1
Soixante-quatrième année - Anno VI".
12 Octobre 1928
N" 40
H
yipi
DES VALLEES
PAEiÛSSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMCKT :
Italie (y compris les Vallées et Coloiftts) .
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an Pour 6 mois
L. 10,— 6,
. 24,— 12,—
. 22,—
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau tì’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jbah Coïssori, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte ço centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Naméro: centimes <»«»
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV,
LE FIGÜIER MAUDIT.
« Comment ce ilgiiieii- cst-ilJ devenu
,scc on un instant?».
Mütlhiüu XXI, 20.
Jésus-Christ vient chercher du fruit à son
figuier, le peuple d’Israël. Que trouvera-t-il?
Des feuiUes, beaucoup de feuilles. 11 trouve
des rites et des cérémonies ; 11 trouve des ,
hommes très minutieux dans l’obsei^vation de la loi ; Il trouve des pharisiens,
revêtus de voyantes phylactères, faisant de
longues oraisons en public et 11 ne tarde
pas à s’apercevoir que ces farouches observateurs de la loi sont très exacts, dans
le payement de la dîme de la mente, de
l’aneth et du cumin ; qu’ils se gardent
soigneusement de tout contact avec les
gens de mauvaise vie ; qu’ils se lavent
scrupuleusement avant chaque repas, étant
très stricts dans les ablutions et les purifications extérieures. Mais le regard de
Jésus, non satisfait de ces choses, va plus
loin ; il cherche des fruits, mais, hélas !
il ne parvient pas à en découvrir sous ce'
feuillage abondant. Il n’aperçoit ni le désir de se débarrasser du péché, ni un amour
réel pour Dieu, ni une piété sincère sous
le fatras de toutes ces formes. Il voit, il
est vrai, des hommes ayant «.l’apparence
■ “ïïe lâTpîêîel), comme le dira un jour TApôtre, mais ces hommes n’ont pas la « force
de la piété », parce que toutes leurs cérémonies et les manifestations de leur religiosité ont perdu leur signification n’étant
pas accompagnées par un changement du
cœur. Cela rappelle au Maître les paroles
inspirées du Prophète : « Je hais, je méprise vos fêtes solennelles ; je ne prends
IK)int plaisir à vos assemblées. Quand vous
m’offrez des holocaustes et des oblations,
je ne puis les agréer ; je ne fais aucun
cas des bêtes grasses de vos sacrifices »
(Amos V, 21). Et Jésus, ne trouvant pas
les fruits qu’il était venu chercher, reproche à ses contemporains de « laisser le
plus important de la loi, la justice, la
miséricorde et la fidélité ». Et, arrivé au
terme de sa carrière terrestre, après s’être
courbé, en pleurant, sur ces abîmes de
péché, de formalisme et d’hypocrisie, en
conjurant la nation et surtout ses conducteurs spirituels, de se repentir afin d’échapper à la colère de Dieu, le Seigneur qui
sait que la justice divine doit s’exercer
sur les coupables, annonce au peuple sa
condamnation sous forme de symbole, le
symbole du figuier maudit.
A ^ 9
Jésus cherche des fruits : en trouvera-t-il chez les chrétiens de notre époque ? Que d’arbres qui, encore aujourd’hui, hélas ! occupent inutilement leur
place dans le terrain de l’Eglise de JésusChrist ! Ils épuisent les sucs du sol chrétien sans rien produire de bon ni pour
eux ni pour les autres ; ce sont des usurpateurs qui stérilisent la terre où .pourraient germer et trouver leur nourriture
d’autres plantes. Que de chrétiens qui ont
été baptisés et reçus dans l’Eglise, qui
ont la Bible entre les mains, qui se montrent dans la maison de Dieu, qui, par
leurs dévotions, ressemblent à la vigne
dont parle le Psalmiste (LXXX, 12), qui
étend ses « pampres jusqu’à la mer et
ses rejetons, jusqu’au fleuve». Ils ont des
connaissances religieuses, des conversations
rehgieuses ; ils portent beaucoup de feuilles. Mais que cache-t-il cet abondant feuil
lage ? Vus de près, vus dans leur vie privée, dans leur vie de famille, à leur bureau, à leur atelier, ^ l’usine, aux champs,
ces chrétiens nous apparaîtront-üs tels
qu’ils nous apparaissent le dimanche à
l’Eglise ? Que trouvera-t-il le Maître dans
ces vies ? Y trouvera-t-il un amour sincère pour lui ? Y trouvera-t-il de la charité envers les autres hommes ? Y trouvera-t-il les fruits de la sainteté, de la
justice, de la paix, de la bonté, de la tempérance ? Où sont les fruits ? Car, ne l’oublions jamais, ce sont des fruits que le
Seigneur cherche. C’est en vain que l’on
chante :
Qu’il fait bon à ton service, Jésus mon Sauveur!
Qu’il m’est doux en sacrifice, de t’offrir mon cœur...
si, en sortant du lieu de culte, ce cœur
sera encore tout possédé par des désirs impurs, par des ambitions mondaines, par
de honteuses bassesses, par des calculs
mercenaires. C’est en vain que l’on répète
journellement : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui
nous ont offensés », si l’on cache dans son
cœur des sentiments d’animosité, de rancune, de haine ou de vengeance peut-être,
et si ces lèvres qui naguères priaient vont
se souiller en médisant de leur frère, en
calomniant leur prochain !
Le figuier, ne l’oublions jamais, a été
maudit par le Seigneur parce que, malgré
son beau feuillage, il ne portait pas de
fruits !
* :K *
Dans une époque comme la nôtre, il est
nécessaire de réagir avec force contre toutes les manifestations du formalisme, sans
exclure celles qu’a produites la doctrine
du salut par les œuvres. 11 y a en effet,
même parmi les chrétiens qui se réclament
de l’Evangile, mainte personne qui, sans
s’en douter, suit cette doctrine qui n’a
rien de protestant ! Séduit par l’esprit du
Prince des ténèbres, on se croit sauvé
grâce à son orthodoxie, à ses connaissances, à ses pratiques religieuses ; on arrive
peut-être même jusqu’à dire : « Nous
avons Abram pour père ! ». Et l’on oublie
que ce n’est là que se préoccuper des œuvres, les feuilles de l’arbre, négligeant la
Grâce, la sève divine qui seule peut faire
germer les fruits savoureux de la ¡Repentance, de la Conversion et de la Foi, cette
foi sans laquelle les œuvres sont mortes,
cette foi capable de « transporter les montagnes ». Oublier ces choses, c’est oublier
la parole dù Maître : « Celui qui demeure
en moi et en qui je demeure, porte beau,coup de fruits». D. P.
Les premiers historiens vaudois.
L’histoire des premiers siècles de l’Eglise
Vaudoise a été écrite à la lueur des bûchers, et les données sur Pierre Valdo et
l’œuvre des anciens Barbes sont presque
toutes dues à leurs adversaires. Ce n’est
que vers la fin du Moyen Age qu’un anonyme essaya de retracer les origines du
mouvement vaudois en écrivant, dans son
langage alpestre, le traité intitulé ; Ayczo
es la causa del departiment de la gleysa
romana.
Mais ce furent les persécutions à main
armée et les massacres de Provence et
de Calabre qui firent naître les premiers historiens vaudois. Il faut peutêtre attribuer cet honneur à l’illustre
écrivain Sleidan qui, dans son « Histoire
de la Monarchie et de l’Empire », a fait une
large place au récit, détaillé et précis, de
l’écatombe de 1545, que résument les noms
de Mérindol et Cabrières.
La seconde place revient au « Livre des
martyrs », de Jean Crespin, œuvre colossale,
qui eut, de 1555 à 1618, plusieurs éditions,
chacune desquelles était enricliie de nouveaux récits sur les vicissitudes de la Réformation dans les différents pays. On retrouve aussi mainte donnée intéressante
dans 1’« Histoire Ecclesiastique », de Théodore de Bèze.
Mais il appartenait à des personnes qui
eussent vécu sur les lieux de nous raconter les faits dont ils avaient été les témoins oculaires. Dans cette série, la première revient à Scipione Lentolo.
Originaire de Naples ou de GaUipoli,
Lentolo avait été arrêté par l’Inquisition
et envoyé à Rome. Il y aurait certes fini
ses jours sur l’échafand ou dans uné longue captivité, s’il n’avait été libéré par
l’émeute populaire, qui brisa les portes des
cachots de l’Inquisition, à la mort du féroce Paul IV. Lentolo put s’enfuir à Genève, où il devint un ardent disciple de
Calvin. Celui-ci l’envoya aux Vallées pour
remplacer le martyr Varaglia, comme pas
teur à Saint-Jean et Angroghe. Il ne tarda
pas à assumer une position en vue par la
doctrine avec laquelle il sut rabattre les
raisons du jésuite Possevino et par son
ardeur comme chapelain Mes combattants
au cours de la guerre du comte de la
Trinité.
Au milieu de cette existence agitée;, il
envoya à Genève une lettre sur les évènements, que Léger a insérée plus tard
dans son Histoire.
Mais Lentolo fit plus. Il exposa les faits
dans un récit détaillé et précis, sous le
titre de ; Histoire des persécutions et guerres faites depuis Van 1555 jusque en l’an
1561 contre le peuple vaudois.
Cet ouvrage, rédigé en italien, parut au
lendemain du traité de Cavour, dans une
traduction française, sans nom d’auteur.
Une traduction latine, due à Christophe
Richard, réfugié de Bourges à la Sarraz,
fut publiée à Lausanne. L’une et l’autre
sont devenues des raretés bibliographiques.
Mais cet écrit ne représente qu’une partie de l’ouvrage de Lentolo, qui écrivit
aussi longuement sur les persécutions de
Provence et de Calabre. Son travail aurait
sans doute vu le jour, si l’auteur n’avait
été sans relâche tracassé par Castrocaro,
qui réussit enfin à le faire expulser des
Vallées. Il se retira en Valteline, où il eut
une grande influence sur le développement
de la Réformation chez les Grisons Italiens. C’est peut-être là qu’il acheva
d’écrire son histoire.
Lentolo mourut vers la fin du Ifi™® siècle et son manuscrit, inédit, fut conservé,
par ses enfants, établis à Berne. L’historien Perrin essaya en vain de l’obtenir,
et il retomba dans l’oubli, jusqu’à ce que
le regretté Théophile Gay réussit à le'copier et à l’imprimer, aux frais de la Vén.
Table, en 1906. C’est ainsi que l’ouvrage
du premier historien vaudois n’a été connu
du public qu’après trois siècles et demi.
Il reste une source précieuse de renseignements de tous genres.
Un autre pssteur d’Angrogne s’efforçait
en même temps de recueillir de la bouche
des vieillards le récit des invasions armées
du Id™® et 15"’® siècles. Girolamo Miolo, de
Pignerol, qui fut successivement pasteur
dans différentes vallées vaudoises et qui
connut aussi la prison pour sa foi, termina
son ministère à Angrogne. C’est là qu’il
rédigea, en 1587, sa ; Breve, sommaria e
vera Iiistoria della Religione de’ Valdesi,
e dette loro persecutioni faite nette valli.
Cité par les écrivains du 17'"® siècle, ce
manuscrit, qui semblait avoir disparu,
était conservé parmi les documents que
' Morland, rambassadeur de Cromwell, déposa à l’Université de Cambridge,'en 1655.
Nous l’avons publié avec une introduction
et des notes, au N. 17 du « Bulletin de
la Société d’Histoire Vaudoise», pour le
mettre à la portée de chacun.
Jusque là, les écrivains d’histoire vaudoise s'étaient mis, de leur propre initiative, à écrire pour la postérité ce qui, dans
les vicissitudes de leur peuple d’adoption,
leur avait paru le plus digne d’échapper
à l’oubli. '
Au sortir d’une longue période de troubles, les Autorités de l’Eglise Vaudoise
prirent la chose en mains, pour lui donner un caractère officiel et plus complet.
D’où, une nouvelle série d’auteurs (Vignaux, Perrin, Gilles, Léger), qui feront
le sujet d'un prochain article (naturellement, si le Directeur du journal y
consent). J- Jaixa.
La marelle vers la Paix.
Ceux qui croient que « les hommes s’agitent et que Dieu les mène» suivent certainement avec émotion, mais avec foi en
une heureuse issue, les péripéties des efforts que l’on fait dans le monde politique pour résoudre le problème formidable
de la paix européenne.
Nous isommes à un tournant dans la
marche vers la Paix (oh, qu’il sont longs
les tournants de l’histoire!) et malgré les
efforts que l’on fait de toute part pour
saboter cette marche (il n’y a qu’à lire
les articles de certaine presse), on sent
plus qu’on ne voit qu’une nouvelle mentalité se forme parmi les hommes politiques sérieux : on croit à la possibilité
de la Paix en Europe.
Et si l’on pense aux progrès que l’idée
a faits ces dernières années, il y a de
quoi se réjouir non seulement, mais de
quoi aussi affermir notre foi.
Voyons-en brièvement les étapes jusqu’à
ce jour. La paix civile comme la paix entre peuples est inséparable de l’exercice
d’un certain pouvoir : il n’y a point de
paix dans l’anarchie. On a la paix civile,
lorsqu’un système quelconque de gouvernement résout promptement, avec le maximum d’énergie et de justice dont il est
capable, tout conflit d’idées ou d’intérêts
qui puisse naître entre concitoyens, sans
aucun égard aux personnes ou aux groupes qui entrent en lutte.
Un gouvernement fort, peut ainsi maintenir la paix, si ce n’est l’harmonie, entre
groupes ethniques et même entre peuples
différents e^ les tenant sous une bannière
nationale commune. C’est ce que font la
Confédération Helvétique chez nous et la
Confédération des Etats-Unis en Amérique : c’est ce que fait avec plus de difficultés, mais avec une sagesse politique
disormais légendaire, l’Empire Britannique.
2
X
Mais quel peut être ce gMivernement
qui assurera la paix entre les diverses nations de ^Europe? D’abord il n’y
en a pas et il n’y en a plus eu depuis
Charlemagne.
On a cherché cependant de maintenir
la paix de deux manières différentes : par
la prépondérance d’un Etat ou d’un goupe
d'Etats sur tous les autres. C’était le rêve
de Philippe II, des premiers Habsbourg,
de Louis XIV et enfin de Napoléon. Nous
savons tous comment cela a fini.
L’autre méthode a été celle de 1’« équilibre des puissances » : méthode plus libérale, mais qui a fini par charger les plats
de la balance de tant d’armes, que la Paix
en a été écra;sée.
La méthode de l’équilibre a maintenu en
Europe une paix relative de 1871 à 1914 ;
mais il est évident que la course aux armements ne pouvait que finir par une
guerre : On se ruine à fabriquer des armes « pour maintenir l’équilibre de la
paix » et on finit par s’en servir dans l’espoir de se tirer d’affaire aux frais des
adversaires par la « chance des armes » :
jeu périlleux s’il en fût.
Depuis 1919, après la triste expérience
de la guerre européenne, une troisième
méthode va s’affirmant péniblement, au
milieu de toutes sortes d’obstacles et de
soupçons ; la méthode des Pactes, qui a
abouti à la Société des Nations. Ce n’est
pas encore le SupemEtat qui peut gourmander les polissons et faire marcher l’Europe à la baguette : elle n’exerce pas de
pouvoir politique direct, la jeune Société
des Nations, mais agit plus par la persuasion que par la force : même ses premières tentatives de légiférer contre la
guerre — rappelez-vous le Protocole —
ont échoué. Mais l’idée est en marçhe et
c’est une idée — force qui semble bien
vivace et qui a gagné déjà bien des points
sur la routine diplomatique. EUe a fait appel à des personnalités politiques qui l’ont
courageusement soutenue (citons Wilson,
Macdonald, Boncour, Benès, Briand, Stresemann, Mc. Kellogg).
Il est évident que la voie tracée par le
Pacte qui est le fondement de la Société
des Nations, est la seule par laquelle on
puisse arriver à une paix durable sans
rien sacrifier de la liberté des i)euples et
sans les fossiliser dans les statwquo auxquels aboutissait la méthode de l’équilibre.
La méthode du Pacte est la seule qui
permette une révision des Traités et le
dénouement de tous les nœuds gordiens
de la politique internationale sans recourir au tranchant de l’épée.
En attendant, on peut voir déjà quelques jalons qui marquent les progrès pratiques de l’idée : Locamo, Thoiry, le pacte
de Paris (Kellogg), le tout récent accord
de Genève tenu sur les fonts par Lord
Cushendon et notre Scialoia.
Laissons dire aux oiseaux de mauvais
augure ; que tout cela n’est pas très concret, que ce ne sont que des vœux, qu’il
suffit de quelques changements dans les
gouvernements en Europe ou aux EtatsUnis pour démolir tous ces châteaux de
cartes ; que les nations qui ont refusé le
Protocole et qui regardent à l’Assemblée
de Genève avec un sourire de commisération ne se laisseront pas duper par des
idées. En attendant, les idées marchent ;
leur action est mince ; elle peut être contrecarrée, mais non détruite. EUe ne se mesure
d’autre part ni avec de l’argent ni avec
le dynamomètre (avis aux soi-disant réalistes qui veulent tout toucher et tout voir
pour se laisser convaincre). Nous avons à
faire ici a ce que Ton nomme « impondérables». Sachons en tenir cc»npte parce
que nous l’avons vu mainte fois, dans cette
dernière guerre surtout, ils ont une puissance réeUe.
Et nous, qui proclamons de croire à
l’avènement du règne de Dieu sur cette
terre, serions-nous les derniers à vouloir
en apercevoir les signes ?
A ce propos quelqu’un voudrait-il bien
expliquer pourquoi Jésus appelait hypocrites ceux qui, sachant distinguer la marche des saisons et des nïétéores, ne
voyaient pas, ou ne voulaient pas voir, la
marche de Son Règne? T. J.
FÉDÉRATION VAUDOISE
* AUX ÉTATS-UNIS.
IV® Année :
juillet 1927-SO juin 1928.
Comité de Direction :
Doct. G. T. Eibetti, président,- Pittsburgh.
Past. Pierre Griglio, secretaire - Neiv-Ycrh.
Etienne Grill - New-York.
Alice Duvoisin - New-York.
Antoine Pons - Chicago.
Etienne Bertin - Philadelphie.
Susette Glandel - Philadelphie.
Pasteur Ulrich Gay - .Pittsfield, Mass.
Pasteur Auguste Hugon - New-York.
Souscriptions par Colonies.
New-York (y compris $ 91 envoyés directement en Italie
par les donateurs, mais avec
notification à notre Secrétaire) $ 254,—
Chicago » 48,50
Philadelphie » 102,—
Diaspora (y compris $ 56 envoyés directement par le donateur) » 195,—
Total $ 599 .50
A nous il nous a été versé 452 dollars
et 50 sous. De cette somme : $ 449,55 ont
été par nous remis à VAmerican Waldensian Society jx)ur qu’elle les transmette
à son tour à la Vén. Table, et $ 2,95 ont
été retenus pour frais de correspondance.
A plus tard quelques remarques sur la
façon dont cette somme a été distribuée,
ainsi que sur notre « mouvement ». En attendant, un grand merci aux donateurs et
en particulier à ceux qui .se .sont donné
la peine de collecter leurs contributions.
Pour le Comité :
PiEHRE Grîgl'o, secrétaire
», Seventh Ave. - New-York.
AMsWEmmmm,
Dimanche dernier eut lieu, à Prarustin,
une conférence très intéressante des représentants des Sociétés excursionnistes et
alpinistes de Pignerol et des Vallées. La
conférence, convoquée par l’Union alpiniste
de Torre Pellice (section de VUget), sous
la présidence de M. Ettore Merlo, a réuni,
sur un joli plateau ombragé touU près du
village de Saint-Barthélemy, une centaine
de délégués, parmi lesquels d’illustres représentants du Club Alpin de Turin.
EJle avait pour but de suggérer aux différentes Sociétés d’alpinistes des activités'
sérieuses, utiles à la conservation de la
beauté de la montagne, à la vie des populations alpines, aux excursions des touristes, et de rendre toujours plus noble
et plus efficace le sport de l’alpinisme, par
une éducation morale plus profonde et
plus soignée de leurs membres. M. Attilio
Jalla prôna l’amélioration des « chants de
montagne», proposant la formation- de
groupes de chanteurs et le choix des meilleurs chants de nos Alpes ; M. Alexandre
Pasquet traita la question des cartes illustrées, proposant la publication de nouvelles séries de cartes artistiques des paysages et des montagnes les plus belles de
notre région. D’autres délégués parlèrent
du reboisement, de la préparation et amélioration des fontaines et des sources, de
l’éducation morale des alpinistes, etc., présentant des propositions très pratiques et
très vivement appuyées. Et tous les présents, la plupart jeunes gens et jeunes
filles, suivirent avec un intérêt très soutenu l’exposition des différents rapports,
démontrant par leur chaude approbation
qu’ils auraient fait leur possible pour mettre en pratique les propositions présentées.
Nous voulons mettre en évidence non
seulement Tamour que nos jeunes alpinistes ont démontré pour leurs montagnes,
leur attitude noblement sérieuse, leur activité très utile et pratique, mais aussi
l’importance que dans ce sens a acquis la
Société Alpiniste de La Tour, dont les
membres sont en majorité vaudois et unionistes, et l’influence bénie qu’elle exerce
parmi tous les alpinistes de la région. C’est
ele qui a donné à la conférence le ton
à la fois élevé et enthousiaste qui l’a rendw si Intéressante ; c’est elle qui, par
l’exemple de son attitude et de son activité, a donné à l’alpinisme de chez nous
son noble caractère.
Et, en concluant, nous voulons indiquer
à tous ras unionistes des Vallées et d’ailleurs quelle vaste et magnifique œuvre ils
peuvent accomplir, par leur service désintéressé, en prenant une part active aux
différentes activités sociales de leur milieu, et en affirmant ainsi, de la façon la
plus pratique, leurs principes chrétiens et
leur désir de travailler pour les autres.
Chaque jeune homme peut facilement trouver l’activité spéciale qui lui semble la plus
adaptée à ses moyens. Chaque unioniste
peut exprimer ainsi ses principes religieux et moraux, peut contribuer à l’éducation de ses semblables, peut, se démontrer un fidèle et utile serviteur de Jési:is.
A. J.
Vient de paraître:
L’AMICO DI CASA
Almanacco Popolare Illustrato
Anno 1929
CONTENUTO: Calendario civile ed ecclesiastico - Tariffe Postali - Prefazione - Calendario con effemeridi ed articoli per ciascun
mese - Il figlio di Emanuele Filiberto - Giovanni Bunyan - Alberto Dürer - Paolo Sabatier
- Curiosità storiche - Fatti vari - Soccorsi
d’urgenza.
Ritratti di Vittorio Emanuele HI - Carlo
Emanuele 1 - Alberto Dürer - Paolo Sabatier.
CONDIZIONI DI VENDITA:
Ogni copia Cent, ao - Per ordinazioni
da oltre 10 a 50 copie, sconto del la %;
da oltre 50 copie a 100, sconto del 80 % ;
da oltre 100 copie, sconto del 8S%.— Ai
Pastori sconto del ¡40%. — Ai Librai e
Rivenditori, per un minimum di 100 copie,
sconto del 30 %.
Commissioni e Vaglia alla
Libreria editrice claudiana
Torre Pellice (Torino).
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Liste précédente L. 600,—
M.mes et Mr.s :
Elise et Emilie Lantaret-Gay » 100,—
Mathilde Gay-BioUey et E. Gay » 50,—
Alba, Alice, Hélène et Emile
Garro » 50,—
Clotilde Gay-Tron » 50,—
Ecole du dimanche de Tété (Pomaret) » 25,—
M.me Adeline Ribet-Gougn » 25,—
Prof. G. Rcstagno » 100,—
Ida et Mario Cignoni » 50,—
Consistoire de La Tour » 500,—
Ida et Jean Jalla » 10,—
M.me Jean Maggiore » 25,—
M.lle Thérèse Genicoud » 25,—
(A suivre).
Total L. 1.610,—
On ne peut qu’encourager cette façon
d’honorer la mémoire de l’ancien pasteur
du Pomaret, et les nombreux amis du cher
défunt vont sans doute s’associer à une si
sympathique et si pratique manifestation
de reconnaissance.
« « 41
ANGROGNE. Le régent paroissial M. Antoine Bertalot, qui, ayant atteint la limite d’âge, a obtenu, il y a quelques mois,
sa retraite, a été l’objet d’une sympathique manifestation de la part de la population d’Angrogne.
Dimanche, dans le Temple orné de fleurs,
en présence d’une assemblée très attentive,
la Pasteur a rappelé la longue carrière de
48 ans de celui qui a servi l’Eglise dans
le champ de l’Evangélisation d’abord, et
ensuite dans notre paroisse.
A midi, un banquet organisé par les
anciens élèves, réunissait une centaine de
convives. Des discours ont été prononcés
par MM. B. Toya, podestat d'Angrogne,
Alexandre Rivoir, de La Tour, Louis Coïsson, Albert Pons, Néri Rîvoire et Étienne
Benech, qui a dirigé cette partie de la fête.
Q)mme preuve de gratitude, des souvenirs ont été présentés à M. Bertalot, au
nom de la Commune, du Consistoire et des
élèves : une plume stylc^aphique, une
pendule et une enveloppe avec l'expression ' :
tangible de la reconnaissance.
M. Antoine Bertalot a fourni une Ion- ,;
gue carrière, de 48 ans ; d’abord, au ser-|
vice de notre Comité d’EvangéTsation : :
de iS79 à 1880 à Mourcious ; de 1881 à
1888 à Pise ; de 1884-87 à Turin et de
1888-90 à Coazze. Ensuite, au service de
de la Commune et de l’Eglise d’Angrogne,
06: M. Bertalot a poursuivi son œuvre pendant 37 ans consécutifs.
La manifestation cordiale de dimanche
çlernier restera parmi nous comme le gage
de l’affection et de l’estime de toute la
population envers son vénéré maître, auquel nous souhaitons, ainsi qu’à M me Bertalot, de jouir encore longuement du repos mérité. D. P.
LA TOUR. Dimanche dernier, le culte
principal, réunissant une très nombreuse
assemblée, a été consacré aux enfants de
nos écoles et tout spécialement à ceux qui
fréquentent nos écoles du dimanche, du
jeudi, ainsi que les classes de français. Par
une chaude allocution, M. Jules Tron s’est
successivement adressé aux enfants, à ceux
qui ont la mission de les instruire et de
les éduquer, et aux parents, ayant pour
chacun des conseils et des directions pratiques, des encouragements et des avertissements salutaires, dont il est à souhaiter que nous fassions tous notre profit.
Le beau culte est suivi de la distribution des prix décernés aux meilleurs élèves des classes de Bible et de français.
— La soirée récréative de samedi dernier — à l’Aula Magna — s’est déroulée
devant un public sympathique, mais qui
aurait dû être un peu plus nombreux.
Nous n’allons pas nous arrêter sur son
programme, qui est exactement celui de la
soirée du « XVII », à ceci près, que le
beau drame vaudois de M. Strong : La figlia dell’Anziano, a été judicieusement allégé de certains détails, de certaines tirades qui en entravaient quelque peu l’action. Mêmes acteurs, tous recrutés dans
nos deux Unions, y compris ceux qui oiit
joué l’opérette ; Pierrot puni ; même intelligente interprétation des deux pièces
jouées avec le même brio, le même entrain.
Aussi récoltent-ils nouvellement les plus
chaleureux applaudissements.
— Collège. Il nous faut réparer une
omission tout a fait involontaire au sujet
de notre chronique de l’inauguration de
l’année scolaire. Nous avions oublié de mentionner — et nous nous en excusons — le
commandant de la Milice, M. le chev. Ettore Merlo qui, invité, avait voulu honœ
rer notre petite fête de sa présence.
1
PIGNEROL (Im.). 'Jeudi, 4 c., dans le
temple gracieusement orné de fleurs et de
verdure, a eu lieu la bénédiction du mariage de M.lle Hüda Bertin avec M. le
pasteur Ermanno Genre. Bien des familles de la paroisse assistaient à la belle
cérémonie, qui n’en fut pas moins intime
et familiale. Nous appelons encore, de tous
nos vœux, la céleste bénédiction sur ces
époux, ainsi que sur le ministère qu’üs
commencent, sous les meilleurs auspices,
dans la paroisse de Pramol.
— Au cours des mois de septembre et
d’octobre, notre Eglise a eu le plaisir et
le privilège d’entendre, successivement, la
prédication de MM. les pasteurs David
Forneron, Rinaldo Malan, Emilio Corsani,
Alexis Balmas, Gustave Bertin, candidat
en théologie, et David Bosio.
Nous renouvelons à tous ces frères l’expression de notre reconnaissance pour le
message chrétien qu’ils nous ont délivré.
SAINT-JEAN. Le 3 octobre a eu lieu
l’ensevelissement de Rivoir Cypnen, décédé à Luserne, à Tâge de 63 ans. Une
nombreuse dél^ation de la Société de Secours Mutuel de Rcwlà, avec le drapeau, a
pris part aux funérailles. Nos condoléances très sincères vont à la nombreuse famille en deuil.
Lundi 8 c., un long et triste convoi accompagnait au champ du repos la dépouille
mortelle d’une jeune épouse et mère, Eva
Gaydm née Frache, que Dieu a rappelée
à Lui dans sa 33*"* année.
Le service funèbre a été présidé à la
3
fe.
maison mortuaire et au cimetière par
M. Tron, avec le concours de MM. Gardiol
et Süvio Buffa.
Que le Seigneur, qui seul peut donner
la consolation véritable, veuille soutenir le
mari et les 4 petits enfants si douloureusement éprouvés.
— Le 6 c. a été béni le mariage de
Gcydon Charles avec Beriramino Teresa.
Y.
— Dons pour l’Asile des Vieillards de
Saint-Jean :
Fleurs in memorimn de M. le prof. Jean
Maggiore :
M.me Pauline Balmas, Turin L. 510,—
M.me Cléantlie Cocito, Id. » 50,—
Les familles Goss et Operti » 300,—
M. Vincent Moi^glia » 50,—
In memoriam de M. le modérateur B. Léger:
M. Vincent Morglia » 50,—
In memorimn de M. Pilade
Margiunti :
La famille Margiunti » 500,—
Total L. 1.000,—
La Commission de l’Asile remercie très
vivement.
SAINT-SECOND. Samedi 28 septembre
eut lieu, à Pral, la. bénédiction du mariage
de M. Rémy Pons, de Saint-Second, et de
M.Ue Emilie Garrou, de la Ville. Le jeune
époux est le secrétaire très actif et très
apprécié de l’Union Chrétienne de l’endroit;
c’est pourquoi ses amis lui adressent, par
la voie du journal, leurs plus vives félicitations et leurs meilleurs voeux de bonheur.
B.en.
■s
NOUVEAU CATÉCHISME
Le Catéchisme français en 24 leçons, rédigé par MM. Ern. COMBA, L.
Marauda et P. Bosio, vient de paraître.
Prix Li. IfâO
Réduction du 30% à MM. les pasteurs.
Frais de transport à charge des acquéreurs.
S’adresser à la
Libreria Editrice Claudiana
(Torino) TORRE PELLICE
l^oiivelies de la Semaine.
Le « Régime » a sa politique rurale ayant
pour but d’intensifier toutes: nos cultures,
celles des céréales en particulier, et de
mettre en valeur nos terres jusqu’ici improductives. A cet effet le Gouvernement
prédispose un plan organiqite de travaux
d’assainissement des terrains marécageux,
de « bonifications hydrauliques » et d’arrosage ; un plan colossal dénommé de la « renaissance de la terre » pour un ensemble
de travaux exigeant ime dépense de 7 milliards de lires environ, à répartir dans les
budgets des 14 années qui vont suivre. La
moitié de la somme va être fournie par
l’Etat, l’autre moitié par les propriétaires
directement intéressés.
Un deuxième projet de travaux publics,
mais de réalisation plus immédiate, vient
d’être annoncé par le « bureau de presse »
du Président du Conseil. Il s’agit d’ouvrages de construction de nouvelle routes, de
réfection des anciennes, de construction ou
d’électrification de nouvelles lignes de chemins de fer, etc. Le. tout pour' une somme
de 235 millions de lires. On va mettre incessamment la main à l’œuvre et des dizaines de milliers d’ouvriers vont par là
avoir du travail assuré pendant la saison
d’hiver.
Mais pour faire face à ces nouveaux frais
que le budget de l’année financière en cours
ne prévoyait pas, il a fallu — afin de ne
pas compromettre l'équilibre du budget
même — augmenter certains impôts. Il a
donc été décidé d’augmenter le prix de
vente des cigarettes nationales entre autres, ainsi que le prix du sd qpi est triplé
et passe de 50 centimes le kg. à L. 1,50.
On nous explique que lés 10 sous d’avant
guerre valaient en réalité plus que les 30
sous d’aujourd’hui, et que par conséquent
cette augmentation considérable d’un produit de toute première nécessité n’en est
pas une en réalité.
Le 10 c. eut lieu, à Rome, l’inauguration
de la‘“7Z*’ assemblée génêrde de l’Institut
international d’agriculture, dont les séances
vont se prolonger jusqu’au 18 c., et où non
moins de 74 Gouvernements seront représentés par 150 délégués. L’ordre du jour,
fort chargé, comprend l’examen et la discussion ü’une foule de problèmes-concernant l’agriculture proprement dite, le coût
de production, 1 e;:seignement agraire, les
échanges internationaux, etc.
Et toujours en matière d’agriculture, on
annonce que la distribution des prix du
Concours du Blé aura lieu à Home aussi
le 14 c., sous la préisidence du Chef du Gouvernement. Enfin, il résulterait, d’après les
données fournies par l’Institut Centrai de
statistique, que notre production de froment de l’année courante dépasse les 62
millions de quintaux et serait d’environ 9
millions de quintaux supérieure à celle de
l’année dernière. Les moyennes les plus
élevées — environ 27 quintaux par hectare — ont été obtenues daris les provinces de Crdmöne et de Milan.
Le Y' anniversaire de la Victoire, d’après
le désir et la volonté du Gouvernement
même, doit être célébré, cette année, avec
un éclat particulier, avec tout un programme de manifestations des plus solennelles.
C’est pourquoi, S. E. Turati juge inopportun de célébrer, à quelques jours de distance, l’anniversaire de la « marche sur
Rome » par de grandes réunions. « La fête
de cette année, ajoate-t-ü, doit se borner
à passer en revue les œuvres que le Fascisme a accomplies dans l’an VI ».
L’Italie occupe désormais la troisième
place dans les lignes aériennes commerciales européennes, et vient imuiédiatement
après l’Allemagne et la France. Nous avons
actuellement 14 lignes où la régularité des
services et des horaires est à peu près parfaite et qui ont transporté, dans le l®’’ semestre de l’année en cours, 19 mille passagers, 5jOOO kg. de poste et environ 90
mille kg. de bagages et marchandises.
— Vers la fin du mois d’août dernier, la
France et l’Angleterre avaient conclu un
pacte naval au sujet de la construction, du
nombre et de la puissance effective {pote'nzialità) des armements maritimes, pacte
qui fit grand bruit dans la presse internationale et fut fort critiqué puisqu’il laissait
la faculté de construire ad libitum certains
typas de navii'es en limitant la construction de certains autres types. Bref, l’opinion publique internationale se déclara contraire au pacte qui ne semblait tenir
compte, que des intérêts des deux parties
contractantes. Des torrents d’encre ont
coulé sans que ,1a question avançât d’un
point. Evidemiment, pour qu’un accord naval ait quelque chance d’aboutir et de contribuer à la limitation des armements, il
faut qu’il obtienne l’adhésion de tontes les
puissances qui y ont intérêt. L’Italie vient
de répondre au mémorandum franco-britannique sur le « compromis naval » en déclarant qu’elle serait prête à accepter la plus
basse limite à la condition qu’elle ne soit
pas dépassée par une autre puissance continentale et qu’on ne fasse d’exception
pour aucune espèce d’armements. Somme
toute, l’Italie serait favorable à la réduction globale des armements et à une solution qui tienne compte des exigences de
tout le monde. On ne pourrait être plus
raisonnable. Jon.
OUVRAGES REÇUS
et tous à recommander sans réserves :
1“ DERNIERES EDITIONS DE LA CAVS$
69, Rue Pferronet - NemUy s/ Seine. '
o) Sabuve M.\lplach : La Septième D<jUe
- In-16 de 180 p., avec 15 illustrations
(Prix ; 7 frs. 50 ; franco : 7 frs. 95)/
Publié il y a» quelques années dans le
Journal de la Jeune Fille, le récit de M.Ue
Sabine Malplach avait obtenu un vif succès
apprès de ses lectrices. A la demande d’un
grand nombre de personpes, il vient de
reparaître aux « Editions de La Cause »,
sous forme d’un joli volume illustré de dessins de l’auteur, sous couverture de couleur. Sans nui doute, beaucoup voudront
savoir quel était le trésor enfoui sous « la
Septième DaUe » par un protestant fugitif
à l’époquè de la Révocation, et qu’une de
ses lointaines descendantes, sur la foi de
vieilles lettres retrouvées dafis un bahut,
recherche au milieu de péripéties variées.
L’action ,se passe dans les Cévennes, que
l’auteur connaît à merveille et dont il décrit les paysages et les gens dans une langue savoureuse.
b) G. Blot : Le Sachet d’Agrippa d’Aubigné - Pièce en un acte, en vers (3 personnages : 2 hommes et 1 femme) - In-16
de 44 pages (Prix : 2 frs. 50 ; franco :
2 frs. 75).
Cette nouvelle production de M. le pasteur G. Blot — dont on a déjà si vivement
apprécié Le dernier jour chez Coligny,
aujourd’hui à sa seconde édition — retrace
un épisode célèbre de la jeunesse de d’Aubigné, où celui-ci sacrifia délibérément la
fortune à l’honneur. Possesseur de lettres
compromettantes pour le chancelier de
l’Hôpital, dont il aurait pu tirer une grosse
sonane, il préféra les bfiùler plutôt que de
TORINO - Via Talueehi, 29 - TORINO
PRODUIT :
Poupées artistiques en feutre - Vêtements élégants pour enfants
Confections chapeaux et fourrures pour dames
Flenrs en feutre et petites nouveautés pour cadeaux.
VENTE AU PUBLIC AU PRIX DE FABRIQUE
ON CHERCHE DES REPRÉSENTANTS POUR L'ÉTRANGER.
se laisser tenter d’en user. Sur ce thème,
auquel s’entremêle une fraîche histoire
d’amour, M. Blot a écrit des vers qui connaîtront rapidement le succès.
c) Ch. Dartjgue, professeur au Lycée de
Bordeaux : Un précurseur ignoré : Sébastien Castellioai - In-16 de 48 p., avec
une iUustration (Prix : 1 fr. 50 ; franco ;
1 fr. 75).
En Sébastien Castellion, dont on a célébré, il y a quelques années, le 4”"® centenaire, M. Dartigue a voulu peindre le pédagogue, qui dirigea avec succès, d’après
des méthodes nouvelles, le Collège de Rive,
à Genève: l’humaniste, auteur d’une Bible latine et d’une Bible française qui ne
sont point sans mérites ; et surtout l’apôtre de la tolérance, qui, à l’occasion du supplice de Servet, fut le premier à protester
contre le châtiment suprême appliqué aux
hérétiques et à revendiquer pour chacun
la liberté de conscience.
* Nî h:
2’ EDITIONS JEHEBER
6, Rue du Vieux Collège - Genève.
a) Almanach pour tous 1929 (1 fr. suisse).
Une publication des meilleures du genre,
dont la réputation est désormais établie et
qui se distingue, cette année encore, par sa
composition typographique soignée, ses illustrations artistiques (en huit tableaux),
sa belle couverture polychrome... et surtout par la richesse et la variété de son
contenu, à savoir : une bonne demi-douzaine d’articles de genres variés, signés des
meilleures plumes ; plus, bien entendu, le
calendrier, proprement dit, enrichi de pensées, vieux dictons, proverbes et une foule
d’indications et de préceptes d’utilité
pratique.
b) Oe'son Swett Marden : La joie de vivre ou comment découvrir le secret du
bonheur (frs. suisses 3,50).
Il n’est peut-être pas de livres plus réconfortants, plus aptes à remonter les courages abattus, à mettre une joie saine dans
le cœur de tout homme que ceux du célèbre auteur américain Marden. La joie de
vivre est un puissant appel à une vie
joyeuse, un livre sain, sage, pratique, bienfaisant, dont la morale découle toujours
d’un christianisme qui n’a rien de morose.
C’est un fruit de l’expérience de l’auteur,
appuyée de citations de grands écrivains
et de grands penseurs nous révélant le secret de bien vivre et nous démontrant que
« le bonheur dépend moins des circonstances extérieures que de notre état d’esprit ».
c) H. HmTBRUNNER : Perdus au Spitzberg
dans la nuit polaire (frs. suisses 2,50).
C’est le récit captivant, non seulement
vraisemblable, mais vrai, d’un voyage aventureux au Spitzberg, pendant l’hiver rigoui^ux de 190241903 : la description du
naufrage du baleinier Good Hope, de la
construction de la cabane pour l’hivernage,
de la nuit polaire, du printemps arctique
et de la délivrance des naufragés. Le tout
narré simplement, sans phrases à effet, par
un simple cuisinier suisse qui faisait partie de l’expédition et dont le .style a naturellement été revu... et corrigé. Se lit d’un
trait. j. c.
Les Editions Jeheber sont en vente à la
Bottega délia Carta - Torre Pellice.
InstitQtions Hospitalières Vaadoises
«Flears» en soavenir de M. JEAN
MAGGIORE.
M.rae Clémentine Maggiore et ses enfants nous ont remis L. 1.000 en souvenir
de leur regretté mari et père.
M.mes et M.rs :
J. Ribet, prof., et famille L. 50,—
Ida et Mario Cignoni » 100,—
Christenson » 10,—
Ida et Jean Jalla » 10,—
Thérèse Genicoud » 50,—
L'OSTETRICA-LEYÂTRIGE
FBUtSTA CAKIGNANO-POIilZZY
Diplomata dalla R. Univeniti di Roma
rende noto di aver fissato il suo
domicilio in TORRE PELLICE Via Pralafera, N" 6 - Casa Griglio.
OCCASIONE UNICA: in Luserna San
Giovanni, zona del Priorato, prati, e seminativi riducibili con facilità somma a prati
stabili, il tutto irriguo, in vendita. —
Rivolgersi geometra ROSTAGNO, a Torre
Pellice.
Dame, soixante ans, cherche place au
pair auprès dame seule ou institut bienfaissance. — Adresser Administration de
l’Echo des Vallées.
CERCASI bonne d'enfant per due bambini di 5 e 2 anni. — Scrivere : FRANCO
- Via Roma, 9 - Livorno.
Collina di Torre Pellice, magnifica ubicazione e panorama splendido, vendonsi
terreni e fabbricati, anche frazionabili. —
Tratta geometra ROSTAGNO, Via Roma,
Torre Pellice.
Piccola proprietà agricola di circa tre
giornate di terreno con retrostante casetta
nei pressi della Stazione ferroviaria <li
Luserna S. Giovanni VENDEREBBESI
— Geom. ROSTAGNO - Torre Pellice.
Personne tonte confiance cherclie place
auprès dame seule. — Ecrire ARARAT Villar Pellice. _______________
J«an Caîasant directeur-retpOBfabl»
Torra Pellica - Imprimaria Alpine
rWlGAZiONE GENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per NEW-YORK.
Roma: 23 Ottobre da Genova, 24 da Napoli,
26 da Gibilterra.
Angastus: 7 Novembre da Genova, 8 da Napoli.
Per il SUD AMERICA
Colombo: 18 Ottobre da Genova, 19 da Napoli.
Giallo Cesare: 31 Ottobre da Genova e da
Villafranca.
Per fi CENTRO AMERICA c PACIFICO.
Virgilio: 31 Ottobre da Genova.
Per L'AUSTRALIA.
Caprera: 13 Dicembre da Genova.
Informazioni e bigliettidi passaggio presso N. G. l.
A Torre Pellice presso il Sig. Cesare Gardiol.
^ ^
^ ^ ^ ^
^1^ æi»
HOTEL PENSiON MAFALDA
SANREMO
(Toat prè* de la Gare et da Catino Manicipal).
En plein midi - Vne magnifiqne sor
la mcr - Chanffage centrai - Grand'
Jardin - Garage.
— PRIX MODÉRÉS —
Ouvert da premier Octobre à fia loia
D. PAQETTO, propi\_____
OUVERTURE D'UNE GARDERIE
TORRE PELLICE
Corso Piarne d'Italia - Maison Sibille
en face de la Scierie Pasqnet
LA CARDERIE EST OUVERTE
LE LUNDI ET LE VENDREDI
de 8 h. à midi et de 14 à 18 h.
Doit. HUBERTO EYNARD
REGIO NOTAIO
LUSERNA S. GIOVANNI - AIRALI
Via Giosnè Gianavello, N. 2
ORARIO D'UFFICIO:
Lunedi e Mercoledì
ed al mattino di Venerdì e Domenica
RECAPITO IN TORRE PELLICE
Vicolo Centrale, N. 7. - Casa propria
(di fianco al Ipanicipio).
4
un concoi/KT
facile, semplice, alla portata di tutti. Per parteciparvi ba«
sterà che acquistiate un pacchetto della squisita Pastina
Gelatinosa Qaby che costa solo L. 2.50. In esso troverete
un modulo che vi permetterà di concorrere ai ricchi premi.
Dalla Pastina Gelatinosa Gaby è stato escluso completamente il glutine aggiunto, e sostituito con fosforo organico
e calcio.
La Pastina Gelatinosa Gaby di conseguenza non è glutinata, e quindi assimilabile al cento per cento.
Tutti i più illustri Clinjpi Italiani, tra i quali il Prof. fi.
Murri e il Prof. G. Quinco, medico di S. M. il Re, l’hanno
dichiarata alimento perfetto per bambini, ammalati, vecchi e delicati di stomaco, perchè essendo dotata di alto
potere nutritivo e completamente vitaminica, fortifica le
persone deboli ed ingrassa rapidamente i gracili.
Acquistate oggi stesso un pacchetto di Pastina Gelatinosa
Gaby, per la vostra salute e per partecipare al grande
concorso.
SAPPAC-COMO
Soc. An. Produz. Patte
Aliment. Cantaluppi
astiria
Asenrìa Gen.di Prop, e Venditn
VILLA RENATO . MILANO
Via Domenicfaino,3
detatlaosa
ALltVtENTOl PERFETTO
nOPlLIFIClO HERLO ~ Torre Fellice
FABBRICA MOBILI, in stile e comuni, di costruzione accurata e garantita.
Tappezzeria in stoffa e cuoio — Letti in ferro delle migliori case nazionali.
Stoffe, Corsie, Cerate, Tappeti, Coperte, ecc. - Lana, Crine, Kapok.
RIBASSI DAL 10 AL 15 % — CONSEGNA A DOMICILIO
o o
o o
I
Vi ricordiamo che acquisterete risparmiando
se visitate prima e subito
RODI
Tia Pietro Mìcca, 19 - TORINO - Via Pietro Micca, 19
Grande assortimenilo merci specialissime
a prezzo fisso OHESnrAMKWXE: CAI.COL.ATO.
Tende - Tappeti - Coperte - Cretonnes - Tela seta
Damaschi - Telerie finissime - Zerbini - Passatoie.
Sulla magUetia, per abbaateo dell’atticolo, sconto del 26 al 60“i,
_____ a tiatM I CTlaatt
COMUNICATO
Con atto, in data «H Settembre 1928, del notaio Ventre,
di Torino, ia ditta #1 VwlB#
Wim XX ii
WÈm B è etete psste Im
il liquidatore perciò ren
dere tutta ia meree costituita da: Telerìe di cotone,
lino puro e misto, canapa, lenzuola, aseinqamani, serrizi per tavola, stoffe per camìcie, coperte di cotone,
seta e lana, ecc., m
e invita tutti „quelli che debbono
acquistare tali merci a visitare il negozio.
EUIHESSINA
la pM dolca
la plA alllcaca
la più aconoailca
PASTIGLIA PURGATIVA
agisce dolcemente, regolala pochi
giorni le hinzlenl dal carpa
Olsinfettante
- Depurativa
Rinfrescante
Contrariamente ai purganti rriolenti rtUCHESSINA, non IrriU
l’intestino, ma io regola,
fl mà ali h ma A Un 3 olii fmiñ
NOCERA-UMBRA
. (SorgenteAngelica)
Acqua MineraledaTavola
«eauA
----^IVA
ITI
UHmITl cof
-01
»o
IPIRITO
POMPE-FILTRI
per Acqua, Aceti, Vini, Liquori, Sciroppi,
Olii, Medicinali, Profumi, Colla.
IMPIANTI PER CANTINE
per Vini Spumanti, per Acque Gassosa
e Seitz - Catalogo gratis.
BELLAVITA
L’Eco della Stampa
Corso Porta Nuova, 24 - MUano (12)
Telefono 53-01.
Questo Ufficio legge per voi tutti i giornale e le riviste, informandovene soOecitamente ed inviandovene i ritagli relativi.
Chiedete il listino dei prezzi con semplice biglietto da visita.
Pubblieità a Pagamento
Avvisi Commerciali, .0,5 0 la lineaMortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1
la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - . 0,S0 per due
. 0,15 per tre. - Minimo . 9.
Tasaa governativa in più.
Pagamento anticipato.
MILANO
Piazzale Parlai, 9
“■112
og¡j|>
111 OuiU
HA. -