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Soixante-onzième année
12 Juillet 1935-Xin
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N* 28
Spebt. PïXUCE
pâbaissânt chaqite vendredi
PRIX D'ABONNEMENT! Par aa:
Italie et Colonies italiennes................... L. 10,—
Etranger ...........................................24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . ; . » 22,—
' Paor t noi»
6,
12,
On «'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABOMDOatfENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Loüis Micol- Torre Pellice — pour
l’AdnoiniatratloB, au Bureau du Journal, Via Wigram, N» 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
d’adresses coûtent $o centim
La' nnmiro: 90 eentimM
Tous les changements d’adresses coûtent $o centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
^ue toutes les choses vraies, honnêtes^justeB, pures, Rimables>.,, dignes de louange occupent vos pénaé«i (Philipp. IV, 8).
8
Jîis.'V’XS.
Le Modérateur et lé Secrétaire de la
Table vievmnt d’arriver à La Tmr, Nous
leur donnons la plus cordiale bienverme.
Leur adresse, jusqu’à nouvel ordre, est :
Casa Valdese Torre Peffibe (Torino).
MCI U IB HïtlItüU
L’ASSURANCE.
«A tous ceux qui ont reçu la Parole, à ceux qui croient en son nota,
elle a donné le pouvoir de devenir enfants .de Dieu, lesquels sont nés, non
du sang, ni de la volonté de la chair,
ni de la volonté de l’homme, mais de
Dieu ». Jean I, 12-13.
Tout homme a besoin d’assurance pour
vivre et aller de Tavant courageusimeint ;
l’assurance que cette vie vaut la peine
d’être vécue, que notre travaili, noe peines,
nos espoirs ne sont pas perdus. Ati0si tous
les peupiœ onlti-iils instinctivement cherché au delà de Fexisience présente une vie
à venir, un Dieu qui la garantisse, ainsi
que lés moyens, d’y parvenir.
Oe n’est pas là simple illusion ou superstition pure ; c’est im besoin profond
ceue nous pouvons top constater èii nous.
C’est une faim de Fâme plus sacrée que
celle du corps et qui peut devenir piUs
pressante aussi. C’est une aspiration plus
noble que celle de l’inteligence ; car la
science ne s'occupe que de Funivers matériel, tandis que le besoin religieux s’occupe de Fhomme lui-même, qui dépasse la
matière périssable. A quoi bon Fimivers,
si nous ne sommi^ rien nouS-mêmes ?
Mais existe-t^il une assurance dans ce
domaine-là ? Sans hésiter, nous répondons
oui ! A la condition de s’entendre. Eie
n’est pas en nous, corrime innée ; nous ne
trouvons en nous qu’une aspiration. Tülle
n’est pas de nous et par nous,, comme lé
produit de notre effort, de nos réflexions,
de notre vertu. La preuve, c’est que nous
cherchons cette assurance et qu’eUe nous
apparaît fuyante, parfois désespérément
fuyante. Socrate disait que c’était une belle
chance à courir et qu’il valait la peine de
s’en enchanter.
Cette assurance ne peut venir que du
dehors, comme une réponse bénie à la question anxieuse de nos cœurs, une réponse qui
s’exprime clairement, fortement, dans im
événement de l’histoire et dans Fexistence
de Findividu.
Mais ne le savons-nous pas ? Le Christ
est aqrparu! formidable trouée de lumière
à travers les ténèbres de l’humanité. Rien,
ni auparavant, ni dans la suite, n’a eu de
quoi le surpasser, ni même Fégaler. La certitude, cette révélation, repose sur un fait
unique au monde : L'amour parfait et la
sainteté parfaite, réalisés par Jésus dans
le milieu le plus exigeant, le pltis cultivé
moralement et religieusement. Cfe peuple
d Israël, où brillait le pur monothéisme,
semblait, d’après Renan, être au milieu
des peuples païens comme unthomme de
sang-froid au miKeu de gens ivres. (Test
là que le Christ dépibie sa vie d’amour et
sa splendeur morale ; c’test là qu’il se donne
lui-même sur la croix, à la face du monde
et du ciel', par un prodige d’amour qui nous
confond. • ■ .
Beaucoup, un très grand nombre, ont rejeté le Christ; ce rejet lui-même contribue à mettre Christ eu sommet de l’his
toire humaine. S’il avait été de ce monde,
le monde l’aurait reçu. Mais ra, qualité de
Sauveur heurtait directement les prétenitions de ceux qui, orguedleusément, veulent se sauver eux-mêmes, ou qui refusent
de croire à la gravité du péché. Quelquesuns seulement ont cru en Lui, quelquesuns qui, avec les siècles, devinrent des milliers et des miniers.
Or, à ceux-là est donnée Fassuranoe désirée, sous cette double forme que semble
indiquer le mot employé par FEvangile :
le droit et le pouvoir de devenir enfant die
Dieu. Tâchons de nous en convaincre.
De droit, à proprement parler, nous
n’en possédions aucun. Dieu avait créé librement et pouvait disposer de Fhomme
souverainement. Cependant le fait de nous
donner la vie aveq ses aspirations et de
nous avoir formés à sa ressemblance, siemhlait renfermer une magnifique prome^e
d’avenir,. Mais Fhomme eut tôt fait de
tromper l’espérance de Dieu : le péché
nous a séparés de Lui et nous sommes déchus de tout droit. « Sans Dieu » signifie
« sans espérance »!
Et voici Dieu a formé un nouveau drent,
comme une nouvelle jurisprudence en Jésus-Oirisit. La croix étant le payement de
notre dette et Fexpiation de nos péchés.
Christ étant le représentant de l’humanité et le garant du salut, il y va de la
justice et de la fidélité de Dieu qu'il accorde sa grâce à ceux qui se réfugient en
Christ (1 Jean I, &). Les esclaves, autrefois, étaient mis hors la loi, privés- des
droits de Fhomime ; la juri^rudence est
maintenant changée à leur égard. Ainsi
en est-il de oeux qui croient en JésusChristi. Dieu s’est lié en Christ, plus qu’il
ne Favait pu faire lors de la création, et
nous pouvons compter sur Lui avec une
inébranlable confiance. Il nous a adoptés
. en Christ
Ge droit est le point de départ d’une vie
nouvelle. Il s’y joint en effet le pouvoir,
la capacité de réaliser la vie d’enfant de
D»u. Cîe pouvoir, comme FEvangile le précise, ne vient pas du sang, qu-’l s’agisse
de matière ou de race ; ni de la naissance
naturelle, qu’il soit question de Fhomme
çoussé par FinStânct ou de l’homme réfléchi, faisant effort d’intefligence ou de
(senseience. Ce pouvoir vient de Dieu ; c’est
line naissance selon FEsprit que Dieu
donne à tout homme q\ii croit pleinement
en Jfeus-Christ L’Evangile emploie paru
fois le iriot « fib de Dieu » pour montrer
la dignité de cette nouvelle créature ; ici,
te mot «enfant» insiste sur la vie que
transmet le père à Fenfant : c’est Fengendrfement, c’est l’amour créateur, c’est aussi
là eommiuinion de vie,
Cette créjation nouveilie est un don gratuit. Jamais Dieu nê le retirera- Nous seuls
nous pourrions nous en priver par un retour d’incrédulité et de révolte, comme ime
brebis retrouvée qui, insensément, s’échap^radt tout à coup des bras du bon berger. IMlais qui oserait le faire après avoir
^tHnpris la grandeur merveilleuse du .saint
ën Jésus-Christ ?
Que sont les trônes de tous Ites^royaun
les richesses de toute la terre auJfrès de la gMre d’êtrê^enfant ^ Dieu,?
’*Que sont les himières de tous fes astreS'
et les farcies de tout l’univers, en regard
de la vie céleste que donne JésusOirist ?
Que sont tel jouàœancies du mondé, même
les joies te plus pures de la vie naturellfe,
intellecluele et sociale, à côté de ce fait
inouï : Avoir pour Père le Dieu Tout-Puis•ìant, posséder te droits et les capacités de
ses enfants, avoir Fassurance de fe vie
eterneBe, dans la santé et dEUis la majàdie,
da,ns la prospérité ou Fadversité, aujourd'hui comme à notre dernier jour, et mieux
encore en ce jour^là qu’aujourd’hui même !
(Jaumal Beligievix). G. P.-íí.
£( Pèlerinage français anx ValUes.
Il y a quelques années, la jeunesse protestante de la Drôme est venue en pèlerinage dans nos Vallées, pour visiter le pays
qu’ont rendu sacré les souffrances et le
martyre de la plus ancienne des E^jlises
évangéliques.
Le pèlerinage de cette année part de
plus loin et représente le protestantisme
du Sud-Ouest de la France. Les pèlerins
viennent de Cannes et d’Aix en Provence,
de Paris, d’Orléans, de Pau, des Cévennes,
mais surtout de la région baignée par la
Tarn. M. L. Marchand, pasteur à Castres,
qui les dirige, a du sang vaudois dans te
veines, et te départements d’où viennent
la plupart de ces chers voyageurs sont
ceux où se trouvent les villes d’iAlbi, de
Béziers, de Carcassonne, de Lavaur, dont
te noms évoquent la grande tragédie de la
croisade contre te Albigeois. *
C’e^ dans ces régions du Languedoc que
te .disciples de Valdo se réfugièrent lorsqu’ils furent expulsés par l’archevêque de
Lyon. Leur doctrine s’y répandit à tel
que tout le midi de la France Fem-'
br^sa avec féaveur. Mais Rome intervint,
et le pape Innocent III rua sur ces con^
frées florissantes te croisés, que ne tentaient plus te expéditions lointaines et pénHeuses contre FOrient Musulman. Cette
croisade fut dite des Albigeois, du nom de
îa viHe d’Albi, où te Vaudoiç étaient très
nombreux ; mais eie.enveteppa mainte au- .
tr© ville, dont la population subit d’affreux
massacres ; celle de Béziers fut toute entière passée au fil' de Fépée à la fsiçon de
l’interdit Cette guerre atroce fit plus de
KX1.000 yiotimes. A peu près aussi nombreux furent ceux qui s'enfuirent tein de
leur patrie ensanglantée, renonsant à tout
pour garder leur foi.
Ce fut sans doiîte une de leurs bandes
qui introduisit le mouvement vaudois
dans nos Vallées, qui devinrent plus tard
le centre des églises de ce nom. Ceux qui
restèrent en France, après avoir abjuré
sous la terreur, ne pouvaient être des professants sincères de la religion de leufs
bourreaux. Aussi l’Inquisition fut-ele
créée pour les surveiller, et èHe continua
à faire périr des milliers de fidèles au
fond des cachots ou sur te bûchers. Néan-i
moins, ces populations ont depuis lors toujours eu en horreur FiE^Mse ivre du sang
des martyrs ; aœsi les Barbes, partant des
Vallées, faiSEiienti-ils des tournées i%ulièrœ pour te visiter. Grâce à leur ministère fidèle, lorsiqu’éclata la réformation du
XVIe siècle, le Languedoc était mûr pour
la moisson. De florissantes églises réformées surgirent partout, et durèrent à tra/vers te huit crueles guerres de religion.
La Révocation de l’Edit de Nantes
(1685) provoqua l’exil de très nombreux
Huguenots, qui avaient vu abattre tous
leurs temples, chasser leurs pasteurs, envoyer aux galères des hommes, dans des
couvents ou dans la sombre tour de Consttance des femmes, dont le seul crime était
d’avoir, assisté à une assemblée du Désert.
Plusieurs de ces proscrits cherchèrent
un refuge dans nos valées, surtout à
Fépoque de la guerre de la ligue d’Augsbourg et de oele pour la Sucoæsion d’Espagne. Le duc de Savoie, en guerre avec
la France, fenna un œil sur cet afflux de
protestaints ; il attira même ceux qui s’enrôlent pour combattre soûg ses drapeaux. C’est ainsi que tout le midi protestant, de Bordeaux jusqu'à la Provence
et au Dauphiné se trouva largement représenté dans nos églises et leur présence
fortifia et encouragea le petit peuple vaudois, qui revenait, bien décimé, de Fexil
et de la captivité.
Nombreux furent te Huguenots qui,
réfugiés en Suisse, se joignirent aux Vaudois pour opérer la GlPrieuae Rentrée, entre autres plusieurs de leurs capitaines.
François Hue, du Vigan, fut un des chroniqueurs de Fexpédition ; il mourut à la bataille de la MarsaiUe. Une centaine de Gstmisards accompagnèrent apx Vallées Jean
Cavalier et son lieutenant Billard, et aidèrent, à la iMhératâon de Turin assiégée.
^n que plusieurs soient sdmpfement
indiqués comme originaires du Languedoc,
des Cévennes ou du Béarn, non moins de
soixanteKîinq localités de ces régions sont
noraméès comme ayant fourni des réfugiés
aux Valées. A/kis, Nîmes, Montpelder et
Uzès en envoyèrent un bon nombre.
Parmi tes officiers, qui se signalèrent
dans les guerres de Piémont, rappelons te
de Vignoles, die Castres, Courtaud, de Montpeffiqr, qui amaia «i Piémont ¡tes premiieTs seeoq^ ite k Ligue d'Augsbotag,
te frères (ifetolièu de St-Hipjpolytei, l’un
desquels eut le commandement des Vallées
en 1704, te marquis Pierre de Beteastel,
de Mauguio (¡MontpeUiler)', qui succéda à
St-Hippdyte, et auquel est due la reconsstruction du temple du Vükr.
MaJ^ sa promesse de leur permettre
de s’établir en Piémont, lorsque Victor
Amédée se réconcilia avec Louis XTV, les
réfugte furent victimes de Faccord et furent enveloppés dans te deuxième et le
troisième exil (1698 et 1730) et accompagnèrent te Vaudois qui fondèrent les colonies du Wurtemberg,. Les. femmes, ‘qui
avaient épousé des Vaudois, purent cependànt rester. Tel' fut le cas de (Jkudine
Boucarud et d’'Abigaïl Boisât, d’Uzêa ilanmes des pasteurs Guiflaùme et Jean Malanot, père ot fils. De même leurs enfants
nés aux Vallées furent laissés tranquilles,
ainm que certaines familes habitant des
paroi|sses où aucun curé ne dénonçait leur
présence.
Henri Lasseur, négociant de Bordeaux,
s’établit à la Tour, et son fils et son petitfils furent pasteurs dans nos paroisses.
Parmi, oeux qui ne durent pas repartir des
Vallées, nommons te Page, Lafon, Laccaba. Tréfonds, Roquette, Leyri, Pinet, Savagnier, Rocheblave, Recolly, Màssip. Ces
familles sont désormais toutes éteintes, excepté les La Pise, descendants d’un réfugié
■ des Vanels, dans les Cévennes. Les Mazouric, de Vébron, ont laissé leur nom à un
petit hameau.
Jean Baptiste de Rouzier de Montei]!, natif de Sommières (aileurs dit d’Aiguœ
vive), fut au service de Savoie pendant
quarantequatre ans, obtint le grade de
colonel, se maria à k Tour et y mourut en
1773, âgé de 65 £ins. Une longue inscription ktine marque sa tombe dans le temple des Copiera
C’est donc sur les traces de centaines de
leurs prédécesseurs que viennent aux VeiL
lées fa pèlerins de l’Albigeois, du (kstrais,
du Quercy et d’autres régiorus chères à
tout protestant, que nous nous préparons
à accueillir en frères en k foi et meme
par le sang. J. J.
***
Mardi soir, 16 courant, à 18 h. 55, le Pè-»
lerinuge français aux Vallées Vaudoises
arrive à la gare de La Tour.
Nous donnons à nos coreligîonncdres de
2
o
id
L’Echo des Vallées - Vendredi 12 Juillet 1935-XIII
France la plus cordiale bvenvemie et sal^ums en eux les descendants des martyrs
albigeois et des héroïques huguenots, qui,
comme nous, ont souffert pour leur foi.
Nous avons la profonde conviction que ces
pèlerinages protestants qui s’organisent,
dune façon régulière, depuis quelques années, sont qudqwe chose de plus et de
mieux que du tourisme intematianoL En
ravivant les souvenirs du passé, en mettant en contact vivant et direct, les représentants du Protestantisme, les jeunes
surtout. Us deviennent un instrument de
vie spirituelle de preinier plan. C’est à
cette intention qu’on les organise: puissent-ils atteindre leur but.
Ensemble, diers frères français, nom allons reprendre conscience dù commun trésor de notre foi et delà solidarité ancienne
qui nous'unit; nom allom resserrer les
liens de notre fraternité latine et évangélique.
Soyez les bienvenus! et puisse cette visite faire du bien à vous et à nom.
RÉd.
7
La Bâlsille.
Le Pèlerinage Françaiie qui doit arriver
à Torre PeUiae est composé d’à peu près
80, personnies. Nous rapp^ons les réunions
auxquelles nos hôtes seroi|t .¿présents dans
leur tournée aux Valées, instant chaudement le public vaudgis à y pnendre part :
A Ghcmforan (Aiigrogne), fé Ï7, à ^ h. 30 ;
a Torre 'Pdlice, le 17, à âO h.’ 30, conférence historique; à la Bdlêitte; le 18, à
11 heures ; et au temple de Pignerol, le
même jour,, à 18 h. 30 • à SSbaoud, fe 19,
à 10 h. 80 ; le dimanche 2|, à IQ h. 30,
culte solennel au temple de Tome^'^ellice,
avee.Saintie-Cèn© ; à 15 h. 30, réunion au
temuple du Chabas.
Le Monument ide Slbaoud.
** *
Le Pèterinage Vaudois en France est
entièrement organisé. Il est composé dé
86 personnes. Les, inscriptions sont encore
ouvertes jusqu’au 20 courant pour ceux
qui possèdent un pasiseport personnei var
labié pour la France. Par la courtoisie de
yAdministratidn des Chemins de Fer Italien^ un direct est assuré de Torre
Pelice à Nice. Le départ est fixé pour te
24 juillet.' ..
Les «Pèlerins» sont priés de suivre
strictement, pour le départ, les indications
du programme.
***
Un autre Pèlerinage de Protestants
Français nous est annoncé. Ce sont 30 Unionistes de Bourdeaux (Drôme), qui, sous
la direction de leur pasteur M. Lovy, arriveront en autocar à Torre Pellice te
3 août, et s’arrêteront chez nous trois
jours, suivant dans leur visite le programme établi pour le Pèlerinage Suisse.
Nous leur souhaitons dès à présent notre
bienvenue fraternelle. A. J.
:: CHRONIQUE VAUDOISE "
ANGROONB. .L’Assemblée-d’Eglise est
convoquée pour dimanche prochain, pour
l’élection de quatre diacres et un député
au Synode. R. N.
OOAZZE. (Retardée). Dimanche, 23 juin,
■par une journée radieuse, trente-trois
membres de l’Union d^ Mères de ‘la Tour,
avec leur présidente, M.me Ida Jalla, ont
été visiter cette Eglise, un' des beaux fruits
de notre œuvre d’évangélisation.
La région parcourue était nouvelle pour
celes qui participèrent à ce court pèlerinage, à travers Piéssasco et Trana avec
leurs châteaux en ruine, puis à Giayeno,
qui garde une portion pittoresque de son
enceinte fortifiée.
A Coaz2e, un accueil chaleureux les attendait. Après le culte, présidé par M. le .
prof. J. Jalla, les 'Mères se rendirent près
d'tme fontaine, sur le flanc de la colline
du château, et prirent leur repas à l’ombre de magnifiques châtaigniers. Eti guise
de dessert, M. Jalla raconta les origines
de l’église de .Coazze, et rappela aussi quelques traits de ^histoire d’Avigliana, de la
Sacra di S. Michèle et du passage du Mont
Genis, franchi à travers les neigeâi par nos
pères sortant des prisons du Piémont.
Plusieurs membres de l’église locale
étant venus s|e joindre à noxis, on chanta
bon nombre de cantiques italiens et frariçafe, puis, (toutes ensable, nous retournâmes à la salé placée sous l’église, où nous
attendait un excelent thé garni.
Apirès quelques instants de conversation
fraternele, la Présidente remercia chaleureuaement M.me Boero, et ses aides, parmi '
lesçfuielles Sœur Rina Rosa-Brusin.
Au retour, on changea quelque peu l’itinéraire pour jouir de la vue des beaiux lacs
d’Avigliana, où une vraie fôxile de citadin.«
était venue chercher la fraîcheur.
Grâces à Dieu, la journée entière se
passa sians inconvénients, dans un sentiment de joie sereine, qui ne laisse que
beaux souvenirs.
à'
LA TOUR. Le culte, dimanche prochain,;
à 10 h. 30, au Tiemple Neuf, sera présidé
par M. le pasteur Guido Miegge. .5f‘
★ Samedi de la semaine dernièrè, te
Pasteur a célébré le mariage de M. Robert
Bertaht, de Saint-Jean, avec M.le Nelkt
Travers, des Simounds.
Que Dieu bénisse le nouveau foyer.
★ / Promessi Sposi. L’admirable roman
d’A. Manzoni, en film, paraîtra sur l’écrandu « Cinema Trento » jeudi prochaia,
18 courant, à 20 h. 30. La recette entière
est au bénéfice de l’Orphelnat.
Que nos lecteurs en prennent bonne
bote et réservent cette soirée au spectacte
piajthétique et grandiose que nous leur
nonçons : ils passeront quelques heuirfs
agréables et rendront en même temps Un
grand service à une institution ^
souffrance.
★ A propos de la S.A.D.RA. On nous
prie de rectifier les données que nous avons
fournies dans notre numéro de la semiauriie
paæée. . '
La S.A.D.RjA. date de 1916 (comme tes
années passent vite !).
La présidente zélée de l’institution est
M.lle Alice Peyrot.
MARSEILLE. L’infatigable et dévoué
président de l’Union Vaudoise, M. D. Rivoire, a épousé, le 27 juin, la charmante
M.lle Lina Pom, de Masse!.
Les membres de FUnion 'Vaudoise sont
unanimes à former les meilleurs vœux de
bonheur à Fadresse de M.m© et M. D. Rivoire.
★ M.me et M. Jules Genre, du Serre de
ManeiUe, nos dévoués sociétai'res, viennent
de voir arriver parmi eux un charmant
bébé, qui réjouira leur foyer.
Nous demandons à Dieu de préparer luimême Favenir de ce chérubin.
★ Un grand ami des Vaudois, membre
d’honneur de notre société, M. Joseph Curîat, vient de s'éteindre, dans sa vida
d’Aoste, à Fâge de 62 ans.
Toujours souriant et affable, il se faisait un devoir d’assister chaque année à
nôtre fête du « XVII », et y prononçait
toujours des paroles d’encouragement. Son
départ Sera vivement ressenti par les innombrables amis qu’il avait à Marseille.
Dieu veuille consoier sa femme et ses
deux enfants affiigés. H. P.
PRARUSTIN. C’est M. Paul Marauda,
candidat en théologie, qui a prêché le dimanche 7, à Saint-Barthélemy.
Nous le remercions pour son bon
inessage.
★ Dimanche prochain, la chaire sera
occupée par M. Ernest Aya^t, de Rome.
SAINT-JËAN. Les cultes d’été, dans notre temple du Ciabas, commenceront le
14 courant, à 4 heures de l’après-midi, et
se célébreront régulièrement tous^ les dimanches à la même heure.
VILLAR. Visites. L’Eglise a eu la joie
'de recevoir, dimanche 23 juin, la visite
d’un fidèle ami, M. le candidat en théolo»-’
gîe Ernest Ayassot, des Chabriols, qu’elle
. remercie pour son message enthousiaste et
vivifiant. Et le 7 courant la chaire était
occupée par notre régent, M. le chev. Héli
Long, qui ainsi a bien voulu rendre possible au Pasteur d’accompagner une soixantaine de paroissiens à la « Rencontre » de
jeunesse au Pra. Noius remercions notre
frère pour sa précieuse collaboration.
★ Départs. Nous avons accompagné, ce
dimanche 7 juillet, à sa dernière demeure
. terrestre, la dépouille mortelle de notre
gœur Susanne Louise Gaydou née Burlando, du SablOn, décédée le 6 courant,
à l’âge die 65 ans, après de longues soufrances endurées dans un esprit d’entière
confiance eni Dieu.
Nous exprimons notre sympathie émue
à tous ceux que ce deuil afflige et, d’une
manière spéciale à iM. Michel Henri Gaydou, à sies fiiiles M.mes Cougn et Eynard
et à ses fils.
Deux jours plus tard, le 9 juilet, décédait, d’une manière soudaine, à La Tour,
notre frère J. Pierre Berton feu Daniel,
des Garins, à Fâge de 63 ans.
Que Dieu console la veuve et la famille
que ce départ inattendu a si durement
éprouvées et qu’il nous donne à tous d’être
des serviteurs qui veillent dans Fattente
constante du Maître. j.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal R al 7 Luglio 1935-XIll.
Nascite N® 1 — Decessi N® 1
Le XIV Camp ÜDiODiste.
Le XIV® Camp Alpin Unioniste aura
lieu au Refuge Barbara, du 5 au 12 août,
avec un programme très intéreæiant, cornpreinant des études et dœ entretiens sur
des sujets très actuels, des excursions, des
concours, de sports différents, des exereiw
ces de varape sur roche, etc., etc. C’œt
une magnifique semaine de repos, de méditation, d’entretiens fraternels : toute
notre jeunesse y est cordialement invitée
(prix L. 12 par jour).
Les cultes du matin seront particulièrement consacrés aux oaractéristiqms de
la jeunesse : la force, l’ardeur, la foi, le
courage, l’esprit de sacrifice.
Le vendredi 9 août, te Unionistes Suisses veinus en Pèlerinage aux Valées visL
teront le camp,. Le Dimanche Unioniste
est fixé pour le 11 août, avec culte
à 10 h. 30.
Pour les inscriptions, s’adressler à un
membre du Comité (MM. Attiiio Jala, président, Giorgio et Giuseppe Cotta-Morandini, Renato Gardiol, Guido Lageard, Ernest Di Francesco, Riccardo Jouve.
IA. J.
Les Eglises des professants, comme les
Eglises de mrdtitude, ont raison dans ce
qu’elles alfiwrmrvt et ton dans ce qu’elles
déprécient. M. Du Pasquter.
PERSONALIA.
Les meileurs vœux pour la petite Lidia
Letizia, file de notre colègue de Pachino,
M. A. Atessio, laquelle est arrivée en ce
monde le 2 juilet.
★ Bons vœux aussi pour la petite
Yvonne, filé du pasteur Silvio Long, de
Colonia Iris (Argentine), née le 7 mai.
★ Le 6 juilet, dans le temple vaudois
de Gênes, la bénédiction nuptiale a été
donnée aux jeunes époux M.ïte Elvire
Tron, file du professeur Emile Trop, et
M. Pierre Regamey, de Romanel sur
Lausanne.
Nos meilleurs vœux de bonheur.
Du Sid-Amérique.
Dieu m’a accordé le privilège de parcourir l’immense paroisse de iM. Jean Tron
accompagné par lui et d'y présider plusieurs cultes. La paroisse de Dolorœ ou
Sanl-(Salvador est en effet immense, comme
du reste toutes celles du Sud-'Amérique.
Mais M. Tron s’est vite fait à la vie d’Amérique, et avec sa machine il peut se transporter facilement d’un groupe à l’autre.
C’est lui qui me conduisait. Il a aussi vite
appris la ilangue, qu’il manie déjà admirablement, pour un nouveau venu. Il est
tout consacré à sa tâche, et j’ai pu voir
combien on l’apprécie pour son ministère
fidèle. Pour bien faire tes choses, il ne faut
pas avoir devant soi deux ou trois buts.
« CM troppo vuole, nidla stringe ». Le
serviteur qui veut plaire à son maître se
limite à Lui, et ne s’abandonne pas à des
distractions étrangères à sa tâche, ou à
des préoccupations qui peuvent tuer sa
spiritualité.
A Mercedes, capitale du département,
j’ai visité, entre autres, Michel Morel, qui
s’est établi dans oette viUe, avec sa petite famille. Il profite des cultes, qui ont. ,
lieu chaque dimanche.
IM. Tron a sa résidence à Dolores, et de
là il rayonne facilement vers les différents
groupies. A Dotores, il y a mamtenant plU"
sieurs famiiHetS vaudoises, et leur nombre
augmente continuellement, à cause des facilités de là vie. C’est aussi un endroit
tout indiqué pour y faire œuvre d’évan- ’ ;
gélisation, et M. Tron désire beaucoup s’en
occuper. Mais son temps est pris par les
groupes, et il y faudrait un autre ouvrier,
rien que pour ila ville et ses alentours.
Nous avons eu de belles réunions à Canada Nieto, à Concordia et à Buena Vista.,
C’était encourageant de voir te locaux
remplis, surtout que la visite n’était pas
annoncée. Oh ! la tristesse de parler à des
bancs, comme œla arrive trop souvent aujourd’hui î Nous avons senti le souffle de
l’Esprit de grâce. Il nous donnait Luimême le message pour ces âmes.
Concordia est une nouvelle colonie, fondée par l’état, et très prospère. On regrette qu’il n’y ait pas eu plusi d’union
parmi te Vaudois, pour occup^er plu® de
fermier et une main forte pour diriger et
acheminer le mouvement. On a préféré
s’éparpiller au nord ; ceux qui ont acheté
ici, sont très contents et unis entre eux.
Bmna Vista est un petit groupe de
trois familles, mais très nombreuses, et
tous assistent au culte. Aussi la sahe à
manger de notre cher Etienne Gay, étaitelle bien comble, ce soir-là. Et comme ils
chantent fort.
★ Nos départs. Ils sont plus nombreux
que d’habitude. « Tu es poudre et tu re, tourneras en poudre». Que l’Ecriture est
vraie et saisissante ! Que de fois ne
l’avons-nous pas lu ou entendu ! Toujours
cette sentence est solennelle, mais parfois
elle nous saisit davantage. Nos rangs
s’éclaircissent chaque jour. A tout bout de
champ il se fait des vides.
Paxid Gönnet, du ViHar, 63 ans, à Iris ;
Gustave Parîse, de Saint-Jean, 57 ans, à
Montevideo ; Etienne Bonjou/r, de Bobi,
87 ans, à Lavalle ; J. P. Baridon, du Vib
lar, 80 ans, à Iris ; Elisée Bonjour, de Bobi,
83 ans, à Colonia Valdense ; Etienne Negrvn, de Bobi, 88 ans, à Colonia Valdense ;
Daniel Dalmas, du Villar, 72 ans, à Iris;
Ida GaydoUfdoss, de La Tour, à Venado
Tuerto ; Magdeleine Ricca-Roland, de La
Tour, 82 ajns, à La Paz,
3
Ii*Echo des V^ées - Vendredi 12 Juillet 1935-Xin
★ Au Chaco. Le jeme Hio üV^ggi-Pasquet, ayanit terminé ses étudies d’évangéliste à la Faculté de théolc^ie «Union
Evangelica » de BuenosHAires^ a été faitre
un stage dans la «Mî^ion Sud-iAmérit
caine ». Cette Société travaille parmi' les
Indiens Matacos et Tobas, sur les bords
des fleuves Pdcomayo et Bermejo.
Il écrit qu'il y a déjà deux églises, avec
plus de 200 membres, et dernièremmt ils
ont eu la joie de voir la conversion de 50
personnes. La puissance de l’Evangile a
transformé beaucoup de coeurs.
Agréez mes salutations fraternelles.
L. JOTJEDAN.
PONS REQUS
Pour le Collège :
Docteur Emmanuel Tron, Gênes,
à l’occasion de sa laurea L. 50,—
N. N. (oblazione 6 lugMo) » lOOO,—
Un Congrès mondial.
Au commenoement du mois prochain
(2-7 août) siégera, à Budapest, un Congrès mondial des Unions d’Activité Chrétienne (Christian Enckavor). La devise du
Congrès lest : « Que: Ton règne vienne ».
On attend les représentants des Activités Chrétiennes du monde entier, car les
Activités ont de florissantes Unions dans
plus de cinquante pays. Le Congrès européen sera précédé d’un autre Congrès
Amérique, qui doit avoir lieu à Philadelphie, pendant le mois de juilet. Des milliers de congressistes viendront ensuite
en Europe par des bateaux particuliers,
qui ont été réservés dans ce but.
Parmi les noms des orateurs qu’on entendra au iCongrès, nous notons celui du
sénateur E- BOrah, de l’évêque hongrois
Ladislaus Eavasz, de Févêque africain
Lynnwood, du docteur D. Poling, président
mondial des Activités (qui représentera le
Prederai Council des Eglises de Christ à
notre prochain Synode)-, te docteur J. Kelly,
te docteur S. H. Hugues, de Londres, et
d’autres éminentes personnalités du monde
entier.
La Fédération Juvénile Vaudoise a été
cordialement invitée et elle a chargé le
doct. chev. Henri Tron de la représenter
à cet important Congrès Mondial Parmi
les manifestations publiques les plus importantes, il y aura un grand cortège qui
traversera Budapest pour se rendre à une
réunion en plein air.
Le 3 août, aura lieu une parade à laquiéie participeront les délégués de tous
les pays du monde avec leur propre
drapeau.
L’organisation du Cbnigrès, vrai chefd’œuvre du genre, comprend aussi plusieurs excursions sur te Danube : des hôtels entiers ont été réquisitionnés pour tes
miniers de congressistes.
L’Eglise protestante hongroise, qui pendant lies dernières années a fait de considérables progrès, est heureuse d’accueillir cet imposant rassemblement de coreligionnaires du mcmde entier, qui ne manquera pas d’être utile à sa cause.
Vox.
In «memoria» del capitano JAMES
LANTARET IMISBET.
Albert Rostan, Oran, pour l’Eglise
d’Angrogne L.
75,
È uscita la terza edizione di:
ERNESTO COMBA
STORIA DEI VALDESI
Brochure L. 9 — Elegantemente rilegata alla bodoniana L. 12.
Aggiornata nel testo e migliorata nell’edizione
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Nos Concours instructifs (eu passe-teuips).
Vdici les résultats de nos derniers jeux :
VU : Le passeport incomplet était celui
de Pierre Josue Janavél, le lion de Rora,
né l’an 1617,
VIII ; Le motto qu’on peut lire au plafond dune des salles du Musée Vaudms, à
La Tour, est <^Uror non combuiror : ce
motto, en exergue à un buisson ardent,
qui brûle sans se consumer, est celui des
Eglises Presbytériennes dEcosse,
IX : L’auteur de l’éloge à l’adresse de
l Eglise Vaudoise est Luigi Desanctis, ancien qualificateur du St-Office et curé de
l’église de Sainte-Madeleine, à Rome, depuis devenu pasteur et. professeur de
l’Eglise Vaudoise. La phrase en question
se lit au tome 2 de la biographie du pasteur G. Appia, page 13. Pour ces trois
questions, une prime est décernée, horsconcours, à D. Claïrus (La Tour) : les
Voci e canzoni ddla piccola patria, par
Th. Pons.
X : Les cinq livres de chevet. U paraît
que la possibilité daller échouer sur une
île déserte — et probablement revêtue
d’une fraîche verdure — a souri à plus
d’un de nos concurrents, accablé par la chaleur d’un impitoyable été. Le fait est que
les cinq livres préférés ont procuré une
rude besogne au Sphinx, qui, lui, jouit des
chaleurs égyptiennes tout le long de
l’année.
Vdd la réponse qui a été jugée la meilleure : 1“ Ma Bible, 2” Le Recueil de Psaxor
mes et Cantiques, 3“ Le commentaire de
Ch. Rochedieu, sur les «Trésors du Nouveau Testarment », 4° Les lettres de Félix
Neff, 5'’ La Storia del Oistianesimo, par
Henri Meynier (Adehna Boldrini-Gay, Turin. Prime ; Voci e canzoni della piccola
patria). Voici deux autres bons envois, celui d’Eva Lecomte (La Tour) : 1“ La Bible,
2° Les Psaumes et Cantiques, 3” et 4° Robinson Crusoè et le Robinson Suisse,
« comme professeur en l’art de se débrouiller sur des îles désertes», 5° L’Amico di
casia, « pour me rendre compte de la fuite
du temps et savoir en quelle saison je
suis ». Et celle de R. I. Y. (La Tour) : 1° La
Bible, 2° Le pèlerinage du Chrétien, 3° La
Storia del Cristianesimo, par H. Meynier,
4“ Une histoire des Vaudois, 5'^ La (Xef biblique, « pierchè con questa potrei trovare
tutti i passaggi contenuti nella Bibbia
atti al conforto nella soKtudiue».
Pour condwre sur ce point, le Sphinx se
permet de suggérer, am quatre lecbmrs
qui le lisent, une liste standard, qui pourrait constituer un, modeste point de départ
pour toute petite bibliothèque personnelle.
Cette liste standard ne tient donc pas
compte de la 'Bible •— notre livre de chevet
par antonomase — ni du Recueil de Psaumes et Cantiques, indispensable pour tous
ceux qui peuvent et savent chanter, mois
que les ...autres n’apprécieraient peut-être
pas à sa juste valeur; elle ne tient un
compte particulier non plus ni des « vient
de paraître. » ni des... antiquités classiques
— <eUe n’est qu^ime liste de cinq bons livres pour jeunes et grandes personnes de
notre époque ;
1" une histoire générale du Christianisme ;
2° une bonne histoire de la philosophie
(par exemple, cèle de F. Fiorentino)-,
3° Les poésies de Giosué Carducci ;
4“ Richard Wagner, son œuvre et son
idée, par. Ed. Schmé ;
5“ n posto nel mondo, par V. Brocchi.
Et si qwdqu’im ne s’y plmt pas, qu’ü
nous dise la sienne !
IX: Si Valdo, excommunié, reparaissait...
La meilleure réponse, que nous ne pouvons reproduire entièrement, faute d’espace, est celle d’Eva Lecomte (La Tour),
à qui nous décernons une prime: le
Nouveau Testament, éd&tion «H DispensaJtOTB ». « Ce que feraient, les disciples de
Valdo, aujourdhui? Ce qu’üs firent en
1183, ni plus ni moins, plifitdt moins qm
plus». Et le recteur Valdo, devenu le Modérateur de la Table Vaudoise, U part
pour les Vallées. Mais ü ne trouve pas que
de fratemds aceueHs. Ça et là en Vignore,
on hésite à l’accueUHr... Finalement, devant une porte, «son oreüle perçoit un
murmure caractéristique : on prie.... H en
— Monteur Valdo !... Dieu soit loué.
Vous -voSà revenu en sûreté. — Vingt
mains se tendent, tout le monde veut piarla àia fois. Les larmes inondent les visages. Enfin, un ancien se fait le porte-no&c
de tous, — Ce que nom allons faire. Monsieur Valdo ? Ce que vous-même nom avez
appris. Obéir à . Dieu plutôt qu’aux hommes, résister. Dieu nous guidera. Et en
attendant, ô grande âme généreme qui
acoez tout dorme au Maître, tout ce qui est
à nous vous appmrtient. — Et votre pastem, où, ést-ü ? demande Valdo ému et inquiet. — Ah, le brave homme, vous rie le
reconnaîtriez plus. Monsieur Valdo. Il est
id, là, partout à la fois, encourageant, réveSlant, organisant des réunions de prière,
s’exprosant au pmH... Il a fait plus de
vis^s en vingt-quatre heures qu’il n’en a
jamais fait en trois mois... — Et l’Eglise,
diminuée de moitié par la défection des
tiMes et des preureux, mais unie dans un
grand élan d’amour et de fd, reprendrait
sa marche triomphante, heureuse de souffrir pemr le Christ.
«Ah, qu’une bonne petite persécution
nous ferait de bien à tous... ».
Deux autres bomms réponses sont celles de R. I. Y. (La Tour) : « Ai discepoli
di.Valdo non rimarrebbe altro che prendere per motto le parole : Combatti il buon
combattimento ; sii fedele fino alla morte »;
et de r. b. (Catane) : « A Vapproche d’ime
persécution qui répétât la dispersion de
1183, les disciplès de Valdo rentreraient
en eux-mêmes et — oubliant l’église plan
bée — se mettraient en marche, l’un plus
jeune et Vautre plus vieux, pour redonner à l’Edise Vaudoise, à travers la prédication itinérante et le martyre, son caractère fondamental de mouvement : le
mouvement qui ne s’arrête et ne fonde
pas, mais qui sème. Car Dieu seul est le
grand moissonneur».
XII : Le cryptogramme des « bubiards »
est un fragment du Serment de Sîbaud:
« Promettendo oltre a ciò tutti insieme al
nqgtrp Signore e Salvatore Gesù Cristo di
strappare, per quanto sarà possibile, il rimanente dei fratelli nostri alla crudete
Babilonia, per ristabilir con essi e mantenere il suo Regno fino ala morte ». Le sort
a favorisé [B. 1. Y. {La Tour), à qpd nous
assigrums une prime.
LE SPHINX VAUDOIS.
Oeux qui habitent La Tour ou ses environs
font priés de retirer leur prime à la «TipoAlpina S. A.».
nnnnnannnnnnnnnm^
LETTRE A L’ÉCHO DES VALLÉES.
Cette lettre n’intéressera peut-être pas
tous les lecteurs : nous la publions cependant parce qu’eUe démontre qus les descendants dm Vaudois épMis à l’étranger rioublient pas lems origines vandaises.
Réd.
L’un des coiaborateurs de votre journal
a bien voulu consacrer au professeur dooteur Jules Gonin, récemment décédé à
Lausanne, un très aimable article nécrologique. A cette occasion M. JaJla rappeûe
que, suivant une teadition de famille des
Goniri du Canton de Vt-dd, teurs aihîêtres
y sont arrivés, au seizième siècle, chassés
par les persécutions religieuses dirigées
contre les disciples de Valdo et qu’ils s’installèrent dans les vilages d’Basertines et
de Vuarrens, en compagnie d’ime autre
famüle venue aussi du Val d’Angrogne, tes
Buffat.
Au mois d’août 1922, j’eus te grand plaisir de me raidre aux Vallées Vaudoises du
Piémont, en compagnie de mon beau-frère,
le docteur oculiste J. Gonin, et de son fils
aîné, M. Edoixard Gonin, aujourd’hui
électricien aux Services industriels de
Lausanne..,
Celui qui écrit ces lignes a intensément
joui de ces quelques jours passés aux Vallées, et des miultiples évocations de Fhistoire émouvante du temps des persécutions, comme aussi de Faccueit si cordial
que nous avons trouvé partout. Mais rien
de tout cela ne mériterait d’être conté à
vos lecteurs, qui connaissent ces choses
beaucouup mièux que nous. Un incident
de notre voyage m© paraît toutefois digne
d’être narré.
C’était le dimanche 20 août, nous venions d’assister au service divin câébré au
temple de Saint-Laurent par M. Eugène
Revel, et nous arrivions à Pra del' 'Tbmo.
♦^Là te service était terminé, ¡tes fidèles se
dispersaient, beaucoup de dames étaient
coiiFées du joh bcmnet vaudois ; nous atteignons le temple au moment où 1e gardien
des dés venait de le fermer, « Pourrionsnous encore y donner un coup d’œii ? », -r« ¡Mais volontiers». — Et nous d’expHquer
que, mœibres de la famiHe iGonin à titre
direct ou d’aHié et apparentés de plus loin
aux Buffat, nous portions un intérêt tout
spécial au Val d'Angrcgne, où se trouvait
tes ha^Mux des Gunin et de Buffa Et
voilà que te gardien du t^pjte se fait d’autant plus accueillant qu’il se nomme Paul
Buffa-Gonin ! La conversation se prolonge.
Le docteur oculiste, qui a te coup d'œil
etercé, remarque bien vite que notre interlocuteur souffre de conjonctivite et lui
offre d’y porter un soulagement momeiv>
tanè, en lui recommandant de ne pas tar^-.
der à se montrer à im spécialiste de l’endroit. Pendant que mon beau-frère sort
de son sac im flacon et un compte-goutte,
notre homme, un peu hésitant, se tourne
vers moi et s’informe si ce monsieur inc(»mu s'y connaît vraiment et s’il peut
sans danger se confier à ses soins. Je te
rassure pleinement. « Soyj^ sans crainte
vous avez affaire à un professeur d’uni-*
versité et à un praticien distingué ».
J’ignore si BVL P. Buffa-Gonin vit encote
Si oui, il sera intéressé certainemient de
savoir, en lisant peut-être ceci, qu’ü fut
un instant entre 'les mains d’im homme
dont te nom est aujourd’hui répété avec
reconnaissance sous toutes les latitudes de
notre globe,
Peu après nous prenions congé et nous
grimpions les pentes raides qui nous amenèrent au groupe de chalets de Fliffernet ;
nous y trouvâmes un toit hospitalier chez
une brave mère de famille qui, elte aussi,
comptait plusieurs (Îîoran parmi sœ connaislsances, et qui s’étonna d’^ accueillir
d’autres sur sa montagne, venus de la lointaine Suisse. G. A. BRiDEnGoNiN.
Lausanne, juillet 1935.
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— Per informazioni e domande rivolgersi:
Salita S. Nocchino, 31 A - Genova.
Madame veuve Grill-Petruolo, Antoinette Grill, Henriette Grill veuve RoSTAN, Alphonsine Grill, Jeanne Grill
veuve Genre remercient vivement toutes
les personnes qui leur ont témoigné de la
sympathie à l’occasion du départ de leur
bien-aimé mari, frère et neveu
l’aïoeat ALBERT GRILL
décédé à Turin, le 16 juin, et en pmtîcnlier M. le pasteur Deodato, qui Va visité
et soutenu dans sa douloureuse épreuve.
Les fanMes GAYDOU, GIANMUGNAI,
lEYNAÉD et CCfüGN remercient vivement
tous ceux qui, prenant part à deuU,
ont bien voulu assister à Vensevdissemervt
de leur regrettée
snii u«n lit mum
Un veimrcieimnt tout spiécial est adressé
à ceux qui ont bien voulu assister notre
chère disparue pendant sa maladie ; à Monsieur le docteur Antonietti, qui lui à prodigué ses soins affectueux, et à MM. Jahier, Ayassot et (Gaydou, pmir les bonnes
pmroles prononcées pendant les funérailles.
Vifar PteHice, te 7 juilet 1935-XIII.
MARI ET FEMME VAUDOIS, sont
demandés, par Institution Vaudoise de
Bienfaisance, pour travaux de jardinage
et dé ménage. — Pour renseignements
s’adresser au Directeur de L’Echo.
w titf tfcy w Wcf ^ bw w w ww \Êi
tontie le noneneiit des SMin liliteils.
On connaît l’effort poursuivi par «La
Cause» pour lutter contre le péril de
l’athéisme militant propagé par Moscou
et qui menace non seidement -nos Eglises
mais toutes tes EgRaes et tout s^tùn^t
religieux.
Le pubhc, et les protestants en particulier, n'ont pas oublié l’Exposition organisée dans les grandes villes de la Suisse
(à Paris et en France par l’intermédiaire
de « La (3ause ») sur la propagande athée
du bolchévisme et les révélatitHis saisissantes qu’eüe apportait.
Depuis cette Exposition, et durant toute
4
L’Echo des Vallées - V^dnedi 12 Juillet 1935-XIII
l’aimée, des Conférences ont été données
à Paris, en Fiance et en Suisse, par les
imxmiers-mjjssionnaires de «La Cause>,
pour attirer l’attention des Eglises protestantes sur leurs devoirs et leurs responsabilités à l’égard de cette entreprise
metale de déchristianisation.’
« La Cause » est heuréuiæ d’annoncer
que cet effort prolongé vient d’aboutir à
un prunier résultat ?, la fondation d'un
groupe d'action centre le mouvement des
* Sans^Dieu» müüants. La liste d’adhêsàon s’est couverte déjà de nombreuses signatures recueilhes au cours de réunions
priv^ tenues à Paris chez des amis die
« Là Cause » et à la suite de la conférence
donnée par M. le pasteur Freddy Dürrlenón, lé dimanche 24 mars 1935, a l'Union
de Paris. Ce groupe est le 39® groupe de
«La Oâjuse». Nous aurons l'occasion de reivenilr sur son prtçranime, sur l'immense
variété et Fintérêt capital des documents
néunis et dont le groupe 39 de « La Cause »
pourra faire bénéficier le public protes-*
tant par l’organisiation de conférences pubbques et privéèa
les livres
Lu figura storica di Maria, madre di Oeéù,
par Paolo Boao;/ — Libreria Editrice
Claudiana - 'Tonie PelMce.
Cette conférence vient d’être rééditée :
éDe lest très utile et nous ne dotitons pas
qu’on continuera à la diffuser parmi nos
conoitoyiena La petite brochure est déjà a
son quinzième mililier, ce qui prouve 1e bon
accueü' qu’on lui a fait.
fc-'.
Faits et Nouvelles.
Un avertissement du regretté Sumdar
Singh. « Combien grande est la misère de
tous ces hommes qui s’intitulent eux-mêmes «chrétiens» et qui n’ont aucune espérdlence personneilîe de leur Sauveur !.,.
Je pensais autrefoisi: « Que je suis maiheurerüx d'être né dans Un pays pafien, et
qu’ils sont heureux oeux qui connaisænt
Jésus-Chrisit ! ». Meus, après avoir visité
d'autriK paj^ je dus changer d’opinion et
je bénis Dieu de m’avoir fait naître dans
une contrée paiome, parce qu’aâors je
n!étais pas satisfait, tandis que les habi->
tants des pays chrétiens s’imaginent avoir
trouvé, n’avéir rien à chercher... Il y a
beaucoup d’hommies, dans les pays chrén
tiens, qui feront punis, parce que, devant
eu^ se Üèveraat les représentants des pays
païens qui leur diront : « Vous avez perdu
là vérité que vous connaissiez depuis votre
enfance... », (L’Evangéliste).
Un avion au service de la Mission. La
Sc^été des ¡Massions de Neuendettlesau (Bavière, Allemagne}, va bientôt posséder Un
avion à son service eq Nouvelle-Guinée.
L’acquisition de cet appareil a été rendue
nécessaire par Foccupation d’un grand
cha^ de travàü au centre de la NouvelieGuinée, d’une hauteur moyenne de 1.000 à
2.000 mètres, et qui est très peuplé. A
pied, le missionnaire met 23 jours à parcourir ce champ, et cela en franchissant
dies cols d’une hauteur de près de 3.000 mètres ; Faivion accomplit le parcours aller et
retour en 1 h, 30 ; c’est le premier
avion au service d’une mission protestante
aOlemande. (S. Œ. P. /.).
hMon hniitiliii« Mün.
Dons reçus à tout le 9 jiuitet 19,35.
ORPHELINAT.
Union des Mères, Torrei PelUee, L. 30 - Eglise
de Pramol,- 50 - Mane Lantaret, Ponnarel; 40 Eglise, ldi, 42 - Id, Id., 25 - Angelo Farina,
Torre Peliice, 50 - Oreste Jώph, Bobbio Pelllee, 10 -I Eglise de Milan (Via De Amicis), 100'
- A la mémoire du capitaine James Lantaret
Nisbet, 100 - A la mémoire de Mane Lydie SubUia-iCaisanova, de S^talé-Subilia Jenny, 50 Balma pcoi. Ausonia, Piglierò], 20 - Salma
maestro Enrico^ îd,, 25 - Bertalot-Reynaud
Leontina, Id.,-30 - Costabello maestro Alberto,
Id, 25 - Coïsson Alice, Id:, 5 - Dimanche de
la Mère, Id., 65 - E. M. B., Id., 20 -i Forneron
veuve Noélfe) Id., 5 - Gardlol Ernesto, Id., 10
- Jahier Emma, Id., 15 Long-Rivoiie Fanny,
Id., 20 - Long Adeline et Alice, Id., 10 - N. N.,
Id,. 40 4 Ecole du diniianche, Id., 70 - Union
des Mères, Id., 30 - Mjne Meta GalUan-Bauer,
Gènes, 500 - Union des Mères, Massel, 25 - Ijes
parente de Lydie Gay, Prarustin, à la ménioira
(titre), 500.
HOPITAL.
i
fi
Eglise de Pramol, L. 40 - Une malade recon
naissante. Torre PelUce, 100 - Fleurs à la me- Î-*
moire du capitaine J. Nisbet, de la famille Ji
Ooüæon-Nishet, 100 - Fleurs à la mémoiie dif*C
capitaine James Lantaret Nisbet, 300 - StaleSubilia Jenny, en souvenir de SubUia-Cas.a-.îj
nova Lydie, 50 - Balma prpf. Ausonia, Pignerol,
20 - Balma maestro Enrico, Id., 25 - Bei-tou
majestra Elvlna, Id., 20 - Oofeson Alice, Id., 10 #4
- Geniicoud Teresa, Id., 50 - Long-Rivoire ¿4:
Fanny, Id., 20 - Eodet Anna, Id., 40 - Clemente
Griot, 'PoiMaret, 10 ■- Clapier Emillo, en souve- ' ■
nijr de son père, 15 - Micol Fernando, Mas-sel, ”,
50. 4,Godtoo, Prarustin, 100 -■ M.me Meta Gallinn- ;
Bauer, Gênes, 500 - Eglise de Bobbio PeUice, "
20 - N, N^, 20.
REFUGE.
Eglise de Pramol, L. 50 - M.me Lantani, *Pomaret, 25 - Avv. Stefano Peyrof, transaction ;
dans la cause R. F. contre G. Et, 50 - Fleuis;
à la mémoire de Elisa Tourn, les parents, 100 f
T N. N., 50 - Geymonat Paul feu David, Bolli
5 - Barolin Madeleine, Id„ 2 - Bertinat J. J, ''i
de Michel, Id., 2 - Davlt Annette, Id., 5 - Cour- ?
don Lina, Id., 6 - Mères de famille, Id., 20 - s
Union des Jeunes Fides, Id, 20 - Egüse de <■
Bobbio PieiUiee, 20 - Prof. Jean Pierre iVinav, sTpme PeUice, 5 - Angelo Farina, Id., 50 - Ida Moiinari, Gênei^ 10 - Balma prof. Ausonia, Pi- 4
gnerol, 20 - Balma maestro Enrico, Id., ?5 - i
Berton maestra Elvina, Id., 10 - Coïsson Alice *'
Id., ,5 - E. M. B, Id., 10 - Gardiol-Avondet Lidia, Id., 50 - Long-Rivoire( Fanhy, Id., 20 Union des Mères, S. Secondo di Pineroio, 10 ■Meta GaUian-Bauer, Gênes, 500.
SOCIETÀ BUA BRITANNICA E FORESTIERA.
Offerte Giugno 1935.
Tonno ; Coniugi Boldrini-Gay, L. 50 - PamlgUa Baldi, 25 ■—Napoli: p. Aversano, 15‘»^
Pòggia : A. Del Priore, 10 — Santhià : A. Miib{
33,45 — Cagliari: P. Piras, 17,35 — Eomri
B. Arnao, 10 -i E;. 'Pons, 10 - L. Holzhauisen, 10
— Salerno : D. Salerno, 10 — Latiano : G. Settemlrrini, 20 — Mantova : E. VarvelU, 20 Ì—
V. Secondo di Pineroio : M. Rochon, 10 — finasca : G. Rochon, 10 — Aitino : Chiesa Metodista EpiscojpaJe, 15 — Viareggio : Chiesa
Bleyana, 10 — Oadeo: A. Terzi, 10 — Vméi>
zia : Chiesa Metodista Episcopale, 100 - Oii^a
Valdese, 50 — Orsara di Puglia : Chiesa Vàldiese, 15 —, Montréal : A. D. Sebastiani, 2é,>r^
Pavìaro: V. Di Domenico, 10 — Almese: G,
Bertellino, H — Gorizia : Chiesa Metodista E|4scopale, SO — Savona : Chiesa Metodista 1^*
scopale, ,20 — FtMar Paiice : G. D. MIchiSS'
S alomon, 50 — Milano : A. Messa, ricordali^'
defunti cari, 30 - Chiesa Metodista Episìccpaìj^
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Pineroio
Bricherasio
Luserna S. G.
Torre Pellice
5,24
5,48
6,35
(3)
0,25
1,03
1,22
a. —
6,- 7.20 10,10 12,36 16,58
6,04 7,23 10,15 12,41 17,02
6,15 7,36 10,26 12,52 17,15
6,36 7.- 7,52 10i45 13,13 17,38
6,50 7,26 8,05 11,06 13,34 18,01
7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42
4,50 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27
5,29 7,22 8,28 12,14 14,02 18,02
5,54 7,48 8,45 12,36 14,23 18,18
6,14 8,06 8,59 12,53 14,40 18,39
6,25 8,17 9,10 13,04 14,51 18,51
6,30 8,21 9,14 13,08 14,55 18,55
18,20
18.24
18,41
19,04
19,19
19,51
(1)
18.25
19,08
19,24
(I)
19,48
19.52
20,05
20,26
20.52
21,30
(2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
19,06
19,32
19,46
20,03
20,14
20,18
20,02
20,53
21,14
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriois >
Villar P. .
ViaFourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
(*) 15,05 19,05 Bobbio P.p. 6,30 (•) 11,55 17,35
15,10 19,10 ViaFourca » 6,35 12,- 17,40
15,17 19,17 Villar P. » 6,41 12,06 17,46
15,24 19,24 Chabriois > 6,48 12,13 17,58
15,29 19,29 S. Margh. > 6,56 12,20 18,15,35 19,35 Torre P. a. 7,- 12,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pineroio p.
Ponte Lemina (tac.) >
Abbadia
Riaglietto-Fiugera(/ac)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Porosa
Dubbione
Plnasca
S. Sebastiano
Peròsa Argentina
6,45
6,53
6,56
7
7,03
7,06
a.
7,14
7,24
7,32
7,35
7,41
7,45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
8,45
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Pinasca »
Dubbione >
Villar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiugera(/dc>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pineroio a.
6,43
6,46
6j52
6,55
7,02
7,14
7,16
7,20
7,23
7,26
7,30
7,33
7,40
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
(1) (2) (3)
8,45 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,52
8,52 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,59
8,55 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,02
8,58 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,05
9,01 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,08
9,04 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,11
9,08 11,07 13,08 14,59 17,03 20,14
9,12 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,17
9,19 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,24
9,26 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,31
9,29 11,27 13,29 15,21 17^3 19,08 20^
■ — 11,34 13,36 15,29 17^8 —: 20,39
9,35 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,42
(2) (1) (3)
8,55 9,45 12,05 13,55 16,20 17,56 19,25
— 9,48 12,08 13,59 16,23 19,28
9,02 9,52 12,13 14,05 16,28 18,06 19,33
9,05 9,55 12,16 14,08 16,31 18,09 19,36
9,15 10,02 12,23 14,15 16,45 18,16 19,43
9,22 10,10 12,30 14,22 16,53 18,24 19,50
9,25 10,13 12,33 14,40 16,56 19,53
9,28 10,17 12,39 14,43 17,- 18,31 19,58
9,31 10,20 12,42 14,46 17,03 18,34 20,01
9,33 10,23 12,45 14,49 17,06 18,37 20,04
9,36 10,26 12,48 14,52 17,10 18,40 20,07
9,39 10,29 12,51 14,55 17,13 18,43 20,10
9,45 10,35 12,58 15,- 17,20 18,50 20,15
(1)
21,15
21,22
21,25
21,28
21,31
21,34
21,37
21,40
21,47
21,55
22,02
22,05
0)
20,39
20,42
20,47
20,51
20,57
21,04
21,07
21,10
21,13
21,16
21,19
21,22
21,29
(i) Festivo dai i4 Lugiio ai !• Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pineroio)
(3) Festivo fino ai i3 Lugiio e dai 2 Settembre in poi.
P
ORARIO AUTOMOBILfi PEBOSA-PERREBO-PRALT
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Ctiiabrano-Maniglia
Perrero
Perosa Argentina P- 9,- 13,50
Pomaretto » 9,08 13,58
Chiotti-Riclaretto 9,23 14,13
T rossieri-Faetto » 9,27 14,17
Perrero a. p- 9,30 9,35 14,20 14,25
Chiabrano-Maniglia . » 9,43 14,33
Pomeifrè » 9,47 14,37
Crosetto-Gardiola » - 9,59 14,49
Rodoretto » 10,07 14,59
Praly (Villa) » 10,16 15,06
Praly (Ghigo) a. 10,20 15,10
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05*
20,14*
20,19*
20,32*
20,41*
20,50*
20,55*
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
5,05*
5,10*
5,19*
5,28*
5,41*
5,45*
5,55*
6,~
6,03
6,07
6,22
6,30
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
16.15
16,20
16,29
16,38
16,51
16,55
17,05
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45
li servizio fra Perrero e Praly si effettua nei giorni 16 e 30 Giugno e dal 1* Luglio al 16 Settembre.
(•) Dal 14 Luglio ai 1* Settembre.
Jul«* Tfon, direeteur-fesponsable
Terre Pelfiee - Imprimerie Alpine S. A.
COGNAC BRANCA
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