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Cinquante-septième année.
7 lanviçr 1921
L’ÉCSO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
-t "
PRIX O'ABONNEMENT :
Pour 6 mois
VaMées Vaudoises i j. . . , . .
Italie (en dehors des Validas) et Colonies
Etranger . • ■ • I- • ■
Plusieurs abonuemeats à la mêtae adresse
Etats-Unis d’Amérique . .
L.
5.—
7.—
10,—'
9 —
I doll.
3, —
4. —
Va doll.
On s'abonne: à TotrePellS^e au bureau d’administration de l'Echo à l'imprimerie Alpine; dans toijtes lés paroisses, chez MM. les Pasteurs.
—---T- ..—-----—------- •• • " -■ ........, !
Que tontes les choses vi'aies, honnêtes, justes, pures, aimables................ dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
L’abonnement se pa^e d’avance.
S’adresser pour la Rédaction à M. Jean Bonnet, past., Luserne S. Jean et pour
l’Administration au Bureau du journal (Imprimerie Alpine-rorriPeWî'e«).
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. • .
Le Numéro: lO centimes <yn>
Tarif des annonces: insertion, 8 centimes la parole de z-4, 6 cent, la
parole — de 5 en plus, 4, cent, la parole. '
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À MM. LES PASTEURS
On informe MM. les Pastcuirs des Vallées quelles abonnements
lu prix ancien de L. 4 par eux reçus de la parades abonnés AVANT
.E 31 Décembre 1920, seronUconsidérés comme valables parl'Adlinistration du jouraal à laquelle ils voudront bien les transmettre
ans retard.
ne te/condamne pas, va et ne pèche
plus ! ». '
ßifßulaiiß de la^tíoniínid^ioii du ßhant ^aeié.
V Messieurs les Pasteurs et à (tous ceux qui s'occupent du Chant
Sacré dans nos Vallées,
Honorés Messieurs
chers Frères,
La Commission du Chant .S’arfif vient, cette année encore, attirer votre attenlon sur les Fêtes de Chant qu’cJle ie propose d’avoir au printemps prochain, (aux
lates et dans les localités qu’elle fixera plus tard) aux conditions suivantes:
' a) Les Ecoles du Dintanche devront étudier les cantiques 213 (Qu"aujourd'hui,
,^erger fidèle) et 274 (Qu'il fait ho^ à ion service) des Psaumes et Cantiques; les
-;antiques '27g (A lia porta del tuo enfore) et 311 (Se del peccato scende) des Inni Sacri.
Ces cantiques seront chantéscar les Ecoles du Dimanche réunies. En outre,
’hacune d’elles préparera deux mntiqxics à son choix, pris exclusivement dans
los deux recueils. Tous ces cantixÿies seront chantes par cœur, à une ou plusieurs
/oix. I
b) Les Chorales étudieront le^N'^ 35 (Alléluia ! louange à Dieu !) et 237 (Vpici
enir l’orage) des Psaumes et Cantiques; les N° 121 (Mi leverò e andrò dal Padre
nio) et 190 ÇNon foghe, no, che il vento invola) des Inni Sacri. En outre, chaque
Ihorale préparera deux cantiques ou chœurs religieux facultatifs.
Pour que ces fêtes de cb^nt atteignent réellement le but que nous nous pi'ODosons, c’est-à-dire pour qu’elles soient un stimulant au développement du chant
acre dans nos différentes paroisses, il est nécessaire que tous ceux qui ont à
•œur le progrès du chant sacré 5|apportent leur concours bienveillant et enthousiaste. I
Toutes nos Ecoles du Dimamhe peuvent prendre une part active à ces fêtes,
Lomme cela a eu lieu déjà par le basse.
Quant aux Chorales, s’il#i’a |),^s été possible, jusqu’ici, de réunir celles du Val
Saint-Martin, nous avons été heureux de voir le Val Cluson représenté l’année
dernière à la fête de chant de La (Tour. Plusieurs Chorales, cependant, manquaient
encore à l’appel ! Nous espérons|cette ahnée, voir un grand nombre de Paroisses,
si ce n’est toutes, prendre part cette tête de la jeunesse, qui non seulement procure une vraie jouissance musi<|alc à tous ceux qui y assistent, mais contribue
pratiquement à la fraternité et à rnnion des cœurs. Quel spectacle imposant et
édifiant offriraient ces centaine^de chanteurs, ajccourus de nos différentes paroisses
pour chanter en chœur les louànges de Dieu !
Que dans toutes nos Eglfees les'personnes qui ont à cœur le développement
pui chant sacré se mettent dow à l’œuvre dans ce but, sans se laisser arrêter par
3 'S difficultés ou les craintes joccasionnées ]>ar le.s modestes ressources dont la
■plupart de nos Paroisses dispcfeept. toutes nos Eglises ont assez d’éléments pour
nmer un groupe de chanteufs, et si quelques Chorale.s ne croient pas pouvoir
jjhanter séparément, elles peiivent toujours préparer les cantiques qui seront
iifiantés par les Chorales rcmjies.
il' D’ailleurs, comme par le |»assé, nous nous mettons ;t la disposition des Pash'.’urs qui le désirent pour piauler la cause du chant sacré dans un Dimanche spéfnalement consacré à cela et;pour tous les éclaircissements nécessaires pour la
■lonne réussite do ces têtes de|chant, sur lesquelles nous demandons dès maintenant la bénédiction de Dieu !Î
Veuillez agréer, Messicur| et Frères, avec nos meilleurs vœux pour la nouvelle .aimée, nos salutations l|ien cordiales.
Le 3 Janvier 1921.
Pour la Commission du Chant Sacré
EudÈNE Kevel, Président.
NB. Pour le N° 35 des Raumes et Cantiques, veuillez tenir compte qu’à la
■17.me mesure la première not du soprano est un mi et non un ta.
i - ___________________________
•NE JUGEZ POÌNT!
t (Malth.yn, i).
^ Tout jugement suppose uné compéance. Si je n’entends rien à hupeinture
je pourrais prendre jmiir un parboiiil^'âge ce qui est une œuvre de génie. An
' ohiinai l’accusé U le droit de récuser
ribuual, raccusé a le
ceux de ses juges qui, étàutjjuges et
parties, ne sauraient s’élever assez.]>our
dominer le déliât. i
Qüand donc, dans la vie de
jours, nous nous posons en cen
I actes d’autrui, c’est une snpériéritc mo
, raie que nous nous arrogeons
Ij^itudc est dangereuse et peut tnt rainer
tons les
urs des
Or l’at
Sans
jZ'S plus graves consoqueuct
l^oute, on commence par juge?' ce qui
^ t de notoriété publique; rn|;iis bien
^4te on prend plaisir à découi’rir ccriJlines intentions peu loyales, à .'ijiprécier
^ïéchàmment les actes les plnsidésinté4.Ssés. Et l’on lie s’aperçoit pa.s qu’à
icrcher ainsi la paille dans l’œil du
•chain, on a fourni uil alimeiit e.xcelt à l’orgueil de la propre juktice, le
s abominable de tous: la poutre qui
Ve notre œil n’est pins invisible qu’à
A-mêmes.
Ne nous y trompons pas. Le monde,
qui ne connaît plus l’Evangile, ou du
moins qui ne le lit j.'lus, lit le livre que
nous sommes tous. Or, quand il voit les
chrétiens sans cesçe occupés à se dénigrer les uns les autres, à s’excommunier
d’église à église, 1l pense, dans sa logique, qui est celle du bon sens: Sont-ce
là. tous les avantages que donne la
piété? si la religion n’est pas même capable 'd’unir ses adeptes en une même
famille, ni de faire disparaître leurs rivalités particulières et leurs mesquines
préoccupations d’amour-propre, mieux
vaut s’en tenir éloigne et rester dans
'l’indifférencq où l’on est du moins à
l’abri de leurs malveillances.
Ah! mes'amis, il s’instruit actuellement un grand proi ès. Il s’agit de" savoir dans quelle rao.sure. l’Eglise chrétienne est coupable de l’athéisme que
professe la masse de nos contemporains.
Or le réquisitoire menace d’être terriblement écrasant. Pensez seulement au
point spécial qui nous occupe aujourd’hui, Le Maître avait dit; Que tous
soient un, ô Père, comme tu es en moi
et comme je suis en tôi — et l’on a vu,
on voit encore, son Eglise déchirée, chacum' estimant avoir pour lui toute la
vérité. Le Maître avait dit: A ceci tous
connaîtrons que vous êtes mes disciples
si vous avez de l’amour les uns pour les
autres — et l’on a vu des chrétiens allumer des bûchers, ei l'on eu voit encore
tous les jours qui médisent et se calomnient ! Le Maître avait dit: Je suis venu,
non pour juger le monde, mais pour le
sauver — et l’on voit encore des disciples qui assument d’nn cœur léger le
rôle qu’il n’a pas voulu jouer !
Reconnaissons nos fautes. Et puisque
l’Eglise n’est pas telle ou telle institution passagère, puisque ce sont les chrétiens, puisque c’est nmis, courl^ons la
tête, et acceptons tout le poids des responsabilités accumulées par nos jrères
et par nous. Si npus voulons que l’Evangile rcprennii dans le monde la place à
laquelle il a droit, — et qui pourrait
s’appeler disciple du Christ sans le vouloir ardemment? — ne compromettons
jras sa cause en lui infligeant jtar nos
actes un formel démenti ! Pour le bon
renom de cet Evangile, prenons garde
à l’impression que nous produisons par
nos jugements! Bakth. Souliek.
La iiii il’iin eaiiehemai*.
Lecteurs, mes frères, si vous êtes dans
cet état où l’on trouve tout'mauvais,
où j’im est jugé trop^ austère et l’autre
trop accomodant, si*yous avez une critique toute prête sur tout et sur chacun,
regardez-vous dans le miroir... de la
Parole de Dieu : vous serez (itfrayés de
la grosseur de la poutre ! Eh quoi ! ne
comprenez-vous pas que pour juger sainement des actes du prochain, il vous
faudrait le regard des anges? Vous dites
qu’il y a des scandales notoires qu’aucune circonstance quelconque ne salirait atténuer. J’en dem urè d’accord,
et je réponds': (jue celui — ou celle —
d’entre vous qui est saSis péché jette
la première pierre. Ne protestez pas !
C’est une lapidation dont vous menacez
votre victime, et pour être moins sanglante, elle n’est pas moins terrible que
celle dont les pharisiens distingués voulaient punir la femme prise en flagrant
délit d’adultère. Si vous voulez être
plus .sages que le Maître, libre à vous !
Pour fnoi, je reste en adoration devant
ce mystère d’amour: le Saint du Père
penché sur la créature déchue, et lui
disant de son inimitable accent: « Je
Muse qu’il avait délaissée, en dormant
d’autres chefs-d’œuvre à la littérature
de son pays.
Nous ne sommes pas de ceux qui
croient que l’Italie va, du jour au lendemain, reconquérir la prospérité de
jadis; que le change va descendre précipitamment des hauteurs vertigineuses
où nous le voyons avec un serrement
de cœur, par le seul fait que l’affaire de
Fiume sera bientôt liquidée. Mais nous
avons la ferme assurance que les choses
commenceront à aller un peu mieux
pour nous: on nous le dit, d’ailleurs, en
France, en Angleterre et surtout en
Amérique où l’on se déclare nouvellement disposés à nops aider à sortir de
nos difficultés financières. Le monde
nous redonne-^a confiance, en échange
de notre loyauté et parce que nous avons
su demeurer fidèles à la foj des traités.
Le Gouvernement a, par son attitude
ferme et énergique, bien mérité du Pays ;
il a marché droit au but, sans déviatjons,
ni tergiversations, comme il devrait le
faire toujours. Et c’est à M. Giolitti
qu’on le doit; reconnaissons-lui ce mérite, en toute loyauté, en regrettant
qu’il n’ait pas toujours fait preuve de
la même énergie lorsqu’il s’agissait d’un
parti redoutable qui continue à lui en
imposer, et en lui souhaitant d’essayet
avec lui — et les occasions ne lui feront
certes pas défaut — de la « manière
forte » qui est presque toujours la bonne.
C’est l’opinion publique qui a, en définitive, renversé le Dictateur de Fiume
et ramené la tranquillité dan? le Pa^/s;
et le Gouvernement a été fort parce que,
pour une fois, iba su traduire l’opinion
publique. A part quelques exaltés et
les rares partisans de la politique sentimentale, dans leur très grande majorité
les Italiens ne voyaient pas d’autre solution à la question de Fiume que celle
qu’on vient de lui donner. j. c.
Dieu soit loué ! nous sommes enfirf
délivrés d’un gros souci, d’une préoccupation obsédante qui nous tracassait
depuis des mois, bien plus, qbi empoisonivait toute notre irolitique, nationale
et étrangère: la question de Finme.
D’Annunzio, le poète qui a vécu des
mois, des années dans une atmosphère
de jrassion, a enfin mis bas les armes,
sans s’immoler comme il l’avait juré
maintPis fois, et va "partir pour une destination inconnue. Que Dieu l’accompagne
et ne nous le ramène que repentant et
assagi. On prétend que nous hii devons
Fiume qui, sans son intervention, serait
demeuré aux Slaves: nous n’en sommes
jias bien surs; mais ce qui ne fait pas
le moindre doute c’est (jiie son attitude
de révolutionnaire intransigeant aura
coûté cher (plusieurs centaines de millions probablement) à la grande patrie
italienne ; qu’il nousa discrédités — |rontêlrc sans le vouloir — à l’étranger où
l'on insiquait que notre Gouvernement
était en sccijete connivence avec lui
pour des finsmnavouables. De là cette
méfiance si injuste, mais qui nous a
fait tant de mal.
Mais nous n’allons pas fions acharner,
en tanLqu’Italiens, sur un vaincu, déjà
durement puni dans ce qu’il a de plus
sensible; rorgueil. Nous lui souhaitons
de grand cœur de prendre son mal en
patience, et surtout de revenir à la
EPHEMERIDES VAUDOISES.
31 Décembre 1798.
Proclamation de la liberté de conscience
en Piémont.
En 1796, malgré les défaites infligées
à l’armée piémontaise sur la frontière de
la Ligurie par Napoélon, les populations
étaient demeurées fidèles à l’antique
dynastie, et le vieux loi, Victor Amédée III, avait pu mourir avec l’illusion
d’avoir transmis un trône à son successeur. Mais celui-ci, Charles Emmanuel IV, se montra à la fois incapable
et indigne d’y siéger: il fit son possible
pour miner l’affection de ses sujets.
Vengeances,' édits restrictifs, rétablissement de droits féodaux supprimés,
tout tut mis en œuvre par ce jouet de la
coterie clérico-ariltocratique de la Cour.
Aussi un qcrivainpiémon tais observet-il que ses répressions excitèrent tant
de haine que les Français eurent beau
jeu et turent acclamés comme des libérateurs et comme les vengeurs du sang
verse.
Naturellement les Vaudois durent subir le contrecoup religieux de l’oppression civile qui s’appesantissait sur leurs
concitoyens. A la suite des soulèvements de Carmagnole, de Piscina et
d’ailleurs encore, le roi voulut s’attacher les gardiens de la frontière en promettant, en Juillet 1797, toutes les améliorations, que les Vaiidois>rlemande
diquer, le 9 Décembre, et à partir pour
la Sardaigne.
Un Gouvernement provisoire assuma
la direction des affaires. La nouvelle
municipalité de Pignérol, dont $t partie
un Vaudois, Cyprien Appia, s’organisa,
s’installa dans l’hospice des catéchumènes vafldois et, dès le 19, un arbre
de la liberté était planté dans cette ville.
Cet exemple fut itnité dans toutes les
communes. Le mêm e jour, le Gouvernement décrétait que raglisè continuait
à jouir du pouvoir spirituel, mais il abolissait tout pouvoir coactif en matière
d’opinions religieuses. Et le 31 Décembre, en guise de cadeau pour la nouvelle
année, il publiait ce qui suit : « Le Gouvernement provisoire — considérant que ‘
la différence*de culte ne doit, parmi les
citoyens d'un peuple libre, introduire aucune différence des droits ni de devoir —
décrète:
« Cesseront à l'avenir tous les privilèges
accordés par l'ancien gouvernement aux
catholiques des Vallées Vaudoises relativement au payement des "impôts publics ».
Suivirent, à courte échéance, l’abolition de la torture, de la censure, de
l’Inquisition, au milieu de la joie générale, si non universelle.
Mais cette liberté et cette allégresse
furent de courte durée car, au commencement de Juiiv 1799, armées austrorusses envahirent l’Italie et en chassèrent les troupes françaises, J. J.
CHRONIQUE VAUDOISE.
raient. 0n les pria de permettre l'érection d’un temple à S. Jean: il refusa.
C’est que Bonaparte venait de quitter
l’Italie. Mais il préparait de forts contingents pour une expédition mystérieuse: le roi fit savoir que la source
des grâces était rouverte: 11 permit, en
effet, en Février 1798, de cio* le cimetière du Pomaré ; mais il révoqua cette
concession en Avril, quand il eut appris
que le terrible général était en EgypteGomme il agit avec le même manque
de sagesse et de dignité envers les représentants de la France en Piémont, ils
rendirent peu à peu sa situation intenable, jusqu’à ce qu’ils le forcèrent d’ab
BOBI. ...Excellente soirée de bienvenue au Pasteur et à famille, organisée par le Consistoire. Ciilte nombreux
et émouvant, dans la grande salle de
r Union, avec récitations spéciales,
chœurs préparés avec soin par M. le
régent Massel et très bien exécutés par
la jcüncsse. Tasse de thé en famille.
Le Pasteur et sa famille furent profondément touchés de l’aimable et affectueuse attention et remercient tous
de tout cœur.
— Noël, la fête joyeuse, la fête de la
jeunesse, a été rendue spécialement intéressante et joyeuse par un arbre de-^i
Noël magnifiquement décoré et illuminé et dressé dans l'église. Quelle foule
se pressait dans l’église ! de petits et
de grands, tous avides d’entendre les
récitations, dialogues, chants, qui à
four de rôle vinrent charmeLet édifier
les auditeurs !
De l’avis général, la fête a été un vrai
succès. Un merci de cœur à tous ceux
qui ont contribué à cette bonne réussite, surtout à M. Massel, aux moniteurs
et aux monitrices.
-----Le culte de Noël fut imposant par
le nombre de fidèles présents et par l’a ttehtion sori tenue et le recueillement
général. S’approchèrent de la Sainte
Table g6 femmes et 83 hommes.
— Les réunions dans les quartier»,
sont très bien fréquentées, à la grande
joie du Pasteur. L’on chante bien aussi
et l’on écoute avec recueillement. Toutefois, quand il s’agit de trouver uivancieii pour un quartier qui en est privé,
on frappe trop souvent dans le vide et
on a à faire avec la résistance passive, la
pire des résistances.
— La jeunesse de Bobi est active.
Elle a donné dernièrement une soirée
récréative en faveur des sinistrés de
Bobi. Cette soirée a pleinement atteint
son but, car non seuleiÂent elle a fait |
passer deux heures très agréables à ,
quelques centaines de personnes, mais 1
elle a aussi procuré 224 francs destinés ^
à la bienfaisance. Tous les. artistes ont
très bien fait, mais l’âme de la soirée a s
été certainement M. Jo.sué Geymonafe J
M. Massel s’etait aitesi donné beaucoup p
de peine pour la préparation des choeurs.
On la répétera le 5 Janvier, D. V.
— La Paroisse de Bobi a envoyé aux.^
Institutions Hospitalières Vaudoises 5^:
sacs de pommes de terre et deux sacs
de châtaignes. Ce n’est pas^ énewmef/j
■fi
2
m
afe
V '
mais tout de même nous sommes très
reconnaissants envers les donateurs J
— Last but not least. Nous avonsiîêté
notre syndic Catalin à l’occasion de sa
nomination à chevalier de la Couronne
d’Italie et nous, avec les nombreux amis
Vernis du dehors, l’avpns fait de tout
cœur, sentant que notre Syndic méritait bien cet honneur. E-. B. '
COURMAYEUR. Notre frère M. Victor Grange nous adresse un réjouissant
rapport sur une tournée d’évangélisation faite avec M. Eévangéliste Arnoulet dans les environs de Courmayeur.
Trop détaillé pour le caractère de notre
journal, il, n’est pas moins intéressant
d’y lire que le message chrétien apporté
par nos frères dans ces hameaux reculés
est reçu avec le meilleur accueil, que le
ministère de M. Amoulet y est beaucoup
apprécié et qu’aux pieds des glaciers du
Mont-Blanc il est bien des cœurs qui se
réchauffent à la chaleur de l’Evangile.
Nous en félicitons cordialement ces
chers frères et leur adressons nos meilleurs vœux.
LA TOUR. M. le missionnaire B. Pascal nous a parlé d’une manière très intéressante Dimanche soir dans l’école
de Sainte-Marguerite de son champ de
travail au Lessouto. II nous a donné
une idée bien claire de l’œuvre merveilleuse que le Seigneur y a accompli et a
fait naître dans bien des cœurs un sentiment d’humiliation en pensant combien nous avons à apprendre de nos
frères du Lessouto.
— Dimanche prochain la réunion ordinaire de Sainte-Marguerite n’aura pas
lieu. Nous aurons au contraire à 3 h. de
l’après-midi dans la salle 'du Synode,
une conférence du docteur Guido Malan
sur la Tuberculose. Cette conférence sera
accompagnée de projections de lanterne
magique illustrant la maladie et les
moyens de la prévenir. Nous sommes
persuadés que toute la population de
La Tour saura profiter de cette occasion
de s’instruire sur un sujet d’une telle
importance.
— Vendredi passé un long cortège de parents et d’amis accompagnait
à sa dernière demeure la dépouille
mortelle de Barthélemy Jahier des Fassiots. M. Jahier était très connu dans
la paroisse. Son caractère tranquille et
paisible avait fait de lui un conseiller
précieux dans les cas difficiles. Nous
exprimons à la famille toute notre sympathie chrétienne.
POMARET. U ne soirée récréative a
été organisée par la Jeunesse de la*Paroisse le sdir du dernier jour de l’année
, dans la grande école, sûrement trop
petite en de pareilles occasions. Le fruit
de la soirée, frs. 475, a été mis à la disposition de la Société de couture pour
préparer une vente pour les œuvres de
l’Eglise. Nous remercions nos jeunes
gens et nos jeunes filles pour cette belle
initiative qui a servi <à égayer notre
dernière soirée de l’année, et (pii en
même temps a été un moyen pour apporter de la joie à nos pauvres malades.
— La Chorale se réunira à la grande
école le 2.me Mercredi de Janvier pour
préparer les chœurs pour la fête du 17
Février, sous la direction de M. le régent Peyrot.
— Les anciens Coucourde et Louis Ribet q«.t donné leur démission comme
membres du Consistoire, pour les quar
tiem d’Envers Pinache et de Fayole,
après un bon nombre d’années de service dévoué et fidèle, pour lequel la Paroisse leur a démontré toute sa reconnaissance.
— Notre vieux frère M. /. J.
Maitê est mort à la veille de Noël à
l’âge de 84 ans. L’expression de notre
jjSympathie à la famille affligée.
— La collecte de Noël en faveur de
l’Orphelinat de La Tour a donné la
belle somme de frs. 31,40.
RODORET. Arbre de Noël. Notre
Paroisse a renouvelé cette année, après
une longue suspension, la fête traditionnelle de l’Arbre. C’était une nouveauté remarquable pour plusieurs denos
enfants. Aussi personne d’eux ne manqua le Dimanche 26 Décembre, vivement attendu par les petits et les grands
qui furent én nombre de 300 personnes
environ. Un sapin superbe (ils ne sont
pas rares dans cette haute Vallée) garnissait harmonieusement l’intérieur simple et gai de notre temple. Les
chants, les récitations efficaces et énergiques de nos petits montagnards furent vivement goûtées et nous laissèrent
à tous de gais souvenirs. La partie naturellement la plus intéressante du programme consistait pour nos enfants de
l’Ecole du Dimanche dans la distribution des cadeaux ; Il lumicino sulla moniagna ou Gianni e Giannina ou bien
LitStrenna dei Fanciulli, ua,e orange.
quelques figues et des noix. Nous avons
pu leur procurer cette joie grâce à la
générosité'de M. Araato JalJa, M.Ile Ch.
Beckwith, M, Dubs et d’autres amis,
auxquels nous exprimons encore nos
sincères remerciements.
Nous aiipons à croire que par les'nou-,
velles manifestations de vie notre Jeu,nesse particulièrement et nos membres
d’Eglise voudront manifester de plus
en plus leur intérêt et y prendre leur
part dans l’œuvre spirituelle qui se fait
dans .cette Paroisse.
— Une épidémie violente mais bénigne commencée au Champ du Clôt
s’étend rapidement dans nos autres
quartiers. C’est surtout nos enfants qui
en sont atteints. Nous n’avons heureusement qu’un ou deux cas graves, pas
de victimes encore. Ce qui retarde et
complique les guérisons, c’est l’éloignement considérable des centres, et quand
la neige tombe trop abondante, c’est
alors l’isolement complet. Il serait fort
désirable que nous eussions ici un dispensario medico afin de pourvoir d’urgence et d’entente avec notre docteur
M. Coucourde qui nous encourage vivement à en prendre l’initiative. Y a-t-il
des amis qui veulent nous aider?
SAINT-GERMAIN. Le culte du Nouvel An a été présidé par M. Josué Tron,
pasteur émérite, auquel nous exprimons
nos vifs remercierhents.
Dijnanche 2 courant a eu lieu l’installation de notre nouveau pasteur M.
Henri Tron, junior. C’est le chef de
District des Vallées, M. Louis Marauda,
qui l’a présenté en rappelant à la Paroisse le devoir de l’entourer de ses prières et de sa sympathie.
Après l’allocution ^de M. Marauda,
M. Tron est monté en chaire et a exposé
avec beaucoup de force l’idéal de la
vie chrétienne: croître, croître toujours
plus en Christ.
Après le culte, le Consistoire et les
/Autorités du pays ont participé avec le
nouveau pasteur et sa dame à une agape
fraternelle. ^
, SAINT-JEAN. A propos de la réunion
de quartier des Danna. Chacun est libre
de voir les choses à son point de vue.
Pour nous, n’en déplaise aux optimistes,
nous pensons qu’il n’y a pas lieu de se
réjouir.
Non que l’allocution de notre Pasteur
ne nous ait satisfait. M. Bonnet est toujours persuasif, soit qu’il prononce un
discours du haut de la chaire ou qu’il
s’adresse au public restreint d’une réunion de quartier. Il (3^t un homme pratique, qui parle à l’esprit et au cœur
avec sincérité et courage; nous lui en
savons gré, d’autant plus que sa tâche
est loin d'être facile.
i\tais un mot de sa part nous a frappé,
lorsqu’il se prit à nous parler finances.
" Mes amis;), nous dit-il (je substitue
ma prose chétive à son élo(|ucnt plaidoyer) '( mon devoir est de vous parler
sérieusement. Notre Eglise, pour vivre,
a besoin de votre aide. Nous collectons
à l’étran,ger de fortes sommes; elles sont
malheureusement loin de suffire; ne
pensez-vous pas qu’il vous serait possible \ie faire un petit effort? Bientôt
aura lieu la collecte annuelle. Pensez-y.
Notre E.glise est une chose sacrée; voulons-nous la laisser mourir faute de
moyens? Le peuple Vaudois est un
grand peuple; il ne serait rien sans son
Eglise; c’est à l’orabre'de nos antiques
clochers que les libertés dont nous jouissons ont pris leur essor; c’est grâce à
notre Eglise que nous marchons la tète
haute et que nous .gagnons l’estime de
notre prochain; nous ne ferons donc
rien pour Elle? Mes amis, la question
est grave. Ceux qui donnaient 2 doivent
donner 10, tant la valeur de notre monnaie se trouve diminuée. Depuis trop
longtemps vous avez remarqué et
il n'est nul besoin (pic je vous le rappelle, — combien le coût de la vie a
au.gmcnté; cela cause de sérieuses préoccupations à vos administrateurs. Si
tous ceux qui donnaient un franc à
l’Eglise avant la guerre continuent à
donner maintenant la même somme,
comment pensez-vousqu’on puisse nouer
les deux bouts? Tl faut donc, mes amis,
que vous vous rendiez â l’évidence, et
que vos contributions soient gc'néreuscs
autant qu’il vous est possible. Réfléchissez à mes paroles, et puisse votre coeur
magnanime répondre à mon appel ! «.
Ainsi parla notre Pasteur. Et nous ne
pensons pas qu’il soit-nécessaire de riet}
ajouter # ses paroles, si ce n’est que,
étant adressées aux membres du quartier des Danna, elles pourraient tout
aussi bien donner à rcflcchir à tous les
paroissiens de toutes nos Paroisses, Réfléchissez donc, mes amis, qu’un œuf sc
vend un franc, un litre de lait fr. 1,25.
un kg. de beurre 25 francs. C’est aux
agriculteurs que je m’adresse. Ne pense-z-vous pas, mes amis, que si vous
dormiez à l’Eglise 2 francs jadis, vous
devex donner maintenant 10 frauqs, les
10 francs d’gujourd’hui valant exactement les 2 francs de jadis?
Ces détails numériques ~ dont maint
lecteur sera peut-être accablé — pourront paraître excessifs; ils étaient nécessaires. Puissent le Directeur du journal et le lecteur bienveillant nous les
pardonner ! E. G,
— Asile des Vieillards. Nous remercions bien vivement M.lle Marguerite
Girardon qui a eu la très heureuse pensée d’ouvrir à Gênes une souscription
parmi les "Vaudoises de cette ville en
vue d’une petite fête de Noël à offrir à
nos Vieillards. Nous lui adressons ainsi
qu’à ses aimables, nos meilleurs vœux
pour la nouvelle année et les bons
remprcîments de l’Asile.
Voici les noms des donateurs: Marguerite Girardon, L. 10 — Fanny Parise, 5 — Sylvia Jourdan, 3 — Henriette
Cougn, 2 — Emilda Besson, i — Joséphine Jourdan, i — Rosine Bertin, i —
Mathilde Bellion, 5 — Madeleine Jpurdan, I — P. O., 3 — N. Ñ., i — Folletto, I — M.me la capitaine Ramelet, 2
— Susanne Jourdan, i — Elise Revel, 2
— L. R., 2 — Madeleine Garnier, 5 —
Adélaïde Jourdan, i L. Girardon, 10,
— Total L. 56.
VILLAR. Actes LirunaicjuEs du
4.me TRIMESTRE. Baptêmes: Geymet
Lina Louise de Pierre et Ayassot Catherine (Violin) — Geymet David Etienne de Michel et Geymet Irène (Teynaud) — Picatlo Ernestine de Georges
et Hngon Rachel (Ville).
Mariages: Janavel Daniel Etienne de
Jean Jacques et Planchón Hjélène Emilie Josépliine de Victor Jean (Ville) —
Lautaret David de Jean et Favalli Marie
de Louis (Ruà) — Lautaret David de
Daniel et Michelin-Salomon Henriette
Marguerite feu Jean Henri (Garniers).
Décès: Rivoire Joseph, tailleur (Sablón), 30 ans — Fostel Jean Pierre
(Piantà), 64 ans — Bertinat Paul feu
Pierre (Peyroun), 82 ans — Cordin Jean
feu J. Pierre (Maossa), 74 ans — Caïrus
Madeleine née Caïrus, veuve (Combe),
41 ans — Kohler Oscar feu Jean (Subíase), 33 ans — Rivoire Madeleine née
Davit (Rouet), Û7 ans — Bertinat Jean
Pierre feu Pierre (Rouet), 7^ —
Catalin Joseph feu Jean (Ciavoim de
Vila), 72 ans — Bouïssa Paul feu Jean
(Subiese), 52 ans. «
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
(r.me Liste de Souscriptions.
Si g. Carlo Vitale, Genova
(Ospedali) L. 200,—
Sig. Stefano Bertin, Pine
rolo (Rifugio) !> 50,—
Sig. Giulio Comba. Torino
(Id.) •> 50 —
Lo stesso (Orfanotrofio) > 50,—
Sig. V. Giorcelli (Rifugio) » io,—
Sig.na Maddalena Coisson,
Cannes (Id.) « 15,—
Sig.na Weber, Mulhouse (Id.)« 25,—
Sig. e sig.r,/ Holdrini-Ga^-',
Torino (Id.) » 20,—
Sig.ra Teodoro Longo, Genova (Id.) >' IO,—
Sig.na Elisa Revel, 5. Giovanni (td.) " 5.—
Sig. Angelo Boraso, Genova
(Id.) » 15.—
Miss Helen Grimes, Wight
(Id.) ^ " 20,75
Sig.ra Emilia Gay, Pra“ro
stino (Id.) » 10,—
Sig.ra Matilde Gay. Id. (Id.) » 10,—
Sig. Adalberto Gay, Id. (Id.) » 10,—
Sig.na Maria Costabel, Lo
caimo (Id.) » 5,—
Sig.ra Clcanthe Cocito-Turin
(Id.) » 25,—
Sig. Giorgio Pons, Spezia (Id.) >> 30.—
Lo stesso (Ospedali) « io,—
Sig.na Paolina Pons, Spezia
(Rifugio) » IO,—
Sig.na Rita Falchi, Firenze
(Ospedali) « 50.—
Sig. E. Giampiccoli. moderatore (Id.) » 100,—
Lo stesso (Orfanotrofio) >' 200.-—
L. 930,75
Listes précédentes » 5-278,—
Total L. 6.208,75
Lit Doct. Amedeo Rostan.
36.wc Liste de Souscriptions.
Sig. Stef. Bertin. Pinerolo L. 25,—
Sig. L. Marauda, pastore » 25.—
L. 50,—
Li.stc.s précédentes >> 8.618,50
TuTfL L, 8.668,50
Lit Lieutenant Carlo Ribct.
15.W.C Liste de Souscriptions.
Sig. E. Giampiccoli moderatore L. 200,—
Sig.ra Cléanthe Cocito-Turin n
L. 210,—
Listes précédentes » 5.251^
Total L. 5 561,—
ALEJANDRA. îfcur. recevons »vec
reconaaissance'^de F^dro Town, la soBime da fraaics wille^ qui seia partagée
entre les .différentes œuvres de bienfaisance et la Caisse de retraite des Pasteurs.
— Nous recevons aussi frs. 50 de M.
E. Pavarin pour l’Asile des Vieillards
de St-Germain, ce dont nous le remercions vivement.
D’autres dems sont parvenus pour la
même œuyre, mais ils figureront dans
■ le prochain Rapport qui paraîtra en
Février. C- A. Tron.
GENÈVE. Dimanche 19 Décembre, les
Vaudois de Genève se réunissaient dans
,1a Chapelle de Carouge pour célébrer la
fête de Noël en famille, L’assistance très
nombreuse, à peu près 200 personnes,
qui remplissait le temple, après un petit
voyage aiLX Vallées, liilas !, en projections lumineuses seulement, et après
avoir entendu quelques récitations de
nos enfants vaudois, put applaudir Madame Nazare-.Avondet dans un beau
chant et la nouvelle Chorale Vaudoise
qui se présentait pour la première fois
en public avec deux chœurs fort bien
exécutés.
Un appel chaleureux adressé à nos
frères leur demandant de rester fidèles
à la tradition vaudoise et à la foi de nos
pères, quelques petites gâteries aux enfants et une tasse de thé aux grands,
clôturèrent cette fête du cœur qui a
laissé chez nous tous le meilleur souvenir.
F. Balmas.
Chroni(|ue politique.
Les RECEPTIONS officielles du Nouvel
An sont partout à peu près les mêmes;
partout on a dû çonsti.tei que les difficultés où les peuples se débattent sont
toujours graves et partout aussi l’on a
fait des vœux, év-ide:mment sincères,
pour la paix, pour une paix durable,
entre les Nations et entre les différents
partis d’une même naition. Ces sentiments pacifiques ont été manifestés de
façon particulière à la réception du Quizinaf par le Roi et la Reine qui ont agréé
les hommages des représentants des
deux branches du Parlement. Le besoin
de recueillement, le désir de pacification des esprits, la nécessité absolue de
travailler feiTnc pour la reconstruction
V ont été spécialement accentués, ainsi
que le fait réjouissant que notre horizon
politique s’est heureusement éclairci.
Et à propos de la famille royale, signalons en passant la célébration du
MARIAGE qui aura lieu samedi 8 c. entre
la princesse Marie Bona de Savoie,
fille du Duc de Gènes et le prince Conrad DE Bavière. La cérémonie, tout
intime et privée, aura lieu au châte;iu
d’Agliè à la présence des princes royaux
et alliés et M. GiOlitti rédigera l’acte di;
mariage en sa qualité de Notaire de la
Couronne.
V’oiis n’ignorez plus la bonne nouvelle de I’accord conclu le 31 Décembre ■
à Abbazia entre le, général Caviglia et
les représentants de Fiume, accord qui
a mis fin aux hostilités et a définitivement résolu l’angoissante question de
Fiume. l.es clauses du traité demeurent
encore ignorées dans leurs détails; on
sait cependant cju’il a été convenu, entre autres choses; 1° Que les troupes régulières n’entreront pas à Fiume et
l’ordre intérieur sera sauvegardé par les
milices locales; 2° de faire l’échange
des prisonniers (environ 200 de chaque
côté) ; 3" l’évacuation totale des légionnaires; 4° la sortie du port de Fiume
de toutes les unités de notre flotte y
compris les torpilleurs dont les équipages s’etaient révoltés. Il est bien entendu
que les représentants de Fiume se sont
d’abord engages à reconnaître et accepter, dans' toutes ses sanctions, le traite
de Rapallo. On ne sait pas au juste
quelles mesures ofit été prises à l’endroit de M. D’Annunzio, mais il est fort
probable qu’elles seront aussi douces
que possible et qu’il ;*c.ra libre de partir
quand il voudra et pour la destü»ation
qu’il aura lui-même choisie. La plupart
des journaux ont publié des chiffres fort
exagérés concernant les morts et les
blessés de la petite gin;rrc; voici exactèment les pertes des dmix belligérants;
Pour les troupes régulières, 17 morts et
120 blessés; pour les légionnaires de
D’Annunzio, i8 morts et 30 blessés; à
ajouter 2 morts et 10 blessés parmi la
population civile.
Far le moyen des Commissions ad hoc
on procède graduellement û l’exécution
des accords, avec tout le tact possible,
afin d’éviter les froissements. L’évacuation des légionnaires est en voie d’exéention et ne donnera probablement pas
lieu aux inconvénients qu’on redoutait.
Vers la fin de février, aura lieu le plébiscite qui doit donner à Fiume un Gouvernement régulier et stable.
/ Le PONGRÈS SOCIALISTE DE ToüBS R
abouti à la‘scission définitive du parti
et à la fusion des deux groupes des « ré
sistants » et des « reconstructeurs ». C.
derniers groupes se sont retirés, vu qu
la majorité ^— les trois quarts — df
Congrès s’était déclarée poyr l’internationale comuniste (de Lenin4t Zinovief)
sans réserves. La nouvelle fraction, relativement modérée quoiqu’elle invoqi
elle aussi la totale transformation de
société (par degrés cependant) déclai,
de coptinuer son œuvre parmi les tn
vailleurs pour le triomphe du vrai so
cialisipe.
Bbthmàn Holwbg, le chancelier allemand de triste mémoire, l’un des prin
cipaux responsables et coupables d
déclenchement de la grande guerix
l’ami de Guillaume II, et qui fut.coui
tamment un docile instrument entre se
mains, vient de mourir à Berlin d’uni
pneumonie infectieuse. Il paraît qu’i
laisse peu de regrets, même dans son
pays où l’on s’accorde à constater les
suites désastreuses de sa politique 'impérialiste. j. c.
Pour 1'« Écho » aux Hirondelles
ï
i Report L. 35,—
Jahief Adelina, Torino » 5,—
epmba Guido, Pescolanciano » 3,—
Perron M.lle »
Marguerite Bleynat » 2,—
Total L. 39,—
COMUNICATO.
Col i'^ Gennaio la Società Biblica è
costretta, suo malgrado, ad aumentare
i prezzi di iréndita dei libri specialmente
nelle lingue straniere.
Solo un lieve aumento subiranno —
nonostante la grande perdita — le edizioni economiche in lingua italiena e
francese.
A giustificare il forzato aumento valica
il seguente esempio : Il N° i di catalogo,
Bibbia italiana del popolo, che da
L. 2,50 portiamo a L. 3.50 costa attualmente L. 10,45.
Appena pronto il nuovo catalogo —
m corso di stampa — sarà spedito gratis
a cliiunque ne faccia richiesta.
Coc ringraziamenti e distinti saluti
dev.mo Edwin W. Smith.
Abonnements payés.
Rt'ioir doct. D., Torre Pellice —
Arraand-Ugon D., Colonia Vaidense —'
Bonjour J. J., Villar Pellice — Riva
Marie, S. Germano Chisone — Gay Gaio,
Torino — Ferner Letizia, S. Germano^
Chisone — Pons Mad., Toulon — Ribet •
Antoiie. Clot, Pomaretto (et 1920) —i
Rivoir David, Envers. Torre Pellice —
Buffa .4)b.. Torre Pellice — Revel Daf
vid, Revel, Lnscma S. Giov. — Chaul
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Villar Pellice — Goss Cath., Id. — Allió
veuve (i., Id ~ Rcvcl Marguerite, Luserna S. Giov -- Bcrthoud Cath., Gef
néve —Prochet Barth., Luserna S%'‘,
Gicnx —«Rivoira L., Aiigrogna — Stalli
Ketty, Sice — Richardson E. J.,-Edin
bnr — Beckwith C., Torre Pellice —‘
Jiilla M, Envers. Id. — Sappe Barth.
Angrogra — Malan Oscar, Id. — Ge5f
monat njarie. Fino Mornasco Garnier
H., l orte Pellice — Vola Jeanne, Luserna S. Giov. — Turin Anita, Id.
Pascal t.. Torre Pellice (i” sém.) Bonjout M., New-York — Comba G.
Pescolaiciano — Giretti Ed., Briclu,
rasio -ViPasquet Sophie, Bnisis, S. Sej
condo 4 Gay Matliildc, Rapallo (i
sém.) —- Bracco Blanche, Menton —
RostanPaul, Pomaretto — Vicino Lidia, Brijdisi — Corsani E. M , Napoli -4
Cardon Maria, S. Secondo.
- - ti
J. Bo'INet, Rcdacieur-Responsable.
l’cllii c - Intpriiiieric Alpine |
Les / milles J AH lER-STENO VlCHi
ainsi qt ; tous les parents, profondémer^
reconnu usants remercient pour les temov
gnages ’ sympathie reçus à l'occasion d
la pefit de leur bien-aimé 1
BA THÉLEIWY JAHIER.
D'wn manière spéciale ils remercie
les pa.\eurs ' Bosio cl Grill, ainsi que
SociétéiOuvrière.
Tfrre Pdlicc, 31 Décembre 1920.
CèfllUGI, con due soli figli, desw
rane tjonna di servizio valdese, daf
ai 50 inni. Paga mensile L. 60. —
volgeri, per informazioni e propoj
alla ignora Corà - Via Morando,
Borgo Venezia - Verona.