1
CinquanU^sl
M.r le chev. B. Léger, pasteur
i>om:ab.etto
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,'Ì» .'».
25
DË8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT;
Vallées Vaudoises .........................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .
Etranger...................................
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S’adresser pôur la Rédaction à M. David BoSio, pasteur, TorrePellice et pour
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Le Numéro: lO centimes.
Que toutes les choses vraies, h onnêtes, justes, pures, aimables..... di^es de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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P Pour la vie spirituelle.
« Pourquoi avez-vous peur,
gens de peu de foi ! »
(Matth. VIII, 26.)
Qu’il est beau ce lac aux rives enchan
Ïijteresses. Tout parle de calme. ; la paix
|.'descend au fond du cœur. Sur ton onde
f d’azur j’aime à voir voguer les disciples
1 pendant que le Maître dort bercé par
ï'ia vague. Image parfaite de la paix de
rl’âme tu me dis que souvent dans la
f- vie l’orage peut éclater soudain et lorsi,que je jouis peut-être de la plu grande
"’ipaix, soudain un orage intérieur peut
'jéclater.
’ft La chose importante c’est d’avoir
Christ en moi...
Ah ! si le flot couvre ma nacelle, si
i la mort se dresse devant moi, si Christ
‘ est là, pourquoi aurais-je peur?
j; Regarde, oh, mon âme, à Celui qui a
tpu apaiser les flots courroucés. Sache
• qu’il peut encore dire aujourd’hui au
vent : tais-toi ! et à la vague : çalme-toi !
Sitôt à sa parole les éléments obéissent comme nos inquiétudes et nos
’ tourments moraux s’arrêtent à sa di|vine parole.
P 'Augmc.ite donc, oh, Chfist, en moi
|<!4a foi. Que la force morale augmente en
Î.moi en proportion des dangers et des
■ «’épreuves et que dans les moments dans
iilesqiiels l’horizon tour à tour appaCraît sombre et lumineux, nous puisï, sions ne compter que sur Toi, divin
liSauveur... Tu es toujours le même.
I) Gh, Jésus, augmente-nous la foi. '
R G. Bbet.
NOS CHEliS ENFANTS.
K- '— Il est tard; il faut que je rentre à
Lia maison — dit la petite Esther à ses
Igamies.
.1 — Ah non, Esther, nous avons à peine
^commencé à jouer. Comment pourrais;fu‘nous laisser si tôt? *
— Mais, vous savez, maman a parlé
pd’une heure seulement, et cette heure
|.]est malheureusement' déjà bien passée.
^iEt puis, je ne voudrais pas risquer mon
:’-plat de cerises cuites, ce soir.
— Ne crains rien: je veux te montrer
(» comment tu peux t’en tirer. Tu n’as
,,<îa’à dire en rentrant : « Maman, nous
’.avons rencontré, tandis que nous nous
J ■approchions de la maison, nôtre maîi'tresse d’école *t elle nous a retenues
^pendant plus ¿’une demi-heure ».
^ — Non — répond Esther — cela sentait un mensonge, et, tu sais bien, fai
^promis... !
tpi Et en effet, quelques jours aupara
(Vant, à la demande de leur maîtresse:
1« Voulez-vous vous engager à ne pas
■.dire de mensonge?» Esther avait ré[, pon3u en se levant : « Oui, je le prohmts ».
*
au moins qu’elle arrive avant que
papa?ait vu mon bulletin?/ •
Morale pour les enfants: Il est plus
sûr d’étudier que de se fier à la fin du
monde.
SON PREMIER SERMON.
_ Réflexion d'un petit bout d'homme de
^■6 ans: « Quand une demi-heure aplès
îi-avoir fait sa prière on a déjà oublié ce
ASu’on a demandé, cette prière ne monte
^paSyplus haut que le toit de la maisoii »
- Et c’est bien vrai, mon petit ami !
*
¡pli. * *
i Ce que m’ont raconté les murs d’un
CFoyer d’étudiants:
Ji'^Vous souvenez-vous? il y a quelques '
P mois on parlait beaucoup de la fin du
itïtonde qui devait arriver d’un moment
l’autre : il y avait même ^elques
hommes de science qui l’avamnt an/honcée pour une certaine date...
^ ' Il arriva précisément pendant ces
».jours que les garçons du Foyer reçurent
IA l’école leur bulletin. Celui de X. n’était.
^•Malheureusement pas du tout bon; et
^ il avait une peur bleue de le faire voir à
, ;8on papa.
L ' Et voici ce que m’ont raconté les
sMurs du Foyer: Au cœur de la nuit,
^tandis que tout le monde dormait, X. ^
' le cœur gros et l’âme chagrine laissa
■"'échapper de son cœur un soupir qui
I était une prière: Oh Dieu, dit-il, puis<iue la fin du monde doit arriver, fais
Chaque soir lorsque tout le monde
dans notre village dormait déjà depuis
plus d’une heure, une lumière continuait à briller derrière la fenêtre de
Louise, la mère de notre étudiant. Ceux
qui arrivaient tard au village, aimaient
cette fenêtre illuminée; il leur semblait
qu’elle les saluât joyeusement et leur
dît : Courage, vous êtes presque arrivés.
Les femmes du village avaient demandé un jour à Lojuise pourquoi elle
veillait si tard; elle avait répondu:
« Que voulez-vous, à mon âge, on dort
très peu, et puisque j’ai toujours de la
peine le soir à m’endormir, j’aime à
m’asseoir près du feu pour lire et
écrire ». Les feinmes du village ne lui
avaient pas demandé d’autres explications; tout le monde en effet savait
que Louise aimait beaucoup la lecture
et qu’il n’y avait personne qui emprimtât autant de livres à la Bibliothèque
paroissiale; et tout le monde savait de
*même que Louise devait consacrer plu- sieurs heures chaque semaine à sa cor^
respondance, _ puisque tous les vendredis, depuis que son fils était parti pour
Florence, elle consignait au facteur une
grosse lettre de 5 à 6 feuülets et nous
tous comprenions quel travail cette lettre devait donner à la pativre femme qui
avait quitté depuis bien des années
l’école et ne s’était, depuis ce jour, servie de ses doigts que pour les travaux
de la campagne ou de la cuisine.
Le mari de Louise était encore en vie
lorsqu’ ils avaient décidé d’envoyer
leur garçon Jules aux études. Un jour
le régent de l’école « grande » était venu
les voir et leur avai^ e.sprimé sa conviction que le garçon aurait réussi s’ils
l’avaient envoyé au Gymnase; il leur
avait montré en même temps qu’après
les premières années dans lésqueÎIêS'les
parents auraient dû pourvoir à toutes
les dépenses, Jules aurait pu obtenir
une bourse d’étude qui lui aurait pei*mis de couvrir en partie ses frais de
pension et d’écolage.
Ce même soir Lonise et son mari
avaient causé longuement ensemble:
ils avaient pris dans l’armoire de leur
chambre à coucher ' le vieux portefeuille de peau qui contenait leurs
petites épargnes et avaient calculé «set
étudié et considéré la chose-sous tous
ses aspects. Il n’y avait absolument pas
de quoi payer la pension de Jules pour
toute une année, même en le plaçant
chez une famille de paysans dont avait
parlé le régent, qui demeurait à 3/4
d’heures de distance du Collège. Et
les habillements et les livres? Ils leur
était impossible de faire ce pas, Louise
le sentait. Mais il y avait en même
temps une grande vision qui passait et
repassait devant ses yeux et la rendait
confiante malgré tout: la vision de son
fils pasteur.
C’était le rêve qui l’avait accompagnée pendant toutes les années passées
depuis la naissance du garçon ! Le voir
un jour dans la chaire de la vieille église
paroissiale, revêtu de la robe noire et
entendre de ses lèvres l’Evangile de la
vie !
Ce fut_ cette vision qui vainquit. Il
n’y avait pas l’argent nécessaire, mais
la foi dit à la mère: — Nous les trouverons l — et J nies partit pour le Collège.
Il fut mis enipension chez la famille
dont le régent avait parlé. La nourriture n’était pas abondante, mais qu’aurait-on pu prétendre pour les quelques
francs que cette famille recevait à la
fin du mois? il y avait du lait et de la
polente le matin, une soupe d’haricots
à midi et un morceau d’omelette et de
fromage le soir: heureusement que ces
mets étaient accompagnés de larges
tranches du bon pain que nous faisions
au village. Chaque 'Samedi, pendant
tout le temps qu’il étudia au Gymnase
et au Lycée, Jules retourna chez lui
pour y passer le Dimanche et toujours
il s’en repartait avec un sac sur les
épaules, contenant quelques miches de
pain, un peu de linge et quelquefois
même un saucisson pu un morceau de
fromage.
Sa marnan lui raccommodait ses habits le Samedi soir et ainsi ils duraient
d’une semaine à l’autre quoique les rapiéçages fussent souvent plus nombreux que les morceaux bons surtout
dans les manches et dans les pantalons.
Le problème plus grave était toujours
celui des souliers qui s’usaient terriblement. Jules avait finalement appris à
se servir de l’alène èt avec des morceaux de cuir qu’il trouvait par-ci par-là
et beaucoup de clouë il réussissait à
faire faire à ses chaussures des carrières
extraordinaires. !
Ah, qu’elles avaient été dures les
premières années !
Louise avait même dû vendre quelques objets, deux vieux chaudrons ¿de
cuivre et ûn morceau de pré dans la
montagne; heureusement ces moments
étaient passés, Jules avait réussi à obtenir une boarse d’étndes et au «moyen
aussi de quelques leçons données à des
compagnons qui étaient plus ignorants,
mais plus riches que lûi, il était parvenu
enfin à gagner sa licence lycéale au milieu des louanges et de l’admiration de
ses professeurs et de ses compagnons.
Et pendant toutes ces années la vision avait continué à briller de son plus
pur éclat devant les yeux de Louise:
C’était toujours son fils dans la chaire
du vieux temple !...
*
* *
* *
pantalons de toile, sa faux et son râteau et travaillait de l’aube au coucher
du soleil avec sa mère. Le soir les jeunes
gens du village venaient souvent causer
avec lui du fond de ses escaliers et se
faisaient raconter mille choses à propos
d^ chemins de fer et d’inventions et
d’électricité; ils n’avaient pas honte,
comme il arrive malheureusement trop
souvent, de laisser voir qu’ils ignoraient
ces choses; d’autre part Jules n’accentuait jamais la différence de culture qui
le distinguait d’eux, mais au contraife
cherchait à apprendre les choses qu’il
' ignorait.
l^soit par le fait que dans notre pas^ il
Ce ne fut qu après que Jules eut pris
sa licence lycéale que Louise commença
à sentir que peut-être son rêve deviendrait un jour une réalité. Un soir pendant l’été le fils était assis près de sa
mère sur un tas de foin qu’ils avaient
entassé ensemble ; tout à coup ’il dit :
— Maman, je pense d’aller à Florence
cet automne. Louise lui répondit : —
Mon fils, je l’ni/toujours demandé au^
Seigneur depuis le jour de ta naissance.
Et ce fut tout: devant les yeux de
Jules la vision de la grande ville, belle
et intellectuelle passa, pleine de charme;
devant les yeux de la mère la vieille
vision repassa qui n’avait jamais changé
à travers les années.
Quand le jeune homme fut à Florence
il ne put plus naturellement revenir
chez lui chaque Samedi et ce fut ainsi
que s’établit entre la mère et le fils
l’habitude de correspondre par lettre:
il écrivait deux fois par semaine et parlait de ses études, des promenades des
étudiants, etc. ; elle répondait chaque
Vendredi avec sa volumineuse lettre
de 5 à 6 feuillets et lui racontait tout ce
qu’elle faisait: elle lui disait même le
texte sur lequel le pasteur avait prêché le
Dimanche précédent et le monde qu’il
y avait à l’église, le- tenait au courant
de tout ce qui arrivait au sein de la
paroisse, n’oubliant même paS de lui
parler de la salade qu’elie semait au
printemps, des abeilles de Barbe Elle
qui avaient essaimé et de la vache de
Robert qui s’était fait mal à un pied.
Puis vers la fin de Juin notre étudiant
arrivait. Il montait le soir en portant
sa valise sur le dos et quand il arrivait
près des grands cerisiers à 300 mètres
du village, il sifflait deux fois; la fenêtre
illuminée s’obscurcissait alors et Louise,
la lampe à la main, apparaissait au
bout des escaliers. Puis la lampe recommençait à briller derrière la fenêtre
jusqu’à très tard dans la nuit, tandis
que la mère et le fils se racontaient mille
et'mille choses...
roisse il y avait déjà eu plusieurs jeunes
gens qui s’ étaient voués aux études,
soit parce que nos étudiants en retournant au village se remettaient tout de
suite et sans, aucune trace d’orgueil et
de supériorité stupides, au travail des
champs, il régnait dans notre village à
propos du travail manuel et de celui
intellectuel une saine philosophie qui
reconnaissait que tout travail fatigue,
qu’il est digne du même respect, et que
seulement les parassltes paresseux et
orgueilleux m,éritent le mépris de la
société.
Vers la fin de Juillet quand Jules
avai^déjà fini de faucher tous ses prés,
il ^it un jour passer devant sa maison
le pasteur de la paroisse. Il s’empr^^
de sortir et de le saluer et ce fut aWir
que le pasteur lui dit: — Eh bien, Jules,
quand est-ce que tu prêches ton premier sermon au temple?
Jules, qui ne s’attendait pas à cette
demande fit observer qu’il n’en était qu’à
sa seconde année de théologie et qu’il
y aurait encore tout le temps... mais ses
paroles ne servirent à rien et il dut
céder enfin et promettre qu’il prêcherait
le 20 août; le soir même Louise avait
déjà répandu dans tout le village la
bonne nouvelle.
*
Le lendemain nous le voyions dans
,1a ruelle du village tandis qu’il passait
d’une maison à l’autre pour saluer les
voisins. Le premier jour il portait
encore ses habits de ville; mais le second il avait déjà repris ses anciens
Le jour arriva enfin; le temps était
magnifique et on aurait dit que notre vallon était tout un sourire de
/oie; les prés avaient une délicieuse
couleur verte et les grandes forêts de
mélèzes semblaient dormir dans la
douce tiédeur du matin. Le repos du
Dimanche était rigoureusement observé dans notre vallon même par ceux
qui ne fréquentaient pas beaucoup les
cultes; personne n’aurait osé se faire
voir au travail et il était même difficile
de trouver quelqu’un qui, après avoir
soigné le bétail le matin, ne changeât
pas ses habits.
Les femmes qui descendaient des
miande avec leur sceau de lait arrivèrent un peu à la fois au village; elles se
hâtaient pour pouvoir mettre leur belle
robe repassée, leur châle et leur coiffe,
avant que la cloche sonnât; les hommes, en attendant, graissaient leurs
souliers sur la porte de la maison ou se
faisaient la barbe debout devant un
petit miroir, large comme" la main.
— « Maman / — s’écria tout à coup
Alice des Ormeaux, — voilà Jules qui
s’achemine vers le temple ». — « Il faut
que- nous nous dépêchions, alors, » répondit la mère; et bientôt après les
femmes et les hommes du village partaient pour le chef-lieu, tandis que. ,1a
cloche annonçait que l’heure du euffe
s’approchait.
Quand nos amis arrivèrent devant
le temple, les femmes, selon l’habitude,
entrèrent toutes, tandis que les hommes,
sauf les plus âgés, s’asseyaient sur
le mur qui entourait l’esplanade du
temple./ils attendaient là que le pasteur,
suivi des anciens, arrivât et, en attendant, causaient du temps, de son influence sur la réc.clte, etc. Jules arriva
enfin, revêtu de la robe noire et tout le
monde entra./!
Il y avait une belle assemblée dans
le temple: le côté des femmes était tout
fleuri de jolies coiffes au milieu desquelles malheureusement on apercevait
quelques ridicules petits chapeaux de
ville, que dés jeunes filles revenues du >
service avaient l’air de préférer à la
noble et belle coiffe vaudoise; dû côté
des»hommes les figures brûlées par le
soleil offraient un contraste singulier
avec les cheveux blancs de nos vieillards qui étaient assis dans les premiers
bancs.
J ules se leva et prononça l’invocation ;
puis il indiqua le psaume qu’on devait
ehanter. Le régent l’entouna et l’assemblée le suivit immédiateînent'Yivec
force. On sentait que ces vieux psaumes
répondaient adnîîrablement à l’âme de
notre peuple qui les avait répétés d’un
siècle à l’autre. Il y avait même'au milieu de nous quelques vieillards qui
n’avaient jamais pu s’adapter à chanter
lès cantiques modernes : il leur s'emblait
qu’on -aurait dû se servir seulement des
divins accents de la Bible pour louer et
célébrer Dieu ; et cette question des
psaumes et des cantiques avait été longuement discutée dans notre paroisse
et, tout en acceptant aussi les cantiques modernes, on continuait pourtant
toujours^à chanter au moins un psaume
chaque Dimanche. C’était toujours dans
le chant de ce psaume que l’âme "de nos.^
frères trouvait plus d’inspiration et de
force.
Après le chant, le régent avait l’habitude de lire, de sa voix forte et décidée, les 10 commandements de la Loi;
et Dimanche après Dimanche nous les
écoutions debout avec le plus grand
respect. Il paraît qu’une fois un petit
professeur de la ville qui se trouvait de
passage dans notre paroisse avait assisté
à notre ctilte et avait trouvé très drôle
cette lecture de la Loi qu’il appelait
une « infiltration d’éléments sémitiques
dans notre culte ». Mais nous ne faisions pas de ces distinctions: nous acceptions la grande Loi qui nous venait
comme une voix divine à travers les
siècles et nous pliions la tête devant ses
saints commandements.
Après la prière de confession que le
pasteur prononçait, le régent nous faisait la lecture de la Bible, lecture qui
était touj'Shrs suivie par tout le monde
avec beaucoup d’attention. Là Bible
représentait le milieu au sein djiqueli^
notre âme s’était .formée dès notre en
fance et quoique mous ignorions bien
des choses qu’elle contenait et nous en
eussions oublié bien d’autres, il y avait
toujours quelque chose dans son style
et dans ses expressions qui nous saisissait comme s’il s’était agi du son d’une
voix bien aimée. Souvent je contemplais alors nos vieillards et nos anciens qui, le regard fixe et le visage attentif, suivaient la lecture de la Parole-'
de Dieu et je cherchais à pénétrer dans
leur âme, nourrie de la beauté, de lapoésie et de la sainteté des pages divines^
et je comprenais d’où venaient les inspirations profondes, la force virile du caractère, le sérieux de la pensée et l’amour de l’honnêteté qui ont distingué
notre peuple à travers les siècles. Et je
sentais que leur âme s’était formée dans
le Livre et (jue la source de leur forçe
était là.
Après Ja lecture et un cantique, J ules
se leva pour la prédication; la lecture
et la prédication étaient considérées
par nos gens comme la partie essentielle du culte. Ils se préparaient donc à
écouter un sermon a'vec une grande attention et avec joie, puisque c’était là
presque la seule note int ellectuellé qui
résonnât à leur oreille pendant- toute la
semaine. Et ils attendaient toujours
avec impatience la lecture du « texte
biblique » que le pasteur choisissait
commè sujet de sa méditation; il était
même arrivé quelquefois que, dans certaines occasions particulières, nos gens,
en, se rendant au culte, avaient discuté
entre eux quel serait le « texte » du
pasteur et on avait vu une fois^parbe
Elle adre'sser un regard triomphant à
son ami qui était assis dans le banc
derrière lui, parce qu’il lui était arrivé
de deviner le « texte ». *' ^
Tous donc levèrent la tête vers Juleâ_
lorsqu’il commença à lire son « texte
2
"i- ‘ ■'
"«««IWÜPT"
Et Jules lut lentement la parole du
^ prophète : « Je vous consolerai comme une
mère console ses enfants yt (Esaïè lxvIî
13). Je ne pourrais pas résumer les idées
w. que le jeune homme développa tran- quiUemént, sans réthorique, dans son
l discours 5 mon âme était enchaînée en
^ cet instant par la beauté de la scène que
> ] avais devant ks yeux. Je sentais que
ce jeune homme avait voulu en ce-jour
unir dans son sermon les deux noms
^ qui lui étaient plus chers, celui de Dieu
et^celui de sa mère; il avait voulu rendre l’hommage de son cœur croyant à
Dieu et l’hommE^e de son cœur de fils
à sa mère. Et l’image qu’il avait choisi î
dans la Bible me remplissait d’émotion; elle rapprochait Dieu de nous, en
établissant une relation entre Son amour
et l’amour humain d’une mère et sanctifiait en mêmet emps l’amour maternel ;
ii^eUe réunissait l’amour de Dieu pour
ses enfants à l’amour humain et nous
’ permettait d’effleurer le sublime mystère de l’Amour qui entraîne et dfrige
toutes les choses.
Quand Jules finit son sermon, tous
^ restèrent immobiles et la pensée de
'chacun courait vers la boi^e veuve,
cachée là-bas au fond de, son banc, qui
avait prié et qui avait marché derrière
sa vision èt avait été exaucée. Tous à
la softie du culte lui tendirent la main
avec vénération.
Puis la mère et le fils s’acheminèrent
- seuls vers leur demeure et on aurait dit
que la pauvre vieille se redressait dans
sa personne fatiguée pour s’approcher
de la stature de son fils et que le fil's
tâchait de se courber plein d’amour
vers elle.
Ils passèrent l’après-midi du Dimanche sur leur galerie fleurie, en parlant
joyeusement de müle choses, mais ils
ne mentionnèrent ni l’un ni l’autre le
culte du matin: Jules avait déjà caché
au fond de son cœur le souvenij du rite
solennel accompli en hommage d’amour
^envers' sa mère; et Louise avait déjà
caché au fond de son cœur le souvenir
de l’instant dans lequel elle avait vu,
sa vision réalisée.
Le parfiun de ce rite et de cette heure
ne s’envola plus de leurs âmes.
D- Bosio.
Congits des Unions Chrétiennes de J. G.
Le Comité organisateur du Congrès
des U. C. J. G. qui aura lieu à Venise
du 18 au 20 Juillet, nous prie de faire
les «communications suivantes aux délégués des différentes Unions et à tous
ceux qui Se rendront à Venise pour
cette occasion:
Camp d’été Unioniste.
Le Camp d’Eté, organisé par les
Unions Chrétiehnes de Jeunes Gens,
dont ^pus' avons déjà parlé, aura lien
sur le plateau de la Vachère (m. 1480),
du 12 au 18 août, avec 18 grandes tentes de typç rnilitaire. Le but du Camp
est d’offrir aux jeunes gens et aux hommes mûrs, animés de sentiments chrétiens, un séjour de haute montagne,*
dans lequel ils puissent jouir soit du
repos et des exercices physiques de montagne, soit de la méditation et de la discussion de sujets très actuels, dans une
pleine fraternité d’esprit. Les repas seront simples, mais sains et abondants.
Les matinées seront consacrées aux
études et aux discussions, les après-midis aux courses, les soirs aux discussions
libres sur des sujets particuliers.
Le Dimanche 15 sera consacré à une
Fête de la jeunesse au Pra du Tour; le
Mardi 17, à une course' au Roux. Voici
quelques sujets d’étude: M. Mario Falchi :L"’évolution du prophétisme enisraël, y
M. Piero Jahier: L’héroïsme - L’éducation du peuple, M. David Bosio: Quelques traits caractéristiques de la vie de
Jésus, M. Théodore Longo: Le mystère de la prière, M. J. E. Meille: Un
artiste socialiste, M. Lodovico Paschetto: L’ Evangile des Catacombes,
Attilio J alla: Un artiste mystique
de la Renaissance: Frate Angelico, M.
Bertinatti: L’Evangile et la foule, M.
J. Bonnet: L’ Evangile et la jeunesse.
On chantera beaucoup. Ce sera une l^lle
semaine de méditation, de repos, de
joyeuse, fraternité, à laquelle nous invitons à participer tous ceux qui le
^urront.
La cotisation pour les 7 jours de
camp (y compris les repas) est de
L. 45,50, plus L. 4,50 de taxe d’iscription. Les inscriptions, avant le i.r août
et les demandes d’information doivent
être dirigées à M. Attilio Jalla - Torre
Pellice. ,
Polir TAIbo d’Onore
des militaires appartenant aux Eglises
Vaudoises, morts, mutilés et décorés pendant la grande guerre. ,
jÉious prions MM. les Pasteurs, et
1° Les billets de chemin de fér, allée
•et jretour, à prix réduits, accordés pour
l’Exposition d’Art de Venise, dont les
congressistes profiteront, sont à feuillet, avec deux coupons et un billet pour
l’entrée gratuite à l’Exposition. Ils se
trouvent à disposition des voyageurs
«wux Stations 4 suivantes, avec les prix
d’allée et retour en 3.me classe que nous
indiquons entre parenthèse: Padoue
(L. 11,90), Bergame (L. 49,50), Florence (L. 59,10), Milan (L. 54,45), Gênes
(L. 77,20), Pignerol (L. 81,85), Turin
(L.” 77,05), Rome (L. 100,45), Caltanisetta (L. 165,40), Catania (L. 158).
Naples (L. 124,40), Paierme (L. 166,95).
Les délégués habitant les paroisses
vaudoises devront prendre le biUet ordinaire jusqu’à Pignerol, d’où ils prendront le biUet spécial à prix rédui^.
2° Les chambres préparées à Venise
pour y loger les délégués, seront à leur
disposition depuis le soir du 17 Juillet
jusqu’au matin du 20. Les délégués qui
désirent conserver la chambre polir une
ou plusieurs nuits après cette date' devront en avertir le Comité avant le 17
Juillet.
3“ Dimanche 18 Juillet, àînidi et demi
aura lieu le dîner officiel du Congrès,
i. Vu le prix des vivres, les Congressistes
r sont priés de contribuer à ce dîner, en
^ versant la somme de 5 francs dès leur
■ arrivée à Venise. '
ingélistes de bien vouloir envoyer
au plus tôt les dernières nouvelles et
photographies que nous attendons encore. VAlbo est presque prêt, et sera
prochainement publié par le Tipographie Alpine, avec une belle couverture
en xUographie dessinée par M. P. Paschetto.
La Commission prie aussi MM. les
Pasteurs et Evangélistes de ,bien vouloir lui envoyer toutes les données et
les informations concernant l’œuvre
d’assistance morale, matérielle et spirituelle que les Eglises particulière ont
accomplie en'faveur de nos soldats pendant la longue guerre. Nous espérons
pouvoir parler dans un chapitre de
l’Albo de cette sainte œuvre. '
■ Pour la Commission:
,David Jahier, Président.
Souscriptions poor Fonds EÉritation.
i - 4° On renouvelle à tôus les Congres
sistes la prière d’ayertir le Comité or! ganisateur (doct. Fiorioli Della Lena F~ Palazzo Cavagnis, S. Maria Formosa,
\ • Venezia), du jour et de l’heure de^ur
arrivée, au moins^ 5 jours à Tavânce,
pour qu’ils puissent être reçus à lavare
i par un Unioniste de Venise, qui leur
i donnera les instructions nécessaires.
* *
' Le Comité National des U, C. prie
MM. les Pasteurs de vouloir consacrer
à la jeunesse le culte du ii Juillet (le
Dimanche qui précède l’ouverture du
^jGongrès de Venise) en demandant à
Dieu de vouloir bénir abondamment
oette réunion.
PAR01SSE DE PRARUSTIN.
Codino ved. Margh., L. 50 — Gönnet
Giacomo, 5 — Forneron Susanna, 0,50
— Forneron Enrichetta, 5 — Avondetto Cesare, 5 — Bonin Pietro, 2 —
Bonin Daniele, ì — Avondet Daniele, 2
— Forneron Maria, 3 — Codino Giacomo, IO — Codino Matteo, io —Micol
Alessandro, 1,50 — Griglio Paolo, 2 —
Rivoir Ernesto, 2 — Costantino Pietro,
1 — Bonin Anna, i — Peyronel Maria,
1 — Avondet Marta, 5 — Roman Pietro, i — Gardiol Bart., i — Gardiol
Elia, I — Cardón Margh., i — Gardiol
Anna, 5 — Gardiol G.mo, io — Codino
Giov., 5 — Paschetto Paolo, 2 — Cardón Giov., I —^ Avondet Maria, i —
Costantino Paolo., 2 — Forneron Davide, I — Gay Filippo, 5 — Costantino
Edoardo, 15 — Costantino Emanuele,
16 — Bouchard Paolo, 2 — Cardón
Carolina, 3 — Costantino Maddalena,
IO — Gay Clementina, 5 — Brosia Paolo
0,50 — Forneron Filippo, 2 — Roman
Maddalena, 5 — Avondet Lorenzo, 4 —
Bourne Enrico, 2 — Avondet Susanna,
2 — Rivoir-Forneron Alessandrina, 3,75
— Gardiol Giov., 2 — Codino Daniele, 2
— Rivoiro Luigi, 3 — Codino Paolo, i—
Codino Filippo, 3 — Long Maria, 2 —
Costantino Aldo, 2 — Paget Marta, i —
Rostagno Edoardo, 2 — Rostagno Ant.,
5 — A. R., in memoria di Paolo Rostagno, IO — Gardiol Bart., 5 — Gardiol
Emilio, 5 — Chianforano Enrico, 2 —
Simondetto Paolo, 2 — Romän Daniele fu Pietro, 2-— Roman Daniele fv.
Giacomo, 2 — Codino Enrico, 3 — Roman Filippo, 5 — Forneron Giov., 2 —
Cardio! Bart., 2 —Codino Elisa e Clementina, in memoria del padre, io —Paschetto Francesca, io — Costantino
Fanny, 1,50 — Famiglia Roman, Bric,
3 ^ Gay Michele, j -^Bertalot Gio,v.,'i
— Zuccaro Alessandro, 3'r- Forneron
G. Paolo, 5 —"Forneron Susanna, Gay,
1 — Avondet Marta, 2 “ Ved. Forneron Luisa, 5 — Codino Giov., 5 — Codino Michele, Gay, 2 — Avondet Daniele, 5 — Avondet Maddalena, 2 —
Chauvie Michele, 5 — Paschetto Vittorio, 5 — Cardon Giov., i — Codino
Amalia, i — Grodino Giov., i — Gqdino
Bart., 5 — Avondet Giov., 2 — Cardon
Luigi, 4 — Paschetto Alberto, 2 — Paschetto Enrico, 3 — Pasquet Margherita, 4 —Gardiol Davide, 2 — Stallé
Susanna, i — Barai Alessandro, 5 —
Brosia Giaqomo, 2 — Avondet Giov., 4
-- Gay Ferdinando, i — Ribet Paolo, 3
— Famiglia Robert, 3 — Rivoir Giacomo, 2 — Avondet Giuseppe, 5 —
Avondet Pietro, i — Codino Bart., 2 —
Simondet Pietro, 2 — Gay Davide, 1,50
— Bertino Anna, 1,50 •— Bertalot Cristina, 3,50 — Rivoir Lorenzo, 2 —^ M.B., I — Costantino Ricciotti, i ■— Coïsson Enrico, 0,50 — Codino Olga, i —
Forneron Susanna S. Bart., 5 — Bleynat Virginia, 2 — Codino Elisa, i —
Gardiol Giovanna, 0,50 — Gardiol
Paolo, 2,50 — Gardiol Luigi, 5 — Paget
Giov., I — Cardon Matteo, io — Codino Marta, i — Parisa Anna, i —
Codino Michele, S. Bart., 5 — Costantino Susanna, 5 -— Comba Emilio, 0,50
— Bertalot Margh., i — JPastre Daniele,
3 — Roman Adolfo, i — Vicino Melania, 5 — Roman Désiré, 1,50 — Codino Caterina, 2 — Odino Adelina, 2 —
Paschetto Milca, 2 — Paschetto Davide, 15 — Paschetto Giacomo, io —
Paschetto Enrico, 5 — Cardon G.mo. 5
— N. N., 5 — Paschetto Giov., io —
Rostaing Cesare, 5 — Griglio G.mo, 15
— Roman Luigi, 5 — Gardiol Adriano,
5 — Bleynat G.mo, 4 — Bonin Pietro,
0,75 — Chambon Enrico, 2 Chambon
Michele, i — Paschetto Paolo, 2 —
Forneron Albina, 2 — Grill Giov., io —
Ved. Forneron Luisa, 5 — Forneron
Alessio, 5 — Tron Pietro, 20 — Bertalot GioV., 4 — Gaudin André, 5 — Monnet Daniele, 2 — Prof. G. Gardiol e famiglia, 15 — Rostagno Paolo, 25 —
Forneron Michele, 2 — Pastore Louise,
2 — Roman Margh., 3 — Gay Emilio,
2 — Gaudin Marta, 20 — Gay Lidia, 5
— Avondet Paolina, 2 — Odin Jenny,
5 — N. N., 5 — Armellino-Maria, 2 —
Gay Jacqueline, io — Ved. Rostan
'Margh., 5 — Gaudin Filippo, 2 — Ved.
Gay Emilia, 5 — Forneron Gmo., 2 —
Bertalot Enrico, 5 — Rivoire Paolo, 15
— Anonimo, 5 — Fam. Avondet-Pastre,
IO — Gay Antonio, 25 — Constantin
Jenny, 5 — Gardiol Filippo, 5 — Robert
Avondet Judith, 30 — Avondet Marthe, 5 — Rochon Federico, io — Reynaud Maddalena, 5 — Pasquet Paolo,
5 — Pasquet Sophie, 25 — Forneron
Laurent feu Michel, 2 — Avondet Filippo, 2.— Gönnet Daniele, i — Avon
det Jacob feu François, 0,50 — Forneron Elisa, T — Roman Alessandro, 2
— Gaudin Daniele, i — Maero Rachel,
— Monnet Enrico, i — Malan Paolo
di Paolo, I — Avondet Paolo, 5 — Fratelli Gardiol, 2 — Codino Paolina, 2 —
Balmas Bart., 5 — Jahier Enrico, io —
Caritù-Odino Elvira, 5 — Forneron Lorénzo, 5 — Forneron Filippo, I — Pastore Bart., 2 — Gaudin Daniele, i —
Martinat Louise, 2 — Avondet Jacob
feu Paul, 2 — lÆartinat G.mo, 0,50 —
Gay Loùise, 5 — Codino Michele, Bernardi, 7 — Forneron Alessandro, 5 —
Forneron Alessandrina, 3 — N. N., 5 —
Roman G.mo, 5 — Bertinatti Giov., 25
—^ Colletta di Pasqua a S. Bartolomeo
e Roccapiatta, 63. — Total général
L. 1.046,50.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Morglia Simonne, Mourglia Lillia, Paschetto Luigia, Paschetto Renato (con
M. 0.), Classe IV^ ginnasiale:'h.%\ì
Serafino, Costabel Gino (con’premio di
2° grado), Longo Dora (con M. O.), Ma-’
lan Anna, Pons EmUio, Ricca Alberto.
Classe Z® liceale: Armand-Hugon Margherita, Eynard Elio, Eyuard Gian
Carlo, Genre Ermanno, Miegge Margherita (con M. O.) — Classe II^ liceale:
Coisson Roberto.
¡,20 — Louis Malan, 20 — Margueri^
veuve Jourdan,*10 — J. Godin, 10,—^
itTiíVQ Pí^vml:
P. Gardiol, io — Thomas Peyrot, 2ai
— Jeanne veuve Bonjour, 20 — DasÉ
niel Grand; 20 — Anne Berton-Negriû*
Jacques Michel Vinçon (Om-i
20
Change 83.75---Tota^a
^Licenza liceale: Falchi Lea, Malaguzzi
Cesare, Mathieu Ersilia, Vinay Otto.
Licenza normale: Coïsson Assely, Mondon Pierina, Bertalot Elisa e Geymonat
Giosuè. — Promosse dalla alla II^
classe: Bounous Jenny, Peroni Carla,
Pons Amalia e Pontet Bianca. —
Dalla Z/a alla ZZZ» classe: Piston Lina,
Pons Ester, Prochet Ester, Rivoira
Margherita e Robutti Rinalda.
— Les villeggianti commencent à affluer à La Tour. Nous avons déjà eu
le plaisir de voir M. le prof. G.Rostagno,
M. et Madame Ed. Jalla de Florence, M. et M.me Théodore Longo (qui
sont montés pour l’été à Angrogne), M.
et M.me Griot, M.me _Ad. Giampiccoli
de Milan et Bien d’autres.
bues), 100
frs. 1767,75
L. Jourdan, dotation d’un lit en sou-l
venir de son père Daniel Jourdan, déèi
cédé à l’Asile, frs. 5.000 — M.me
Jourdan, dotation d’un lit en souvenir^
de son père Jean Griot, un des fonffa-^
teurs de Colonia Vaidense, 5.000 — Fà^j^H
mille de Daniel Jourdan, en souveni^H
de leur père, 5.000 — Jean Pierre Loiiÿ, *
régent, pour une « lapide.» aux soldats
de Pramol, morts à la guerre, frs. loq
— Henri Travers, id., id. id., 100.
Un remerciement cordial à M. Louisf/A
Jourdan et à tous nos chers VaudoiifSâ
souscripteurs. Au nom de la famille
P Asile.
C. A. Thon, pasteuiqT^
Chronique politique.
— La famüle du Rédacteur àeVEcho
a été réjouie le 24 courant, par la naissance d’une petite A mina.
Massel. Nos Unions ont donné pour
les différentes œuvres de l’Eglise frs. 370
et, pour les pauvres de la paroisse,
frs. 178.
— Ces derniers temps nous avons eu
trois mariages: Jean Pierre Baral d’Arnaud, des Portes, avec Lydie Micol de
Alexandre; Long Louis feu Jean Pierre,
d’Envers Pinache, avec Catherine Baral
d’Arnaud; Louis Micol de Louis, du
Chabers, avec Caroline Meytre feu Philippe, de S aise.
Nos meilleurs vœux de bonheur aux
nouveaux mariés.
.— Dimanche 27 courant ont eu
lieu les funérailles de M. Jean Pierre Micol du Chabers, décédé à l’âge de 80 ans.
Après avoir travaillé pendant presque
doute sa vie en qualité de contremaître
des vidangers de Marseille, il était, depuis
quelques années, retourné à son pays
natal pour y jouir des fruits de son travail. A sa veuve, à sa sœur, à ses enfants et à tous les parents, notre sympathie chrétienne.
Pomaret. La fête des promotions à
l’Ecole «Latine a. eu lieu le 27 devant un
nombreux auditoire de parents des élèves et d’amis. M. le directeur, chev. B.
Léger, avant de lire les noms des élèves
promus, a parlé des leçons que la fourmi nous donne selon la parole des Proverbes. Les prix ont été décernés aux
élèves: I.re classe - Tron Marianna Eugenia, Rostan Ermanno — II.me classe Pons Ellen, Lina, Çeyronel Oreste —
m.me classe - Tron Giovanni, Mathieu
Erminia. — Prix de couture - Grill Speranza, Marchetti Anna. Balme Giulietta.
Le prof. Forneron a ensuite invité les
élèves à chercher en Dieu la direction
de leur vie, et le prof. C. Jalla les a
poussés à aimer leur école et leur patrie, et à ne point oublier de cultiver
pendant les vacances l’étude pratique
de notre belle langue italienne. M. le
pasteur Chauvie s’est réjoui avec les
présents pour les beaux résultats de
l’année. Après quoi la belle fête a pris
fin.
Jeudi dernier, 24 courant, M. Giolitl^:
a exposé à la Chambre des députés le%>
Programme du nouveau Ministère«
En voici les points prindpaux:
Nous devons maintenir les rapport^
plus intimes et plus cordiaux avec le^ijf
peuples qui furent nos alliés pendant la ^
guerre; ils n’oublient pas les énormes!^
sacrifices que l’Italie a fait pour la cause
commune. Nous devons aussi établir
sans délai des rapports d’amitié avec..;
tous les autres peuples et initier sans.;restrictions des relations régulières aveçf;
le gouvernement russe. ’ 4
L’Etat doit maintenir la plus absolueiimpartialité à l’égard de toutes les associations du travail: elles doivent être;
libres d’acoomplir leur œuvre tant*
qu’elles ne sortent pas des confins de
la loi. Nous proposons de donner une'^
large autonomie aux provinces et aux
communes.
Nous demanderons au Parlement ces:^
plus grands pouvoirs qui nous permet- 5 tent d’étouffer les spéculations commet-'
ciales qui viennent d’une trop grande
avidité de gain de la part des revendeurs. J
Nous demanderons aussi au Parlement
le droit d’obliger à cultiver à blé tous
ces morceaux de terre qui sont susceptibles de cultivation et de recourir dans
certains cas à l’expropriation de la terre.
Il faut, si nous voulons éviter la faillite de l’Etat, que l’on agisse énergiquement pour réduire les dépenses et aug-’^
menter les entrées. On devra faire de ,1
grandes économies dans les dépenses
militaires. L’Etat devra prendre 1 ous ■%
les sopraprofitti di guerra; c’est injuste^
et immoral que la guerre puisse être;^
une soui'ce de gain; on augmentera les P)
impôts de succession, les impôts sur les'î^
automobiles; on rendra nominatifs 1ous_,^^
les certificats de rente; on fera une en- :
quête parlementaire ■ sur les dépenses.^
de la guerre et pour la révision des coH-:|
trats. ..j'^
Après une discussion de quelques jours ce programme du Ministère a été ap^.'-.
prouvé par 316 voix contre 91. M. Gi(^|
litti peut donc compter sur une bonn
majorité et nous espérons que no
pourrons bientôt sortir de l’état de co:
fusion et d’anarchie qui ont régné peu
dant ces derniers mois.
Gênes. Nous exprimons notre
profonde sympathie chrétienne à la famille de M. Adriano Muston qui nous
a été enlevé le 28 courant. Que Dieu soutienne dans l’épreuve ceux qui pleurent.
La Tour. Elèves promus sans examens dans nos Institutions d’instruction secondaire:
Classe Z® ginnasiale - Sezione A : Bonnet Stefano, Cerrato Michele, Coïsson
Lamy (con Menzione Onorevole), Deodato Achille (con M. O.), Gessner
Franco, Lageard Guido, Labatti Amore.
— • Classe I^ ginnasiale - Sezione B:
Albarin Aida, Bert Lina, Dalmas Lina,
Dalmas Margherita, Dalmas Maria,
Dotta Maria (con M. O,), Giordan Albina, Gönnet Cesarina, Lanfranco Elena,
Mathieu Elena. — Classe ZZ® ginnasiale:
Balma Teodoro, Cougn Nella, Don Irma
(con M. 0.), Lanfranco Anna. — Classe
ZZZ® ginnasiale: Bastia Natalia, Bonnet Fiorentina (con M. O.), Bonnet Margherita (con M. O.), Cauda Lisa, Forneron Rosalia, Giacobino Giulia, Jahier Irma, Long Aldo, Mondon Maria,
Amérique du Sud. Collecté pour P Asile de St-Germain: Paul Long, frs. 40 —
Emmanuel Jourdan, 80 — Jean Dalmas, 20 — Barth. Bonjour, 20 — J. P.
Maurin, 20 — J P- Berton, 40 — Alphonse Griot, 30 — David Baridon, 20
— Timothée Dalmas, 20 — J. P, Geymonat, 20 — J. J. Rostagnol, 10 —
Pierre Germanet, 20 — Etienne Geymonat, 30 — Susanne veuve Griot, 60
— Henri Travers, 20 — Auguste Jourdan, 20 — M. Morel, 20 — P. Peyronel,
20 — Emile Plavan, 20 — A. Pastre,
30 — J. Chambon, 6 —^ P. Armand-Hugori, 10 — J. D. Bonjour, 40 — Philippe A. Gardiol, 20 — E. Ricca, fils, 20
— E. Ricca, 20 — David Bonjour, 40
— J. D. Geymonat, 10 — Etienne Bonjour — B. Armand-Hugon, 10 — J. D.
Vigne, 30 — J. D. Salvagiot, 20 —
Humbert Jourdan. 30 — Henri Plavan,
100 — Elisa Jourdan, 20 — Ernest
Griot, 20 — L. E. Malan, 6 — L. Maurin, 30 — Elisée Negrin, 20 — François Grill, 10 — Téophile Maurin, 20 —
Jean F. Long, 20 — Alexis Garrou, 6
— Alexis^ Jourdan, 20 —Emile Jourdan, 6 — Rose Jourdan, To — Ernestine Jourdan, 10 Pauline Jourdan, 10
— Alice Jourdan, 10 — J. D. Soulier,
20 — Pierre Roman, 20 — Virginie
Jourdan, 20 — J. P. Long, régent, 30
— Paul Davyt, 20 — David Combe, 60
— E. Bonnet 10 — Barth. Hugon,
20 — -Emile Maurin, 20 — Jean Andréon, 30 — Jean Pierre Malan, 40 —
Alexis Malan, 10 — J. P. Malan, fils,
AVIS.
Nous prions tous les Ouvriers et Amis
de P Eglise de bien vo uloir prendre no.
que l’adresse télégraphique du Mod.
rateur M. Giampiccoli et du Cail
M. A. Rostan, sera dorénavant:
Valdese - Roma.
D. Bosio, Rédacteur-Responsable.
Torte Pellice - Imprimerie Alpine.
Questa mattina, dopo lunga malattiaì
spirava serenamente
ADRIANO MUSTON. 4
il
La moglie Anna Eiini; i figli KHTTy,
Felice e Arturo ; i fratelli Arturo ì'
famigliae famiglia, e i parenti
tutti, ne%ànno il triste annunzio.
Non si mandano partecipazioni.
I'" '
Genova, 28 Giugno 1920.
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Clara Jalla - Rio Crô - Torre Pellice