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Soixante-dolizième année
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Italie et Colonies Italiennes...................L. 10,—
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S’€ternel veillera sur ton
départ comme sur ton arrivée, dès maintenant et à
toujours. Ps. CXXI, 8.
poüt U ?ii inTiumB
La foi qui eflt ienommée.
« Votre foi est renommée dans
le monde entier ».
Epître aux Romains J, 8.
Ces mots, qui sorti: en même temps une
action de grâces et une louange, ont été
adressés par l’apôtre Saint Paul aux
chrétiens de l’église de Rome.
D’autres auraient pu, en parlant d’une
église, ne regarder qu’à ce qui frappait
particulièrement leurs yeux et leur goftf
artistique, ne compter, comme un titre de
gloire, que Je nombre et les richesses des
gens qui la composaient. Saint Paul n’est
pas de ceux-là; il connaît bien ce qui
est vaine apparence, simple extériorité»
sagesse hujnaine, dans la vie d’un individu ainsi que d’une communauté religieuse. CeSt puLirqi oi il va tout droit à
ressentiü il ne considère que ce qui é^t
indispensable au rayonnement d’une véritable vit. cfeietienne c’est à dire la foi:
« Je rends grâces a mon Dieu », écrit-il
aux Romains, « cie ce que votre foi est
renommée dans le monde entier ».
Üt * *
Quel magnifique témoignage que celui
des chrétiens de la capitale de l’Em-r
pire! Ils n’Itaient pourtant ni riches, ni
nombreux, ini influents comme la plus
grande partie des églises chrétiennes contemporaines; ils n’étaient presque tous
que de simples artisans, d’humbles esclaves... mais»ils possédaient ce que les
patriciens et tant d’autres gens n’avaient
pas, c’est-à-dire \diio\.\}nt foi personnelle^
fondée sur la révélation de Dieu en JésusChrist et dans l’Evangile, confirmée par
le témoignage du Saint-Esprit dans leur
cœurs.
Loin de nous, donc, l’idée si agréable
à l’homme, d’après laquelle la foi s’identifie avec l’afidication passive de l’intelligence devant un certain nombre de vérités
morales et religieuses, ou avec l’appartenance à une église, à une race, à un
peuple qui agiraient l'orgueilleuse prétention de procurer aux gens le salut. La
foi, avant d’être un fait collectif, doit être
un fait. indiv|iuel; elle dépend de notre
attitude persÙnelle vis-à-vis de Dieu et
de la croix cíe Christ; elle est même le
fait central, fondamental de notre vie
individuelle Chrétienne, en vertu duquel
nous croyons personneUement que Dieu
peut nous sauver, nous reconnaissons
que l’Evangiîe est le message de Dieu
pour le salut des pécheurs, nous acceptons, commet un don de la grâce divine,
le sacrifice Christ. ..
« La foi qui èst née ainsi d’une rencontre personelll-avec Christ et du don de
son Esprit, 'jwoduit, chez celui qui la
possède, une certitude immédiate, bien
plus forte, bib plus joyeuse que celle
qui repose slf la tradition ou sur le
témoignage (fitutrui. Le Christ extérieur
devient, intérlxir; il demeure installé au
centre de la personalité, purifiant les
sources de la vie... établissant une concordance, qui n’est pas naturelle, entre
les dispositions du cœur et la volonté
divine ».
« « «
Il semble alors que la foi ait atteint
son plein épanouissement; qu’elle n’ait
qu’à se maintenir pour accomplir sa
fonction, pour nous délivrer du mal et
nous unir toujours plus étroitement à
Dieu, mais l’expérience nous enseigne
qu’il y a dans la vie, jour après jour, dès
afflictions, des tentations, des combats,
en présence desquels la foi, même la plus
sincère, peut chanceler et s’affaiblir. Tant
que nous sommes sur cette terre, revêtus
d’un corps charnej, c’est toujours avec
beaucoup d’humilité et de crainte, qu’il
nous faut «accomplir notre salut». Voilà
pourquoi notre foi, si elle veut être renommée, a besoin d’être nourrie, fortifiée,
gardée; elle est comme une lampe qui
éclaire ou qui s’éteint, selon qu’elle a ou
non de l’huile. Jour après jour, en nous
servant de la prière humble et sincère,
de là lecture de la Parole de Dieu, des'
expériences si variées par lesquelles le
Seigneur nous fait passer, des événements,,
quelquefois les plus communs de notre
vie, nous devons penser à nourrir'notre
foi, afin qti'èlle devienne, pour ceux qui
la possèdent et la demandent au Seigneur,
la source d’une vie chrétienne humble,
joyeuse, fidèle. « Rallume le don qui est
en toi » écrivait Saint Paul à Timothée.
Et les apôtres disaient au Seigneur ce
que nous devons bien dire nous tous,
qui pourtant croyons déjà: «Augmentenous la foi ! ».
iN S! *
Enfin, lorsque la foi est personelle et
qu’elle a mis ses racines en Dieu et dans
les expériences les plus profondes de la
vie religieuse, elle ne peut pas demeurer
renfermée dans un cœur; il faut qu’elle
parle et qu’elle se fasse connaître, afin
de glorifier Dieu. Ce qui veut dire que
chaque chrétien, qu’il soit un apôtre ou
un simple croyant, a le devoir de témoigner sa foi. Si ce devoir n’avait pas été
senti comme une absolue et glorieuse
nécessité, l’Eglise chrétienne n’aurait pas
connu les confesseurs et les martyrs de
la foi, à travers les siècles et dans tous
les pays I
Mais il n’est pas du tout nécessaire
d’aller bien loin d’ici, dans les pays
pa'iens, pour parler de notre foi I Nous
pouvons le faire chez nous, et toujours
avec douceur et respect, là où les circonstances de la vie nous mettent en relation
avec des personnes, coreligionnaires ou
non, qui ont besoin d’être éclairées et
instruites-)à l’égard de la vraie religion;
nous pouvons le faire surtout dans le
milieu le plus restreint, mais non moins
important de nos familles, ou il est plus
que jamais temps que les enfants grandissent sous l'influence des parents croyants et fidèles au Seigneur. Enfin, qu’une
telle foi nous rende capables de prendre
l’Evangile au sérieux, de l’écouter et de
le vivre; alors elle sera nécessairement
une foi renommée dans le monde entier 1
Pensez un peu aux « grandes choses »
que pourrait accomplir une petite église
comme la nôtre, en face de la détresse
et des préoccupations actuelles, si, dans
la personne de chacun de ses membres,
elle avait vraiment une foi renommée
dans le monde entier ! E. ROSTAN.
La Bobême ppotegtiantiE.
La Bohême, avec sa capitale Prague,
est bel et bien, au point de vue géographique, te centre de l'Europe, ainsi que
le chantent ses habtents. Ce, pays, trop
peu connu, mérite pourtant de i'être. De^ puis .1918, c’iest un pays démocratique, offrant beaucoup d'anabgies avec la Suisse ;
iJa nation tchèque possède une grande et
importante littérature, les beaux-arts y
sont aussi en honneur ; eiie compte nombre de personnaliités remarquables. Dès
1918 auœi un mouvement évangélique
très étendu s'est emparé du peuple tchèque. Longtemps avant la Grandie Guerre
? on avait déjà parlé du mouvement « Los
; von Rom» en Autriche. Chez tes Alllemands de Bohême également il y avait
eu àtors quéliques conversions, Ceux qui,
^ au nom de la literté, s’opposaient ainsi
la papauté, jouirent d’une grande sym"i! pathie dans l’Europe libérale. Le mouvement actuel a une base beaucoup plus
large, un authe but et une tout autre
exltension. Sa aiuroe est l’Evangile. Il ne
’ s’agit plus, conime jadis, de théories plus
ou naoins vagues, 'de progrès. Ces néo protestants cherchent aujourd’hui, comme tes
réformateurs du temps passé, la seuille
'-.gtrvjre do Dieu. Nous n’ajvons plus afifaire
à une opposition de, quelques rares intellectueils, mais à un mouvement populaire
dans te vrai sens du mot. Déçus à la suiitie
de la Grande Guerre et ne croyant plus
aux beïtes paroles et aux idéologies généreuses, ces peuples se mnettent à chercher dans l’Ecriture et dans la révélation de Jésus-Christ la seule issue à leur
désespoir.
Ce qui donna au réformateur Jean Huss
la force de mourir joyeusement en hérétique sur le bûcher de Constance (lors
du conoite, le 6 juilet 1415), ce qui poussa
Jan Schischka à conduire ses Hussites à
la terrible guerre de destruction contre
les ennemis de l’Evangite, ce qui inspira
à Pierre Cheltsehizky (t 1460) des idées
apparentées à celtes de Tolstoï, ce qui
permit à Jan Amos Komensky (t 1670
en HoHande) de supporter le bannissement à vie pour sa foi, ceci doit encore
aujouni’hui pouvoir donner la force de
surmonter tes difficultés de Taprès-guerre.
Ce calvaire interminable des protestants
de Bohême démontre à tout le moins la
force de l’Evangile. Aucun peuple — sauf
peuit-êtne lies Vaudote du Piémont — n'a
eu autant et au^i tongtemps à souffrir
pour sa foi. L’Eglisie hussite et ultérieurement l’Eglisie des Frères fut extermii née, à part quelques restra qui sie cachèrent, par les Habsboûrgs en plein accord
et avec la collaboration de Rome, par le
feu et par l’épée, par la confiscation et
l'exil, et jusqu© dans les temps récents
par de® chicanes et d’autrœi vexations.
C’est surtout depuis la bataille de la Montagne Blanche (Weisænberg) en 1620
que la Bohême évangélique apprit à connaître le césarô-papisme habsbourgeois.
Ctela nous mènerait trop loin, de parler
en détail de la persécution ; rappelons
cependant l’histoire de ees miairtyra valasebei, qfui, confiant dans la tolérance promise, se firent inærire comme protestants
à la préfecture eè qui furent tous^massacrés. Ceci se passait en 1780, Aujourd’hui
ji apparaît oteirfâcuent que la foi no Sa
laisse pas détruire par la violence et que
la vérité doit triompher ainsi que l’écri-,
vait d’une manière prophétique Jean Huas
axi début de l’hiatoire de la Bohême. Les
Habsbourg et les puissances alliées avec
eux n’ont pas pu vaincre ce petit reste,
demeuré fidète. Il s’agit des Frères Tchèques qui, dèa les premiers jours de la liberté regagnée., attirèrent l’attention du
peuple sur les souxoes de FEvangite,' jadis
cachées sous les décombres, aujourd’hui
découvertes comme à nouveau. Ce sont
eux qui révélèrent à leurs compatriotes
l’histoire de la BcJiêmie sinistreœient .interrompue par la Contre-Réforma|âon, lies
exhortant à renouer tes liens avec ce glorieux passé. Ce petit reste put remettre '
en honneur te ' souvenir de la réforme
tchèque du XV® siècle. Depuis 1923, l’anniversaire du jour où Jean Huss périt
comme hérétique sur te bûcher ' de Constance, le 6 juillet 1415 est devenu fête
nationale du nouvel Etat. " ’ '
On ne saurait méconnaître l’importance
de ce fait.
Aujourd’hui il n’y a plüs d’« Eglise
d’Etat ». Depuiis 'la sépatation de l’Eglise
et de l’Etat, te rattachement à une Eglise
dépend d’un acte de libre volonté. A
l’Eglise des Fibres, par exempte,’' se rat. tacheat uniquement ceux qui demandent
îeur admi^on én la motivant sérieueement et qui, s’étant informés des principes de cette Eglise, se sont fait inscrire.
Les chiffres suivants ont dons une grande
valeur. En 1910 on comptait en tout, dans
les provinoes autrichiennes de ■ l’actuieille
république tchécoslovaque, 157.067 protestanta En 1921, il 'y avait, par contre,
990.319 Tchèques protestants, sans compter les protiestants de langue alemande
de Bohême... Les tâches qui incombent à
l’Eglisie évangélique de Bohême, surtout à
l’Eglise des Frères, sont énormes. Il n'y
a pas assez d’ouvriers... Trente paroisses
en chiffres ronds, sont vacantes par suite
du manque de pasteurs... II s’agit, dans
la plupart dœ cas, de paroisses très disséminéeei. Ce sont surtout^ tes anciens
Frères tchèques qui vivent dans 3a diaspora. -Le travail pastoral est rendu plus
difficile encor© par te fait que la situation
. religieuse change continrteïleinent. Chaque
année il y a de nouveaux membres, provenant la plupart de l’Egliee de Rome ou
du groupement des Sans-confession (par
exempte, en 1930, 4888 adultes avec 1057
enfants, etc.). En face de ces nouveltes
admirions, il y a aussi des démissions
(environ 300 en 1927).
Ceci nous montre que cöttte Eglise ^
en pleine évoluitidn dans ce nouvel Etat.
Les pasteurs ne sauraient suffire à ce trar
vail gigantesque et eda malgré les faci»
Utés modemiee (tète que autos, motocy^ .dettes, etc.). Heureusanent que dans tes
endroits où le pastmr ne peut pas donner h catéchisme, où il ne peut si© rendre '
poxir un baptême ou un enseveSiBsement,
il ^ remplacé par te « curateur » du vil*
läge ou par « ancien »...
Cette participation du laïque à la vie
religieuse fait de cette Eglise une Eglise
vraiment populaire. Le pasteur n’est jamaÎB appdé « monsieur te pasteur », mais
« frère pasteur ». Grâce à des auxiliaires,
la Bible pénètre dans le peuple, qui prend
plai^r à sa «KraKzka,», yajicienne version tchèque. Le peuple connaît cette Bible aU po&t de vous rendre vous-mêmes
-J
...!
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■ 7^ 7, . ¿.pi,,..: ... ^ .„7 ■ -yi 'Víirí*! v'_'- f V :7-,. : ^ 1 Tí; ,C. |. '■ff
. 2 : - '■’! ■|..-1’||T H'Îl.- '“'rr'" 't, ''.i:'. L’Echo des Vallées ~ Vendtiiedi 3 Janvier 1936-XlV rJ. ,
K A '*
tout honteux. Il existe dans ce peuple une
fraternité à laquelle rien n’eet cœnpara-*
bkï. Les terribles souffrantes «idunées en
' commun Tont sans douta créée.
Naturd’iemienlt cette foi n'est pas Picore solide dans les paroisses nouvellement
^ fondéea Pour l'affermir, une presse très
active exerce une forte influence întélieure et extérïeuire. Des traités combattent toutes les tendanoes incomipaitibfes
avec l'EvangiTle... Tout ce trav^ retombe
de nouveau sur les pasteurs. A cela s’ajoutent encore les soucis pour les ieux de
culte, des logements des pasteurs, etc.
L’Eglise des Frères ne possède, pour ainsi
dire, pas de temples lii de presbytèiies...
Dans plusieurs JocaJités, le culte se fait
dans une grange, dans ime halle de gymnaeltique, etc. Dans une petite vilb les
autorités ont mis la saUe de la mairie à
}& disposiition des protestants, et pourtant
les Frères tchêquesi n’y forment qu’une
petite minorité. Le plus fréqueminenlt encore, on se réunit en plein air. Qiielque
part sur une colOîne bien centraile, ou dans
une clairière, les gens se réunissent : ils
viennent parfois de très bin, en char ou
à cheval ; ijs chantent les vierjx et inoubhabies cantiques hussites — car ils savent chanter, là-bas...
BLOCK-NOfES
9. Les trois iusilces de la terre.
La justice de Caïo : celle du premier
homicide. C’est-à-dire la justice d’un intérêt, d’une passion qui ont le droit d’être
assouvis, tout simplement parce que ce
sont les miens, et parce qu’ils doivent
avoir le dessus sur tout ce qui est tien.
Et s’il arrive de rencontrer quelque
obstacle, ou quelque. Abel qu’on estime
être un obstacle^ on supprimera l’obstacle, c’est-à-dire Abel.
La justice de Moïse: oeil pour œil, dent
pour dent. C’est-à-dire la.justice appuyée
sur la ipeur : tu ne tueras pas, si tu ne
veux pas .être tué. Si tu ne veux pas
t’éxposer à perdre ton œil, ne l’airache
pas à ton voisin. C’est, encore, la justice
conçue négativement : elle a besoin, pour
se révéler, de dénoncer son contrepied.
Tu ne 'feras pas ceci, tu ne feras pas cela.
C’est, enfin, une justice qui déborde dans
l’iniquité. En effet, quel est l’homme qui
soit satisfait de rendre la pareille à son
prochain ? Nous souhaitons tous de rendre
dix fois autant le mal quç nous en avons
reçu — et, ce qui pis est, nous nous efforçons de réaliser ce souhait.
La justice de Brutus : celle du consul
condamnant à mort ses deux fils, coupables d’avoir conspiré contre la République
romaine. C’est-à-dire une justice objective,
impersonnelle. Cet homme, qui refoule au
fond du cœur ses sentiments paternels,
est admirable. Et cependant, ce n’est pas
un homme, c’est une machine à penser.
Et sa justice — nous le sentons pénible-^
ment — n’est pas encore la justice véritable, puisqu’elle n’a pas su harmoniser
l’inflexibilité de la loi et le dévouement
de l’amour.
10. Les trois fusllces du ciel.
La justice de Paul; l’homme spirituel,
*dit-il, est un juge (1 Corinthiens II, 15),
Mais l’esprit du Christ vit en lui, à la
place où jadis vivait son vieil homme.
Ce n’est donc plus un homme, qui est
en train de juger son prochain: c’est le
Christ lui-même. De plus, les jugements
de l’homme spirituel ne concernent poirlt
les rapports .que les créatures ont entre
elles : ce qu’elles font et disent, non pas
ce qu’elles sont elles-mêmes.
La justice de J^ésus : c’est-à dire le paradoxe du pardon. Car il y a plus de
justice à,pardonner, qu’à condamner celui
qui s’est rendu coupable. En réalité, le
véritable pardon contient, dans les mots
mêmes qui le composent, le maximum
de .la connaissance de l’être humain. On
ne pardonne pas parce qu’on veut ignorer,
ni parce qu’on veut se maintenir dans
une atmosphère de supériorité morale
(les pacotilles du pardon); mais c’est
seulement lorsqu’on a évalué toutes les
conséquences, publiques et privées, du
mal qu’on a reçu, pesé toutes les circonstances qui l’ont accompagné, calculé tous
les dommages que nos intérêts, notre
paix, notre honneur même en recevront
— c’est alors que celui qui, au lieu de
se venger, pardonne, donne vraiment par
dessus soi-même et enrichit le misérable
qui lui a nui, d’une puissance d’amour
sans bornes.
Et, enfin, la justice de Dieu. Si les
juges prononçaient leurs jugements, non
pas d’après les codes, mais d’après leurs
vues personnelles sur la justice, il en
serait fait de nos institutions judiciaires...
Mais la justice de Dieu ne subsiste qu’à
la condition personnelle, c’est-à-dire de
se conformer, non pas à une hyperjustice ou à un code quelconque, mais
à la personnalité de Dieu Lui-même. Or
la personnalité de Dieu, c’est sa volonté;
la justice de Dieu n’est donc autre chose
que sa propre volonté. Ce qu’il veut et
dans la mesure où II le veut, est par làmême juste; et du dehors de Son bon
vouloir, il n’y a qu’iniquité et injustice
criante. ThÉOD. Balma.
Puisque il a été décidé de ne pas publier
cette année les deux opuscules traditionnels’
pour le XVn février, la Sociéfé d’Etudiants
« La Balziglia », en plein accord avec la
Scxâéfté d’Eltudiesi Vaudoiges, a décidé de
reouedUir dans xm volume les articles d’his- '^
toine vaudoise les plus intéressants' et im-^
pressifs publiés dans différents joumatix .
par le vénéré et regretté prof. Jean JaUa,
et de mettre ce volume (comprenant 160
pages, en beau format, avec une-couverture
caractéristique) à là disposition de la jeunesse et des faimiîles vaudoisea, àToeisasian du 17 févrSIeir prochain, aux condMoôs ex- traordimiremeïit avantageuses que. nous
indiquons plus bas!.
MM. les pasteurs et tous ceux qùi voudront encolurager c^te très heureuse ini- '
tiative, sont vivement priiéfe dte là à)utenir
par leur souscription, l’offrant à l'occasion
du 17 février, à la jeunesse et aux familles
va!,iDdoiB|es. Ce sera le moyen le meiilleur
de céOébrea- à la fois k fête vaudoise et
la mémoire de l’Historien Vaudois, qui a
donné toute sa vie à la mission de l'étude
et de la propagation de notre histoire.
Conditicms de vente. Pour les souscriptions d’au moins 10 voliunes, L. 1 le volume.
Pour volumes séparés, L. 3 le volume,
l’expédition sera à k charge de l’acheteur
Les souscriptionig peuvent ae faire, avant le
31 janvier, à k Typographie Alpine S. A.
- Terre Peâlice.
Da Sud-Aioérique.
BASAIL est une colonie qui se trouve
à 67 Km. de ResistartCia, la capitale du
Chaco. Il y a plusieurs familles Vaudoises, qui litont jamais été visitées: Victorine Tourn, Godoy-Tourn, Hulet Tourn,
Claude Rostan, etc. Celui-ci a huit enfants,
presque tous mariés: une vraie tribu.
Quelques-uns ont été baptisés par les
pasteurs Ghigo et Beux. Je suis un messager bienvenu pour eux. Je leur apporte
des nouvelles de leurs parents et amis.
Ils sont si isolés ici! -Le cher Rostan
m’amène dans son cabriolet et je puis
ainsi visiter ces familles et les inviter
pour un culte en commun.
Nous allons même à 8 Km. dans la
forêt, inviter la famille Hulet-Tourn. Plus
loin il n’y a personne. « Pour vivre heureux, vivons caché », Ils ne voient du
monde que quand ils sortent. La vieille
mère de 82 ans, s’est réjouie du culte
que nous avons célébré. Même ici, il y
en a à qui 'Dieu* a fait la grâce de croire
à Sa'Parole, comme Dona Máxima Lencina, de 82 ans, convertie à 75 ans par
la lecture' de la Bible, et qui habite
maintenant chez son gendre Alexandre
Meynet, de Bçbi. t
A Saenz-Pena, au centre du Chaco, j’ai
visité la veuve Bertinat, très affligée par
la perte, d'un petit-fils, jeune homme de
17 ans, mort de la grippe, je lui ai indiqué Celui qui seul peut vraiment consoler.
Son amour n’a pas de bornes. Rien n’est
durable dans ce monde et nous ne jouissons de la paix que par une foi vraie en
Celui qui nous a aimés et s’est livré
pour nous, j’ai eu plusieurs cultes avec
des russes, tchèques, etc. « Quels chants
et’quelles prières, à genoux » (Actes XXI,
5), sans prie-Dieu, sur le sol nu!
il m’a été possible de visiter, encore
une fois, les petits groupes de Pampa
del Infierno, Corzuela et Charûta. La
sécheresse s’est fait sentir partout.
Après 16 ans. Dieu m’a permis de
visiter de nouveau les familles établies
à Venado Tuerto, centre industriel très
important, Elles ont gardé un bon souvenir des visites de M. Léger et de M.
David Bosio. Quant au spirituel il y a
ici une église méthodiste, dont le pasteur
Manuel Moore est fils d’une Long de
Alejandra. Il se plaint que beaucoup n’en
profitent pas. C’est aussi ce qui arrive
ailleurs, même à Montevideo et B. Aires,
ce qui est regrettable. Mais quand la
vieille roche est Adam... J’ai pu visiter
les familles Long. Chez Horace Long j’ai
trouvé une vieille connaissance, M.me
Catherine Bertinat, du Villar, veuve Costabel, le premier régent de Colonia Valdense,
qui a rendu de grands services aux
colons, avec M. Morel le premier pasteur,
dans ces commencements si difficiles.
Elle est sans doute la voudoise la plus
âgée du Sud-Amérique, avec ses 97 ans.
Elle conserve toutes ses facultés. Celestino Long avec son auto m’a fait visiter
les autres familles : Etienne Richard, de
Pral, qui a 74 ans, sa femme Marie
Meytre, de Salse ; leur enfants sont mariés;
Albino Gaydou, marié avec une Caminotti
Durand, qui avait 18 ans quand il est
venu çn Amérique; Jacqueline Jahier,
veuve de David‘Gaydou, de 74 ans, qui
vit avec son fils David, tout triste encore
à cause de la mort de sa femme, Ida
Goss, de La Tour ; Adèle Pons veuve
Bleynat, du Pomaret; Magdeleine Léger,
Adèle Peyronel, etc.
Le pasteur m’invite à présider les 3
cultes du Dimanche. Nous avons ainsi
pu nous réjouir autour du Seigneur, avec
Sa Pàrole de vie.
Je Le remercie de m’avoir accompagné
et gardé. Je m’humilie de n’avoir pas
toujours rendu un témoignage constant
à Sa Puissance et je lui demande de donner de l’accroissement à la semence qu’il
m’a permis de répandre en Son Nom.
* *
Départs: Emile Rostan, de S. Germain,
de 79 ans, à Iris; Marie Negrin-Cesan,
de La Tour, de 79 ans, à Cosmopolita.
L. JOURDAN.
« «
COLONIA VALDENSE. Nous ne voulons pas laisser terminer l’année sans
donner les nouvelles qui peuvent intéresser les lecteurs de VEcho. Nous mentionnerons tout d’abord deux mariages. Celui
d'Auguste Chanforan, de La Tour, avec
M.lle Hilda Tourn, de Colonia Vaidense,
célébré le 6 avril; et celui de Charles
Sibille, de La Tour aussi, avec M.lle
Licia Bonjour, de cette paroisse, mariage
béni le 9 août. M.me Sibille passa ses
deux dernières années de jeune fille comme
employée de l’Asile des Vieillards, où elle
laisse un excellent souvenir. Nos meilleurs
vœux accompagnent ces époux.
O Monsieur le pasteur Emmanuel
Galland vient de rentrer avec sa famille
de sa tournée en Europe. L’Union Chrétienne de J. G. lui a offert un lunch de
bienvenue le soir de jeudi 28 novembre.
Pour l’occasion MM. les pasteurs H. Beux,
D. Breeze et Jean Tron étaient venus à
la petite capitale vaudoise. M. Galland
nous donna un compte rendu des plus
intéressants sur son séjour aux Vallées
et sur les travaux du Syjjode général de
notre Eglise.
La réunion s# clôtura par le chant d’un
chœur, avec lequel l’assemblée dit par
des accents de vibrant enthousiasme, la
joie de revoir pardij elle l'ami de la
jeunesse. %
© Le 26 novembre dans un quartier
de La Paz, M. jean Albert Pons nous
quittait pour une ilatrie méilleure. Notre
frère était fils de fèU le pasteur Benjamin
Pons, et avait 32 a.ns. Dès son bas âge
sa vie ne fut qu’une succefStou de souf‘ frances, atténuées par les foins les plus
tendres d’une rnère dévouée. M me Rons
.3 noblement accompli une Autre mission
qui lui .avait été confiée; elle en sera
récompensée par de précieuses bénédictions. Nous tenons à renouveler à la
famille Pons et aux sœurs du défunts,
M. lles Blatiche et Juliette, actuellement
en tournée en Europe, toute notre sympathie chrétienne.
TARARIRAS. Au commencement d’octobre dernier a eu lieu à San-Pedro, le
mariage de M. Elio Maggi avec M.lle
Delia Benech, ci-devant aide du Pasteur
de cette vaste paroisse. Nous formulons
les meilleurs vœux de bénédictions pour
ces époux, et nous leur souhaitons de
bonnes affaires dans la Pension qu’ils
pensent ouvrir à Colonia.
© Le vaste Temple de Tarariras,
complètement remis à neuf, s’est ouvert
cette année aussi pour la Fête annuelle
de Chant. Les chorales de presque toutes
les paroisses étaient présentes et chantèrent de leur mieux. La* chorale de
Colonia Valdense se distingua en chantant
un vieux choral composé en français sur
le Psaume 68. Cette exécution particulièrement difficile réussit grâce à l’excellente
baguette de M. Ernest Tron.
Ici, comme aux Vallées, la Commission
du Chant Sacré organise cette Fête, dans
le but d’améliorer le chant dans les
congrégations.
COLONIA IRIS. Sous l’enthousiaste
direction du pasteur M. Silvio Long, il
à été possible de réciter le drame Vaudois : Rinnegata. Près de quatre cents
personnes assistaient, à Jacinto Aràuz, à
cette réévocation historique. Dans les
entr’actes la Chorale - tennement dirigée
par le Pasteur - chanta des pièces propres
de notre peuple. Quelqu’un se croyait
aux Vallées.
CHRONIQUE VAUDOISE
DONS REgUS
Pour l’Echo des Vallées:
N. N., par le docteur S. Rocchi 500
frs. fr. Lire; 410,75.
Nous exprimons notre profonde gratitude à ce généreux donateur.
• # •
Fleurs en mém. de Sœur Susannne Beux :
Sœurs: Eugénie Tourn, L. 25 - Marg.
Grill, 25 - Arcangela Ferrara, 25 - Jeanne
Pent, 50 - Adèle Gay, 50 - Marg. Rivoir,
25 - Nov. : Nina Curcio, 25 - M.mes :
Marg. Tron-Revel, 100 - Tapernoux,
Leysin, 100 - L. Bertalot, ¡^bbadia, 25
N. N., Milan, 20 - Pomaret : Société de
Couture, 100 - Aug. Pastre, 20 - Tron,
Brancà, 25 - J. Bernard, 10 - S. et P.
Rostan, 10. |
• • • 'f
. »
Pour l'Orphelinat : t
Société de Couture du Pômaret, L. 200.
• * • I „
ANOBOGNE, Au culte de Noël nous
avons eu, comme d’habitude, la participation de notre Chorale, qui, sous la
direction de M.me Emma Bertalot, a exécuté un très beau chœur de circonstance.
©Nousremercions vivement le pasteur
Albert Ricca pour avoir présidé le culte'
au chef-lieu, dimanche passé.
© La collecte pour les urgentes réparations au toit du temp^ du chef-lieu
continue avec un élan très réjouissant.
En peu de semaines voi^ 7(X) lires qui
ont déjà été ^ .versées dai|S ce but. En
outre dans tous les coins de la Paroisse,
3
on est
foule d’< jjets différents en vue d’un grand
bazar a
agréabli
êt
' .'.WiV'ï' ‘ ,
. "f :,
-r
L’^îio des VftUées r V©n<dimdi 3 Janvier X936-XIV
4
• A
' î ^-'’1
l’œuvre pour confectionner une
profit de ees réparations. Ce qui
est miel s que tout cela et qui rend même
notre tâche, c'est de voir la complète sp intanéitl des dons et du travail.
Il ne ne is reste qu’à vous dire « merci »
tou jurs en avant ! ». j.G
O U| Í jolie petite fêté a réuni diman
che pas é l’IJnion des Mères et TUnion
Cadettefdes Jeunes Filles. Sous la vaillante direction de M.me Nisbet, ces dernières ont préparé un bon prograipme de
récitations, et une exposition de soixante
objets confectionnés en deux mois de silencieux et persévérant travail. Les mères
ont démontré de savoir apprécier la bonne
volonté des jeunes filles en contribuant
généicusemeui Cl joyeusement. Aux unes
et aux autres vont nos sincères remerciements.
O Aussi le culte du Nouvel-An, malgré la neige, a été assez bien fréquenté.
La Chorale a| exécuté un beau chœur
pour lequel nous lui renouvelons l’expression de notre gratitude.
O La nouvelle de la mort de M.lle Lina
Bonnet, jille du regretté pasteur Etienne
Bonnet, a produit une vive douleur dans
notre Paroisse. Née dans le Presbytère
du chef-lieu, elle avait continué à s’occuper activement de notre Paroisse. Pendant longtemps elle avait dirigé le Chalet
Unioniste du Serre, quand le poste de
second Pasteur avait été supprimé. Tous
les nombreux Paroissiens qui appréciaient
sa bonté regretteront de ne plus la voir
retourner à La Ramà pendant l’été. Que
pour nous tous, et spécialement pour la
famille dans le deuil, soit de consolation
la parole qui, pans notre culte de NouvelAn, a précédé l’annonce de la mort: ‘Je
lève mes yeux vers les montagnes: d’où
me viendra le secours? Mon secours
vient de TEternel qui a fait les deux et
la terre. (Ps^iume CXXI).
V R. N.
FBAMOL. Le 16 décembre, quelques
semainis seulement après le départ de
son mari, est décédée notre sœur Reynaud
Marthe,Mq Peumian, âgée de 79 ans.
Elle a quitté ce monde, sans passer par
de grandes souffrances, confiante en son
Sauveur.
A laTamille qui a été frappée par ce
nouveau deuil, nous exprimons les sentiments de notre réelle sympathie. Et
nous demandons à Dieu d’accorder ses
précieuses consolations à tous ceux qui,
dans cette douloureuse circonstance, l’ont
invoqué avec foi.
O La fête de Noël pour les enfants
de nos écoles du dimanche s’est déroulée
avec succès et devant un nombreux
public,,'le dimanche 22 décembre, dans
l’après-tnidi. Petits et grands s’y sont bien
amusés et notre vœu, le meilleur, c’est
que la fjoie de Noël, joie pure, sincère
et intime, habite dans leurs cœurs. Nous
remercions toutes les personnes qui ont
collaboré, d’une manière ou de l’autre,
à la bonne réussite de la fête... y compris
le vieux papa Noël qui s’est bien fatigué
à monter jusqu’ici, mais qui a été, comme d’habitude, bon et généreux.
O Au culte de Noël, bien des personnes n’ont pas pu prendre part, surtout
à cause du mauvais temps, La chorale
a exécuté avec soin le beau chœur de
Noël « Minuit, chrétiens » ! Et, pour la
première fois, la Sainte-Cène a été célébrée
avec les coupes individuelles. Que Dieu
bénisse les saintes impressions reçues
dans ce jourl
© 11 y a encore plusieurs lecteurs de
l’Echo qui doivent renouveler leur abonnement. Qu’ils n’oublient point d’accomplir leur devoir le plus tôt possible.
PRABÜSTIH, La neige est venue déranger le culte de Noël, mais malgré
les chemins très mauvais, nous avons eu
une bonne assistance du côté des hommes.
© La fête des enfants a été célébrée
le dimanche 29, après-midi. Merci aux
monitrices et aux jeunes gens qui ont
aidé à préparer le programme.
, © Nous remercions M. Gustave Bert
qui a remplacé le Pasteur le dimanche
24 novembre.
© Un petit nouveau-né de lîiccardo
Gàrdiol du Ciabot Bas a été rappelé par
le Père : notre sympathie aux parents
affligés.
© Baptêmes : Graziella Godino d’Aldo
des Culumbin ; Elmo Ayondef d’Adplphe
et de Marie Martina, de la Liudera. Que
Dieu bénisse les agneaux de son troupeau.
BODOBET. Comme d’habitude, la fête
de Noël a été célébrée par un culte spécial, qui, malgré le temps peu favorable,
a réuni une bonne assemblée. Les personnes qui ont pris part à la Sainte-Cène
ont aussi été assez nombreuses.
© Les fêtes des enfants, tant à Rodoret qu’aux Fontaines, ont eu beaucoup de
succès. Les petits ont vivement apprécié
leurs cadeaux, et le public, très nombreux,
a goûté les récitations et les chants présentés par les petits acteurs.
Nous remercions chaleureusement toutes les personnes qui ont prêté leur concours pour la préparation de ces fêtes.
© Samedi 21 courant, un long cortège
a accompagné au champ du repos la
dépouille mortelle de notre frère Jean Pons
de la Gardiole, que Dieu a rappelé à Lui
à l’âge avancé de 93 ans, après une courte
maladie.
Avec lui disparaît un véritable Vaudois,
qui possédait la foi ferme et vivante qui
caractérisait nos ancêtres.
Nous renouvelons à sa famille l’expression de, notre sympathie chrétienne.
SAINI-GEBMAIN. Carlo Constantin et
Angela Giacone ont demandé à Dieu de
bénir leur union. Aux heureux époux nos
sincères félicitations.
© Ont été présentés au Saint Baptême
la petite Costabel Rina, de jean et de
Costabel Gilda ; Gilles Olga de Silvio et
Giulia ; et la petite Pasquet Enricü, d’Aldo
et Irma. Puissent ces chers agneaux, sous
l’aile du Bon Berger, croître en grâce devant Dieu.
VILLAB. La naissance du Sauveur a
été célébrée aussi cette année par la traditionnelle fête des enfants, qui en ont
bien joui.
Merci à notre Régent, à nos Institutrices
et à nos Unionistes des deux sexes qui
se sont bien dépensés pour procurer
cette joie à nos petits.
© Bonnes assemblées aussi pour les
adultes, aux derniers cultes de l’année,
quoique moins nombreux que d’habitude,
à cause de l’impraticabilité des chemins.
La jeunesse s’est particulièrement distinguée pour sa nombreuse participation
à ces différents cultes, comme à la réunion des anciens catéchumènes et à la
soirée unioniste du Nouvel-An.
Que le Seigneur bénisse ces réunions
pour le vrai bien de beaucoup d’âmes.
Nous avons bien senti à ces cultes
l’absence de nos cherè soldats pour lesquels nous avons prié et auxquels nous
envoyons nos souhaits fraternels pour
que la nouvelle année nous les ramène
sains et saufs.
© Un beau cadeau de Noël nous a été
fait par notre zélé podestat M. le comm.
F. Margaría, sous l’espèce d’une lampe
électrique installée sur la place du temple.
Merci.
© Départ. L’avant-veille de Noël, nous
a quittés, après de longs mois d’infirmité,
un de nos vieillards, notre frère Etienne
Allio feu Etienne, du Teynaud, dans sa
75« année. II laisse un vide dans ry;|tre
famille ecclésiastique et particulièrement
dans notre Union Chrétienne du Teynaud,
qu’il aimait beaucoup.
Aux parents et d’une manière spéciale
aux familles Allio-Casella, Allio-Olaudel
et Allio-Robert de Philadelphie, nous
exprimons notre sympathie émue.
Quelques jours plus tard s’en allait la
doyenne de la paroisse: la belle {figure
de Constance Grand vegve Davit. Notre
chère « Magna Coûnstansa », comme nous
aimions l’appeler, nous a quittés au soir
fl’une journée bien remplie et en laissant
derrière elle un souvenir que nous.detpandons à Dieu de bénir, pour la famille
qui reste et pour tous ceux qui ont eu
le privilège de la connaître. Notre sœur
¡avait ans.
Notre sytnpalhie en Çhri§,t à tous ceux
gui pleurent. j.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal S3 ai 29 DicemOie 193S-X1V.
Nascite N® 3 — Dtecessi N® 2
«Convegno» d'hiver.
Le tr^itdonnel « Conviegno » d’hiVer des
Unibna Chrétieimes VajudOiises aura, beu
lundi proehfllin 6 cour, atu Col de la V.nchèrie ; avec le programime suivant : 10 h. ;
Goncouirs de sky, avec différents prix ;
12 h. : Dîlner à l'auberge' Plavan (L. 6 ■
sans vin) ; 14 h. : Culte, présidé par le pasteur M. Guido Rivoir.
Tous 1ei3 membres des U. C. J, G, et
des U. C. J. F. .et toute, la jeuneseie Vaudoise Sont convoqués à cette belle réunion.
Faits et Nouvelles.
France. Un bourgmestre intérimair©
d’Argenteuil avait ordonné qu’on enlève
une croix déjà ancienne Qui était sur l’Asile
des vbiiiairds de cette ville... devant l’indignation de la popiulaitibn il fut obligé de la
faire reposer.
D’autre part, on raconte que dans le
diocèse de B ois, qu’à un excellent catholiq oe
qui avait rendu d’excellents services à son
Egliaa, mais qui appartenait à l’Actïbn
française, les autorités e.dêâiastiques
refusèrent, à leur grand ragret, un entea*rement religieux. Majs au moment où le
oonvoi funèbre passait devant l’Egbse, un
homme, prêtre ou non, on ne .sait, vêtu
d’habits sacerdotaux et masqué vînt prononcer les prières funéraines lîtu(rgiques
d'usage sur le œrcueii. ScandaJfe inoiii
écrit le journal cathioliqu© auquel nous eqipruntons ce fait divers,! Le vraS scandale,
n’est-H pas qu'un vrai catholique ne puispe
pas, pour des motifs politiquies, être enterré selon .les rites de son Egüliqe, de
l’Egbse qu’il a aimée et servie. Comme quoi
Viintransigeance ne sa trouve pas d’un seul
côté de la barrière ! (Journal Religieux)
« » «
i.
Etas-unis. Stage dirdque pour étudiants
en thédogip. Le « Council for the Clinical
Training of Theological Students » (Commissiion de l’enseignement dinique des étudiants en theojogio) procure aux candidats
en théolog^ib Loccai^an de faire des expériences cüniques dans des maisons de santé,
en vue de leur future activité pastorale.
Cette ComraiSKion s’est rapidement développée depuis sa fondation qui date de dis
ans. Les étudiants sont choisis dans les
sfrmiinaires ( cette année, b y avait des
étudiants de 50 séminaines) ; ils reçoivmt
une bourse pour la durée 4® trois, six
ou douze moite et travaliUenit sous la direction experte d’un médecin psychiatre.
Eltant eux-mêmes spécialistes en matière
religieuse, ils apprennent à travailler avec
une phalange de spéciailistes érudits et
à se famibarteer avec les cas individuels
et les méthodes qu’ils seront appelés pto
tard à-appliquer comme pastefurs et consed'llers spliritueOs.
Deux psychiâtres éminents participaient
à la'oanférence, tenue oette année à l’Université de Pennsylvania : les Drs. Earl
d! Bond et Lewii^ B. Hill, le professeur
Botein du ^érniinaite de théologtie de Chicago, TévêGfue 'Hermann Page de Detroit,
etc. S. CE. P. I.
France. Powr Vmdon des Eglises. Le
synode extraordinaire de l’Union des Eglises évangéliquies libres die France s'est
réuni à Mazamet (Tarn), le 12 décembrte 1935. Il avait pour but de statuer
sur une invitation des Unions nationa.lee des Eglises i-éforméas et des Eglises
réformées évangéliques. Il y a répondu
jfavorabJlement et a désigné, comme on le
lui demanidalit, une délégation égale en
nombre à celle de chaque autre Union, soit
5 membres, pour participer aux pourpar(lers de fusion de ces groupements.
Quand'la Commission interecclésiastique
aura abouti à un projet définitif, œluî-ci
devra, pour entrer en vigueur, être ratifié par chacune des Unions d'Eglises.
S. CE. P. 7.
t©s Uvreg
idedo sa p&rchè - Lettere di Suenima ^ofntann de Visme a qqo m^ito e ad un’ar
mica, durante la spà malattia. — À cura
de! ConnJtato Nazionale deîl© U. G. D. G.
0 dd Raggruppamento Uniamsta ¥aldese. — In vendita presao TAvy, Cesare
é Gqy - pinerolo ~ Prezzo L. b
Le contact spirituel avec des âmes d’élite est '.toujours bienfaisant : M.me Hcrfmann de Visme, Tauteur d)u livre que nous
signalons, est une personnalité religieuse
de premiier plan et la lecture de ses lettres sera la source de grandes bénédictions.
Une très courte biographie sert à mieux
comprendre les lettres adressées à son mari
et à une ¡amie. Femme de pasteur et mère
de Six enfants, elle avait compris d’une
façon admirabfe le double rôle qu’elle devait accomplir dains la pairoisoe et dans
Lt, famiDllie. Les mères np liront pas sans
émotion les prières qu’elle élevait à Dieq
pour ses enfants, ainsi que l’écho de ses inquiètiudeai à leur égard.
La longue maladiie fut encore im ministère. le ministère de la souffrance, et
ses écrits, vrai 'testament spirituel, en assurent l’activité ici-bas, après son départ
pour le ciel.
A ces quelques lignes je me permets
ü'ajouiter un sauveniir personnel : l’Eglise
suisse de Londres fut la première à m’accurilir lors de ma première délégation
en AngleterTe ¡en 1929 et le pasteur M.
Hoffmann de Vteme m’entoura de bien
des civfStés, m'accordant de prêcher dans
son temple de EnxlièU Street.
C’est donc aussi par recoimaisance que
nous signalons les écrits de sa chère compagne, convaincu d’ailfeurs qu^illa feront
un grand bien.
Ieri 31 dicembre è ritornata a Dio la
Signorina
EVANGELINA BONNET.
Ne dònno il triste annunzio i fratelli e
sorelle : Ten. Col. Carlo con la consorte
Ciotti Tina e figlio Guido ; Lidia col consorte Doti. Enrico Pons e figlio Dott.
Mario ; Giovanni, Pastore Valdese, con
la ionsorfe Ohìsen Giovanna e figli Dottori Enrico e Alfredo e figlia Renata col
marito Ing. Giovanni Rochat; Lisette co/
marito Luigi Ferrerò e figlio Dfitt, Mario ;
Maria còl consorte Maestro Attilio Cimbro;
la cognata Stella Mason fe parenti tutti.
Non fiori ma beneficenza. La presente
valga di partecipazione individuale e di
ringraziamento a quanti prenderanno parte
alla cerimonia. Il funerale avrà luogo
giovedì 2 gennaio, alle ore 9.15, partendo
da Via Sdn Secondo, 70.
« Dio è amore >.
a aiov. IV, 8).
CE QUE L'OM GIGHE A BENVOYER.
Voicii ce "que raconta un capitaine d©
navire!, homme d'une grande piété, dans
une a^embléie dé prière à Philadelïdiie, un
dimanche soir :
« Quand je vois des pécheurs renvoyer
à plus tard leur conversion, je me rappeilo
cet incident de ma vie. Je me trouvais dans
ks mêmes eaux que lebeau navire Y Amérique Centrale, îa nuit qu’il sombra. Je
m’approchai, vers le soir, de ce navire, et
m’informai de son état.
— Le vaisseau n’ira pas loin, cria le cap'itaine.
— Abrs, lui répondis-je: envoyez vos
I>assageirs à mon bord.
— Non, dit-il, restez plutôt à nos côtés
j usqu’au malfcil)..
— J’iessaierfâ, rendis-je; mate vous
.feriez mieux d'envoyieir sur-krchamp vos
.passageiTS à mon bord.
— Attendons jusqu’au matin, répliqî»ar
,t-il de nouveau.
Je'fis mon possible pour me tenir près
au malheureux vaisseau, mais de nui't, et
jpar une tempête Croyable, la chose était
(bien difficile. Malgré toust mes efforts, je
4
M
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L’Echo des Vallées - Vendredi 3 Janvier 1936-XIV
t *‘-v /" ’ "'i ' I
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fe®"."' ■ - ■ ■.ts.'-if ■■ ■
_ _ ___ ^^:■■- -- •î^ atr «.
„ m'éloignai quelque^ peu. Le lendenmin
" tin VATnériquè. Centrale avait disparu !
^ Unie heure et demie après sa ^rnière
. J répflneëj'le* capitaine, scmx équipage et le
u■^■‘ plus^*grand nombne dies passagers furent
’^'ensevelia dans l’abîme.,- Voilà à quoi servit
-■oe dêteâ ISi le capitaine ne s'était pas obstiné à renvo^r jusqu’au matin, tout ïéquiipage de son navire eût pu être sauvé. ^
~Îr^ Et vous, pécheurs, ne dites pkB au SeiintEsprit qui verus pousse à la r^jentapce, au
serviteur de Diqu cpxi vous presse de venir
à Jésus : - « Pas maintenant ! renvoyons à
pltts.tanl,' alt^dons jusqu’au matin; je
sera« mieux disposé que ce soir... ».
, «Voici maintenant le temps favorable;
voici mainitenant le jour du saîut », (II Corinthiens VI, 2). L’Ami de la maison.
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Haniiare ordiaazioni i vaglia alla LIIREBIA EDITRitE ElAODIIlliA - Tone Pelilte (Tórieo)
Í
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
-‘PHAHOSTINO - Pastore: Guido Rivoir.
RICLARETTO - Cand. TeoL A. Janavel.
RODORETTO - Candì. TeoL A. lUenre.
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GERM. OHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
' Torre PBLLICE - Pastore : Giulio Tron,
Ss TORRE PELUCE (Coppieri) - Pastore : A.
Fuhrmann.
ViLLAR PELLICE - Pastore ; Roberto Jahler.
'ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto alle
r . ore IC - Pastore: Valdo Vinay, da Fiume.
; AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croi.ic de Ville - Da *
Ivrea.
fto.:
BARI - CIùosa Valdese - Da Corato.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4
■3 - Pastore ; Arnaldo Comba, Viale Roma, 6,
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
“■ del Consorzio Agrario. -ii
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosia
' Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
.Valdese.
iti-BBESCIA - Cliiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
t;- Enrico Meynier, ivi.
•BRINDISI - Chiesa Valdese: Via Congregai zione - Da Taranto.
iCALTANISSirrrA - Chiesa: Via Malda, 15 i Da Ricsi.
CATANIA - Cliiesa: Via Naumachia, 20 - Pa' «itone ; Tpfvlivm Rnlma.. ivi.
«tore ; Teodoro Balraa, ivi.
^.CERIKINOLA - Chiesa Evangelica - Pastore:
^ A. Castiglione. , ^
CHIl-TI - Cliiesà Evangelica.
•COAZZE - Cliiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
■■ COMO - Chiesa : Via Rusconi, 0 - Pastore :
G. Micgge : Via Luigi Guanella, i l
CXIRATO - Cillesa Valdese : Corso Alazzinl, 27 Pastore : A. Miscia, ivi.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Ministero E. Ai\a,ssot.
iTRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
FIUME - Cliiesa : Via Piiscoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, presso Big.
Wiltsch, Via Bacclch, 5.
FORANO - Chiesa - Pastore; Paolo Coisson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - aùesa : Via Assarotti - Pastore;
Emilio Corsani,. Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta.
IVREA - eSliesà ; Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Viuay, Casa Ravero, Piazza d’ArniL
LIVORNO - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
MANTOVA - Cliiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA *- Cliiesa : Via Maddalena, 57,
Isolato 147 - Pastore : Seiffredo Colucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. /Movanm in Conca :
Piazza Missori, 3 - Cliiesa di Via Edmondo De Araicis, 4 - Pastore’ emerito
> V. A. Costatati, Via A. Da Giussano, 23 ’ ’ : Coadiutore; Cand. Ted, V. Sutadia.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano More
i.', schini, Corso Vittorio Emanuele, 42 (presso
Dott. Ricciuti). *
NEW-A'ORK - Prima Chiesa Valdese-405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio: Ì8 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gloffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Proche^ Ivi.
ORSARA DI PDjaLIA ,,- Chiesa Valdese - Da
Cerignola. ‘ • '
PACHINO - Chliesa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore ;
Elio Eynard, ivL
PESCOLANCIANO - Cliiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastoie ; Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Cliiesa ; Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa ; Via Doma, 15 - Pastore : F.
Pelyronel - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possidonia, 4 - Pastore : Enrico PascaL
Via PcBsìdonia, Casa Mediel.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Da Livorno.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembr^ 107 Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore ; Paolo Bosio, Via
Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo, Via G. B.
Monti, 26-5.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Oiiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarincl
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa :• Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
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SIENA - Ciiiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
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Almanacco Popolare lUnstrato
Anno 1936
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