1
Oii<|gai^MbiBd;tième année.
25 Join 1922
JìLji.
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Sçett.
paraissant chaque vendredi
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^NNeMÉMt
Par as
L. 8,—
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* 15.—
» 14.—
1 doll.
Pour fr mois
PAI.
Vailles Vàudbisès .........................
Italie (bü dehors des Vallées) et Colonies .
ftranget •., • • • . • • ■ ■ , .
I^éuis abonnements à la même adressé
Etats-Unis d'Amérique .... ...
dh é’abohne: à Torrè PiUice, an bureau d’administration de VEcho (Via
Arnand, 29), dans toutes les paroisses, chez MM. les Pàsteiits,
5. —
6, —
S;—
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L’aboünemént se paye d’avance.
S’adresser pour la Rédaction à M. jBÀiï Bonnet, past., Lusertu S, /sa« etpour
l'Administration an Bureau àu journal - Via Arnaud, N* 29 • TorrePelUce.
Pour toutes les ànnonceè s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte j6 céntiimes, isauf ceux du commencement de l’année.
vb Le Numéro: %0 centimes
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pores, aimables... dignes de looangè, oçcopent vos pensées.
(Phil. IV. 8).
BIBLIOTECA VALDESE.
Le persone che hanno a prestito volufhì
della Biblioteca, Sono pregate di restituirli
non più tardi del 29 corrente, dovendosi
procedere al ridrtiinam'ento 'annuale.
A questo -effetto la Biblioteca rimarrà
chiusa al pubblico per tutto il mese di
Luglio.
Si avverte inoltre che la validità di tutte
le malleverie scade col 30 Giugno prossimo. Le nuove malleverie dovranno essere
redatte su speciali moduli stampati.
Torre Pellice, 14 Giugno 1922.
Il Bibliotecario.
ei naÉ! rara.
« ...C’est de l'abondance du cœur
que la bouche parle...».
Matfh. XII, 34-37.
Nombreux sont ceux qui, parmi nous,
pèchent par leur langage, prenant le nom
de Dieu en vain, en parlant, sans raison
aucune, dans la colère, du tonnerre, des
pires châtiments divins et de la damnation. L’habitude de dire à tout propos
« ma foi » est également très répandue.
Elle doit être mise de côté par les chrétiens. — Pourquoi ? — Parce que la vraie
foi, la confiance filiale en notre Père céleste, est une chose sérieuse et précieuse:
c’est le bien par excellence. N’en parlons
pas à tort et à travers.
Combien aussi de propos grossiers et
impérieux n’échange-t-on pas, poussé par
la passion ! il y a des noms de bêtes,
ceux par exemple de la vache, du bœuf,
de l’âne, du chien, voire même du porc,
qu’on applique à son prochain ou à des
enfants! On fait plus encore: on va chercher dans l’ordure, dans ce que la nature
offre de plus répugnant et de plus nauséabond, des expressions, disons le mot,
des saletés qu’on se jette au visage. Et
non seulement cela. Mais il y a des noms
qui sont des accusations ignobles, parce
qu’ils servent à désigner les gens qui ont
donné libre cours à leurs instincts les
plus honteux ; et ce sont ces noms-là
qu’on Se donne entre voisins, entre camarades, entre époux... dans des moments
de fureur qui sont des moments de véritable folie.
Èt gardons-nous de dire : ceci ne me
concerne pas. Ils sont rares chez nous,
dans nos campagnes, et dans rioS villes
aussi, ceux qui n’ont rien à se reprocher
à cet égard. Et je pourrais multiplier les
exemples, à l’appui, non seulement des
exemples d’hommes, mais aussi d’enfantS,
mais aussi de femmes, mais aussi de gens
qui fréquentent les cultes et les réunions...
On objectera : « C’est de peu d'importance. Il est bien entendu qu’on ne croit
pas tout ce qu’on dit dans un moment
^ de colère; après avoir un peu crié, on
se réconcilie et tout est fini! ». — Prenons-y garde. Ces flèches-là sont empoisonnées. Lorsque deux époux se sont
traités mutuellement d’une façon grossière, il est fort difficile qu’il y ait encore entre eux la même intimité qu’aur trefois. 11 subsistera chez l’un ou chez
f l’autre une arrière-pensée.
Mais il y a quelque chose de pire que
! les conséquences possibles de ces paro
les: c’est l’état d’esprit qu’elles révèlent.
Si la boue monte du fond de la mare
quand on remue l’eau, c’est que le fond
de la mare est boueux. De même si les
horreurs sortent de notre bouche quand
l’impatience nous agite, c’est que le fond
de notre cœur est horrible : car, comme
l’a dit Jésus : « C’est de l’abondance du
cœur que la bouche parle ».
*
* *
Comment se corriger lorsqu’on est
adonné aux jurements ou aux paroles
grossières? — Il faut surveiller de très
près son làhgage. En particulier, nous
chrétiens, faisons-le. Car c’est en parlant
mal que souvent nous dégoûtons notre
entourage de la piété. Surveillons notre
conversation.
Mais cela ne suffit pas. Vous connaissez l’histoire du jureur qui s’était promis
de se corriger. A chaque jurement qui
lui échappait, irrité contre lui-même, il
en ajoutait une bordée d’autres. Quand
l’eau d’une fontaine est impure, ce n’est
pas seulement son goulot qu’il faut surveiller, c’est sa source qu’il faut réparer.
De même ce n’est pas seulement notre
langage qu’il faut surveiller; le cœur luimême doit être purifié par la grâce de
Dieu. Car c’est de l’abondance du cœur
que la bouche parle.
Veuille le Seigneur nous donner un
cœur pieux, honnête et pur ! Alors, non
seulement nous ne serons plus de ceux
qui déversent la fange dans leurs propos ; mais nous serons ceux dont les paroles serviront à apaiser notre prochain,
à le consoler, à l’affermir dans le bien.
Nos paroles serviront à louer Dieu notre
Père par des prières sincères et des cantiques d’allégresse. Nos paroles feront
connaître et aimér le Christ Sauveur.
Alors aussi nous mettrons en pratique
la recommandation de l’Apôtre: «Qu’il
ne sorte de votre bouche aucune parole
déshonnête, mais que vos discours servent à l’édification et qu’ils communiquent la grâce à ceux qui les entendent ».
Barth. Soulier.
SADHOU.
L’on a beaucoup parlé en ces derniers
temps, dans l’Europe évangélique, de la
venue des Indes et de la prédication impressive et profondément chrétienne de
Sâdhoii Sundar Singh. Nos lecteuts nous
sauront gré, pensons-nous, de leur offrir
à ce propos le témoignage qu’un auditeur,
le distingué directeur du « Semeur Vaudois i, M. Roger Bornand, fUbtie dans
son journal, ainsi qu’une allocution de
SadhoU lui-même.
La visite de Sadhou Sundar Singh, à
Lausanne et en Suisse romande, a été un
événement religieux dé première importance. Qu’il s’y mêlât quelque curiosité,
personne ne le niera. Mais, enfin, cette
curiosité était dictée pourtant par un souci
des choses spirituelles, par un besoin religieux plus ou moins profonds. Ceux
qui seraient accourus pour autre chose
auraient été vite déçus. Leur déception
aurait instruit les autres et diminué l’intérêt des simples curieux. Car on ne se
dérange pas pour voir Un homme âu teint
brotizë, vêtu d’une ample èt élégante robe
j'aUHe, qui parle doublé d’un interprète.
Il n’y avait rien autre à contempler sur
Montbenon, à Tivoli ou à ia Cathédrale.
Et si badauds que l’on suppose ses semblables, on ne peut croire que des foules
couraient pour si peu. Elles venaient donc
pour entendre- un chrétien, attirées par
la proclamation de l’Évangile, désireuses
peut-être d’ouïr ce message renouvelé par
une mentalité étrangère. La révélation de
ce désir, de ce besoin, de ces aspirations,
manifestés par l’assiduité des masses à
se réunir à des heures qui ne sont pas
des plus commodes (ainsi à 2 h. 30 Mardi
après-midi, 7 Mars), n’est pas un des résultats les moins encourageants de la
visite du Sadhou. II y a, dans notre peuple, il y a dans notre génération, une
faim et une soif de vie spirituelle, du témoignage religieux, qui sont plus grands
qu’on ne croyait peut-être, à ne voir que
ceux qui se préoccupent uniquement de
gagner, ou de dépenser ostensiblement ce
qu’ils ont trop aisément gagné pendant
la guerre. L’arrivée d’un hindou chrétien
et l’attrait de la nouveauté ont suffi à révéler cette inquiétude, cette haute préoccupation des âmes. Et c’est un fait réjouissant. Le silence intense, l’attention
inflexible de l’auditoire témoignaient et
du besoin de ces cœurs et de l’autorité
avec laquelle le Sadhou s’adressait à eux.
Autorité indiscutable, autorité puissante
et qui ne doit rien aux attraits extérieurs.
On oublie vite la robe safran, la barbe
noire, on oublie vite l’étranger quand retentit ce message si pénétrant, si convaincu et si simple.
Oui, simple. Ceux qui s’attendaient à
des récits imaginés, à des expériences
étranges, à des descriptions émouvantes
de persécutions dans les terres lointaines
de l’Inde et du Thibet, auront été déçus.
Une telle attente n’avait rien de surprenant, quand on a lu la biographie de cet
apôtre hindou, publiée par les soins de
la « Mission suisse aux Indes ».
Mais ce que ce dernier apportait à
l’Europe était tout simplement le vieil
Evangile, l’Evangile éternel. Passant par
une expérience orientale, il revêtait nécessairement quelque couleur inaccoutumée, il se traduisait par des images neuves, en paraboles claires et frappantes.
Et l’on pëtll dirè qü’il reprenait pour nous,
discuteurs de l’Occident, enveloppés dans
le filet des traditions ecclésiàsliques et
dogmatiques, quelqüés traits de sa jeunesse, comme au temps où il retentissait
j)our la pfemièré fois parmi les lis dés
champs Sur les cbiliriés bordâht le lac
de Génézareth.
Ce n’est pas une des moindres originalités du Sadhou d’avoir su transformer
sa visite, qui aurait pu n’être qu’une banale satisfaction accordée à une curiosité
blasée, en un vibrant appel. La séance
de la Cathédrale, la seule à laquelle nous
ayons pu assister, nous a laissé l’impression d’une « réunion d’appel», mais
à sa plus haute puissance. Cela est dû
à l’humilité sincère de l’apôtre hindou ;
il n’a qu’indirectement fait allusion à sa
vie, en parlant de lui comme s’il s’agissait d’un autre, sauf quand il a rendu témoignage de l’action de Jésus dans sa
vie. Mais quelle que soit l’humilité d’un
homme, il ne peut cacher la force spiri
tuelle, l’énergie morale qui sont en lui.
Celles-ci pénétraient tout Son message et
en faisaient la grandeur et la nouveauté.
Car ce qui est vrai est toujours nouveau.
On était en face d’une expérience actuelle, immédiate, pareille à celle de SaintÉaul quand il dit: « Ce n’est plus moi
qui vis, c’est Christ qui vit en moi ».
L’Inde est la terre des spéculations effrénées, des chiffres fantastiques, des évolutions vertigineuses des mondes ët des
générations ; mais c’est aussi la terre des
expériences religieuses, des besoins spirituels intenses, des méditations que rien
ne peut distraire. Celui qui est venu à
nous s’est dégagé de la philosophie désordonnée de son peuple, paréille aux
divinités dont les bras multiples s'agitent dans toutes les directions ; il a trouvé
aussi que le vieux monde ergotait trop
et ne vivait pas assez de confiance et
d’abandon. 11 a donc rendu son témoignage parce qu’il a en lui une vie qui
lui vient de l’Evangile et de Celui qui le
remplit. Il nous a enrichis et il nous a
fortifiés.
Ne cherchons pas plus loin. Ne faisons
pas de théologie. Réjouissons-nous de ce
que, à vingt siècles de son berceau,
l’Evangile ait toujours une pareille puissance d’action sur les âmes. 11 est le même aujourd’hui qu’autrefois; il garde la
même saveur et la même vigueur, quelles que soient l’origine et l’éducation de
celui dont il fait un « homme nouveau ».
RG. B.
ETAT DES VALLEES
au 16 juin 1686.
Nous avons vu récemment quelles instructions provisoires avait données le duc
Victor Amédée II, pour tirer le meilleur
parti des Vallées que sa politique, asservie à la France et au clergé romain, venait de réduire en un désert. C’est à la
suite de ces instructions que fut rédigé
le Stato delle Valii seconda le notizie che
sinora sonsi pointe havere. 16 Giugno
1686, duquel sont tirées les données
suivantes.
Le cadastre de S. Jean n’est pas encore retrouvé. Sur 8604 livres de registre, 1788 appartiennent aux catholiques,
aux catholisés et à ceux qui se sont soumis in tempo habile; les autres 6816 sont
de religionnaires, 49 de catholiques et
catholisés. Il n’y a pas de gros centre,
mais des maisons éparses, toutes pillées
et presque toutes incendiées. On a emporté portes et fenêtres de celles qui n’ont
pas été brûlées. 11 y avait de l’industrie,
du travail et beaucoup de bétail. Tout
est maintenant loué au Commandant
Ricca avec l’obligation de le faire cultiver, jusqu’à ce que ce soit vendu.
Angrogne a peu de vin. Le cadastre
n’a pas été fait sur mesure, mais sur
estimation. On compte 1750 journaux,
dont 25 de vigne, outre une grande quantité de bois, et d’arrérages, qu’on sème à
part, en donnant à la commune la dîme
des revenus. Celle-ci possède les alps de
la Sella, Selle vieille, Soyran et Infernet.
Comme S. Jean, ce territoire, naguère
très-peuplé, est maintenant entièrement
inhabité, parce que les catholiques s’en
sont retirés. Presque tout a été brûlé.
Outre l’agriculture, on y pratiquait la fa-
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brication des rateaux, balais, cercles et
autres instruments pour 1a campagne. On
n’a pas encore pu louer ce bassin.
La Tour, centre de quelque importance et un peu plus civil. On y cultive
peu de froment et de barbariat, beaucoup
de seigle et assez de vin ; il y a de nombreux mûriers. Le pays plat a été mesuré, la colline seulement estimé. On
compte 8354 livres de registre, dont 2120
appartiennent aux catholiques et catholisés. Les religionnaires allaient seuls semer sur les hauteurs, dans les biens communs, et exploiter les pâturages et les
bois non registrés. II n’y a que Valp du
Vandalin, mais les habitants fréquentaient
aussi les alps des autres communes de
la Vallée. Il y a trois moulins à grain et
un à huile; un moulin est présentement
ruiné. Ils appartenaient aux religionnaires Bastie et Goanta. Il est vrai que la
commune prétend qu’ils ne sont que
loués, et a intenté un procès au fisc.
Dans la campagne il y a plusieurs maisons, la plupart incendiées. 11 y avait
250 familles, dont 50 catholiques ou catholisées. C’est un lieu de passage pour
la France, et les Vallées y possédaient
une maison en propre. Il y avait quelque
commerce de quincaillerie, de drap et
autres, que l’on ne pourra rétablir que
quand le pays sera repeuplé. Les propriétés confisquées sont actuellement louées
au Commandant, comme celles de S. Jean.
Au Villar, on récolte du seigle, du vin
léger, des châtaignes et des noix ; il y a
peu de mûriers. Les catholiques et catholisés possèdent 2483 livres de registre sur 15.060. Entre Villar et Bobi il y
a communauté de bois et de pâturages.
Les maisons sont la plupart brûlées, tant
dans le haut que dans le bas. Les alps
sont Gianna, Chiabraressa, la Pelà, Monmaur, Caugy, Subiasc, Balme, Riccardo
et Chinian. A la Gianna, ceux de la Tour
peuvent envoyer paître pendant 10 semaines par an, en payant les droits. Il
y a sur les hauteurs d’autres biens communs non enregistrés. On y comptait 231
familles, dont 163 de religionnaires. Loué
au Commandant comme la Tour et S. jean.
Bobi est placé près du Pélis, qui l’endommage fréquemment. On y fait très
peu de vin. On y compte 111 livres de
registre, dont 15 appartiennent aux catholiques et catholisés. Les particuliers
payaient à la commune la vingtième partie des récoltes des biens communs. Les
alps sont Blanchiet, le Pis, dont la moitié est du Villar, la Roussa, le Pra, le
Pis Ouvert, Crousenna et Julien; une
partie était louée aux particuliers de
S. Jean pour leur bétail. La plupart des
maisons sont brûlées, tant sur les hauteurs que dans le bas ; ces dernières sont
même en grande partie démolies. Outre
la culture des terres les habitants s’ingéniaient dans l’industrie des draps, des
toiles, de la scierie, et dans le commerce
de nombreux bétail, tant gros que petit.
11 y avait 118 familles religionnaires et
12 catholiques. C’est loué iit supra.
Rora abonde en foin; on y récolte
peu de blé et peu de vin, beaucoup de
châtaignes. Le registre ne compte que 6
livres grosses, 8 sols, 3 deniers, tout entier possédé par les religionnaires, sauf
deux sols et 8 deniers qui appartiennent
en partie au comte, en partie aux Bastia et Re de Luserne. On y mesure 624
journaux. Ceux qui sèment sur les biens
communaux payent un 1/6 d’hémine par
sac. Deux alpages: la Palà et les Balmes. 11 y a de grands bois en commun
avec Luserne et S. Jean. On comptait 22
familles au centre et 8 dans le territoire,
tous religionnaires. Ils faisaient le commerce du bétail, de la chaux et du charbon à cause de la grande quantité de
bois et de pierre à chaux ; la commune exige 10 sols par fournaise, chaque fois qu’on fait cuire la chaux, et 5
sols par char des charbonniers. C’est de
ce commerce qu’ils retirent la plus grande
partie de leur subsistance. Rora est loué
avec S. Jean au Commandant Ricca et
est compris dans le prix de 23.000 livres
qu’il a payées.
On n’a pas encore de données sur les
autres communes ; mais on s’en occupe
jourhellement. On a jusqu’ici loué le Pomaré 2500,; S. Jean et Rora 23.000, Prarustin 8100, outre 260 en parties privées,
S. Germain et Pramol 5225, l’Envers de
Pinache et du Villar Pérouse 1200. Total 40.285.
On ne peut jusqu’ici en savoir davantage, tant à cause de la diversité d’une
commune à l’autre, que parce que les
écritures des communes ont disparu pour
la plupart, à cause de la guerre et des
incendies. J. J.
.Camp de vaeanees.
La Fédération Nationale des Etudiants
chrétiens tiendra cette année le Camp de
vacances dans le centre d’Italie pour qu’il
soit plus accessible et que les membres
des différentes associations locales puissent
y intervenir nombreux, vu la grande importance qu’aura cette réunion, qui sera
suivie du Congrès National.
Outre le repos et la paix dont on sera
entouré au milieu de cette nature merveilleuse qui portera naturellement les pensées dans une sphère plus élevée et plus
pure, le Camp aura le double but de fournir une occasion de plus de se faire mutuellement du bien et de préparer au Congrès qui suivra immédiatement.
Tous les sujets utiles à toujours mieux
fixer le caractère de la Fédération et les
meilleurs moyens d’y parvenir y seront
portés et étudiés de sorte que le Congrès
n’aura plus qu’à donner une sanction officielle et pratique aux décisions prises à
la suite des discussions du Camp.
L’endroit choisi est un des plus beaux
de l’Abruzze, le Parco Nazionale dans le
voisinage d’Avezzano, à Opi en Val di
Sangro.
Les campeurs se réuniront à Rome au
Foyer des Etudiants - Via Alberico II,
N» 4 B - le 20 Juillet prochain - à lo h.
du matin, et seront reçus par le secrétaire,
M. Micol, auquel il faudra s’adresser pour
être reçu à la gare à l’arrivée. On se rendra le même jour à Opi.
Le Camp durera jusqu’à la fin du mois,
et les deux derniers jours seront destinés
au Congrès.
La Fédératio» Italienne des Etudiants
sera heureuse dÎiKyoir, à cette occasion, la
visite de délégués xies Vallées Vaudoises,
ainsi que des Facultés de théologie d’Italie, de France, de Suisse et des autres
pays étrangers, ce qui rendra la réunion
d’Abruzze plus intéressante et plus riche en
résultats satisfaisants pour une bonne préparation au travail de l’année' prochaine
parmi les étudiants des Universités italiennes.
Ceux qui croient pouvoir accepter l’invitation affectueusement fraternelle du Comité National de la Fédération Italienne
doivent s’adresser au secrétaire de la Fédération même, M. Cesare Gay - Via Roma, 373 - Naples.
Ligiie Ifltnatlonale des Fenes
Doar la Pais et pear la LIDertd
Cours Internationaux d'été à Varese:
t8 Août-2 Septembre.
Le but de ces Cours Internationaux est
de faciliter un libre échange d’idées entre
les esprits sérieux et chercheurs, afin de
leur ouvrir les vastes nouveaux courants
de pensée philosophique, sociale, internationale.
Ces Cours d’Etudes s’adressent aux personnes de toutes les nations, sans distinction de sexe, de race, de croyances politiques, sociales et religieuses. Ils intéresseront tous les individus dont l’esprit n’est
pas limité par les frontières nationales, et
qui sentent la nécessité d’un effort commun vers la Paix et l’Union des Peuples.
Le thème général des conférences sera;
La Mission de P Idée Internationale dans
la Civilisation. Chaque conférencier considérera ce sujet sous un aspect particulier.
Voici là^Iiste complète des sujets choisis
par les conférenciers:
Italie; S. E. Charles Schanzer, ministre
des affaires étrangères: Discours d’ouverture — Maestro Orefice: L’internationale
de l’art musical (avec exécutions musicales) — Comte Guglielmo Lucidi: L’histoire
qui n’a point été écrite — M.me RossettiAgresti : La formation de la Conscience
Internationale — M.me H. ChiaraviglioGiolitti: Une nouvelle orientation pédagogique.
France: Georges Duhamel: Individualisme et Internationalisme — Félicien Challaye: L’art oriental dans l’esprit panhumain — M.me Andrée Jouve : Les devoirs
de la femme dans l’éducation de l’ère
nouvelle.
Autriche: Stefan Zweig: L’esprit de la
littérature allemande contemporaine —
M.me Lilli Eliakim: L’indépendance de
l’école vis-à-vis de l’Etat — Alfred Veehold : Les rapports économiques internationaux selon la « Tripartii ion de l’Organisme social ».
Angleterre: Norman Angeli et George,
D. Cole : Quelques nouvelles formes de
l’industrie: « Guild Socialism » — Bertrand
Russell, auteur des « Problèmes de Philosophie » et des « Principes de Reconstruction »: Problèmes de l’Extrême Orient.
Allemagne: Comte Ressi er : Ce que doit
être une vraie Société des Nations — M.lle
Gertrude Baer : Les mouvements actuels
de la jeunesse.
Hollande: Frédéric van Eeden: L’esprit
international des auteurs européens durant
ces derniers cinquante ans.
Hongrie: M.me V. Glücklich: L’aide réciproque comme base d’éducation morale.
Inde; Ralidas Nag: L’Inde et l’Internationalisme: essai de critique historique.
Japon: M. Avusawa : L’idée internationale du Japon.
On parlera l’anglais, le français, l’ailemand et l’italien. Chaque conférence sera
suivie de discussions; de nombreuses réunions permettront aux étudiants de se rencontrer et de se connaître, en favorisant
ainsi le libre échange d’idées qui est le
meilleur résultat de ces réunions internationales.
La Ligne Internationale adresse un appel spécial à la jeunesse: car c’est d’elle
que dépend l’avenir du monde; c’est elle
qui doit s’ouvrir aux idées nouvelles et généreuses, et dans tous les pays se tendre
une main fraternelle.
Ces cours se tiendront à Varese, dans la
pittoresque région des lacs, au pied des
montagnes. Un ancien palazzo (« Villa
Quiete », ancienne résidence du duc François III d’Este) transformé en collège (Collegio Civico), entouré de grands jardins et
dominant le lac de Varese. sera mis à la
disposition de la Ligue pour y donner des
conférences et recevoir les étudiants;
ceux-ci pourront y prendre pension à des
conditions modérées et vivre en communauté amicale, tandis que des chambres
seront réservées, pour ceux qui le préfèrent, dans les hôtels de Varese ou dans
des maisons privées.
Pour tous renseignements touchant le
prix des billets, des pensions ou autres,
s’adresser à M.me Rosa Genoni - Sezione
Italiana della Lega Internazionale Femminile - Via Kramer, 6 - Milano 20.
Pet 1 itedilori Helia laaia di Sunto.
A norma dell’art. 5 del concordato, omologato dal Regio Tribunale di Roma, ogni
creditore deve presentare presso la filiale
della Banca Italiana di Sconto esistente
ove egli ha la propria residenza od i suoi
maggiori rapporti, una domanda del suo
credito morato, corredata, ove ne sia il
caso, da libretti, buoni od altri documenti
comprovanti il credito, redatta sopra moduli gratuitamente messi a disposizione sua
presso la filiale stessa, la quale è incaricata di fornire al creditore tutte le norme
e le spiegazioni relative.
CHRONIQUE VAUDOISE
Délégués
de la Conférence dn District
an Synode.
Angrogne: Jean Long, Henri Benech —
Bobi: ancien Geymonat, Garnier Timothée
La Tour: prof. J. Coïsson, Edouard Jourdan, prof. A. Jalla — Massel: Charles Micol, H. Balme — Perrier-Maneüle : Ernest
Poët — Pignerol: Pierre Godin — Pramol:
Daniel Long — P omar et : Michel Coucourde,
Philippe Peyrot — Prali: François Pascal
— Prarustin: Paul Rivoire, David Pasquet ■— Rorà: Félix Tourn — Rodoret:
Henri Pons — Saint-Jean: Joseph Long,
Adolphe Coïsson — Saint-Germain : prof.
Griset, Long Barthélemy — Turin : V. Perazzi, F. Monney — Villar: Héli Long.
Daniel Allio — Vilksèche: Reynaud J.
Pierre.
Réunion de la Vachère.
Nous rappelons que, par l’initiative du
Comité de Groupe des U. C. D. J. G., une
grande réunion est convoquée le Dimanche
25 Juin, à la Vachère. Le culte est fixé
pour 10 h. 1/2, et sera présidé par M. J.
Bertinatti, pasteur à Prarustin.
Toutes les Unions Chrétiennes et leurs
amis, et toute la jeunesse de nos Paroisses
y est invitée.
AMÉRIQUE DU SUD. Le 26 et le 27
Mars, avec l’intervention du Président de
la Commission de District, qui présida les
cultes de circonstance, deux nouvelles chapelles ont été inaugurées dans la Colonie
Iris, en Argentine. Deux congrégations.
Villa Alba et Villa Iris, ont ainsi remplacé
avec un bel édifice l’ancien rancho.
Le bazar, qui eut lieu le même jour,
en vue de l’achat des bancs pour les nouveaux locaux, a donné un résultat satisfaisant.
— Vu les fortes dépenses occasionnées
par les voyages des Pasteurs destinés à
nos Colonies sud-américaines. la Table
avait demandé à ces églises d’en rembourser les frais. Les assemblées de ces
églises ont accepté la demande de la Table et, quoique assez élevée, on espère que
la somme voulue sera bientôt collectée.
— Les rapports des églises ont tous une
note d’optimisme. La fréquentation des
cultes est réjouissante même dans ces paroisses qui sont actuellement sans pasteur.
Telle d’entre elles voit dans cette circonstance une occasion pour faire des progrès
dans la vie spirituelle, puisque les difficultés qu’origine une telle situation redemande des efforts de tout le monde. Telle
autre désirerait que, comme il y a des
évangélistes qui se dirigent vers l’Erythrée,
il y en eût qui se sentissent appelés à se
consacrer à ceux qui sont nos frères de
sang, même si vivant au sud de l’Amérique.
— Nous relevons du tableau statistique
des églises constituées. Iris excepté, les
données suivantes: Anciens et diacres, 60
— Familles, gi8 — Membres d’églises,
2333 — Ecoles du Dimanche, 20 — Enfants, 1036 — Baptêmes, 249. Ces chiffres
seraient de beaucoup supérieurs s’il était
possible d’avoir des données exactes sur les
nombreux disséminés.
Remarquons aussi que ces églises ont
collecté, pour nos différentes œuvres en
Italie, environ mille pesos.
GENEVE. Colonie Vaudoise. Notre
Colonie vient de faire une perte sensible
par le décès de Louise Reynaud, de Pramol, âgée de 61 ans. Après de longues
souffrances, elle s’est paisiblement endormie, entourée de sa famille et visiblement
soutenue par sa foi vivante en Dieu. Elle
garda jusqu’au bout son amour pour les
Vallées Vaudoises, et quelques heures avant
de mourir, visitée par M. Balmas, elle disait en souriant à la Sœur qui l’assistait:
« C’est un pasteur de chez nous ».
Nous exprimons aux familles Re5maud,
Soulier, Martinat, à M.me Menusan et son
fils Jean, arrivés à temps pour la revoir,
notre profonde sympathie. Elle laisse à
tous un touchant souvenir de fidélité à
3
^ Dieu, de soumission dans la souffrance et
I d’amour pour ses chères Vallées, •^■4
F. Balmas.
; LA TOUR. La séance anniversaire de la
Société missionnaire Pra del Torno aura
Heu, D. V., Lundi 26 courant, à 8 h. 1/2
du soir, dans la salle de la Maison Vau' doise, très aimablement accordée.
Tous nos membres honoraires et les amis
’ des Missions sont cordialement invités à y
i|ptendre part.
" Le Président: Ebmanno Genbe.
^ MARSEILLE. La mort vient de
nous frapper soudainement dans la personne de notre cher frère Fortuné Safpé,
de Pramol (Piene), âgé de 24 ans, qui vient
de nous quitter à huit jours seulement de
sa petite Lucienne. Il laisse dans la plus
grande désolation sa jeune compagne et
' son petit enfant. Nous les confions à Celui
dont les secours sont seuls ef&caces et durables, en Lui demandant de les garder et
de les soutenir.
A tous les parents, si durement éprou. vés, nous renouvelons ici notre profonde
sympathie.
— Dans la splendide campagne Roubaud
se trouve un orphelinat modèle, où plus
de cent de nos orphelins de guerre reçoi! vent, en même temps que des soins dévoués, une éducation forte et saine.
Sur la terrasse, ombragée de platanes,
1 se dresse un monument que la « Lega Ita>liana ;> a, sous la présidence du député
hon. Giurati, solennellement inauguré Dimanche dernier, à la mémoire de nos héros
i tombés au champ d’honneur,
j Une foule innombrable et recueillie y
assistait, ainsi que les autorités civiles et
'- militaires des deux pays latins.
Ce monument est d’une simplicité de bon
goût. C’est un obélisque sur lequel sont
gravés ces mots: « Agli Italiani di Marsiglia morii combattendo sui •campi di battaglia della grande guerra ». Ces simples mots
constituent le plus grand hommage pour
les 3400 Italiens de Marseille, morts au
champ d’honneur, et parmi lesquels se
trouvant lc5 noms de plusieurs Vaudois,
dont les familles habitent Marseille. Au
pied du monument s’étalaient plusieurs
'couronnes: celle de la Colonie Italienne,
j celle de la Marine Française et celle de la
! Marine Italienne.
.Nous ne pouvons pas, ici, résumer les
discours éloquents et vibrants de patrioI tisme qui y furent prononcés par Thon.
I Giurati, orateur officiel, par M. Luzzatti,
'j
Une allocution du padhou.
I Nous transcrivons ici les notes prises à
:1,1a cathédrale de Lausanne, Mardi 7 Mars.
|i.Ces notes ne rendent que très imparfaitement l’allocution si grave et si pleine de
Ij vie religieuse du Sadhou SundarSingh; mais
nous pensons qu’elles intéresseront ceux qui
n’ont pas eu le privilège d’entendre l’ascète
chrétien, que l’Inde nous a envoyé.
Rg. b.
T U n’es pas loin du royaume de Dieu.
(Marc XII, 34).
Le scribe est venu demander quel est le
plus grand commandement. Jésus répond:
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu... Tu
aimeras ton prochain comme toi-même ».
Le scribe a approuvé et répondu avec intelligence. C’est pourquoi Jésus lui dit:
>« Tu n’est pas loin du royaume de Dieu ».
.Le scribe dut être fier de cette louange.
Jésus avait si souvent stigmatisé l’hypocrisie des docteurs de la loi ! Mais si le
scribe avait compris, il aurait été triste de
cette parole. Tu n’es pas loin, donc tu n’es
pas dans le royaume.
■ II y en a qui approuvent de la tête et
non du cœur. Il ne suffit pas d’être près
du royaume, il faut être dans le royaume.
Ceux qui sont très loin ou près du royautne mourront également dans leurs péchés.
Voua vous souvenez des vierges folles.
Elles étaient hors de la maison des noces.
iSi on leur avait dit: « Vous n’êtes pas
■ loin de la maison des noces », cela n’aurait
pas suffi; car elles n’étaient pas dedans.
président de la Chambre de Commerce de
Marseille, et M. le chev. Landuzzi, consul
d’Italie.
Au son de l’Hymne Royal et de la
« Marseillaise », la nombreuse assistance
s’écoula peu à peu, profondément impressionnée par la belle cérémonie.
H. Bouchard.
RODORET. L’inauguration de notre Lapide a été, pour ce beau pays de montagne, un événement de premier ordre. Le
temps pluvieux des jours précédents ayant
cessé, les bienfaisants rayons du soleil illuminèrent la fête en réchauffant les cœurs
de tous les participants. Nous citons, parmi
ceux-ci, M. Witzel, sous-préfet de Pignerol, venu pour représenter S. E. Luigi
Facta; l’hon. Marconcini, député au Parlement; le comm. Coucourde, MM. Charles
Decker, délégué de la V. Table Vaudoise,
M. Falchi, Attilio Jalla, Auguste Coïsson,
Adolfo Giampiccoli, M. Bachi, tous les
maires de la vallée; enfin, une véritable
foule de gens venue des environs.
L’accueil de notre population aux visiteurs a été des plus cordiaux; la commémoration solennelle, les discours vivement
goûtés et applaudis, la bonne musique qui
les accompagna, nous laissent à tous un
doux souvenir de l’inoubliable journée. Le
dîner, auquel 52 convives prirent part, fut
servi d’une façon irréprochable par M. Alexis Rostan, de Prali, aubergiste modèle !
Le bazar de bienfaisance, organisé pour
le même jour par la dame du Pasteur, a
donné un magnifique résultat, le profit
de la vente ayant atteint le chiffre de
L. 1342,65. Nous remercions nos mères,
l’Union Chrétienne, pour leur activité, et
nous exprimons en même temps notre profonde reconnaissance à MM. Rostan, Ad.
Giampiccoli, à la « Lega Femminile » de
Milan, à M.lle Charlotte Beckwith, à M.mes
Coïsson et Fuhrmann-Volla, pour les objets
précieux qu’ils nous ont généreusement
donnés. A. F.
— Nous tenons à notifier encore un dernier don de L. 20 pour la « Lapide » aux
tombés de guerre, que M. le modérateur
B. Léger vient de nous transmettre. Un
merci bien cordial!
Boîte aux lettres. A M. T. F.; Veuillez adresser vos correspondances au Directeur, Luserna S. Giovanni, si vous tenez
à ce qu’elles soient publiées sans retard.
Merci et salutations cordiales.
J’ai souvent raconté, en Inde, l’histoire
d’un cha.sseur qui sort pour la chasse. Il
y a des lions et d’autres bêtes. Il prend
son fusil et tire sur un lion. Il manque son
coup et le lion se précipite sur le chasseur.
Sa vie est en danger. Près de là se trouve
une maison pour les voyageurs. Le chasseur
courut vers la maison, croyant qu’il avait
la clef. Près de la porte, il chercha et ne
la trouva pas. Il aurait dû s’inquiéter de
la clef avant de sortir de la maison. A
quoi bon les regrets maintenant ! Le lion
l’a tué. S’il avait pu entrer dans la maison,
il était sauvé. Entre dedans et dehors, il
n’y avait pas une grande distance: l’épaisseur de la porte, un pouce. Si quelqu’un
avait crié de dedans au chasseur: « Heureux es-tu, tu n’es pas loin de la maison »,
il aurait dit; « A quoi cela me sert-il, car
je suis perdu ».
Ainsi le scribe aurait dû être triste de
n’être pas loin du royaume, car il n’était
pas dedans. Beaucoup de chrétiens admirent Jésus. Ils disent: «Quelles magnifiques paroles». Mais cela ne sert de rien:
C’est la tête qui approuve, cela ne descend
pas plus bas que le cou ; cela ne vient pas
du cœur.
Noé n’a pas construit l’arche tout seul.
Beaucoup de charpentiers, probablement, y
ont travaillé. On leur demandait: « Croyezvous au déluge?,». Ils répondaient: « Non,
nous ne croyons pas ce que dit ce vieux
fou; nous travaillons pour gagner de l’argent ». Le déluge arrive; l’eau monte, les
hommes grimpent aux arbres, gravissent
les montagnes. D’autres nageaient, sans
doute. Ils s’approchent de l’arche qui flotte.
CHRONiaUB POLITiaUE.
A la suite de la décision du Groupe
parlementaire socialiste d’accorder,
sous certaines réserves, sa collaboration
au Gouvernement, le Conseil National du
parti vient de se réunir et de se prononcer, sur la proposition de Serrati, contre
la collaboration, en désavouant par là la
majorité des députés du Groupe. Ces derniers ne s’en laissent cependant pas imposer, revendiquent leur liberté d’action,
persistent dens leur projet de « collaborationnisme » et en appellent, en attendant, au Congrès national socialiste qui
devra juger en dernier ressort. Et pour
donner une preuve immédiate de leurs
véritables intentions, voilà nos collaborationnistes essayer de lier partie avec les
« populaires » pour renverser le ministère Facta. Mais don Sturzo n'en veut
pas: l’appui des cléricaux est donc encore assuré au Cabinet qui ne pourrait
pas gouverner sans eux et qui va être,
plus que jamais, leur prisonnier. Ce dont
nous nous réjouissons médiocrement!
La Chambre a enfin voté le budget
de y Instruction, y compris le projet relatif aux Universités par lequel, dans le
but d’améliorer la condition des professeurs, sans grever le budget de nouvelles
dépenses, on supprime 118 places de
rôle, mais, dit-on, sans que les études
aient à en souffrir. Le budget des Affaires étrangères est examiné ensuite et approuvé, dans son ensemble, en attendant
l’examen et l’approbation des articles
particuliers. La situation de Bologne et
de l’Emilie fait encore le sujet de deux
séances du Parlement. Les partis extrêmes auraient voulu la tête du préfet
Mori, mais le Gouvernement, qui a approuvé sa conduite, le défend avec énergie ; et M. Facta profite de l’occasion
pour déclarer une fois de plus que la
« loi doit être et sera pour tous et contre tous *, et que le Gouvernement n’admettra jamais qu’un citoyen soit violenté
dans sa liberté personnelle, ni que la
magistrature se fasse complice des violents, à quelque parti qu’ils se rattachent.
Un projet de loi qui aurait dû être
accueilli avec enthousiasme... et qui l’a
été plutôt froidement, est celui qui vient
d’être déposé à la Chambre par les députés Meda et Chiesa contre les maisons de jeu, où ils réclament de sévères
sanctions pénales contre les tenanciers,
àinsi que la restitution aux joueurs perdants des sommes qu’on leur aura plus
ou moins extorquées. Ce serait là, à n’en
pas douter, la vraie solution de ce vilain
problème ; aussi vous pouvez compter
qu’on n’en fera rien.
M. Schanzer annonce officiellement au
Sénat et à la Chambre que le Gouvernement de Moscou se refuse de ratifier
la convention italo-russe. Les raisons?
L’Italie n’a pas consenti à reconnaître de
Ils ont frappé à la porte et dit à Noé:
« Ouvre-nous ! ».
Mais Noé ne pouvait pas, car la Bible
dit que Dieu lui-même ferma l’arche. Peutêtre y avait-il, parmi les nageurs, quelquesuns des charpentiers. Noé leur dit; « Vous
avez construit l’arche, mais vous n’avez
pas voulu croire ». Ils n’étaient pas très
éloignés du salut: l’épaisseur de la porte.
Si Noé leur avait dit: « Vous n’êtes pas
loin de l’arche », ils auraient répondu: « A
quoi cela nous sert-il, car nous allons périr? ». Oui, le scribe aurait été bien triste,
s’il avait compris la parole de Jésus.
Dans les pays chrétiens, beaucoup de
gens connaissent et aiment l’Evangile; ils
sont tout près ! Mais ils se frapperont la
poitrine comme les vierges folles, en pensant un jour qu’ils ne peuvent plus entrer.
Comment entrer? Il n’y a pas d’autre
chemin que la prière. La prière est la clef
du ciel, le ciel s’ouvre devant la prière.
Par la prière nous serons en Lui et Lui
en nous. Sans le voir, nous ferons l’expérience de sa présence en nous. Quand le
médecin ordonne un remède, nous le voyons
dans la bouteille, mais quand nous avons
pris le remède nous ne le voyons plus. Jadis on pouvait voir Jésus en Palestine.
Aujourd’hui nous ne le voyons plus, il agit
dans les cœurs. Cette présence n’est pas
simplement sentiment, c’est une présence
réalisée en nous; alors nous pourrons dire:
je suis dans le royaume et le royaume est
en nous. On ne dira plus: Vous n’êtes pas
loin du royaume; mais on dira: Le royaume est au-dedans de vous. On n’attendra
pas de faire l’expérience du ciel après la
jure le gouvernement des Soviets! Vous
verrez qu’ils en reviendront.
Les métallm^istes de Turin, de la
Lombardie, de Livourne, etc., n’ayant pas
jugé convenables les nouvelles conditions
que voudraient leur imposer les industriels, nous sommes sérieusement menacés d’une nouvelle grève de tous les métallurgistes du royaume. Inutile d’ajouter
que les autorités s’emploient de leur
mieux pour que ce projet insensé — en
pleine crise'Industrielle ! — soit étouffé.
Et nous voilà à une autre Conférence
internationale, celle de La Haye, pour
le règlement des affaires russes. Elle a
été inaugurée le 15 courant, sans apparat, sans la moindre solennité, devant les
délégués de plusieurs Etats. Les Russes
n’arriveront que le 26, mais avec un plan
tout fait. La Conférence aura trois sousCommissions: 1° Propriétés de sujets
étrangers ; 2° Dettes ; 3° Créances. Nous
en reparlerons lorsqu’il y aura quelque
chose à dire.
Le Roi et la Reine sont en voyage
pour le Danemark, où ils vont rendre
la visite que les souverains de ce pays
leur firent, l’année dernière, à Rome. Le
ministre des affaires étrangères, M. Schanzer, les accompagne. j. c.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
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La Veuve et les autres Parents du regretté
M. François Gardiol
de Saint-Second
remercient M. Henri Pascal, pasteur émérite, MM. les Pasteurs de Pignerol et de
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maintenant.
Le monde ne peut ni donner ni reprendre le royaume de Dieu. Ceux qui l’ont
reçu ne peuvent non plus se taire. Ils doivent rendre leur témoignage: * Nous avons
trouvé le Christ ».
Un ami rendait ce témoignage au Thibet. Ses auditeurs lui dirent: * Tu es fou ».
Il répondit; « Je ne puis me taire; je dois
dire ce que j’ai trouvé en Jésus-Christ ».
On l’injurie, puis ces hommes prennent
une corde et lui lient les pieds. Ils le suspendent ainsi, par les pieds, à un arbre.
Ce n’est certes pas agréable d’être ainsi
suspendu. On lui demanda: « Comment te
sens-tu ? ». Il dit: « Je rends grâces à Dieu,
j’expérimente le ciel sur la terre ». Ses
bourreaux lui disent: « N’as-tu pas honte
d’être ainsi pendu la tête en bas? ». Mais
lui dit: « Non, je n’ai pas honte. C’est
un honneur de soufirir pour le Sauveur.
Vous avez révélé ainsi votre vraie nature.
Le monde est aussi la tête en bas, sens
dessus dessous. Il ne peut pas voir les
choses normalement. Il les tourne la tête
en bas pour les mettre d’accord avec sa
nature. Mais, en réalité, je ne suis pas la
tête en bas; je suis debout. Dans une
lanterne à projections, il faut placer le cliché la tête en bas pour que l’image soit
droite. Ainsi pour ce monde je suis la
tête en bas; mais projeté dans le ciel je
suis debout. Je rends grâces à Dieu de
n’être pas debout sur la terre, pour être
debout clans le ciel avec mon Sauveur ».
(A suivre).
4
INDIRIZZI
Ml iriBtiüBH ilìne ed fütere laii^ ii
VÀLLi VALDÈÌ51.
^Ofrogna • Pastore: Eugenio Rerel.
Bobbio jPellice - Pastore : E. Bertalot.
Lmarna Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonnet.
massèllo - Pastore: Pietro Chauvie.
Parrerò - Pàstorè; Enrico Tron, S.
i^nerolo - Pastore: Euigi Marauda.
Pòìnafètìo - Pastore: Ginlio Tron.
Prail - Pà*stfare Guido Comba.
PrbmóUo - Pastore: Em. Tron.
t^i^i^stino - Pastore: Giov. Bertinattì.
Àiclàrettó: - Pastore: G. Marauda.
ìtòdorettò ■ Pastore: Alberto Fuhrmanh.
iiorè • Pastore: P. Peyronel.
S.GermànóCbisone-Pastore: Enrico Tron, J.
TòirrèPollice - Pastore; Davide Bosio.
VniàrPèlhcè - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rne Crdix de Ville - Pastore: Aug. Jahier. ivi.
Bori - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Bènevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore;
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
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Casiáií - Clajblà} Mà#àjGtar
ainiPubblici - Pastore: DavidePorneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pa
V Store: Giuseppe Fatalo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa; Via Maldai 15 - Pastore: Luigi, Micol, ivi. ,
Cbieti Chiesa Evangelica : Sig. D. Rosati,
Villa Comunàlte.
Coasze - Pastore: R. Bitràttihì.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Mattino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
I^eionica Po - Chiesa Evaiigélica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fidime - Chiesa: Via Sem BeheUi, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Cattatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa; 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Mustpn, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassì, 18 - Culto
ogiii Domenica alle ore 19,30 - Pastore:
G. D. BufFa.
Lngano - Chiesa Evangelica - Pastore :
, Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
M'èssina - Chiesa: Vìa Maddalena, 120 - Pastore; Giuseppe Messina, ivi.
Milìtla‘0 - Chiesa di S. &avdnni in Cimcd Pastore; V. Alberto Costahel - ia>. Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - ¡Pastore; Emilio Corsani, i Via Stràdtvan.
I4ap0li - Chiesa: 25, Piazzetta TSfglìaVia .Pastore: Attili|O^^A.rias, iri. ^
l'àcbind - Chièsa Evangelica - Pastóre: Davide Ponà, IVi.
Palermo - Chiesa;; Via Maccjueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciiino - Chiesa Evangelica,
Piani di Vallecrosia - Pastore: P. A. Billour,
AsilB Evangelico.
Pina - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: Gi
D. Bufia - 23, Via Mazziui. , , ,
Reggio Calabria - Chiesa : Piazza S. Marcò Pastore: Arturo Vinajr, ivi.
Rieai - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingaidi.
Riè Marina - Chiesa Evàngelicà - Pastbré;
, . Gius. Banchetti.
Roma^: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cóvòùr - Pàstorè : Aless. Sirhèotii,
to7. Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Spmmani, 57, Via Marianna Dionigi.
Séiripìérdèreiaà - Chièsa: i6, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petral, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Sdvóbà - Chiesa : Córso Crisi. Colombo, 13Pastore: G. Pettai.
Siena - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Ptàncesco Rbstan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Sosa - Chiesa; 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Bflràttitii.
Taranto - Chiesà: Via d’Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tominàsb) - Pastori: Alberto Procliet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
i'rieate - Chiesa; ViaS.M.Maggiore - Pastore;
Gu^ielmò Del Pèàco - 535, Via ScorcoUa.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagaia (Santa 1*
Maria Formosa)-Past. ; Davide Revel, ivi. %
Verong - Chiesa : yia Pigna (presso il Duomo) (
- P^torè: B. CeUi, 2, Vicolo S. Andrea. ‘
VIttbrié - Chièsa Evangelica - Sig. V. Trobià.
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Sig. Past. Bàrtblomeo Pèger, Moderatóré
Sig. Past. Ant. Rostàn, Segretario-Cas..
siere, loy, Via Tre Novembre, Roma.
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ragli - Prof. G, Lussi, G. Rostagno, Ern.
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