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Clnqaante-neavième année.
51 Août 1925
41
N® îf
- -’'v;
L ECHO DE8IV4LLEE$
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX
Vallées Vaudoises
Italie (en dehors des Vali
Etranger . . . . •
Plusieurs abonnements a la meme adresse
Etats-Unis d’Amérique
ICE y>nr 6 mois
5,10,- 6,15,- 8,14,-
1 doll. Va doll.
On s'abonne ; à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssom, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro 90 centimes v«.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, jnstes, pures, aimables.louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Le Synode s’ouvrira, D. V., à La Tour,
le 3 Septembre, à 15 heures, par un culte
présidé par M. le pasteur L. Marauda et
au terme duquel aura lieu la consécration
au St->Ministère de M. le candidat Seiffredo
Cohicci.
Les membres du Synode sont priés de se
réunir à la Maison Vaudoise à 14 h. 30.
La Tour, le 28 Août 1923.
Le Modérateur : B. Léger.
SOCIETÀ’ DI STORIA VALDESE. Adunanza annuale. L’annua adunanza di questa benemerita Società avrà luogo — come
di consueto — la sera del primo giorno del
Sinodo, ossia Lunedì p. v. 3 Settembre
1923, alle ore 20.30, nella gran sala delia
Casa Valdese.
Oltre al solito ordine del giorno — verbale, relazione della Presidenza e conti del
Cassiere — il sig. Luigi Appia terrà una
conferenza su : Vne page inédite d’histoire vatidmse : Garibaldi et la campagne
dii Tyrol (1866) dans les récits du docteur
.et du pasteur Appia.
L’ingresso è libero. Il pubblico è cordialmente invitato. Il Presidente.
FOI VACILLANTE.
« Quand le fils de l’homme viendra, trouvera-4^il la foi sur la terre ?...». C’est avec
une profonde tristesse que Jésus posait un
jour cette question à ses disciples ; et c’est
avec une tristesse croissante qu’ils se la
répètent aujourd’hui, en jetant un regard
inquiet vers l’avenir.
Nous sommes peut-être très près d’assister à une nouvelle manifestation puissante et glorieuse de Celui qui, malgré
tout, reste le Chef spirituel de l’humanité.
Le monde est-il prêt à le recevoir, ou à le
crucifier sous quelque nouvelle forme ? Ou,
du moins, pourra-t-il compter sur un petit
corps d’avant-garde de disciples fidèles, à
la fois fervente et héroïque ? Mystère !...
Les apparences ne semblent pas justifier,
pour le moment, une telle espérance.
La foi n’est pas morte. Elle brille encore
d’une vive lumière, par-ci par-là, dans
quelques âmes d’élite perdues dans la
masse des affadis, mais, dans la plupart
de ceux qui s’appetent chrétiens, elle ne
produit que de faibles lueurs intermittentes, incapables dé dissiper les ténèbres morales de notre époque, impuissantes devant les sombres obstacles qui barrmit, la
route à notre humanité désorientée. Pauvre foi veule, froide et formaliste, ce n’est
Pas toi qui vaincra le monde et qui remplacera De règne de Mammon par celui du
Père !
Ne 1 oublions pas ; la foi dont le Christ
a si souvent parlé c’est le courant vital par
excellence, la force spirituelle qui tend vers
e foyer qùi l’a produite, pour réaliser
¡ union parfaite de notre âme avec l’Esprit
de Dieu. Par la vraie foi ]fe croyant boit à
^ source etemellc de la vie. Cette foi est
devenue fort rare dans les églises chrétiei^es ensevelies dans leur formalisme
^c^iastique et théologique. La foi, à noJe époque, a peut-être gagné en étendue,
a perdu en profondeur. Le doute,’
*^til QU grossier, a pénétré comme un
ver rongeur dans les âmes et y a produit
cet état moral] et spirituel que nous appelons une foi vacillante. C’est le triste état
d’âme de ce père dont nous parle l’Evangüe ; de ce père qui disait à Jésus : « Si tu
peux quelque chose viens à notre secours... ». Aujourd’hui beaucoup de croyants emploient le même langage en s’adressant à Dieu lui-même.
Le doute ! Telle est la cause secrète de
notre singulier appauvrissement spirituel.
Qu’est-ce que le doute ? Comment pouvonsnous le vaincre ? Voilà deux questions de
la plus grande actualité, qui ne sont oiseuses pou,r aucun d’entre nous.
« 4:
Le doute n’est pas nécessairement la négation ou l’incrMulité. Douter d’une chose
ou d’une affiirmation ne veut pas dire en
nier l’existence ou la possibilité ; douter
d’une croyance particulière, d’un dogme,
d’un fait historique, moral et religieux ne
veut pas dire les considérer comme absolument faux et irréels. Douter veut simplement dire : ne pas être sûr ou tout-à-fait
sûr que ce .qui est affirmé soit vrai ; ce qui
revient à dire qu’on n’en a pas fait l’expérience personnelle. Le doute est donc ce
pénible etet d’âme qui détermine l’indéTTisfem-ec î*HTés6lû%ion dans la vie. • ‘
C’est le mal le plus grave de notre époque, la note fondamentale de la vie religieuse des masses. IJ y a peu d’incréidules
sincères et avoués. Ceux qui losent encore
afficher leur incrédulité, le font souvent
par snobisme, ou pofur essayer ’ de mettre
à son aise leur conscience troublée. Mais
ceux qui doutent pour de bonnes ou de vilaines raisons sont nombreux. Ils ne savent
pas biqn ce qu’ils croient ni ce qu’ils ne
croient pas. Leurs pensées — s’ils en ont
sont flottantes et leur conduite suit les
ondulations vaporeuses de leur pensée ; « ils
sont semblabJes aux flots de la mer » ; ils
se laissent vivre, en allant follement à la
dérive.
En présence dun tel désordre de pensée
...et de conduite, nous nous demandons si
le doute est permis, s’il est légitime pour
un chrétien. Il est presque naturel et inévitable, dans la vie d’une personne qui
pense, qui réfléchit et qui cherche avec ardeur la vérité. Le chemin de la vérité est
bordé d’une haie d’épines... les épines du
doute. C’est en nous blessant à ces épines
que nous apprenons peu à peu à marcher
droit dans le sentier qui mène à la sagesse
suprême et à la vie. Le doute ne doit donc
pas s affirmer comme un état d’âme permanent ; c est une maladie, un état anormal qui doit cesser. F. Peyronel.
{A suivre).
et
Le peuple Vaudms — j’entends ici parler du peuple et mm de l’Eglise — jmtit,
au point de vue des mstitutûms de bienfaisance de toute nature, de grands privilèges qu’ on pourrait nous envier, qu’on
nous envie, mais qui engagent notre responsabilité et nous créent de multiples devoirs. Nous avons des hôpitaux, des orphelinats pour les deux sexes, des asiles de
vieillards, un ^Refuge-» pour incurables
pauvres, sans compter maintes autres œuvres sociales destinées à prévenir <m à sou
lager souffrances, les misères physiques
et morales des déshérités du sort. Ces œuvres, 0mit d’une vraie solidarité chrétienne, vivent, se développent, prospèrent
grâce È la générosité de notre peuple... et
de ses amis. Chacune répond à uni besoin
partiâtier et quoique, dans leur ensemble,
elles absorbent chaque année des fonds
considérables et qu’on puisse, au premier
abord, juger qu’il y en a trop, que nous en
avons un peu plus que notre part, s’il fallait supprimer une seule, la moins indispensable, on serait bien embarrassé.
hôpitaux ? \Mais chacun sait que nos
hôpitcmx répondent à une nécessité absolue et que s’üs n’existaient pas, il faudrait
les créer. Il serait trop facile de se figurer
ce que devienidraient nos malades pauvres,
surtout ceux des paroisses de -montagne,
n’ayant ni le -médecin ni la plmr-rnacie à
leur portée, insuffisamment soignée dans
leurs demeures dénuées de tout, sans la
ressource providentielle de l’hôpital. Les
orphelinats ? Est-ce que les orphelins meurent de privatidm là o<ü ü n’y a -pas d’orphelinats ? Pas toujours ; convenez cependant \pdü y a de malheureux orphelins de
père et mère — dont les parents les plus
prodijÿ^^t déjà Surchargés de famille et
bhfefn'cîwrtà ‘ptui de
parents — qui .auraient une enfance bien
misérable et seraient littéralement à l’abandon s’ils n’étaient, charitable-ment accueillis dans nos orphelinats. Il y a des
malheureux atteints d’infirmités repoussantes ou inexorable-ment incurables, vraies
epa-ues de la société, que les hôpitaux ordinaires repoussent et pxmr lesquels le
« Refuÿe » est l’asile suprême. Il y a des
vieillards pxmvres ou demeurés seuls sur
la terre sans aprpui, sans forces, -maladifs,
totalement irvcapuables de -pxyur-voir à leur
entretien, qui n’auraient plus qu’à mourir
en -maudissant la sociéhé, si l'Asile des Viella'rds -ne leur ouvrait ses portes... Vous
voyez donc que toutes nos institutions de
bienfaisance sont, -non -pas utiles, -mads indispensables et que nous n’avons pas de
superflu.
Et alors, dites-nous où -mus voulez en
venir. — J’y suis. J’ai eu demière-ment
l’occasion de -visiter,'par de-voir, la plupart
de iras institutions de charité; j’ai demandé des renseignements, à ceux qui
étaient à même de me les fournir, sur les
autres, et void ce que j’en conclus, je dis
mieux, voici ce qui léésndte être de toute
evidence et que quantité d’autres personnes avaient constaté a-vant no-us.
Si d’un côté il y a lieu de se réjouir sin-^
cèrement de ce que nos œu-vres de sdidanté chrétienne sont en -mesure, mi prix
d’immenses sacrifices, de secourir tous ceux
qui s’adressent à elles, nous -voyons d’autre
part le danger certain de se décharger sur
les autres de nos de-voirs les pl-us sacrés. Je
m’explique. Si vous visitiez le Refuge, si
vous faisiez causer certains malades, si
vous interrogiez le nsédecin qui les soigne,
-vous conviendriez, a-vec nous, qu’un certain nombre de pensionnaires devraient
être ailleurs, que d’autres pourraient facilement être soignés chez eux si leurs for
rnUies étaient moi-ns égoïstes. Vom trouve- '
riez dans nos asiles de -mdUiards, en cherchant bien, plus d’un -malheureux — doublement -malheureux — dont les enfants,
nuUe-ment dans la gêne, se sont empressés
de se débarrasser en recourant honteusement à ces maisons de retraite qui ne devraient reoe-voir que les -vrais pxm-vres.
Vous découvririez, dans nos orphelinats,
des enfants, plusieurs enfants, qu’un parent aisé aurait fort bien pu élever à côté
des siens, si les << liens du sang » lui disaient encore quelque chose, si h, solidarité
de la famille était bien comprise.
No-us avons mentionné plus haut les multiples devoirs qui découlent de nos privilèges. Le devoir impérieux -pour tout Vaudois de soutenir, sdon ses -moyens, nos institutions de bienfaisance ne rentre pas;
dans notre sujet, -vous l’avez compris, et
l’on a également compris que le devoir que
nous désirgns placer tout particulièreinent
sous -vos yeux aujourd’hui est celui de ne
recourir à nos œuvres de solidarité ¿pue
dans lês cas de nécessité absolue, et eda
afin qu’elles répondent, toujours mieux au
but pour lequel elles ont été fondées : soulager, secourir les vrais pmu-vres. On a constaté, auteurs aussi, que « le sens du de-voir,
de la responsabilité piersonnelle; du travail,
de la prévQ-yancë tend à s’affaiblir ». Vu
la relative facilité avec laquelle les portes
de nos institutions s’ouvrent à tous ceux
qui frappent a-vec insistance, nos gens se
scriK trop habitués à se décharger de ie-ure
de-voirs les plus sacrés, de leurs soucis, de
leur responsabilité sur les autres et plus
précisément sur nos « œu-vres » ; alors
qu’avec un peu moins d’égoïsme, un pmi
pl-us d’amour-propre et de dignité ils auraient pu, üs -pourraient se soustraire à
l’humiliation de recourir à la charité
-publique, dans bien des cas.
Dans tous nos établissements les places
sont forcément limitées dans la mesure des
ressources dont chacun d’eux peut disposer. Il s’ensuit que toute personne admise
sans un motif sérieux usurpe un droit, au
détriment d’un vrai nécessiteux que les
Administrations ne pourront plus accueillir,
faute de place disponible. Nous li-vrons
cette vérité trop éindente à la méditation
de notre -public. j. c.
31 AOUT 1689
Les héros de la Rentrée occupent BoM,
Par ces temps de vacances, où la jeunesse
et plusieurs personnes d’âge mûr parcourent en tous sens nos montagnes, il est bon
dè se rappeler les courses que firent, dans
ces mêmes,parages, ceux à rjhénoïsme et à
la persévérance desquels nous devons d’habiter nos belles Vallées.
Le 29 août 1689, Arnaud et ses braves
avaient franchile col Julien à la pointe de
l’épée et, tout en pourchassant Des troupes
de Savoie, ils étaient descendus, par une
pluie battante, passer la ,nuit au Chiot
Ferrand.
Le lendemain fut tout entier employé à
libérer la Combe de Gdaussarand de la présence de î’ennemi. Les Vaudois, divisés en
trois bandes, qui avançaient parallèlement,
campèrent le soir au Serre de Cruel, à la
Sarsenà et à Sibaiid. La poursuite avait
été si chaude tout le jour que la troisième
bande, recrue de fatigue, s’arrêta à un tir
de fusil de Bohi. Comme les soldats ne paraissaient nulle part, on einployà la journés du 31 à les chercher, tout en convergeant vers Bobi.
V,
2
V
Une bande monta sur le haut des Côtes
de Sandroun. Passant au pied du Vassíou
et du Pisset, descendant la pente rapide
des prés de Fiounira, au pied du Coumouir,
ou traversant les Aparé pour atteindre ia
crête qui entoure les sources de l’Angrogne, ils dominaient d’un regard d’aigle
tout le bassin sauvée et pittoresque où le
Suhiasc roule ses eaux écumeuses de gorge
en gorge.
L’autre bande, après être montée au
Serre de la Sarcenà, se dirigea vers te
Poustî, étroit passage pratiqué au-dessus
de la paroi vertigineuse de la Roccia Ciaberta. Le corps de garde qui l’occupait
n’eut pas plutôt aperçu les Vaudois qu’il
les salua par une fusiUade générale, après
quoi ils se retirèrent à toutes jambes jusqu’à Bofoi, sauf ceux qui furent atteints
par les coups de fusil. Pendant qu’une partie les poursuivait, d’autres se lancèrent
sur les trois sentiers qui, du Poustî, se dirigent vers les alpages de Subiasc et Barmadaut et vers la formidable Grande
'Aiguille.
Comme le reste des VaUées, Bo^i avait
été vendu à vil prix par le duc à des gens
venus de Savoie, de la Valsesia et du Mbndovî. Dès que ces usurpateurs eurent vu
arriveb les premiers fuyards, ils détalèrent
par le pont de Subiasc vers le Vilar. Les
Vaudois purent ainsi rentrer à Bobi en
maîtres. Fatigués, affamés, plusieurs, au
lieu de continuer à poursuivre l’ennemi,
pensèrent à refaire leurs forces à l’aide
des fromages que les habitants avaient cachés dans leurs caves. Arnaud qualfie cette
conduite de honteuse, tandis qu’il loue la
générosité du petit pebton, qui, pénétrant
à travers les bois, y avait déniché douze
ennemis qu’il amenait prisonniers. L'un
d’eux était un Vaudois, qui avait abjuré
dix ans auparavant. Considéré comme doublement traître, il afflait être passé par les
armes, quand uni capitaine vaudois intercéda pour lui en disant qu’ü ne leur avait
jamais fait de mal. Il avait avec lui ,aoo
fils avec femme et enfant. Ife se joignirent
aux Vaudois ; mais ils ne surent montrer
leur gratitude qu’en les trahiæant un peu
plus tard, ce qui coûta ensuite la vie aux
deux hommes.
Après s’être assurés que les ennemis,
- soit soldats soit paysans, avaient tous dé■ guerpi de la vile de Bobi, on se partagea
pour ailler passer la nuit, les uns au Peui,
les autres à Sibaud.
La preuve d’indiscipline que plusieurs
avaient donnée et le fait que ceux qui
avaient amassé du butin le gardaient à
part soi, au lieu de le partager avec ceux
qui avaient fait tout leur devoir, décidèrent les pasteurs Arnaud et Moutoux et
les capitaines à établir un règlement et à
profiter du lendemain, qui était dimanche,
pour faire prêter à chacun ce serment qui
a rendu célèbre te nom de Sibaud. L J.
VENTE
PERSONALIA.
Toutes nos félicitations au prof. Corrado
Jalla qui, à ses titres nombreux, vient d’ajouter celui de « docteur en géographie »,
récemment obtenu à l’Université de Turin
avec le maximum des joints.
CHRONIQUE VAUDOISE.
La vente en faveur de nos Œuvres de
Bienfaisance — grâce à l’aimable concession de l’Administration Centrale — se
tiendra dans les spacieux locaux du Convitto. L’ouverture aura lieu Lundi, 3 Septembre prochain, à 4 heuires et demie de
l’après-midi. La vente continuera dans les
après-midi du 'Mardi, Mercredi et Jeudi.'
Comme toujours, elle sera accompagnée
d’un riche Buffet avec bière, thé, café et...
pâtisserie.
Articles de tout genre, dons en nature
— beurre, œufs, pommes de terre, fruits
— seront les bienvenus.
Les Dames ont travaillé avec habileté et
entrain : ténaeignons-leur notre reconnaissance en accourant nonailbreux, bien fomnis
<le pap|er-nx>nnaie et disposés à dépensât,
nous rappelant <pie nous le faisons, en faveur et pour le soulagement des sm^rants
et des pauvres.
La Tour, le 28 Adiit 1923.
Pour la Commission : J. Bdset.
BOBI. Il est de notre devoir de combler
un lacune dans le compte-rendu de la fête
du 15 août au Laus de Bobi. Nous voulons
faire allusion à la noble lettre d’adhésion
de rÜnion Vaudoise de Marseille à notre
belle fête et qui a été soulignée par uite
ovation spontanée et chaleureuse, laquelle
a démontré combien l’assemblée a agréé
cette communication.
Nous avons pu nous entretenir avec
maints Vaudois établis à Marseille, voire
même avec de vrais marseillais, et tous
ont été unanimes à mettre en relief la
bonté de l’œuvre que l’Union Vaudoise, et
surtout son président M. Henri Bouchard, —
poursuivent dans cette ville. Nous leur renouvelons donc, dans les colonnes de VEdWt
nos vifs remerciements.
— Le montant de la collecte au Laus a
été exactement de L, 488,40, réparties en
sommes égales entre l'Evangélisation et
les Missions.
— La belle saison a reconduit chez nous
non seulement une colonie très nombreuse
de « viiégiateurs », mais bon nombre de,
Vaudois disséminés un peu partout. Nous
en avons vu surtout du Midi de la France,
de l’Amérique du Nord et du Sud, de ceux
qui visitent leurs Vallées, comme un sanctuaire, après bien des années d’éloignement, et d’autres, plus heureux, qui reviennent au pays chaque été.
C’est ainsi que le Iieimveh a ramené, des
collines ondulées de Colonia Valdense à ses
rochers de la Sarsenà, M. Elisée Negrin,
que nous avons eu le privilège d’avoir auprès de notiB pendant ptosie'urs eenmipes.
et M. Reynaud J. Pierre qui, après tantôt
un demi-siècle d’absence, nous revient des
campagnes d’Arles et compte passer ses
’.dernières années au sein de sa paroisse
d’origine.
— Malgré la dispersion de leurs membres dans les différents alpages, nos Unions
Chrétiennes ont continué une certaine activité unioniste pendant la saison d’été.
Une course à la montagne a été organisée par l’Union de Jeunes Filles, qui s’est
rencontrée dans le brouillard des Treize
Lacs avec les Campistes de Prali.
Le 5 août, sous les vieux châtaigniers de
la Chapelle, a eu lieu une bonne réunion
de 150 jeunes filles et mères de famille,
dans laquelle plusieurs sujets d’actuaJdté
ont été abocrdés et discutés avec profit.
Quelques membres de bonne volonté des
Unions des deux sexes se sont aimablement chargés de parcourir la paroisse dans
le but de recueillir des dons pour ime souscription en faveur de deux familles dans
le besoin. Cette sousoriptioa, a donné la
somme de L. 589,90.
Enfin, en vue du Bazar de La Tour, au
profit des Institutions Hospitalières, nos
jeunes filles et nos mères de famile ont
confectionné plus de 120 objets et recueilli
pour ce même but une petite somme
d’argent.
Dimanche 26 août, la paroisse de
Bobi a eu te privilège d’entendre, au culte
principal, M. R. iMalan de Palerme, et,
dans l’après-midi, M. l’étudiant R. Nisbet
de Gênes. A ces deux frères un merci de
cœur.
— Lundi prochain, 3 septembre, à l’occasion de l’ouverture du Synode, la Ditta
Theüer & Ghigo organisera une course spéciale d’automdbile. Le départ, de Bobi,
aura lieu à 2 heures de l’apr^-midi.
LA TOUR. Le Concert de Musique Sacrée que nous avons annoncé aura lieu dimanche prochain, 2 septembre, à 5 h. de
Tapiès-imidi (17 h.), au temple. En voici
le programme complet :
Pbima Parte : César Frank - És/(dmtm>
serio della « Grande Pièce Symphonique »
(oirgano) - Prof. Ad. Tron — a) Gk>lineti Canzone; b) Hasselmann - Romanza (arpa)
- Sig.na P. Olmo — U. Garrot - « Quai mattutina Stella » (basso) - Sig. O. Villani —
G. B. Bononcini (1680) - Grave della Sonata m la minore (violoncello) - Maestro
iàferco Peyrot.
Seconda Parte : Charles Gouncd - La
Redenzione (Trilogia Sacra) i Corale, Soli,
Organo - (soprano) Sig.na A. Chauvie ;
(basso) Sig,. O. Villani. — La Corale sarà
diretta dalla sig.ra N. Balma-Van Aalst.
Terza Parte ; P. Dubois - Fantaisie
(arpa) - Sig.na P. Olmo — A. Ariosti
(1660) - Adagio della IIP Sonata (v!oloncellb) -1 Maestro Marco Peyrot — P. Tosti
- Preghiera « Alla ìnente confusa » (basso)
Sig. 0. Villani — D. Buxtehudte (1637) Preludio e ftiga (organo) - Prof. Ad. Tron.
Dans ce programme très intéressant, qui
dès à présent assure le succès du Concert,
nous voulons souligner la grande Trilbgie
Sacrée de Gounod, la Rédemption, le chefd’œuvre du célèbre compositeur français,
et une des plus belles œuvres musicales
de sujet religieux. C’est un magnifique
poëme de foi, qui nous parle du fait central de l’Evangile, par une musique admirable d’exprfâsion, de vigueur, de sentiment passionné.
La Chorale, accompagnée par les orgues,
chantera les parties les plus importantes
de la Trilogie : c’est-à-dire le Chœur mystique du Protese, qui annonce la venuedu Sauveur ; la conclusion de lia première
partie, où la valeur du sacrifice du Christ
pour les pécheurs est exaltée ; l’hymne de
la seconde partie qui glorifie îe Christ ressuscité ; et enfin le morceau de la troisième partie qui chante la beauté de l’apostolat chrétien, concluant par une solenele
invocation à Dieu.
Toute notre reconnaissance va aux organisateurs du Concert et à la Charale, qui
nous feront goûter ce? uViei-tt’oeuv«» a®
l’art religieux. Et nous ne doutons pas que
notre public n’accoure en foule pour jouir
de cette magnifique musique.
S’adresser, pour les bülets, aux membres
de la Chorale et à la cure. On pourra également se les procurer à la porte du temple.
— Dimanche passé, M. Emile Rivoir de
Nice a occupé la chaire au culte principal,
en nous présentant plusieurs leçons tirées
de l’Apocalypse. Nous le remercions bien
cordialement.
— Dimanche prochain et le dimanche
suivant, la chaire sera occupée, D. V., par
M. le prof. Giovanni Rostagno de Rome.
— La cause de l’Evangélisation a été
plaidée éloquemment et avec une chaleur
communicative, dimanche dernier, à 4 h.,
au Chabas par M. Ugo Janni, devant un
nombreux public ; et le soir, à l’Aula Magna, successivement par M. Arthur Muston, pasteur à Livourne, M. Messina, pasteur à Messine, et M. Del Pesco, pasteur
à Trieste. Le public qui bondait la vaste
salle a suivi avec le plus vif intérêt les
trois orateurs ; chacun d’eux nous a parlé,
d’une façon spéciale, de son champ de travail respectif dont il a mis en évidence les
difficultés ainsi que les progrès réalisés
dans le courant de l’année qui vient de
s’écouler. Le public de La Tour et de StJean remercie ces quatre frères qui se sont
appliqués - avec un plein succès - à nous
faire toujours mieux apprécier et aimer
notre belle œuvre d’Eîvangélisation.
PRALI. La fête annuelle du Col des Fontaines a eu heu le 19 août, par un temps
superbe : environ trois cents personnes se
sont réunies sous les mélèzes, accourues de
Massel, de Rodoret, de PraJi, du Perrier, de
Viflesèchc;, dii Pomaret et de la Pérouse.
Plusieurs orateure ont attâré suceessivement l’aatt^ëoîi de l’auditoire sur les différents sujets qui composaient le programme. D’abord M. Pévangéhste Gaydw de
lilassel, prenant pour texte la pan^ de Jésus à Saul sur le chemin de Damas : « Je
Bihs Jésus que tu persécutes » (Actes IX,
5), affirme la nécessité pour tous, de faire ^
l’expérience personnelle du Sauveur pou^_;
pouvoir le servir avec fidélité.
Ensuite M. te pasteur Rinaldo Malan
nous parle de l’attitude des autorités, du
clergé et des populations siciliennes vis-à-^
vis de notre œuvre d’évangélisation, deg "
résultats et des espérances de cette œuvre';
qu’il: recommande à l’amour et à la géné-^
rosité des Vaudois ; car, ajoute-t-il, te peu-i
pie Vaudois a été gardé et sauvé pour le|
bien spirituel de l’Italie.
M- Louis Jalla, missionnaire, nous parle;
des superstitbns des payens et des gran-^
des difficultés qu’il faut vaincre pour les§|
amener à l’Evangile.
M- Guido Comba nous parte dû chant aa^
cré, rappelant son ancienne origine, sonl
utilité dans le culte public et le devoir quel
nous avons tous de le cultiver avec amourj
et persévérance.
M. te professeur Corrado Jalla nous en-‘|
tretient de « l’instruction » et fait un ap- i
pd chaleureux afin que nous fassions tout|
ce qui est en notre pouvoir pour nos éco-*
les primaires et secondaires qui sont en
danger - au moins quelques-unes - d’être
supprimées. Il rappelle ce que nos écoKes
ont été pour nous et souhaite que l’oni
puisse porter remède à l’état de choses actuel, qui n’est guère réjouissant.
M. le pasteur Fuhrmann a la partie his»^.
torique ; il nous retrace quelques épisodes
de la visite de Félix Nefif, l’apôtre des Al
pes, en 1825, aux Vallées.
Plusieurs chœurs ont été exécutés, dan&|
tes intervalles, par les Chorales de Massd, Rodoret et Prali; car
réunion était aussi |
une petite fête de chant pour les hauts!
vallons de la Germanasca. Remarquons,,
ce propos, qu’il y a encore beaucoup de‘Î
progrès à faire, et souhaitons que le chant s
sacré, ce puissant moyen pour l’édification
des chrétiens et pour te développement dej
la vie spirituelle, soit de plus en plus cul-F
tivé, par les jeunes et par tes vieux, à la.^
gloire üioxi
Somme toute, une bonne journée, une^.4
réunion agréable et douce, un encourage* |
ment à continuer une. tradition si bienfaisante et utile pour l’établissement d’une^
fraternité, toujours plus cordiale entre les',
membres des paroisses de la haute Vallée
de Saint-iMartin. Pon.
— Vendredi 17 août, une foule nom-^
breuse accompagnait au champ du repos!¡
la dépouille mortelle de Etienne Grill du-,
Jourdan, âgé de 70 ans. Un Vaudois de la;
vieille rcche, un homme fidèle et pieux qui!
a rendu un bon témoignage là où Dieu;
l’avait placé. Que Dieu accorde ses conso-;
lations à la veuve et à ses enfants, ainsi,
qu’aux autres parents, en particulier soa '
frère.
— Samedi 25 eut lieu, dans notre temple, une cérémonie intéressante : trois jeU-l
nés couples venaient demander la bénédic- _
tion de Dieu sur leur mariage : Théoph&é
Guigou du Jourdan et Lydie Garrou de te-.
Ville ; Robert Guigou du Jourdan et
Bounous du Crouzet ; François Rostan du,:
Coin et Marcelline Guigou du Jourdan.
Nos vœux accompagnent les époux e|
leurs parents, en particulier le vieux;
grand-père de trois d’entre eux, le doyen
de la paroisse de Prali. David Guigou dh
Jourdan.
— Dimanche 26 courant, un auditoití
d’environ 200 personnes écoutait la pré«'
cation de la Parole, faite par M. le pasteflçj
François Rostan de Sienne. G. C. ■
si
SAINT-GERMAIN. Mercredi 22 couranfej
a eu lieu un Bazar au profit des œuvre*J
de l’Eglise. Le résultat a été très satisftf*|
sant. L’ encaisse a été supérieur
L. 2700.
SAINT-JEAN. La chaire a été oceuf
dimanche demies par M, le pasteur tJg
Jaïuiî, qui nous a donné ensuite une es
lente conférence, au Chabos, sur notre **“1
vre (févan^isation. .^1
Notre prédicateur de dimanche procN^j
sera M. Rinaldo Malan.
3
Nouvelles el laits divers.
On vient d’élever, dans une grande ville
de Russie, une statue à Judas Iscariot, et,
à ce qu’il paraît, une deuxième grande
viUe qui tient également à se distinguer,
se prépare à en ériger une à Caïn ! Il n est
guère possible d’aller plus loin dans
l’impiété.
* # *
La Maison de Jean Huss. Constance
a conservé plusieurs souvenirs du temps
du fameux concile. Le cloître où Jean Huss
fut emprisonné, s’est transformé en un
hôtel de premier rang (Insel-hotell). Sur
la maison qu’il a habitée en 1414, avant
son arrestation, une plaque commémorative, avec médaillon du martyr, a été apposée déjà en 1878. Depuis longtemps ses
compatriotes désiraient que cette maison,
appartenant à un boulanger, devînt la propriété de la nation tchéco-slovaque. Ce rêve
a été réalisé l’an dernier, la maison ayant
été achetée par un groupe de banquiers,
et offerte à la Société du Musée de Jean
Huss, dont le siège est à Prague. L’Union
de Constance (tel est le nom que porte
l’association générale des protestants tchécoslovaques, également à Prague), a organisé, vers le 6 juillet (date de la mort de
Jean Huss), un pèlerinage dans ces lieux
si pleins de souvenirs. Effile a publié un
guide spécial et prépare un album pour les
visiteurs.
(Courrier protestant de Tchécodovapmie).
a: s *
Société des Nations. — Le Conseil de la
Fédération protestante de France a voté
l’ordre du jour suivant concernant la Société des Nations :
« Le Conseil de la Fédération protestante
rappelle à toutes les Eglises de la Réforme
que la dernière Assemblée générale, réunie
à Lyon en 1919, recommanda l’institution
d’un dimanché annuel consacré à l’idéal de
la Société des ^Nations. Il affirme avec une
conviction réfléchie que cet idéal évangélique, pour descendre toujours davantage
dans les faits, et pour s’enraciner enfin
dans les âmes, devra être partagé ici-bas
par les disciples de Jésus-Christ. EIn conséquence, le Conseil de la jPédération invoque
la bénédiction de Dieu sur les efforts courageux et enthousiastes qui s’imposent à
nos Eglises, au sein des ténèbres européennes, pour entretenir ici-bas la flamme air
lumée par les prophètes inspirés d’Israël :
r espérance indéfectible du Royaume de
Dieu».
CHRONIQUE POLITIQUE.
Après quelques jours d’absence, consacrés à des visites officielles dans les Abruzzes et à la Spezia, soulevant partout, avec
son éloquence enflammée et un peu trop
théâtrale, des manifestations bruyantes
d’enthousiasme, M. Mussolini est rentré à
Rome et le Gouvernement reprend son activité normale. A la suite de la démission
de 1 hon. Di Cesaro, le ministère des pos-»
tes et télégraphes va être dissous ; ü sera
remplacé par celui des communications qui
comprendra, outre les postes, la marine
marchande et les chemins de fer,
— Au Congrès natbnal de la Confédération du Travail, tenu à Milan, la tendance collaJborationniste a eu facilement
cause gagnée contre l’opposition maximaliste et communiste. La grande majorité
des confédérés a voté un ordre du jour de
confiance dans ses dirigeants, confirmant
l’indépendance de la Confédération vis-àvis de tous les partis politiques et affirmant la nécessité d’une activité purement
syndicale^ et le devoir de ne pas s’opposer
aux Gouvernements qui ne portent auéune
atteinte aux intérêts de la classe ouvrière.
Beau langage et attitude sympathique ;
seulement, il aurait fallu parler et agir de
la sorte il y a trois ans, La résipiscence est
xm peu trop taixüve et risque fort de paraître intéressée !
— Afin d’accélérer le réglement de la
question de Fiume, M. Mussolini a adressé
à la délégation italo-yougoslave siégeant à
Rome, une invitation formelle à terminer
ses travaux dans le courant du mois. C’est
un acte d’énergie qui aurait dû être accompli depuis longtemps.
— Dans les environs de Vérone ont eu
fieu d’importantes manoeuvres militaires,
dans le but de mettre en valeur une nouvelle unité tactique, celle de la Divisionlégère, destinée à remplacer d’une manière
avantageuse l’ancienne DivisKMi de cavalerie. Les manœuvres ont réussi parfaitement.
— Tous les membres de la mission militaire italienne faisant partie de la Com
Fratelli Evangelici,
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L’esempio di fede pura e di abnegazione
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1 IVi^ ■ 1 1 aa importanti volumetti,di poco più di lOOpagine ciascuno.
L’IMMORTALITÀ DELL’ANIMA
TEODORO LONGO.
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Indice: I. Il Problema — li. La negazione del Materialismo — III. L’anima e le sue
facoltà — IV. Le facoltà sopranormali dell’anima — V. Lo Spiritismo — VI. Le aspirazioni
dell’anima umana — VII. La personalità umana e la sopravvivenza — Vili. L’esperieiiza religiosa e l’immortalità — IX. La certezza cristiana deH’immortalità.
IL
. L’IDEA CRISTIANA DELL’ALDILÀ
UGO JANNI.
Indice: 1. La finalità del mondo — IL Per quale mezzo il mondo raggiungerà il suo
fine. — Ili. La sopravvivenza dell’anima alla morte del corpo — IV. La vita intermedia —
V. La nozione della vita intermedia alterata nella dottrina romana — VI. Il purgatorio nella
dottrina romana — VII. Degenerazioni della dottrina romana del purgatorio — Vili. Gli avvenimenti finali della Storia — IX. La sorte dei riprovati. — X. La sorte gloriosa dei redenti.
Prezzo di ciascun volumetto: L. (L. 2,75 franco in Italia).
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mission de délimitation des frontières de
l’AJjbanie, ont été brutalement massacrés
par des inconnus sur le territoire de la
Grèce. Le Gouvernement italien a décidé
de prendre des mesures excessivement sévères contre les responsables de ce crime
qui soulève l’indignation générale.
— Rien de nouveau, encore, dans la réponse de M. Poincaré à l’Angleterre. Il
s’efforce de prouver la légalité de l’occùpation de la Ruhr, montre la nécessité de
ne pas évaluer à nouveau la capacité de
payement de l’Allemagne, d’autant plus
que la Commission des réparations a toujours fait preuve de loyauté et de compétence, et affirme qu’il est juste que la
France et la Belgique, qui sont les principaux créanciers, y aient une influence
prépondérante.
Le ton est toutefois plus modéré que
d’habitude. Le chancelier allemand a profité de l’occasion pour manifester, à son
tour, des intentions coaiciiiantes et la cessation du blocus de la Ruhr et de la Rhénanie, décidée par la France, semblait annoncer de nouvèlles directives. jMms le ciel
s’est obscurci subitement à la suite des
discours dominicaux de Poincaré qui expriment l’intransigeance là plus outrée.
M. Stresemann fait preuve d’une grande
énergie ; il a l’intention de « tailler sans
pitié dans la chair, jusqu’à l’os», et a
commencé par obliger tous les allemands
qpii possèdent des devises en valeurs étrangères de les mettre à la disposition de la
banque nation^e. Si son plan d’assainissement financier ne peut se réaliser par les
voies légales, il n’hésitera pas à avoir recours à la dictature « afin de ne pas abandonner le pays aux aventuriers de droite
et de gauche».
—^L’â&semblêe d’Angoja a ratifié, au milieu du plus grand enthousiasme, le traité
de Lausanne.
— L’ex-ministre de l’intérieur de la Bul
garie, doct. Daskaloff, a été assassiné, à
Prague, par im macédonien. Après la fin
tragique de M. Stambuliski, il était devenu
le chef de la propagande contre le Gouvernement actuel dont il refusait de reconluûtfe la l^Mffiitê. Et c’est pour cela qu’il
a été tué. A. S.
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Bobbio Pellice - Pastore: Bniioo Tron, S.
Lneroa S. Giovanni - Pastoie: Emilio Tron.
Massello - Sig, D, Gaydou.
Ferrerò - Pastore: Luigi Micol.
Fiaerolo - Pastore: Luigi Maràuda,
Ponaaretto • Pastore: Giulie Tron.Prali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore : Davide Pons.
Prarostino - Pastore: Augustò Jahiet.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorè - Pastore: F. Peyronel.
S.GermanoChisone-Pastore: Enrico Tron, T.
Torre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
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Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pieiiro Chauvie, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Foglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagnò, ivi*
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastoie : Davide Foineion.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pa
store: Giuseppe Fasulo, ivi.
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Coazze - Priore G. Petrai.
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Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur,- Rue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felónica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sommani,
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier. ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 2 »9.
Forano - Chiesa Evangelica; Sig. Enrico
Coisani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: ^ Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, VMa S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lncca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oasaarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pa.
store: Emilio Corsani, i Via Stradivari
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vollecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour ^-Pastori : Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cessa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Vìa G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa; Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Mar.
tedi alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai,
Taranto - Chiesa: Via Pnpino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15. Via Pio Quinto.
Trieste- Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa)-Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il DuomoI^
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Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
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Sostan), Compendio delle verità fondamentali
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TRE MESI IN CAMPAGNA (8. Bongo), Racconto . . »
FANCIULLEZZA {F. Buffa), Racconto.........................
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1,— [Estero » 2,—]
1,— [Estero 1 2,—]
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*5ig. Past, Bartolomeo Léger, Moderatore,
Sig, Past, Ant. Rostan, Segretario-Cas~
siere, 107, Via Tre Novembre,'B.oiAa.(i),
Facoltà di Teologia: Roma (26) - ViaPietra
Cossa, 42 : Pro/. G. Lue si,G, Ro stagno, Ernw
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice ■
Preside: Prof. D. Jafiier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore: Prof. A. falla.
Scuola Latina: Pomaretto - DireZ/or«; Pro/.
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttoret
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Convitto Femminile : Torre Pellice • Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
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Istituto Gould: 51, Via Serragli- Firenze (33).
— Direttore: Past. V. Sommani. ■
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni.
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Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diregione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese): Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
LA BIBBIA, NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI
(A. Jahier)...................................
3,— [Estero » 4,—]
2.50 [Estero » 3,—]
1.50 [Estero » 2,—]
3.50 [Estero » 4,50]
/y. Fofiseroi;, Esposizione sintetica delPinsegnamento di Gesìi. 444 pagine
» 10,— [Estero » 13,—]
(franco di porto).
Serie apologietica :
L'ESISTENZA DI DIO (T. Bongo)....................
L'IDEA CRISTIANA DI DIO {T. Bongo) . .
L'IMMORTALITÀ DELL'ANIMA (T. Bongo) . . ' .
Serie di controversia:
IL CULTO CRISTIANO RIVENDICATO CONTRO LA
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» 1,— [Estero B 1.50]
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Spebire vaglia con la prima rata al Rappres.
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