1
Soixante-et-unième année.
30 Janvier J.925
N“ 5
8
DES VAHEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX .ciMENTl
Vallées Vaudoises ........
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger...............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique..................
Par an Pour 6 moia
L. 8,. 10,. 20,. 19,1 doll.
5,
6,
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Va doll.
On l'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMEKT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jeaa Colsstm, professeur,
Torre Pellice — pour l’Adminiitration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du iournal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centhnei, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro; 30 eentimei
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimableSé^.,. dignes'de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
« Dieu a teüement aimé Je monde
qu’il a donné son Fils unique afin
que quiconque croit en lui ne 'périsse pas... ». Jean III, 16.
Satan a tellement haï le monde qu’il a
donné la convoitise afin que l’homme périsse... Qu’est-ce que périr ? C’est perdre
toute communication avec le milieu pour
lequel on a été formé. Un organisme vit
dans la, mesure où il est adapté à son milieu ; un poisson dans l’air ne vit plus ; il
n’y a plus d’adaptation pour lui à ce milieu. L’homme vit s’il est adapté à son milieu. (Physiquement l’homme a été créé
pour un certain milieu ; s’il cesse d’avoir
communication avec ce milieu, la vie se retire,. Un homme qui entend bien, qui voit
bien, qui saisit bien les impressions du dehors, vit ; il vit et son cervea,u est alerte
et s^ sens sont parfaitement aiguisés ;
s’il en perd un la vie diminue, s’il les perd
tous, s’il perd toutes ses facultés, s’il n’a
plus de communication avec son milieu, la
vie se retire. Spirituellement l’homme a
été créé aussi pour un certain milieu, pour
une vie supérieure ; il n’a pas été fait
seu.lement pour cette, planète, mais pour
■«»«»TC JsL», pnQ à Ty>Î, ,
lieu, voilà ce que c’est que périr. Vous connaissez la parabole de l’enfant prodigue.
Ce jeune homme s’est jeté hors de son orbite. Il a demandé à son père la part des
biens qui lui revenait : il doit avoir demandé sans impertinence ; il ne, doit y
avoir eu rien d’inconvenant dans cette
scène ; et cependant, à ce moment, l’enfant rompait toute relation avec son père,
il coupait toute, communica,tion avec le
bon milieu. Il a cru que le bonheur se
trouverait loin des yeux paternels, loin de
toute surveillance et de toute réprimande... Voilà ce qui fait qu’en sortant de
son milieu il périssait ! On s’habituei facilement à vivre loin des yeux de son ÎPère
Céleste : il est des hommes qui, tout en
vivant honnêtement, se sont constitué
toute leur existence en dehors de cette
source de vie qui est en Dieu.
C’est cette indépendance que la Bible
nomme le « péché » et le « salaire » de
cette indépendance «c’est la mort». Non
seulement la mort du corps, mais aussi la
mort de l’âme avec toutes ses facultés.
L’intelligence peut parfois périr avant
même que la mort physique n’ait atteint
le corps : lorsque le mal et la pervemité
régnent, ils peuvent dénaturer cette faculté jusqu’à lui faire perdre sa vivacité,
sa clarté, jusqu’à en éteindre les plus nobles lueurs. Le, cœur peut périr : lorsque
les turpitudes du péché souillent une âme,
les aspirations les plus élevées ne peuvent
ne pas subir une grave atteinte ; et lorsque ce qu’il y a de plus noMe et pur en
nous est atteint, il y a bien lieu de croire,
hélas ! que la vie du cœur est compromise,
que notre être affectif dépérit.
La conscience aussi i>eut périr ; lorsque
par des raisonnements captieux te pécheur
cherche à étouffer la voix de cet instinct
sacré qui se réveille et réagit au souffle
empoisonné du mal, lorsque l’on dore sa
cupidité du norn d’économie, son impureté du nom de sensibilité, et sa haine du
nom de droit à la résistance, il est à craindre que le jour vienne où cette voix intérieure cesse réellement de protester : c’est
la mort morale qui entre dans l’âme, cette
mort qui peut faire tomber en loques,
comme des organes desséchés par la lèpre,
la volonté et la liberté humaines !
Pauvres âmes d'esclaves que le péché
fait lentement périr ! )Ces êtres ne sont
plus des hommes ; ce sont des corps qui
végètent, ce sont des mourants et des
morts. Il en est d’eux comme de ces cadavres ensanglantés que le cruel et sombre
Louis XI faisait jeter dans la Seine, un
poignard dans le sein, avec cet écriteau :
« Laissez passer la justice du Roi ». Il y
a sur bien des cadavres ambulants que
nous rencontrons journellement dans les
rues cet avertissement : « Laissez passer
la justice de Dieu». D. P.
us MS SEl HSSL
Je parcourais, ces jours-ci, la magnifique nouvelle édition du « Larousse Universel», en deux forts volumes, richement illustrés, lorsque mon attention fut arrêtée
par il’article. : « Vaudois », où, à ma grande
surprise, je lus ce qui suit : « Les doctrines dcis Vaudois sont à rapprocher du manichéisme ».
^.:Viai.-oaüE. .uag. oeuvre 4e £â-..haute réeuç_
tation on aurait droit à s’attendre à des
données historiques et doctrinales un peu
plus exactes. Si les Editeurs avaient mis
autant d’attention à la rédaction de chacun des 128.416 articles de cette grande
encyclopédie, qu’ils ont donné de soins aux
27.000 gravures, aux 632 planches et aux
274 cartes... ils ne seraient pas tombés
dans ce que nous avons le droit d’appeler
plus que des inexactitudes, de grossières
erreurs.
Que des procès, du XI|I.me au XVI.me
siècle, contre des Vaudois, aient cha,rgé
leur dossier de. l’accusation de manichéisme,
rien de plus facile. Que des inquisiteurs,
dans l’énumération des hérésies dont ils
accablaient leurs victimes, les aient appelés : « manichéens » comme ils les qualifiaient de « sorciers », point n’est surprenant ! 'Ne voyons-nous pas en plein XX.me
siècle, et dans le pays qui se vante d’avoir
enseigné le ¡Droit à tous les peuples, les
gens d’un parti au pouvoir, taxer d’« anarchistes », de « subversifs », d’« antinationaux» tout citoyen qui se permet d’avoir
des critères de gouve,rnement qui diffèrent de ceux en vogue et ne se sent pas
d’emboîter le pas avec les héros du gourdin et les doseurs de laxatifs ! Il n’y a
donc rien d’étonnant que les Vaudois, à
une époque où tout était permis cpntre les
hérétiques, aient été, à dessein, mis pêlemêle avec les Cathares et qu’on leur ait
affublé le vieux dualisme persan.
¡Mais qu’aujourd’hui, après les nombreuses et très documentées recherches sur
l’origine et le développement du mouvement vaudois, on vienne encore nous parler de son manichéisme, ce n’est pas seulement un anachronisme, mais de l’ignorance inexcusable. Il est aisé d’admettre
que les Vaudois aient pu avoir certaines
doctrines et certaines pratiques religieuses
communes avec d’autres fractions de la dissidence; qu’en butte aux mêmes persécutions et aux mêmes dangers ils aient pu
fraterniser avec des Cathares ou d’autres
encore, mais de là à en conclure qu’ils ne
formaient qu’une même bande d’ennemis
de l’Eglise et qu’ils professaient à l’unisson
Jé manichéisme, il s’en faut de beaucoup.
I Le professeur G. Volpe, dans son excellent ouvrage sur les mouvements religieux
et les sectes hérétiques dans la société
^édiévale, italienne (XI-XIV), remarque
|tr^ justement : « qu’ü faut tenir présent
^e fait que bien souvent il ne, s’agissait pas
de doctrines cathares passées aux Vaudois
<ou viceversa,, mate des confessions que les
jinquteite.urs et le gros du peuple faisaient
souvent sur le compte des hérétiques. On
arrive, p. ex., à attribuer aux Vaudois d’ado^•'rer des chats et des grenouilles, d’invoquer
>jle démon, de célébrer dans les ténèbres
d’obscènes orgies sexuelles... ». Tout était
; permis lorsqu’il s’agissait de crier « haro »
. sur le baudet que l’on voulait assommer à
Icoup de crosse.
Les calomnies et les faux témoignages
étaient à l’ordre du jour et faisaient partie du bagage juridique des tribunaux ecclésiastiques, auprès desquels la préoccu’pation, comme leur mandat, d’ailleurs,
n’était pas le triomphe de la vérité et de
' la justice, mais l’écrasement de l’hydre
hérétique.
Nous espérons que da,ns une prochaine
^ édition, que nous leur souhaitons très
J ^prochaine, les Editeurs de la maison Larousse voudront équitablement remettre
les choses à point et peut-être le, Bureau
de la Société d’Histoire Vaudotee se chargera-t-il de solliciter les corrections nécessaires. En effet, il y a aussi à rectifier
d’autres données. Le nombre des Vaudois
n’est pas aujourd’hui de 12.000, mais du
double au moins dans les limites des Vallées originaires, et si l’on y ajoute nos
cqlons de l’Amérique du Sud et les membres de nos Eglises missionnaires en Italie, on arrive à plus de trois fois ce. nombre. Mais l’auteur de l’article en question
semble ignorer l’existence de nos prospères colonies de l’Uruguay et de la République Argentine.
Pour être à jour il faudra aussi qu’il ne
place pas notre Faculté de Théologie à
Florence, mais à Rome, où elle se trouve
depuis trois ans.
Nous ne voulons pas paraître plus ou
mieux que. nous ne sommes, mais nous
avons le droit de réclamer de ceux qui
s’occupent de nous et qui prétendent fournir les dernières et plus sûres informations à notre sujet, qu’ils le fassent sérieusement et honnêtement.
Arthur Muston.
oSSîiïSm
La Società di Storia Vaidese sta preparando, come di consueto, due opuscoli
commemorativi per la ricorrenza della fausta data dell’Emancipazione dei Valdesi.
L’opuscolo francese, dettato dal prof. Giovanni Jalla, rievocherà la bella figura dello
storico vaWese Giovanni - l’opu
scolo italiano, dettato dal prof. Davide
Jahier, tratterà un argomento di grande
attualità, qual’è quello del i° Articolo
dello Statato e della sua abrogazione.
Il prezzo degli opuscoli è mantenuto a
L. 0,50. Le prenotazioni devono farsi entro
il corrente mese di Gennaio presso
il Presidente
Prof. Davide Jahier
Torre Pellice.
InsHfufrices.
Je ne vais m’entretenir que des « institutrices », dans l’acception du mot la
plus courante chez nous, c’est-à-dire, des
institutrices exerçant dans les familles ou
dans des institutions privées ; je laisserai
de côté les institutrices publiques et. les
femmes professeurs au service des Communes et de l’Etat.
Nos Vallées sont une pépinière de, véritabdes héroïnes de cette bien dure tâche,
aussi j’ose espérer que l’on ne m’en voudra pas si j’ai enquêté quelque peu sur
leur sort. Mon but n’est ni d’encourager ni de décourager qui que ce soit
à entrer dans cette noble carrière. S’il
allait ressortir, de ces quelques constatations que le pain, d’autrui n’est
pas aussi savoureux que le pain bte
de chez nous, ou que la maison d’autrui
est moins pure et moins accueillante que
nos pauvres chaleîts, veuillez én rejeter la
faute, si c’en est une, sur la dureté des résultats de l’enquête.
Tout au plus, que ces amertumes servent à nous rattacher davantage aux humbles foyers de chez nous.
» * *
C^jnment vivent les institutrices ?
Les milieux dans lesquéls ejUes sont lancées sont si divers qu’il est bien difficile
de dresser un tableau exact de, leur vie.
D’ailleurs il est fort malaisé de chercher à
découvrir les conditions de leur existence.
¡Malheureusement il est dans leur vie, bien
des heures grises et peut-être plus encore
de celles tout à fait noires.
Leur salaire, qui, ne nous le cachons
pas, a pourtant sa bonne part d’influence
sur la vie heureuse ou malheureuse de
l’individu, n’est certes pas fait pour les
réjouir.
Souvent elles n’en ont même pas. Vous
le savez, on appelle ça être au pair! ce
qui veut dire, dans une expression moins
guindée, qu’eljies échangent dix, douze
heures de travail, et même plus, contre
« ...le vivre et te couvert ».
Mate quel couvert ! Quel logement !
C’est parfois une mansarde, glaciale en
hiver, torride en été. J’en connais une qui
avait sa chambre sur un four de boulangerie ! Souvent elles partagent la moitié de
leur logement, ou mieux de leur chambrette, avec l’élève qui leur est confié pour
tous soins. Parfois leur chambre n’est
qu’une pièce de passage, un débarras,
peut-être même un corridor.
Il est avéré, dans tous tes pays, qu’un
fort contingent et même le plus recherché,
de cette, véritable armée de pionniers de
l’instruction et de l’éducation, est constitué par l’éjément étranger. Ce sont des
jeunes filles de familles moyennes, venues
pour apprendre pratiquement et rapidement la langue du pays ou pour rapporter
dans leur entourage ce certain prestige et
cet air, souvent plus dégagé, qui vient
d’un séjour à l’étranger. C’est là te moitif
pour lequel elles acceptent bien souvent
des places où elles sont à peine payées,
ou des places au pair. Eh bien, que penset-on de c.es personnes venant de l’étranger ? Demandez-le à iM. Marcel Prévost.
Ce romancier, qui est aussi l’auteur d’une
pièce à leur égard, nous a rapporté l’écho
d’une bien triste opinion que l’on a d’ellesf
2
M. Prévost n a pas fondé son opinion
sur le. modèle de nos institutrices,’ de celles, bien appréciées et bien appréciables,
provenant de nos Vallées. S'il en était
ainsi, remarquezile bien, il serait le pre.mier à donner le démenti le plus autorisé
à l’opinion courante, dont il n’est, avonsnous dit, que il’écho. « Une fille qui arrive
de 1 étranger, écrit-il dans ses Anges Garüiem, est neuf fois sur dix, une fille qui
a une tare!». Ce jugement est sévère et
grave ; il est cruel et peut-être, même injuste. Que l’on pense à bien des pauvres
filles quittant leur maison pour ne pas
être à la charge de leurs vieux parents ;
à d autres cherchant j ustement à utiliser
leur bonne instruction et leur bonne éducation ; à d’autres encore quittant leur
foyer uniquement pour conquérir cette
position indépendante qui doit être appréciée, de toute honnête personne, et l’on
v'erra que le chiffre des « avariées » est
peut-être moindre. .Mais il y en a dé ces brebis galeuses et ce sont elles qui nuisent à
la, renommée de autres. Que de procès fameux où l’institutrice n’a pas eu le meSlleur rôle! L’affaire de Pise est de hier
seulement. Voilà qui suffit pour jeter le
discrédit sur une classe de personnes sur
la moralité desquelles l’on a, avec raison,
les yeux bien ouverts.
Ija fonction de ces « anges gardiens » est
si délicate que l’on ne saurait jamais trop
se renseigner à leur égard; mais de là
à je,ter i’anathème et le discrédit sur
cette armée de. pauvres jeunes filles héroïques, il s’en faut de beaucoup. 'D’ailleuis, pourquoi ne pas l’avouer?, ces
« anges gardiens » sont bien loin d’être
toujours d’une beauté redoutable, et M.
Marcejl Prévost, lui-même, nous a bien
av^ertis, dès la première page de son roman, qu il ne faut pas généraliser sur les
Thérèse ou les Maud, dangereuses et
tarées.
Mais que de qualités ne demande-t-on
pas à ces fonctionnaires si mesquinement
rétribuées !
Je pense que l’on pourrait bien répéter
à leur égard ce que Figaro disait au comte
d Almaviva : « Aux vertus qu’on exige
dans un domestique. Votre Excellence
connaît-elle beaucoup de maîtres quî fussent dignes d’être, valets ? ». Il faut en
effet que l’institutrice soit jolie, mais pas
trop ; qu’elle soit jeune, mais pas trop ;
qu’elle soit à la fois une personne effacée
et qui se présente bien ; une personne inteiligente, mais qui sache ne pas vnir bien
des choses. Il faut qu’elle puisse discerner
partout- le bien du mal, le juste du faux.
Bile doit être à même d’enseigner un peu
de tout. EJle doit p»osséder «ses brevets»,
avoir appris les langues et la musique ;
peut-être même devra-t-elle enseigner du
latin élémentaire, du dessin, de l’arithmétique. Elle doit, naturellement, savoir
broder, coudre et même repasser, parce
que, s'il le faut, elle devra remplacer, aider, diriger la ILngère, la couturière et
la brodeuse. iD’ailleurs. ne faut-il pas enseigner tout cela à «Mademoiselle?...».
Et pour tout cela, que lui donne-t-on ?
Bien moins qu’à la cuisinière et à la femme de chambre, sans compter qu’eUe devra
viv^re dans un isolement angoissant, sans
se lier d amitié ni avec les domestiques, ni
avec ses maîtres, ni même, bien souvent,
avec l’élève, avec l’enfant qui lui est confié et auquel elle sert de maman, d’éducatrice, de professeur et souvent même
de servante. M. Romain Rolland nous a
peint, dans Antoinette, cette vie. de sacrifices et c’est avec grand plaisir que j’ai
pu voir, il y a quelques jours, le même
douloureux sujet très finement analysé
sur la scène italienne, dans Marthe, de M.
F. Tirinnanzi.
Où ira aboutir cette vie précaire ? Bien
souvent l’institutrice devra rentrer chez
elle comme elle en était partie, avec un
peu d’argent, peut-être, mais avec beaucoup d’amertume. Et si elle n'a pas un lieu
|X)ur se retirer, les refuges de la mendidicité seront réservés à son vieil âge.
Sans retraite assurée, sans économies pos
sibles, n’aurait-il pas miexix valu qu’elle
eût choisi une de ces situations d’infirmière, si honorées, si pleines de satisfactions intimes. N’aurait-il pas mieux valu
se dédier aux œuvres d’assistance, devenir une nurse ou une diaconesse ? 'C’est
là, il me semble, une vérité incontestable,
dont, mallieureusement, l’on ne s’est pas
encore suffisamment persuadé chez nous.
J’ai demandé, un jour, pour mieux me
convaincre de la vérité des réflexions et
des constatations que. je viens de faire,
à une infirmière si eJJe aurait voulu changer sa situation contre celle d’institutrice. Elle m’a répondu tout carrément
ç(ue non. Elle me fit comprendre, qu’elle
y aurait perdu de son autorité, et même
de son indépendance, tout en sacrifiant
les joies intimes des pauvres malheureux
qu’e(lle soulageait. Je pense, en toute sincérité, qu’elle a bien agi.
Comme il se.rait souhaitable que dans
nos Vallées, si pleines de nobles vocations,
l’on sentît davantage |la dureté du service dans la maison d’autrui et le besoin
de refournir nos excellentes et nombreuses
Istitutions Hospitalières d’infirmières de
chez nous ! Magister Olivis.
Le i( Fédéral Couneil ».
«Le «Fédéral Couneil» est la fédérations des Eglises américaines, la plus
grande union protestante du genre ; les
Pi asbytériens comme les Réformés, les
Méthodistes et les Baptistes, les Cengrégationalistes, les Disciples et les Frères
sans compter les dénominations moins
importantes, adhèrent à cette Alliance,
qui tient chaque quatre ans son assemblée générale.
La dernière a été particulièrement importante : c’est à Atlanta qu’elle a eu
lieu, du 3 au 9 décembre dernier ; plus de
500 députés y ont pris part (y compris
quelques délégués étrangers), représentant 50 millions d’âmes et 28 églises différentes. I,,
Parmi les points essentiels que cette^
glande assemblée a traités, nous relevons ■
les suivants :
1° L’évangélisation, qui s’impose plus
que jamais en présence des nouveaux besoins créés par la guerre et ;< l’aprèsguerre ». Les discussions théologiques n’offrent plus le même, intérêt; c’est de l’Evangi^ que les âmes — inconsciemment
peut-être ont soif, plus que jamais.
2“ La position de l’Eglise et du chrétien
vis-à-vis de la guerre : que, de sujets d’humiliation en regardant au passé... et quel
vaste champ, pour tous, de saintes résolutions en face de l’avenir !
3“ Le protestantisme américain pense
toujours avec la sympathie la plus fraternelle. au protesta,ntisme européen ; toujours disposé aussi à venir éventuellement
en aide aux églises dans le besoin, il s’intéresse maintenant surtout aux œuvres
nouvelles exigées par la « reconstruction »
des temps a,ctuels.
4“ Les rapports internationaux, entre
peuple et peuple ; quel magnifique champ
d’activité pour les églises, lorsqu’elles auront entièrement compris le devoir et le
privilèg-e des vrais disciples de JésusChrist..., à commencer par le problème
des races et, en particulier, par le problème des dix millions de nègres chrétiens
« frères » des « autres » chrétiens !
D’autres questions encore ont été touchées, de moindre intérêt; toutes cependant ont contribué à démontrer, une fois
de plus, la valeur et l’importance de l’Association des Eglises évangéliques américaines.
Disturbi del Fegato
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BILAX
rinomato Tonico del Fegato
Il flacone d. 50 pillole L4.50 IVesso tutte feErmacio
CHRONIQUE VAUDOISE
Sonscription
^-ponr Ics Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 6.753
MM. Bertalot et Avondet, Ab’ badia Alpina »
M.lle (Madeleine Coïsson, Cannes » 2fi~
Total L. 6.783,
Quélqu’un s'apitoyait dernièrement sur
les résultats peu encourageants de notre
collecte et s’étonnait de notre constance à
la tenir ouverte. <îVous voyez bien, ajoutait-il, que nés gens ne s’intéressent guère
à vos «petites écoles» dont ils ne peuvent pas évaluer l’importance». D’abord
je veux protester contre cette généralisation: bon nombre de personnes ont répondu généreusement à notre appel et ont
par la d^oit à notre très vive reconnaissance. Ensuite nous avons la certitude absolue que quantité do dons, gros et.petits,
vont nous parvenir pour parfaire la modique somme que mus demandions pour
l’année courante, à savoir 3.COO lires..
Et a ce propos, nous relevons avec le
plus grand plaisir, en parcourant le dernier numéro du Mensaje.ro Valdense, que
nos frères de l’Amérique du Sud se proposent de nous tendre une main secourable. Le directeur de ladite feuille, notre
confrère M. Lévy Tron, adresse'un pressant appel à ses lecteurs en faveur de ms
petites écoles dont il reconnaît, lui, la très
grande utilité, et ouvre dans les colonnes
hospitalières de son journal une souscription dans ce but. Nos lecteurs seront tenus au courant du résultat pour lequel
nous remercions vivement, dores et déjà,
le promoteur... ot' les futurs souscripteurs.
^
ANGROGNE. Nous rece.vons, par l’entremise du (Directeur de l’Echo, de la part
de M. Edouard Coïsson, de Pomona (Californie) , en souvenir de son filleul et neveu Henri Coïsson, la. jolie .somme, de
L. 650 lesquelles, de par la volonté du do
îiBt&Xlî*, SêTOTlt SifÎGCtÆfiÎS. a, ÎIQS cLd
Quartier. La Paroisse, et en particulier
les quartiers qui vont en bénéficier, expriment à la famille du regretté Henri
Coïsson le.ur très vive reconnaissance.
'BRïECI;A. Les 15 et 17 courant, le pasteur U go Janni a donné, a.u Cercle iPhilologique de Brescia, deux conférences ayant
pour sujet : Tw secret de la vie, l’une, et ;
Du problème du pain au mystère de la
mort, l’autre. Conférences fort goûtées et
applaudies par le public choisi, attiré par
la renommée du conférenciêr, largement
reproduites et sympathiquement commentées par la presse locale.
LATOUR. Dimanche, dernier, à 15 h. 1[2,
une foule nombreuse où figuraient, entre
autres, les représentants de la, Commune,
des Combattants, des Mutilés, de toutes
les Sociétés locales (chacune avec son drapeau) un peloton d’alpins, un de « premilitari» se réunissait sur la, place de la
gare pour rendra les derniers honneurs à
ring. Charles Weber-Arnoulet, dont le
corps arrivait de Fasano Gardone (Garda)
où il avait été inhumé lors de son décès,
en octobre 1918, quelques semaines avant
l’armistice..
A l’arrivée du tra,in, le cortège se forme
pour se rendre au cimetière où eurent
lieu les cérémonies rqligieuse et civile. La
première est présidée par le pasteur local, M. Jules Tron, après laquelle ont pris
successivement ,1a parole ; le. syndic M. E.
Eynard, M. Cotterchio, le prof. M. Falchi,
ring. Merlo, en mettant en relief les belles
qualités du défunt qui fut un étudiant
excellent, un officier distingué (lieutenant
du génie pendant la dernière guerre) et
un noble caractère!
Nous renouvelons l’expression de notre
sympathie à la famille affligée.
La «conférence» de Ste-Marguerite
de dimanche dernier a encore fait salle
comble. Orateur : Te pasteur de la Paroisse,
M. Jules Tron, qui nous entretint longuement et de façon fort intéressante, sur
Paul Rabat, l’apôtre du désert, en évoquant quelques-unœ parmi les pages les
plus attachantes de l’histoire du protestantisme français apres la Révocation de
l’Edit de Nantes. Le conférencier fut, bien
entendu et avec raison, chaleureusement
applaudi.
MASSEL. Lundi, 19 courant, une vraie
foule d’amis et de parents accompagnait
au pimetière la dépouille mortelle de Virgime, Micol, fille d© notre ancien du Robers, décédée aux Portes, après une courte
maladie. La jeune fille, âgée de 15 ans,
d un caractère doux et dévoué, était catécliumène de seconde année et membre
de IDnion Chrétienne. Elle laisse .dans sa
famille un vide difficile à combler.
Le service, a été présidé par le Pasteur
local et p.a,r MM. Louis Micol, pasteur, et
David Gaydou.
Nos condoléances sincères à ,1a famille
affligée.
PARfo. Le 24 courant a, été célébré
le mariage de. M.Ue Hélène Mûris, des Ricats de La Tour, avec M. Carlo Armand,
de La Tour aussi. La bénédiction religieuse a e,u lieu à jl’Eglise Réformée de la
IRue Milton. — Aux jeunes époux, qui
s’établissent dans cette ville, nous souhaitons une vie longue, et heureuse sous le
regard de Dieu.
¡SAINT-JEAN. .Décès : Ricca Susette
veuve 0dm (Coustans), 83 ans — Pons
Alins (Davits), 21 ans. Notre sympathie
chrétienne aux familles affligées.
a été béni le mariage
de M. Qodim Edouard avec M.lle Yvonne
Hastie.^ Aux heureux époux, partis pour la
cote d azur en voyage de noces, nos m’eüleurs vœux de bonheur.
■ courant, les membres de la
Zambezia se réunirent en séance extraordinaire pour souhaiter la bienvenue à
M.lle Gay, i.nfirmière.-missionnaire au Came roum. Après le chant d’un cantique et
les présentations nécessaires, M.lle Gay
nous donna une; intéressante causerie sur
le travail qu’elle accomplit au loin dans
cette Afrique encore si pleine de ténèbres
et de superstitions. Des photographies très
siigtiestives illustrèrent son discours rempli d enthousiasme et de conviction. Après
lie thé, généreusement offert par deux
membres de la Zambézia, les causeries sê
prolongèrent jusqu’au moment de la séparation.
Nous remercions vivement M.lle Gay
pour sa v-enue au milieu de nous et lui
souhaitons que sa, santé, si ébranlée par le
climat d’Afrique, puisse se fortifier et lui
permettre de, reprendre bientôt la grande
tâche qu’eUe a tant à cœur. e. m.
TUMN. ,La famille des regrettés M et
Mme mepusm megg-vieoit d'offrir un don '
très généreux aux œuvres de bienfaisance
du Protestantisme It.a,lien en souvenir de
ses bien-aimés ; elle a remis au consul
suisse, M. R. ,De Planta, doyen de notre
Consistoire Vaudois, la somme de L. 850.000.
Le Consistoire, en s’inspirant au désir
des généreux donateurs, a distribué, selon
leurs intentions, ce,tte somme de la manière suivante :
Refuge Roi Charles-Albert L. 400.000,______
Maison It. des Diaconesses » 150.0C0,—
Hôpital Vaudois de Turin » 50.000,—
Asile, Vieillards, St-Germain » 40.000,—
Artigianelli Valdesi » 40.000,—
VillinoFede (Armée du Salut) » 40.000,—
Unions Chrétiennes de Turin » 40.000,—
Amies delà Jeune Pille, Turin » 30,000,—
Société des IDames pour la protection de l’enfance pauvre » 10.000,—
Pour un but particulier indiqué par lœ donateurs » 50.000,—
Nous Signalons, avec un profond sentiment de reconnaissance, les généreuses
dispositions de la famille Abegg à l’égard
de nos In^stitutions, et nous voulons lui
dire combien nous apprécions les sentiments qui 1 ont guidée dans oette manifestation de charité chrétienne qui honoi'e
la mémoire de M. le comm. Auguste Abegg
et de sa, Dame, en continuant leur œuvre
en faveur des activités sociales de l’Eglise.
Le [Consistoire de Turin s’est empressé
de remercier les donateurs au nom-de toutes ces œuvres, en les assurant de notre
profonde reconnaissance.
Voir Abonnements payés en 4“® page.
Pubblicità BF.RTOLONI - MiUno
3
!íf6^ ‘ saggi iB.r. •
RABIiiüRANATH TAGORE.
Il n’est pas un de nos lecteurs de moyenne culture qui n’ait entendu parler du
célèbre poète hindou Tagore, né dans les
environs de Calcutta, en 1862, auteur de
nombreux recueils de poésies, de nouvelles, de drames (Le Jardinier, Oiseaux migrateurs, Le Bureau de Poste, Le Roi de
la Chambre obscure, etc.) sans compter
ses ouvrages de pédagogie et de politique.
Ses meilleures œuvres ont été traduites
dans les principales langues européennes,
en italien entre autres, par les soins de
l’éditeur Carabba qui a publié un choix de
ses « pages poétiques ». Les Gitanjali (offrande de chants) valut à Tagore, il y a
quelques années, le prix Nobel pour la
poésie.
On prétend que la renommée mondiale
du grand poète serait due en particulier
au fait que sa culture — dont il reçut Ses
premiers rudiments dans un collège pour
la jeunesse européenne, à Calcutta — est
un mélange de forme occidentale et d’esprit oriental et telle, qu’on la retrouve
dans la plupart de ses œuvres. Mais c’est
tjeut-être le juger un peu superficiellement. 11 doit y avoir d’autres raisons, celle-ci, dans Je nombre. : la pensée dominante
à laquelle s’inspire sa philosophie dans
touS; ses écrits, est que « le bonheur se
trouve uniquement dans la simplicité de
la vie et dans )a pureté dés -esprits qui
ont un constant besoin de lumière pour
s’acheminer vers la perfection».
M. Tagore, qui était venu une première
fois dans notre pays, à l’âge de 17 ou 18
ans, vient de débarquer e.n Italie dont il
90 propose de visiter les villes principales
où ü tiendra des conférences publiques et
où il sera accueilli avec enthousiasme. Il
s’est adressé tout dernièrement, à iMilan,
à un public choisi et très nombreux, dans
les salles du Cercle iPhilologique. Il est attendu, dans le courant de ila semaine, à
Turin d’où il se rendra, successivement
dans plusieurs des grandes villes de la
péninsule.
A la dernière heure nous apprenons que
M. Tagore, vu l’état de sa santé, suspend
momentanément sa « tournée » et repart
pour rinde.
Kiiflllli PfHlîîli.~
Après le vote approuvant la nouvelle
loi Biecxoïaie, ■ la OliaTu’one s’est" aJOUrn-ée
et reprendra ses séances le K) février. Le
Sénat est en txain de discuter les budgets
des différents ‘Ministères. Dans sa dernière
séance il s’est occupé des problèmes de la
Justice. -Différents orateurs observent que
le pereonnel de la Magistrature est insuffi.sant et que les. Tribunaux sont débordés
d’ouvrage. iD’autres ont mis en relief la
recrudescence des crimes qui se vérifie depuis quelque temps, ainsi que l’excessive
indulgence des magistrats et des jurés qui,
avec une coupable indulgence, attribuent
ces crimes à l’infirmité mentale de ceux
qui les commettent en les punissant, par
conséquent, trop légèrement.
Après les déclarations du Ministre de la
•Justice, le ‘Sénat suspend ses séances jusqu'à mercredi prochain. Les bureaux se
LE CflTHOLICISflE
jn^é par qaelpes bommes illnstres.
(Suite, voir N. 2).
Hn 1874, le sénateur GI'USEÌPPE MA^0 répond à un libelle contre l’Italie
«mit par le Cardinal Guibert, a|rche(véque
dò :Pa^i■is, par oes mots : « ... Prego l’onnipotente Iddio, affinchè distrugga tutti gli
ir4>anni, con cui da otto secoli la neopseuda, a,nti-evangelica ed anti-cristiana
Oxiesa papale va sacrificando al proprio
lene tutta rumanità.,.
« Prego -Dio che faccia rivivere ne]
cuore dei papi l’idea che la divdna missione data agli aiooetoli di predicare il .Vangelo al mondo universo non è cessata; che
quiesta sola,, non nel ifasto e nelle mollezze
asiatiche, non negl’intrighi e nelle ambascerie, non nel potqre temporale e nei triregni, può vivere lo spirito di Dio..-.
«Prego l’onnipotente Iddio che... illumini le menti, e tocchi i cuori di quanti
vescovi e, non vescovi si sono trasformati
angeli di paca in demoni di discordia e,
stituendo un apostolato di nequizie..., ,,
dicano dovunque un falso Vangelo, si
beliano dovunque ad ogni, legittimo'ordini
di léggi, ...tentano dovunque di minare gli
Stati, d’ingannare le coscienze e d’insanguinare la terra sotto l’augusto manto
della religione.’
«Prego Dio che faccia sparire dal mondo
(ff.esta sacrilega lebbra, che purghi la
co
pre
ri
réuniront mercredi aussi, pour l’examen
de la réforme électorale qu’on discutera
prochainement, après les budgets de l’Instruction, des Communications et des Travaux pub(lics.
,Le sénate,ur Melodia, à cause d’une indiscrétion commise par un de ses fils à
propos de l’enquête pour l’affaire De iBono,
a dû donner sa démission de président de
la Commission d’instruction du Sénat,
constitué en Haute Cour de Justice. Il sera
remplacé par le général Zuppelli.
Nous apprenons que tous les dossiers
concernant l’instruction du procès pour
l’affaire IMatteotti ont été transmis à la
Haute Cour de Justice.
S. M. le. Roi ayant appris qu’à l’occasion
du 25.me anniversaire de son règne on
avait commencé à recueillir des fonds pour
lui offrir des présents, a exprimé le désir
que ces fonds soient distribués ai^x œuvres
de bienfaisance, trouvant que c’est là la
meilleure manière de fêter cet évènement.
— Francé. La Chambre française discute en ce moment la politique étrangère
de M. Herriot et s’occupe surtout de l’Ambassade. au Vatican et de ila question russe.
M. 'Briand, dans son long discours de
jeudi, invite le Gouvernement à maintenir
l’Ambassade a,u Vatican, mais il ne donne,
pas de raisons plausibles pour ce maintien.
!M. Herriot a fait, le jour suivant, un discours qui a été un vrai succès pour lui
personnellement et pour son parti. Il a
carrément répondu à M. Briand que si on
ne peut faire valoir aucune raison pour
maintenir l’Ambassade au Vatican, il en
est de péremptoires pour la supprimer ;
et il a démontré que, malgré le rétablissement de l’Ambassade, du Vatican, celui-ci n’a pas servi les intérêts de la
France, ni avant la guerre, ni après.
— Allemagne. Le Reichstag, fatigué de
la langue crise ministérielle qui vie,nt de
finir, après avoir obtenu par le chancelier,
Luther, l’assurance que la forme de Gouvernement (république) ne sera pas touchée, a voté favorablement pour le nouveau Cabinet, qui a eu 246 voix contre
160 d-î!s différentes oppositions.
— Chili. Un nouveau coup d’Etat vient
de renverser le 'Gouvernement actuel. Le
parti des « jeunes militaires » ayant formé le Directoire provisoire, vient de rappeler l’ex-président Alexandri, actuellement ien séjour à Venise, à la présidence
de cette république sud-américaine,
— Albanie. -L’assemblée, albanaise a proclamé la république, dont le chef sera
Ahmed Zogu. L’Albanie, après la fuite du
prince de Wied, survenue lorsque, la grande
guerre éclata, n’avait plus eu de forme de
Gouvernement bien définie. Après l’évacuation du territoire albanais par les troupes italiennes, ce petit pays balcanique,
convoité par tous les Etats avoisinants, a.
été régi par le Gouvernement national de
Tirana, qui vient de, succomber à la révolte provoquée par Ahmed Zogu. Le
prince de Wied aurait bien voulu retourner en Albanie, mais ses rêves de, souveraineté sont à jamais évanouis. t.
Vedere in
4^ pagina il
Malooo iltite PiHiBniMi
della Libreria «LA LUCE».
odierna Ghi'esa papale dalle millenarie sue
sozzure, che distrugga la Chiesa vivente
d’oro e d’aigento, la lupa che dopo il pasto ha più fame che pria, giusta Dante ;
la lOhiesa .per cui l’Italia ha perduto la
reUgione, giusta Macchiavelli ; la Chiesa
che più non peinsa al bene delle anime,
giusta S. Bernardo ; insomma la Chiesa
che lo Spirito Santo di due concili ecumenici ha condannato ad una mai ottenuta riforma nel suo capo e nelle sue
membra,
«Distrugga Iddio questa iChiesa e faccia
rivivere la pft-jmitiva, innocente, santa
e vergine Chieisa, che era lo specchio di
ogni vili'tù, e la vera celeste sposa di Gesù
Cristo! ».
L’hon. PIETRO SBARBARO (18331893), professeur universitaire, écrit dans
le Corriere di Bdogna (1874) : « ...La
Chiesa romana ha trascurato il problema
religioso, non ha provveduto a surrogare qualche cosa di meglio e di più vivo
alla moribonda superstizipne che manda
dal Vaticano gli ulti,mi aneliti e le ultime
maledizioni al ,Dip dei vivi, che stà per
■innovare la faccia del mondo...». Finché
nuovi templi non sorgano contro i vecchi
tabernacoli della superstizione, la Chiesa
Cattolica terrà in iscacco le forze della
civiltà »,
Deux ans après, il écrit dans la Gazzetta d'Italia : « ...La libertà non attecchisce sotto i nostri occhi, che nei paesi dove
sulle rovine della Chiesa cattolica è riger
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spare, 4 - Rosabrusin Rosa, 2 Carbonero Ermcnagilda, 4 - Mattone Benedetta fu Gius., 6 — Total Eglise de Coazze
M.hie Méta Galliau-Bauer, Gênes
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paraîtra dans le Rapport annuel) »
M. Barth. Chauvio, La Tour
M.lle Pauiiuie Pejrot, St-Jean
1924.
L. 50,—
» 50,^
» 50,—
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» 20,80
»
» 200,—
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» 20,» 210,—
» 1.000,—
» 185,—
» 25,—
» 20,—
» 10,—
» 10,—
» 78,75
» 100,—
» 5,—
» 60,—
» 135,—
» 40,>î 30,—
» 15,—
» 10,» 50,—
Dons transmis par sœur Alice :
M, Jacques Pons, Eodoret
par M. Joseph Long
Anonyme, Turin, in memoriam
M. et M.mc A. Avondet, E-nv. Porté;
M. et M.me Gay-Morglia
IVl.me Lydie Parise, Amérique
M. Barth. Avondet, Id.
Famille 'Pons, Miradolo
M.lle M. Pasquet, Serre, Prarustin
M.lle Loui;se Constantin, St-Jean
Anonyme, Florenco
-M. te pasteur W. Seuft, -Montmirail,
Neuchâtefl
» 45,—
» 500,—
1 » 810,—
» 10,—
» 10,—
L. 3.930,40
L. 5,—
» ■ 25,-» 20,—
î » 95,;—
» 100,—
» 110,—
» 100,—
» 20,—
» 10,» 25,» 5,—
» 5,» 100,—
» 87,70
L. 707,70
Hôpitaux :
M.me Anna Boringliieri, Turin L. 50,
Mario et ida Cignoni, Tunis » 50
mogliato più robusto e vivace il sentimento cristiano. Fuori dello scisma non vi
è salute per le nazioni che aspirano al regno della giustizia, della pace e della
li,be,rtà
AGOSTINO BERTANI (1812 f 1886),
député républicain, ami intime de Mazzini et de Garibaldi, s’écriaiL dans une
séance du IParlement (8 Mai 1875) :
« ...Ricordiaimoci che da parecchi municipi
italiani fu eli|minato il clero dalle scuole, e
che dopo ciò quelle scuole fiorirono, lo spirito pubblico si elevò e la pubblica moralità non ne ebbe discapito». E il exhorte
ses coliques à « accettare sereni e pronti
la sfida del « fanatico vegliardo », le pape,
qu’il appelle « ¡1 nemico » et à « farla finita
una volta colle esorbitanze clericali ».
«Guerra ci vuole, e non conciliazione con
costoro... E la guerra sia indetta in nome
della completa separazione della Chiesa
dallo Stato ».
L’hon. marquiis OAIRLO GUERRIERIGONZAGA, dans une note à sa traduction
italienne de la brochure d’Emile de Laveleye : L’avenir des peuples catholiques
(1876), écrit: «.v.Tra i Valdesi si tocca
con mano la differenza fra l’efficacia morale, civile, economica di una Chiesa sottratta alla corlruzione ed al dispotismo romano e quella della gran Chiesa medioevale pagana che presume farci retrocedere
all’Idolatria..., distruggendo lo Stato e la
libertà moderna, solidali l’uno dell’altra».
En souvenir de leur chère tant©
Marie Beri, les neveu.x
M. P. iGardiol, Lucas Gonzdaz, E. R.
Sœur Lóonie Stale, La Tour
M. Armaiìd-Huguu J., La Tour
M. Georges Pons, Pertusola, Spezia
M.lle Pauline Pons, Id., Id.
Anonyme, La Tdur
Maresc. Bounous, Borgone di Susa
Benech Ada et Arnaldo, La Tour, en
souvenir de leur chère maman
M.niie Oatlieriue Léger, Riclaret
M. et M.ma J. Richard, Lausanne
M. Eli Jahier, past, ém., Id.
M.nie Meta Galliaii-Bauer, Gênes
iM.lle Rauline Peyrot, St-Jean
iM.me 'Bertin Pierrine, Nice
Total L
Orphelinat :
N. N., La Tour
M. Travers, Id.
En souvenir de leur chère tante
Marie Bert, les neveux
M.ma Noélie Malan, Turin
M..mie Catherine Léger, Riclaret
M. J. Romano, past, ém., La Tour
M. Casperz, Londres (par l’entremise de M. Ile pasteur Gardiol)
Famille Gonnet, Plens. du Fort
M.mo Gallian-Balmas, 'Pianezza
,M. Eli Jahier, past, ém., La Tour
M.me Meta Gallian-Bauer, Gènes
M.lle Pauline Peyrot, St-Jean
M.nre 'Bertin Pieii’ine, Nice
Anonyme, La Tour
L. 500,—
. » 42,60
» 10,—
» 25,—
. » 10,» 20,—
» 25,—
» 10, 20,—
» 10,—
» 20.—
» 30,—
» 10,—
» 25,» 500,—
» 10,—
» 5,'L. 1.372,60
L. 66,90
» 50,—
» 10,—
» 200,—
» 150,—
» 5» 10,» 150,—
» 10^»’ 10,—
» 25,—
» 500,—
» 10,—
» 5,—
» 25,L. 1.226,90
LE CHRÉTIEN BELGE
l’excellente <.< Revue protestante évangéli^ que», dirigée par M. Emile Hoyois, célèbre le 75.me anniversaire de sa fondation
par un numéro spécial, paru le 3 courant.
Nous saisissons l’occasion pour féliciter
de grand cœur notre vaiüant confrère^ le
plus ancien des périodiques belges, et pour
lui souhaiter d’être, encore et toujours, le
témoin de la vérité, courageux et fidèle,
qu’il a été jusqu’ici.
Jean Coïssen, directeur-responsabl«»
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SILVIO SIPAVENTA (1823 f 1893), député des Ab|ruces et Ministre de l’Intérieur, écrit : « Sarebbe vano i) neigaJrlo,
tira lo spirito moderno e il cattolicesimo
dappertutto ewi opposizione e lotta; in
Italia più che altrove, per ra^oni note.
Ma dove il sentimento religioso è in contrasto simile con lo Stato, diventa naturalmente difficile, se non impossibile, la
costituzione di un partito conservatore
dello Stato istesso... IDa qui nasce che i governi modeimi liberi dei paesi cattolici
non hanno potuto fin’oggi appoggiarsi sopra partiti fidati e sicuri ».
iLe sénateur AUGUSTO PIERANTONI
constate la grande snpériorité des peuples
protestants sur les peuples catholiques,
dans le Giornale Napoletano (1875) :
« Quando si guarda la carta geografica del
mondo, si rimane compresi da pròfondo
stupore neff’ossqrvane lo spazio che, otr son
due secoli, occupavano le nazioni cattoliche, e quale la potenza e k gfrandezza che
acquistano giorno per giorno le naziioni
(Cristiane deUe varie comunioni protestanti ».
iPierantoni dit aussi, à la Chambre des
Députés, en 1877, en quoi consiste le catholicisme des Italiens : « E’ f uor di dubbio che le masse popokri creda.no tuttora
al prete cattolico; ma professano il culto
sokmente nella sua parte estetica e rappresentativa ».
(A suivre)¿
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BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
'MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
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RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
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TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
¡abbazia - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
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AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de ViUe Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Cartn, 17,
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Bogllettl Bottalina
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUle (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, Ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Cario V, 49 C.
OALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumadiia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Beri, da Susa. *
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, Ivi
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
• FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, Ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
GorsanL
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - EvangeUsta :
C. Bonavia.
rVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron.
La MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, Ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GriRi.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni In Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. -- Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Consani, Via Stradivari, 1.
NATOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attillo Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloffredo, 50 - Pastore •
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
t. A ®'^PPO> 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
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PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
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PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F, A.
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PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
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4 - Pastore ,: G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
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ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori: Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107. e Paolo
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SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore •
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SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Cal ducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - PastoreFrancesco Rostau, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: s’
Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Beri, IvL
TARANTO - Chiesa: Via Pupino, 35 - pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori •
Davide Bosio e Francesco Peyrontì Via
Pio Quinto, 15. ’
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535,
VENEZIA - Chiesa <: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: EmUio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso U Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andm 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. TnAia!
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Renna (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori: £?. Rostagno’,
Em. Coniba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre P^ce,
Via Amaud, 31. — Commissione dette pubblicazioni : prof. Ern. (tomba, presidente ;
sig. U. danni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Penice - Direttore: Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaxettio - Direttore :
L, Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore: Pastore F. Grill.
PONVIITO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sig.ra V. Davit.
CONVllTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Sig.na A. Vincon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUei, 36 - Direttrice; Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J, Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelUce - Direttrice-. Suor Ida Beri
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE '- Valiecrosia - Diretiore; Pastore F. A. BUlour
ASILO PEI VECCHI - Luserna S gSvÌZI
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione: Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore . Pastore A. Comba, Via Beaumont
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
VaUl Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi.
Rio Marina, Salle, Sanremo, Vallecrosia,
Vittoria.
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1925: Viglielmo, régent, Ridaretto (10) Viglielmo B., Roma - iMalan Arnaldo, Torino - Corsani Emilio F., Milano - Coucourde-Long E., Inverse ,Pi,nasca - Jahiier
M. Auguste, S. Ge,rma,no 'Chisone (1 sem.)
iVola Pholo, Torino - ■Parander-Besson,
Torre ,Pellice - Consistoire Eglise Vnudoise,
Colonia Vaidense, 20 ex. - Doct. Rivoir,
Torre Pelli.ce - Gruppo Giovanile Valdese’
Firenze - Pascal Enrico, Torino (12) - Gay
Enrico, Pra, et 1924 - Tron A. B., Dordighera - Tourn Victor, Rorà (10), 1924 Rivoire Daniel, Torre Pellice - Bertinat
David, P'arau, Bobbio - Grill Mafalda, Roma - Barus J. Jacques, Chiotti, Riclaretto
(1,0) - Barus Esther, Torino - Rostan Suzanne, Chicago - Bert Gustave, Susa, - Villielm Georges, Ulster Park, et 1926 - Mica! Pascal E., Milano (15) - Broggi farnille, Aosta (15) - Pasquet Sophie, Brusis - .Lantaret Jeanne, Pomaretto (10) Gay Gaio, Napoji - Varvelli 'G., Torino Maurin G. ,D., Sampierdaretna - Maurin
Jean, Pinasca - Peyrot-Albarin E., Pinerolo (12) - Forneron Elisa, Rosbel, Inverso
Porte,, dal 1“ Luglio 1924 31 Dicembre
1925 - Gay /Gornélie, New-York (23) - ¡Bene,eh Laurent, Cardonera, Roccapiatta Gaudin Daniel, Pralarossa, Inverso Porte.
Prarostino : Avondet Susette, Colómbins
(1(0) - Gaudin Caroline, Godina - Gardiol
Suzanne:, veuve, Costalungia - Pasquet
Marguerite, Pianots (10) - Coïsson Madeleme veuve Forneron, Merli - Constantin
Gésar, Ciabotin (11) - Constantin Alexandrine, Coujarej (10) - Cardon Matthieu,
Billia (10) - Rivoir Laurent, St-Barthélemy (12) - Robert Judith, Coularej (10)
- Pasquet-Gonnet Marie, Barina (9) - Forneron Suzanne, St-Barthélemy - Forneron
Louise, Mole - Simondet Alexandrine, Gelata - Forne,ron Gornélie, Ruà - Pasquet
Henriette, Franzoi (9) - Pasquet Françoise, Riccarda (10) - Avondet M.MiJeine,
Barbé - Avondet Pauline, Coularej (10) Bonnet Madeleine, Id. - Gay Emilia, Serre
(10) - Gaudin Lydie, Barbé - Ribet Paul,
Barava,iera - Gaudin Pauline, veuve. Gay
(10) - Ronia,n Honorine, Roman - Roman
Giulia,, Id. - Jacobin-'GardioI Léa, Biljia
(10) - Pastre. Daniel, Ruata Cornera - Bertalot Jean, St-ferthélemy (10) - Reynaud
Jean, Coularej (liO) - Gaudin D. veuve
Gay, Pocapagba (10) - Gardiol Susette,
Deserta - iDe Pasquale Caroline, Pocapaglia - Forneron ,La,urent, Favé (10) - Gaudin Michel, Godina (10) - Rivoir Paul, Miloun (10) - Avondet Marthe, Franzoi (10)
- Roman Dionigi, Eric de la Alassera - Gardiol Phüippe, Saret - Gaudin Anna, Colombins - Gaudin Marie, Veirolera - Gay
Emma,nuel, Ruà (10), 1924 - Gaudin Andre, Bnc (10; - Gönnet Henri, Barbé.
S. Secondo: Bouchard Paul, Rinodera
(10) - Roman Lina, Giabot Grotta (9) Gay Jacqueline., Rivoira (11) - Paschetto
Louise, Ciabot Grotta (10) - Avondet Césanne née G,a,y, Alliaud (9) - Roman Désiré 'Brusis - Griglio Marie, Ciabot Grotta
(1|0) - Gaudin Michel, Bernardi (10) Pasquet Eugénie, Ciabot Grotta (10) Paschetto Giov., Id. (10) - Gardiol Henri,
Tilla (10). suivre).
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