alla essenza medesima
dello Spirito Santo e di quanto esso rappresenti per la vita criisriana. Funzione
di primissimo ordine, che Gesù stesso ci
definisce in due maravigliose pagine deir
l’Evangelo di San Giovanni, e che si
riassume in una sola dolcissima parola :
il Consolatore,
La promessa
Gesù aveva annui^iato ai discepoli
la sua prossima dipartenza da quaggiù, e
il loro cuore ine era pieno di tristezza.
E allora che egli rivela loro la grande
promessa del Padre. • u II vostro cuore
non sia turbato e non si sgomenti. Io non
vi lasceiò orfani; se voi mi amate, io
pregherò il Padre, ed egli vi darà un altro Consolatore perchè egli sia con voi in
perpetuo. Io vi dico in verità: egli è
ut ile che io me ne vada ; perchè se non
me ne vo. imn verrà a voi il Consolatore ; ma se me ne vo lo, lo nianderò. Se
voi m’amaste, vi raillegrereste ch’io vo
al Padre ».
Il Consolatore.
Nel testo, greco è detto : il Paracleto,
cioè, il difensore. Tavvocato difensore,
il consigliere, riirtercessore. Quello die
Gesù era per i discepoli sulla terra, il
Consolttore ¡Io sarà per sempre. Sarà un
sostejgio ed un aiuto sempre a loro poritata, sempre pronto a sorreggerli nella
lotta contro il mondo e in tutte le loro
prove. Aiuto nei momenti <M debolezza
e di 'tentazione, cmisigliere nelle difficoltà della vita, consolatore nella sofferenza. —■ Non si Scoraggino pertanto nella
loro testimonianza di 'fronte al mondo.
Sono ail presente deboli ed ignoranti, ma
il Consolatore, che è lo spirito della verità, li guiderà in tutta la verità, farà
penetrare nell’anima loro ogni cosa, e
rammenterà loro tutte le parole del Maestro, suggerendo egli stesso quello che
devono dire, e comunicando loro quella
forza divina che farà di essi dei banditori
elo(juenti dell Evangelo di redenzione.
Non solo, ma quando sarà venuto, (( egli Convincerà il mondo quanto al peccato, alla giustizia e al giudizio ». Mediante lia lojo stessa predicazione, Egli
renderà manifesto che tutti gli uomini,
senza eccezione, sono peccat-ori; imn
solo i colpevoli di vergognosi o criminali scarti dalla legge divina, ma tutti,
a cagione del loro egoi smo incurabile ;
renderà manifesto che tutti hanno concorso col loro peccato alla iniqua morte
del Santo e del Giusto; e che gli impenitenti verranno sottoposti a giudizio inesorabile.
« É va bene ; icon te non si può mai simile ; sdlo supporre un fatto si
disoutere seriamente. -Certo sappiamo ^ un’offesa... »
tutti cosa insegna l’Evangefo, 'ma l’ele- « 'E va bene ; non ti (( ri'scaldare », anztione del pastore è un’altra cosa ! Ci so- riano ¡perciò ho detto «si corre il ri
no troppi int^essi che debbono essere schio ». Ma drmmi un po’: prima di
conc'Ililati : non spender troppo nel tra- frur® torti i vostri passi, avete avuto una
sloco, e rosa di sceka più ampia possi- buona riunione di preghiera ? So bene
bile. Dimmi come si fa a metter d’accor- che nei regplameiiri non c’è ! Ma sai : lo
——........... Spirito soffia diove ivuole ; forse può cin
che soffiare nei' tegolamenri della Chiesa
Valdese, ed' allora... ».
(( Ed allora, se non ti spiace, caro
barba, ne riparleremo un’altra volta, perchè devo andiare a Torre con i membri
della Commissione. Adieu, adieu».
Le condizioni per riceverlo.
La condizione è una sola : amare Gcr
sù. Amruilo tanto che ci riesca facile di
osservare i suoi comandamenri . « Se voi
mi amate, osserverete i miei coroandlamenti, e il Piadre vi darà im altro Consolatore ». EjppcM ancora : (( Se uno mi
ama, osserverà la mia parola, e il Padre
mio l’amerà, e noi verremo a lui e fa^
remo dimora presso di lui ».
E’ tutto qui. Attraverso i secoli furono versati dei fiumi d’iochiostro per
definire la qualità, M procedimento e
l’azione dteillo Spirito Santo. Si è troppo dimenticato di !sperimentat€ persor
nallmente cxidesta azione. Tutti i (aistiani autentici, grandi nella loro fede e la
loro fedeltà, hanno aiHri'buito allo Spirito
Santo ciò che v’era di buono niella loro
vita ; tutto vi era frutto dello Spirito. E
questi frutti, come dice l’Apostollo (Calati 5 : 29) sono: amore, ¡allegrezza, par
ce, longanimità, benignità, bontà, fedeltà, dolcezza e ten^eranza».
Se noi ■cercheremo in ogni cosa, nel
pensiero, nella parola, 'neH’azione l’ispirazione dello Spirito Santo, noi raiccor
glraemo i medesimi frutti. E’ veramente il cristo ohe avrà preso dimora nel
nostro cuore e nella nostra vita.
.G. Bonnet
Cl.
Kiia rfctrca inutile
« Non posso decidemii a (liventar
membro dS una Chiesa, perchè non
ne ho ancora trovato nessima ohe risponda all’idleale della perfezione evangelica», confessava un amico al
celebre predicatore Spurgeon.
(( In un certo senso non saprei darvi
torto — riepose — Spurgeon —, perchè una Chiesa perfetta non esiste;
ma se volete aspettare di trovarne ur
na, voi correte il rischio di dover aspettare fino a quando entrerete nel
Cielo. Inoltre, se mai vi capitasse di
trovare una Chiesa perfetta, sarebbe
lei, probabilmente, a rifiutarvi l’ingresso, perchè, cesserebbe di essere
perfetta ricevendovi nel suo seno. La
V'Ostra ricerca è dunque perfettamente
inutile ».
(Le Protestant de la Brie).
di Tour© PeiUice.
Sig. Carlo Leoni, Milano L. 1000 — Signora Maria Menni ved. Vigani, id. 5000 —
Sigg. Antonio Luigi e Mario Cipolla, 'id.,.
20.000 — Sig. Felloe Bmda, id. 10.000
Impdegatì e maestranze delia ILPAC, id.:,
10.813 Ditta Edoardo. Gàio di AngeloVigani Soc. An., id. io.OOO — Pomo Beitino (Sacile) 5.000.
PRA DEL TORNO
La Pro del Torno annuncia ai: suoi amici,
e sostenitori, ed a quanti sl interessano delle misisioni oh© diomendca 20 ¡giugno prossL
mo, alile ore 21, nella Sala Sinodale, terrà
la suà seduta Anniversaria iper l’anno sociale 1947-48.
Tutti sono cordialmente invitati.
Per il Seggio : il Presidente
ALBERTO’PEYROT
Torre PeJilice, 10 giugno' 1948.
7 Pro Valli
Fabbrica svizzera tedesca assumerebbedue provetti montatori meccainioi. Rivolgersi subito all’Ufficio Pro Valli.
Gite in Svizzera
Anche quest’anno torganizzazione
“ VA^LDESIA. „
DELLA PIER BUSSETTI
ha programmato due inferessanii
Viaggi in Svizzera
I* - Giro completo della Svizzera
Torino, Conio, Chiasso, Lugano,
BcMinzona, Airolo, S. Goita'ido,
Andermatt, Schwyz, Ziig. Zurigo,
Berna, Nenchatel Yverdon, Losan-na, Montreux. Mantigny, Gran.
S. Bernardo, A<àta, Torino.
EXiirata ; dal mattino diel 15 luglio p. v.
alla sera dlel 19 ^luglio
Viaggio e pernottamento L. 11.500
II‘ - Gita a Ginevra
e partecipazione ail Convegno di.
Prangin.
'Durata : dal mattiino di giovedì 12 ar
gosto p. v. alla sera di 'lunedì 16 agosto.
^ Viaggio L. 4.800
Per informazioni dettagliate e prenotazioni 'rivolgersi àll’Ufficio Turist'ico di
Torre Peli ice - Piazza dèlia Libertà.
N.B. — I posti essendo limitati si consiglia
di iscriversi prontamente — Non potendosi ottenere passaporto collettivo^ gh interessati provvedano con urgenza a procurarsi il passapoito individuale.
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L’Associazione a Pro Torre Peli ice »
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e ritorno alla sera.
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Prenotarsi presso l’Ufficio Valdesia in
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