1
Soixante-cinquième année - Anno Vn°.
9Ji Janvier 199.^
N“ 4
H
L
DES VALLEES
PABAISSÂNT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deax Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24,. 22,—
Pour 6 moil
6,~
12,— ^
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. ^
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Jban professeur^
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
j Pour toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
VI, Le Numéro: centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablea...dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
« MEMENTO MOR! ».
« Elle est tombée, elle est tombée,
Babllone la grande
Apocalypse XVlll, 2.
La pensée des derniers évènements fonctionne dans notre vie comme un solennel
memento mon, « souviens-toi que tu dois
mourir ». A l’égard de qui ? De chacun de
nous personnellement ? Non. Nous n’en
avons pas précisément besoin. Notre propre mort est là, pour chacun de nous,
beaucoup plus proche, plus palpable que la
fin de toutes chosœ ; elle suffit largement
à alimenter en nous des pensées éternelles. Mais ce que la pensée de la mort est
pour chacun de nous, la pensée de la fin
l'est précisément pour l’ensemble de notre
monde, disons, pour nous entendre, de notre civilisation moderne.
Notre civilisation moderne 1 C’est la
chose la plœ grandiose qu’on ait jamais
vue sur la face de la terre ; elle est l’héritière de tout ce qu’a produit de grand Thumanité dans sa marche séculaire. Il ne faudrait pas en dire du mal : d’abord parce
qu’elle est notre mère selon la chair, et
■ nous lui devons trop pour avoir l'ingratitude de la renier. Ensuite parce que nous
en jouissons tous, et il y aurait de l’hypocrisie à continuer à en jouir tout en la
conspuant. Enfin parce qu’elle est, malgré
tout, traversée par un souffle hufhanitaire
qui lui fait pardonner beaucoup de choses.
^ cependant ! Il y a aussi en elle quelque chose de profondément payen, de démoniaque, presque. Je pense à son formidable orgueil. La tour de Babel n’était
qu’un rêve d’enfant eri comparaison de
cette civilisation qui a détrôné Dieu pour
mettre à sa place, suivant les époques, la
Raison, la Culture, le Pr<^rès, la Science,
rHumanité ou la Nation ; c’est à dire toujours elle-même. Et je pense ensuite à tbut
ce que ce formidable effort produit de
péché et de souffrance. Ce qu’il y a de démoniaque dans notre civilisation on le perçoit dans l’imitiense soupir de révo’te
qu’elle soulève dans les masses travailleuses, dans les miasmes cadavéreux qui émanent des bas-fonds de nos grandes villes,
et dans l’immense gémissaient des champs
de bataille !
Eh bien, notre civilisation avec sa grandeur et avec ses péchés, l’Eîvangile lui oppose un solennel avertissement : « Orgueilleuse civilisation, tu passes ! Tu as beau
te placer sur les autels et féliciter tes
pfenseurs qui te proclament divine, tu passes quand même et la fin vieilt ! ».
Je ne connais pas de pensée plus solennelle que cellé-là. La pensée même de ma
propre mort est beaucoup moins impressionnante que cet avertissement : « Tu passes », prononcé sur tout rihiménse -labeur
de l’humanité !
(Comment agit-elle dans notre vie cette
pensée de la fin qui vient ? Va-t-élle nous
pousser vers le nihilisme de certains sectàires, ou vers un isolement de moines (on
peut être un moine même sanS être dans
un couvent)? Il faut nous garder de cela ;
ou plutôt, ce n'est pas même nécessaire de
nous en garder, parce que cela se fait
spontanément pour peu que nous ayons le
cœur ouvert à tout ce qui est humain, et
à moins que nous ne soyons des barbares.
Mais voici : comme la pensée de notre mort
*e nous empêche pas de prendre au grand
sérieux notre tâche humaine, ni de dispo
ser de notre vie terrestre comme si elle
devait durer toujours, quoique nous sachions qu’elle n’est que provisoire, de même
la pensée de la fin de toutes choses loin de
paralyser notre activité humaine, se borne
à y introduire un élément de liberté intérieure et de détachement ; mais d’un détachement qui n’a rien du détachement
frivole et philistin des jouisseurs et des
sceptiques et qui est au contraire profondément sérieux. Ainsi, par exemple, nous
continuons à accomplir tout notre devoir
envers la nation (jusqu’au service armé)
non seulement « par crainte », mais « par
conscience », comme prescrit Saint-Paul ;
parce que nous savons que nous sommes liés par toutes nos fibres à cette nation, que nous partageons, bon gré mal
gré, l’avantage de sa grandeur et la responsabilité de ses péchés, et qu’il n’y a aucun moyen pour nous de nous soustraire
à ëette solidarité. Mais en même temps
nous ne nous laissons pas absorber sans
réserve dans ce devoir. A l’instant même
où nous serions prêts à sacrifier tout, même
cette vie terrestre, à ce devoir humain,
nous accomplissons ce devoir sans idolâtrie, l’œil ouvert, critique et sans préjugés, nous souvenant que cette nation n’est
pas Dieu, que cette tâche n’est pas toute
notre tâche, qu’il y a dans notre cœur
une région profonde qui doit rester réservée au seul Souverain de nos âmes et à la
tâche éternelle qu’il nous impose, et que
nous sommes, au sein de cette humanité
« qui passe », les représentants d’une humanité « qui ne passe pas ». Ainsi la pensée de la fin de toutes choses nous permet
d’être libres sans diminuer notre sentiment
de responsabilité, et de nous sentir, tout
en accomplissant notre devoir, en quelque
sorte au-dessus de notre devoir.
La pensée de la fin introduit aussi dans
nos vies un élément d’humilité. On reproche un peu aujourd’hui à certains missionnaires d'avoir quelquefois un peu trop
confondu l’Bivangile et notre civilisation,
et d’avoir prêché l’hygiène, le sport, la
science et le progrès au lieu de l’Evangile. Il est certain que ce reproche ne
pourrait pas être adressé aux sectes qui
vivent dans l’attente de la fin du monde.
Dès que l'on prend au sérieux la pensée
de la fin, toute confusion devient impossible entre l’Evangile et ce qui pourra être
tout au plus une application historique,
humaine, juste certainement, mais provisoire et liée à certaines conditions de vie
qui passent de ce même Evangile.
La pensée dé la fin n’est pas seulement
un memento mori. Eïle est aussi une grandiose, joyeuse espérance. Mais on ne peut
pas dire tout à la fois. Je prie donc mes
licteurs d'avoir encore patience jusqu’à
une prochaine occâsioh. Gro. M.
iVoie. Je regrette que mon dernier article : Ensuite viendra la fin, ait produit
quelques malentendus. Quand je disais que
la Bible parle en images des derniers évènements, je n’àvais nullement l’intention de
dite que cëS imagés h’ont derrière elles aucune réalité. Evidemment nous ne saurions
être consolés par des images qui ne seraient l’image de rien du tout, mais par
la réalité qui est derrière les images et
qu’elles expriment. Je n’ai pas le moindre
désir d’imposer cette manière de voir ;
mais je ne voudrais non plus charger les
autres d’un joug que je ne puis porter.
Réflexions sur les sports.
Réflexions des plus simples, des plus
terre à terre, de quelqu’un qui ne condamne nullement le sport comme tel, mais
qui ne songe non plus à l’exalter, à s’en
faire le champion, le défenseur à outrance.
On va donc tâcher de nous tenir dans le
juste milieu, en nous gardant d’exagérer
• dans un sens comme dans l’autre.
, Disons d’abord aux deux ou trois dou
* zaines (pas plus) de lecteurs qui l’ignoreraient, que « sport » est un mot anglais,
adopté par bon nombre de langues modernes, et qui signifie jeu ou amusement, si
l’on devait lui garder sa signification éty
/mologique; signification qui a quelque peu
dévié, cependant, puisque par « sport » on
n’entend* généralement, aujourd’hui, que
les exercices du corps — en plein air —
en vue de son hygiène, de son perfectionnement et de son développement. Des exercices donc, qui sont presque exclusivement
réservés à la jeunesse.
Et la jeunesse de nos jours fait du sport,
elle en fait beaucoup, d’aucuns prétendent .
qu’elle en ferait trop. Les jeunes gens de
la seconde moitié du siècle dernier en faisaient bien moins, sans aucun doute; les
çjntempteurs du sport en enfèreraient aussitôt qu’ils perdaient moins de temps au-tour de choses qui ne sont pas de première importance. Mais ils n’ont pas entièrement raison, dans l'espèce, parce qu’ils
ignorent ou veulent ignorer, de parti pris,
les avantages, les bienfaits du sport, à tous
les points de vue.
Au point de vue moral, par exemple. Je
ne suis pas loin de croire que nos jeunes
gens dœ classes cultivées, de la petite bourgeoisie, et même de la claæe ouvrière supérieure, valent plus que leurs devanciers
au point de vue dès mœurs, au point de
vue moral, et cela grâce aux sports de
tout genre auxquels ils se livrent avec
toute l’ardeur, toute la fougue de leur
âge : alpinisme, sports d’hiver, canotage,
foot-baU, etc. Le jeune homme passionné
pour le sport est généralement sobre : s‘il
ne l’était pas au début, ü le devient par
nécessité.
Le temps n’est plus où l’alpiniste, se
préparant à gravir une haute cime, s’embarrassait d’un gros flacon métallique rempli de vin généreux, de petites gourdes
de cognac ou autres liqueurs fortes, le tout
destiné, en bonne foi, à fortifier ses jarrets, à lui « mettre du cœur au ventre» (!), à lui appliquer le coup de fouet
salutaire ; tandis qu’én réalité ces « coups
de fouet » trop fréquemment répétés
étaient une cause d’affaiblissement, à la
longue, une source d’insuccès si tant est
qu’ils n’eussent pas des conséquences bien
autrement graves. La cause est donc entendue : celui qui s’adonne au sport, quel
<ïu’il soit, est sobre, doit forcément être
sobre, et ce n’est certes pas là un mince
avantage pour notre jeunesse sportive.
Songez donc : arracher à l’atmosphère empestée d’alcool et de tabac — de la gargote ou du café — le jeune homme qui
s’y abrutissait, pour le faire vivre, ne
fût-ce qu’un jour, que quelques heures par
semaine, à l’air libre qui lui fouette le
sang, en plein soleil, loin des miasmes, de
tous les miasmes ; quelle hygiène pour le
corps et pour l’âme !
Mais le sport a d’autres avantages inappréciables, au point de vue de l’hygiène,
de la santé et du développement du corps,
avantages sur lesquels nous n aUons pas
nous arrêter puisque personne ne songer*'
plus, désormais, à les contester : les résultats parlent d’eux-mêmes. Le jeune hommè
qui s’entraîne régulièrement aux exercices
d’un sport quelconque, jouit presque toujours d’une bonne santé, offre moins de
prise à la maladie, peut braver presque
impunément les intempéries ou les sauts
de température, endurcit son corps à la fatigue, développe ses musclés et son thorax. Nul doute que la jeunèsse anglaise
ne doive, en grande partie, ses belles « performances » à la pratique constante du
sport sous toutes ses formes. Et dans nos
pays latins, où la passion du sport est
beaucoup plus récente, on en voit d’ores ■
et déjà les résultats que constatent, d’année en année, les médecins militaires appelés â visiter et examiner les conscrits :
les gringalets et les rachitiques, qu’on recrutait surtout dans les grandes villes, sont
en sensible diminution, à ce qu’on affirme ;
le pourcentage des réformés par défaut de
stature ou de développement du thorax se
serait également abaissé.
Le sport bien compris est encore un
éducateur de la volonté, un stimulant de
l’amour-proprer une école de discipline et
d’ordre. Mais nous n’avons pas le loisir de
nous arrêter plus lônguèmeht sur les
avantages multiples du sport et nous allons consacrer quelques lignes à combattre
ses exagérations, exagérations de durée et
d'intensité.
Il est bien entendu que nous ne visons
pas ici les « professionnels » du sport, c’est
à dire cfeux qui en font un métier pour
vivre ou gagner de l’argent : nous serions
mal placés pour en parler èri connaissance
de cause. Nous ne songeons non plus —
nous qui avons dépassé l’âge de notre seul
sport de jadis : les courses â la montagne — à tourner en ridicule certains
exercices violents qui nous font transpirer
rien qu’à les regarder ; nous ne pouvons
non plus, hélas ! nous mettre à l’unisson
avec les jeunes et nous exalter avec eux
pour le sport — il ne faut pas vouloir
l’impossible ; — mais nous venons de reconnaître que le* sport a du bon, beaucoup'
de bon et que, partant, il mérite d'être
encouragé... non sans réserves, cependant.
Et nous faisons des réserves, par exemple, sur l’utilité et l’opportunité de certaines compétitions, de certains championnats où les compétiteurs, avidfô de gloiré,
se disputent la victoire avec une fougue
insensée, une rage inal dissimulée, s’épuisant eri efforts exagérés qui vont presque
toujours au-delà de leurs possibilités physiques, et recourant même éventuellement,
puisque dans ces conditions on est exposé
à perdre le contrôle de soi-même, et recourant, dis-je, à de très regrettables actes de brutalité qui peuvent avoir de sinistres conséquences. Ne me dites pas que
ce genre de sport soit bienfai^nt pour
le corps ; il est en outre rien moins
qu’éducatif.
Il ne faut non plus que le sport nous,
absorbe au point de ne plus penser à autre chose, ni le mettre au-dessus de toutes nos occupations et préoccupations : il
doit demeurer, toujours, un délassement,
une agréable diversion à nos études ou à
nos autres occupations journalières, et rien
que cela. Jamais il ne doit empiéter sur
nos devoirs immédiats qui doivent absolument passer en première ligne.
2
Resterait une troisième réserve ou objection qui mériterait à elle seule tout un
article ; je fais allusion aux sports du dimanche ou plutôt aux heures des sports
du dimanche. Pour une foule de raisons
qu’il serait inutile de mentionner ici, le
dimanche est le jour par excellence des
sports : excursions à la montagne, parties
de skis ou de patinage, championnats de
foot-baU, et que sais-je encore. Or, comme
il est matériellement impossible qu’on
puisse se trouver dans deux endroits différents â la même heure, il en résulte
que ceux et celles qui participent à l’excursion ou au match qui se déroule dans une
localité éloignée, sont par là mis dans l’impossibilité de prendre part au culte de
leur église et d’accompljr leurs devoirs religieux. Ne péchons pas d’étroitesse et hâtons-nous d’ajouter que le mal n’est pas
grand s’il s’agit de rares, d’inévitables ex"^ceptions ; mais il faudrait se garder d’en
faire une habitude... comme cela pourrait
facilement arriver. Une bonne chose ne
doit pas nuire à une excellente chose, un
plaisir ou un devoir secondaire ne doit pas
passer avant le plus sacré des devoirs.
j. c.
lltoiii! vaÉiæ Ile Piene iei.
Comparé à ses prédécesseurs, — Miolo,
Vignaux, Perrin, — GiUes peut bien être
appelé le premier historién vaudois. Scrupuleux dans ses recherchœ, prudent dans
ses affirmations, tempéré dans ses jugements, clair dans l’exposition des questions et des évènements, il a une manière
de raconter à la fois précise et vivante,
qui vous laisse l’impression d’avoir assisté
aux scènes qu’il décrit. Amené — nous
avons vu par quelles circonstances — à
écrire en français, et non en nôtre langue
commune italienne, comme on m’avait ordonné au commencement, il emploie ce langage savoureux qui fait penser à Calvin,
■ Rabelais, Montaigne, d’Aubigné, et qu’il
avait sans doute appris à Genève au cours
de ses études. Il ne craint pas de recourir à l’ironie et à l’humour, surtout lorsqu’il s’agif de moinerie, selon son expression. Par contre, le langage de ses publications italiennes est assez lourd et
rappelle celui de Rorengo et confrères ;
aussi n’y a-t-il "pas à regretter que nous»
ayons son ouvrage tel qu’il est.
Le plan qu’il trace dans sa préface est
fidèlement suivi au cours de l’ouvrage. Renonçant aux lubies intéressées de Perrin,
il fait tout bonnement dériver de Valdo le
nom et l’Eglise des Vaudois, bien qu’il admette que les Pauvres de Lyon qui se réfugièrent aux Vallées, y trouvèrent des Albigeois et d’autres chrétiens qui n’avaient
pas adopté les innovations du romanisme.
Au reste, Gilles avoue que les documents
du moyen âge au sujet des Vaudois sont
en nombre fort réduit et regardent plutôt la doctrine que les évènements. Ce' "îiendant, il conduit son lécteur à travers
toute la vaste Diaspora Vaudoise : Dauphiné, Provence, Marquisat de Saluces, Calabre, Pouilles.
A partir de 1535, il devient de plus en
plus précis et intercale maint document
officiel. C’est qu’il a pu disposer des papiers du persécuteur Pantaléon Bérsour,
dont le fils embrassa l’Evangile et s’établit
aux Vallées. Pour la guerre de la Trinité
et années suivantes, en plus des souvenirs
personnels de son père, il a les mémoires
du notaire Jean Reinier, possédés par son
gendre Barthélemi Coupin, paroissien de
Gilles. Puis il a ceux de Miolo et Vignaux.
A partir de 1599, il est le témoin oculaire de ce qu’il raconte ; aussi avons-nous
vu qu’il avait d’abord été chargé de commencer son histoire avec l’année 1600. Ici
tout l’intéresse : les évènements politiques, dont les Vallées subissaient le contre-coup, tout comme les phénomènes physiques : tremblements de terre, avalanches,
inondations, sécheresses et famines, inva.sion d’insectes déposant sur les feuilles
des gouttes couleur de sang, présage de
guerre poûr la crédidité générale.
Au temps de Gilles, la théologie était
encore populaire, et le moindre de «es lec
teurs, connaissant à fond sa Bible et la
doctrine de son Eglise, s’intéressait au
dogme et aux débats polémiques, engagés
de vive voix ou par écrit, entre pasteurs
et moines. Aussi notre auteur leur fait-il
une assez large part, que les lecteurs actuels peuvent d’autant plus aisément laisser de côté, qu’elle est écrite en italique.
C’est que, si Gilles est historien, il est
aussi polémiste. En 1635, il avait publié
des Considerationi en réponse au prieur
Rorenco. C’est de même en italien que,
l’année suivante, il livrait à la presse sa
Torre Evangelica, en réponse à la Turris
contra Damascum du moine Belvedere.
Cherchant en vain à lutter contre l’envahissement du français, dû aux pasteurs
dauphinois et suisses, il publia en 1644,
peu de mois avant sa mort, sa traduction
des Cento Cinquanta Sacri Salmi, ridutti
in Rime volgari Italiane.
Au reste, ces ouvrages sont introuvables,
sauf le dernier, dont la Bibliothèque de
S. M. le Roi possède un exemplaire.
Par contre, son Histoire, longuement attendue, fut toujours très appréciée et continue à l’être. D’une lecture agréable, malgré son langage vieilli, ü est une mine
inépuisable de faits précis et d’informations sûres.
Les massacres de 1655 ayant attiré sur
les Vallées les regards de toute l’Europe
protestante, l’éditeur Remondet, de Genève,
qui avait en dépôt le fonds restant de
l’Histoire de Gilles, la mit en vente avec
un nouveau frontispice et la date de l’année courante. En Hollande on fit mieux :
le pasteur Gillis van Breen traduisit l’ouvrage de Gilles, y ajoutant un supplément
qui amenait le lecteur jusqu’aux Pâques
Piémontaises.
Depuis lors, GiUes fut quelque peu oublié, et son ouvrage devint de plus en plus
rare, effacé probablement par celui de Léger, dont nous parlerons prochainement.
C’est ce qui décida le modérateur P. Lantaret à le rééditer, en 1881, en 2 volumes in-16°, à Pignerol, chez Chiantore et
Mascarelli.
Bien que répandue assez largement par”
voie de souscription, cette édition est à
son tour devenue assez rare, ce qui empêche cet ouvrage d’être lu et connu comme
il mérite de l’être.
Nous verrons pourquoi, à peine un an
après la mort de Gilles, le synode vaudois
pense déjà à la préparation d’un nouvd
ouvrage historique. J. Jalla.
Institutions Hojpiffires Yandoises.
«Fleurs» en souvenir de M.me AMÉLIE PELLEGRINl;
Pour le Refuge « Roi Charles-Albert » :
M.mes et M.rs :
Ponzo L. 100,—
Fernand Pellegrini, en souvenir de sa mère » 1.000,—
Cléanthe, Emanuele et Ugo Ri- '
voiro, en souvenir de leur
mère » 1.000,—
Aw. Giacomo Dina (pour Hôpitaux) » 50,-^
H: ^
« Fleurs » en souvenir de M. ANDRÉ
TURIN:
Les parents (outre L. 100 pour
l’Eglise et L. 100 pour l’Asile
des Vieillards de Saint-Jean).:
Pour Hôpitaux L. 100,—
Pour le Refuge » 100,—
Pour l’Orphelinat » 100,—
L’AvYOcato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Via Sagiiano Hlcca 1, Angolo Corso Oporto
(Telar. 49878)
In Pinerolo ■ Via Silvio Pellico, 4 (Telai. 99)
Riceve
In Torre Pellico ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Porosa Argentina ogni Hartedl, ore pomerid.
HOTEL PENSION MAFALDA
SANREMO
(Tont prèi de la Gare et da Catino Manicipal)
En plein midi - Vne magnifique snr
la mer - Chanfiage centrai - Grand
Jardin - Garage.
— PRIX MODÉRÉS Ouvert da premier Octobre à fin loin
D. PAQETTO, propr.
l'ISl DB IIBIIUS DE W-liEIIMIID
vient de publier son rapport annuel —
1928 — « une année de grâce, de bénédictions et de reconnaissance » pour cette Institution providentielle qui à déjà fait tant
de bien.
« L’Asile » est toujours encore placé sous
la direction éclairée et vigilante de son
fondateur, le vénéré M. C. A. Tron, que
Dieu a fortifié dans sa santé et sur lequel
continue à peser toute la responsabilité
de l’Œuvre. La directrice Sœur Rina, a pu,
au bout d’un an de repos forcé, reprendre
sa place, et est vaillamment secondée dans
sa lourde tâche par M.lle Sylvie Tron. Vous
serez, comme nous, étonnés d’apprendre
que le personnel proprement dit se réduit
à 3 personnes qui, malgré toute leur bonne
volonté, n’arriveraient pas à bout de tout
le travail, si les « pensionnaires » valides ne
les aidaient de toute manière. « Sauf les
infirmes, tous font quelque chose ; notre
Asile est une vraie coopérative ». Voilà
qui explique — à côté de quelques autres
raisons — le miracle des miracles, se renouvelant année après année, de pourvoir
à toutes les nécessités des vieillards de
l’Asile avec la somme incroyable de L. 3
par jour, par personne !
Dans le* courant de l’année l’Institution
a pu acheter un terrain attenant à la propriété de l’Asile et une abondante source
d’eau dont elle va être la propriétaire exclusive ; elle a agrandi et modernisé le lavoir ; enfin elle a mis la main à la construction du « pavillon pour les pensionnaires », grâce surtout à la générosité d’une
bienfaitrice américaine...
Et maintenant, quelques chiffres.. Il y
eut, dans l’année, 9 décès et 9 nouvelles
admissions et 4 départs ; la « famille »
comprend actuellement 65 personnes — 38
femmes et 27 hommes — dont 33 vaudois
de naissance et 32 évangéliques de différentes dénominations et de toute provenance.
Les finances sont encourageantes et
M. Tron a pu, cette année encore, remettre à la Table « une certaine somme » pour
le fonds de dotation. Les Entrées se chiffrent par L. 66.064,65 y compris les versements des « pensionnaires » pour L. 14.000
environ. Les Sorties atteignent exactement
la même somme ; ce qui signifie qu’on boucle sans déficit. Un autre miracle.
M. Tron conclut son « rapport » par ces
simples mots que nous livrons à la méditation des lecteurs : « Chers amis et bienfaiteurs, agréez nos remercîments sincères
et continuez à nous aider ; nous comptons
sur votre bonté et générosité... ». c.
Nous accusons réception des sommes suivante, avec remerciements :
N. M., L. 50 - M. Jean Romano, pasteur, 25 - Commune de ManeiUe, 30 - Commune de Massel, 15 - Chev. F. Margaría,
25 - Chev. Attilio Jalla, 10 - Eveline et
Henri Bellion, 50 - M.me C. FontanaRoux, 200 - Cléanthe, Emanuele et Ugo
Rivoiro, Turin, en souvenir de leur bienaimée mère et grand’mère, M.me Amélie
Pellegrini, 1.000 - En souvenir de la même : F. Alfred, Melania, Emile et Alice
Rivoir, de Cupertino (Californie), 200.
C. A. Tron.
OCCASIONE UNICA: in Luserna San
Giovanni, zona del Priorato, prati, e seminativi riducibili con facilità somma a prati
stabili, il tutto irriguo, in vendita. —
Rivolgersi geometra ROSTAGNO, a Torre
Penice.
BELLE PROPRIÉTÉ sur Saint-Second
à vendre en faveur du Refuge Roi Charles-Albert. Pour informations s’adresser
à M. Emilio Eynard - Torre Pellice.
Giovane Signorina, diploma istituto magistrale, figlia di pastore, occuperebbesi
come istitutrice presso famiglia. — Scrivere: Ida Contino - Piazza Madama,
Case Economiche - Alessandria.
Cercasi CAMERIERA disposta occuparsi due bambine sette-otto anni, parlante francese. — Scrivere CARLI - Via
Ville, 1 - Livorno (Toscana).
STENO-DACTYLOGRAPHE, connaissant Français et Anglais, trouverait
emploi stable dans bureau commercial,
à Torre Peljice. —S’adresser au journal.
CHRONIQUE VAUDOISE.
M.me Caroline Fontana-Roux-Buffoli, de
Milan, fait les dons suivants :
L. 200, pour l’Orphelinat, La Tour L. 200, pour l’HôpitaJ, La Tour - L. 200,
pour l’Hôpital, Pomaret - L. 200, pour le
Refuge Roi Charles-Albert, Saint-Jean
L. 200, pour l’Asile des Vieillards, Saint
Jean - L. 200, pour l’Asile des Vieillards,
Saint-Germain - L. 200, pour les Ecoles de
Quartier. - Total L. 1.400. '
Un gros merci à la toujours si Onéreuse
M. me Fontana-Roux-Buffoli, au nom de
toutes les œuvres qui vont bénéficier de
ses largesses.
ÿ
SOUSCRIPTION POUR LES C0LLÈ6ES VRUDOII.
M. mes et M.rs ;
Fanny Peyrot-Zürcher (2">®
don) L. 100,—
En souvenir de Jules Jalla (id ) » HK),—
Adéline SeUi, en souvenir de
son père, le prof. H. Selli
(id.) » 50,—
M.me et M. Héli Jahier, en souvenir de leur cher Robert
(id.) » 50,—
*
Poar le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital da Pomaret. '
Listes précédentes L. 12.610,46
M.mes et Mrs :
Chev. Albert Rostan » 200,-—
« Le Orme », Turin » 10,—^
Ribet J. Jacques et famille,
Faure » 15,—r
Ribet Mélanie née Baret, Aymars » 30,—
Pastre Auguste, Pérouse » 100,—
Constantin Henry, Aymars » 10,—^
Ribet Louis, ex-ancien, Robers » 10,—
Henri Breuze, Fontaines » 20,—
Benjamin et Albertine Tron,
en souvenir de leur bien-aimé »
Pons Barthélemy, Lot-Argonne » 18,50
Pierre Genre et trois sœurs,
Bouvil » 40,—
Total L. 13.073,96
COLONIA IRIS. Le jeune pasteur M. Süvio Long et sa compagne sont arrivés à
i destination, après un heureux voyage, depuis plusieurs semaines déjà, et ont eu l’accueil le plus chaleureux de la part de toute
, la Colonie. Le dimanche 16 décembre, lisonsnous dans le Mensajero, le nouveau Pasteur
fut solennellement installé par le délégué
de la Commission de District, M. l’évangéliste J. P. Gönnet. Le crdte d’installation, édifiant et « impressionnant » dans sa
simplicité, est suivi d’un thé de bienvenue
auquel ont pris part un grand nombre de
personnes. Nous saisissons l’occasion pour
souhaiter à M.me et M. Silvio Long beaucoup de satisfaction et de bénédictions dans
le champ de travail qui leur a été confié.
LA TOUR. Samedi 19 c. s’éteignait, après
dix ans d’une maladie très pénible, supportée avec courage et soumission, M.Ue
Elisa Charbonnier. Lundi après-midi, malgré la neige glissante qui recouvre les chemins de la colline, de nombreux voisins et
amis étaient accourus aux Arnoulets du
Fort, pour rendre les derniers honneur^
à la défunte. Nombre d’autres personnel
attendaient le convoi à l’église, où le Pas-;
teur de la paroisse prononça l’oraison funèbre, suivie d’un beau chant d’occasion,’
que les orphelines exécutèrent sous la di-*
rection de M.me Balma. Puis le long convoi se dirigea vers le champ du repos.
Née à La Tour en 1850, Elisa Charbonnier y avait passé ses premières années,
pour chercher ensuite son gagne-pain,
comme institutrice, soit dans les villes
d’Italie, particulièrement à Naples, soit en
Angleterre. Douée d’une distinction naturelle, rehaussée par l’instruction qu'elle
avait acquise, elle remplit dignement la^
tâche qui lui fut confiée en 1902. Depuis
lors, elle fut, pendant 16 ans, la directrice
de l’Orphelinat de La Tour, quelle administra avec'sagesse et fermeté. Très maternelle avec ses élèves, elle ne les lâchait,
au terme de leur séjour, qu’après leur avoir :
assuré les meilleures places, et elle continua
à correspondre avec elles aussi longtemps
que le lui permit le tremblement nerveux
qui l’affligea pendant sa longue infirmité.
Nous assurons de notre profonde sym-
3
pathie ses nombreux neveux et arrière-ne-'
veux épars de La, Tour jusqu’en Mésopotamie, et particulièrement MJle Lina Eynard, qui, gardienne du foyer familial, a
assisté sa tante jusqu’au bout avec un déTïôuement affectueux. J. .Tat.t.a,
Fleurs en souvenir de M.lle Elisa Charbonnier, pour rOrpheUnat ;
M.me Nancy et Rino Balma L. 25,—
— Nous apprenons, au dernier moment,
'iiue la mort a frappé, mardi soir, 22 c.,
après une douloureuse maladie, M. Joseph
Bessont à l’âge de 64 ans. Pieux et charitable, il avait été, pendant plusieurs années,
diacre du quartier de la Ville. Il laisse
dans le deuil sa veuve, M.me Pauline Besson née Revel, et sa sœur, M.me Louise
veuve Parander, que nous demandons à
Dieu de soutenir dans l’épreuve. x.
SAINT-GERMAIN. Pour donner à nos
frères vaudois de l’étranger une idée de
notre température de cet hiver, nous pouvons leur dire que le thermomètre est descendu, un matin de la semaine dernière,à 14 sous zéro. Mais, malgré le froid très
vif, l’état général de la santé est assez
bon ; nous n’avons pas même à déplorer
d’accidents, si ce n’est celui qui a frappé
une de nos bonnes vieillottes de l’Asile, tombée sur la glace dimanche passé en se
rendant au temple et qui probablement
sera immobilisée pendant bien des semaines. — Nos amis de 1’« Asile des Vieillards » sentent aussi bien le froid, surtout ceux qui viennent de l’Italie méridio• nâîe ; notre bon M., de Bari, dit que
questa è una grande prova che ci manda
ë Signore » ; heureusement qu’ils peuvent
se grouper autour du poêle dans la salle
de conversation et de lecture et passer
ainsi leurs journées,
-7- Vendredi soir, dans l’école des Martinats, perchée à plus de 800 mètres et exposée à tous les vents, par une nuit glaciale, un de nos diacres a présenté son enfant au Saint-Baptême ; on peut être sûrs
que ce garçon, qui d’ailleurs porte le nom
(f Alexandre, ne sera pas un douillet.
— Nous avons dû, pendant ces deux
dernières semaines, prendre à trois reprises le chemin du cimetière pour y accompagner d’abord la dépouille mortelle de
notre sœur M.me Aspasia Conti, née à Livourne et décédée à l’Asile, à l’âge de
83 ans ; ensuite celle de Barthélemy Boumus, un des premiers ouvriers mineurs
dans nos mines de graphite, qui a été emporté à l’âge de 61 ans, et enfin celle
de Barthélemy Bouchard, décédé à l’âge de
82 ans ; M. Bouchard a toujours pris une
part active, soit dans la marche de l’église
soit dans celle de la Commune, ayant aussi
été conseiller communal. Rep.
MARSEILLE. L’Union Vaudoise, dans
son assemblée générale du 13 janvier 1929,
nommait sa Commission des fêtes pour le
17 février et décidait, à l’unanimité,
d'adresser ses plus vifs souhaits de guérison à son estimé ex-président M. Henri
Bouchard, qu’une cruelle maladie a atteint
depuis deux mois. H. P.
SAINT-JEAN. Décès. Du 15 au 21 c., trois
ensevelissements eurent lieu dans notre
paroisse : André Turin (Blonats), à l’âge
de 76 ans, enseveli le 15 janvier, — Catherine Malan-Bertin (Ciodëmai), à l’âge
de 51 ans ; mère de huit enfants, ensevelie
le 19 c. — Marguerite Madanot-Godin (Malanots), décédée à l'Hôpital de La Tour,
à l’âge de 68 ans, ensevelie le 21 c. — Aux
parents affligés toute notre sympathie.
O. A.
— Asüe des Vieülards. Fleurs en souvenir de M.me Amélie Pellegrini :
M.mes et Mrs:
Fernando Pellegrini, son fils,
Turin L. 1.000,—
Familles Goss et Operti, Id. » 300,—
Lucie Burckardt » 100,—
Marta Selves » 100,—
Lisa Noerbel » IQO,—
Carlo et Valentina SalvadoriPaleott^ » 200,—
Massimo et Ghita Pellegrini » 500,—
« « «
M.me Emma Tron veuve Turin, en souvenir de M.me
Henriette Tron L. 50,—
• * tt
Fleurs en souvenir de M.me Lydie Parise :
M.me Adeline H. Parise, sa
fille, New-York L. 80,—
$ Hc
Fleurs en souvenir de M. Louis Besson :
Ernesta Vola, sa filleule, NewYork L. 100,—
» » N!
Fleurs en souveiiir de M. André Turin :
Les parents (outre L. 100
pour l’Elglise) L. 100,—
Fleurs en souvenir de M. Pierre Malanot :
Auguste, son frère L. 50,—
En signe de reconnaissance
pour prière exaucée, un paroissien de Saint-Jean (outre
L. 400 pour l’Eglise) L. 500,—
M. Jean Pierre Malan, Colonia
Vaidense, à l’occasion de ses
noces de diamant » 500,—
M.me Caroline Fontana-Roux
Buffoli, Milan » 200,
La Commission remercie très vivement.
Nouvelles de la Semaine.
On ne dira pas que le Gouvernement
manque d’esprit de suite dans sa jwlitique démographique. Chaque jour amène de
nouvelles facilitations, de nouveaux privilèges destinés à encourager les familles
nombreuses et par là l’accroissement de la
population du royaume ; sans compter l’assistance physique et spirituelle aux enfants des Italiens établis à l’étranger. Tout
dernièrement le Conseil des Ministres a
approuvé un petit projet de loi de M. Mussolini, par lequel les hommes et femmes
marife avec des enfants devront, toutes
choses égales d’ailleurs, avoir la préférence
dans tous les emplois publics et privés
et dans l’assignation des maisons ouvrières ; les employées et les ouvrières auront
droit à deux mois de congé, l’un avant et
l’autre après leurs couches et les employeurs seront tenus à leur garder leur
place.
Le même Conseil des Ministres a approuvé, le 17 c., le décret — signé par le
' Roi le 21 c. — de dissolution de la Chambre et de la convocation, le 24 mars, « du
Collège unique national pour la votation
de la liste des députés désignés par le
Grand Conseil ». Et, à propos des prochaines élections, il nous faut rappeler une
fois encore que la « campagne électorale »
n’aura rien à voir avec celles qui l’ont
précédée : il n’y aura qu’un unique discours, celui que le Duce prononcera au
commencement de mars à 1’« assemblée
quinquennale du Régime », à Rome, devant
tous ceux qui occupent un poste de responsabilité politique. Chaque préfet, bien entendu, tiendra aussi son discours qui sera
nécessairement en harmonie avec les directives du parti. Il est bien entendu aussi
que les « désignations » de candidats, même en dehors des syndicats, sont parfaitement libres, bien plus, elles peuvent être
multiples.
Au 31 décembre, la situation de la Banque d’Italie est résumée comme suit : la
circulation fiduciaire, en légère augmentation, passe de 16 milliards 821 millions, à
17 milliards 291 millions de lires ; le portefeuille passe de 3494 millions à 3721 millions ; les dépôts marquent une petite diminution de 75 millions comparés à la situation de fin novembre.
Par un récent décret, le colonel d’étatmajor Domenico Sicüiani est nommé vicegouverneur de la Cyrénaïque dont le général Bado<rlio est gouverneur ainsi que de
la Tripolitaine ; par un autre décret, l’exprésident du Sénat, M. Tittoni. est nommé
président de l’Académie d’Italie.
Le dernier bulletin de l’Institut Central
de statistique constate que le nombre des
naissances, pour le 1928, est de 1.107.422
contre 1.123.615 en 1927 et 1.138.519 en
1928 ; d’où une légère diminution. L’excédent des naissanoes sur les décès est de 424
mille pour le 1928, pendant qu’il était de
457 mille en 1927. Autre légère diminution.
— GRECE. L’envoyé du Gouvernement
italien, Vhon. Grandi, qui a été rendre officiellement à la Grèce la visite que M. Venizelos a faite récemment à notre pays, a
été reçu avec tous les honneurs et toute
la sympathie qu’on pouvait désirer. On a
tout lieu de croire que cet échange de visites aura dissipé bien des malentendus et
qu’une ère nouvelle de vraie compréhension va s’ouvrir pour les deux pays.
-- ETATS-UNIS. Une nouvelle, à laquefle on attribue probablement une importance excessive, a défrayé^a presse internationale ces derniers jours. Il s’agit de
la ratification du Pacte Kellogg, au Sénat
de Washington, à l’unanimité moins une
voix. MM. Coolidge et Kellogg considèrent
ce vote du Sénat comme l’acte le plus im
portant que le Gouvernement américain
ait entrepris jusqu’ici sous les auspices du
président actuel ; et estiment que cette ratification va conférer au pacte une grande
autorité. Dieu veuille qu’il en soit ainsi !
Il est cependant regrettable que, sur l’intervention du fameux sénateur Borah, le
Gouvernement américain ait dû déclarer
que la doctrine de Monroe va demeurer
intangible malgré le pacte ; il est également
regrettable qu’au cours de la même séance
de ratification le Sénat ait voté deux millions de dollars de crédits supplémentaires
pour achever la construction et l’équipement de trois cuirassés et deux sous-marins. Bien plus, il est à peu près certain
que le projet de construction de 15 nouveaux croiseurs ne sera pas abandonné,
car, dit M. Borah, « l’augmentation des forces navales américaines n’est nullement
incompatible avec le Pacte Kellogg ! ».
Quand verra-t-on la logique gouverner le
monde ?
— AFGHANISTAN. Les choses vont de
mal en pis... s’il faut prêter foi aux nouvelles venant de Moscou, Le successeur et
frère d’Aman Ullah, le roi Imayat UUah,
n’aurait régné que trois jours et aurait
dû abdiquer à son tour, entre les mains
du chef des rebelles, Batschisakac. Il paraîtrait que ce dernier évènement n’aurait
pas causé d’effusion de sang et que l’attitude des rebelles envers les étrangers serait des plus amicales... mais l’Afghanistan
est si loin î i I ^
— YOUGO-SLAVIE, La Constitution est
donc abolie, le Parlement dissous, le Gouvernement militaire ou dictatorial instauré, la tranquillité... relative rétablie,
mais la crise, la très grave crise yougoslave ne fait que commencer et Dieu sait
où elle doit aboutir. Le mécontentement
persiste parmi les Croates, et les Slovènes
et aura des conséquences d’autant plus
graves le jour où le Gouvernement, qui ne
s’impose que par la force armée, n’aura
plus le pouvoir de l’étouffer. Il ne faut pas
oublier que les Croates ne demandent rien
moins qu’un Gouvernement et un Parlement croates ne s’occupant que de ce qui
les concerne en particulier. « Les Serbes
méridionaux, disent-ils, ont besoin de gendarmes, les Croates préfèrent des écoles ».
Jon.
OUVRAGES REÇUS.
■EDmONS DE « LA CAUSE »
Rue Perronet, 69 - Neuilly s/ Seine.
C, E. Bahut ; Crois au Seigneur Jésus —
In-16" de VIII-132 p. (Prix ; 6 frs. ;
franco : frs. 6,45). ^
Ce petit volume reproduit 6 sermons du
regretté prédicateur de Nîmes et des fragments d’un septième sur le mémorable entretien de l’apôtre Paul avec le geôlier
de Philippes. Ce fut l’un des thèmes favoris de l’auteur, et rarement on a présenté avec plus de simplicité mais aussi de
profondeur la réponse à la question qui
est de tous les temps : Que faut-il faire
pour être sauvé ?
Edouaed Sautteb ; Simples 'méditations —
In-32° carré de 184 p. (Prix : 6 frs. ;
franco : frs. 6,45).
Ces méditations ont été écrites par le
pasteur Ed. Sautter, sous forme d’articles
pour divers journaux religieux, dans les
dernières années de sa vie, alors que, ne
pouvant plus que rarement prêcher, il désirait encore atteindre les âmes par le
moyen de sa plume. On retrouvera dans
ces pages un écho de sa voix et l’on y sentira passer le souffle de sa foi si ferme et
de son amour passionné pour son Sauveur.
Zacharus Topelius : Contes finlandais —
2.me éd. — In-16” de 236 p., avec l'7 illustfations sous couverture en couleurs.
(Prix : 9 frs. ; franco : frs. 9,85).
Une première édition de ces contes du
grand littérateur Scandinave, parue en
Suisse en 1908 et rapidement épuisée, a
déjà fait la joie de beaucoup d’enfants et
aussi d’aînés. Ces contes sont pleins de soleil, de santé et de vie, et Topelius n’y oublie jamais la note religieuse, si vibrante
dans plusieurs d’entre eux. La traductrice,
feu M.me E. Girod née Hoskier, d’origine
Scandinave, a su rendre avec bonheur le
style si prenant de l’auteur, et de charmantes illustrations complètent très heureusement ce^ ensemble.
!f! * »
Edgar Wallaoe : Le Vengeur, roman policier —T Genève, J. H. Jeheber, éditeur
— 3 francs.
La Maison d’édition genevoise J, H. Jeheber vient de faire paraître la traduction
des œuvres du plus populaire des roman
ciers américains, Bkigar Wallace, dont elle
a entrepris la publication du deuxième v)olume paru, et intitulé : Le Vengeur. C’est
une passionnante histoire du genre policier, où excelle cet extraordinaire romancier, une de ces histoires qui l’ont rendu
si populaire auprès de tous les lecteurs
anglo-saxons ; plus de 4.000.000 de volumes de ses œuvres ont été vendus dans les
pays de langue anglaise. Nul doute qu’il
ne rencontre le même accueil auprès du
public du continent, accueil enthousiastei,
justifié par son imagination débordante et
l’intérêt toujours renouvelé de ses romans.
CaîsMii« diraetenr-rMpoBMbla
Tarra PallSee - Imprimaria #tpliia
M.me Marie Martinat veuve Bouchard,
les famiUes BOUCHARD et ROSTAN, vivement. touchées par les nombreuses et
cordiales manifestations de sympathie qui
leur ont été offertes à l’occasion de la perte
de leur bien-aimé époux, père et grand-père
Barlia BARTHÉLÉMY BOUCHARD
décédé le n c., à l’âge de 82 a'ns, remercient bien sincèrement toutes les personnes, et d’une manière spéciale la Société
Ouvrière intervenue avec drapeau aux funérailles, qui ont voulu rendre un dernier
homvmge au défunt et pmrtager leur deuü.
Un remerciement particulier au pasteur
M. Bosio pour les paroles de circonstance
adressées à la famille affligée, et au public.
Saint-Germain, le 18 janvier 1929.
Nella impossibilità di farlo singolarmente, la famiglia MOREL-BERT qui ringrazia profondamente tutti coloro che, in
qualsiasi modo, vollero tributare la loro testimonianza per la perdita del caro padre
MOREL ENRICO
deceduto a Rorà ü 19 Gennaio 1929, serbando loro tutta la riconoscenza. '
La famille EYNARD, profondément tomckée des nombreuses preuves de sympathie
et d'affection qu’elle a reçues à l’occasion du'’
départ de sa chère tante^
ex-Directrice de l'Orphelinat
remercie vivement toutes les personnes qui
ont pris part à son deuil.
Arnoulets du Fort - Tonre Pellice, 23-1-29.
Il Geometra MARIO MANTELLI
successore GAY & ALBARIN, titolare
del più antico ufficio tecnico della valle,
ed agente della SOCIETÀ REALE
MUTUA DI ASSICURAZIONI, invita i Soci di detta Società a voler
pagare la loro quota entro il corrente
mese di Gennaio ed a ritirare, qualora
non lo avessero ancora fatto, il rimborso che si distribuisce in occasione
del passato centenario sociale 1828-1928.
L’Ufficio rimane aperto in modo certo
a Luserna S. Giovanni il Lunedì ed il
Sabato ; a Torre Pellice il Giovedì ed
il Venerdì.
Gli AVVOCATI
GALLINA & GARELLI
ricevono
in TORRE PELLICE ogni Venerdì mattina
Via Amand, 33-85 (Casa Poét)
in PINEROLO, Corso Torino, 8-Tele!. 1-68
in TORINO, vìa Jnvara - Tele!. 45936.
Ce qui est possible.
(D’un traité cité par L’Aurore).
J’ose affirmer : a) qu’il est possible, si'
nous voulons vraiment compter sur la puissance de Dieu pour nous garder et nous
soutenir, de vivre d’une vie où nous prenons ses promesses telles qu’elles nous sont
données, et où nous faisons l’expérience
de leur certitude.
b) Qu’ü est possible de nous décharger
sur lui journellemènt de tous nos soucis et
de jouir ainsi d’une profonde paix.
c) Qu’ü est possible, par la foi, de soumettre à son obéissance toutes les pensées
4
et tous les désirs de nos cœurs, afin qu’il
les purifie véritablement.
d) Qu’il est 'possible de voir la volonté
de Dieu dans toufé circonstance et de l’accepter, non pas avec ennui' mais avec joie.
e) Qu’ü est pos^le, en comptant entièrement sur la puissance de Dieu, de devenir forts, et de constater que nos plus
grandes causes de faiblesse, les choses mêmes qui entravaient autrefois toutes nos
r^olutions d’être patient, ou pur, ou humbfe, sont pour nous aujourd’hui l’occasion
de vaincre le péché, par Celui qui nous a
aimé, qui conforme en nous notre volonté
à la sienne et nous donne le sentiment
bienfaisant de sa présence et de sa
puissance.
Toutes ces choses Sbht possibles à Dieu,
et parce que c’est Dieu qui les accomplit,
les expériences certaines que nous en ferons nous prosterneront toujours plus à
ses pieds, nous apprendront à désirer de
lui toujours davantage.
Marcher avec Dieu chaque jour, à chaque
heure, chaque instant, en Christ par la
puissance de son Saint-Esprit.
Nous ne pouvons nous satisfaire à moins.
Signé : H.C.C.M.
Abonnements payés et Dons.
(Le *doni> est entre parenthèse).
1929 ; Messa Angelo, Müano (10) - Jahier Eli, Torre Pellice (2) - Malan Lina,
Luserna S. Giov.'- (2) - Rochon Jean, Inverso Rinasca (2) - Vidossich Giuseppe,
Milano (10) - Porcero Rosina, Torino - Forneron Rachele, Bricherasio - Gamba Luigi,
Torre Pellice - Bert Gustavo, Susa - Pons
Füippo, Buissoleno - Tron Giorgio, Milano
- Dupont-Jouve, Cannes (4) - Garrou Philippe, New-York (4) - Michele AUiaud, Pinèrolo (4) - Coucourde Elise Long, Inverso
Rinasca - Selh Adehna, Roma (10) - Molnàr-Selii Anita, Praha - Messina Clementina, Messina - Benech J. Pierre, Luserna
S. Giov. - Sibille Carolina, Torre Pellice Zecca L., Nice (6) - Ayassot Lisette, Luserna S. Giov. - Avondet Melania, Id. - Benech Paohna, Id. - Angelica Goss, Id. - Lina
Peyrot, Id. - Beux Antonio, Id. - Gaydou
CaroKnâ, Id. - Paolina Bertin, Id. - Pèyrot
Enrico, 'Torino - Balmas Enrico, ìd. - Carlo
t*ons, S. Secondo (2) - Gay, Id. - Madd. Par
squet, Id. - Ida Pasquet, Id. - Alberto Co^0béBb, Hnérolo - Pasquet Alœsandro, Id.
- Pons Giacomo Enrico, Id. - Luigi Maràtitda, Id. (5) - Giacomo Marauda, Id. Long Jacques, PramoDo - Reynaud Louise,
id. - Garnier Susanna, Bdbbio Pellice - Ne
"gtin J. Daniel, Id. - Bertin Marie, Id. Martina Angelo, Id. - VoUe Susette, Id. Mondon J. J., Id. - Bertinat J. J., Id. - Charbonnier Etiehne, Îd. - Camino Ellen, Torino - Amato Albarin, Genova (2) - Bouchard Carlo, S. Germano Chisone - Robert
S., Luserna S. Giov. (2) - Pbns-Gay, Diano
lijbrina - Pasquet Maria, Torino - Monastier C., Luserna S. Giov. - Luigia Grül,
S. Germano Chisone (2) - Martinat Henriette, Id. (5) - Louise Reynaud, PramoUo
- Gardiol Lydie, Perrero - Pons Philippe,
Chàbfàhs (2) - Ribët Pierrè, Bovile - Genre
Jeanne, Id. - Clôt Teofilo, Riclaretto - dot
Lamy, Id. - Malanot Madd., Id. - Ferrier
t^therine, Id. (2) - Bounous Albert, Id.
Jacques, Id. - Avondet Pàolo, 'Torino
(H) - Grill Alfonsina, Id. - B. Soulier, Id. F. Soulier, S. Germano Chisone - Juvalta
M., Aosta - Pellegrini Maria, Torino .(2) Mumenthaler Giov., Catania (2) - Catalin
Jean, BcA)bio PellicSe (2) - J. Louis Garrou,
NèVr-York (4) - Peyrot Anna, Marseille
(4) - Harîdon Paolo, ViBàr Pellice - SaTomdh Paul, Id. - Mieheliri Paul, New-York ROinàh-Monastier SiÉiette, Angrogna - Maian Marguerite, Id. - Gay prof. Retro, Pihëfiolo - Gay Arturo, Lyon - Pèllegrin Joséphine, Luserna S. Giov. - Gay Rerre, Id.
- B. Prochet, Id. - Méry Gay, Id. - Adèle
Dànnâ, Id. - Coïsson Madeleine, Prarastino
- Constantin Cesare, Id. - Gaudin Méry,
id. - Simondet-BertaJqt A., Id. - Rivoir Madeleine, Id. - Pasquet Marguerite, Id. - Forheron Cornélie, Id. - Pastre Daniel, Id.. 'Avondet Susanna, Id. - Cardon Matthieu,
Id. - Bertedot Jean, Id. - Gardiol Marianne,
Id. - Gay Emile, Id. - Gaudin Alexandre,
id. - Eorneron-Gay C., Id. - Gardiol Henry,
id. - Gay Lydie v. Avondet, Id. - Forneron
Louise, Id. - Plavan Henriette, Id. - Bertalot Michele, Id. - Robert Judith, Id. - Pasquet Louis, Id. - Forneron Marta, Id. - Zuccaro Albertine, Torino - Cardon Margherita, Abbadia Alpina - Gaudin Margherita,
Erarostino - Gardiol Lea, Id. - Forneron
Jacques. Id. - Simondet Paul, Td. - De Pasquale Caroline, Id. - Roman Désiré, Id. Pasquet Enrichetta, Td. - Pasquet Marie,
Id. - Bouchard Paul, S. Secondo - Pasquet
Eugénie, Id. - Pasquet Louise, Id. - Pasquet Lydie, Id. - Rivoire David, Id. - Pasquet Marguerite, Id. - Gav Jacqueline. Id.
- Pasche+to Enrico, Torre PeTice - Blevnat
Lamy, Id. (2) - Borione Susanna, Torino
(2) - Decker Dora, Torre Pellice (5).
(A sh'wr.")
IPAIVKil» llOSVAClirCI
TORRE PELLICE
Via Roma - Locali già occupati dall'Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto
Tutti 1 lavori tecnici della professione
Consulenze e ricorsi in materia amministrativa e d'imposte
Recapiti, pareri e mediazioni per compravendita terreni e fabbricati.
9ii oooiipa di denunzie di successione
ed espleta pratielie di particolare fi«lii<‘ia
presso {»['li Uffici della Pinauza dello Sitato.
Rieeve in modo eorto o((ni {;;iornala di Vonerdì.
NUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Breve Catechismo Evangelico..............................
Catécbisme Évangéliqne...................................
Dialoghi e Fantasie musicali, di Sommani.................
La Figlia dell'Anziano, di Strong........................
Commentario di S. Marco, del Dott, Stewart, (tela L. 15) brochure
La Messa in Italiano e in Latino, di G. Ribetti
Cartelli Biblici con disegni colorati d'autore, la copia
; Gios. 24/15; Salmi 107/1 ; 121/1; 121/8; Mah. 28/20, '
Giov. 14/1 ; Gal. 2/20).
(Testi: Gios. 24/15; Salmi 107/1 ; 121/1; 121/8; Malt. 28/20, Luca 24/29;
1.50
1.50
7
2.50
10,
1
6
II Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11° migliaio (in tela
L. 7.50) brochure
La Lampada di Tip....................................
Spigolature...........................................
Parabole di Cristo, di E. Bosio, illustrato
Vita di San Pietro, di Teofilo Gay ....
Commenti al Vangelo, di C. Bonavia ....
Dietro le Quinte, 4“ edizione, illustrato
Iddio è Carità, di Adolfo Monod......................
Preghiera del Giorno, (breve preghiera per ogni giorno), (in tela
L. 2) in brochure
Aggiungere il 10% per le spese postali.
5
2,50
3
5
7
5
5
1
1
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
Raccomandiàmo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA “ LA LUCE..
LA RELIGIONE CRISTIANA, Ern, Come a, U. Janni, eoe. Compendio
delle verità fondamentali del CristianeSima Indicatisslmo per
studenti e persone colte..........................................
CATECHISME EVANGELIQUE, edizione francese del precedente
LA BIBBIA NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI, A. Jahusr
AMORE E LUCE, T. Vasserot. Esposizione sintetica dell’insegnamento
dì Gesù - 444 pagine..............................................
PIU’ PRESSO A TE, SIGNOR.......... G. Rostagno. Pensieri brevi per ogni
giorno dell’anno.....................................In brochure
In tela
SERIE POPOLARE.
QUEL CHE PENSA FABRIZIO DELLA RELIGIONE, G. Banchetti
TELEGRAFIA SENZA FILI, G. Banchetti ................
RIVENDICA IL TUO PATRIMONIO, G. Banchetti . . . .
SERIE STORICA.
BREVE STORIA DEI VALDESI, Ern. Comba, con numerose illustrazioni e carta geogi’afica. Circa 200 pagine . . . . .
MARGHERITA DI FRANCIA, Silvio Ponb, Dramma storico in 4 Atti
SANGUE VALDESE, S. P. G. Dramma Storico - Prologo e 3 Atti
IL MARCHESE DI PIANEZZA, GiDÉEbpB Rcbtain. Dramma Storico,
in 4 Atti................................................
LETTERE DI UN CARCERATO, A. MnsroN. Biograiìa ed epistole del
martire G. L. Pascale........................................
SERIE APOLOGETICA.
L’IDEA CRISTIANA DI DIO, T, Lonoo .
L’IMMORTALITÀ’ DELL’ANIMA, T. Lònoo (esaurito)
SERIE DI CONTROVERSIA.
L’AUTORITA’ NELLA FEDE, U. Janni............................
L’IDEA CRISTIANA DELL’ALDILÀ’, U. Janni.....................
LA CEÑA DEL SIGNORE, nella purezza dell’idea evangelica, U. Janiu
STORIA LETTERARIA DELLA BIBBIA
lo - I LIBRI STORICI DELL’ANTICO TESTAMEN'TO, T. Lonoo
2« - I LIBRI DEI PROFETI D’ISRAELE, Ern. Comba
3« - I LIBRI POETICI E GLI APOCRIFI DELL’ANTICO TESTAMENTO. IL CANONE E IL TESTO DELL’A. T., Ehn. Comba .
40 - I LIBRI STORICI DEL NUOVO TESTAMENTO. IL CANONE E
IL TESTO DELL’A. T., T. Lonoo......................
50 - LE EPISTOLE DEL N, T. L’APOCALISSE, Ebn. Comba .
I CINQUE VOLUMI INSIEME............................
RACCONTI PER FANCIULLI
IL LUMICINO SULLA MONTAGNA, N. Buffa (esaurito) .
IL MIO NIDO, E. Fasanari-Cblu..................................
TRE MESI IN CAMPAGNA, S. Lonoo (esaurito)......................
FANCIULLEZZA, F. Buffa.........................................
L’EREDE DI TORRESCURA, :N. Dondh-Boffa. Copertina e illustrazioni di Enzo Gazzone .........................................
RAGGIO DI PARADISO, S. Lonoo...................................
LE DUE STELLE, N. Donini-Bbffa .......
IN MEZZO AI FANCIULLI, S. Lowoo................................
Prezzo Per Poeta Ektera
Lire Lire Lire
3,- 3,60 5,60
1,- 1,20 3,25 2,20
2,75 4,10,- 10,- 13,6,- 7.- 10.9,- 10,50 13.0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
4,- 4,80 8,2- 2,20 4,—
2 2,20 4.2,25 2,50 4,4,- 4,80 8,1,50 1,80 2,75 2,60
2,25 4.2,- 2,40 3,60
2,25 2,75 4,2,75 3,25 4,4,- 4.- 5,4,- 4,- 5,4.- 4.- 5.4,- 4,- s,4,— 4,— 5, 18,- 20,2,50 3.- 4,3,- 3,50 5.1,50 2,- 2,70
3,5ir 4,- 5.5,- 5,50 6,3,- 3,50 5,—
3,- 3,50 5,3,- 3,50 5.
-vaglia
NB. Cbl deciderà la raeeemendaetoae againaKe Cantealaal ftO
nOPILIFlCiO fiERLO - Torre Pellice
FABBRICA MOBILI, in stile e comuni, di costruzione accurata e garantita.
Tappezzeria in stoffa e cuoio — Letti in ferro delle migliori case nazionali.
Stoffe, Corsìe, Cerate, Tappeti, Coperte, ecc. - Lana, Crine, Kapok.
RIBASSI DAL 10 AL 15 % — CONSEGNA A DOMICILIO
o o
o o
Indirizzare le ordinazioni l I |RRFR|A “ LA l UCF TORRE PELLICE
mediante cartolina-vaglia a —L.fL.V.Iac ,,
Paolo Margiunti & C
CONCERIA
PELLI DI CAPRA, VITELLI, MONTONI
Fabbrica: TORRE PELLICE.
Uffici: TORINO - Via Pallamaglio, t.
PELLI per mobili, legature, portafogli, giacche, scarpe.
Ai privati, vendita pelli per lavori
a sbalzo (vitelli, montoni), borse in
pelle per la spesa, lana da materassi.
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per NEW-YORK.
Aagastus: 1» Febbraio da Genova, 2 Napoli.
Roma: 22 Febbraio da Genova, 23 da Napoli,
25 da Gibilterra.
Per il SUD AMERICA.
Colombo: 7 Febbraio Genova, 8 da Napoli,
Dnilio: 21 Febbraio da Genova e Villafranca.
Per 11 CENTRO AMERICA c PACIFICO.
Orazio: 28 Febbraio da Genova.
Per informazioni e biglietti rivolgersi agli Uffici,
alle Agenzie e ài Rappresentanti in tutta Itallu.
L’Eco della Stampa.
il ben noto Ufficio di ritagli dà giornaii e
riviste, fondato nel 1901, non ha in Hcdm
nè corrispondenti nè succursali, ed ha sed®
esclusivamente in Milano (12) - Owso
Porta Nuova, 24 - Telefono 53-01.
Chiedete condizioni e tariffe di abboaamento con serapliee biglietto da visita.
LA^ALUTB 9
NOCERA-UM BRA
I. (Sorgente Angelica)
Aùùua Minerale daTavola
PabblIcIO BERTOLOMI <
Vi
CìOWHDD,
dCaUA ■NERDito
PiJwBrivA
ITI
>o
iPIRITDj
m\
Rl^