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àfcqiiantc-sixième chev. B.
Sí'.-fifl&ífcar'
11 Join 1920
N" 22
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT: Par an Poor 6 mois
Vallées Vaudoises ....................... L,. 4,— 2,50
Ifalie (en dehors des Vallées) et Colonies . . • 5,— 3,—
Btranget....................................... » 8,— 4,50
Plusieurs abonnements à la même adresse » 7,—
Etats-Unis d’Amérique ........................ i doll. doll.
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark, Egypte, Hollande,
Suède, Suisse, par abonnement P ostals&loïi Accord de Vienne, par an: E. 5On s’abonne: à TorrePellice au bureau d’administration de l’EcAo à l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
D’abonnement se paye d’avance.
S’adresser pour la Rédaction à M. David Bosio, pasteur, TorrePelUce et pour
l’Administration au Bureau du journal (Imprimerie Alpine-TorrePelUce).
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse‘coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. ___________
Le Numéro: lO centimes.
Qae toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phîl. IV, 8).
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|pLE LATINE DE POMARET.
Des examens d’admission à l’Ecole
Bitiiie auront lieu D. V. Jeudi 24 Juin
^ 7 heures.
;'Le même jour, à ii heures airra lieu
(¡■traditionnelle fête des promotions à
Quelle sont cordialement invités les
jjniilles des élèves et les amis de l’Ecole.
Pomaret, le 7 Juin 1920.
-4 Le Directeur B. LÉoee.
LA FEMME CANANEENNE.
•fe.
{Matih. XV, 20-28).
Û n’y a pas dans l’Evangile un plus
¡^ exemple de foi triomphante et de
jfflsévérance dans la prière, que celui
Je la femme cananéenne,
jl. De quoi la foi de la Cananéenne al-dle triomphé? Après avoir examiné
ivéc attention et consciencieusement
(ras les cléments, j’ai été porté à réjondre ainsi à cette demande; «la foi
je la Cananéenne a vaincu la volonté
le Christ ». Ne pensez pas que cette afirmatiori soit trop hardie. La foi n’a•èlle pas le glorieux pouvoir de renverer tout obstacle, de transporter les
neatagnes, de combler les vallons, de
l’élever au-dessus des limites de l’espace
't- du temps. Pourquoi ne pourrait-elle
te vaincre les cœurs? Christ ne nous
.-t-il pas révélé avec sa parabole du
lige inique que le cœur de noire Père
éléste n’oppose pas de résistance à la
"iêre,'faite avec confiance et avec foi?
Que voulohs-iiou’s affirmer en disant
le la foi de la Cananéenne a vaincu la
ilonté du Seigneur Jésus? Simplement
ci, que la prière ardente a triomphé
¡ la règle rigide qu'il s’était imposée
que cette même prière l’a poussé à
anchir la barrière qu’il avait élevée
(tour du peuple élu.
îîous devons relever qu’ici pour la
emière fois Jésus est entré eu contact
;t avec le paganisme. Les Samarims dont il s’était occupé auparavant
lient parents des Juifs et le capitaine
Capernaüm. quoique romain, était
prosélyte qui avait même fait bâtir
synagogue tandis que la femme caiiéenne est une payenne authentique.
La route que Jésus a parcouru depuis
rdre donné aux apôtres de ne point
er chez les payens, jusque à l’autre
ire : « Enseignez toutes les nations »,
îté bien longue; les pierres milliaires
sont représentées par le capitaine de
pernaüm et par la femme cananéenne,
ur foi triomphante lui arracha ce cri
tdmiration; « Pas même en Israël je
li trouvé une foi si grande ».
fl. Nous trouvons dans le récit de
itrevue de Jésus avec la femme cailéenne les éléments qui constituent
grande foi de celle-ci.
ï) Un amour maternel ardent. Notre
de nous montre quelle relation inle il y a entre la foi et l’amour; l’un
iduit inévitablement à l’autre. Il ne
ut y avoir de foi sans amour et la
lie foi n’est qu’un amour plein de
ifiance. Comment pourrions-nous
dre si nous ne gavons aimer ? Notre foi
ressemblerait-elle à la foi des déus qui croient et tremblent? Seule■Et l’amour pour sa fille malade a
iduit la femme cananéenne à Jésus,
s douleurs de sa fille sont ses douleurs,
santé de la fille est une même chose
îc sa propre santé, c’est pourquoi elle
"rie ; « Seigneur, aie pitié de moi ! ».
>) A côté de l’amour maternel nous
Evons une persévérance infatigable et
2 insistance invincible. Rien ne peut
êter sur ses lèvres la prière, ni l’attile méprisante des disciples ni l’anssant silence de Jésus, ni son refus,
le nom putrageux dont il se sert,
iniour lui donne la présence d’esprit
lessaire pour changer le refus de J ésus
un consentement. Elle s’accroche au
ninutif dont il s’est servi : « Les petits
^ns, as-tu dit. Eh bien, les petits
ens ont le droit de rester sous la table
leurs maîtres, ils appartiennent à la
maison et ne se laissent pas prendre leur
place. Je sais bien que le festin est préparé pour les enfants d’Israël, mais ne
me permettras-tu pas de recueillir les
miettes qui tombent de la table? ».
c) Parmi les éléments qui constituent
la foi de la Cananéenne nous trouvons
encore une profonde humilité. Que de
monde n’aurait pas supporté le titre injurieux dont Jésus se sert et se serait
écrié: «C’est trop, je ne peux pas me
laisser humilier davantage ». Elle, au
contraire, s’agenouille devant le Seigneur, en s’écriant; «Assurément, Seigneur, je prends pour moi Ta Parole ».
d) Et enfin nous observons dans
sa foi une confiance absolue qui la soutient dans sa lutte. Elle connaît très
peu à propos de Jésus; elle n’a pas entendu l’invitation : « Venez à moi » ; elle
sait seulement qu’il peut la secourir.
Elle n’a pas d’église qui la conseille et
lâ soutienne; elle voit Jésus seulement
et croit avec toute la force de son âme.
C’est pourquoi Jésus lui a dit: « O femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait
comme tu veux ! ».
Apprenons de la femm.e cananéenne
à aimer, à persévérer, à croire, à prier.
Elle a réalisé la parole mystérieuse de
Jésus: « Le Royaume des cieux est forcé,
et ce sont les violents qui s’en emparent».
Si quelqu’un nous dit que la foi a fait
son temps, que la prière ne sert à rien,
ne le croyez pas. La foi n’a rien perdu
de sa puissance et la prière persévérante
conserve toute son efficace.
Nous pensons peut-être . à de nombreux cas de prières qui n’ont pas été
exaucées; mais avons-nous piié avec
l’ardeur de la femme cananéenne ? notre
foi a-t-elle été aussi grande que la
sienne?
Demandons, comme les disciples, à
Jésus, qu’il nous donne l’esprit de la
prière, qu’il nous enseigne à prier chaque jour avec les dispositions qu’il désire. David Revel.
(Résumé du discours prononcé.au citile
di'ouverture de la XV Conférence des
Vallées).
HISTOIRE VAUDOISE.
Les anciens temples de la Tour.
La très grande majorité des habitants
de La Tour étaient vaudois depuis le
Moyen-Age, ou bien adoptèrent les
croyances des Réformés dans la première moitié du XVIe siècle. Néanmoins, la présence de la famille féodale
des Rorengo, appuyée par l’intolérance
du Gouvernement, ne permit pas qu’ils
eussent un lieu de culte dans la Ville,
ni même à S. Marguerite, les deux centres du territoire de cette commune.
Aussi, lorsque, en 1555, Angrogne eut
donné l’exemple en ouvrant le premier
temple des Vallées, les Vaudois de La
Tour bâtirent le leur aux Copiers, au
point de jonction du chemin qui monte
de la ville avec ceux qui descendent du
Taillaré et des Bonnets. Mais d’autres
édifices furent aussi aménagés pour le
culte public dans les quartiers; ainsi
ceux des Bonnets, des Bescheis et du
Taillaré, remplacés récemment par des
maisons d’habitation, celui du quartier
des Roussencs, qui était peut-être au
Preit, et, s’il faut en croire la tradition,.
celui des Armands, pour la région qui
s’étend an pied de la. Sea et qui était
habitée toute l’année avant la peste de
1630. .
Si le comte de la Trinité détruisit tous
ces temples, par contre la paix de Cavour, en 1561, les autorisa eu reconnaissant l’exercice du culte public dans
le territoire de La Tour, en amont du
Billon.
En 1592, quand Lesdiguières eut conquis les Vallées, la population de la Tour
stipula un accord par lequel les Vaudois
quoique en grande majorité, renonçaient à tous lés droits qu’ils avaient sur
l’église romaine comme propriété communale-et purent, en échange, prendre
possession de la chapelle de S. Margue
rite. Mais le clergé romain, qui a souvent contrecarré cette' bonne entente
entre les populations de religion différente, provoqua une aggression criminelle, au cours de laquelle plusieurs de
ceux qui fréquentaient le culte furent
enlevés et conduits à Saluces avec le
pasteur, André Laurent. C’est peut-être
alors qu’on érigea, non loin de là, mais
de l’autre côté du Billon, le temple des
Bouïsses, pour la commodité des Vaudois des Plans de La Tour.
L’expulsion des réformés du Marquisat de Saluces, en 1601, en fit affluer
un si grand nombre à La Tour que le
temple des Coppiers se trouva trop petit pour contenir les foules qui s’y pressaient, et on le refit en 1608, considérablement agrandi. Les ennemis de la liberté de conscience poussèrent les hauts
cris, accusant les Vaudois d’avoir ouvert un nouveau lieu de culte, contrairement au traité de Cavour; mais Charles-Emmanuel reconnut leur bon droit.
Dès lors, les temples de La Tour'partagèrent avec les autres édifices sacrés
des Vallées toutes les péripéties du
XVIP siècle, qu’on peut bien appeler
le siècle de 1er et de sang. Incendiés et
détruits en 1655 et 1686, au milieu de
scènes ^affreuses de carnage, ils furent
sans cesse rebâtis et servirent aux cultes de cette grande paroisse jusqu’au
XIX® siècle. Puis, peu à peu, les écoles
de quartier, bâties par le général Beckwith, remplacèrent les petits temples
de quartier, et une grande école fut
aménagée dans celui des Bouïsses. Et
iorsqué, apTès l’Rmaiicipation, toute
limite fut abattue, même le vaste et
vénérable temple des Coppiers passa en
deuxième ligne et, grâce à l’infatigable
générosité du Général, on vit s’élever
en aval du Billon, et non loin de la ville,
le beau temple neuf qui, depuis 1852,
recueille toute la population de la paroisse, et souvent aussi abrite des cérémonies solennelles où toutes les Eglises
Vaudoises sont représentées.
Puission,é-nous y voir chaque Dimanche les foules attentives et émues, qui,
aux siècles douloureux de notre histoire,. accouraient au vieux temple des
Coppiers au point de la faire paraître
insuffisant ! J- J
CORRESPONDANCES.
M. le- Rédacteur,
D’un appel, adressé aux jeunes filles
en faveur de l’institution des diaconesses de St-Loup, nous extrayons les lignes suivantes, que nous vous prions
d’insérer dans L’Echo des Vallées, désirant que l’appel soit aussi entendu par
nos jeunes filles, et demandant à Dieu
que Tune ou l’autre y réponde en toute
sincérité et humilité.
Qu’est-ce d’abord qu’une diaconesse ?
Plusieurs répondraient sans doute;
« Une diaconesse, c’est une personne
portant un costume spécial et soignant
des malades ». C’est vrai, mais la signification du mot « diaconesse » est servante, servante du Christ ! Quel beau
titre, n’cst-ce pas? Titre qui convient
à la position toute faite de dévouement
et d’humilité qui doit être celle de la
diaconesse et qui résume bien d’un seul
mot l’idéal, le seul idéal qu’elle doit poursuivre, celui de servir ses frères pour
Tamour de son Maître. L’œuvre de la
diaconesse doit être toute marquée de
tact et de délicatesse. Il importe que les
gardes soient choisies et formées avec
soin et que toute leur activité soit mue
par un seul mobile ; Tamour. Cet amour
où prendra-t-il sa source? et comment
s’alimentera-t-il ?
La diaconesse est la servante du
Christ, son service est volontaire et joyeux. Elle a sondé la profondeur de sa
misère et l’immensité de Tamour de son
Sauveur. Elle a vraiment contemplé le
Christ mourant pour elle sur la croix
et a entendu dans les profondeurs de
son cœur et de sa conscience sa voix
lui dire; «Voilà ce que j’ai fait pour
toi, et toi, que feras-tu pour moi? ».
Alors, ¿’est avec joie, avec une infinie
reconnaissance qu’elle peut répondre à
cet appel, lorsqu’il se fait entendre pour
elle : « Me voici, dans ma faiblesse ; Maître, prends-moi».
Cet appel se fera-t-il entendre d’une
façon extraordinaire? Non point; Tenfant de Dieu discerne la volonté de son
Père à son égard et, tout naturellement,
la voie s’ouvre devant lui, une voie
royale, toute illuminée de bénédictions.
D’aucunes la trouveront sombre et sans
joie; c’est qu’elles ont le cœur partagé.
Pour celles qui se sont données sans
partage, ce n’est point la voie du sacrifice, mais la réalisation la plus élevée,
la plus complète de la charité et du dévouement féminins.
En toute femme il y a l’étoffe d’une
diaconesse; la plupart le sont dans leur
cercle de famille. Mais pour celles qui
sont libres, qui n’ont pas d’intérieur ? Il
y a des écoles laïques de gardes-malades :
elles recrutent du personnel à foison,
parce que ce personnel est salarié dans
la suite; seules les maisons de diaconesses manquent de volontaires et leurs
appels pressants restent trop souvent
sans écho. Pourtant, que de jeunes filles,
qui, comme les ouvriers de la parabole,
restent'tout le jour sans rien faire, et
qui seraient libres de disposer de leur
personne. Certaines ne sont évidemment
pas qualifiées ; la question « santé » doit
aussi être prise en considération; mais
combien, si elles s’examinaient sérieusement devant Dieu, seraient obligées
d’avouer que la crainte d’une vie austère, le sacrifice d’une certaine liberté,
le contact journalier de la souffrance
leur fait peur. Si les chrétiens ne réagissent pas, ne savent pas s’enthousiasmer pour de nobles causes, si la voix
austère qui les appelle au devoir ne
trouve, en eux plus d’écho, la crise que
traversent les maisons de diaconesses«,
ira en grandissant, et le recrutement se
fera toujours plus difficile. 'Or cette œuvre est voulue de Dieu; il faut qu’elle
prospère. Il faut que les jeunes filles
répondent à l’appel, sachant que Dieu
est là toujours pour les aider et soutenir leur faiblesse, sûres d’être richement bénies si elles travaillent avec Lui
et pour Lui.
Servir Christ dans la personne des
malades, des pauvres, des malheureux,
quel privilège ! Pouvoir soulager des
souffrances, aider à porter des fardeaux,
consoler des affligés: n’est-ce pas marcher sur les traces de Jésus, qui a servi
lui, le Roi des rois. Oh ! dès que les
jeunes chrétiennes auront vraiment
compris l’œuvre de leur Rédempteur,
les maisons de diaconesses ne crieront
plus au secours; elles pourront, au contraire, répondre à de nombreux appels
que, trop souvent, elles sont obligées de
laisser sans réponse parce que les bras,
les bonnes volontés font défaut.
Dieu veuille donner à celles qui pourraient devenir diaconesses d’écouter sa
voix, de répondre joyeusement ; « Me
voici, O Dieu, pour faire ta volonté ».
Elles feront abondamment l’expérience
que son joug est aisé et son fardeau
léger. • S. B.
*
* *
Nous rappelons qu’il existe à Turin
une maison de diaconesses qui aurait
grand besoin de renfort. M. A. Comba,
directeur de la Maison, donnera volontiers tous les renseignements nécessaires aux personnes qui voudront bien
s’adresser à lui (Via Beaumont, 22 Turin). Red.
Cher Monsieur Bosio,
Je viens de lire dans le N° 21 de
L’Echo des Vallées du 4 courant une
nouvelle de chronique vaudoise qui a
trait à la. prochaine visite de Miss Marie
F. Imandt et au noble but qu’elle se
propose d’atteindre.
Diriger le mouvement des touristes
étrangers vers nos Vallées, créer à Torre
Pèllice une saison de printemps, fonder
une petite industrie locale et publier un
bon guide de notre contrée; voici un
programme qui mérite vraiment que
rien ne soit négligé pour contribuer à
son grand succès. Et c’est surtout la
« Pro Torre Pellice » qui est indiquée
pour développer avec tous ses efforts
ce programme, car c’est faire chose utile
et très patriotique que de serrer des liens
toujours plus étroits entre le tourisme
étranger et cçlui italien.
Inspiré à ce principe notre Gouvernement a créé récemment l’Ente Nazionale
per le Industrie Turistiche présidé par
l’hon. Luigi Rava et administré par des
personnalités qui ont une profonde connaissances des problèmes du tourisme.
En qualité de Directeur Général de
l’Institut national que je viens de nommer, et qui est déjà en pleine activité,
a été élu M. le comm. M. Oro qui est
doué d’une compétence bien connue en
matière de propagande touristique.
Je ne saurais abuser davaiitage, pour
le moment, de l’espace de L’Echo des
Vallées pour parler plus longuement du
vaste et complexe programme de l’Ente.
Je me limite donc à inviter publiquement tous les intéressés, et surtout la
« Pro Torre Pellice », à bien vouloir s'y
adresser directement à fin d’en avoir
de précieux renseignements et aides.
Veuillez agréer, cher Monsieur Bosio,
mes plus cordiales salutations.
Guido Turin.
LES LIVRES.
Le zègw. à venir (L’aurore d’une humanité nouvelle), par Lucy Re-Bae
TLBTT (l).
En voyant le titre de ce livre, on se
dira : — Voilà une nouvelle version des
prophéties apocalyptiques, ou bien le
programme détaillé de quelque secte religieuse d’outre-mer. — Pas du tout. —
Il s’agit d’une étude approfondie sur
l’apport que toute créature humaine
(homme ou femme) .peut et doit donner
à la vie spirituelle de l’humanité.
Lucy Re-Bartlett est un pionnier de
Tavant-garde : tous les problèmes agitant l’esprit humain lui sont familiers.
Elle a payé de sa personne et vécu les
idées qu’elle prône. Auteur fort apprécié, en Agnleterre et en dehors, elle est
aussi une conférencière de renom, traitant des sujets les plus divers au point
de vue le plus intensément religieux.
Elle a souvent prêché, à Londres et ailleurs, dans des Eglises Anglicanes ou
Presbytériennes, en captivant ses vastes auditoires par son esprit de vérité
compréhensif et lumineux.
Son volume Le règne à venir s’occupe
des rapports entre la vie sexuelle, individuelle ou sociale, et l’évolution de la
spiritualité dans le monde. Elle en parle
avec une forte simplicité, en s’appuyant
souvent sur les paroles du Christ, suprême dictateur de clairvoyance en une
question si complexe et si fondamentale
à la fois.
Après avoir examiné de près la position de la femme dans la société de
demain, elle étudie à fond le problème
de la « maternité physique » et de la
« maternité spirituelle », puis celui des
passions, tant celles purement humaines et égoïstes, que celles mystiques
et religieuses. Elle fouille ensuite avec
hardiesse un sujet des plus épineux: la
sincérité dans la vie sociale. — Plus
loin, elle analyse l’institution du mariage, dans ses trois aspects: physique,
mental et spirituel avec des aperçus
très frappants. Dans le chapitre suivant.
Notre loi d’existence, l’auteur considère
la vie humaine comme «le plus grand
des Arts », et demande qu’on y apporte
la même inspiration et la même fidélité offertes à tous les autres champs
artistiques. Cela demande une unité de
mesure non pas conventionnel.e, mais
inspirée ; une moralité représentant toujours la loi suprême, à la fois individuelle
(i) Traduit de l’anglais par Marie
Cimbro-Bonnet. Editeur ; Auguste Coïsson,
Torre Pellice. Mai, 1920. — Prix: L. 3.
2
et divine, de chaque être humain: bref,
la loi de vie prêchée par le Christ.
On ne saurait résumer ni raconter ce
volume. Il faut le lire soi-même, et à
plus d’une reprise, afin d’assimiler toutes les richesses de vie intérieure et de
religiosité vécue qu’il contient. Nous
conseillons vivement à chaque abonné
de U Echo des Vallées d’en faire l’acquisition. Marie Cimbro-Bonnet.
les orateurs en exhortant tout le monde
CHRONIQUE VAUDOISE.
Brescia. M. le pasteur L. Rostagno
vient de rentrer de son voyage en Suisse
et reprend la direction de son District.
Les résultats de son voyage ont été
assez satisfaisants.
à ne jamais oublier notre dette de reconnaissance envers ceux qui ne sont
plus parmi nous.
— La Table Vaudoise s’est réunie
cette semaine à La Tour ; tous ses membres sont présents.
— Nous sommes heureux d’avoir au
milieu de nous pour quelques jours notre vénéré frère M. Paolo Calvino.
La Toar. Nous avons eu Samedi soir,
dans une des salles de l’Ecole Normale,
la séance anniversaire de la Société littéraire ŸEco dello Studio. Cette Société,
est formée par un certain nombre de
jeunes étudiants du Collège et de l’Ecole
Normale qui se réunissent chaque semaine pour lire et discuter ensemble des
travaux. Ils ont eu pendant l’année 23
séances qt ont accompli un travail utile
et bienfaisant pour leur culture.
A' la séance anniversaire ces jeunes
gens nous ont offert quelques récitations et plusieurs travaux de leur composition; après quoi MM. les Professeurs et les Présidents des autres Sociétés d’étudiants de La Tour, ont félicité vivement VEco sello Studio qui,
sous la direction de M. Ermanno Genre
a su clôre son année de travail sous une
forme si intéressante.
— Dimanche, jour du Statuto, La
Tour a commémoré ses morts de guerre,
en découvrant sur la façade de la Maison communale une pierre commémorative portant les noms des 99 enfants
de notre Commune qui ont donné leur
vie pour la patrie.
La première cérémonie a eu lieu le
matin à 9 heures, dans les locaux de
l’Association des Reduci e Muklati. Un
Comité de Dames de La Tour a présenté un drapeau à l’Association, pour
témoigner à ses membres de la reconnaissance et de l’admiration de notre
peuple. L’hon. Facta a prononcé de
gentilles paroles à leur égard et M. Pellegrin, président de l’Association, a remercié vivement les généreux donateurs.
Après cela, à 9 h. 1/2. les autorités se
sont portées sur la place de la maison
communale et ont pris place sur 1 estrade qu’on avait élevé pour elles.
M. le prof. D. Jahier, niaire de La
Tour, a initié la commémoration, à laquelle assistait un public très nombreux,
en communiquant les adhésions du Préfet de Turin, du Recteur de l’Université
de Turin, de l’hon. député M. Gay, du
Proviseur des études, du Colonel du 3
rég. alpins, etc., qui, tout en exprimant
leur regret de ne pas pouvoir assister à
la cérémonie, présentent leur hommage
respectueux à la. mémoire des. morts
pour la patrie.
M. Jahier prononce ensuite un discours dont voici quelques idées: Les
hommes ont toujours senti le devoir
d’honorer ceux qui ont offert leur vie à
la cause de la nation et d’entourer d admiration ceux qui ont combattu pour
elle.
Nous bénissons la mémoire de ceux
qui sont tombés: ils appartenaient à
toutes les classes sociales, ils étaient de
religion, de culture, d’idées politiques
différentes. Et comme ils sont tombés
unis dans la même cause, ainsi unis nous
les célébrons.
La Tour est hère de ces 99 victimes
qui ont su tenir haut le drapeau de la
patrie. Et La Tour, pour ce qui la concerne, est décidée à contribuer à travailler et à relever l’Italie de 1 état pénible dans lequel elle se trouve à la
suite de la guerre, au moyen du travail,
de l’harmonie et de la justice sociale.
Le drap qui recouvre la pierre commémorative est abaissé et le Maire lit,
au milieu de la profonde émotion du
public, les 99 noms des militaires morts.
Suit l’hon. Facta, qui élève un hymne
à l’armée italienne qui a su donner
preuve de tant de courage et de force.
Au nom des parents des militaires
morts, M. le modérateur Giampiccoli
exhorte les présents à ne pas se contenter d’élever une pierre à la mémoire des
morts, mais à ne jamais diminuer leur
œuvre et à travailler à l’avènement
d’une humanité meilleure dans laquelle
il n’y ait plus de place pour la guerre.
— A midi, plus de 200 reduci et de
nombreux invités se réunirent à l’Hôtel
de l’Ours, pour un dîner en commun.
On y eut des discours de M. Giretti, du
Préteur de La Tour, de Don Héritier,
de MM. C. A. Tron, Giampiccoli, D.
Chauvie, Falchi, Cresto, Pasquet. M.
Pellegrin remercie enfin les intervenus et
La Société Missionnaire Pra del
Torno tiendra sa séance anniversaire
Dimanche 13 courant, à 20.30, dans la
salle du Synode.
Les membres honoraires et le public
sont cordialement invités.
Le Président Rivoir Guido.
— M.mes et MM. les membres honoraires de la Société Missionnaire Pra del
Torno, qui n’ont pas encore vejsé leur
contribution pour l’exercice 1919-1920,
sont priés de le faire au plus tôt.
Le vice-prés.-caissier R. Jahier
— Nous sommes heureux d’apprendre
que M.lle Marguerite Costabel a obtenu
de l’Université de Turin un diplôme
d’habilitation à l’enseignement de l’anglais.
Pomaret. M. Grill Emmanuel,
originaire de Praly, est décédé à l’hôpital, à 35 ans, après avoir passé les dernières années en Pragela.
— Le pasteur M. C. A. Tron nous a
parlé au temple le 30 Mai, et sa visite
a été bien appréciée par ses nombreux
amis et admirateurs.
— Chaque Dimanche nous avons des
réunions féminines. Le 30 courant l’Union des jeunes filles a offert une petite
fête aux jeunes sœurs qui ont été admises à la Communion pour Pentecôte.
— Le 6 Juin M.lle Nœrhel de Milan,
déléguée de la Société des Amies de la
Jeune Fille a parlé de l’œuvre de protection des Amies en Italie et en Europe. Notre pasteur M. Léger a fait
précéder la réunion par une courte méditation adaptée à la circonstance. En
honneur de M.lle Nœrbel et des Amies
venues de loin, surtout de Pignerol,
M.me Lantaret-Gay, active présidente
du groupe local a offert un thé à la
Villa Mon Repos.
Pignerol. Les personnes qui ont
participé à la Gonférence de District de
Pignerol désirent exprimer par le moyen
de L’Echo, toute leur reconnaissance à
la Paroisse de Pignerol pour l’accueil
généreux et fraternel qu’elle leur a offert.
Pise. Notre frère M. Edwin Rostan
de St-Germain, professeur à Portoferraio (Isola d’Elba), a obtenu dernièrement à l’Université de Pisa le diplôme
d’habilitation à l’enseignement du fran
çais.
PtsiîioI» Remerciement. Nous désirons
remercier M. Amato Jalla, le bienfaiteur de notre peuple, et surtout des
pauvres et des déshérités, qui a bien
voulu nous envoyer pendant l’année la
somme de 860 francs ainsi répartis: pour
les pauvres, frs. 460; pour frais d’écolage et livres de deux étudiants, dont
l’un fréquente l’Ecole Latine du Pomaret, et l’autre le Collège de La Tour,
frs, 400; pour la distribution de chocolat à nos enfants des écoles du Dimanche
à l’occasion de la fête du 17 Février,
frs. 50. — Merci au nom des pauvres
de la Paroisse, de nos étudiants et des
enfants de l’école du Dimanche, et que
Dieu veuille bénir abondamment M.
Jalla.
— Mariage. Le 20 Mai nous avons eu
le mariage de Long Ernest, fils de notre
ancien des Plencs, avec Long Pauline
d’Henri et de Lantelme Susanne, de la
Paroisse de Massel. Nos bons vœux aux
Sappé Adolphe et famille. Id., 5 — M.
Sappé Edwig, Id., 5 — M. Jahier Jean,
Id., 5 — Jahier Elisée, Id., 2 — Jahier
Henri feu Michel, Id., 2 — Jahier Henri
feu Louis, Id., 5 — M. Fontana Barth.,
évang.. Id., 5 — M. Grill David. Id., 3
— M. Massel Ernest, Id., 5 — M. Long
Vito, sergent, Id., i — M. Long Humbert feu Frédéric, St-Germain, 2,50 —
M. Long Albert, Ruà, 2 — Long Humbert de Daniel, Id., 2 — M. Jahier Frédéric de Jules, Id., 3 — Long Louis feu
Barth., Id., 2 — M. Long Daniel, ancien, Id., 5 — M. J. H. Long, institut.,
15 — M. Travers Jean; Envers-Pinache, 3 — M. Bertalot Jean, St-Germain,
3- — Total L. 424,50.
Quartier des Plencs: Bertalot Michel,
L. 5 — Bosio Henri feu Paul, 5 — Beux
Jean Jacques, 2 — Sappé Jean feu
François, 2 — Long Daniel, ancien, 5 —
Bertalot Héli, i — Sappé Henri, feu
Jean, 5 — Sappé Charles, 2 — Long
Alexis feu Henri, 2 — Long Alexis feu
Jacques, 2 — Long Emile, 2 — Beux
Jacques, 2 — Long Jean feu Daniel, 3
— Sappé Jean de Henri, 2 — Beux
Michel, 2 — Menusan Henri, 2 — Bertalot Barth., 2 — Beux Jean de Barth.,
5 — Beux David, 2 — Sappé Lévi, 2 —
Soulier Jean, 2 — Bertalot Jean, 2 —
Bertalot Cath., veuve Klett, i — .Bertalot Pierre, 2 — Bertalot Henri de
Jean, 1,50 — Sappé Daniel, i ~ Sappé
Jean feu Jean, i — Long Jean feu Jean,
I — Rostan François, 3 — Long Jean
feu Henri, 2 — Ribet Jean de Fréd., i
— Ribet Henri feu Thomas, i — Ribet
Jean feu François, 3 — Clot Louis, i —
Long Barth., 2 — Long Jacques feu
Jean, 2 — Long Henri feu Jacques, 3 —
Long Jean feu Michel, 1,50 — Sappé
Jacques, i — Sappé Henri feu François, 2 — Sappé Jean feu Henri, i —
Peyronel Eugène, 2 — Ribet Jean feu
Thomas, 2 — Ribet Henri feu André,
2,50 — Beux Henri feu Michel, 2 —
Ribet Frédéric, i — Ribet Barth, de
Louis, 3 — Peyronel Théophile, 2 —
Bertalot Alexis, 2 — Lantelme Albert,
feu Jean, St-Germain, 5.
Quartier de Peumian: Bounous Henri
feu J. J., 5 — Reynàud J. J. feu François, 5 —- Long J acques, 2 — Ribet J ean
J., 2 — Reynaud Henri, ancien, 3 —
Bounous Jean Barth., i — Boudrandi
Jean i — Balmas Barth, feu Michel, i
— Balmas Barth, feu François, i —
Bounous Théophile, 2 — Bounous
Oreste, i — Bounouà Ernest, i — Reynaud Jean feu Daniel, 2 — Bounous
Jean Joseph, i — Plavan Alexandre, i
— Reynaud Héli, i — Bounous Henri,
I —■ Balmas Héli, i — Plavan Jean
feu Jean Barth., i — Long Henri, 2 —
Reynaud Emile, i — Balmas J ean, 3 —
M. lle Marie Fin, 2 — M.lle Marie Bertusi, 2 — M.lle Angèle Ferrerò, 2 —
M. Bounous Jules, i — M.lle Boudrandi
Henriette, 2 — Total L. i59-5o- —
tal 2.me Liste L. 584 — Listes précédentes
L. 1350 — Total des 2 premières Listes
L. 1934.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
époux.
—■ Collecte pro Lapide Caduti. —
2.me Liste de Souscriptions: M. Héli
Jahier, past, ém., Turin, L. 20 — M.
Amedeo Jahier, Id., 20 — M. Charles
Jahier, Id., 20 — M. Jacques Jahier,
Id., 5 — M. Henri Jahier, instituteur,
Prarustin, 5 — M. Barth. Bosio, past,
ém.. Torre Pellice, 10 — M.me Long Césarine, St-Germain, 5 — M. Héli Bounous, Nice, 50 — M. Beux Jean Paul,
Preynas, 15 — M. Costabel Jean, Michelets, IO —- M. Sappé Barth., Torre
Pellice, 2 — M. Beux Charles, St-Germain, e — M. Long Héli, maréchal, Turin, 10 — M. Peyronel Elia, brig. RR.
CC., 50 — M. Grill Philippe, pasteur.
Torre Pellice, 10 — M. Jahier Auguste,
pasteur, Aoste, 5 —r M.lle Hélène Viglielmo, institut., 5 — M.lle Henriette
Jahier, Conpenhague, 50 — M. Beltrando, Ruà, 10 — M.me Marianne
Long, Id., I — M. Jahier Ch. Louis, Id.,
10 — M. Sappé Alexis, Id., 10 — M.
Bouchard Jean, Id., 10 — M. Bouchard
J. Jacques, Id., 2 — M. Bouchard Louis,
Idv, 6 — M. Bouchard Emile, Id., 5 —
M. Jahier Héli de Barth., Id., 5 — M.
Saint-Jean. Samedi 5 courant, M.
Albert Jouvenal de Turin s’est uni en
mariage avec M.lle Nettie Allio, de StJean. Après les formalités civiles, les
époux, accompagnés par le gai cortège
de nombreux parents et amis, ont été
implorer la bénédiction divine sur les
liens sacrés qui les unissent pour la vie.
Le vaste temple, richement paré de
fleurs fraîches, la musique et le chant
d’occasion des unionistes venues pour
saluer l’épouse qui a été des leurs, tout
a contribué à rendre touchante et solennelle la cérémonie sacrée qui a été
présidée par le pasteur F. Peyronel de
Rorà.
Quoique le soleil n’ait pas resplendi
ce jour-là sur les belles collines de StJean, les cœui's ont été gais quand même
d’une pure et franche gaîté. La maison
Allio, cachée au fond d’un vaste jardin
entre la vigne et les rosiers en fleur, a
reçu une ondée particulière de vie; et
la belle terrasse ombragée a charmé les.
nombreux convives qui ont participé à
cette exquise fête de famille.
M. F. Peyronel, qui s’adressa aux
époux, essaye de leur révéler le secret
du vrai bonheur et forme les meilleurs
vœux pour leur avenir. La belle fête
a laissé dans tous les cœurs un doux
souvenir. Que Dieu bénisse et dirige ces
chers époux.
— Nous sommes heureux d’apprendre que M.lle Marguerite Beux a obtenu
à l’Université de Turin le diplôme d’habilitation à l’enseignement du français.
Italie^ La Direction de l’Orphelinat
G. Comandi de Florence a publié un
Rapport sur la marche de l’Institution
pendant l’an 1919. <( Les dépenses de
l’œuvre ont augmenté d’une manière
impressionnante, grâce à l’effrayant renchérissement de toutes choses et cependant nous avons pu terminer l’année 1919 sans déficit ! N’est-ce pas là
un miracle de la grâce de Dieu, un encouragement pour tous ceux qui, comme nous, traversent les angoissantes
difficultés de l’heure présente ». Le directeur de l’Orphelinat M. V. Sommant,
a écrit son rapport en décrivant une
journée à l’Orphelinat et en nous montrant les différentes occupations des
enfants. Nous espérons dans un de nos
prochains numéros de pouvoir reproduire ces belles pages!
Angleterre. Les premiers compterendus des Synodes presbytériens anglais commencent à paraître sur les
journatix. Le Synode presbytérien
d’Angleterre s’est réuni dernièrement
et a traité de plusieurs questions dont
le modérateur de cette église, docteur
Falconer, nous parla d’une manière si
complète à notre dernier Synode. On a
décidé d’augmenter le traitement des
pasteurs en tenant compte de leur état
de famille et on a décidé de même de
ne plus demander dorénavant aux anciens de l’église de signer la confession
de foi de Westminster qui était très
compliquée et théologique, mais de répondre à ces 5 demandes:
1° Confessez-vous votre foi en Dieu
qui nous a été révélé par Jésus-Christ
Son Fils Unique notre Seigneur et Sauveur?
2° Considérez-vous le Seigneur Jésus
comme votre personnel Sauveur et Seigneur? et voulez-vous chercher, sous la
direction du Saint-Esprit, de régler votre
vie selon Sa volonté?
3° Reconnaissez-vous comme règle de
votre foi et de votre devoir la révélation
faite par Dieu, au moyen des Ecritures
de l’Ancien et du Nouveau Testament
et au. moyen de la personne de Jésus?
4° , Déclarez-vous d’accepter les règles de cette église et les principes presbytériens?
5° Acceptez-vous là charge d’ancien
de cette congrégation et promettez-vous
de prendre votre part dans son administration et d’accomplir fidèlement les
devoirs d’un ancien?
appréciés.
Chronique politique.
Avec le i.r Juillet nous sttspendrons
l’envoi de L’Echo à tontes les « Hirondelles », sauf à celles qui nous
écriront avant cette date en nous priant
de continuer à le leur envoyer.
Le Pape a lancé une encycliqnea'
importante. Il annonce qu’il pernae'
dorénavant aux Souverains des nation
catholiques de venir à Rome. Commi
l’on sait, jusqu’à présent il y avait l’ej,
communication pour les Souverainj
d’Etats catholiques qui eussent osé,
visitant notre Roi, reconnaître sou'au..
torité sur Rome. Il paraît que le Pap^
espère d’avoir bientôt la visite du Pj^.
sident de la République française.
En Italie la Chambre s’ouvre pen.
dant que nous écrivons ces notes et le
troisième ministère Nitti se présente t
la bataille. Il y aura certainement de
rudes batailles surtout de la i>art de$
socialistes et on ne peut pas encore prévoir si M. Nitti réussira à les surmonter.
On avait déjà annoncé de la part du’
Gouvernement la promulgation du décret royal qui portait le prix du pain à
L. 1,50 au Kg., et obligeait les employeurs à passer à chaque employé un
subside caro-pane de L. 0,25 par jour
par personne. Ce décret toutefois est
en train d’être retiré et on dit que iç
Gouvernement présentera la questio:
à la Chambre.
La grève des employés des Postes est heureusement finie et ces messieurs ont repris le travail partout. Espérons que le service postal ira un peu
mieux. .Â
Près de Suse il y a eu un grand malheur. Le dépôt de balistite de la forte-,
resse de Pampalu a pris feu et est'
sauté en produisant de considérables
dommages. La forteresse n’existe plu§
et les forêts tout autour ont été brûlées.
Il- n’y a, heureusement, que trois mprts
et une centaine de blessés.
A Londres les conversations continuent incessamment entre les ministre
anglais et le représentant des Bolche
vistes russes, M. Krassin, et on en es
venu déjà à plusieurs ententes commer
ciales. Un représentant de nof re Gouvernement a aussi assisté aux dernièrej
séances tandis que le Gouvernement
français continue à ne vouloir avoir rien
à faire avec les bolchevistes.
A Jérusalem le nouveau gouverneui
anglais de la Palestine, sir Erbert Samuel, a occupé sa place et sera dorénavant la première autorité du pays
Jésus. Sous son gouvernement la Palestine refleurira certainement bid
mieux que sous les Turcs et toutes li
religions seront respectées.
Ecosse. Les Assemblées générales des
deux principales Eglises presbytériennes d’Ecosse viennent de se tenir à
Edimbourg. Le sujet le plus important
qui a été traité est celui de l’union des
deux églises qui ne dépend plus que de
quelques formalités. Par un cas assez
étrange, les nouveaux modérateurs des
deux églises s’appellent également Martin. L’un est docteur Thomas M. (pour
l’Eglise Etablie) et l’autre docteur Alexandre M. (pour l’Eglise Libre Unie).
— L’augmentation énorme de la vente
des liqueurs qui a dépassé l’année dernière la somme de dix milliards de lires
dans la Grande Bretagne, a converti une
quantité de nos frères d’Ecosse à l’abstention complète des liqueurs, et tandis
qu’il y a 5-6 ans, les Synodes Ecossais
n’avaient pas voulu prendre une position de bataille dans la question, cette
année ils ont décidé que dorénavant les
églises combattront pour la prohibition de la vente des liqueurs. On a relevé aussi aux Synodes que l’intérêt
pour les missions augmente toujours
plus. L’Eglise Etablie a décidé de recueillir 5 millions de francs pour construire à J érusalem une chapelle qui contiendra les noms des Ecossais qui sont
morts en Palestine pendant la grande
guerre. A côté de la chapelle il y aura un
Institut pour études bibliques avec une
résidence pour pasteurs missionnaires
et étudiants.
La France était représentée aux Assemblées pâr M. L. Dupin de SaintAndré, gendre de feu le modérateur
Pons et notre église par M. le pasteur
E. Corsani. Leurs discours turent très
D. Bosio, Rédacteur-Responsable.
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Le mari et les nombreux parents ont k
douleur d’annoncer que leur bien-ai^
i
Marie Adèle Pelledrin née Poët
a été soudainement enlevée à leur ajec<
tion le 6 courant.
Luserne St-Jean, le 9 Juin 1920.
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Une autre paix a été signée cette semaine ! Celle des Alliés avec la Hongrie. La Hongrie renonce à une partie
de ses anciens territoires en faveur de
l’Italie, des Czécho-Slaves et des Roumains. Elle renonce aussi à Fiume en
faveur de... qui sait qui !
En Allemagne on est en train de
faire les élections politiques. Elles donnent généralement un accroissement
aux partis exttêmes, soit le parti communiste, soit celui très conservateur.
Le Gouvernement ne pouvant plus
compter sur une majorité à donné ses
démissions.
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