1
Soizante-onziième année
4 Octobre 1935-Xm
N* 39
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T^ÎBEfiSiicE
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VALLEES
PARAISSANT GHA^OE VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT I
Italie et Colonies italiennes . .
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Par ani
L. W,. 24.. 22,
Poar t mois
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On s’abonne: à TorrePellice, au Bureau d*Administration de VEeho(Via wigram, 2)
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O Le niimÉEo: %0 eenthnee o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.^ digneg de louange, occupât vo* pensées (Philipp. IV, 8).
s
ai
poni U m iiTiiiiHiRi
Parabole dn jnge ioiqoe.
Il y avait dans une ville un juge qui
ne craignait point Dieu, et qui n’avait
d’égard pour personne. II y avait aussi
dans cette ville-là une veuve, qui venait
à lui, et lui disait: Pais-moi justice de
ma partie adverse. luc xviii, 2-3.
Cominent cette pauvre fenune peut-elle
espérer que juiStice lui soit rendite ? EJle
a contre ellle son veuvage. « Vae soli ! »
Seule, sans appui, on peut impunément la
frustrer de son droit, piuisque nul ne prendra sa défense. Elle a contre elle sa paî/ir
vreté. Double solitude. Si Jésus, avait eu
de Fai^pent, Pilate l’aurait acquitté. Si Paul
aivait été riche, Félix aurait ouvert sa
prison, et lè juge inique, indifférent aux
ïdaiid3eÉ;de& "Veuves, aurait bien vite prêté
l’oreille au bruit des pièces d’oi;. Mais qui
s’occupe des pauvres ? — Elle avait contre
elle la banalité de son affaire. Une cause
brillante, qui peut servir de réclame, attire
l’attention du juge ou de l’avocat. Mais
quoi de plus quotidien qu’une veuve qu’on
dépouifle, et comment un magistrat y tiendrait-il, s’il devait s’en rompre la tête ? —
EUe avait contre ette, sans dôute, la havi.c
situation de la partie adverse. On peut
penser que c’était un de ces pharisiens,
dont Jésus parle, autre part. Ils sont assis
aux premieres plac^ dans les synagogues,
ils prient ostensiblement, on les salue très
bas sur la place publique, — et «ils dévorent les maisons des veuves ! ». Rien à
faire contre eux. — Elle avait enfin contre
eDe Vinicpdté de son juge, une iniquité
c}miiqu0, et dont il se vante. A défaut dfe
conscience, im certain respect de soi-même,
ou la crainte de l’Opinion publique peut
vous maintenir à peu près sur la limite du
devoir. Mais ce juge n’avmit «ni crainte
de Dieu, ni souci du jugement des hmmuts,
ni éga^d pour personne ! »
4: « 4:
Cette pauvre femme a pourtant quei<iue
chose pour elle : c’est son droit. Il y a daiis
la justice une force irrésistible, comme
celles de la nature. L’eau finit par user
la pierre, la vague par renverser la falaiseï,
la justice par avoir son cours. Que de
causes qu’on avait cru éteintes, étouffées;
reviennent frapper les juges iniques ou
carrompus ! « La justice boîte, mais die
arrive ! » Un monde indifférent, un ciel
vide, un Dieu qui garde le silence ne
découiagent pas la justice... Si la veuve
n’avait pas son bon droit pour eUe, le mauivais juge ne s’en inquiéterait plus. Mais
il a bien vu, si superficiel qu’ait été son
r^ard, qu’elle avait raison... Alori, il comprend que ses réclamations obstinées ne lui
laisseront plus de repos, et il se résigne,
non pas pour être juste, mais pour en finir.
Remarquons encore que ce qui rend la
pauvre vèuve si persévérante c’est sa'
misère. Son existence mâne,' dépend de
l’issue du procès: son paip.,quotidien est
en jeu. Tout autre est l’accent de notre
prière, quand eUe jaülit de notre détresse,
ou quand on peut sans trop de peine se
passer de œ qu’on demande. Les prières
les plus émouvantes sont ceUes qui montmt
« du fond de l’abîme ». Elle sait, la pauvre
femme, que le juge la fera longtemps attendre, la recevra sans bonté, l’écoutera
avec impatience, la renverra à plus tard...
Mais il faut bien qu’eUe se rende importune, puisque la sentence de ce juge est sa
suprême ressource, et son dernier espoir.
A oet espoir eUle se cramponne. Peut-être,
à force de prier, trouvera-t-elle, au fond
du cœur de ce mauvais juge, une fibre
capable de vibrer encore à l’appef de sa
détresse. On n'aboutirait à ri®i, si l’on
s’arrêtait a,ux apparences défavorables. Le
semeur ne jetterait pas au vent sa semence,
et le laboureur ne creuserait pas son salon,
s’ils ne faisaient pas confiance même à la
terre nue et au glacial hiver.
/
4i 4> *
De ce fond sombre de la parabole se
détache, lumineuse et singulièrement réconfortante, la concluBlilon qu’en tire Jésus.
Si la force mystérieuse, enclose dans toute
prière j.uste et persévéreurte, peut trionir
pher même du juge inique, à combien
pbas forte, reiison toucherart-elle le cœur,,
du Père iafiniment miséricordieux, dont
l’oreille est tendue vers le cri de ses enfants ! De. quel pas différent on monte les
degrés d’un tribunal où vous attend un
juge indifférent, et peut-être hostile, et
ceux de la maison paternelle où se tendent
vers vous les bras de l’amour? «Parce
que cette veuve m’importune, je lui ferai
justice !... Elntendez-vous, s'écrie Jésus,
ce que dit le juge inique? Et Dieu, —
Bim ! — ne fera-t-il pas justice à ses élus
qui criient vers lui jour et nuit ? Je vous
le dis, il leur fera promptement justice ! ».
Paul Gounelle.*
(Le Christiamsim au XX^ siècle).
B8E3aE3£3ë3E38fig3E3E£33Eüe3£3£BS3Ëi:æ3aBE3£3£3P3aE3é3
Quand il y a la saiiK... '
Voilà une expression bien commune à
tout le monde. Sans avoir rien de partioulièriement frappant, eDe occupe une
place spéciale, très marquée, dans la mentalité de beaucoup de gens, dans leurs
pensées et lieurs conversations, dans leur
manière d’envisager les hommes et les_
choses. Eqxression commune, ai-je dit ,*
qui risque, par conséquent, d’être souvent lanplpyée, comme tant d’autres expressions semblables, sans une réele connaissance de sa valeur et de sa signification. C’est pourquoi j’attire brièvement
sur eDe Fattention des lecteurs du journal,
4: 4! 4:
« Comment vous portez-vous ? », dit-oa
souvent à un parent ou à un ami quelr
conque. — «Bien, Dieu merci», répond
celui-ci, « ü n’y a pas à se plaindre, quand
ü y a la, sanvté... ! ». — Car la majorité
des hommes pensent qu’avec la santé ils
ont l’essentiel, l’unique chose vraimait
digne d’être recherchée, le maximum de
tous leurs désirs. Et ils ont une certaine
raison de penser ainsi
Evidemment la santé du cohps est un
don très précieux; un des dons les plus
beaux que le Seii^eur nous accorde et
qüe nous oublions souvent, hélas! d’apprécier à sa juste valeur, avec un inti
ment de haute et dévouée reeonn^sance.
Il n’y a qufà entrer une seule fois dans
las hôpitaux et en parcourir les chambres
blanches et silencieuses habité® piar des
tûalades > ü n’y a qu’à s’approcher un instant du lit d’un infirme,, qu’à regarder
«n face la souffrance sous ses formes 1®
plus Itères ou, 1® plus navrantes, dans
le palais du riche comme dans l’humble
et sombre chambrette du montagnard,
’pour réaliser tout© l’importance du don
.que Dieu nous fait d'une bonne santé,
ii’est-ce pas, du reste, la même impres^n que vous éprouvez voifemêmes, pendant une courte ou longue maladie ?
QueMe joie que de se sentir physiquement
bien! quel privilège que d’être fort, robuste, capable d’agir, de travaiilter, de
TOrmonter tant de difficultés et de luttes;
de disposer de sœ propr® forces pour iiocomplir teRe ou teille autre tâche!
Oui, quand 'il y a la santé, c'®t si beau,
si agréable, ai utile ! c’est pourquoi de
nos jours on accorde justement de l’importance à tout ce qui contribue à mainiljBnir sain et fort Forganisme physique,
à tout ce qui le rend robuSiîe, comme 1®
Sports et la vie en plein air, sur fes montagnœ ou à la plage. C’est aussi pourquoi
pn adopte tous les jours de nouveUJes me, ;..feures hygiéniEiate, 0» cherdie de nouv^
1® méthodes, de nouveaux remèdes pour
guérir les maux dont souffre notre pauvre
humanité.
Mais après-tout, l’expreasiiDn «quand il
y a la santé.,. », juste et bonne sous cer^
tains aspects, ne pos^e qu’une valeur
bien relative; elle exprime un état de
chos® fri^le et incertain, d’autant
plus incertain que la santé physique la
plus forte peut être amoindrie «ou brisée,
d’irn instant à Fautne, pour d® motifs
tout à fait Bîiprévus. Par conséquent, quoiqu’il soit jiEte de désirer une bonne santé
du corps, Bouvenons.rrouB qu’eUe n'est pas
la chose la plus importante de notre viei.
Peut-être le sera-t-ele pour l’homme du
mondej dtte nfe l’est pas pour le croyant.
4t4c4! ' '
Ce qui est essentiel, vraiment essentiel,
aux yeux ;de tDieu et aussi du chrétien,
c’est la santé de l’âme; c’est à dire
une vie s^ritueHb sainci intense, humble
et joyeuse, qui nous fait agir et penser
dans la crainte salutaire de Dieu et qui
peut se manifester, souvent d’une manière
admiraWe, chez d® personn® infirmes, alité®, accablé® de douteurs et de tourments. C’est extraordinaire; dira-t-on,
mais c’est édifiant que de voir dans un
corps, quelquefois consumé par la maladie, s’épanouir et rayonner une puissante
vie spirituelle qui transforme la souffrance
même en un chant de reconnaissance et
de gloire au Seigneur! C’eSt extraordinaire; mais c’e^ édifiant que de voir un
Jean Calvin ou un Addphe Mmiod glorifier Dieu par une activité débordante, à
travers la faiblesse de leur corps; que
d’entendre un FêKx Neff s’eexprimer ainsi:
« J’ai passé tant de temps loin de mon
Dieu, que je jiréfénarais cent fois, si
j’avais encore traite ans à vivre, tes passer sur ce lit de langueur et d’angoiss®,
que de recouvrer m® fore® et ma santé
pour ne pas mener une vie plus véritablement chrétienne, plus sainte...».'
Ayons donc d® égards et d® soins pour
notre corps ; mais n’oubhons pas que nous
avons une âme!X^r, ce qui compte c'est
la santé de l’ânœ ; c’est une âme purifiée
de s® péchés par te Saint-Esprit, c’®t
une âme qui vit en communion avœ son
Dieu. Jésus, qui a cherché tout d’abord
dans s® miracl® le sajut de l’âme, n’a-t-Il
pas dit : « Que servirait-il à un homme
de gagner tout le monde, s’il perdait son
âme ? » (iMatth. XVI, 26), Et ^int-Paul
a écrit : « L’exercice corporel est utile à '
peu de chose, tandis que la piété est utile
à tout..,» (1 Tim. IV, 8). «Je souhaite»,
écrit Saint-Jeaji à Gaïus, «que tu prospèr® à tous égards et sois en bonne santé,
comme prospéré Fétat de ton âme » (3 Jean
I, 2). C® mots, vous 1e savez, sont un
éloge ; mais pensez qu’ils peuvent devenir
ime malédiction, car souhaiter à tant de
gens de prospérer comme prœpère leur
âme, c’®(t leur souhaitier une santé misérable, la perte de Heurs biens et autre
choeje semblable, tant leur vie réligieuB©
est anémique, pauvre, impuilssantei. , '
« Ce qu'ii faut craindre, c'est la maladie de notre âme, c’est sa mort; ce qu’il
faut redouter, c’est qu’efle soit fermée à
la communion avec le ciel, aux pur® et
saintes pensé®, à l’action die la vérité,
de la beauté, de la justice, de Fespérance
éternelte » (Genequand).
Ce qu’il faut craindre, c’est de n’avoir
point de vie spirituelte dans un corps sain
et fort Ce .qu’il faiÿt désirer, c’est d’avoir ,
ia foi et i'amoui pour Dieu, m^ne si îe
corps est faible et tourmenté. Alors, quand
il y a cette santé-là, cette vie de l’âme;
on peut dire que, malgré la souffrance;
tout va réeïlemmt bien.
R EiosnAisr.
U iuliüt CigptiiD
de la Mission du Zambôse.
' C’est en 1883 que François Coillard et
sa petite expédition, après avoir traversé
des difficultés de tous genres et maints
dangers, pouvait enfin poser les fondements tout modestes de la Mission du
Zambèze.
Si les progrès de cette œuvre de foi,
au milieu de tribus sauvages, cruelles et
corrompues, ont été lents, ils ont du
moins été constants, en dépit de la pénurie
de moyens et-d’ouvriers, surtout ces dernières années.
Voilà pourquoi les missionnaires, ainsi
que les populations qui constituent le
royaume de Yeta, ont tenu à commémorer
avec solennité cet événement.
Les fêtes ont été célébrées les l4, 15
et 16 août, au milieu de beaucoup d’élan
et d’enthousiasme.
Trente-six blancs, entre missionnaires,
délégués et magistrats, étaient présents.
Les noirs étaient au nombre d’environ
quatre mille. M. A. Jalla résuma d’abord
l’histoire de la Mission, puis M. Borle
parla àu nom des églises d’Europe, et
particulièrement de Suisse, et M. Dieterlen
au nom du Lessouto,, d’où est parti le
mouvement qui a abouti au Zambèze.
M. Borle a raconté qu’un chrétien de
Lausanne, qui a perdu en deux ans ses
deux fils, de 19 et 21 ans, sa femme et une
fille, a voulu, tout en gardant l’anonyme,
prouver sa confiance en Dieu en envoyant
une belle cloche pour appeler les païens
au lieu de culte. Dans la cloche sont
gravés les noms de ses fils et ces mots :
* Ayez confiance ! ». Ces allocutions furent
2
L’Ëcho des Vallées. - Vendredi 4 Octobre 1935-XUI
prononcées en plein air à cause de l’immense foule.
Puis on alla dans l’église de Séfoula
découvrir une plaque en marbre donnée
par des amis anglaiè pour rappeler la
mémoire de François et Christine Coillard.
L’après-midi on inaugura, devant la
façade, une pierre apportée de Séoma,
sur laquelle est fixée une plaque de cuivre
avec une inscription en sikololo, donnée
par les indigènes et parlant de leur reconnaissance pour le don de l’Evangile. C’est
à ce moment que le gouverneur, au cours
de son allocution, proclama que Sa Majesté
Britannique, pour remercier le dèyen dés
missionnaires en activité pour son long
labeur dans le pays, a conféré à M. Jalla
le titre de « Commandeur Honoraire du
Très Excellent Ordre de l’Empire Britannique ». Cet honneur très rare et
recherché, auquel personne ne s’attendait,
illumina instantanément d’un sourire
joyeux les traits de tous les noirs, qui
ont éclaté en applaudissements frénétiques. Après un discoufs du roi Yeta,
l’instituteur indigène Clément, qui avait
apporté la pierre dè Séoma et provoqué
lés dons des“ Marotse, expliqua la raison
de cette plaque, au sujet de laquelle était
déjà née une légende. Ils croyaient que cette
pierre était tombée du ciel au Lessouto,
envoyée par Jésus, pour que le portrait
de Coillard y fût gravé. Clément a mis
la chose au point. Ce fut le roi qui dévoila le monument.
Le deuxième jour eurent lieu les adieux
des délégués, entrecoupés de chants magnifiquement enlevés, puis M. Jalla prononça un sermon impressif, qui peut être
résumé en ces mots : « Voilà ce que vous
avez reçu. Qu’avez-vous donnéen retour ?».
Il parla avec force au roi et aux chefs,
grâce à l’autorité que lui a value son lonjg
séjour là-bas, leur disant des choses que
nul autre n’aurait pu dire.
Vint ensuite la consécration de Philippe,
le premier pasteur indigène de la Mission,
qui a déjà fourni, pendant 37 ans, un
hdèle ministère. Il raconta sa conversion
en termes simples et émus, qui firent une
grande impression.
Vers le soir eut Ijeu dans l’église un
service de Sainte-Cène, administrée par
l’aîné et le cadet des missionnaires.
Environ trois cents chrétiens indigènes
y participèrent, ce qui ne s’était jamais
vu au Zambèze.
Le lendemain, M. et M.lle Borie repartaient eh aérdplàhè, frahcHisSant en deux
heures les trois cents milles qui les séparaient de Livingstone. Les autres délégués
reprirent la voie fluviale.
Puissent ces belles fêtes donner un
nouvel élan à la Mission, en faisant
comprendre aux noirs la beauté et la
grandeur du salut par Christ.
J- J
lie ee ienp
Nos Eglises de la Région Rio Platense
ne veulent pas, oublier leurs origines, ni
renier le roc d’où elles ont été taillées.
A cet effet elles ont formé une société
qui est jeune encore mais qui manifeste
tous les traits de la jeunesse et démontre une puissante ardeur de travail.
Ce fut à Ombues de Lavalle, le 2 mars
1926, pendant l’Assemblée annuelle des
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, que
19 admirateurs de l’histoire vaudoise et
cülteurs des caractéristiques de notre
peuple, décidèrent de former une société.
Cette' société fut définitivement constituée
quelques jours ^près à Jacinto Aráuz à
l’occasion de la conférence de district qui
y siégeait et prit le nom de Sociedad
Sudamericana de Historia Valdense.
Nous sommes heureux d’annoncer à nos
lecteurs qu’elle vient de publier le 1®
numéro de son bulletin en date du 15
août, dont voici l’index: femilio H. Ganz:
La Sociedad Sudamericana de Historia
Valdense. Juan Francisco Gay: Origines
de Colonia Valdense. Augusto Revel :
Constancia Pons de Bounous. Emilio H.
Ganz: Alice Rivoir de Armand Ugon.
Pablo F. Schurmann: A la Colonie Vaudoise (poesía en francés). Enrique Beux:
La Biblia de Olivetan. La « Confesión
de Fe » de los Valdenses. Noticias e informes.
Le bureau de la Société est constitu^é
de MM. Enrique Beux, président honoraire, Emilio H. Ganz, président, Ernesto
Tron, vice-président et trésorier, Auguste '
Revel, secrétaire.
t
Alliance Universelle
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
SEMAINE DE PRIERE
10-16 Novembre 1935
Ambassadeurs du Christ.
L’Esprit du Seigneur est sur mai, parce
qu’ü m’a oint pour évcmgMser les pauvres; Il m’a envoyé annoncer aux captifs
h dâivrance, et aux avevSes le retour
de la vue; libérer les opprimés, eft proclamer une année bénie de la part du
Setipnæur (Luc 4 : 18-19; Bsaïe 61 : 1-2).
Lorsqu’en méditant' ces pardes du propre Estm, désus affirme la vocation qu’il
a reçue de Dieu, Il concrète par cette citation sa nmskm, terrestre, Il entre dans
la révélation de Dieu, prolonge Faction des
prophètes d’Israël, en la portant à smi
maximum de valeur et d’intensité- Quand,
quelques armées plus tard, l’apôtre Paul
vient affirmr que ce n’est plus lui qui
vit, mais que c’est Christ qui vit en lui,
Û nous révèle à son tour que l’action divine se prolonge et se perpétue dans les
ambassadeurs du Christ, conformément
fux promesses faites par Jésus à ses disciples avant de mourir.
Enfin, lorsque, vers la fin de sa vie l’apôtre Paul preut affirmer, par une expérience
personnelle, que si quælqulun est en Christ,
ü est une nouvelle créature, et peui faire,
fonction d’ambassadeur du Christ, Pa4
souligne à nouveau que le chrétien est u^.
&ément actif de l’action divine dans U
monde.
DlMANiCHE 10 NOVEMBRE : Jér. l -:
7; Luc 10: 2; 4 : 18-19; 2 Ck>r. 5 ; 20.
Btsre membre actif d’Union Chrétienîife
de Jeunes Gens signifie, si ies mots onf;
un sens, que l’on est entré dans la théoHë
des témoins et des ambassadeurs du
Christ, chargés de manifester aux y©t&
des hommes l’action permanente de Dieu
et du Christ. Et quand groupés, les membres actifs Constituent l’Union ChrétieUflè
de Jeunes Gens, ils affirment par lérËunité que l’U G. de J. G. n’est pas œuvne
humaine, mais œuvre divine. Leur message à la jeunesse contemporaine est l’expression die la volonté et de l’amour de
Efieu, et non pas simplœient im message
humain. Les membres de nos Unions ont
été appelés par Dieu, car R se sert des
hommes poiur se révéler à l’humanitéi.
Sujets dintercession spéciale : La préparation de la prochaine Conférence universelle. L’œuvre de l'Aliliance universelle
des U. C. de J. F. ; de la Fédération uni, vërselle des Associations chrétiennes d’étudiants ; de rAlliance universelle des U. C.
de J. G.
LUNDI .11 NOVEMBRE : Ambassadeurs
de joie - Luc 2 : 10 ; Gai 4 ; 4-7 ; Matth.
6 : 28-34 ; Col 1 : 12-14.
Notre message, écho et prolongmieiït
de celui de Jésus de Nazareth, n’est rien
moins que l’annonce d’un ordre nouveèqj,
le règne de Dieu.
Hier, les pauvres d’Israël auxquels le
Christ s’adressait, se croyaiimit des réprouvé de la terre et du ciel. Aujourd’hui, la
terre est encore pleine d’hommes et de
femmes se croyant des réprouvés de la
vie: jeunes chômeurs, déclassés, parias^
hors-clas^. Nous sommœ omts pour proclamer la loi d’amour, de fraternité entre
les hommes, de renoncement et de pureté, seule capable de transformer l’humamté. Notre message se caractérise i>ar
la joie qu’il reflète, joie d’hommes qui ont
pris conscience de leur filialité divine.
t
Sujets d’intcrcessùm spéciale: L’œuvre
unioniate en Afrique. Pour le développement de notre mouvement aii Ctóiéroun,
qui, après sa réunion générale, déire développer l’esprit missicainaire de la jeunesse camérounienne.
MARDI 12 NOVEMBRE : Arnbassadeurs
de vie - Ps. 16 : 11 ; Jean 20 : 31 ; 17 :
3 ; Apoc. 22: 2.
La terre est ébranlée par des révolutions successives et fourmille de révolté
dont les légitimes colères clament leur
droit à la vie. Nous sommes ambassadeurs
pour guérir ceux dont le cœur est brisé
et révolté. Nous sommes ambassadeurs
pour donner un sens .à la vie terrestre,
-pour purifier les sursants de la conscience
humaine et pour reimpliacer la haine par
des germes de vie fraternelle Ambassar
deuts nous sommes, pour proclamer les
grands principe évangéliques de la vie
personnelle et de la vie en communauté,
tels que Jésus les a donné dans l’Evangile et rappeler qu’en Christ est la plénitude de la vie.
Sujets d’intercession spéciale: L’œuvre
unioniste en Amérique. Pour que Jes déefeions de la Conférence continentale de
Piriapolis, d’avril 1935, permettent l’approfondissement et l’extension de, l’œuvre
dans le continent sud-américain. Pour que
l’œuvre unioniste aux Etats-Unis arrive
à une connaissance plus approfondie des
réalité spirituelles, qui lui permettra de
résoudre les problèmes affectant 'la jeu' nesse actuelle.
MERCREDI 13 NOVEMBRE: Amba^
sadeurs de liberté Ps. 119 : 45 ; Jean 8 :
36 ; Gai. 5 : 1 ; Romains 8 : 21,.
L’homme,, en perdant 'la notion de son
origine divine, a perdu la notion de la
liberté, de sa valeur personnelle et de
l’obéissance qu’il doit à son Père. Les révoltés peuvent se donner l’ÎK,uBion d’être
des hommes libres et cependant rester
des esclaves ; ces termes ne sont pas contradictoires. Lorsque l’homihe s’unit à un
groupe ou se soumet à un chef par intérêt,, par égoïsme ou par crainte, il n’eSt
plus un homme libre, mais un esclave.
L’homme n’est pteisnement homme que
loirsqu’il a acquis sa complète liberté humaine, par son union parfaite avec Dieu.
Jéus, obéissant complètement à Dieu,
uni à Lui, domine toujours l’humanité du
haut de sa croix, dans sa glor ieuse liberté,.
Jamais chef spirituel n’a tant demandé à
ses disciples d’être unis,, mais non plus
n’a tant demandé à ses disciples d’être
libres à l’égard de toute puîsænce et de
toute autorité terrestres s’opposant à Dieu.
Sujets d’intercessicn spéciale : L’œuvre
ünioniste dans une partie de l’Asie. Pour
la collaboration de l’Asie à la préparation
de la prochaine Conférence universeite,
qui se tiendra dans ce contihent.
JEUDI 14 NOVEMBRE : Ambassadeurs
de lumière - Es. 42 ; 16 ; Ps. 43 : 3 ; Jean
14; 6; IMatth. 5: 14-16,.
L’impureté ternit les yeux. La purification du cœur et de la conæience réae
lisée par l’union avec le Christ auréole le
visage humain. Il suffit, pour comprendre
les vérités et les principes dont l’homme
a besoin pour vivre, dé saisir le simple
message du salut contenu dans l’Evangile
du Christ. C’est pourquoi l’ambassadeur
du Christ traîne de la lumière apré lui.
C’est un homme dont les yeux se sont
ouverts pour contempler à la fois les sources de la vie et pour découvrir toutes les
détre^es humaines, afin de les secourir.
Il devient ainsi «le chemin» sur' lequel
les autres peuvent s’engager.
Sujets d’intercession spéciale : L’œuvre
des mouvements unionistes d’Océanie et
d’insulinde.
VENDREDI 15 NOVEMBRE: Ambassadeurs de libération - Ps. 32 : 7 ; 107 :
6 ; Matth. 10: 7-8; 2 Cor. 3 : 17-18.
Les boiteux marchaient et proclamaient
leur guérison, les aveugles chantaient un
hsanne de reconnaissance d’avoir recouvré
la vue. Pierre de touche merveilleuse qui
nous révèle jour après jour si notre mission s’accomplit. Nous sommes, èn effet,
entourés d’impotents spirituels, d’hommes
et de femmes qui gémirent dans leur détresse morale et physique. Véritables am
baæadeurs de Dieu, nous sommes, si au
milieu de cette foule, des miracles de délivranoe s’accomplissent !
Sujets d’intercession spéciale : Mentionnons devant Dieu l’œiuvre. de certaines
Alliances européennes. Pour les groupes
d’études spirituelles et les camps des chefs
de file. Tout particulièrement pour qu’au
mouvement unioniste allemand soit conservée la mission de proclamer l’Evangile
à la jeimesse allemande.
SAMEDI 16 NOVEMBRE: Ambassadeurs! - 2 Cor. 5: Jean 15; 16;
Matth. 28 : 19 ; Ps. 115 : 1.
Depuis les premiers jours de la révélation divine, les ambassadeurs du Christ
ont toujours été choisis et appelés par
Dieu. Ceux sur qui repose l’esprit de Dieu
deviennent ambassadeurs. Leur passêl
n’est pas un obstacle à la mission nouvelfe qu’ils résolvent. Une œuvre de purification est opérée par Dieu, une noblesse nouvelle leur est conférée. H n’est
réclamé des ambassadeurs qu’une consécration complète à leur mission, qu’une
obéissance parfaite à ^inspiration divine.
L’action des ambassadeurs du Christ est
capabfe de dépasser tout effort humain
par son actualité, par sa juste réponse
aux réeUies angoisses humaines, et finalement par sa source d’inspiration qui
est la puissance divine éternelle.
Sujets d’intercession spéciale ; Intercé- '
dons pour l’œuvre de certains autres mouvements européens
N. B. Les requêtes spécifiques d’inter- cession que Ton trouve pour certaines
journées ont été envoyées au Comité universel par les diverses Alliances nationales.
paibles en histoire!
Beirgson a dit que « Thiumianité ne comprenid bien le nouveau que s’il prend la’
suite de Tancfein».
H paraîtrait donc que Bergson croit à
Tenchaîniemieèt dfes de la vie humainie
et que le nouveau n^’est que 1© dévèliopipement' dè l’ancien. Mais' Bergson est un
philosophe et les gens id’aujouird’hui n’ont
pas le temps de faire de la philosophie ;
l’existence ett par trop- fiévreuse et Taction l’emporte' sur la pensœ. C’est ate.qi
qu’on en arrive à ignorer complètement
Thijsltiaire et à se croire en droit de nier
le passé, de lui reprocher tous les torts,
même ceux dont il n'eSt absolument pas
coupable. On l’accuse d’incapacité à comprendre tes grarilds problèmes de la yie,
on ne lui fait pais l’honneur 'd’un peu de
savoir faire. Cœ vieux, quels ignorants!
les gens (du siècle passé, quels rétr<^ar
d^ ! (Test si ridicule ce qu’ils faisai^it !
Je m’amuse parfois d’observer avec
quelle ingénuité on parle des choses passées comme si Ton avait tout vu, tout
connu, tout (défini, comme si par le passé
rien de bon p’avadt 'été accompli, comme
si les gens modèrrlies possédaient la dé de
toute la science et avaient tout fait et tout
découvert.
Le progrès huma,in est indéfini et chaque génération doit contribuer à le faire
avancer ; on te fera d’autant mieux lorsqu’on réalteera que, soit-il pourtant avec
des différences sensibles, chaque âge a sa
mission particulière et représente comme
üm anneau dè la grande chaîne des événements humains qui farinent Thistoire.
Voici, par exemple, ce que, d’un point de
vue littéraire, écrit Gustave Larroumet
dans son .œuvre Racine : « Dans toutes læ
Uttératures, les genres se forment par un
long travialil que poursuivent en commun
la marche générale dè la dviligatioin, Tespriit de chaque pèuple, un grand nomlbre
d’écrivains plus Qu moins dbscurs. Les hommes de génie profitent de ce travail ; ils y
njouten!|.bèalucoup en une seiUle fois, mais
Os recfuefitent un héritage. On 1k appedle
créateurs, et Ton a raison, car ils mettelnt
Tordre dans un chaos, mais un chaos où les
germes de fécondité ont été accumuléB par
leur raœ et Jeurs devanciers. En ced,
ccmme en tout, la nature ne fait pas de
)aaMt|s ».
H est aussi extrêmiement difficite, d'être
3
L’Echo des VaDées - Vendredi 4 Octobre 1935-XHI
écjuâiQÎnae dans ses jugements losscpie la
passiien de partis — pn^tiques, socüauz,
léügieux — vous emportei et fl serajlt piuis
^sage de ne pias prononcer le demiieir mot
couine senijelnice qu’on dievm modifier, peutêtre, sous peu.
Nous admirons l’enthousiasme juvénile
•et nous comprenons ses transports ; il est
un moment de la vie où chacun s© croit
un grand homme (ou une grande femme !)
capable de Téformer, (fe révqlutionnier lie
monjdí, et puis„. on le laisse à peu près
comme on l’a trouvé, et c’est beaucoup sà
ce monde nei nous a i>as souillés nous-mêmes de boulte sa soudîiure, s’il ne nous a
pas fait sombrer dans ses précipices.
L’humanité dl’aiujourd'hui s’aito beaueoup, la jeuniesae surtout semble ohereher
des voies nouvelles pottBr la solution des
graves problèmes qui la piréocoupenlt ; c’est
très bieni, mais fl y a un danger': c'est
d’échangier l’agitation et la fièvre pour l’activité, c’est de faire die l’ajcadémie savante
au lieu de trarvaifler en profondeur. J’aime le silence et la. paix, et l’agitation me
semble me malaldie qui, ne peut durer ;
notre activité ne doit pas être dans les
rapports bien' composés et savamment, si
ce n’est artîficieilemiant, garnis de fauxfiuyants qui cadimt le vida
H y a beaucoup de poules qui chantent
sans avoir fiait l’œuf, simplement parce
qu’eles entendent chianter les autres : je
me demande s’il n’y a pas des hommes qui
sont tout aussi poules que celles-là!
Voici donc quelques condusions pratiques : Le passé a commis beaucoup d’erreurs sans dioute, il n’avait pas nos lumières et il faut l'en excuser ; il a donné ce
•qu’il pouiviait et on ne ipeut i’ignorer. Le
condamner en Hoc est une présomption
impardonnable où nous ne mordons pas ;
nous voulons pjlutôt nous en servir, nous
voulons prendre ce qu’il avait de bon et
rejeter ce qui était mauvais ; c’est me
grande carrière où nous pouvons aller
chercher les matériaux du nouvel édifice
qm nous nous efforgouB d’étever pour le
lajjsser à la postérité. Lofe même que je
me trouverais en face de ruines et de idiécomlbres, je ne me sentirais pas le droit
de haïr eb de méjdire, car sous ces ruines
et sous ces décombres encore fumants i|
y a les restes de mes comipagnons de
voyage, gens qui ont travaillé, lutté et souffert, gens qui ont cru bien faire même
s’ils se sont trompés parfois, car tout le
monde se trompe, et nous ne savons certes
pas Inagalner aujourd’hui d© qiuélte manière nos successeurs nous jugeront
Ce n’est pas nous qui devons juger notre
histoire ; j’irais plus loin et je dirais que
ce ne sont pas les hommes, qui ne voimt
les choses qu® superficiellement, qui pe)Uvent la juger : I>feu seul reste le grand
juge et il serait certes plus s^e de lui
laisser la peine que nous voulons nous
donner. Lui seul peut discerner les réelles
intentions^ lui seul sait ce qui vaut et ce
qui ne vaut pas. J’aâ même une idée, et
je crois que l’elnfer sera plein ne nos gens
dignes du paradis!
Fins j'observe les hommes et plus je me
persuade de leur — et par oonséqueait de
ma propre — incapacité à juger d’après
la vérité.
Je renonce donc à la critique autant
que possiHe, et je dis avec Sainte-Beuve :
« Je reprends, ma houlette et fais taire
mon chien».
PONS REÇUS
Pour le Collège:
Famiglia Cbtta-iMorandmi
(Red. 3,50%) L. 1.000,
Sig.ra llda Biruschettini-Roland » 100,
Bdoardo iMarauda, Londra » 50,
Pour l’Orphelinat :
Giulio Comba, « in memoria
della diletta consorte Valentina Comba-Long» L 500,
Speranza, lina, Itala Grill, « in
memoria della sig.ra Valentina Combar-Long» » 60,
Fraternité Chrétienne.
Nous avens reçu la lettre suivante, que
les lecteurs de VEdio Rroot avec grand
plaisir et apprécieront, comme nous, les
affectueux seotim^ts qui l’ont üu^irêe.
Bad-Homhurgtlonzenheim.
Monsieur et honoré frère.
Les « Arnig de ï’Union Proibestante chrétienne», Evangéliques de France et <PAllemagne, réunis dit 19 oit 23 septembre
1935, à Hepkata-Treysa, près de Marhurg
(AUemagné), pour leur 18* Bemcontre
depu^ 1920, adressent à leurs frères
Vaudois cfitalie, descendants de Vavantréformation, m nom des descendants des
Huguenots et de la 'fîéforme de huther,
leurs vœux les plus cordiaux. Parmi eux
se trouvent des descendants de Vaudois
réfugiés en Aüemagnc qui ont fait, en
1934,. le PHerinage des VaMées Vaudmses
et du midi de la France, des descendants
des Vaudois du Dauphiné, des descendants
des Huguenots réfugiés en Allemagne et
des AUemahds protestants. Tom nous tenons à dire, en rappelant le souvenir de
la Révocation de l’Edit de Nantes, par
Louis XIV, en. 1685, qui a été pour nos
pères le grand drame de leur histoire,
que nom nom sentons unis en Christ, par
ddà tout ce qui sépare nations et races
et opte nous vouUms rester fidèles à la foi
de nos pères.
Lux lucet in tenébris.
En Christou
. J. Rambaüb.
Suivent 80 signatures, parini lesquelles
nous lisons les noms du pasteur Zefler, le
chef du Pèlermage des VaudcHS-Allemands,
Ifan dernier, du prof. Clavier, de Montpellier, et de maints autres pasteurs et
professeurs allemands et françaisi.
Nous sanunas très sensibles au souvenir
de notre Peuple Vaudois qui a été évoqué
à la réunion de Hephata-Treysa : nous
remercions les Protestants aUemands et
français du message qu’ils ont bien voulu
rédiger, et le docteur Eambaud, pasteur,
de nous l’avoir transmis. Heureux soïhm^nous de constater une fois de plus
que la fraternité chrétienne n’est pas xm
vain mot et qUe, malgré tout ce qui tend '
à séparer les hommes, et malheureusement
les divise souvent, les chrétiieins, eux, ont
un lien qui résiste à tout effort qui voudrait le briser : la Foi,
» « «
On nous a ain^lemient fait parvenir
une très belle photo du monument à Arnaud, inauguré il y a quelques semaines
à ¡MühMær., comme l’Echo l’a relaté, la
fontaine d’Arnaud: un réservoir rustique
rectangulaire, un piédestal carré sur le
côté antérieur duquel se voit te chandelier
avec les sept étoiles et se lisent tes mots :
Waldenzerführer - Henri Arnaud - 1699 ;
la statue du héros, la Kbte à la main,
sa figure et chevelure bien connues. L’aisemble présente un beau coup d’teil.
Jüijsa Teon.
mmmmmmmMMmmrnm.
Un chiffre réjouissant.
J’ai' lu avec attenticm te Rapport que
la Table présate au prochain Sjnode.
Il offre biai des ombres, natureUionent,
mais elles sont siHonnées par de beaux
rayons de lumière.
Ün de ces rayons est représenté par
tes écHes du dimanche de nos églises de
l’Amérique du Sud qui, à en juger par
le nombre, doivent être très florissantes. Intrigué par les chiffres particuliers, j’ai fait
l’addition, et je trouve que 2,236 enfants
sont actuellement instruits dans la foi
évangélique. D. est aisé de cœnprendre
quefle force cela représente pom* nos égKses de la Région Rioplatense.
Que Dieu bénisse toute cette enfance!
imitinii füiiinL
Le président de l’Administration des
Istitutions Hospitalières Vaudoises remercie sincèrement M. Ferdinand Bounous de
Torre Pellice, qui a bien voulu répondre
à l’appel qui a été fait en faveut de nos
oeuvres de bienfaisence, et particulièrement pour notre Orphelinat Vaudois. II
notó a envoyé à deux reprises 200 kilos
^ non riz, qui sert à merveille pour
donner du substantiel aux soupes de nos
orphelines.
Nous renouvelons en cette occasion
la recommandation à tous nos amis, pour
que l’on se souvienne de cette belle
Oéuvre Vaudolse, qui n’a ni fonds ni
rentes, mais qut depuis 81 ans a toujours Vécu de la générosité de bienfaiteurs que Dieu a disposés en notre faveur.
L’exemple cité démontre que même
les citadins peuvent nous venir en aide,
par des dons en nature.
Nous réitérons l’appel aux Pasteurs
de nos paroisses vaudoises, afin qu’ils
recommandent vivement la collecte des
dons en nature qui aura lieu bientôt:
les dons de pommes de terre, pommes,
châtaignes, bois de chauffage etc. seront
les bienvenus, et nous disons un merci
de coeur à tous les donateurs ; leurs
efforts n’auront pas été faits en vain.
L’Administration
des Istitntlons Hospitalières Vaadoises.
CHRONIQUE VAÜDOISE
^GBOGNE. Le culte de dimanche prochain, au chef-lieu, sera présidé par le
pasteur du Villar, M. Robert Jahier.
OeJui au Phadutour, à 10 h. 30, par
révangéliste en retraite M. Arnoutet
R N.
BOBI. On nous écrit de Genève que le
dimanche 22 septembre;, dans l’église nationale de la Rue de la Confédération, a
été béni, par ML te pasteur Régamez,, le
maxime de ML Frangois Boeri, de Pa\ue,
et de M.Ile Mad^eine CaSrus, de Bobi
Nous exprimons aux époux nos souhaits
de bonheair et demandons à Dieu que ce
nouveau foyer puisse brûter toujours
d’une sainte flamme et être une source
intarissable . de chaleur et de lumière
Spirituelles.
T*r Diinarichè' 6 octobre, te culte principal sera présidé par M. David Reveà,
pasteur en retraite.
★ Bobi aura bientôt un hôtel de viHe
modèle, construit sur te plan de M. l’architecte L Buffa.
Le corps de l’édifice est surmonté par
une tour lictoriaJe avec horît^e. La doche civique sera dédiée aux soldats morts
pour la patrie dans la grande guerre.
Nous espérons en reparler après la cérémonie d’inauguration.
LA lOüii. Nous exprimons notre vivante sympathie à M. Juleq Comba et à
toute la fanadîte en deuil pour la grande
épreuve qifl les n frappés par te départ
de ce monde jje tew bien-aimée Vdtentâne
ComborLongi
★ Le C^ge. !^rdi, 1« octobre, a eu
lieu la cérémonie officielle de rraitrée, sous
la présiidience du Modérateur, qui l’ouvre
par un bref culte ; invex^tion, chant d’im
cantique, lecture de quelques passages
bibliques aj^opriés, discours, prière
Voici te mot d'ordre qu’ü donne pour
l’année scolaire qui commence : Va, treavaille aujourd’hui. Pour l’élève, l’équivalent
de travoMe c’est étw^ : l’étude, remarque-t-il, est un privilège, une bénédiction.
Il insiste sur te mot aujowrd’.hui : il ne
faut pas renvoyer au lendemain.
La tentaticm. de la néglig^ce et de la
paresse est grave : on doit lui résister.
Les plus grands hommes ont réussi parce
qu’ils ont travaillé, sans renvoyer leur tâche au tendemain.
il sauhaite une année béniei malgré les
temps graves que nous traversons. D salue
les collègroes qpi s’en vont — te présidé'
M. D. Jahier et te prof. Corrado Jalla —
et donne la bienviaïue aux nouveaux —
M. Gustave Vinay et M. A, Ricca.
Le dteoouTS de rentrée est prononcé par
te prof. L. MteoL qui parle de l'Académie
française à l’occasion de la célébration du
3® centenaire de Sa fondation.
Le nouveau preside, M. El Longo, lit
le rapport sur la marche de FBistitut pen
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dant la dernière année scdaûre, et communique l’adhésioa du Podestat de Bobi
et de M. l’ing. L Merlo^ président de la
branche locale de la € Dante Alighieri ».
M. Guiot, secrétaire cnnmunal de La
Tour, apporte les salutations et les souhaits de ,1a Commune. Le pnfl. 'Attflio JaUi
était d’apporter l’adhésksi du com
missaire extraordinaire du Faach, M. Ltaïo
Bruera, retenu aifleurB,
L’ancien présidé, M. D. Jahier, exprime
le rejgnet de se séparer de l’école qui était
dévoué pour lui une seconde famille.
Le Modérateur tenmne par la bénédictim.
POKABET. Mardi dernier ont eu fieu
tes obsèques de notre sœur aînée CorvegUo Marguerite née Genre, décédée au
dot de ÏEtevers, à l’âge de 92 ana Elite
était originaire du Cîabrans de ¡Masseî,
mais depuis bien des années elle habitait
parmi nous.
— Seunedi nous avons repris te chemin
du cimetière poia- y accompagner la dépouflte morteOte de la chère petite Peyrot
EUvira, du Crouset (paroisse du Perrier),décédée à l’H^ital, à Pâge de 7 ans.
A tous ceux que ces d%)arts laisariit
dans le deuil nous renouvétons notre profonde sympathie chrétienne,
★ A Toocasion de la rentrée des Haæes
te culte de dimanche prodiain (à 10 h. 30),
sera particuHèremient réservé aux enfants. Les élèves de nos écoles primairies,
de nos écotes du dimanche et de nos classes
de catéchisme^ accompi^és de leurs parents, y sont invités.
Ce jour-là, nous distribuerons auæi tes
prix aux élèves méritants des écoles du
dimanche.
PBAHOL. Dans le courant de ces dernières semaines nous avons baptisé deux
enfants : Long Nicole Madeleine d’Auguste et de Jahier Hélène, et Loi^ Dîna
de Lévy et de Long Virginie.
Nous leis confions à la garde de Dieu
qui peut les faire grandir dans son amour,
afin qu’fls soient un jour des chrétiens
actifs et fidèles.
★ Le 2 septembre a été célébré le mariage de Peyrond SMvio, des Sappmts, avec
Clôt Anna, des Bouchards.
Notre pensée afiSectueuse les accompagne, avec le sotih^ d'une vie bénie par
Dieu.
★ Dimanche, 6 octobre, lé euW» sera
tmu en langue italienne et, D. y., fl y
aura la célébration de la Saîntè-Cêne.
Nous espérons y voir beaucoup de personnes, afin de commencer ensanble!, bous
le regard de Dieu, notre plus intense
activité,
PBABUSTIH. Nous reprenons notre activité. d’hiver. L’écHe du dimanr.hpi et te
catéchisme ont commencé et nous consacrons tes réunions du moié d’octobre à
Rocheplate!, vis(itant les dîtfférentes écoles de ses villages. Après les vendanges
nous pensons reprendre les réunions de
jeunesse et celles des mères et des jeunes
filles, les après-midi des dimanr.bfM.
★ MJle Alic;e Fomeron (Cavèiia) et
ML Hector Gardiol (Ciambeirê) se sont
unis en mariage te jeudi 19 septembre.
Nous implorons sur nos jeunes amis les
bénédictions du Tout-iPuissant.
★ Nous avons eu deux baptêmes
dans le temple : Odino Vanda Fîlippina.
d’Amaury et de Rachel (Gardiol, te 1®' septembre; Ehro Philippe Forneroh d’Eànmanuel et de Dina Rivodr, te 22 septembre.
Que Dieu bénisse parents et enfants.
^ ★ Nous ayons repris te chemin du cimetière pour y accomp^ner la dépouiHje
mortelte de BarthMerny Balmas, des Brusîs. Frère du pasteur 'Alexis et père du
pasteur EYédéric, qui l’ont tous deux précédé dans le départ de cette terre, M. Balmas jouissait d’ime force et d’une santé
extraordinaires, malgré ses 85 ans : c’était
un homme de fer. C’est seutement ces
derniers mois qu’il s’aff^Hit petit à petit
et s’endormit le vendredi 27, au soir.
Nouà présentons à ses paraits nos sincères condoléances. G. R.
SAHIT-6EBMÀIB. Nous aviwis été heureux irt ^privilégiés d’entendre, dimanebp!
29 septembre, te message du modérateur,
prof. El Gomba.. Le temple était rempli à
cette occasion, pour d^hontrer notre joie,
■et nous sommes très reconnaissants de
frf cette belle journée.
Que î)ieu seuilte faire germer la bonne
aranence et porter des fruits cent pour un.
SÜD-AMEBIQUE, Nos vieux s’en vcant :
nous recevons la nouveLte du départ de
ML Jean Jacques Micol, décédé dans la mai, son de son fils Charles, à Roeario de
Santa Fé (Rép. lAirgeaitine), H était hé
à Masse! te 15 avril 1846, avait étudié
à l’EiCote Latine du Pennaret et ensuite au Collège de La Tour, Il fut régent
4
\ __
L*Echo des Vallées Vendredi 4 Octobre 1935-XIH
dans plusieiurs écoles de nce ValJées et
épousa, en 1874, M.Ue C&arine Rostaii^.
de ViBfisèche. Parti une prenrière fofe
pour 1 Argentine en 1880, iî rentra deux
fois dans nos Vallées pour retourner nouveHemmt dans sa patrie d’adoption. ¡Membre de l’égiise de Beferano, il fut un aWe
du Pasteur, en le remiâaçant pendant ses
absences et en dirigeant les exercices de
.. chant. Sa femme s'était endormie à 77
an^ en 1929, et’notre robuste masselin
l'a sui^de, âgé de 89 ans.
Dans la vdle de Dolores (Uruguay},,
à l’âge de 83 ans, c'est notre sçeur Ma-dèlffine Gtcigou ‘veuve Gonihier qui nous
quitta.- Originaire de I^amal, elle était
arrivée enfant dans l'Uruguay. Elle éduqua sa nombreuse famille dans la connaissance du Saluveur et recevait toujours
aviec amour les! serviteurs, de l’Bternel.
A sa nombreuse famffle (10 enfants et
plus die 100 neveux et petits neveux) f elle
laisse un exemple? de travail, honnêteté
et fidélité à 'ITBvângife. G. R.
r:.-"
■r\r
Faits et IVonvelles.
■ -ir
©TAis-Ums. Cùwrs pour past0wrs vurüwx.
Des coure interdénominationnete d'été
pour les pasteurs de la campagne ont été
oi^anisës depuis une vingtaine d’années.
Leurs,buts,principaux sont de faire conn^tre aux p^urs les méthodes de travail
religieux qui ont fait leurs preuves à la
cami)agne, de les aider à comprendre les
coiffants et les problèmes de la vie rurale
de développer les liens de camar
räderte entre les pasteurs de la campagne,
de multiplier les contacta avec les leaders
ruraux.
V Voici quelques-uns des sujets traités
au cours des dernières années : les problerms social^ de la famUe moderne ; l’éduréliffkuse et VécxÀe ecdésiasUqm :
téglise rurale et notre giration; la cdlUhomim mtre E0sm; VeffUàmcè de
IEglise rurale; les problèmes de la jeur^e rurale ; U rn^ge éu pasteur ; Vécoie
du d%mmche4am l’Eglise mrale ; la forrmUon des cadres dans l’éducation rdlgmme; la soddogie rurale ; V écotkmîe
agruxUe. S. CE. P. I.
^ %
^ ^ Gus
allemande de
Fasaomtion Gustave-Adolphe a tenu à
Munchien sa 79« conférence. Des cultes spéma^ ^nt eu lieu dans de nombreuses
egh^ de réunions. Une délégation
du Conute central a participé à la consécration d’une nouvelle église à Buchloei
protestante appelée
PustayeAi^he a été consacrée à Neu RaUév^ue de Bavière Meiser a
^ue te «Migres dans sa séance d'ouverture
qifil honi^t en Gustave-AdoI|>h^
SlW f^ ^ foi de Blon
Bgll*. Il ^uait la société GustaveJAdolphe
1^, te monde entier, menait le combat
■ J la foi pour le droit de la vérité divine
OT pour le nom de Jésus parmi tes peuples.
11 ne pouva_it pas penser à l'édification de
m grande diaspora dans le pays et à l’étranger sans évoquer le service rendu par
la société Gustave^AdoIphe. « Nous voulons
suivre cet exemple en manifestant te
meme amour pour tous nos coreligionnmres ». g
Le Seigneur a repris auprès de Lui
Josué Geymonat
Jnstituteiff.
Sa femme Hélèote Chawie et í:es^enfants Ada et Caheuocio; sort père
chev. EnEMiTE Qbymonat, et tous les
autres parents que ce départ si inattendu
afflige grandement, en dorment la triste
nouvelle.
Bobbio Pallâce, 2 octobre 1936-XIII.
Les funérailles auront Heu, D, v., id,>
vendredi 4 octobre, à 4 h. pom.
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10,45
11,06
11,47
12,36
12,41
12,52
13,13
13,34
14,07
16,58
17,02
17,15
17,38
18,01
18,42
7,56
8,28
8,45
8,59
9,10
9,14
11.36
12,14
12.36
12,53
13,04
13,08
13,20
14,02
14,23
14,40
14,51
14,55
17,27
18,02
18,18
18,39
18,51
18,55
18,20
18.24
18,41
19,04
19,19
19,51
(1)
18.25
19,08
19,24
(1)
19,48
19.52
20,05
20,26
20.52
21,30
(2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
19,06
19,32
19,46
20,03
20,14
20,18
20,02
20,53
21,14
(3) Al Lunedì.
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois »
VillarP. »
Via Fourca »
Bobbio P. a.
ORARIO AUKmOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
15?05
15,10
15,17
15,24
15,29
15,35
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
BobbioP.p.
VlaFourca ».
VillarP. »
Chabriois »
S. Margh. »
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
(1) Al Venerdì e Festivo — (2) Feriale — (3) Festivo.
(I)
11,50
11,55
12,01
12,08
12,15
12,20
(2)
16,10
16,15
16,21
16,28
16,35
16,40
(3)
17,35
17,40
17,46
17,53
18,
18,05
ORARIO FERROVIA
Pinerolo n
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglietto-FiugeraVdc)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbiane
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
6,45
6,53
6,56
7
7,03
7,06
ELETTRICA PINERÓLO-PEROSA ARGENTINA
0) (2) .(3)'-llìfi
7,14
7,24
7,32
7,35
7,41
7,45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
8,45 9,35
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbiane
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerap/aci
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
a.
6,43
6,46
6,52
6,55
7,02
7,14
7,16
7,20
7,23
7,26
7,30
7,33
7,40
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
(2)
8,55
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
9,31
9,33
9,36
9,39
9,45
(I)
9,45
9,48
9,52
9,55
10,02
10,10
10,13
10,17
10,20
10,23
10,26
10,29
10,35
12,05
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(1) Festivo dai 14 Luglio al 1« Settembre
(3) Festivo fino al 13 Luglio e
(3)
19,25
19,28
19,33
19,36
19,43
19,50
19,53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20,15
(J)
20,39
20,42
20,47
20,51
20,57
21,04
21,07
21,10
21.13
21,16
21,19
21,22
21,29
— (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
dai 2 Settembre in poi.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
Crosetto-Gardiola
Rodoretto
Praly (Villa)
Praly (Ghigo)
ORARIO AUTOMOBILE PIBOSA-PEBBEBO-PRALT.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05*
20,14*
20,19*
20,32*
20,41*
20,50*
20,55*
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argeijtina
a.
P
a.
5,05*
5,10*
5,19*
5,28*
5,41*
5,45*
5,55*
6
6,03
6,07
6,22
6,30
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
li servizio fra Ferrerò e Praly si effettua nei giorni 16 e 30 Giugno e dal !• Luglio al 16 Settembre.
(•) Dal 14 Luglio ai !• Settembre.
16.15
16,20
16,29
16,38
16,51
16,55
17,05
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45
12,45 14,35 16,40 18,25 19,52 21,15 i.
12,52 14,42 16,48 18,32 19,59 21,22 II
12,55 14,45 16,51 18,35 20,02 21,25 i
12,58 14,49 16,55 18,38 20,05 21,28 1
13,01 14,52 16,57 18,41 20,08 21,31 I
13,04 14,55 17,- 18,44 20,11 21,34 1'
13,08 14,59 17,03 20,14 21,37 1
13,12 15,02 17,06 18,51 20,17 21,40 li
13,21 15,10 17,13 18,58 20,24 21,47 i.
13,26 15,18 17,20 19,05 20,31 21,55 i '
13,29 15,21 17,23 19,08 20,34 21,58 L
13,36 15,29 17,28 ■ — 20,39 22,02 ri
13,39 15,35 17,31 19,16 20,42 22,05 Bp
fi
■/y . ■