1
Quarante-quatrième année.
1 JJ at 1909.
N. 19.
H
L ÉCHO nés VALLÉES
PARAISSANT
C H A Q UE
V E ND REDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . .»Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etraiifter...........................................» 5
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On s’abonne: à Torre Pelllce au bureau d'administration et à
rimpiimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
L'abonnement se paye d’avance.
Poor tontes les annonees, s’adresser à T Imprininrie
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. N.Tourn, prof., rorrePellicé,
et pouH’Adminlstratlonà M.J-CoïssoN.prof., Torre PelUce.
Tout changement d'adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l'année. . , . la „»nt
Les changements non accompagnes de la somme de i& ceni.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Communication officielle — Ephémérides vaudoises — La puissance de Dieu limitée
dans le monde — Correspondance — Aux
Unions cluéiiennes de J. G. et de J. F. —
Chronique — Nouvelles et faits divers —
Livres et journaux — Nouvelles politiques
— Souscription.
COMMUNICATION OFFICIELLE
Monsieur le pasteur Jacques Weitzecker ayant donné sa démission, le
poste de pasteur de l’Eglise du Pomaret est déclaré vacant t'i partir du
r Juillet prochain.
La nomination du nouveau pasteur
h'aura lieu qu’après que le Consistoire
l’aura fait annoncer pendant les deux
Dimanches qui précèdent le jour établi pour l’élection, conformément h
l’article 24 de nos « Réglements organiques »
Torre Pelllce, le 4 Mai 1909.
Pour la Table:
B. Léger, Mod'-adj.
EPHÉMÉRIDES VAUDOISES
9 itlst.
Anne Mondan.
Le 7 Mai 108(5 est la date de la dernière victoire des Vaudois, dans l’année
néfaste de la Débtâcle.
Le Val St. Martin, Pramol et Angrogne s’étaient rendus au duc comptant sur sa fausse promesse, et les
prisons se remplissaient des Vaudois
ainsi trahis, mais Bobi ne se rendait
pas encore. Ce fut contre cette localité que se porta alors l’armée ducale.
Dès le 4 Mai le comte de Brichanteau
l’attaquait, mais en était repoussé par
les braves capitaines Paul Plenc et
David Moud on. Il revint à la charge
le 7, aidé d’un contingent de troupes
françaises; mais il dut pour la seconde
fois battre en retraite. Ce fut, paraît-il,
alors que le jeune capitaine Mondon
se révéla un digne compagnon de
Plenc et émule de Janavel. Hélas! le
lendemain nos 2 héros et leurs braves
devaient à leur tour se letirer, se
voyant pris entre les deux armées formidables de Brichanteau, qui revenait
à l’assaut par le bas, et Parella qui
descendait sur eux du col St. Julien.
Bobi, le dernier retranchement de
la liberté vaudoise était envahi par
l’ennemi, et Mondon et Plenc, ses-derniers défenseurs, s’étaient réfugiés à
Balmadaut avec ceux des. leurs qui
ne se laissèrent pas prendre aux promesses trompeuses du duc. Ici s’arrêtent les renseignements de nos histdriens sur ces 200 Vaudois qui res
tèi-ent libres sur nos montagnes tandis
que leurs 12 mille frères allèrent remplir les prisons du Piémont.. Mais
quelques documents inédits nous permettent aujourd’hui d’en savoir et d’en
dire davantage sur cette poignée de
héros. Nous avons entr’autres des Mémoires du pasteur David Mondon (né
à Bobi vei'S 1750 et mort, pasteur de
St.-Jean, en 1832) qui nous l'enseignent
sur les faits et gestes du cap. Mondon
qui était sou grand père.
Pour aujourd’hui, citons-en un épisode, arrivé le jour môme de la prise
de Bobi, qui legardc la femme de ce
capitaine qui s’appelait Anne.
' Mondon et Plenc, réduits à eux
seuls avec une petite troupe, ne voulurent toutefois point entendre parler
de reddition. Ils étaient tous deux h
Balmadaut avec quelque monde, quand
l’épouse de Mondon remporta une victoire plaisante sur un détachement
ennemi. Cette vaillante femme était
au lieu dit Giausarant avec quelques
femmes et valets. Une garde placée
à Garneireugna, deux coups de fusil
plus bas, donna tout à coup l’alarme
et annonça l’arrivée de l’ennemi. Aussitôt tout ce petit monde se met en
fuite, chassant devant lui 3 vaches,
dernier débri de la fortune du pauvre
Mondon. L’ennemi s’animait à les poursuivre, leurs traces les guidaient sur
leurs pas. Arrivés au pendant de la
montagne de l’Aiguille, qui est fort
rude, la course de ces animaux se
ralentissait et les femmes et valets
qui les poussaient étaient hors d’haleine. Tout à coup ils voient les ennemis sous leurs pieds. Le bruit de
leurs tambours joint à leurs clameurs
les glace d’effroi. Il fut pourtant la
cause de leur délivrance.
Une vache épouvantée, glisse, perd
l’équilibre, et tombe en roulant sur le
plus épais du bataillon. Les uns en
sont écrasés, d’autres sont culbutés et
vont se perdre dans un abîme. Nos
Vaudoises alors, aidées de leurs valets,
prennent courage, précipitent des rocs
qui fondent en éclat sui- la troupe ennemie, la mettent en désordre et la
font fuir. Il y a toute apparence que
ce détachement commandé par un
frère du marquis de Parella, qui y
perdit la vie, crut avoir de plus forts
ennemis, car il s’enfuit jusqu’à la
plaine sans plus oser tourner visage ».
Pour copie conforme^
Teofilo Gay.
ta pvissaace île Dieu liuiitiie dans le mande
—5-^
On attribue à notre fière M Ugo
Janni l’affirmation qu’il y a une limite
actuelle à l’action de Dieu dans le
monde à nous connu. Cette affirmation
ne doit pas nous scandaliser, puisque,
non seulement toute la création gémit
et souffre les douleurs de l’enfantement, non seulement les Chrétiens, qui
ont les prémices de l’Esprit, gémissent, et attendent la rédemption de
notre,corps, mais l’Esprit lui-même
intercède par des soupirs inexprimables. O’est donc une erreur que d’imeginei' Dieu comme un Etre tout puissant, au dessus de toutes lois, irresponsable, qui n’a qu’à vouloir et la
chose est faite. Si Dieu est infini, on
ne peut pas dire qu’il est sans limite,
s’il esjt tout puissant, il agit cependant
toujours d’après ses propres lois, s’il
est très au-dessus de nous, il n’est pas
insensible à nos souffrances, ni à nos
fautes. « Dans toutes nos détresses,
est-il dit, il a été en détresse, et il a
égai'd’au cœur contrit et brisé ».
Tous les Chrétiens savent que les
choses-visibles sont passagères, que
la seule réalité ce sont les choses spirituelles. Mais plusieurs ignorent eiicoi*e que le ciel n’est pas un lieu
éloigné et inaccessible. Quand le Seigneur fut enlevé à la vue de ses disciples étonnés, il leur laissa cette
parole profonde: «voici, je suis avec
vous jusqu’à la fin du monde », et une
nuée les sépara; les disciples ne purent plus ni le voir ni le toucher, et
cependant jamais la présence du Seigneur ne s’était fait sentir comme
depuis ce moment. Le royaume des
choses invisibles est donc plus près
de nous que nous ne le pensons. Cela
nous explique comment se réalise la
parole de TApôtre, que l’Esprit, c'està-dire Dieu lui-même intercède et
soupire et gémit dans le cœur de ses
disciples.
Il y a donc en Dieu la douleur d’un
pouvoir qui ne se réalise pas, la douleur d’une possibilité emprisonnée, et
ce n’est qu’au travers de Tangoisse,
de la douleur et de la souffrance que
Dieu peut réaliser son éternel décret
en faveur de Thuipanité. Pour que
Jésus pût venir dans le monde il fallait que l’Esprit préparât un corps au
Fils de Dieu, et pour que le Fils de
Dieu pût demeurer toujours jusqu’à
la fin avec les Chrétiens il fallait qu’il
préparât un corps à Son Esprit. Ce
corps est celui des croyants qu’il a
choisis, instruits et préparés. L’Esprit
demeure dans le cœur des hommes et
des femmes qui sont consacrés au service du Seigneur Jésus. C’est cet Esprit dans les croyants, qui prie, travaille à réaliser dans le monde le but
de la passion et de la mort expiatoire
de Christ. C’est à cet Esprit qu’est
confiée l’Evangélisation du monde, et
l’œuvre de sa rédemption, et cet ils
prit est dépendant du coi'ps dans le*
quel il habite. Dieu, l’Esprit ne peut
sauver le monde que par le moyen
des Chrétiens.
Tout cela sert à nous faire comprendre les paroles de S. Pierre: «Puisque toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas êti’é
par la sainteté de la conduite et par
la piété, aitendant et hâtant l’avénement du jour de Dieu ». Nous pouvons hâter la venue du Seigneur ét
l’établissement de son règne par notrè
conduite morale, par notre piété vivante, et par nos prières, mais surtout
par le témoignage fidèle que nous
rendons à l’Evangile et par les efforts
que nous ferons pour amener quelques âmes au Salut par la foi. D. T.
correspondanoî:
Cher M. le Directeur,
Je vous prie de publier dans VEcho
l’extrait suivant du rapport pour 1908
de VAssociation du Sou pour l'œuvre
du relèvement moral, pages 13 et 15.
Il ne faut jamais se fatiguer de remuer l’opinion publique, ni surtout
d’éclairer ceux qu’on aime.
M.me Capt Golay, présidente de l'Ocuvpc
des Arrivanles à ia garé et aux bateaux
de <ienèvc, écrit:
* Les dangers croissants auxquels les jeunes
filles qui vont en service sont exposées nous
montrent de plus en plus la nécessité de l’œuvre. U est peu rassurant de voir combien facilement beaucoup d’entre elles prêtent l'creille aux offres séduisantes qui leur sont
faites par certains agents de perdUiOK Qüi.
les gueltent à leur arrivée, sans parler de
ceux gui, dans les trains les harcèlent de
questions sur le but de leur voyage et les
poursuivent de leurs perfides conseils!! f
« A celles qui sont parties à la légère, sans
s'èlre assurées que la place dans laquelle
elles se rendent soit bonne ou même sans en
avoir une, on remet le précieux carnet rouge.
Celles qui ne sont pas attendues, qui n'ont
pas d adresse ou une adresse inexacte et se
trouvent dans l'embarras, sont conduites au
« Home de la gare », Rue Fradier 1, 5"“, d'où
les recherches sont faites pour trouver les
personnes qui auraient dü recevoir la Jeune
fille à son arrivée.
« En tout le « Home » a abrité cette année
784 personnes de nationalités les plus diverses,
domestiques de toutes catégories, ouvrières
de tous métiers, demoiselles sans profession
ou vouées à des carrières libérales, institutrices, étudiantes, enfants, même une fois un
petit garçon. Une fillette allait chez une soeur
qui avait changé d’adresse sans en avertir ses
parents, lieux Jcuneti Bliea des Walle««
vaudeises veuaieul rejaiudre ua enele,
valcl de chambre daus une famille, dont
elles ne savaieni ni l'adresse ni le nom!
On voit combien l'existence du « Home » se
justifie! »
Et, je me permets d’ajouter, on voit
combien se justifient chez nous, non
seulement l’œuvre des Amies de la
Jeune Fille, mais aussi certains ar-
2
■S'
ttcles — publiés jiej, tei|g>ji eu te||ips
paf l’EcIu) — dêflli un (ï|iiuvla|pio
&r|>uche n’a pas ^j^urs c^pri^Ssprit et le but. f ^ ^ ''2; Q
>•• Touillez agréer, Monsieur le Directeiÿ, mes salutations affectueuses,
i _ . Giovanni E. Meille.
(^pliqui
leur A.
^mpor
*# ■',
le pro
le (le la ^te, l instiij»-.
lÂpour flüre coimaîtr^
9^
Ai Um Hues du. G. I le J, F,
n t
~ l’Union Chrétienne de Turin a en^.;
voyé directement à toutes les Unions'
des Vallées l’invitation au quiatrième
Con'begno Unionista, qui se réunira
D. ;V. à Rocciamannéout le 20 Mai c.,
Jôur de l’Ascension.
|cPlusieurs üniops noqaont^d^'à^enyftyé leur adhésion (entr’autres celles
du Vilîar,*"qui J usqu^'prSeTït ’
le jour-de l’Ascension, une fête particulière et que noua serons heureux
d'avoir parmi nous) ; mais la grande
majorité n’a donné auciün signe d'a.voir lu la, pommunipatipn qui leur a
été adressée au moyen de l’Echo des
Ÿdllées <îu 2 Avril dernier. Nous ne
4out<)U3^ nullement* pourtant, que toutes nos „Unions de Jeunes Gens et de
Jeunes.Fille.s voudront prendre part
é. cette fête de la jeunesse, si caractéristique, et qu’elles se feront largenient représenter. '
Nous rappelons encore que les parants et les amis des Unionistes y sont
cordialement invités, à partir de l’Age
de 15 ans pour les garçons et 14 ans
pqur les jeunes ^ filles.
■r'. i Programme:
10 h. - Rendez-vous général h Rocciamannéout.
10,45 -^Culte présidé par^Mi le pasteur Paul Longo de Turin. - Notices historiques de l’endroit, par
un membre de PU. de la Tour. Allocutions de MM. Mario Falchi
prof., Albert Prochet et Alexis
Balmas pasteurs.
12 h. I - Dîners champêtres (chacun
doit pourvoir à soi-même et apporter ses provisions), - Dana l’après-midi : Chants, jeux divers,
.„.' lancement de ballons aériens, concours photographiques, etc.
16,30 - Distribution des souvenirs et
clôture de la Fête.
Turin, K Mai 1909.
Le Président de l’ü. C. J. G.
' Vincent MorgliA.
forêteïlet la nécesstfS
de noi^montagne^ét|
qui a fait la topograplûede ,|’endroit,.nommant leaumn^^^
tagnes qui en forment le panorama,
et rappelé quelques faits historiques.
AprèsGa plantation des arbreSijqt^ le
déjeuner champêtre, la jeunesse s’est(!(
livrée à des jeux et amusements,.jifp^'‘
>(Vers 6 heures on est reparti poqr la
' Toiir, la plupart suivant la route <ïe,2
Luserne. à
CHRONIQUE
La Tonr. L’échange de chaires
disposé par la Commission exécutive
a ramené, dimanche, au milieu de
nous M. Henri Tron, ancien second
pasteur de la Tour, qui a parlé à
l’éCole du Dimanche de Sainte-Marguerite, dirigé le culte principal au
temple neuf, tenu la réunion de la
jeunesse A 2 h. Ij2 à Sainte-Marguerite et parlé à'ia réunion du soir dans
le même local. C’est ne pas se ménager. Nos vifs remerciements au zélé
messager du Seigneur. Le même jour
nos deux pasteurs étaient l’un, M.
Tron, k St-Jean, l’autre, M. Jahier, au
Villar.
*d^ at1>res. Mardi, les élèves
dû Collège, accompagnés de plusieurs
professeurs, se joignaient à ceux des
écoles primaires de la Tour, pour
gravir joyeusement les pentes de l’Envers et aller à Pianpra célébrer la
fête des arbres. Belle et sereine journée, beaucoup d’entrain. Ont parlé,
M.M. l’assesseur Emile Eynard, pour
La séance annuelle de la « Batziglia » a eu lieu samedi soir au « Pensionnat ». Le président, M. Th. Giraud,
l'a büvèrté par uhè allocution applah- ’
' die puis s%st déroulée la séi4e de
travaux oraux et écrits. Ce fut d’abord
une conférence de M. H. PonS sur
Charles Darwin, bien préparée et récitée avep une remarquable sûreté de
mémoire ; puis une étude de M. Umb.
Eynard sur les martyrs de la tyrannie autrichienne en 1853; une poésie
de Victor Hugo, récitée avec expression par M. Umb. Pellegrin, et; un
travail substantiel de M. J. Subilià'sur
Leonardo da Vinci. Ces divers morceaux, tous préparés avec beaucoup
de soin, font preuve d’un travail consciencieux de la part des membres de
la Société, qui savent « unir l'utile à
l’agréable » en traitant des sujets sérieux, instructifs, et en les présentant
sous une forme et en un style soignés,
parfois même avec plus d’ornements
rhétoriques qu’il ne faudrait.
Ce matin, jeudi, au temple, grande
réunion des enfants de toutes les éçor
les du dimanche du val Pélis. La commission du chant sacré, qui a convoqué cette réunion, avait d’abord pênsé
à faire un concours de chant; mais
ayant rencontré quelques diffljCultés,
elle dut renoncer à ce projet. Le but
principal de la réunion était, cependant de fournir aux enfants l’occasion
de chanter ensemble et d’être ainsi
encouragés à cultiver le chanfc
M. le pasteur Jahier qui présidait
a exposé le but de la fête et M. le
prof. Jalla a montré l’importance duchant dans le culte et la vie religieuse.
Les écoles de la Tour, de St.-Jean,
d’Angrogne, du Villar et de Bobi ont
exécuté séparément plusieurs cantiques, alternés avec d’autres chantés
par tous les enfants ensemble,rau nombre de six à sept cents. L’exécution
a été généralement très satisfaisante,
et nous espérons que cette réunion
aura contribué à inspirer à notre jeune
génération l’amour et le goût du chant.
En sortant du temple, la joyeuse
troupe se rend aux Giordanots pour
dîner sur l’herbe, à l’ombre des majestueux châtaigniers qui commencent
à se couvrir de feuillage. Après midi
ils entendront des allocutions de quelques pasteurs et directeurs d’écoles
du dimanche, chanteront encore et
joueront sur la pelouse.
Des réunions pareilles auront lieu
prochainement pour les écoles du dimanche du val Pérouse et du val StMartin.
Dimanche, 9 courant, sous les auspices de la Caisse d’épargne de Turin, M. le chev. M. Arneudo, donnera,
dans la grande salle du Café Roma,
une conférence publique sur le sujet:
La Cassa Nazionale di Previdenza
per l’invalidità e la vecchiaia degli
operai.
_-IfJIIar Dimmiche (ipri^r,
2 l^i, idnif qu’il avidi Pfé aûjc^çé,
il y a eà e^ange do'paiteui^epre
#Our et le Villar, efSTipps ayônsgfeu
le plaisir d’entendre M. A. Jahier, qui
. a présidé tous les services de la paroisse. Au culte principal du matin
M. Jahier a pris pour texte de son bon
Sermoff-le verset 10 du deuxième cha-'
pitre de l’Apocalypse : « Sois fidèle
jusqu’à la mort et je te donnerai la
couronne de vie ». Il nous a adressé
i- iin pressant appel, nous engageant à
être fidèles en toutes choses.
Dans l’après-midi, réunion au Serre,
et à la même heure, dans la grande
école, M“® Middleton présidait une
réunion de femmes. Ç’est avec Jieau
coup de joie et de reconnaissance que
nous voyons au milîèû de hoïïs“'cêttê''
chère et pieuse dame!
Elle est vraiment un ra.yon de soleil pour les mères de famille, auxquelles elle s’intéresse vivement et qui
ont pour elle beaucoup d’affection.
Elle s’est adressée tout particulièrement aux mères, en les engageant à
élever leurs enfants pour Dieu. Elle
lut dans Matth. XXV la parabole des
talents, nous rappelant que nous ayons
tous des talents à faire valoir. Merci
de cœur pour les bonnes paroles qu’elle
nous a adressées. Que Dieu bénisse
abondamment M"‘° Middleton et nous
souhaitons qu’elle puisse venir encore
souvent parmi nous.
Turin. Dimanche, au culte de 11
heures, aura lieu l’inauguration des
nouvelles orgues, et lundi soir (le 10
courant) à 8 h. 3[4, dans le Temple,
il y aura un concert de musique sacrée dont voici le programme :
Atalia (Cori della Tragedia di Racine) Musica di F. Mendelssohn-Bar
THOLDY.
1. Ouverture : Orchestra.
2. La grande tua possanza: Soli, Coro
e Orchestra.
3. Vedete qual stella ci appare : Soli,
Coro e Orchestra.
4. a) Ascoltiam tutti la jìai'ola santa:
Doppio Coro e Orchestra;
b) Udite 0 cieli: üo\o parlato e Orchestra ;
c) Pace al cor o dolor: Soli, Coro
e Orchestra.
5. a) Alarcia dei Sacerdoti : Orchestra ;
b) Orsù, orsù, figli d’Aron: Soli,
Coro e Orchestra;
c) La grande tua possanza: Coro
finale.
L’esecuzione di Atalia sarà preceduta da un Solo d’organo.
Direttore dell'Atalia: Maestro Faustino Del Marchi.
M. le pasteur D. Peyrot, directeur
de la Maison italienne des Diaconesses,
a fait paraître le septième rapport
annuel sur cette Institution (19071908). Deux nouvelles élèvœs ont été
admises pendant l’année comme novices, M.lles Susanne Beux, originaire de Pramol, et MadA^ Delino, de
Suse, portant à quatre le nombre des
novices qui ont fréquenté l’établissement au cours d’exercice. Les quatre
diaconesses déjà en service ont continué à travailler avec zèle et fidélité,
sœur Lydie Pasquet, à Naples, sœur
Marianne Rizzo et sœur Eugénie Tourn,
à Palerme. Sœur B. Nesi a quitté l’Institution pour consacrer ses soins à
l’Orphelinat de la Tour. La regrettée
M.lle Elisa Meille a été remplacée,
comme membre,du Conseil, par M.nie
Servettaz, et comme secrétaire du
Comité par M.me Pellegrini-Noerbei,
Là chaç^e dets Dir^teur a été confiée
^ititre définitif à M, Peyrot qui avait
(iré d’abord nommé pour une ann^.
«Le ij^cipipte financier accuse une
sensible diminution dans les entrées'
qui n’ont été que de L. 2009,50, contre L, 5112,45 de l’exercice précédent.
M. Peyrot de retour du Perrier, où U
‘ aG'emplaeé pendant l’hiver M. Léger,
se proposé de commencer aussitôt Îa
collecte auprès des amis et bienfaiteurs de l’œuvre. ?
Deux nouvelles élèves ont encore ^
été admises depuis l’ouverture du nou- ■
yel exercice, de sorte que l’œuvre est
en progrès.
Il y aura la semaine prochaine une
série de conférences données dans le
Tèœple par M. le professeur J. Rostar
gno, de Florence. Elles auront lieu
chaque soir à 8 h. 3[4, de mercredi •
à samedi.
La collecte du dimanche de Pâques
en faveur de la caisse de retraite des
pasteurs et veuves de pasteurs, lisons-nous dans le Lien, a produit 465 fr.
Nouvelles“ et faits divers '
— Le 27 Avril ont eu lieu à Tonneins les obsèques de M. le pasteur
Etienne Brezzi, desemndant d’une
famille, aujourd’hui presque éteinte,
qui a fourni aux Vallées plusieurs
pasteurs, notaires et capitaines, au
cours de plus de deux siècles.
Après avoir fait ses études à Nîmes
et à Genève, il avait été appelé comme
pasteur à Mazarnet, où il avait accompli presque toute sa carrièi'e. Nommé
à Lacépède un peu avant la sépai-ation, il avait été frappé de paralysie
en pleine chaire, au cours d’une prédication et s’était vu voué, dès lors,
à une déchéance physique irrémédiable et progressive. Il resta titulaire
jusqu’à la séparation, mais prit sa re- j
traite et alla s’établir à Tonneins, où ;
il vient de mourir à l’âge de 59 ans,
laissant une veuve et plusieurs parents.
— Vf:, témoignage résume en ces
terihés la conclusion d’une savante
conférence faite par le professeur Abelous à Paris sur le finalisme et les
défenses de l’être vivant (conférence
de Foi et Vie).
« Lorsque l’on étudie les différents
phénomènes de la vie des êtres animés, l’on se rend compte que la plupart de ces manifestations s’harmonisent pour tendre vers un même but
qui est la vie elle-même. Là où l’observateur superficiel ne voit qu’un
fait brut, isolé, il y a un combat, une
défense de l’être contre le milieu. Et
le mécanisme de cette défense.et de
ces luttes est si merveilleux, les moyens
et les armes de l’être vivant sont si
parfaits et si exactement adaptés aux
circonstances et aux dangers auxquels il doit faire face, que les affirmations du matérialisme, qui ne voit
qu’un jeu du hasard dans cette harmonie, paraissent enfantines.
« D’autre part, il paraît bien difficile d’admettre le finalisme radical,
affirmation d’une raison immanente
et trascendante, orientant infailliblement la vie dans un certain sens et
supprimant, par cela même, les initiatives et les progrès!
*■ Mais, entre ces deux thèses opposées, il y a place pour une -autre
conception, maintenant le principe
d’une volonté intelligente qui oriente
les êtres vers la vie, mais en laissant
des initiatives aux espèces les plus élevées, et permettant à l’homme de
'faire sa personnalité et d’atteindre à
la liberté ».
Nous remercions M. Abelous, ajoute
le journal cité, de nous avoir montré,
une fois de plus, que si » un peu de
science éloigne de Dieu, beaucoup de
science ramène à Dieu ».
■f
4»
L'Eglise nationale neuchâteloise
■
3
J- .
i^.
8© préoccupe de la néce^ité d’aogpsenter le traitement de ses pasteurs, qui est demeuré à peu près
le même depuis 1849. Le minimum
eîi est de 2400 à 3000 fr. selon les
paroisses, et le maximum de 3000 à
3300 fl'., après 18 ans de services. On
voit que le minimum de là-bas équivaut au maximum des ouvriers de
notre Eglise après 20 ans de travaux.
•—Le 13 avrilànourait à Londres,à
l'àge de 84 ans. Sir Donald Gurrie,
Directeur de la Compagnie Maritime
Union Castle Line, qui fait le service
entre l’Angleterre et le Cap de Bonne
Espérance. Natif de Greenock, en Ecosse, il était arrivé, par son activité
et son intelligence, à une haute et
brillante position. Il s’en servit pour
faire du bien au près et au loin. Il
aimait à accueillir splendidement chez
lui les missionnairess du Zambèze et
à leur faciliter de toutes manières
leur long voyage. Il était de même,
ainsi que sa femme et ses filles, en
particulier Madame Capt. Wisely, un
fidèle ami des œuvres de l’église vaudoise. ’
— On vient de trouver, dans le grenier du presbytère d’Ostrau toute une
collection de manuscrits très importants pour la vie de Luther, tels que
des notes autographe de Mélanchthon, des mémoires rédigés par Paul,
Jean Ei'nest et Jean Fi'édéric Luther,
fils et petits fils du Réformateur, et 16
pages de la main de Luther, contenant le premiei' jet de sa version de
Jérémie.
— En Danemark, dit VAvnl de la
jeunenfie, n’est pauvre que celui qui
le veut. Tout vagabond est arrêté et
prive du droit de vote ; il ne peut se
fiancer sans permission. S’il refuse de
travailler, on l’envoie dans une Maison de travail pour un laps de temps
de six mois au minimum; si même là
il s’obstine à ne pas travailler on le
met à la diète, ou lui refuse le tabac
et le droit de recevoir des visites.
Les vieillards ont leur vie assurée.
De charmantes maisons de retraite
sont aménagées pour eux, et les orchestres militaires leur donnent souvent des concerts.
Les infirmes sont receuillis dans des
écoles spéciales où, tout en s’efforçant
d’améliorer leur sort, on leur enseigne
à se servir des membres que la nature leur a laissés intacts.
Du Messager des Messagers:
— Ce qui échappe aux statistiques. A l'auberge j’avais pour camarade de chambre un marchand de
toile. Un soir, comme nous allions
nous coucher, il me demanda si je
voulais faire ma prière à haute voix,
ce que je fis séance tenante. Il fut
frappé par la simplicité de la prière.
Plusieurs soirées de suite il voulut à
tout prix que je lui chante des cantiques. Un soir, la patronne voulut
que je fisse la prière pour tous ceux
qui étaient là. Je pris mon N. T. et
lus le récit de la Samaritaine.
— Taureau pris par les cornes
aide à labourer. Vlaovics apprend,
dans un village hongrois, qu’un prêtre a parlé contre ses livres. Bravement, il marche à l’ennemi, entre chez
le prêtre, lui demande ce qu’il a à
reprocher à la traduction d’Allioli. Le
prêtre ne fait pas d’objections: il avait
seulement, dit il, exhorté ses fidèles à
ne pas acheter d’objets de piétés aux
juifs. Il regrettait que Vlaovics eût
été incommodé, il s’assied et lui donne
par écrit l’autorisation de se présenter chez ses fidèles. Mieux que cela, il
mentionne sa présence du haut de la
chaire, et exhorte ses auditeurs à se
procurer la Bible et le N. T. d’Allioli.
Naturellement, la vente, dans ce village, fut très belle.
LIVRES ET JOURNAUX
L’Impureté, par Benjamin Arbousset - 1 Vol. in-12 de 152 pages - Lyon,
E. Bichsel - Genève, H. Robert Prix: 1 franc.
Nous ne pouvons mieux faire, pour
présenter ce livre «,ux lecteurs de
ÏEcho, que de transcrire la plus grande
partie de la préface dont le fait précédey M. A. de Meuron, an des hom
«Si.
mes qui se sont le plus occupés, et
avec le plus de compétence, de ce sujet délicat.
< Encore un livre sur cette question qui a
déjà fourni matière à tant de volumes ? Etait-il
bien nécessaire ?
« Il ne devrait pas l’être.
« Lorsque l’enfant recevra sur les genoux
de son père ou de sa mère la réponse aux
premières questions que formula sa curiosité
candide; lorsque le jeune homme trouvera dans
le cœur paternel ou maternel un refuge pour
sa podeur que troublent des émotions inconnues; quand l'instruction publique, si prodigue
des connaissances nécessaires à la vie matérielle, sortira de son mutisme quant à la vie
morale, 11 n’y aura plus besoin d’écrtre des
pages comme celles-ci.
« C’est pour parer aux déflcits de notre éJueation dans ce domaine, de tous le plus émouvant et le plus périlleux, que M. Arbousset a
courageusement pris la plume
11 s’adresse aux pères et à leurs dis. Il l'appelle les premiers à leurs responsabilités. Il
parle aux seconds le langage viril de la science,
persuadé que rien n’est plus funeste que les
ténèbres et l'ignorance. Dans notre expérience,
déjà longue, de la lutte contre l’impureté au
sein de la jeunesse, nous n’avons pas encore
rencontré le jemie homme que semblable langage aurait induit en tentation; par contre
nous en avons entendu beaucoiip dire avec
une amère tristesse: Si j'avais su!...
« Se souvenant que « science sans conscience
n’est que ruine de l’âme », l’auteur ne se contente pas des aftirmations scientifiques, même
puisées aux meilleures sources; il place son
lecteur eu face d'un grand idéal; il lui donne
une haute idée de ses devoirs et de ses responsabilité'; puis il le conduit à la source de
toute pureté.
« Que les amis des jeunes répandent ce volume ».
Le chrétien peut-il manger du
sang ? Etude biblique par J. L. Restali, pasteur, avec citations d’autres
commentateurs - 32 pages in 8°, à 0,20
cent. (La table des matières est envoyée sur demande) - J. Caille, éditeur, à Rivaz, Suisse, et dans toutes
les librairies.
« Cette brochure sera très utile pour
diminuer l’ignorance étonnante qui
existe sur ce sujet».
La Rivista Cristiana.
Sommario del Numero d'Aprile.
Il Cristianesimo integrale. Risposta al Dottor
Giov. Grilli, U. Janni - Il comm. dott. G. P.
Polis, E. Bosio - Il contrasto della teoria darwiniana colla rivelazione e coll’esperienza, G-.
Banchetti - Cronaca del movimento religioso,
U. Janni - Quel che si dice e quel che si
scrive, E. Giampiccoli.
Conferenze e Prolusioni.
Sommario del N. 8.
Elogio di André Theuriet, letto da Jean
Riehepin all’ « Académie Française » il 18
febbraio 1909 - La fauna delle nostre Alpi ;
lettura fatta al VII Convegno Nazionale delr « Unione Zoologica Italiana » a Bormio, il
1“ settembre 1908, dal prof. Lorenzo Camerano, senatore del Regno - Conferenze e Conferenzieri : P. Boccanii, G. Lecointe, F. Pcrena, U. Ojetti.
Minerva.
Sommario del numero 20.
Rivista delle Riviste: Il socialismo, in che
cosa possiamo collaborare coi socialisti - Il
principe reggente della Cina - La discendenza
degli ebrei - L'azione della corrente elettrica
sui batteri! - Una nuova legge sulla proprietà
letteraria negli Stati Uniti d’America - La dattiloscopia - New York: il più grande centro
teatrale del mondo - Come viaggia il denaro
- L’ « amata immortale » di Beèthoven - La
crisi balcanica - Il piu antico scheletro umano.
- Questioni del giorno - Spigolature - Fra libri vecchi e nuovi - Notizie bibliógradche Rassegna settimanale deila stampa.
l^iouvelles politiques
Nous voici au jour de la réunion des
Chambres, après les longues vacances
de Pâques; aussi ne nous semble-t-il
pas lors dé propos de vous mentionner les sujets sur lesquels le Parlemenlffva être appelé à se prononcer.
Les prochains travaux parlementaires
comprendront 'd’abord l’examen des
budgets, dont l’approbation est requise
avattt'le 3Î> juin si l’on veut éviter
l’exércice provisoire. L’organisation
de l’armée et l’augmentation des budgets'^roîlîtaires, question urgente s’il
en fût et qui exige une solution immédîàté et définitive, figure pareillemeni-àtt-progràmmé. Le problème des
ch. de fer, surtout après les sévères
et parfois justes critiques dont l'exercice d’état a été l’objet, demande à
être approfondi à son tour. Enfin le
projet de loi pour les améliorations
économiques des professeurs universitaires, que la CSamhre a repoussé
il y a quelques'moîs, va lui être présenté derechef avec quelques modificatioiis de détail, et Ton ne doute
pas que, dans l’intérêt même de la
scieace et de la haute cultui;e, il ne
soit, cette fois, approuvé à une très
grande majorité. Si, aux trois sus mentionnés, nous ajoutons treize projets
de lois de moindre importance, que
le Ministère se propose de soumettre,^
au Piarlement, vous yous persuaderez
que les séances d’ici au 30 juin vont
être bien remplies.
Une centaine de députés tout au
plus se trouvaient à la séance de réouverture de la Chambre le 4 c. Après
un rapide examen, suivi de l’approbation, de quelques projets de lois,
dont un au sujet de la participation
officielle de l’Italie à l’Exposition de
Bruxelles, l’assemblée entreprend la
discussion du budget de VAgriculture.
Avec beaucoup d’à pfopos, M. Mancini
déplore une diminution sensible dans
notre exportation agricole et engage
vivement le Gouvernement à se préoccuper de la culture des céréales, de
l’élève du bétail, de la production des
fruits et du reboisement. Que les producteurs de blé qui auront substitué
la culture des céréales à celle de la
vigne, là où la chose est possible,
soient efficacement aidés. Vers la fin
de la séance, le ministre de la Guerre,
M. Spingardi, a déposé le projet relatif aux nouvelles dépenses militaires.
— La fête ouvrière du 1" mai, désormais universellement admise bon
gfè mal gré, a été favorisée par un
temps splendide. Des milliers de uaeetings dans les villes, d’autres milliers
de réunions champêtres aux abords
des petits centres ouvriers; des flots
d’éloquence, des flots de vin aussi, ont
coulé et tous les fêtards ont pu réintégrer leui's domiciles satisfaits de la
belle et bonne journée. Nous constatons avec la plus grande satisfaction
que nulle part chez nous l’ordre n’a
été< sérieusement troublé.
— L’entrevue de Baia entre les
souverains anglais et notre Roi, accompagné de la Reine, a naturellement
été empreinte de la plus franche
cordialité; ces gens là ne sauraient,
d’ailleurs, se dire que des choses aimables. Après avoir visité les environs
du beau golfe de Naples (Ischia, Pozzuoli, Castellaramare, Pompel, le Vésuve) Edouard VII a pris le chemin
du retour, en passant par Paris où il
compte séjourner jusqu’au 7 c. — A
Brhidisi le 11 c. aura lieu une autre
entrevue entre nos souverains et leurs
majestés impériales d’Allemagne. S’il
est vrai que M. Tittoni accompagne.^,
le Roi, il faut croire que l’aboucfiement aura une certaine portée poli
tique, coiRarakeflaenC à ; ce (ïüœ, l'on
avait d’abord affirmé.,*.
;,,r- C’est par 40Qi millions de déficit
environ que le,v budget anglais clôt
l’exercice cûncaut Pour , la pauvie
Italie, ce seraii l^^^à,,brève échéance ; mais la riche Angleterre ne se
trouble pas pour si peu, et la constrdotion) des grânîlsi«fedirà
pas retardée pour cela: un nouvel
emprunt de quelques, centaines de
millions, un léger remaniement, d’impôts, et voilà le trou bouché ! ^
Mahomet V est à peu près définitivement installé dans sa nouvelle
résidence, tandis que son tendre frère
Abdul-Hamid, accompagné de dix ou
onze femmes et d’un enfant, vient
d’être accompagné sous bonne escorte
à Salonique, où il sera retenu prisonnier dans la splendide et spacieuse
villa Allatini, en attendant qu’on lui
fasse son procès. L’ordre est donc à
peu près assuré à Constàhtinople ; et
poui’ le rétablir d’une fa,çqu plus_stoble, le Gouvernement vient de commencer rapplîcàtîôn dé là lôl ^iîiajy
tiale par la pendaison .d’une |rcntaine
de Aôldàts rebel lei. li’éxécUÌtiòn eut
lieu dei nuiQ le 3 et ce n’est l|
qu’un prélude: des centaines d’exécuilions capitales vont suivre à l’hoinf
mage... des nouvelles libertés turque^
« C’est par de tels efforts » qu’on inspire le respect aux lois établies, danà
ces lointains parages.* De .pàreilleà
mesures d’inhumaine rigueur, reiif
versent toutes nos théories de justice;
mais n’oubliez pas que la Turquie
n’est pas encore un pays comme tous
les autres. Voyez plutôt les massacre!
de chrétiens en Asie Mineure où leS
fanatiques populations musulmanes sé
soulèvent pour'*protestei* èbntre là
déposition d’Abdul-Haraid; et afin que
la protestation soit iplus efficace, où
égorge sans pitié des miUiçrs^d’innocents ! Voyez si, par les lois ordinaires,
il est possible de soumettre et dé
gouverner des gens de cette espèce t
______________________ j. c. I
Souscription PRO SICILE ET CALABRE
OUVERTE PARMI LES COLONS b'IRIS ^
ET TRANSMISE PAR M. LE PASTEUR DAVID FORNEROR
Pietro Berlin, L. Il ; Beniamino Long, 4,40|
Emilio Bertinat, il ; Luigi Turn, 2,'20; Stefano
Grant, 2,20; Paolo Caffarel, 11; X, 1,C0; Sa?
muele Berton, 4,40 ; Alberto Robert, 2,20; Daniele Berlin, U; Giovanni D. Berger, 4,40;
Alfredo Robert, ji,20 ;, Paolo Constantin, 2,20;
Augusto Qo.nnet, 2,Sfb ; Oiêvaàni e Stefano N«grin, 4,40; Giovanni Negrin Arduin, II ; Daniele Dalmas, 4,40 ; Adele Robert, 1 ; Carlo
Tourn, 2,20; Emilio Rostan, 2,20; Lorenzo Fùrneron, 4,40 ; Antonio Menua, 4,40 ; Stefano Davit, 4,40; Ernesto Grill, 2,20 ; Celestino Ermaùdez, 2,20; Giovanni Durand, 2,20; Giovanni
Pietro Tourn, 2,20; Giovanni Grill, 2,20; Filippo Breusa,4,40; Beniamino Long (tiglio),2,20;
Alclre Aguilar, 2,20; Alessandro Forneron, 4,40;
Giacomo Enrico Long, .55 ; Maddalena Long de
Boolls, 2,20; Paolo Davit, 4,40; Isidoro Jourdan, 2,20; Giovanni Daniele Tourn, 4,40; Giovanni Daniele Gönnet, Il ; Fratelli Long, 22;
Davide Salomon, 2,20 ; Giovanni Bonjour, 2,20;
Alessando Constantin, 2,20 ; Stefano Aéduin 41 ;
Giovanni Bartolo Toum, 4,40; Antonio Durand, 2,20; Lorenzo Forneron, 2,20; Augusto
Cesan, 2,20 ; Bartolomeo Rochon,~2,20 ; Giovanni P. Arduin, .4,40; Adolfo Cesan, 2,20;
Davide Baridon, 2,20; Giovanni Bertthat,
Bartolomeo-Cesan, 2,20;' Francesco- Forêéron, 4,40; Giacomo Janavel, 4,40; Bartolomeo
Berton, 2,20; Giovanne Davide Costabel, 23>;
Alessio Long, 4,40; Francesco Rameau, 4,40;
Giovanni Pietro Artus.Til ; Davide Garrou, 2^20;
Cesare Toorn, 2,20 ; liVenzo Grill, 4,40; càrico Payrot,"* 2,20; J. J. Bonjour, 3,74; Davide
Bertìnat, 2.20 ; Alessio Griot, 33 ; Davide ^Épneron, il — Totale L 378,27.
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