1
Soixante-neuvième année - Anno XP
22 Septembre 1933
N* 37
lue
lia
m
PARAISSANT CHAQtTE VENDREDI
^3.:--—
PRIX D'ABONNEMENT; Par an:
Italie et Colonies italiennes...................L. 10,—
Etranger........................................» 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . . » 22,—
Pour 6 mois
6.—
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’£fAo(ViaWigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYEtD'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Loüis Micol - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N» 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent ço centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le noméro: %0 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, ptires, aimables.,., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil, IV, 8).
8
poîiR M viR wmmu
Solidarité.
«Nul de nous ne vit pour luimême ». Rom. XIV, 17.
(Suite et fin).
Comment se fait-il que lorsqu’il s’agit
de notre vie morale et religieuse nous
perdions si facilement de vue un tel pfrin^
cipe ? le principe d’après lequel nous dé'
peuclons les uns des autres, nous avons besoin les uns des autres, et que, par con)séquent, nous devrions être solidaires les í
uns des autres !
Commeint se fait-il que nous, Vaudoi|
de New-York, qui! venons pourtant du mêÎ
me District d’Italie, les Vallées Vaudoises’;
nous qui avons en commun, dans le pass|,
tant de traditions, tant de luttes, tajut djE
délivrances, enfin, une histoire de siècleè,
nous ayons tant de peine à nous rapprpcher pour former une communauté reígieuse compacte et unie ?
Ne serait-ce pas à cause de l’idée, eîi-f
core trop répandue parmi nous, que la
religion est .exclusivement une afifaé*e
entre l’homme et Dieu ? i
QueUe erreur ! La rehg on est tout autant une ajffaire entre 1 homme et i’hoi»
me: «Tu aimerais“lé Seigneur ton Dxéi;'
de tout ton cœur... et ton prochain comme
toi-même ». L’amour de Dieu ou poui
Dieu, s’il est sincère, ne demeuire pas sté
rile. Il se manifeste par l’amour du pro
Chain. Mes rapports aivec mes semblât le:
sont la pierre de touche de mes rapport
avec Dieu. Méfiez-vous de ma eommuniol
avec Dieu si je suis de ceux qui fuien'
la conimunilan de leurs frères, de leur
frères en la foi !
« Il y a du vrai en ce que vous dites »
remarquera telle personne qui ijoui
écoute, «mais je ne vois pas encore Gom
ment, parce que je crois, il me faille joindre une Eglise, ou n’importe quelle a}itr!
organisàtion qui la vaut, et la fréquefrjttei,
Je puis aimer mies semMables, et par 1 i
montrer mon amour pour Dieu, fa:
m’agréger à une Société chrétienne ou q'
se dit telle ».
Vous pouvez ?
Nt'US
croyons le
Ì
con
iraire. A moins que par « amour de Dieu
et du prochain » vous entendiez un sentimentalisme, un mysticisme..., quelque
chose n’ayaint rien affaire à l’Bvangib de
trésus-Christ, L’amo|ur, l’amour véri'aiblle
n’est jamais séparé de l’action dans k' religion chrétienne. Et Taction la plte eïficace le chrétien raccomiplit en cokatoraitibn avec ses frères. De là la néoessré d©
l’Eglise, de là l’obligation, pour tout chrétien de s’y rattachieir, non pais avant tout
en vue du bien qu'il pourra en reirer,
mais en vue du bien, ou du plus fmnd
bien, qu’il pourra faiire.
Il y a une parole du Livre des Actes
qui nous a sauvent frappé : « Le Seâneur
ajoutait chaque jour à l’Egliœ ceuî qui
étaient saïuvés » — « ceux qui éaient
sur la voie du salut», disent d^uitres
traductions.'
» « *
L’action du chrétien est double, ou. si
vous ipréférez, elle est de deux espices.
La premüèr© est celle qu'il exere sur
lui-même ; la secondle cdlei qu'il exece sur
ses semblables.
Sa (première œuvre a pour objet la propre personne, avons-nous dit. Il fait qu'ül
devienne riche en vertus chrétienies. ®t
que sont ces vertus-là sinon des fleurs qui
fleurissent, qui ne peuvent que fleurir en
société ? Cette société est principalement
l’Eglise. Qu’est-oe que l’Eglise sinon une
école d’éducation ? C’est là que l’homme
apprend à vivre en chrétien au miheU. de
ses semblables. S’il ne l’apprend pas là
où l’apprenidrart-il ? Au cinéma avec ses
idbames généralement tarés ?
C’est là aussi que de fréquentes occasions lui sont offerties de montrer la valeur de ce qu’il poæède déjà. A quoi sert
votre sainteté ai c’est celle d’un ermitei ?
Bien sûr :! Dans la solitude rien de plus
iaçile que ide ne blesser personne ; rien
de iplus facile que de ne pas médire de
son prochain ; riein de plus facile que de
ne pas s’emporter ou s’exciter... C’est dans
la société que nous voulons vous voir pour
juger de votre christiialnisme ; c’est daïis
la sphère de l’Eglise, car là on se connaît
intimemient, là une certaine familiarité
est inévitalble, là on est appelé à poursuivre ensemble plus d’une œuvre, et si des
frictions, 0|U des rivalités, ne se produisent
pas, c’est qu’on est arrivé à un respectablel idegré de perfectionnement.
Nous vous le disons en toute sincérité :
A la sainteté d’une personne vivant datis
son coin, nous préférons les erreurs de
tactique, par exemple, qu’une autrei peiït
commettre et qu’elle commet bieini dés fois
en tant que memibre d’une société au sein
dé laquelle elle est active. Nous préférons
les erreurs de cette dernière parce que
nous savons que, si elle est bien intentionnée, ele s© corrigera.
Or, nous le répétons, quelle association
mieux que l’Eglise peut .apprendre à
l’homme à se. maîtriser, à se surveiller,
à développer ce qu’il y a de mieux en lui,
à devenir, et toujours plus, un disciple
de Christ en pensées, en i>aroles, ep
actions ?
A ce point de vue, soit dit en passant,
les prédications entendue chez soi, 'par
T. S. F., ne ixiurront jamais remplacer
l’Eglise, de quelque utilité qu’elles soient !
Nous avons dit que la seconde ceuvre
du chrétien est celle qu’il accomplit sur
les autres, au près et au loin, pour le bien
commuUi.
La religion, chrétienne a de grands prim
oipes à propager; des principes d© telle
nature que si les hommes, ou la très grande
majorité des hommes, les acceptaient, noiis
aurions le paradis sur cette terre.
A ces principes, l’homme, hélas ! se montre trop souvent hostüe. ün entend dire
quelquefois qu’au fond les hommes, toius
les hommes, sont aUiimés du désir de faire
le bien. Rien de plus faux, à notre avis.
Beaucoup sont animés du désir opposé.
Beaucoup sèment à pleines mains — sys*
tématiquement, d’une manière orgahiséCi
notez-le bien — des idées diaboliques.
Baalucoup ne vietrraient pas de mauvais
œil l’abolitkin de tout frein à la luxure
humaine. Qui, neutralisera leur propagande ? Qui opposera, ou cherchera à opixjser, une digue à l’influence néfaste qu’is
exercent? Qui proclamera les principes
libérateurs et régénérateurs d© la société ?
Qui fournira les moyens poiur cela ? Qtiî ?
sinon TE^hise, la dépositaire de l’Evangiile !
■y Vous dites que vous ne restez pete muets,
que vous parlez à l’occasksi. Nous nbus
en réjouissons; mais que sont des Voix
isolées dians un nuHide tel que - le nôtre
où, pour la‘ mauvaise cause, l’on s’agite
et l’on, ôrie comme vous savez? 3*’ 'ï
Vous dites que vous savez aussi donner,
même au point de vous imposer des sacrifices, quand ü y en a la nécessité. Nous
vous croyons. Nous vous en félicitons : les
dons isolés et occasionmiels, ignorés du pur
; blic, sont indispensables, sans compter
qu’ils ont un gnand prix aux yeux de Dieu.
.Mais ils n’exdluent pas les autres, ils ne
■ peuvent pas prendre la place des contributions r^ulières que le chrétien donne
de concert avec ses frères, et sans lesi -queUes les œuvres les meilleures ne pourraient ni naître ni vivre.
Le besoin d’organisation et de coopéraIçtion est senti, et de plus en plus, dans
¿tous les (domaines : dans les domaines de
|la philanthropie et de l’instruction aussi
'libien que dans les domaines littéraire,
scientifique, -politique, industriel, commer^cial. C’est la coopération qui permet lœ
s grandes entreprises, les grandes recher■ches, les grandes inventions, les grandes
constructions, les grandes réformes, les
^grandes institutions. Le domaine religieux
■".'seul ferait (exception à la règle ? Dans ce
'domaine-llà la vérité ferait son chemin
'toute seule? Nui besoin d’organisation,
'd’entente, d’encouragement mutuel? Pas
de dons à solliciter, pas d© phalanges
'|d’hommes et de femimes à enrôler pour
J; la sainte guerre contre le mal sous toutes
ses. formes ?...:
Il nous fauti terminer ; non. pas toutefois sans avoir évoqué, comme toujours,
la figure adorable de notre Sauveur, la
plus .parfaite illustration des paroles de
notre texte.
Il n’a pas vécu pour lui-même, Lui qui,
du ciiel!, sa' demeure habituelle, est venu
« chercher » ici-bas « et sauver ce qui était
pendu » ; Lui qui « étant en forme de
Dieu », comme dit l’apôtre, n’a pas hésité
à se faire homme pour nous; plus que
cela, à prendre l’attitude d’un serviteur ;
plus que cela, à s’offrir à la mort et à la
mort de la croix.
Aussi Foin comprend que « Dieu Fait
souverainement exalté et lui ait donné un
nom. qui esteau dess'us de tout nom...».
Regardons à Lui, frères et sœurs; et
encore à ' Lui ; et, si des doutes ont pu
surgir dans notre cœur à l’égard de l’utilité de la collaboration et du dévouement
surtout en matière de religion, c’est avec
bonheur, pas du tout en soupirant, que
nous nous approprierons la devise dû
grand apôtre, devise qu’i avait lui-même
empruntée à Christ : « Nlul de nous ne vit
pour lui-même». P. Griglio.
Dans les Vallées Vaudoises
du Piémont/*^
Ce fuirent des heures bien belles ©t
émouvantes que vécurent, du 21 au 28
août, les 45 «pèlerins» qui vibitèrent les
Meux héroïques où souffrirent, luttèrent
et triomphèrent pendant plus de cinq siècles les Vaudois du Piémont. Qu’ü est difficile à la plume d'exprimer d’une manière
adéquate les sentiments profonds de nos
cœurs! Nos âmes ont été rafraîchies et
stimulées dans leuir foi et leur zèle par le
PBBsé comme par le pITésent d© ce pefuple
de héros.
* » «
Le passé ! Il s’est déroulé déviant nous
en une évocation puissante ; ü était comme
Cl) Nous reproduisons l’article de M. Gardiol, l’ûigajiisateur et le directeur du pèlerinage suiCse aux Yaüées. Cet article a paru
dans le Semeur Vamdois, us
inscrit dans les -pierres, les monuments,
les vieux tem-plas, les grottes, les refuges.
Le pittoresque d^ belles vallées verdoyant
tes d’Angrogne, du Pélis, de Sainït-Martin,
nous a enchantés, certes, mais jamais nous
n’oublierons les saintes émotions ressenties dans la « Ghieisa d'Ia Tana » ( l’église
des tanières). lün couloir sombre et bas,
où l’on pénètre en rampant, puis une vaste
cavetne intérieure : c’est là que, sous le
feu de la persécution, se célébraient les
cuites. Les strophes du Psaume 25 entonnées là semlâaient être l’écho de celles
chantées aaitrefois. Puis ce fut, après
l'étroit défilé des « Thermopyfe vaudoises», le Pra du; Tour .aivec la masure en
ruine où se tenait, dans les époques somr
bres, l’école des « barbes » ou des prédicateurs itinérants. Qui décrira le souffle
d^éroïsme dont nous nous sentîmes souleivœi sur le roc sauvage de la Balsille;
formidable bastion ’naturel, dernier refuge
des Vaudois assiégés par les troupes françaises de Catinat? Nous avons entendu
là-haut retracer l’épopée glorieuse de leur
défense désespérée et nous avons redit
les poèmes qui chantent ces actes valeur
reux. Parlerons-nous de notre visite au
Bains de la Taiiola, vrai nid d’aigle, où l'on
parvient par des échelles d© fer vertigineuses i terrasse perchée sur l’abîme où
les proscrits trouiyaien-t une cachette longtemips inviolable, puis qui fut le théâtre
ide ma’rtyres sanglants ? Dirons-nous le
recueillement du plateau de Sibaud, vrai
Grütli d© nos frères du Piémont, où fut
jurée la fidélité à la foi des .pères ?... Oui,
nous avons été « euvironnés d’une multitude de témoins».
Le présent ! C’est la flamune de la foi
vivante et joyeuse qui brillait dans' les
yeux des enfants. Nous ne pourrons assez
dire l’enthousiasme et l’affection avec lesquels nous avons été reçus partout. Nous
avons pu constater que nous n’étiQns pas
iace d’une Eglise qui ne vivait que de
son paæé glorieux, mais d’une Eglise conquérant© et animée d’un, souffle profond
de zèle et de foi. Nous voyons devant nous
ce couple de vieux montagnards d’un, hameau perdu, qui « trimaient » pour donner
à l’Eglise un fils qui va finir à Rome ses
études de théologie; ou bien cette vieille
Vauidoise dé 80 ans qui vivait l’histoire dé
son peuple et écoutait, les mains jointes
et les yeux pleins de larmes, le chaut des
Psaumes... Eît enfin, apothéose finale, ces
centaines de jeunes files en coiffes blanches et châles frangés qui chantaient avec
leurs com-pagnions les louanges de leur
Créateur et de leurs montagnes à la fête
de jeunesse de Vilar Pelice, à laquiélle
nous eûmes le bonheur d’assister...
Nous en sommes revenus les yeux et
le cœur tout pleins d’un désir ardent de
travailler pour la grande Cause qui vaut
la peine (nous l’alvons rappris là-bas) qu’on
se donne pour ele. Nous espérons, l’an
prochain, organiser chez nous un ■voyage
de Vaudois d» Piémont (que chacun y
pense à l’avance et nous fasse parvenir
son don). Saurons-nous leur doinner le même sp|ectacte de foi ©t de zèle pour le
Mlaître ? M. Gardiol.
H est amsi impossible de séparer les
œuvres de la foi, qu’U est impossible de
séparer la l/umière de la flamme.
-t ' Luther.
%
4
'S
■ ■'iSaî“
■■Ì4
>1
2
niiamedisEiliits PtiWiiHiei (tiKfiiniiiei
Décisions principales prises par le
Congrès Universel, dans sa XIV«»
Session tenue à Belfast (Irlande),
du 20 au 27 Juin 1953.
I -. Leu Chrétienté évmgélique.
Le Congrès, conscietnt de là gravité de
l’heure préaente eu ce qui concerne l'état
moral et neâligieux' de l’Europe, conscient
aussi du devoir sacré qui incombe, dans
les circonstances actuelles, aux îfelises issues de la Eéiforme, de se soutenir mutuellement dians leurs efforts en faveur
die la liberté de conscience et de l’entente
internationale, adresse un message fraternel et chrétien à toutes les Communions
chrétiennes sœurs de la nôtre, et exprikne
le désir ardent qu’en dépit des différences
qui les séparent encore aux points de vue
de l’organisation ecclésiastique des tradî,tions et des usaiges, ces diverses Commu! nions travaillent à l’avenir dans une harmonite toujours plus complète à l’assistance
des Eglises faibles ou persécutées, à l’établissement Ide rapxxirts respectueux et fraternels entre toutes les Communautés
chrétiennes, et à FinstaJurationi d’un ordre
meilleur dans FEgHse et dans le monde.
II - Les Eglises épromvées du continent
européen. •
Le Congrès, ému à la pensée des souffrances qu’endlurônt actuellement les Pasteurs et les'membres de plusieurs BgHses
du continent européen, recommande à tous
lies corps ecclésiastiques affiliés à l’AHiance,
l’œuvre d’assistance que poursuivent le
« 'Bureau Central de Secours aux Elises »
et F« Association protestante internationale de prêts», établis à Genève, et les
invite à coopérer fraternellement à cet
effort charitable en faveur de ceiux qui
vivent dans le dénuement et la détresse.
matériellle.
2“ Il demande aux Eglises Presbytériennes et - Eéformées de soutenir pairti'culièrement de leurs "prières et de leurs
dons le mouvem^t réformé évangélique
en Ukraine ¡pokmaite (Galicie), et il attire leur attjentiôn'sur les portes qui s’our
vrent actuedemenit dans toute l’Europe
orientale poiur la prédication du pur Evangile et la réforme de l’Eglise.
3“ D adresse un message de sympathib
profonde et ehrétieinne à tous ceux qui,
en Russie soviétique, souffrent pour leur
foi, qu’ds soient membres ou non de la
confession réformée!; ü supplie tous les
chrétiens de s’unir dans l’intercession en
faveur de ce ipeupje opprimé et de contribuer, par l’intermédiaire du « Bureiaw
centrai» de Genève, à soulager les souffrances ihidibibles des prisonniers et des
exilés de Sibérie.
III - Les questions brûlantes du moment.
1“ Persuadé qu’ü serait avantageux pour
FAEiance Réformée de faire cMinaitre publiquement, de temips à autre, son sentiment sur lœ-grandes questions morales,
sociales, religieuses et ecclésiastiques, qui
sont à l’ordre du jour de l’opinion mondiàle, le Congrès décide la nomination
d’une Commission permanente de 15 membres pris par moitié dans les Sections européenne et ,américaine de l’AUiance.
Cette Commission aura pour mandat de
préparer les dites déclarations pour être
soumises ensuite dans les formes ordinaïrœ aiux Congrès futurs de l’AUiance. EUe
servira aussi de corps consultatif an Président en vue de son intervention, au nom
de l’Alliance, dans tous les cas urgents.
2" Le Congrès, ému des progrès de
Faithéisme militant dans le monde entîèlr,
charge le Comité ContimentaJ de la Section Européenne de recueillir sur ce sujet
tous les renseignements utiles et d’aider
par des moyens appropriés les EgUses particulièrement menacées par cette propagande néfaste.
3“ Le Congrès renouvelle ses déclarations antérieures en faveur du but poursuivi par la Société des Nations dans ses
diverses activités, et, donnant son approbation aux efforts tentés par la « Conférence Internationale du Désarmement »
et par la «Coniérence Economique Mondiale», elle invoque sur leurs travaux la
bénédiction du Dieu tout puissant.
ÎF * Activités dm Eglises.
1° Le Congrès décide d’asaoeier dorénar
vant à sets délibérations les « Associations
de Fiâmes des Eglises presbytériennes et
réformées», d'un© part, et de Fautre les
d^églués d^ «Œfuvres de jeunesse» de
ces mêmes Eglfees. Il charge ses deux Cœ
mités aectionnaires d’établir dans quelles
conditions se réalisera cette particiipiatSoin^
2» B diéeide de faire tme enquête générale sur la situation actuelle et le fonc?
tionnement des Ecoles du dimanche dans
les divers pays dont les Egl^ sont rattachées à FAliance. La question d© Finfluence de ces Ecoles sur la fréquentation
dix culte public par la jeunesse des Eglises,
sera mise à Fondre du jour du prochain.
Congrès. ,
V - L’AUiance sur le continent européen.
1“ Le Congrès, encouragé par le succès
des précédentes Conférences continentales,
décide d'en convoquer une dans deux ans
en ,un liefu d!u contilnent européen, quii
reste à déterminer.
2° Il recommande de faire une part plus
grande aux langues française et allemande
dans les grands Congrès quadriennaïux, et
de convoquer l’im de ces Congrès, non plus
setdement en ^Amérique ou en Grande-Bretaigne, mais atissi, lorsque la chose paraîtra possible, dans une ville de l’Europe
continentale.
Pour traduction conforme :
Ch. Mèrle d’Aubigné.
Soirées Synodales.
nonce, les champs qui attendent encorë
SI
la semence, les nécessités d’une œuvre
TA
Synode et de la ' soiirée, ont, tour à touà
■7
adressées au public.
M. le pasteur U go Janni, de San Remo,
nous parle de l’influence bénie qu’exercent les écoles évangéliques dans sa pa-roisse, et des sacrifices qu’il a affrontés**
avec joife pour les faire fleurir ; il nous-'
donne aussi quelques données intéressan-.
tes sur son œuvre applogétique en Italie.
M. le candidat en théologie A. Deodato
parle de l’activité évangéliste à Turin "et
insiste sur la nécessité d’une coUaboraition^
toujours plus intime de la jeunesse, aussi'
dans cette activité. ^
M. le pasteur G. Bertin, de Taranto,
avec humour mous transporte dans son'
champ de travail, nous látese entrevoir les
difficultés, les épines, et nous fait réaliser
la joie du serviteur qui combat le bon
combat.
M. le ipasteur R. Balma, de Riesi, exalte
la puissance de transformation que représente FEvangile véritablement vécu, et
raconte quelques épisodes qui illustrent
d’une façoin significative, son affirmation.
'M. le pasteur Jules Tron termine par
une prière. Cl.
■>
Société Missionaire «Pra del Torno»«
Bien des personnes qui. viennent à La
Tour ipour le Synofde partent dès le venl
dredi, ce qui a fait que beaucoup n’ont
plus p|u assister, le soir du 8 courant, â'
20 h. 30, à la séance synodale de la iPrm
dd Tomo. Malgré ça, il y avait un bealu
public, qui a écouté avec beaucoup d'intérêt les nombreux orateurs, sous la pré
Evangêlisation.
La traditionnelle soirée de l’Evamgélisatîon a eu, cette année encore, comme par
le passé, un remiarquable succès.
Soirée de l’évangélisation, consacrée à
un exposé, toujours trop court, des résultats de l’œuvré de nos Pasteurs dans notre
patrie ; mais aussi soirée d’évangélisation,
d’appel. , ,,
Lorsque la paroJe^ehateureuse .Ora-...,,
teurs a fait revivre devant nos yeux lesè, |
étendues immenses où uUe moisson s’an^ '
que l’on ne ¡pourrait laisser à demi sanà-i
tralhir la cause ¡de Christ et la mission de ■ |
l’Eglise Vaudotee, alors la responsabilité'î j
de chaque Vaudois s’est présentée à châ-î j
oun des auditeurs. C’est là, plus encore
que dans la coHecte qui lal eu lieu à Fiæue ',
de la « soirée », le meilleur résultat des^
paroles que les quatre orateurs, présentés >
,par iM. le pasteur Del Pesco, président du
. sidenoe du pasteur M. Quido Miegge, a»t-.
cien, membre de la Société. ». [ir
A|jrès une prière du prof. DanM Bôsio,
la pairóle est à Factuel président, Henri ,
Pahgmt, qui rappeUe qu’on a célébré cette i
année le 50® anniversaire de la fondation
die la petite Société au Collège (on en a
•parlé lalutrefote sur ces ootonnes), et qxii
présente une couirte méditation sur la devise de la Pra del Torno : « Que ton règne
vienne». Après ça, il remercie tous les
Rajsteurs et autres personnes qui se sont
intéressées au travail de la Société, et
donne un aperçu de l'activité sociale pendant l’année 1932-33. Le bflan s’est fermé
avec une activité de plus de 6000 lires,
chiffre réjouissant, quoique inférieur à
celui de l’année précédente.
Finis les applaudissements de rigueur,
on paase à k lecture du procès-verbal de
k Béance synadajie de 1932, fait© par le
secrétaire, Giorgio Cotta-Morandini ; ©t
pute le public salue par une longue ova^
tion M. le doct. Charles Mqrle d’Aubigné,
de k Société des Missions Evangéliques de
Paris, dont l’aUocution a été le dou de k
soirée. Après^ avoir remercié le peuple vaudlote de ce qu’d a fait ¡pour les Missions,
notamment par le moyen de k Pm del
Tomo, en envoyant des sommes et des
hommes, l’orateur trace un tableau vif et
brûlant des très graves difficultés de l’œuvre à l’heure actuelle, surtout pour des
raisons financières, qui ont exiigé de graves sacrifices dans les neuf champs de missions de k Société. Mais ces difficultés,
et d’autres moins graves, ont pu être
vaincues avec l’aide de Dieu, et les encouragements sont nombreux : malgré tant
de ¡difficultés, les vocatians n’Oht pas manqué, et l’œuvre fait des progrès continuels. On a célébré récemment le centenaire de k Mission du Lessouto. Eh tant
d’.années, les résultats ont été très encourageants. M. Merle d’Aubigné voudrait
que de nouvelles vocations fussent suscitées, et rappelle que k Société à laqudle
ü apipartient est urne Société super-naltioniale -et super-ecclésiâistique ; après qiiioi il
conclut en exprimant sa confiance en Dieu
pour l’accomplissement de Son œuvre.
Le très intéressant discours du docteur
Merle d’Aubigné est couronné des applaudissements les plus chaleureux. Ce n’est
pas fini : ü reste une partie trfe intéressante de k soirée : k participation, du
public ; et c'est alors que prennent k par
role, tour à tour, M. le prof. Mario Faldd
et les palsteuTB MIM. Mariano Moreschini,
Théophile Malan et Giovanni Miegge, qui
portent leurs messages affectueux aux
membres de k Pra del Torno et au public,
en exposant des souvenirs, des expériences, et en domiant des conseils.
M. Guido Miegge recommande k collecte, on chante le cantique de k séparation (N. 261 de Ylnnario) et l’on termine
par FOraison dominicale. Le public vide
lentement k saUe, tandis que les membres font les comptes de la coUecte, qui
a ¡donné k somme de L. 372,80. Un gros
merci à tous les donateurs, que nous œpérons de revote plus nombreux au Synode de 1934. emm. t.
CHRONIQUE VÄUD0ISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 10 al 16 Settembre 1933-XI.
Nascite N» 2 — Matrimoni N°
Decessi N® 3
U
LA TOUR. Le culte de dimanche prochain, à 10 h. 30, sera présidé par M. le
palsteur Guido Miegge, délégué de l’Eglise
Vaudoise auprès des Eglises des EtatsUnis, où il va bientôt rentrer pour y poursuivre k mi^on qui lui a été confiée.
— Les personines qui s’y sont intéressées apprendront avec plaifeir que notre
exiposition-vente en faveur des œu,vr,es de
la Paroisse, qui a eu lieu k semaine du
Synode, dans lœ beaux locaux du «Convitto » aimablement mis à notre disposition
par le Directeur, d'accord avec k Table,
a donné un résultat encourageant. Nous
tenons à remercier vivement tous ceux
qui, de quelque manière, ont concouru à
kl bonne réussite du Bazar ; que surtout
les membres du Comité et leurs aides, qui
avaient pris sur elles k responsabilité de
k besogne de la préparation et du bon
fonctionnemênt de k vente, reçoivent ici
l’expression de toute k reconnaissance du
Consistoire.
— M. et ÎM.me Adolphe Comba, pasteur,
ont fêté dimanche dernier leurs noces d’or.
Une bien belle joixmée pour eux et pour
leurs fils qui tous, sauf un qui est aux
Etats-Unis, s’étaient donné rendez-vous
aux Jouves accompagnés de leurs enfants.
Qe furent des moments fort agréables
que l’on passa dans le tranquille home des
« heureux époux » qui, en ce jour, se
voyaient entouré par ceux que le Seigneur leur a donnés ©t sentaient la peni sée d’un grand nombre d’amis qui leur
s envoyaient leur affectueux messagè. Ce
que les enfants doivent aux parents et’
I ce qu’ils sentent, fut bien dit par deux
^ d’entre eux parknt au nom de tous ; et
^ ce que le cercle des amis souhaite, les béI ros de k fête Font entendu par la , voix
I de quelques-ims d’entre eux et par les let' très reçues.
\ Mais nous osons dire que les paroles
! plus émouvantes que nous avons entenV dues furent celles de M.me Comba, qui
'.souligna le grand mot de k reconnais^sance envers Dieu, auteur de tout don ;
et de Mi. Comba, qui attribua à la seule
t^râce de Dieu tout le travail qu’il a pu
faire au cours de son ministère.
Nous demandons à Dieu de les bénir
teux et leur famiUe de plus en plus
abondamment.
' — La Présidence du Congrès National
|des Unions Chrétiennes de Jeunes Cens
a consigné à l’Hôpital Vaudois de La ’Pour
un magnifique gramophone, au nom du
grand « Convegno » de la Jeunesse Unioiste du 27 août. C est un très beau meu.©, fourni de üO disques doubles et de
tOOO pointes un don vraiment emaïÿjua-_
lie, qui unit dans un meme sentiment de
¡olidante chrétienne k .leunesse unioniste
■audoise et nos f reres vaudois les plus failles et les plus souffrants.
«•PRALI. Le 9 septembre a eu lieu le.
mariage de Pascal Abel Louis, de k Majère, avec Clôt Alice Catherine, de Poumeifré ; et le 10, le baptême de Rostan
Hélène de François et de Peyrot Suzanne,
de k Ribba.
Le Seigneur garde ses enfants.
PBAMOL. Dimanche, 17 septembre, à
l’tesue ¡du service divin, l’assemblée des
êlteteurs, dûment convoquée, se constitue
sefes k présidence de M. Albert Ricca, pastenr de Massel, siecrétaîre de k Commissim de District, pour procéder à la désigtnktion idù pasteur titulaire de k Paroisse.
i.Æ. Ermanno Rostan, ci-devant piasteur
pr< visotee envoyé par k Vén. Table Fannéi dernière, a été élu à l’unanimité (98
voie sur 98 votants).
i est à souhaiter que M. Rostan puisse
res er longtemps à Pramol, car depiuis le
déjart de M. Philippe GriU, appelé piar
k 'én. Table Vaudoise à diriger le « Convit 0 » de La Tour, huit pasteurs ou
évaigélistes se sont succédé dans notre
Pai liss©'.
-- Nos hôtes et bienfaiteurs repartent
ms après les autres pour leur champ
mavaü. La semaiiœ avant le Synode,
c’étdt M. et M.me Bertin avec M.me
Geine; k semaine dernière c’était k famite Comba avec M. le prof, émérite Henri
Boso; et ¡dans peu de jours, vers kl 20
couant, partira M. Paul Bosib avec sa
les
de
farr|Ue.
A tous nous idisons : au revoir et merci.
Pour le Consistoire:
David Grill, vice-président.
B)ME (Via IV Novembre). Nous avons
lu i/^ec le plus vif intérêt le rapport de
nos deux Eglises de Rome.
Ls célébrations ¡de k! capitale ont far
voriîkment influé sur l’activité ¡de ces
con{ -égations, surtout quant à la présaice
aux cultes ; les ajuditenrs occasionaiels ont
iií'íijí''.’*' .'“'*1 ü- '.2
«
(
i
:,l,-
3
il
!r . _
ir'
■'i.
a
'i
a
été plus luanbreux que d'habitude, car les
gens de passage, éviangéliques ou non, italiens ou étrangers, oint bien voulu prendre
part "à un' culte protestant dans la ville
éternelle qui conserve ses gloires passées
et ses nobles traditions, y compris l’Evangile qui y fut porté , par les apétres
mêmes.
Le culte du dimanche soir a été régulièrement présidé par le prof. Giovanni
Rostagno.
Le nombre des sympathisants s’est aussi
accru et plusieurs ont demandé de s’inscrire comme catéchumènes afin de Se pré^
parer à devaiir membres réguliers de la
communauté. ' '
Le raipport signale la belle activité d’un
membre d’église cultivé qui entre en conversiaition avec des jeunes gens et les
amène ensuite aux cultes et les met en
rapport avec le Pasteur.
Les finances sont en progrès et l’augmentation considérable de l’année passée
n'a pas, subi d’arrêt, mais s’est encore
accentuée. lA. côté dies contributions régulières figurent de nombreux dons particuliers « in memoriam!» ou des offrandes de
reconnaissance.
Et, ce qui est le parfum d’mie église
chrétienne, la plus grande cordialité a régné entre lies membres de la congrégation.
ROME (Piazza Cavour). Cette Eglise,
s’affemut toujours plus et est devenue un
centre d’évangélisation de la plus haute
importance.
Outre les cultes du dimanche, qui ont
eu un grand nombre d’ajuditeurs occasionnels, le culte hebdomadaire tenu le
mercredi soir peut être considéré comme
une vraie école biblique, car l’étude qu’on
y fait de la Parole de Dieu est suivie : dé
cette façon on ¡arrivera à avoir examiné
tous les livres du Nouveau Testament.
Une vingtaine de jjersonnes non évangéliques se sont réunies chaque semaine
chez le Pasteur pour être instruites dans
la vérité de l’Evangile.
La jeunes a eu une année de grande
activité iet les étudiants de la Faculté ont
fait, comme d’habitude, le service dTntformation au temple. C’est ainsi que des milliers d’opuscules et d’Bvangife ont été
distribués aux visiteurs, plus nombreux
que jamais.
Les jeunes Vaudoises en service à Rome
ont éu .ldes réun,îons et des fêtes.
Le Conseil d’Eglise a pourvu à faire visiter les familles pauvres par le docteur
Mario Pons.
Les finances ont marqué aussi une augmentation sur l’anr^ passée.
PERSONALIA.
Le 9 septembre, diains le temple de Torre
Pellice, M. Luigi Rostagno, Piasteur à Mi(S. Giovanni ih Conca), a uni en mariage son coadjuteur M. G. Castiglione et
M.lle Emma De Robertis,
Nos meilleurs vœux.
* « *
II nuovo Presidente
della Società Italiana di otorinolaringoiatria.
R prof. Arnaldo Malan, direttore della
Clinifca di otorinolaringoiatria presso la
nostra Università, è stalto nominato presidente della Società Italiana di otorinolaringoiatria.
L’onorifica carica è degno riconosciknento
del valore scientifico del prof. MaJan, che
onora la Facoltà di medicina dèlia nostra
Università.
(Gazzetta del Popolo, 17-9-33).
,Nous tfélicitoine viviement notre coreligionnaitre de cotte distinction.
LA MANIE DES RECORDS.
Les records du monde, le sport, la gloriole, le moyen de se faire admirer, soit
en poussant un tonneau autour du monde,
soit en décrochant un prix de beauté, KÙt
en restant le plus longtemps dans l’eau,
ou dans l’air, ou à danser, ou à boire, ou
à fumer, voilà ce qui intéresse, et qui est
bien la' marque de la décadence.
RuÜi Ldtzig avait Î& ans; elle vivait en
Allemagne, elle était douce et timide. Mais
^ mère rêvait pour elle d’une victoire
éclatante. Il s’agissait de rester dans l’eau
plus que jaimai& Le record du mondes
c’était 79 heures. Il felkdt que Ruth dépassât ce diififre. Depuis trois jours et
trois nuits Ruth nageait en long,et en
large tdajis le lac de Baldenay, tantôt sur
le v^itre, puis sur le dos, plongeant ensuite ; cabrioles et tours d’adresse de la
nageuse émerveillaient ou amusaient la
foule. Le lendemain, ce fut la foule qui
dut encourager la paluvre fille. Des curieux venaient; la nuit, des barques à
lampions passaient autour d’elle; on lui
passait un sandwich au bout d’une per-<
che ; on chantait pour l’emxiêcher de s’en-*
dormir. Ensuite, îl fallut frapper l’eau de
grands coups de rame pour la réveiller.
La mêre^ installée dans une loge, sur la
rive, pr^entait sa fille épuisée, surmenée,
luttant à peine contre la tentation de se
laisser aller au fond. Pour que Ruth ne
s’endormît point, dès jeunes gens tirèrent
des coups de revolver, jetèrent des grenades à main. Des couples dansaient au
son d’un gramophone, amplifié par un
haut parleur. Des projecteurs braquaient
leurs faisceaux livides sur le visage de la
nageuse pour qu’dle gandât les yeux
ouverts.
Soixante-dix heures avaient passé. Ruth
se mit à pleurer en avalant de l’eau. Alors
elle comprit qu’elle n’en pouvait plus,
qu’elle allait mourir, et, d’un reste dernier de forcci elle vint s’agripper à la rive,
vers sa mère, dans ce geste étemel, qui,
dans la détresse, nous pousse vers notre
mère. Alors, la mère de Ruth se pencha
vers elle et, froidement, brutalement, elle
la repoussa durement au milieu du lac.
Ruth coula à pic. Retiréei de l’eau, portée
à rhôpital, elle y est morte sans y avoir
repris connaissaince.
A Essen, vingt miUe personnes ont assisté à son enterrement, et la mère y a
été siffiée...
Ce n’est pas un horribb fait divers seulement, c’est un avertissement : nous sommes en train de perdre tout bon sens. Les
parents ne savent plus diriger leurs enfante lés jeunœ sont emportés 'par la
passion |du sport. Qui nous ramènera a|u
sens des proportions ? ■
Ruth, pauvre victime, est au rang dés
martyres des prix de beauté, des jeunesses dévoyées...
Quel prophète trouvera les paroles sévères qui conviennent pour fouaiHer notre
temps maudit, et quel réformateur osera
entraîner les âmes vers la Sainteté ? Ne
soyons pas trop faibles, en tout cas, noiis
autres. H. ¡B.
(Le Chifistiamisme cm ZZ® siècle).
oooooooooooooooooo
Fails cl Nouvelles.
Allemagne. Le professeur Barth, de
Bonn, et le professeur Fischer, de l’Ecole
de théologie de Béthel, tous deux suisses
d’origine, ont pris courageusement position contre l’embrigadement de l’Eglise au
service d’un parti politique. Le premier
a publié un manifeste dans lequel on Ht
entre autres : « La tâche de l’Eglise n’est
pas de servir les hommes ; elle n’est pas
non pMs de servir les intérêts du peuple
aUemand. Elle n’a pas d’autre but que
d’annoncer la parole de Dieu... 'FIIp^ l’annonce aussi dans le troisième Reich, mais
pas par l’ordre du Reich et pas non plus
dans son esprit ». Jusqu’ici, la grande notoriété de Barth l’a protégé contre les me^
sures discipli'niaires. Reste à savoir si ce
sera le cas bien longtemps. »
(Evangile et Liberté).
* * •
La mort de Jérusalem. Sous ce titre; le
pasteur André Parrot, de Damas, écrit ce
qui suit à la Vie noîivdle :
« Vous avez vu ce qu’ils en, ont fait ? »,
nous disait, il y a quelques jours, un de
ces vieux habitante de la viUe sainte, sur
les lieux depuis plus de trente ans et qui
assiste, impuissant, à la disparition de
Tâme même d’une cité aux portes de laquelle la civilisation, en ce qu’elle a de
laid, aurait dû s’arrêter.
« Oe qu’ils en ont fait ? ». Une viUe bù
les confessions rivales ont toujours fait
preuve de l’ajchiaa-nemieint le plus vicdent
qui æ puisse imaginer, ¡pour être fes
seules à adorer et à posséder. Sans doute,
mais dans et à travers cet achamemait,
il y a toujours cet amour passionné d’un
objet sacré. Ne s’en choquent que ceux
qia. n’ont vu que l’extérieur, la façade,
^pns faire abstraction des petitesses hui?3^es qui recouvrent cette éternelle aspiration de l’âme à la recherdie de la
i^vinité.
' ' Ajajourd’hui, c’est bien plus grave. JéiiffiBlem, ville sainte, qui éclate dans sa
eeinture de vieux miurs, est, chaque jour
Avantage, enserrée par une Jérusalem
nouvdie, où la civilisation n’apporte pas
ce qu’elte a de meilleur ! Et cette Jérusafete nouvelle, c’est lavant tout la cité des
affaires, du grand toruisme dans ce qu’il
a de tstt>ageur, la ville du ^rt, la viHe
du plaisir sans pudieiur! Voilà «ce qu’ils
ont fait ! ». Triste spectacle, on en conviendra, pour ceux qui arrivent à Jériu^ïem avec, dans les yeux, des visions de
rèro 'et d’idéalî et qui, s’ils ne sont pas
prévenus, connaîtront le choc des déceptions et des ébranlements mortels...
La Palestine avait déjà des basiliques.
I31e a maintenant les PiaJaces et les énormes buildings. Que ceux qui n’ont pas encbré fait le pèlerinage se hâtent de le
faire, avant que le sionisme n’ait transformé les bords du lac de Tibériade. Dans
dix ans, il sera trop tard.
■îrr
» « »
. Jésus de Naza/reth », ck Westphcd,
grâce au Comité néerlandais qui s’occupe
de sa diffusion, en est à sa quatrième édition (15.000 exemplaires), ce qui porte au
d^à de 200.000 le nombre des exemplaires
de cet ouvrage pubHé en neijf langues.
On prépare eni ce moment ime édition de
ce même livre en écriture Braille pour
1^ aveugles. Grâce au changement de régime en Espagne, l’édition esjfâgnole a pu
être envoyée à Madrid et répartie de là
dans les divers milieux où l’on s’occupe
de propagande évangélique. J. R.
(Semame Religieuse).
***
Norvège. C’est en Norvège qu’on observe le mieux le repos du dimanche sur
notre continent. Les conventions volontaires entre commerçants ont toujours éihouê.
(Magasins, bureaaix, fabriques, débite de
boiæons alcooliques ænt de par la loi, mais
volontiers, fermés tout le dimanche.. Ceux-ci
^ont même fermés du sameldî soir à 5 heu
EaU' lundi matin à 8 heures. Le repos
ouvriers énergiquemient protégé
la loi..Depuis 1892, on ne peut plus
imprimer les journaux le dimanche, et,
depuis 1895, les’ boulangers eux-mêmes et
leurs ouvriers ont aussi le repos du dimanche. A Christia'nia, les tramways ne fonctionnent ,pas le dimanche matin, et depuis
quelque temps, pour laisser reposer les
facteurs, comme à Londres, on ne fait plus
de idistribiution de lettres le dimajnche. Depuis plus de douze ans, le budget des chemins de fer de l’Etat a été augmenté de
100.000 francs ipalr an, afin de pouvoir augmenter le personnel et accorder,' à l’imitation de' ce qui se fait en Suisse, à tout
employé un dimanche dei repos sur trois.
Nulle part la vie de famille et la vie religieuse ne sont aussi dévelop/pées qu’en
Norvège. (L’Ami).
« « *
France. Effets de h séparation. Au
cours de la discussion du Grand Conseil
neuchâtelois au sujet du postulat PeUaton,
lisons-nous dans le Journal Religieux, un
des adversaires die la motion a déclaré être
opposé à la sépairation de l’Eglise et de
l’Etat, ¡parce qu’elle conduit à la déchristianisation du peuple ! H citait à l’appui
l’exemple de la France I Un de nos amis
a voulu en avoir le cœur net et ü a écrit
à bonne adresse, c’est-à-dire aiu Président
de la Fédération protestante de France,
qui lui a répondlu par lies lignes suivantes, que nous pouvons citer sans autre
commentaire ;
« La séparation voulue par les anticléricaux pour ruiner l’église^ romaine en
France a eu pour effet de réveiller, de
vivifier le catholicisme français. L’action
catholique est beaucoup plus vigoureuse
qu’avant 1905, l’épiscopat tout entier aux
rnains du nonce et donc du pape, est plus
libre, et composé d'hommes très actifs,
ayant souvent un sens social très averti.
Et dans l’ordre de la pensée et de la vie
spirituelle un labeur considérable a été
accompU.
_ « Même constatation^ pour le protestantisme. Il y a dans nos Eglises un plus
grand sens du sacrifice, plus de piété, de
vie, de vo'lonté de coBaloration et d’union.
Il n’y a aucun rapport entre la Drôme,
l’Ardèche, le Poitou de 1933 et ceux
d’avant 1905. Tout ceci est facile à
prouver.
« La séparation a obUgê les protestants
à prendre conscience de leurs responsabilités à l’égard de leurs églises. Il y a eu
du désarroi, de mauvaise ¡périodes. Mais,
au total, un progrès spirituèl est résulté
de cette grande secousse, dcmt je suis loin
d’ailleurs d’approuver tous les déments.
« En tout cas, les prévisions de ceux qui
ont voulu poütiquement la sépisüration et
qfui l’ont faite ont été déçus. Le christianisme est moins raillé, dénigré, moqué en
France — en particulier dans les miUeux
intellectuels —'qu’en 1905».
(Sem^ne Religieuse). Marc Boegînee.
LIQUlbAZIONE Lanerie e Telerie,
Fustagni, Velluti, ecc. —- ARNOUL - Torre
Pellice (Appiotti).________
PETITE FAMILLE VAUDOISE, habitant Pignerol, cherche pensionnaires
étudiantes. — S’adresser à Mademoiselle
Dalmas - Albergo d'Oriente - Pinerolo.
Piccola famiglia signorile cerca CAMERIERA capacissima cucito, possibilmente parli bene francese. — Scrivere,
indicando età, capacità, pretese e referenze, indirizzando A. OLIVETTI - Via
Pietro Micca, 21 - Torino. _______________
Cherche place comme DOMESTIQUE
on GARDIEN. Personne de toute confiance^-— S^adresserai^^
INFIRMIERE diplômée, 25 ans, cherche place auprès personne âgée ou malade. Sérieuses références. — S’adresser
M.r PULLEN - Via Persio, 2 - La Spezia^
STUDENTESSE desiderose vitto, alloggio, insegnamento inglese, sono pregate rivolgersi Signora FEYLES - 4, Piazza
Cavour - Torre Pellice - nella giornata
Lunedi 25 Settembre, personalmente oppure per iscritto.
CASE-FAMIGLIA (Homes)
ddle AMICHE DELLA GIOVANE.
Firenze - Borgognissanti, 7 — Genova
- Via Brignole Deferrari, 16,.int. 10 —
Milano - Viale Vittorio Veneto, 14 —
Napoli - Arco Mirelli, 30 — Torino - Via
Massena, 5 — Roma - Rivolgersi all’Opera di collocamento ed informazioni Via Balbo, 4 — Trieste - Rivolgersi all’Ospizio Cristiano - Via Zonta, 7.
In ogni occorrenza, le giovani troveranno quivi cordiale accoglienza, vitto
ed alloggio a prezzi modici, nonché informazioni ed indicazioni di ogni genere.
DA AFFITTARE SUBITO
Bottega con o senza alloggio.
Bottega e Retrobottega con una o due''
Camere al 1® piano. — Rivolgersi alla
Tipografia Alpina.
L’AVVocaio ^TEFAMO FEYROT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi ogni giorno, dalle ore 10
alle ore 12, in Via Roma.
Les parents de Madame
ont la dmdem d’annoncer aux amis et
connaissances le décès de leur bieriraimée,
survenu à l’Hôpital Vaudois de Torre Pdlice, mercredi après-midi.
L’ensevelissement aura iUeu vendredi,
22 courant, à 15 h. 30.
COIN DES ENFANTS
Les deux gouttes.
Assis sur une roche, au bord d'ün petit
sentier, dans un magnifique bois de mélèzes, je contemplais, ion de ces matins,
tout ravi d’admi'ration, la beauté et la richesse exubérante de la nature, lorsque,
soudain, j’entendis un murmure près de
moi. Surpris, je regarde ; vous ne le croiriez pias : c’était dieux gouttelettes de roseé sur im brin d’herbe qui causaient entre elles.
Je prêtai l’oreiUe et voici ce que
j’entendis :
Goutte A — Peux-tu me dire, ma compagne, d’où nous venons, à qui nous appartenons, où nous allons ? nous sommes
bien quelque cKose, mais qu’en sera-t-il de
nous à l’avenir ?
Goutte B — Hélas ! ma pauvre compagne, calme-toi et désillusionne-toi ; nous
ne, sommes rien ; le soleil va se lever et
ses rayons nous auront aussitôt dissipées,,
évaporées, réduites à néant.
Goutte A — Et cependant non, nous
sommes quelque chose.
Goutte B — Quoi donc ?
Goutte A — Comment, tu l’ignores?
Quoique petites et méprisablœ, nous sommes membres de la mer, nous appartenons à l’océan.
Goutte B — Comment cela peuteil être ?
Nous avons bien entendu parlier de Timmensité. de la profondeur et de la puissance de l’océan ; nous savons qu’il est
I
■2|
V
àL,
S
4
; y
-^v
igfe
.^■r ■■«
<4
Í ’■ i^-_________■ • v-.y:
‘éfi, X.'. ---iM
‘5".' "4 ' ‘ ^ ^,
‘...•fc:.
â#.
i
. , . -'V i>'
sillonné pax des naviires grands comme de
petites villes, qu’il contient une quantité
innombralble de poissans de toute dimension ; mais qu’avons-nous à voir avec
l’océan, nous, misérables gouttes de rosée,
inaiperçues dans une vaste forêt sur ces
grande montagnes ? ■ r-u :
“ Goutte A -— Ce que tu dis est bien
wâi ; actuellement nous ne sommes rien
ou peu de chose. Mais lorsque, sous' Î'ac-'
tion du soleü, nous nous serons évaporées
(aair il faut passer par là : , mourir pour
renaître), nous monterons dans te^ciel et,
sous la nouveHie forme de gouttes de pluie,
nous retomberons dans l’océan, d’où nous
venons, et nous semis ainsi unies a lui
pour toujours.
■fc - ¿1
* * *
! Chers enfants, quelquefois vous vous
sentez, vous aussi, petits et frêles et seuls.
Miais comme l’océan est jihis grand que
la goutte, Dieu est plus grand que vous ;
et de même que la goutte, tôt ou tard,
retournera à l’océan, de même vous irezj*
nous irons un joür à Dieu, à notre Têre
qui nous attend au ciél. Am. RrccA. ,
Les vrais ermemis sont ceux âu dedcms.
R. W. Emerson.
A. SIMEON!
I MATRIMONI MISTI
— Lire UNA —
«PRO VERITATE»
Collana di Opuscoli Popolari
I PROTESTANTI
Spiegazioni e Difese
Bel volumetto di 20 pagifte in 1©>
L’argomentazione procede serena, elevata,
nobile, convincente.
Prezzo L. 0,30
Inviare ordinazioni e vaglia, aggiungendo
il 10% per la spedizione, alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino).
JelM Ti*oD« direetear*reapoiisable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,00 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
ia linea • Avvisi economici, L. 0,9ft per
parola p«r una vòlta - L« pèr due
- L. pei- tre. - Minimo L. •.
' Tass« aovcraatlva ia pitti
't&1lvras«m*ate aatieipata.
m
..GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM, N. 6
Piano primo (e cioè piano superiore a quello
occupato dalla levatrice Sig.na Alice Chauvie)
.... Torre Pellice ”
Tutti i lavori tecnici relativi alia professione
Intermediario compravendita stabili
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
Particolarmente esperto nelle volture
catastali arretrate, data la ormai lunga
pratica professionale in materia.
È USCITO:
L’AMICO DI CASA
Almanacco Popolare Illustrato
Anno 1954
CONTENUTO: Calendario civile ed ecclesiastico - Tariffe Postali - Ritratto di Vittorio
Emanuele III - Famiglia Reale - Calendario
e articoletti mensili - L’Anno Santo - Leggende ed Invenzioni - Un anno decisivo nella
vita di G. Calvino - Un Principe Scienziato
e Colonizzatore, con ritratto - Un famoso
centenario - A zig-zag.
Condizioni di vendita:
Ogni copia cent. 50 - Per ordinazioni da
oltre 10 copie a 50, sconto del 15 % - da oltre
50 copie a 100, sconto del ®0% - da oltre
100 copie, sconto del 9^%.
Ai Librai e Rivenditori, per un minimum
di 100 copie, sconto del RO%
Indirizzare Commissioni e Vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Peluce (Torino).
Chiedete il Catalogo Generale
Libreria Editrice CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino)
Lìhreril Editrice CLAUDIANA
\
• % ■
NOVITÀ - ATTUALITÀ.
Chiave Biblica, compilata sulla Nuova Versione Riveduta delle Sacre Scritture - Elegante volume di
pagg. 800, in IV° - In Italia, franco di porto : brochure
» » » rilegato
Estero, franco di porto : brochure
» » » rilegato
L. 42,
* 52,
* 50,» 60,
OPUSCOLI POPOLARI di recente pubblicazione.
I Protestanti....................................
II Capo delia Chiesa........................
Considerazioni sulla Messa
L.
0,30
0,50
0,50
OPERE DI CULTURA.
Storia dei Valdesi - Ernesto Comba - con numerose e
scelte illustrazioni e carta geografica - edizione 1930
ampliata - pagg. 436 .........................
11 Problema dell'Immortalità - Ernesto Comba
Il Problema della Sofferenza - Ernesto Comba
La Religione Cristiana - E. Comba e U. Janni
L. 12,—
3,
2,
5,
LIBRI IN DEPOSITO.
Storia dei Papi - Enrico Meynier . . . .
Gian Fortuna - Nuova canzone valdese - Musica di
V. Sommani ........
L. 14,—
* Ir
— Aggiungere il dieci per cento per le spese postali —
Indirizzare Vaglia e ordinazioni alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - TORRE PELLICE (Torino)
MOCLTC Al TORI
[fiÖTiirosFOREA L3TEINER
IMPIEGO FACHE
DISTRüZIME SICURI
r '' ' '
Í
■Hit Inflan
I IO llsaoaa
114 flaeana
' il
. M aaniWa
I» latta la
farmacia t
a Orogherla
Q. Henry aucc. di E. Stai nar - Vernon (Francia)
Deposito per l’Italia: Via C. OOÌbonl, 39 • Milano
em*
fanr^atm
mllS46
Siili
Ì»t»tihHcirà RF.RTOLONl - Milano
SALMA & ZUCCARO
SARTI
In Via S. Francesco da Paola, 46
, . (presso Tempio Valdese)
TORINO
1'
nitom I loio CMI too eltiaDii
BRODOiCARNE
pu rissimo^^Accccllentc
VI
.st-nzct
riromj
‘ 1*
scnzn ■.
droghe ’
il;:
SI
BOTOT
DENTIFRICIO
INSUPERABILE
BOB
-'.W
•’.Î
Mobilificio MERLO GERMANO
Casa di fiducia fondata nel 1890
'4
2, Viale Mazzini - TORRE PELLICE - Viale Mazzini, 2
Mobili d'ogni tipo e stile, eleganti, solidi, garantiti - Specialità sedie
ed articoli pieghevoli.
Tappezzeria in stoffa e cnoio - Materassi - Pagliaricci a rete ed imbottiti - Letti in ferro delle migliori Case Nazionali.
Stoffe per mobili - Corsie - Tappeti - Tendaggi - Tele cerate - Linoleum - Cocco - Lana - Crine - Capok.
NUOVI RIBASSI - CONSEGNA A DOMICILIO
00 oo
i ;
I ^ ■