1
Année Neuviême<
PRIX D'ABBONNEMENT PAk AN
Italie . . . . 3
Teaa les de rUnio.n
de mvste . « ,. >6
ÀkTÜrTtjib« . i < . ■ » t)
On iTattutne' ; I ; , i '
ciie* MM. ie»>
pascèùrs et I<$b libraires de
peJlUie.
l’our Bureau d'Ad
miilisttation.
N. 38.
21 Septembre 1883 _
On ou p.Ju8ièuïs nutnéro;«
rés, damàrtdié's a^àft^ Ife* lî-»
raffe ,-lè-eè»t. chacun,. ; ^
Aiinonceii:‘25 èentimWprf^M jfrter
,î,es erivoU. d'argent, 9 f
' tetli’e ‘OU' pWi
liWrtfiiÎisJsip.leB'ireau df. Perbsa AigeniiftüV * ■' •• * *' ■
►'=onr la ^^DAÇjïJO^, «'adraiwo?
ainsi': A la PÎrecnoti dù rlifîdini
iPoinaretio ii^pftr.nU>ï JtaliUv.,
l'our r At>MlNiSTRATr<iN à^tés'SM-ftinei} A l'AdpjinisueOon du
Témotfi, Pôn)BÎ*6tto *(Pîaei“è-lô)
Italie. - ., . ,■ *....
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I. f i
eCNO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissi^nt chaque Vendredi
5u.'ua)ii la vérité a^ec la chavUél ‘iîivn./Vv, Ib‘ '
rows «m serez témoins. Actbs 1, S.
iÿ9mj:naix^e*
. 21 Séptembre. Communications officielles.
— Synode Yaudois ¡de, 1883, — Députations
étrangères au Synode de 1883. — Le jour
après le Synode. — Les fêtes de Luther à
Wittenberg. ™ Pensée. — Annonce.
Septemlbre
__ <
GOnnU^ICiTiONS miGlILLES
Les examens à refaire au Collège
et à l'RcoIe supérieure de jeunes
ûlles auront lieu le vendredi 28
septembre dès 8 heures du matin.
Les examens d'introduction au
Collège et à. l’Ecole Supérieure
auront lieu le lundi l" octobre
dès 8 heures du matin.
A l’école latine de Pomaret les
exatnen-s é refaire et. l’examen d’introduction pour ceux qui voudraient encore se présenter, auront lieu dans la matinée du lundi
1' octobre.
L’ouverture des cours dans'tôu's
nos établisseménis d’insfi'iïét/|5b
secondaire se fera à 2 he'ufeà de
l’après-midi du lupdi octobre
prochain.
LA'TABLEi"
S¥N»D« nVDOtS DE m ^
Gestion du Comité d'EvanféUsettidn.
Le rapport de îiî’ Conibiiésion
d’exainen sur cette gestion a été
lu par M. le“ pasteur Gardio'].'
, La discussion générale ' ^ant
buvêrie, M> le past. j! P."MéiMe
expose en son nom et au poiji'de
quelques amis les desiderata (¡ui]
voudrait voir réalisé;} ponrbéjbîen
de l’œuvre. Ainçi, ïe, Comité devrait diminuer le nb'mbt’'e dék Rations à poste fixe'et *fôrtifi6r',Me
centres qui pourraient rAyptiner
ail moyen de révàngéiisqfipiï^îtinërante ; il ne‘devrait j'amai8 placer un ouvrier à la tête d’ürie
station^avant de l'avoir mis i'i’,essai auprès d’un autre plus âgé;
2
[j/uvyvv w us/^%/vw\
tous les ouvriers ne devraient être
admis qu’à titre d’essai, pendant
un temps plus ou moins long, au
bout duquel ils pourraient être
laissés en liberté ; une œuvre nouvelle devrait être fondée par un
ouvrier expérimenté, car mieux
vaut ne pas répondre au désir
d’une^ population que de répondre
de m^^re Ü, déçévolr sêè éspérance^’En o^ire,^toujours d’après s
M' m4 W' fai^- qu'un -ouvrier a été
employé pap: 'je * Çoiipité ; pendant
un temps ne constitue’ pas pour
lui un droit à l'être' toujours.
L’ouvrier est pour l’œuvre et non
l’çejivre pour l’ouvrier. Que les
jPasteurs et évangélistes redoublent de soins, soit pour encourager les,vocations vraies au Saint
Ministère, soit aussi pour décourager les vocations factices.
Ces questions n’ont pu être discutées cette année, vu le manque
de téifti)Sli|ll *:éstfévidei}tî)qae sur
quelques points tout le monde est
d’accord, en principe. Sur d’autre.Sj des divergences n’auraient
pas_manqué de se produire. Quand
il s’agit, d’un critère à suivre, il
.y, a tout ^avantage à ce qu’il ne
soit/adçpté qu’apfès mûre réflexion.
M, l’évangéliste J. Ribet ayant
soulevé à cet endroit la question
de la libre nomination des conducteurs dans “les églises de la
mission, l’assemblée, trouvant que
cela ne regardait pas l'administratioa du Comité qui est lié par
les règlements en vigueur, mais
que cela devrait être introduit
comme proposition modifiant les
règlements, a refusé d’entendre,
à cet endroit, le développement
de cette question,
^ Le Comité de Bâle ayant demandé pour la station de Biasca
(Canton du Tessin), le ministère
de M'' P. Calvino et celui-ci étant
disposé à accepter cet appel à la
condition d’être considéré comme
^u sea?vîce de iT%liSe 'l^udoise
Æous la haute surveillance |e, notre
Comité, le SynâdeU ^tiitisé M""
Q. .â. prêter ses ^.empe,s au Comité
dé Bâle^efl ' quâÎM'' dPévangéliste
dé Biasca.
Une assez longue discussion s'est
engagée sur Turin, les uns désapprouvant là constitution en église
distincte de la fraction^sortie du
catholicisme, et les . autres-estimant que cette solution était la
plus convenable. Le Synode a jugé
plus prudent de laisser à l’e.xpérience^le soin de rnœitrej-^si la
séparation 'en* Mèux*^**égnsês est
chose, pli^a..profit^éle et il ,a,,passé
à l'ordreoù' jour, 'fôutéroié 'àkns
le but de prévenir toute espèce de
malentendu , l’assemblée a adopté
une déclaration relative éux im‘ meublés de Turin dans 1e .sens
proposé par le Consistoire de cette
paroisse.
Une pétition signée par 22 membres de l’Eglise de Rome, et demandant le ministère de M. Ribet,
a été discutée assez longuement.
Les deux ouvriers qui ont travaillé à Rome, l’an dernier, ont
eu l’occasion de-' repousser ■ les
inexactitudes contenues dans lés
considérants de la pétitibij et le
Synode, après avoir nommé une
Commission de cinq niembres
3
.299.
cbargiée d'examiper les documents
relatifs , à cette;question a voté un
ordre du Jour dans ce sens: «Ouï
la :discussion sur l’église de Rome
et sur la pétition signée par 22:
membres de cette église , le Synode, après avoir nommé une
commission pour examiner de
près soit ;la pétition , soit les autres documents relatifs à la ques*
tidn , a f adopté les conclusions
suivantes : . . ,
« Quant ¿Í la! demande d’avoir,
à Rome, le ministère de M. Ribet,
l’assemblée maintient le principe
administriatif contenu dans nos
règlements et affirmé de nouveau
dans l’art. 9, des Actes du Synode
de 1882;'
» Elle déplore que l’état d’agitation où s’est trouvée l’église ait
dopné lieu à de regrettables maleMëhtïus' et' ' dés ' frottements
pénibles;
» Elle sympathise avec les ouvriers qui ont été appelés à travailler dans ce champ au milieu de
difficultés spéciales;,
./»(Elle fait des vœux pour que
la coiicoi^de soit rétablie et que l’i-i
nâügüratipn prochaine du templé
vándóís rnafque le commencement
d’une ère nouvelle de paix et de
progrès pour l’église de la capitale».
"Après un entretien J sur l’église
de Palerme, aboutissant à Tordre
du jour pur et simple, le Synode
ai voté» dès remercîments au Comité d’EVânigélisation et a passé
à la gestion dn,; , '
, , , J J Conseil de Théologie.
L'e contre-rap'pbrt a été, lu par
M. le pasteur ,^icol. La discussion
a (été forcément très courte ptj.a
roulé sur le critère à suivre ,danè
le compte des élèves inscijits
comme seniori et sur, des questions d’administration relatives
au palais Salviati. Un ordre, du
jour de remercîments a été, ensuite adopté.
Commission des Hâpîtaitx: •
Le rapport de la Commission
d'examen lu par M. Aug. Malan
n'a rien trouvé à relever qui l,ût
défectueux dans l’administration
de nos hôpitaux. Quelques membres du Synode ont attiré, Tatten-,
tion sur le devoir des paroisses
de pourvoir aux besoins des malades incurables, Le Synode a voté
des remercîments à la Commission, aux médecins, aux directrices et diaconesses dont le, dévouement contribue si puissamment à la bonne marche de nos
deux établissements.
M. le prof. Comba a donné ensuite un compte-rendu de la visite
qu’il vient de faire avec le réy.
D. Miller aux églises, protestantes
des Grisous, lesi seules qui îdent
survécu, avec les nôtres,, à 1%
persécution qui a étouffé la Réforme en Italie.;! . i/.
Il y a, dans les Vallées de Poschiavo et de Bregalia, onze églises
de langue italienne; la population
protestante s’élève à 2384 4uies,
Une visite a été faite, à ces Eglises,
déjà eu 1856, par MM. Bert et
Meille ainsi que par le doct. Desanctis. Elles en ont conservé un
doux souvenir. C’est de la part,
de l’une de ces paroisses, Brusio,
4
„ 300
yrKT>J\r^r\^r\/
«^<I^»^>v^/•^/v
4’u’iin
,'. 1' ■■ "
a 'été'adressé à M.
üë' Combà'pbaf obtenir jSon
niîiiistè're. Le Synode heureux de
voif 'slôüvrii cette porte à la préd|dàiiûn del'EvangiIe par le moyen
dé' notre é^Îise, â"autorisé M.
Cbrhba à sé rendre à l'appel de
nos coreligionnaires tout en demeurant ministre vaudois sous la
haute surveillance de la Table.
’Là;troisième’ et dernière livraison de la liturgie révisée a été
distnbuée cette année aux membiés'du Synode, qui ne pouvant
nî f’ëxaminér à fond, ni se livrer
à ütie dîscpssion minutieuse sur
la i^évision proposée, a autorisé
Tusagè de cette troisième livraison bôtnhiê 'il l'avait fait pour les
deus^précédentes. En outre, une
CoininiisSioil de 6 membres a été
chargée de' se joindre à celle qui
a préparé le projet afin d’y apporter d’un edmmun accord les
changements qui seront jugés nécéSsaifea. ■ i :
Noto'ns' encore, en terminant,
quelqUës-urtés dés propositions qui
ont 'pu être discutées et votéeS
avant la clôture des délibérations
fiàée d’avancé à 4 heures de l’aprêfe-ftlidi du vendredi,
M. le prof. A. Rével ayant offert
au ëynbde deux exemplaires de
sa traduction italienne du Nouveau Tëstamént "et demandé sur
cet ouvrage une appréciation de
la part de son église, l’assemblée
a chargé une Commission d’examiner cette iradaction et d’en
référer à la prochaine 'Session sy
riodaié. ' ■ '
Une autre Commission a été
chargée d’étudier la question de
la représentation des Eglises de
la mission par le moyen de délégués laïques au Synode.
Un télégramme a été envoyé à
S. M. le Roi.
Desreraercîments ont été votés,
entr’autres, aux dames patronesses
du Bazar organisé au profit du
Collège, à la Commission des logements et au Bureau.
Le prédicateur d’office pour la
prochaine session a été désigné
par le Bureau, dans la personne
de M. le prof. A, Rével.
La session a été close, vendredi
soir à 10 heures, par une allocution du président suivie de la
prière et du chant du Teâeüm.
Députations étrangères an Synode
de 1883
Nous avons eu à notre dernier
Synode* un député de l’Eglise Libre
d’Ecosse (rév. prof. doct. Blaikie),
deux députés du Comité du Concile
prèsbytérien (doet. Blaikio et ’rév,
David Gntlirie), un député de TEglise
Presbytérienne d’Angleteri’o (rev. W.
Fraser), un député du Synode officieux
de la 20'"” circonscription (past. Bernard de Mens), un député du Consistoire luthérien de Pans (past. Lods),
un délégué de la Société des Missions
de Paris (past. Appia), et un délégué
de la Société Evangélique de Genève,
et de la Société pour la Sanctification
du dimanche (M. Théoph. Malan). En
outre l’assemblée a pu entendre, dans
la soirée du jeudi 6 septembre, quelques amis bien connus, -— le cloct.'
Alexis Muston do Bourdeaux, et les
pasteurs Nicot et Brilnèl des HautesAlpes. Nous résumons brièvement,
aujourd’hui, les discours des délégués venus-de la Grande-Brèitaghe,
5
-301
Doct, Bi.aikie:
il y a sept ans que fai eu riionnem’
de vous exposer le ont de l’alliance
presbytérienne dans laquelle vous êtes
entrés depuis. Vos délégués ont exercé
une bonne influence à Edimbourg,
lors de la première convocation du
Concile presbytérien universel J’ai
insisté alors sur le devoir dos églises
fortes de soutenir les faibles.
Ce devoir n’a pas été négligé en ce
Sui concerne l’eglise vaudoise. Le
omilé du Concile a pris en main la
formation d’un fonds destiné à augmenter les honoraires des pasteurs
vaudois. J’ai eu, ainsi que mon
collègue M. Guthrie, une part il cette
enti'cprise. Je puis dire que je n’ai
trouvé personne qui désapprouvât la
chose. Nous avons au contraire repu
des encouragements des Etats-Unis,
du Canada, de l’Australie et même
du Cap de Bonne-Espérance où votre
histoire a été lue. Nous avons pu
obtenir au delà de ce que nous nous
étions proposé en sorte que les pasteurs émérites pourront bénéficier
aussi de celte œuvre de charité.
L’Eglise Libre d’Ecosse continue à
nourrir une grande affection pour
vous et un vif intérêt pour votre
œuvre d’évangélisation. Notre église
a pu célébrer celte année le 40'"® anniversaire de sa séparation d’avec l’Etal.
Notre dernière Assemblée a été une
de celles où l’esprit fraternel des
anciens jours a soufflé largement.
Notre Collège thcologique n’a jamais
eu autant d’éliidianls. Nous avons
besoin d’nne plus grande puissance
de l’Esprit de Dieu et d’instruments
plus aptes à avancer son œuvre. Que
Dieu vous bénisse abondamment.
Dév. D. Guthrie:
C’est en 1865 que j’ai assisté pour
la première fois a votre Synode. Que
de changements depuis lors! Que de
départs parmi vous et parmi vos amis.
Toutefois si les pasteurs sont enlevés,
le souverain Pasleui%it en haut pour
paître le troupeau. Votre devise porte
lux.lueet et non Incebat, Cette lumière
luit actuellement dans vos Vallées et
rayonne au loin.
J’ai pris une petite part dans la
collecte pour le fonds d’augraenlation.
J’ai trouvé partout des cœurs chauds
et des mains ouvertes.
Votre passé est glorieux, mais nulle
église ne peut vivre du passé; si elle
est stationnaire elle meurt. Dieu vous
a ouvert depuis 1848 les portes de
l’Italie et vous y êtes entres la Bible
à la main. Je suis heureux de voir
que vous n’abandonnez pas votre,lointaine colonie d’Araérique Vous avez
besoin de l’e.sprit de patience et d’espérance. Vous n’avez pas beaucoup
de nobles, de riches et de puissants,
mais Jésus a dit: Ne crains point,
petit troupeau.
Il y a près de ma maison une chapelle où sont gravés ces mots pleins
de foi: «Le roi est fort, les femmes
sont plus fortes, le vin l’est encore
davantage, mais la vérité ti’iomphe
de tout ».
' Rév. W. Fraser :
Je me trouve aujourd’hui dans la
condition de cet Irlandais auquel on
demandait de quelle contrée il était;
il répondit: Je suis irlandais, mais,
par erreur, né en Ecosse. J’ai servi
trente ans l’Eglise Libre d’Ecosse et
aujourd’hui je suis député de l’Ejïlisc
presbytérienne d’Angleterre. — Nous
avons un champ difficile et cependant
nous croissons. Notre église a exercé
une grande influence par le moyen
de ses laïques. Plusiêurs de nos anciens
prennent une part égale à celle du
pasteur dans l’œuvre de l’Eglise. Si
nous ne vous aidons pas comme nous
les dé'sirerions c’est parce que nous
sommes nous-mêmes chargés.
J’ai aimé longtemps votre église et
vos étudiants. Puisse votre foi être
aussi ferme que vos montagnes et
votre amour couler comme les"fleuves
de vos plaines.
Le jour après le Syaode
Notre Synode a fini un vendredi
vers dix heures du soir. Le samedi
malin, la plupart de ses membres sont
retournés à leur champ de travail.
6
,.3D2.v,.,
Il serait assez intéressant de connaître
les impressions que' ce Synode a produites sur chacun de ses membres,
et les réflexions'que chacun fait à
pai’t soi. Elles peuvent être diverses
sur certains points, et se ressembler
sur bien d’autres. Quoiqu’il en soit,
nous sommes persuadés qiie chacun
s'est dit : il me faut faire mieux. —
Le pasteur qui gravit la montagne
ou qui parcourt la vallée a entendu
répéter avi synode qii’il faut soigner
la prédication, qné la prédication
doit être contrôlée, ét chemin faisant;
il prend son Testament, il lit son
leste, il médite son sermon, de sorte
qu’il arrivera chez lui ayant au moins
déjà un plan assez clair et quelques
idées, quelques comparaisons aptes
à captiver l’attention de ses auditeurs
et à les, instruire. El ensuite, semaine
après semaine, il ne perd pas de'vue
sa vocation, et demande, a Dieu là
sagesse pour la bien rerpplir. Il a
d’un dimanche à Tautre son texte,
alîn'^ d’être toujours bien prépai’é. ,
I), a'aussi entendu, qù’il faut'^ai’sir
toute occasion d’iiislrúire et d’exliorter, qu’il faut avoir une langue exercée afin ,j de consoler par la parole
celui qiii iBst abattu j il réncontre une
veuve qui lui,raconte la dernière, inàladié et la ,mort dé so.n mari, il ,ne
se sépfire point d’elle saris liii avoir
rappelé' quclqucs-nhés des pi'on)esses
de.la .Parolej de Pieu à T’égard de Ta
veuve.’et des orphelins. Il puss.e eji
■revue les ¡veuves, les, 'vieillards, îlesinfirmes qe sa paroisse, en invoquant'
SÚÍ; eux Îa ,grâce et la eonsolalîlop du,
Seigiieur. Et, il ne inanqüé pas dé les'
visiter, aussi souvent que .possible ,
pour les instruire et lès conjól&í'Il a aussi entendu qu’il faut.Visiter
les familles; oh!» cédés, se dit-il,
c’est bien là une œuvre à faire. Mais
comment pourrai-je y suflire? Et il
.se reproche son manque de persévérance, d’cspj'it|de suite et siidout
son maricpib* d’amotii^ él'Ldti sà|:esse ,
de sorte que plusieurs de ses visites
ne sont point ce qu’elles devraient
être. .J1 faut.faire mieux, il faut regarder de plus près à Jésus-Ghriit
« le grand pasteur des brebis » pour
savoir agir comme'lui danls la maison
de Matlhieu , ou d.e Sinaon le pharisien, : ou chez Marthe et, Marie, 0
Seigneur, enseigne-moi. . i
L’évangéliste, tourne son !rega.rd
vers, son église ou ,.sa,[Station. Il n’a
pas le plaisir de joiiiT, de la soHUide
de nos chemins ou de nos sentiers
de montagne, mais tandis que la locomotive dévo.re l’espace, assis dans qnwagon, il se fait une solitpde au milieu des g,ens qui .voyagent .gyec, lui.. ,
Il fait lui aussi ses i rélI,exiot|s.;,.,P’on
a posé à ce synode de^ quesiions sur
la marche générale .de l’œuvre,, ¡l’ori
a parlé d’ouvriers qui ne réussissént
pas, de jeunes ouviâers qu’il faudi'ail
mettre à l’essai avant de tes employer
définitiveinent, l’on a .parlé de progrès, il est vrai , mais d’un progrès
lent, — Bien que l’on ne m’ait pe.iit-êlre
pas eu en vue, est--cc que je fais, bien
mon devoir? Esl-çe que je ne perds
pas trop de temps en promenades ou.
en choses qui ne répondeni pas dirccteraent à mon but ? Est-ce. que je
sais profiter de toutes les occasions
pour attirer l’attention des, âmes, sur
la vérité ? Qu’y a-t-il en moi qui; ressemble à Paul de Tarse, à son fils
bien-airaé Timothée?; L’on a parlé
d’une série de points interrogatifs a»
sujet d’une station, j’en ai, dç bien
plus importants ,à m’adresser, à, moi-,
même.,le n’ai pas beaucoup d’encou,ragements, j,e vois mfn incapacité .à
faire le bien.'.iifoutefQis ne te décoqr
ragCüpas Dempurez.iien moi,;, a,, dit
le Seignemu CeÎuj ,qui demqurq: en
moi cl en qui je demeqre porte b.eaucoup dpi ifruit, Et réya'ngeliste trouvera pendant, son voyage l’occasion
de rendre téinoignage à;l’Evangile de
la grâce, en attendant qu’il arrive à
sa aeslinalion pôur'reprendre l’œuvre
du Seigneur avec une nouvelle énergie.
ÿ a- eu bien des plaintes à
l’égard de ce synode ; cependant ;
il donne lieu à des i'éilexion.sii.s,é4
rieuses ; et celles que nous venons
d’indiquer ne; sont pas .les seules.
Pourquoi s’en œsl-on plaint? 'Pourquoi île mot môme de « découragement »a4-il été prononcé?-r*s II h’y
avait pas dans nos assemblées î’Esprii
7
303
'•■v«-'V\(*-'VV'«r</v»/vvvvvv\Ain^./ik'Wiy>
K
de grâce et, de suppUcaLions comme
nous l’eussions désiré. A qui la faute?
Nous ; n’avons certainement pas en
aversion: les réunions ; de prière , et
la prière.’Nous: ■ étions vraiment dans
notre élément alors qu’une prière a
été adressée à Dieu, à la fin de l’examen de la Gestion de la Table, et à
la clôture du Synode. Cela a fait du
bien; pourquoi celle note ii’a-t-elle
pas dominé? Une proposition a été
faite à l’ouverture des séances dans
le but de faire dominer l’esprit de
prière, mais la plupart ne l’ont pas
entendue ou étaient distraits. Le culte
à, l’ouverture des séances, se faisait
aveo- un nombre- trop restreint de
roemïnies du Synode. Tous ne se sont
pas ibil de celte partie un devoir, il
y;a:eu du laisser aller, et,cela n’est
pas- seulement uni défaut,i,de; cette
année, mais aussf-de bien des années
irécédenles. ;ll y aj.du plaisir,, de
a joie, une joie bienfaisante à revoir
des amis, des collègues venus de dif-’
fcrents côtés de l’Italie cl d’ailleurs,
mais celte joie serait centuplée* par
des réunions semblables à celles dont
nous parlent les premiers chapitres
des Actés.
Un membrê du Synode a fait entendre des paroles pleines de chaleur
et de vie au sujet de l’état religieux
de nos églises, et il a dit enlr’aulres
choses ; le temps d’un réveil approche,
et il arrivera aussi certainement qu’il
est vfai que Jésus-Christ est fidèle
dans” ses promesses. Nous ne doutons
pas de lit fidélité de notre Sauveur,
foutes nos plaintes sont contre' nousmèrnés ; c’est noüs-hiêmes qui sommes
un obstacle à ses Imnédictions, qui
ne savons pas ouvrir la bouclie pour
que Dieu la remplisse.
, Que,,diacun de .son côté obéisse à
la parole d’Oséeh « 11 est temps de
chercher l’Eternel jusqu’à ce qu’il
vienne et qu’il fassè pleuvoir sur nous
la justice, I et notre espérance de
réveil ne sera pas déçue.
Dieu veuille diriger nos pensées et
notre action de telle manière que le
Synode de l’année prochaine nous
trouve réunis pour attendre de Dieu,
Une frouvellé effusion de son St. Esprit.
Les létes de Luther à WilleDberg'
Le douze de ce mois les fêtes en
l’honneur de Luther ont commencé
à Wiltenberg par un culte célébré
dans VEÿlise çln Châteati., aux portes
de, laquelle le grand Réformateur
avait affiché ses fameuses thèses
contre la Papauté. Après là lecture
de la liturgie, le docteur Schmieder,
le.Nestor du Clergé Evangélique Allemand (il louche aux 90 ans) prononça l’allocution suivante:
«Que ce lieu est redoutable! C'est
ici la maison »îe Dieu ; c’es,t ici la
porte des cieux! C’est ici qu’il y a
quatre cents ans des âmes sérieuses
en grand nombre ont invoqué )a
paix d’en haut. C'est d’ici que la
lumière de l’Evangile^se répaiidit;da,ns.
toutes les contrées après que laj Parole de Dieu fut devenue vivante par
le moyen du docteur Martin Luther.
Dans ce mois, il y a 400 ans, Luther
n’était pas encore né; mais déjà Dieu
l’avait élu pour présenter au monde
dans toute sa clarté la lumière de
l’Evangile. Au milieu de combats et
de luttes acerbes il a été formé pour
cela ; et par la Parole de Jésus-Christ
il a été consolé toute sa vie. Ainsi
il fut vengé, jusqu’à l’heure où il
comniença, par une simple action,
le renouvellement de l’Eglise. Les
portes de cette Eglise parlent encore
de ce que Luther écrivit alors, de
95 thèses d’où sortit un feu qui consuma tout ;C!c qui était édifié avec
mensonge et qui n’a pas .cessé de
brûler. Il brûle encore, au moins il
devrait encore brûler dans nos cœurs.
Pendant trente ans, au milieu de
rudes combats et d’incessants travaux,
Luther continua la prédication de
l’Evangile; puis ayant incliné sa tête
fatiguée cl ayant remis son âme entre
les mains de Dieu, il s’endormit
comme un enfant. Sa dépouille mortelle fut transférée d’Eisleben ici.
C’est là-bas, où s’élevait anciennement la chaire, que son corps repose
en attendant le grand jour de la
résurrection des justes. Nous marchons ici sur des tombeaux. Philippe
8
,304.
Mélanchtori repose soüs ces voûtes avec
les deux Princes-frères qui s’inclinèrent devant l’esprit prophétique de
Luther et qui furent par lui ainenés
à la foi. Auprès de leurs sépulcres,
l’Esprit nous parle au moyen de la
Parole. Le docteur Martin Luther est
mort; et toutefois il vit encore, non
seulemepl éternellement en Dieu,
mais aussi parmi les hommes. Quant
à l’esprit il est déjà ressuscité. Il y
eut un temps où on ' ne voulait pas
entendre parler de Luther; mais ce
temps a passé. II vit encore et il
témoigne à nouveau. S’il pouvait paraitfe ici en personife que nous dirait-il: «Voulez vous seulement célébrer des fêtes? Je ne vous en sais
pas gré? Ne vous glorifiez pas; mais
dépouillez-vous du vieil homme; c’est
là un travail de toute la vie. Combattez le bon combat de la foi, revêtezvous du nouvel homme qui est créé
scion Dieu». Ceux parmi nous qui
n’emporteraient pas de celte fête la
résolution de se consacrer de nouveau
à son Dieu et Sauveur, en emporteraient kl condamnation. La foi de nos
pères doit être en nous aussi vivante
que si nous les voyons lutter aujourd’hui au milieu de nous. Partout aujourd’hui l’on prépare'des fêles pour
remercier Dieu du don glorieux de
son Evangile; mais, en vérité, l’avenir
n’appariient qu’à ceux qui sont devenus vivants en Christ comme Luther.
Sommes nous tels; alors nous pouvons chanter avec joie comme l’Eglise
au commencement: O Dieu bénis ce
service religieux; bénis cette année.
Pardonne-nous tous nos péchés et
donne nous que nous marchions à la
lumière de ton Evangile, comme Luther nous en a donné l’exemple. Souvenez-vous de vos cotiducleiirs qui
vous ont annoncé fa parole de Dieu
et imitez leur foi considérant quelle
a été l’issue de leur vie. Que Dieu
nous y aide par Jésus-Christ. Amen.
Le jendemain, avec l’intervention
du Prince impérial, représentant l’Empereur, avait lieu l'ouverture solennelle de la salle de LvÀher où se
trouvaient recueillis un grand nombre
d’objets se rapportant à l’époque de
la reformation. Voici les paroles par
lesquelles le prince termina son allocution :
« Puisse cette fête nous confirmer
dans la résolution, de nous mettre
toujours en avant pour défendre notre
confession Evangélique et pour soutenir avec elle la liberté de conscience
et la tolérance. Et puissions nous
toujours nous souvenir que la force
et l’essence du protestantisme ne consiste pas dans la lettre et dans des
formes rigides, mais dans une aspiration vivante et huràble en môme
temps à la connaissance de la Vérité
chrétienne î Dans cette pensée je salue
ce jour de Luther et ceux qui le suivront avec le vif désir qu’il puisse
contribuer à fortifier a» sein de notre
protestantisme la conscience de son
être, à préserver noire Eglise Evangélique allemande de toute division
et à fonder sur une base solide et
pour longtemps sa paix ».
/'Traduit de T Allemand par H. M.J
Pensée.
f Voir le nMin. 367.
Sa vue est trop ternie pour lui permettre dô suivre la lecture, mais clic
répète à voix basse chacune des paroles prononcées par le lecteur de
la Bible. Donc elle lait attention à la
lecture.
J’ai remarqué aussi qu’elle répète
à voix basse, et sans déranger personne les prières que prononce le
pasteur, et qu’elle dit: amen très
régulièrement. J1 y en a sans doute
bien d’autres qui font ce qu’elle fait,
mais faudrait à mon avis qu’il y en
eût davantage.
CONCOUES
aux brtiii'ses Canipbcl;! el Bnigess ,
Les examens de concours aux bourses Campbell et Burgess commenceront au Collège de la Tour dès le mercredi 26 septembre courant à 8 heures
du malin.
Le Mtdéralriir
P. L.\nïaret.
E B N KST lî O B K n T, ii e ra n i e < 4 (im iniMrateu r
Pigoerol, lmp. Chiaotore ol Slascarelli.