1
M
Bouger. P»»“»' PERBSR^O
Quarante-troisième année.
1 Mal 1908.
N. 18.
N
IÏ)
L ECHO DES VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an;
Vallées Vaudoises . . FrÎ 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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et pour l’Administration à M. J. CoïssoN, prof.. TorrePelltce.
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commencement de l’année. . f
Les changements non accompagnes de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en consideration.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. l V. 8).
SOMMAIEE:
Eduquons nos enfants — Ephémérides vau
doises — Du champ d’évangélisation —
Vaudois à l’étranger — Aux Unions Chrétiennes de Jeunes Gens et de Jeunes Filles
— Chronique — Livres et Journaux —
Revue politique.
Eduquons nos enianls
M. le professeur Coïssoii a bien
voulu traduire pour les lecteurs de
l’Echo ce fi'agmeiit de la conférence
qu’il a faite sur ce sujet dimanche
soir à l’Aula Magna. Nous l’en remercions. Kéd.
... « Un figuier se met à porter des
fruits rien qu’à regarder un autre figuier»,
dit le proverbe arabe » ; « les paroles
nous émeuvent, mais l’exemple nous
entraîne », ajoute un grand pédagogue »...
Qui oserait, du reste, mettre en doute
l’efficacité de l’exemple ? N’est-ce pas
d’après l’exemple de ceux qui l’entourent que l’enfant apprend à faire les
premiers pas, à émettre les premiers
sons articulés, à balbutier les premiers
mots ? N’est-ce pas sur la manière de
raisonner des parents, que l’enfant modèle son propre raisonnement? Vous
pourriez même remarquer parfois chez
le fils les allures, la démarche du père.
L’enfant s’applique à nous imiter en tout
et partout, parce qu’il croit fermement
qu’il n’y a rien en nous qui ne soit digne d’imitation, et que nous lui inspirons une confiance sans bornes. Plus
tard, lorsqu’il commence à porter son
jugement sur les objets et les personnes
qui l’entourent ; à mesure qu’il acquiert
de nouvelles connaissances ; dès qu’il
est mis en demeure de comparer, sa confiance en nous tend malheureusement à
diminuer: l’enfant commence à juger ses
parents. Nous ne partageons pas, quant
à nous, r opinion pessimiste de La
Bruyère, là où il affirme que « l’unique
soin des enfants est de trouver le côté
faible de tous ceux à qui ils sont soumis»; mais avouons, d’autre part, qu’elle
renferme au moins une vérité partielle.
Nous aurions donc grand tort de nous
dissimuler que nos enfants sont nos
juges. Voilà pourquoi il 'cfet de notre
devoir de surveiller toutes nos actions
et toutes nos paroles, lorsque nous nous
trouvons en leur présence.
A l’époque de la plus grande prospérité de Rome, on chassa du Sénat un
patricien qui avait embrassé sa femme
devant les enfants. De la pruderie outrée,
direz-vous. Soit, mais c’est grâce à cette
pudeur de puritains, accompagnée d’un
certain nombre d’autres vertus du même
acabit, que la puissance matérielle et
morale du plus grand des peuples eut
le moyen de se consolider.
Il vaudrait la peine, n’est-ce pas, d’ar
rêter notre attention sur ce point capital de l’éducation. Et si la grande majorité' de mes rbienveillants auditeurs
voulaient bien faire avec moi leur examen de conscience, nous devrions, hélas!
nous accuser d’avoir manqué maintes
fois à notre devoir d’éducateurs par
l’exemple. Si la politesse élémentaire
nous défend d’accomplir des actions blâmables devant les enfants, on est beaucoup moins prudent, beaucoup moins
scrupuleux lorsqu’il s’agit de parler de
choses qu’ils ne devraient pas entendre.
Par exemple : la famille se trouve réunie dans la chambre commune. Arrive
une visite d’amis ou de simples connaissances. L’on se met à deviser de
choses et d’autres jusqu’à ce que la
conversation tombe sur un sujet scabreux
que les enfants, apparemment absorbés
dans leurs devoirs d’école ou dans leurs
lectures, ne devraient ni écouter, ni comprendre. Mais les interlocuteurs ont beau
employer un langage figuré^à base de
sous-entendus, de demi-mots, d’habiles
circonlocutions, l’attention en éveil des
plus rusés parmi les petits indiscrets,
parvient à s’emparer d’un lambeau de
conversation, à saisir au vol quelques
mots détachés. Plus tard en faisant trotter leur imagination ils parviennent parfois à reconstruire le sens de la causerie entendue, et à comprendre bien plus
qu’il ne faudrait, et même beaucoup plus
de ce qui n’a pas été dit. Et voilà jetés
dans ces jeunes cœurs des germes malsains, qui, pour peu qu’ils trouvent un
terrain propice, germeront, se développeront et fructifieront plus tard.
Que dirons-nous de ceux qui n’ont
aucune retenue, de ceux dont le langage
est habituellement vulgaire et grossier,
qui semblent prendre plaisir à froisser
par des paroles malséantes la pudeur
innée chez l’enfant? Qui blasphèment,
médisent de leur prochain, le calomnient,
le vilipendent : tout autant de choses
fort blâmables en elles-mêmes, mais qui
le deviennent d’autant plus si elles sont
dites devant les enfants ? Et dire que
les mauvais exemples placés sous leurs
yeux hors de la maison, et l’influence
délétère des compagnons corrompus —
deux maux dont il ne nous est pas toujours possible de préserver nos enfants
— seraient déjà plus que suffisants pour
compromettre leur éducation morale, sans
qu’il vienne s’y ajouter l’exemple pernicieux de parents corrompus !
Mais ce n’est pas aux petits seulement que nous devons donner le bon
exemple : les grands en ont tout autant
besoin. Comment voulez-vous qu’un blasphémateur, un buveur, un homme dont
la conduite est déréglée, quelqu’un qui
ne fait pas trop de distinction entre le
tien et le mien, puissent prétendre de
leurs enfants la sobriété, la pureté, l’hon
nêtété ? Peut-on raisonnablement exiger
qu’une mère légère, ou désordre, ou
gaspilleuse, ou bavarde et médisante,
ou paresseuse et aimant le luxe, élève
des filles sérieuses, rangées, économes,
actives, simples, modestes? Oh! le mauvais exemple a toujours les conséquences les plus funestes ! Songez donc. Devoir nous dire un jour lorsque nous
faisons la triste découverte qu’un de nos
enfants bien-aimés est engagé sur une
pente dangereuse, ou, qui pis est, se
trouve déjà au fond de l’abîme: Le vrai
coupable c’est moi ; c’est nous, père et
mère, qui n’avons pas su Veiller sur nos
paroles et sur nos actions ; nous qui,
peut-être, lui avons inoculé le germe de
la corruption ; nous qui sommes la cause
principale de sa ruine matérielle et morale !... J. CoïSSON.
ÈPHÉMÉRIDES VAUDOISES
te? Avril.
Sept événements mémorables.
Il y a certains jours de l’année dont
la date se rencontre rarement dans
nos annales, et par contre il y en a
d’autres qui y sont souvent répétés.
C’est le cas du 27 Avril qui, de 1450
à 1700, se rencontre sept fois comme
date d’événements tous très importants. En face de la difficulté que présente l’entreprise de choisir un seul
de ces faits pour en rattacher le souvenir à cette date, comme étant le
plus intéressant, nous préférons les
enregistrer tous les sept, et laisser au
lecteur la tâche de faire lui-même son
choix s’il le désire.
E) 1458. Martyre de Matthieu Hagen.
Ce mai’tyr était un tailleur de Selchow
(Allemagne) qui avait été consacré
presbytre Vaudois par l’évêque Vaudois Frédéric Reiser à Saaz en Bohême et exerçait sou ministère dans
la nouvelle marche de Brandebourg.
Dénoncé par l’inquisiteur de Berlin,
il fut arrêté par ordre de l’électeur
Frédéric II, dent de fer. Son procès
fut fait par Kannemann franciscain
de Magdebourg le 21 Avril en présence de l’électeur et de l’évêque Et.
Bôdiker ; et comme il refusa de se
rétracter, il fut brûlé le 27 Avril à
Berlin sur la place du Nouveau Marché. (Bulletin de la Société d’Histoire
Vaudoise, année 1890, pages 64, 65).
2°) 1487. Bulle d’innocent VIII instituant la ci'oisade de Cattanée, qui
fit tant de victimes au mois de Mars
1488 parmi les Vaudois de Pragela
et du Dauphiné et détruisit tous ceux
de Vallouise. Léger la rapporte in
extenso dans son Histoire, vol. II, pages 8 à 20.
3°) 1560. Interrogatoire de Giov.
Luigi Pascale à Naples. Arrivé de
Cosenza à Naples le 23 Avril, Pascale
fut enfermé pendant 3 jours avec ses
3 compagnons à la « prison ci'iminelle » ; après quoi on mit ses 3 compagnons dans un autre cachot et le
soir du 27 un Dominicain procéda à
son interrogatoire et le fit jeter dans
une prison encore plus mauvaise que
la première. Pascale le raconte luimême dans sa lettre écrite de Naples
le 10 Mai à la veille de son départ
pour Rome. ÇLentolo, Historiapag. 307).
4“) 1561. Quatre députés Vaudois
joués par le comte de la Trinité.
Après avoir depuis six mois essayé
en vain la force et la ruse pour vaincre les Vaudois, le comte de la Trinité essaya encore une dernière fois
la ruse, et peu s’en fallut qu’elle ne lui
réussît cette fois. Dimanche 27 Avril
(et non pas 16 comme dit Gilles; voir
Bull, de la Soc. d’Hist. Vaud. 1905
pages 12 et 13, et Lentolo 215 note)
il appela à La Tour Michel Reymondet du Coing, Jean Rousset et deux
autres députés du Taillaré et les ensorcela si bien que ceux-ci retournés
le soir chez eux déclarèrent au chef
de la compagnie volante qu’ils cessaient dès l’instant de se tenir en
garde, comptant pleinement sur les
promesses du comte. Mais le chef susdit après les avoir en vain repris,
veilla à leur place, et Trinité qui dans
la nuit avait fait monter au Taillaré
ses soldats, y trouva vite les défenseurs des Vaudois et ne put prendre
prisonnier que Jean Rousset. Ce fut
sa dernière attaque... et sa dernière
défaite. (Gilles I, 265-270).
5“) 1653. Assemblée aux Pellegrins
et conférence à St. Christophe.
Au lendemain de l’attaque du comte
Tedesco au Villar, repoussée par les
Vaudois, grâce à la pluie, toute la
Vallée en armes se réunit aux Pellegrins (La Tour) et y prêta un de ces
serments d’union et de résistance restés célèbres dans notre histoire. Puis
le modérateur Jean Léger et les consuls Vaudois allèrent conférer à SaintChristophe avec les autorités et les
seigneurs de la Vallée dont l’un se
chargea de porter aussitôt au duc un
mémoire qui effectivement termina
sans effusion de sang l’affaire de l’incendie du couvent du Villar (Léger
II, 78).
6°) 1655. Un synode pendant une
bataille. C’était trois jours après l’affreux Dimanche des Pâques Piémontaises. Tandis qu’à Rorà Josué Janavel avee ses braves repoussait à
Rumer et Peiro Capello l’attaque de
Mario de Bagnolo, Jean Léger à Pinache tenait un Synode de pasteurs
et anciens échappés au massacre, re-
2
levait leur courage, écrivait aux Suisses une lettre navrante et se préparait à partir pour Paris d’où sa voix
tonnante allait émouvoir tous les souverains protestants de l’Europe et les
faire intervenir en faveur des Vaudois. (Léger II, 188 et 365).
7°) 1686. La trahison à Champ la
Rama. On sait que ce fut par une
série d’ignobles trahisons que Victor
Amédée et Catinat réussirent à s’emparer des Vallées en 1686, l’année de
la Débâcle. L’une des plus infâmes
de ces trahisons fut celle que le podestat de Luserne commit le 27 Avril
à Champ la Rama. Il faut en lire le
récit dans Muston, Israël des Alpes II,
540, 541.
Quelle date fatale dans notre histoire que celle du 27 Avril!
Teofilo GtAY.
ou CHAMP D’ÊVAHGELISATION
le 28 Avril 1908.
Chei'' Directeur,
Vous êtes toujours à l’affût de nouvelles du champ d’évangélisation pour
votre journal, et les ouvriers de la Mission vaudoise en Italie ne demanderaient
pas mieux que de pouvoir vous en envoyer, beaucoup et de bonnes ! Hélas,
il nous semble que les progrès sont si
lents, que l’on piétine sur place, et souvent le découragement est bien proche
de nous. Mais n’oublions pas que c’est
l’œuvre de Dieu à laquelle nous travaillons, et que nous ne demandons jamais
« Que notre... », mais « Que ton règne
vienne!» Par conséquent, à nous de travailler fidèlemeut, à Lui de bénir nos
semailles.
Jeudi dernier mourait une de nos sœurs
de Verrua Savoia, une vieille femme de
70 ans. La bourgade où elle demeurait
est entièrement catholique. N’empêche
que nous eûmes un beau cortège pour
accompagner sa dépouille mortelle à la
dernière demeure. La bande musicale de
Brusasco était venue, sur le désir des
fils de la défunte, pour accompagner le
convoi funèbre. Après le culte dans la
cour de la maison mortuaire, nous partîmes, formant un étrange cortège : D’abord la musique, puis un bon nombre
de femm*, ensuite le char... j’allais dire
funèbre. Oui, mais fort simple : une charette tirée par un couple de vaches,
seul attelage possible pour les chemins
si peu praticables de ces lieux ; ensuite
le pasteur et la famille, puis les hommes. Arrivés à la bourgade où se trouve
le cimetière, le convoi fut arrêté par le
prêtre et ses acolytes : Vous ne pouvez
passer par ici (c’était le chemin où passent d’ordinaire les sépultures) s’écriat-il en barrant la route. Je m’avançai aux
premiers rangs, et lui demandai poliment pour quel motif il arrêtait le cortège : « Parce que c’est une route privée, que nous avons bâtie nous, pour
transporter les « Chrétiens » au cimetière, et que c’est manquer aux égards
dûs à l’église que de faire une démonstration en passant ici ». Là dessus je
lui répliquai : «Mais nous sommes aussi
Chrétiens, et nous ne faisons nullement
une démonstration hostile à qui que ce
soit. Je suis étranger, et je ne connais
pas d’autre chemin ». « Je respecte tous,
dit le prêtre, majs vous n’êtes pas chrétiens dépendant du pape ! » « Non, mais
nous suivons Christ ! » Là dessus il répondit : Christ c’est une chose, et le
pape une autre ! » (Textuellement ; « Cristo è una cosa, ma il papa un’altra
cosa »). Je le sais bien répliquai-je, mais
puisque nous sommes à deux pas*du
cimetpre, permettez-nous de passer par
ici ».»Comme vous me le demandez
en public, dit-il aimablement, je veux
bien vous permettre de passer cette fois».
Mais c’était trop tard. Sur ces entrefaites les directeurs du cortège, (des catholiques, notez-le bien), avaient fait faire
volte face au char avec la dépouille mortelle en disant : « Nous ne voulons pas
avoir à tirer le chapeau à Monsieuf le
prêtre ! », et nous fîmes un détour pour
arriver au cimetière. Une nombreuse
assemblée se trouvait réunie autour de
la fosse, et la pluie ayant cessé de tomber, je pus sans obstacle parler de l’amour de Dieu pour tous, et annoncer
l’évangile qui nous enseigne à nous aimer les uns les autres. On s’attendait
à ce que j’aurais dit quelque chose de
l’accident, mais je m’en suis bien gardé,
car, tout en étant prêt à prouver que
le papisme et le christianisme sont deux
choses diverses, comme l’a si bonassement reconnu le bon prêtre de C., je
n’aime pas la polémique, et je préfère
parler de ce qui nous unit que de ce
qui nous sépare. Heureusement qu’il y
a plus de traits d’union que de barrières de séparation entre nous.
Quelle grâce que de pouvoir parler
longuement à un auditoire des plus attentifs de Celui qui est venu « chercher
et sauver ce qui était perdu, régénérer
les hommes et les sanctifier». J’avais
porté un paquet de portions de l’Evangile que j’offris à ceux de mes auditeurs
qui promettaient de les lire avec sérieux
et prière. Elles furent emportées en un
moment. A nous d’attendre l’accomplissement de la promesse; Es. LV, 11.
Uu barbe itinérant.
VAUDOIS A l'etranger!
Nous recevons de Hambourg les lignes suivantes que nous recommandons à l’attention des Vaudois qui
auraient des parents ou connaissances
à Kiel :
Depuis longtemps déjà le désir ardent du soussigné était de pouvoir
s’occuper d’un petit groupe de protestants de langue française dont l’existence lui avait été signalée à Kiel,
le grand port militaire allemand.
Grâce au zèle infatigable de Mlle
Bachmann, membre de l’association
des Amies de la jeune fille, un premier culte put être organisé au mois
de janvier. Il fut célébré dans la salle
de paroisse de l’Eglise S. Ansgar, mise
obligeamment à notre disposition parle pasteur luthérien de cette Eglise qui
donna ainsi une pi-euve touchante de
son large esprit de tolérance ecclésiastique.
40 personnes environ assistaient à
ce premier culte. Dans l’auditoire se
trouvaient un petit groupe de jeunes
institutrices et gouvernantes françaises et Suissesses, dont Mlle Bachmann
s’occupe depuis longtemps déjà avec
beaucoup de sollicitude, en les réunissant une fois par mois.
Encouragées par le succès de ce pr-emier culte français, quelques personnes de bonne volonté, ont fondé un
comité comme celui qui existe déjà
à Hanovre. Ce comité est chai-gé de
faire venir de temps en temps le pasteur de l’Eglise réformée française de
Hambourg pour célébrer un culte, et
de pourvoir aux frais que cela occasionne.
Ce comité voudrait pouvoir atteindre tous les protestants de langue
française habitant Kiel et les environs. H prie donc tous ceux qui en
pays de langue française, connaîtraient l’adresse d’un ami, d’un parent ou d’une de leurs connaissances,
domicilié à Kiel, de bien vouloir en
aviser Mlle Bachmann, Gerhardstrasse
33, Kiel, ou M.r le Pasteur Barrelet,
Mûhlendamm 94, Hambourg.
Lors de l’organisation d’un culte
français à Hanovre, nous avons eu
avec succès recours à ce même procédé, qui nous a permis d’inviter à
un culte plusieurs personnes que les
annonces parues dans les journaux
de la ville n’avaient pu atteindre.
H. Barrelet, pasteur.
AUX UNIONS CHRÉTIENNES
DE JEUNES GENS ET OE JEUNES FILLES
Turin, 27 Avril 190?.
L’Union Chrétienne de Jeunes Gens
de Turin se rappelle avec joie les
réunions organisées par elle à Prà
Giassaut en 1906 et à Pian Prà en
1907; réunions des plus réussies grâces
à plusieurs Unions qui acceptèrent
l’invitation en y intervenant avec bon
nombre de leurs membres.
L’Union de Turin a organisé pour
cette année un nouveau « Convegno
Unionista», qui se réunira le jeudi
28 Mai, jour de l’Ascension, aux Barioles sur les hauteurs d’Angrogne,
au centre et à deux heures à peu
près de La Tour, de St-Jean et de
Prarustin; endroit formé d’une prairie
parsemée de sapins magnifiques et
d’où la vue et le panoi'ama sur les
montagnes, sur les trois Vallées de
l’Angrogne, du Pélis et du Cluson, et
sur la plaine immense, sont des plus
splendides.
PROGRAMME :
10 h. - Rendez-vous général aux Barioles.
10 lj2 » - Culte présidé par M. le pasteur Alexis Balmas et suivi
de quelques paroles de MM.
Giampiccoli pasteur, Falchi
et Banchetti professeurs.
12 » - Dîner champêtre (chacun
doit penser à soi). Dans l’après-midi : Chants, jeux divers, etc.
15 lj2 » - Distribution d’un souvenir
à toutes les Unions représentées par non moins de trois
membres, et des deux prix
(chacun de six cantiques du
nouveau recueil italien) à
l’Union de Jeunes Gens et de
Jeunes Filles mieux représentées relativement à ses
membres effectifs.
16 » Clôture et départ.
Cette communication est officielle
et est adressée à toutes les Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens et de Jeunes Filles des Vallées Vaudoises et
des environs.
Chaque Union est libre d’inviter
des amis en dehors de ses membres,
mais sous sa propre responsabilité
afin que tout se passe dans le plus
parfait ordre.
Pour l’A. C. D. G. de Turin
le Président-. Vincent Morglia.
CHRONIQUE
« -iTv 'i
l.a 'B'oui*. Assemblée d’église. Dimanche à 3 heures l’Assemblée électorale, réunie S.te-Marguerite, a nommés
comme députés à la Conférence MM,
B. Goss, ancien, D. Albarin, conseiller
municipal, et D. Poët, diacre. Elle a
procédé ensuite à l’examen du rapport
du Consistoire, s’arrêtant particulièrement sur les paragraphes concernant la
fréquentation des cultes, le chant et le
compte financier. Ce dernier présentant
un déficit qui, malgré une collecte supplémentaire faite l’année passée, malgré
la charge donnée à une commission spéciale de visiter toutes les familles de la
paroisse dont les noms ne figuraient jamais dans les listes des souscripteurs
(mission qui n’a pas été sans résultat),
s’est élevé en deux ans à plus de mille
francs, rendant nécessaire, ou une diminution des dépenses ou une augmentation des entrées. L’heure avancée ne
permet pas de prendre une délibération
et l’on renvoie la suite de la séance à
une date à fixer.
La Conférence de M. le professeur Goïsson, annoncée dans notre
dernier numéro, a eu lieu dimanche soir
à l’Aula, devant un auditoire nombreux
et attentif. Comme le montre l’extrait
que nous en donnons dans une autre
partie du journal, M. Coïsson a beaucoup insisté sur l’importance de l’exemple et le devoir des parents de s’efforcer de se rendre dignes de leur mission
d’éducateurs et d’être pour leurs enfants
ce que la confiance naïve de ceux-ci
voit en eux, des modèles dignes d’être
imités en tout et partout. Parlant ensuite de la méthode d’éducation, le conférencier conseille de tenir le juste milieu entre une sévérité dure et une indulgence faible, de se garder surtout de
l’inconséquence, de ne faire ni promesses
ni menaces qui ne soient maintenues, et
d’exiger des enfants une exacte obéissance. Le public, qui a écouté avec un
intérêt visible la conférence, applaudit
vivement l’orateur.
Jeudi soir dans la même salle, remplie comme on la voit rarement, M. le
prof. Ubaldo Valbusa a donné, sous les
auspices de l’UnioneA IpinisticaûCTorre
Pellice, une conférence avec projections
sur la région du Mont Viso. De
très nombreuses et très belles vues (190,
nous a-t-on dit), ont défilé sous les yeux
des spectateurs, représentant le pic majestueux sous toutes les prospectives,
avec les accès qui y conduisent, les cimes et passages qui l’entourent, les maisons de refuge qui ont été construites
pour en faciliter l’ascension et dont une,
le Refuge Quintino Sella est due à l’initiative de M, Valbusa lui-même, qui en
est le directeur. Conférence du plus haut
intérêt pour ceux qui s’occupent d’alpinisme,
Lundi prochain, D. V., le 4 Mai à 10
heures, aura lieu l’inauguration de
la Maison destinée à YEnfance, aux
Unions Chrétiennes et à la Jeunesse
de la paroisse de la Tour. Le public
est cordialement invité.
Un banquet d’occasion aura lieu à
l’Hôtel du Parc à 12,30; prière de se
faire inscrire auprès de l’hôtelier aujourd’hui même, avant six heures du soir.
M.lle Meylan de la Suisse, désireuse
d’entretenir les Vaudois sur le Réveil
de Galles, se met à la disposition de
MM. les pasteurs de la Vallée du Pélis
qui voudraient profiter de sa venue au
milieu de nous. Prière de s’adresser à
M.lle Meylan, chez M.me veuve J. P.
Malan, Torre Pellice. C. A. TRON.
Unions chrétiennes. Les Unions
chrétiennes de Jeunes Gens et de Jeunes Filles de la Tour invitent les Unions
sœurs des Vallées et de Turin à se faire
représenter à l’inauguration de la nou
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velle Maison Unioniste, qui aura lieu
lundi 4 courant à 10 heures du matin.
La Société Missionnaire « Pra del
Torno », tout en leur rappelant qu’elle
tient ses séances chaque r et 3”® mercredi du mois dans une salle du Collège,
invite vivement les membres honoraires - qui ne l’auraient pas encore fait à verser à M. G. Del Pesco, caissier,
leur contribution pour l’année courante.
H. PelleQRINI, président.
— La première édition du Guide
des Vallées Vaudoises, publié par
la Société d’Utilité Publique, étant
complètement épuisée, toutes les personnes qui en ont reçu en dépôt sont
instamment invitées a bien vouloir régler les comptes en s’adressant au Président de la Société, Emilio Eynard,
négociant à Torrepellice.
Avec plaisir nous annonçons que,
dans quelques jours, les Editeurs Albarin & Coïsson mettront en vente au
prix de trois francs la seconde édition
du Guide, formant un beau volume,
relié en toile, de 346 pages, illustré de
70 vues, presque toutes inédites, 2 panoramas des Alpes, et une nouvelle carte.
Messieurs le docteur Rivoir et le prof.
Jalla qui l’ont complètement revue et
améliorée méritent certainement toute la
reconnaissance de la Société et de toutes nos Vallées. (Communiqué).
Sain(-.leaii< Mercredi 22 Avril eut
lieu au temple la cérémonie de la bénédiction du mariage de Joseph Prassuit
avec Céline Bertalot, la maîtresse de
l’Ecole de couture et broderie de SaintJean ; cette fête fut embellie par le chant
exécuté par les jeunes filles de notre
' Union Chrétienne.
— Dimanche 26 Avril eut lieu l’échange de chaires établi par la Commission exécutive. Le pasteur de Saint
Jean prêcha à Plgnerol et le pasteur de
Pignerol prêcha à St-Jean un excellent
sermon sur l’incrédulité. 11 administra
en outre un baptême et fit le catéchisme
à 2 heures.
Foiiiai’ol. Une existence aussi utile
et précieuse que modeste a pris fin
pour cette terre, la semaine dernière.
Madame Matthieu, née Cavalleri, femme
de notre secrétaire communal, a succombé aux suites de la naissance de
son onzième enfant, mort lui aussi, et
laissant après elle pour la pleurer, avec
son époux qu’elle chérissait et qui la
chérissait, huit enfants en bas âge.
Les funérailles, qui eurent lieu Vendredi 24 cour., furent un vrai plébiscite
d’affection et de sympathie pour la famille en deuil. Malgré le mauvais temps,
le public, accouru de différentes communes du Val Pérouse et du Val St.
Martin, était si nombreux que le temple
dePomaret put avec peine le contenir.
M. Giraud, pasteur de St-Germain,
fit le service à la maison mortuaire. Le
pasteur de la paroisse et MM. les professeurs Forneron et Banchetti parlèrent
au temple; après quoi, le Doct.
Rostan, en l’absence du chevalier Coucourde, retenu à Turin, exprima à M.
Matthieu les sentiments des centaines de
membres de la Société d’Assurance
contre l’Incendie du Val St. Martin, et
M. Léger, modérateur-adjoint, termina
par la prière. Au cimetière, le soussigné
fit encore le service liturgique, on chanta
deux strophes de l’hymne 0 beati su
net cielo, et, après la bénédicftlon, la
foule attristée s’écoula lentement. Parmi
elle, il était touchant de voir un grand
nombre de catholiques émus et sympathisant comme les autres, surtout ceux
de Méan, dont M. Matthieu est aussi
le secrétaire communal et d’oû les autorités municipales, syndic en tête, et
plusieurs autres personnes étaient venues.
Et maintenant que Dieu daigne accomplir ses promesses de consolation
et de protection, en faveur du veuf au
cœur brisé, mais si chrétiennement résigné, et en, faveur des orphelins. Ils
en ont un si grand besoin !
28 Avril 1908.
J. Weitzecker, past.
Itodorel. Les examens dans nos
différentes écoles ont donné des résultats généralement satisfaisants.
Sept jeunes catéchumènes ont été
reçus dans l’Eglise le Vendredi-Saint.
Puisse le Seigneur les avoir reçus
dans son intime communion.
Au culte de Pâques notre temple
était bondé d’auditeurs attentifs. Un
bon nombre de communiants se sont
approchés en cette occasion de la
table du Seigneur.
Le même jour de Pâques a aussi
eu lieu l’ensevelissement de Louis
Baral de Serveil, jeune homme de
34 ans, décédé le Vendredi-Saint. Notre sympathie à la famille, éprouvée
par ce départ et par la maladie de
deux aut)-es de ses membres.
En souvenir du D.r Geymonat.
On nous prie d’annoncer que des cartes
postales représentant le monument érigé
à Florence à la mémoire du Docteur
P. Geymonat, sont en vente à la librairie Gilles, à la Tour, au prix de 5 centimes l’une.
Errulii-corrlsp. Dans le coinpte-rer.du de
l’inauguration du monument Geymonat, publié
il y a deux semaines, ligne 68®, au lieu de
«cette belle plume'», on est prié de lire «cette
belle palme »■
LIVRES ET JOURNAUX
Ghrist et les Ecritures, par
Adolphe Saphir. Traduit de l’anglais.
Seconde édition augmentéed’un index.
Voi. de 230 pages. — Lyon, E. Bichsel
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Con 23 fotoincisioni, II edizione aumentata e corretta. — Un volume in-24
di pag. xxxiii-272. — Ulrico Hoepli,
editore, Milano. - L. 2,50.
R. Lovera. La letteratura rumena con breve Crestomazia e
Dizionaretto esplicativo. — Un
voi. di pag. x-201. — Ulrico Hoepli,
editore, Milano, 1908. - L. 1,50.
Ezio Giorli. Il Macchinista Navale. — Pregevole volume di pag. 860
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edizione, corretta ed ampliata con 25
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G. L. Andrich. Introduzione allo
studio del diritto italiano. — Un
voi. di pag. xvi-228. - Ulrico Hoepli,
editore, Milano, 1908. - L. 1,50.
Dott. Edmondo Trombetta. Manuale di medicina legale militare. — Un voi. di pagine xvi-430. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano - 1907.
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Minerva.
Fra le Riviste.
La psicologia giuridica di Napoleone - Le
attuali tendenze della letteratura francese Le tinture per i capelli - Le madri alcooliche
in Inghilterra - La Cina ai Cinesi - Pei fanciulli delinquenti - Contro la polvere delle
strade — Note Militari - Spigolature — Recensioni — Notizie Bibliografiche. — Et ab
hic et ab hoc; Genealogie bizzarre {A. Scarlatti). — Rassegna settimanale della Stampa
— Rassegna finanziaria.
Santa Cecilia.
Rivista Mensuale di Musica Sacra
e Liturgica. - Torino - Aprile 1908.
Sul ritmo e suH’accompagnamento del Canto
Gregoriano, D. Ravanello. - Luca Marenzio,
Sac. P. Gueriini. - Per un’associazione di
musicologi italiani, Q- Gasparini. — Notizie
- Recensioni. — MUSICA: Branchina, Tre
pezzi per organo. - Pagella. L’infinito, coro
a 4 V. virili.
Revue Politique
Le premier Congrès National féministe italien est réuni’ actuellement à
Rome et poursuit activement ses travaux qui offrent une réelle importance.
Le programme est des plus vastes : tous
les champs d’activité de la femme doivent être examinés, et dans la liste des
membres, qui ne sont pas moins d’un
millier, nous trouvons à côté des plus
grands noms de l’aristocratie italienne
ceux des femmes les plus distinguées
dans les lettres, tes sciences, les professions libérales, et la philanthropie.
En tête du programme on peut lire la
maxime du Christ : « Faites aux autres
ce que vous voudriez que l’on vous
fît » qui sont tout un programme d’activité charitable. Les différentes sections
s’intitulent : Education et Instruction,
Littérature et Presse, Section juridique
et morale. Assistance et Prévoyance.
On a lu d’excellents rapports, prononcé
d’éloquents discours, discuté avec chaleur une foule de questions intéressantes
qui tiennent à ces différents sujets.
Entre autres la question capitale du
droit de vote politique et administratif
que l’on voudrait accordé par la loi aux
femmes a provoqué, de longs débats.
L’ordre du jour présenté à ce propos
n’a été approuvé qu’a une faible majorité.
Toutefois nos dames italiennes ont
encore trop de bon sens pour être des
suffragettes enragées comme leurs sœurs
d’Angleterre, et elles ne réduisent pas
la question du féminisme à cette seule
et unique revendication.
— Dans la province de Parme la
lutte entre les ouvriers agricoles et les
propriétaires continue toujours plus vive
et implacable. Ces derniers en font maintenant une question de principe : ils ne
céderont pas d’un pouce aux prétentions
des ouvriers qui exigent de nouvelles
concessions. Les ouvriers, de leur côté,
font appel aux autres Syndicats ouvriers
pour que l’on arrive à la grève générale. Ils menacent aussi le sabotage
contre les propriétés et le bétail. La
fraction modérée du parti socialiste n’a
pas perdu tout espoir de faire accepter
l’arbitrage aux deux parties adverses.
— Un nouveau Monument à Garïbaldi
vient d’être inauguré à S. Remo. C’est,
paraît-il, une magnifique œuvre d’art
d’une conception toute nouvelle, due au
ciseau du célèbre sculpteur Leonardo
Bistolfi. Un fait rare dans les cérémo
nies de ce genre : le discours inaugural
à été prononcé par l’artiste lui-même
qui a été très apprécié aussi comme
orateur.
— M. Barrère, ambassadeur de France
à Rome a inauguré dernièrement à Florence un Institut Français de Belles
Lettres, destiné aux étudiants français
qui veulent se perfectionner dans l’étude de la langue et littérature italiennes.
C’est une fondation de l’Université de
Grenoble, la première en France qui ait
institué une chaire permanente de Littérature Italienne.
— Les électeurs de Trapani ont voulu
encore une fois élire M. Nasi comme
leur député. 11 y a pourtant quelques
centaines de voix données à un candidat compétiteur socialiste. Malgré la
sentence de la Haute Cour qui condamne,
ils s’arrogent le droit d’absoudre, quoique le délire ne monte plus au degré
aigu où il montait il y a quelques mois.
— Le malheureux Naldi, condamné
comme complice dans le fameux procès
Murri, occupe toujours la presse par
des lettres et des mémoires où il se
contredit continuellement en faisant des
soi-disant révélations qu’il s’empresse
ensuite de démentir. Cela lui a valu de
faire un voyage à Rome, pour comparaître dans un nouveau procès à la charge d’un journal de la capitale.
— L’ex premier ministre d’Angleterre
et chef du parti libéral, M. CampbellBamermann vient de mourir à Londres,
peu de jours à peine après sa retraite
forcée. Ses obsèques ont été particulièrement solennelles. Le service divin
a été célébré dans la grande Abbaye de
Westminster. L’opinion publique anglaise
a été très flattée par la présence aux
funérailles de M. Clémenceau, le président du Conseil français qui a voulu
par là témoigner son admiration à l’illustre défunt.
— Les troupes françaises au Maroc
n’ont pas un moment de répit. Chaque
jour les journaux relatent de nouveaux
faits d’armes, des reconnaissances plus
ou moins sanglantes. Le bruit court que
le fameux brigand Raisuli, qui a tant
fait parler de lui déjà surtout avant l’occupation française, est tombé dans un
guet-apens où il a trouvé la mort.
— Les Etats-Unis du Sud ont été
frappés par un terrible cyclone qui a
ravagé plusieurs villes et villages, et fait
des centaines de victimes humaines. Un
grand nombre de nègres ont été mis en
pièces par la violence du cataclysme,
pendant qu’ils travaillaient dans les grandes plantations de coton. Les pertes matérielles sont aussi considérables.
E. L.
PENSÉE
Evitons tout plaisir qui nous asservit,
qui règne sur notre cœur, qui y exerce
un empire dont nous ne saurions nous
soustraire. Il devient criminel par cela
même. Saurín.
A. Rivoir, gérant.
La famille Alaitliieu du Pomapef, profondément émue, remercie
cordialement tous ceux qui, par leur
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la courte maladie, soit à l’occasion
des funérailles de leur épouse fidèle
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