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Quaraatò-huitième aimée.
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19 JuAYier
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PARAISSANT C H A Q %IË V El N D R 6 D I
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»
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes» pures, aimables..rdignes de louange, oooüpent vos pensées. ^Phil. /F, SJ.
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SOMMAIRE:
Job sanctifiait ses fils — Le docteur chevalier
Amédée Rostan — Missions — Refuge Roi
Charles'Albert — Chronique vaudoise —
Bibliographie — Nouvelles politiques.
Jol) sanctifiait ses fils
En ces derniers mois, les Arabes
n’ont pas acquis une bonne réputation
aux yeux des Italiens qui ont été vers
eux avec de bonnes intentions, même
avec des secours, et qui ont été trahis, et ont rencontré un fanatisme dur
et cruel, Nous n’irons pas nous mettre à leur école, et leur deveoir ^roblables. Au reste, tous ne sont pas des
traîtres. Il s’est trouvé, et il se trouve
sans doute encore, des hommes sages
parmi eux. L’Ecriture nous parle d’un
fils de l’Orient, d’un membre d’une
tribu arabe, auprès duquel nous avons
beaucoup à apprendre. Il nous est
dojané comme mpdèle de patience, de ,
persévérance dans une confiance inébranlable en Dieu, comme modèle de
l’homme de prière avec Noé et Daniel,
et nous pouvons l’admirer aussi comme
chef de famille, veillant avec assiduité
sur la conduite de ses fils. « Job appelait et sanctifiait ses fils ». Job 1,4-5.
Job pour sanctifier ses fils, commençait par se sanctifier lui-même. Ce témoignage lui est rendu qu’il était intègre et droit, qu’il craignait Dieu, et
se détournait du mal. Dieu est saint,
et il demande à ses serviteurs qu’ils
soient saints, qu’ils se sanctifient. Le
Seigneur Jésus est le Saint, qui n’a
pas besoin d’être purifié du péché,
mais qui, en renonçant à tout ce qui
n’irait pas directement au but de son
œuvre, en mettant au service de Dieu
toutes ses forces, tous ses talents, et
en s’oifrant en sacrifice, se consacre
entièrement à Dieu, et communique
sa vie sanctifiée à ses disciples, « Je
me sanctifie moi-même pour eux, afin
qu’eux aussi soient sanctifiés en vérité ». Jean XVII,
Parents, éducateurs, notre premier
devoir est de nous sanctifier nous-mêmes, de nous mettre sans partage au
service de Dieu pour accomplir sa
volonté, si nous voulons contribuer à
la sanctification de nos enfants.
Job en se consacrant à Dieu et à
son service, veillait sur sa conduite,
et pouvait ainsi veiller sur celle de
ses fila. Il prenait garde à son pied
pour ne point s’écarter du droit chemin; U avait fait un pacte avec ses
yeux pour ne point se laisser entraîner
par la convoitise ; son âme avait horreur de 1 adultère, de la souillure, du
mensonge, de la fausseté. — Il prenait
garde de mépriser son serviteur et sa
wsrvantej U était le père des pauvreS|
le protecteur de l’orphelin et de la
veuve. Il exerçait l’hospitalité. Il s’est
bien gardé de mettre sa confiance dans
ses richesses, il a tenu loin de lui toute
idolâtrie. Il a évité toute injustice dans
l’acquisition de ses biens. — Il a veillé
sur sa langue, il a veillé sur son cœur,
sur ses sentiments pour éviter de se
réjouir de la ruine de celui qui le
haïssait.
Un tel homme, aussi sévère envers
lui-même, ne pouvait être indifférent
à la conduite de ses fils. Il ne les tenait pas en prison, il leur laissait une
ample liberté. Etant dans l’abondance,
ils pouvaient se réunir à tour de rôle,
peut-être dans les jours anniversaires,
les uns chez les autres, en y invitant
leurs sœurs. Mais Job veillait sur eux,
et ne voulait pas qu’ils devinssent les
esclaves du péché, mais qu’ils en fussent délivrés. Ainsi doit agir tout père
qui prie et dit: Ton nom soit sanctifié!
■ Job ne considérait pas ses fils comme des êtres purs, incapables de commettre le péché. Au contraire, il craignait qu’ils se fussent rendus coupables,
et il voulait que leurs péchés fussent
ôtés, pardonnés. En sacrificateur du
Dieu vivant, il appelait ses fils, il les
invitait à se purifier extérieurement,
et ensuite Intérieurement, en prenant
part aux holocaustes qu’il offrait pour
chacun d’eux. L’holocauste était le sacrifice que les patriarches offraient
pour l’expiation des péchés, et pour
en avoir le pardon. Job mettait donc
ses fiis en présence de leurs péchés,
et du sacrifice pour le péché, afin qu’ils
en fussent délivrés, et que leur vie
appartînt à Dieu.
Si nous avons comme Job la crainte
de Dieu, nous agirons comme lui, avec
ce grand avantage que nous n’avons
pas besoin d’égorger des taureaux pour
l’holocauste, car nous avons un sacrifice plus excellent qui a été accompli,
et par lequel propitiation est faite pour
nos péchés, et non seulement pour les
nôtres, mais pour ceux detout le monde.
Réunissons autour' de ce sacrifice,
au pied de la croix de Jésus-Christ,
nos fiis; qu’ils sachent que le péché
est une souillure dont nous devons
être délivrés, et dont le sang seul de
Jésus peut nous purifier.
N’attendons pas pour les amener à
la connaissance de notre grand sacrificateur qu’ils se soient rendus coupables de quelque grand péché, mais
qu’ils sachent qu’ils sont par leur nature pécheurs, et qu’ils ont besoin du
Sauveur.
Et faisons-leur sentir que la purification doit être complète. Job voulait
que ses fils fussent délivrés même des
péchés â eux et à lui inconnus. Job
disait;: < Peut-être mes fils ont-ils pé
ché, ét ont-ils offensé Dieu dans leur
cœur *,
La .corruption de nos cœurs est si
grande que nous pouvons bien dire:
Qui connaît ses égarements? — Pardonnô-moi ceux que j’ignore (Ps. 19).
Une telle manière d’agir, est le fait
d’un ^omme placé en la présence de
la saiiiteté de Dieu, plein d’amour pour
ses fij^, et animé d’une sainte horreur
pour |jÇ, péché.
Puissent de tels pères, de tels éducatei^s se multiplier!
L’action éducatrice morale et religieuse de Job n’était pas le fait d’un
moment, c’était son habitude.
Sanctifier nos fils dès leur enfance,
pendant leur jeunesse, quand ils sont
déjà hommes faits, veiller sur eux, les
amener au Sauveur, les vouloir saints,
consacrés à Dieu pour l’aimer et garder sés commandements, voilà une noble tâche.
. ,JPuis8ionû-jo.ous JL» remplir ayec fidé^
lité en cherchant la bénédiction de
Dieu !
S’ils doivent nous être enlevés de
notre vivant que nous puissions dire,
en nous humiliant sous la puissante
main de Dieu: • L’Eternel a donné,
l’Eternel a ôté, que le nom de l’Eternel soit béni > !
Et qu’au dernier jour nous puissions
arriver devant le trône de Dieu, en
disant :
« Me voici, avec les enfants que tu
m’as donnés ». J. D. H.
Le doGteor cbevalier AMtOtL ROSTAN
---------------
Nos fugitives années
Disparaissent sans retour.
Comme autant de fleurs fanées
Qui n’ont rien qu'un seul jour.
Chaque jour qui s’écoule, depuis que
le D'Rostan nous a été enlevé par une
mort si inattendue, nous démontre
quelle grande place il occupait dans
notre Vallée, et combien il sera difficile de le remplacer. Nous étions tellement habitués à le voir, nous avions
une si grande confiance en lui, son
amitié nous était si précieuse qu’il
semblait qu’il ne dût jamais nous quitter. Quelqu’un, qui occupe une place
importante dans la Vallée, s’est écrié
en recevant la triste nouvelle de la
mort prématurée du D' Rostan : « De
tels hommes ne devraient pas mourir ».
Hélas ! ceux-là mêmes qui sont le plus
utiles, et qui se vouent entièrement
au bien de l’humanité doivent passer
par la mort. C’est cependant encourageant que de savoir que le bien que
nous faisons n’est pas perdu. L’Ecriture proclame € heureux dès maintenaot lèû mQCtû <^ui ç^èurept ai^ Sqi«
A
gneur! car ils se reposent de leurs
travaux et leurs œuvres les suivent ».
de^^NB ïuîf *î5éWe 'FaÎléè^^fl
sincèrement. Il avait hérité de son père
l’amour pour nos montagnes, pour nos
rochers, pour nos fleurs qu’il faisait
connaître à l’étranger. Il était venu
chez nous étant enfant. Il avait grandi
au Perrier. Après des études faites au
Pomaret, à la Tour et à Genève, où
il avait acquis son titre de docteur en
médecine, il était retourné au pays de
son enfance, et il s’en était fait l’apôtre. Il faut l’admettre, sa profession
était pour lui un ministère sacré auquel il se donnait entièrement sans
considération pour le gain qu’il en retirait.
A ce ministère il consacrait ses forces, son temps, son intelligence, sa
bonté, sa bonne humeur. Au service
funèbre dans le temple du Perrier, un
orateur a fait remarquer fort à.propos
que le D'' Rostan ne soignait pas seulement le corps, mais aussi l’intelligence et l’âme de ses malades. Pendant plus de 27 ans il a parcouru les
sentiers de nos montagnes, en été et
en hiver, par tous les temps, de jour
et de nuit, bravant tous les dangers
pour soulager les souffrances des corps,
et consoler les cœurs affligés. Le dernier jour de sa vie il l’a consacré à
ses malades, et la mort l’a arrêté au
chevet de l’un d’eux. La fin a été le
digne couronnement de sa noble existence.
La population de la Vallée, au nombre de 1500 personnes, a pris part au
service funèbre au Perrier, pour démontrer sa reconnaissance au défunt,,
et assurer la veuve et les orphelins
qu’ils ne sont point seuls à pleurer,
mais que toute une population pleure
avec eux. Les pasteurs Vaudois,. de
Pignerol à Praly, notre collègue D.
Peyrot de Turin, le syndic Peyrot, comme représentant de ses collègues de la
Vallée de St-Martin, le D' Camussi,
représentant la Société médicale de
l’arrondissement, le prof. Ribet, au nom
de la Commission des Hôpitaux Vaudois, les uns au Perrier, les autres à
St-Germain, ont retracé avec des accents émus la vie du défunt, soit comme docteur soit comme ami dévoué,
soit comme fondateur et administrateur
de sociétés différentes qui demeureront des témoins fidèles de son activité et de son amour pour le progrès.
De nombreuses couronnes, envoyées
par ses amis, ont accompagné la dépouille mortelle du cher défunt dans
le triste pèlerinage qu’elle a fait du
Perrier à St-Germain. Lui qui avait
tant aimé les fleurs pendant sa vie en
A eu & profusioa sa mort, Mail
2
is I
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ces fleui’s sèront bientôtj^èus
tous ses amis déposojjs^ei Jieui's
reepanaissance é^^felle fef*d’ami^
impérissable sur sà tamté, || ctteq^ué
fois que nous penserons à'Îüi, que ce
soit pour imiter son zèle pour le travail, sa fidélité envers ses amis, et son
esprit de renoncement envers les souffrants.
Quant à’Véus, chère MmeRostan, qui
avez facilité la tâche à votre mari par
votre dévouement, quant à vous, chers
enfants, qui perdez un père modèle,
et vous tous parents affligés, nous vous
recommandons à Dieu, le priant de
vous faire expérimenter la réalité des
paroles du Cantique qui nous dit:
Dès qu’on le regarde dans sa Tire lumière
On reprend tout espoir.
Cet affligé criait: Jésus à sa prière,
Lui montra son pouvoir.
Perrier, iS janvier Î9i2.
H. Garrou.
mÊÊmm
Élil
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■V.
MISSIONS
Le DIMANCHE DES MISSIONS est
fixé pour le 28 Janvier. Nous n’oublierons pas la Mission de Paris, au
service de laquelle se trouvent plusieurs de nos collègues Vaudois.
Nous regrettons de lire dans le Journal des Missions de Janvier ce qui
suit à propos de Madagascar:
< Il nous en coûte beaucoup d’ajouter que les eiforts des missions protestantes pour fortifier parmi les Malgaches la vie morale et religieuse, et
développer l’esprit de solidarité dans
le bien, se trouvent de nouveau entravés par des mesures administratives
plus graves que toutes celles dont nous
avions eu à nous plaindre dans le
passé. Une délégation de notre Société
a vu récemment à ce sujet le ministre
des Colonies et lui a exposé nos doléances. Nous ne voulons pas croire
que nous soyons en présence d’une
campagne systématique contre les missions religieuses, et principalement
contre celles des missions protestantes
qui ont donné à leurs Eglises indigènes
la forme la plus démocratique. Nous
aimons mieux penser que des erreurs
involontaires ont été commises et seront bientôt réparées. C’est pourquoi
nous n’entrerons pas encore dans le
détail des mesures officielles qui ont
frappé d’interdiction les sociétés d’activité chrétienne de Tananarive et de
rimerima et les Synodes régionaux de
certains districts. Nous nous bornerons
à dire que, de nouveau, de gros nuages
se sont levés à l’horizon et que, plus
que jamais, ia mission de Madagascar,
qui a pour elle de si grandes perspectives d’avenir, a besoin d’être soutenue
par l’affection éclairée et par les générosités des protestants de France».
Nous faisons des vœux sincères pour
que la société de Paris puisse vaincre
ces nouvelles difficultés qui entravent
l’œuvre de Dieu. o. o. n.
REFUGE CHARLES'ALBERT
(14““ Rapport)
_____
...
Ce rapport de 32 pages nous paraît
clairet complet, apte à satisfaire même
les plus difficiles.
La Commission, hospitalière relate
l’inauguration du Pavillon Arnaud,
qui sera désormais the great attraction pour tout visiteur et aborde la
question financière, s’exprimant ainsi:
< Nous avions en caisse, à la fin de
1009, fIrBi $0.766,851 lq| entrées ont été,
61^1910, ^ frs.#j^01,59,g|onnant è%
sehjble total pe frs. ^1; 167,94. Leè
s<|ÿie8 s4 Sont î&levées â. |rs. 50054, lâj
délit fi5s.pii.41^^ de fràlf ordinairést
frs. 28.6M,15.pour'le Pavillon. Réste
en caisse, A la fin dfr.l910,,fr8. ll:tS|8J;,
« Comme' il est aisé de le:vqirj';ïa
bâtisse’a absorbé notre encaisse et les
entrées ont diminué sensiblem^i i^ucune nouvelle dotation n’est venüe«'ajouter à celles dont nous avons parlé
dans nos derniers rapports. î.
'« Les lits complètement pourvus sont
désormais vingt-trois, puisque le lit
< Mon âme bénis l’Eternel » a atteint
la somme de frs. 11.550 et doit être
considéré comme définitivement doté,
« Nous profitons de l’occasion pour
remercier M““ L! Meille à l’activité
de laquelle nous devons, avec tant d’autres, ce magnifique résultat et nous la
prions de vouloir transmettre â la généreuse Anonyme, à laquelle e.«t due
l’initiative et la plus grande partie de
la dotation de ce lit, l’expression de
notre vive reconnaissance.
« Les deux lits des « Unions » et des
«Ecoles du Dimanche», ayant, l’un
et l’autre, dépassé les 7000 francs, représentent ensemble une dotation entière, ce qui porte à 24 les lits dotés,
avec un capital actuel de 240.000 frs.
en rente sur l’Etat.
« Ces lignes étaient écrites déjà quand
nous est arrivé de Genève une nouvelle qui nous a vivement réjouis : Un
Anonyme a souscrit la splendide somme de francs mille pour un nouveau
lit, le sixième de Genève, et qui, faisant suite au lit « Mon âme bénis l’Eternel », s’appellera « Et n'oublie aucun de ses bienfaits ». Nous remercions le généreux Anonyme de tout
notre cœur. Son élan rend un peu de
sa jeunesse et de son actualité A no*'
tre Œuvre qui commençait à vieillir;
nous sommes persuadés que le bel
exemple trouvera de nombreux ¡imitateurs et que le nouveau lit, sans nuire
aux collectes ordinaires pour le fonds
d’exercice, sera bien vite un fait accompli. ’
« En attendant nous profitons dd’occasion pour porter à la connaissance
du public qu’avec la diminution de la
rente, qui n’est plus que du 3,50 0[0,
et la forte augmentation du prix des
denrées et de la main d’œuvre, ia somme nécessaire à la dotation d’w lit
sera désormais dë frs. douze mille ».
Le paragraphe touchant les malades
est particulièrement intéressants
« Nous avions 49 malades à la fin
de 1910; 18 ont été admis pendantl’année, 10 sont morts, 6 sont partis; il
nous en reste actuellement 51. j
« Les 67 incurables qui ont été hébergés au cours de l’année, représentent une variété bien grande et saisissante de maladies: La tuberculose
sous différentes formes et à divers degrés; l’arthrite, les paralysies, la cardiopathie, l’émiplégie, l’idiotisme, les
rhumatismes, les cancers, la maladie
de Pott, les tumeurs internes, la vieillesse aux multiples infirmités, etc. Ce
que tout cela recèle de douleurs et de
désespérances, il serait difficile de l'imaginer, plus difficile encore de ledire !
« Les 18 malades accueillis pendant
l’année étaient tous, au plus haut degré, misérables. Le nombre croissant
des demandes impose à la Commission
et au docteur la plus grande sévérité
dans l’examen de chaque nouveau cas.
Mais les cœurs sont plus vivement touchés lorsque tant de misère s’abat sur
un corps çt un cœur jeunes pour les
quels la vie et la santé devraient fleqi rir comme amîprintemps,hoS colUnesI
J avois eu pendant quelques
* mois qn jeûné homme d'A,ngrogne %é
dé 91 ans, dont les membres inférieurs
étaient paralysés, dont la eolonne vertébrale avait subi une déviation, dont
le corps était couvert de plaies dues
à la tuberculose. Il souffrait beaucoup
physiquement,plus encore moralement;
mais il se faisait aimer par une douceur et une patience à toute épreuve.
Il a trouvé le reposaprès une longue
et douloureuse agonie.
« De Montreux il nous est venu le
jeune Italien Pt'imatesta, qui n’a pas
30 ans et se trouve à peu près dans
les mêmes conditions que le précédent. Comme lui aussi, il supporte
avec résignation le mal qui le consume et ne tardera pas à le conduire
au tombeau.
« Le petit Jeannot, l’albinos dont
nous avons entretenu autrefois les lecteurs, atteint de la maladie de Pott,
avait consumé à tel point que malgré
ses 11 ans il ne pesait pas plus qu’un
tout petit nouveau né ! et ce corps
frêle n’était qu’une plaie et ce faible
souffie de vie n’était qu’une souffrance
qui semblait s’exaler entre les cils
blancs presque complètement fermés !
Le petit Jeannot s'est éteint avec les
chaleurs de l’été.
«Cestrois jeunes martyrs occupaient
la même chambre au nouveau Pavillon ; le cœur se serrait quand on y
entrait pour les vpir et, lorsque l’on
en était sorti, la vision douloureuse
de trois jeunes vies si horriblement
tourmentées et si précocement condamnées vous poursuivait et vous
hantait longtemps ».
Le Refuge a eu pendant l’année 1911
7 incurables au-dessous de 17 ans; 12
de 17 à 30 ans; 21 de 31 à 60 ans et
27 au-dessous de 60 ans. Doit-on refuser les admissions de ceux qui sont
au dessous de 60 ans et qui peuvent
hypotéquer une place pendant 20 ou
30 ans? Doit-on se limiter aux vieillards pour qu’un plus grand nombre
puisse profiter delà bienfaisance? Graves questions que l’administration doit
résoudre au fur et mesure qu’elles se
présentent. Il y aurait aussi une légère observation à faire à propos de
l’intestation... Refuge fondé pour les
inculpables pauvres des Vallées Vaudoises du Piémont. Ne pourrait-on pas
modifier dans un sens plus large, vu
que, en réalité, la moitié des incurables
viennent du dehors et que les non Vaudois ont aussi un droit à l’admission?
Nous félicitons la Commission Hospitalière, et par elle, l’Eglise Vaudoise,
d’avoir une œuvre aussi prospère et
bénie.
CHRONIQUE VAUDOISE
M. le lient, colonel
Rivoire a été rappelé au service actif
et va s’établir à Pignerol. Nous lui souhaitons de grand cœur de pouvoir travailler encore longtemps au service
de la patrie.
Keosse. Je transcris du Bulwat'k
les paroles suivantes:
« M. J. Forbes Moncrieff, est toujours prêt, en toute occasion, avec un
nouveau traité. Que ce soit un sermon
du Jour de l’An pour les enfants; un
traité destiné à briser l’armure du pécheur endurci, un Résumé des Doctrines protestantes, ou un Episode d’Histoire ou de voyage, dans lequel la
Grâce de Dieu et le Témoignage de
l’Evangile ressortent avec force il ne
s’a|rête à rien, et tout lui est également facile. Il vient de publier qn
opuscule dès plus utiles, une croisade
en faveur de la Coupe de Communion
commune, telle qu’elle a été pratiquée*
jusqu’à ce jour (Edimbourg W. F. Hem’
derson 1911; 10 cent.) et dans lequel
il donne avec beaucoup d’ampleur,
quoique charitablement, une réponse
claire et irréfutable à ceux qui tourmentent l’Eglise par leur désir et leur
support d’une coupe de Communion
individuelle. Il n’y a pas grand'chose
à dire, ni dans un sens ni dans l’autre, si l’on consulte le témoignage de,
l’Histoire, car la question de la Coupe
individuelle est absolument neuve ; et
naturellement, il n’était nul besoin de
discuter autrefois des choses auxquelles on n’avait pas même rêvé.
« Des raisons sanitairës seules, peuvent plaider en faveur d’une réforme,
et ces raisons, comme nous le démontre le traité, manquent de fondement.
Il y a d’autres et plus importants points
de vue, qui sont minutieusement et
avec respect, discutés par M. Forbes
Moncrieff, qui laisse peu à dire en faveur du nouveau système ».
« Nous envoyons nos félicitations à
notre secrétaire M. F. Moncrieff pour
sa prodigieuse activité et lui souhaitons de pouvoir continuer à se rendre
utile au public pendant de longues
années. E. B.
l'our. Un décès: La plus âgée
de notre paroisse vient d’être rappelée
à l’âge de 88 ans. Il s’agit de Marianne
Revel née Giaime, la compagne de
l’ex ancien de ville, qui était si favorablement connu au milieu de nous.
Après avoir suivi son mari à Vallecrosia, elle avait été placée dans la
famille Pellegrin de l’Envers où elle
termina son existence.
C Nous enregistrons la mariage de
Favout Pierre et de Odin Madeleine,
qui a eu lieu jeudi dernier, 11 janvier.
O Lundi soir, dans l’aula magna du
collège, se pressait une véritable foule
de jeunes gens de la paroisse. Il s’agissait de la soirée annuelle offerte par
le pasteur à la Jeunesse. Malgré les
nombreux départs et une nuit très
noire, environ une centaine d’amis répondirent à l’invitation. La soirée a
été fort agréable: on a chanté, joué,
et joui d’une représentation très intéressante, Le sonneur de cloches. Les
tableaux vivants ont fait merveille,
ainsi que le gramophone qui, à perfection, a joué l’air de la marche royale, de la marseillaise, l’inno dei lavoratori et l’hymne des marins.
Nous devons un remerciement spécial à Mesdemoiselles Italia Malan,
Ethel Jalla, Amélie Gönnet, Henriette
Rostan, L. Bernouilli, Andréon, Oudry,
Roland, Cougn et Rostan. L’heure était
très avancée quand, à regret, on dut
SS séparer, après avoir chanté un cantique et adressé à Dieu une prière.
Ces heures passées dans l’intimité, où
l’on apprend à se connaître et à s’aimer, font toujours du bien.
9 Lapremière semaine de l'année, en
conformité de l'invitation de l'alliance
évangélique, a été consacrée à la prtóre.
Nous avons eu des réunions dans tous
les quartiers et de bons auditoires.
Plusieurs personnes ont pris une part
active à ces cuites et nous tenons à
remercier, tout particulièrement, MM.
J. Tron, D. Gaydou, T. Matthieu et J. D.
Hugon. Nous continuerons à prier, et
plus que jamais, nous nous attendons
à Dieu,
<. ’-¿4^
3
■!
N
O Nous lisons avec un vif plaisir
que M. le chev. prof. David Jahier, a
été nommé par le gouvernement, comme son représentant au Conseil scolaire de la province de Turin. Ce que
les conseils communaux n'ont pas cru
bon de faire, le gouvernement, sagement l’a fait, en donnant à notre populatio'n un représentant qqi saura
être à la hauteur de sa noble mission.
I*»rts. Un faire-part nous annonce
le mariage de M“' Emma Chauvie avec
M. Ernest Macrez. La célébration du
mariage a eu lieu à Paris, dans l’Eglise de St-Pierre à Neuilly, mardi le
16 du mois. Nous adressons aux époux
nos cordiales félicitations et nous
prenons part à la joie de M. et
Chauvie, les parents de l’épouse.
I*errier. Les obsèques du D' Rostan
ont été imposantes à tous égaMs. On
évalue à 1500 personnes le nombre
des habitants de la Vallée qui voulurent payer un tribu de reconnaissance
à la mémoire de celui qui s’était entièremeut consacré à eux. A la maison, c’est M. le prof. Baridon qui parla
assez longuement sur les paroles de
Esaïe: «Consolez, consolez mon peuple ». Au temple, on entendit successivement MM. Garrou, Léger, Soulier,
Bonnet, Marauda, Pons et le syndic du
Perrier.
Pramol. Notre église vient d’être
éprouvée encore une fois, par le départ de rex-ancien Louis Long des
Tournin que Dieu a pris à lui après
une courte, mais bien pénible maladie. La foule qui a accouru. Lundi 15
cour., à son ensevelissement, de tous
côtés de la paroisse et de St-Germain
en bon nombre, la présence de la presque totalité des anciens et ex-anciens,
disent asseg combien notre frère était
apprécié et aimé pour son caractère
droit et débonnaire, pour son amabilité bien connue. Le défunt était dans
sa 70“ année. Que le Dieu des consolations veuille soulager et soutenir la
veuve désolée, tous les enfants, dont
quelques-uns ignorent encore le malheur qui vient de les frapper, ainsi
que les nombreux parents et amis ;
et que le Seigneur nous donne des
hommes intègres, des chrétiens comme
celui que nous avons perdu par la
mort de Louis Long qui a été ancien
pendant 14 ans consécutifs.
Q Les réunions de prière de la première semaine de l’année ont pu avoir
lieu dans les six quartiers de la paroisse et ont surtout été bien fréquentées. Nos écoles qui, sauf deux, sont
passablement grandes, ont toujours été
bondées d’auditeurs bien disposés.
Nous ne pouvons que prier Dieu
sur sa Parole qui y a été expiiquée,
sur les prières qui ont été élevées au
trône de grâce, et sur les résolutions
prises de se consacrer nouvellement
au service de Christ.
liodoret. La presse est un champ
libre, où toutes les idées ont le droit
d’être débattues. Nous avons entendu
la clpche de M. Josué’Balme et celle
des ^odorins. La rédaction a inséré
volontiers la proposition et la réponse,
mais nous tenons maintenant à dire
aussi notre mot. L’idée de M. le prof.
Balme est une simple utopie^ c’est à
dire, ni pratique ni réalisable, Que l’on
doive penser à Marseille comme à Valdese, c’est très bien, mais que l’on
doive dépouiller Jean pour habiller
Paul, non. Si la jeunesse de Rodoret
part, il reste la vieillesse et l’enfance,
les pères et les mères, et c'est â eux
aussi que nous devons penser. Voilà
potfe »yaiiière de voir.
SlaOciriiialn. Dimanche dernier, M.
le missionnaire Louis Jalla tint une
conférence avec projections lumineuses, sur le Zambèze. Le public, accouru en grand nombre, a fort goûté
le conférencier.
Turin. Dimanche, le 14 janvier, M.
le missionnaire Coïsson eut la bonté
de s’adresser à nos enfants des écoles
du dimanche qui s’intéressent à la
mission. M. Colsson a certainement
réussi à augmenter encore leur intérêt
pour cette belle œuvre.
Valdese. De très bonnes nouvelles
nous parviennent de la Colonie; les
récoltes ont été satisfaisantes et tout
marche à merveille, sauf une chose,
qui d’après nous est très importante :
le manque d’un pgsteur pour nourrir
le troupeau, qui soupire après sa venue,
il paraîtrait que l’indifférence commence à s’infiltrer chez les uns, et chez
d’autres, le découragement. Chers frères Vaudois, nous souffrons avec vous;
encore un peu de patience et Dieu
exaucera certainement vos désirs. Vous
avez montré de savoir attendre et vous
avez pourvu à vos besoins spirituels
jusqu’ici; encore un peu de courage
et l’attente sera réalisée.
Villar. Dimanche, 8 courant, l’Eglise du Villar a eu l’avantage d’entendre deux fois M. le missionnaire
Louis Jalla. Au culte du matin, il insista sur la responsabilité des chrétiens
vis à vis de l’évangélisation du monde,
et le soir, à l’aide de projections lumineuses, il nous parla des progrès
de l’Evangile au Zambèze.
O Le dimanche suivant, dans l’école
paroissiale, M. le pasteur Jahier entretint son nombreux auditoire, pendant
une heure environ, de la religion des
Arabes et des Turcs.
6 Mardi soir, l’Union chrétienne de
jeunes gens de la Ville était en fête.
Elle souhaitait la bienvenue à son cosociétaire Pierre Frache, de retour de
Tripoli, où il avait séjourné pendant
trois mois comme infirmier de la Croix
Rouge. Le président et le pasteur lui
dirent en termes émus combien tout
le monde était heureux de le revoir
en bonne santé. Un unioniste.
Minerva
Sommario del N. i.
Ai nostri Cortesi Abbonati e Lettori — Questioni del giorno — Note e noterelle — Rivista delie Riviste : Giudizi del conte Nigra sulla
politica internazionale - I Turchi : Un popolo
refreitario al progresso - Treiit’anni di protettorato in Tunisia - La Persia - Come gli Americani scavano il canale di Panama - Varietà
etimologiche - L’onestà commerciale dei Giapponesi - Rdison parla della Germania - L’arte
di mangiare - li movimento mondiale in favore del suffragio femminile - Cronache scientiflche - L’esercito e l’armata cinese - Il caroviveri e gli scioperi dei consumatori - La
popolazione dell’Impero tedesco - Una breve
autobiografla di H. G. Wells-I protestanti in
Francia - Questioni economiche e sociali in
Italia - Il movimento economico e sociale negli Stati-Uniti — Leggendo e annotando —
Fra libri vecchi e nuovi — Et ab hic et ab
hoc: La bandiera di Maometto - Fra Riviste
e Giornali.
Rivista Cristiana
Sommario del IO gennaio Ì912.
Ai nostri lettori - B. Comba: Breve corso
inedito di Gastone Frommel - Giov. E. Melile:
Le varie forze all’opera neH’Evangelizzazione
d’Italia - A. Crespi : Il Problema religioso e
l’idealismo moderno (L'esperienza del Trascendente - D. Bosio : Il sentimento religioso di
B. Ricasoli - M. Falchi : I profeti e la loro missione - E. Bianciardi : Sull’opera dell’ffsamtnatore - G. Grilli : La guerra - E. Meynier :
Quale l’avvenire della religione ? - V. P. Trobia: Religione e Psicoterapia - Fede: Un’anima
- U. Janni : Cronaca del Movimento religioso
• G. S- M- Palle Riviste e dai Giornali - M.
F., Q. R. : Note bibliogradoha.
Nanyelles pelUiqnes
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Nos navires qui stationnent dans la
mer Rouge viennent d’accomplir une
opération importante. Leur but, on le
sait, est de surveiller la côte d’Arabie
et d’empêcher la contrebande des armes et des munitions à travers l’Egypte
en Tripolitaine. A plusieurs reprises
ils ont bombardé certains points de
la côte où se concentraient des forces
turques.
Le 7 janvier le croiseur Piemonte et
les contretorpilleurs Artigliere et Qaribaldîno ont rencontré devant Kunfidah, au centre de la côte d’Arabie,
une flotille turque composée de sept
canonnières et d’un yacht chargé de
munitions et d’armes. Le combat s’engagea i et après trois heures de feu,
grâce à l’habileté et la précision du
tir de nos artilleurs tous les navires
ennemis étaient détruits et le yacht
capturé était remorqué en triomphe
au port de Massaua, chargé de nombreux trophées. Les navires bombardèrent aussi le campement de Djebalah, Hodeidah et détruisirent le fort
de Midy. Ni les mosquées ni les habitations particulières ne furent atteintes.
Rien de nouveau à Tripoli. On poursuit activement les travaux de la ligne de chemin de fer qui bientôt reliera Ain-Zara au port de Tripoli. Notre flotte a bombardé Zuara où on
signalait une colonne de quelques
milliers de Turcs et Arabes, mais l’occupation effective de ce village, qui
n’est pas très éloigné de la frontière
tunisienne, n’a pas encore eu lieu définitivement. Tout est tranquille aussi
en Cirénaïque. A Tobruk nos troupes
ont repoussé victorieusement deux attaques;* mais on n’a pas encore de détail» précis sur ces combats.
Le 'général Salsa a fait disiribuer
par des aéroplanes aux Arabes des
feuilles volantes écrites en langue
arabe expliquant les projets des Italiens en Tripolitaine. Ces appels demandent aux Arabes de ne pas opposer
une résistance inutile à notre occupation, et de faciliter l’expulsion des
Turcs de la Tripolitaine. Par le même
moyen aérien on a annoncé aux tribus
de l’intérieur la défaite de la flotille
turque dans la Mer Rouge, et que toutes les espérances sur des secours provenant de l’Arabie sont désormais sans
fondement.
A Constantinople la Chambre des
députés a décidé de clore la discussion sur la révision de la Constitution.
Mais Saïd pacha obtiendra également
la dissolution du Parlement ayant obtenu l’autorisation du Sultan et s’étant
assuré que le Sénat votera le projet
de dissolution actuellement objet d’étude d’une commission sénatoriale.
Nous verrons si le gouvernement ottoman, a vraiment l’intention d’entamer des négociations pour la paix
avec l’Italie. On se souvient que telle
était la raison donnée par le grand Vizir, tandis que l’opposition n’y voyait
qu’une manœuvre des Jeunes Turcs
pour exercer leur pouvoir sans aucun
contrôlé,
France. La démission de M. de Selves a provoqué la chute de tout le
cabinet, M. Cailloux ayant vainement
tenté un replâtrage. Mais la crise n’a
pas duré longtemps. Un nouveau ministèi’e, présidé par M. Poincaré, l’illustre académicien, à déjà présenté
son programme a la Chambre, accueili par le plus flatteur des succès,
440 voix favorabies et six seulement
contraires. Plusieurs personnalités
marquantes font partie du nouveau
cabinet: citons MM. Poincaré, présidence du conseil et affaires étrangères; Briand, vice-présidence et justice ; Léon Bourgeois, travail; Millerand,
guerre; Delcassé, marine.
Anemagne. D’après les résultats du
premier tour de scrutin pour l’élection
du Reichstag, le parti socialiste allemand a remporté une grande victoire.
Battus en 1907 grâce à la politique
du prince de Bülow, les socialistes
prennent une revanche brillante sous
le chancelier actuel. Ils ont 65 de
leurs candidats élus, et 122 admis au
ballottage, ce qui fait qu’ils gagneront
encore une trentaine de sièges et arriveront à un chiffre qu’ils n’avaient
jamais atteint. Ce sont les conservateurs et surtout les candidats du centre catholique, le grand parti réputé
invulnérable, qui reculent, ainsi que
tous les partis intermédiaires, c’est à
dire les libéraux de différentes teintes.
_____________ E. L.
Ab. pajéH at non qnlttancës.
1911 : Ant. Ribet, Pomaret.
1912 : B. Vinçon, St-Gemain - Giosuè Vinay,
Trieste - Lavinia Vaidata, Arenzano - V. A.
Costabel, Milan - Louis Vinçon, St-Germain Mte Goudin, Prarustin - L. Coïsson, Envers
Pinache - J. H- Bertet, Id. - Et. Guigou, Pignerol - Et. Berger, Ombues (salutations) Dr Strang, Kelso (solde jusqu’à tout 1912) MtePellenc, New-York - P. Griglio, Id. (merci,
bons vœux) - B. Marauda, Id. - J. Geymonat,
Id. - Ph. Berger, Chicago - J. Tron, Salse H. Pons, f. Pierre, Salse - H. Grill, St-Germain - Rev. Worsfold, Selby - Rach. Combe,
Lyon - St. Perrou, Valdese - John Long, Îd. Peter Tron, Id. - A. Pons, Hoboken - Mme
Lopresti, La Tour - Abonn. postal, Fleurier J. L. Long f. Thomas, Pramol - Mme Pasquet,
Pignerol (reçu 2 fr., manque 0,50) - Paul Ribet,
Prarustin - Michel Godin, St-Secoud - M. Paolo
Longo, Nice (bons vœux) - Caiherine Rivoire,
Cornégliano Ligure - Od. Jalla, Firenze - A.
Burattini; Bologna - Sylvie Lageard, Pomaret.
Geymonat, (Flora), BobI, 191... (?)
Ve Frai: J. Richard, anc.. Ville - F. Grill f.
Pierre, Ville - P. Menusan, Adroits - J. Perrou,
Coin - P. Rostan f. Pierre, Güigoù - J. D. Rostan, Id. - E. Grill f. P., Malzat J. Peyrot,
Orgères - F. Rostan, Pommiers - J. E. Grill f.
Pliillb., Id. - Grill Ant., Ribbe - Grill Jean,
Ville - Martinat Ph., Orgères, tous pour i9l2
et Pons François, Ribbe pour 1911... sauf erreur.
C.-A. Tron, Directeur-responsable
La famiglia del defunto
Gav. Dott. AMEDEO ROSTÀN
ringrazia caldamente tutti coloro che,
nella dura prova, le furono larghi di
affetto, di conforto e di aiuto e particolarmente il sig. prof. Baridon, i sigg.
pastori Léger, moderatore della Tavola
Valdese, Garrou di Ferrerò, Marauda
di Praly, Soulier di Villasecca, Peyrot
di Torino, Pascal di Pinerolo, Comba
di S. Germano, Bonnet di Prarostiuo,
Grill di Pramollo, Pons di Rodoretto ;
l’avv. Peyrot, sindaco di Ferrerò, per
il Consorzio Mandamentale ; il dott. Camussi, per l’Associazione Mèdica circondariale ; il prof. Ribet, per la Commissione Ospedaliera Valdese, e il dott.
Coucourde, i quali tutti con parola,
calda e commossa rievocarono la vita
del caro estinto e cooperarono alle funzioni religiose; gli amici di Ferrerò,
la famiglia del cav. uff. Coucourde, la
famiglia Vela, il Consorzio Mandamentale, l’Associazione Medica circondariale, la Società Incendi « Val S. Martino», la Cooperativa Val S. Martino,
che offrirono il gradito e mesto omaggio di splendide corone.
Chiede venia a coloro ai quali, per
involontaria omissione, non fosse stata
inviata la partecipazione funebre.
S. Germano, 10 gennaio 1912.
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L’article, dû à la plume de M. le prof. Jean Jalla, sera accompagné
d’une vue ou d’un portrait.
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de bien vouloir en ordonner la quantité voulue, avant le 31 Janvier, vu qu’il
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