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PARAISSANT CHAQtl^ VEN DRIED I
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an Pour 6 mob
Vallées Vaudoises ...... Fr. 4,— 2,—
I^talie ......................... » 4,30 3,25
Etranger . . . . . » 7,— 3,50
Plusieurs abonnements à la meme adresse » 6,,—
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
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selon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,50.
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
Vabònnemeut se ..paye d'ayaace.
Four tontes'lèU annonces, s’adresser à l’Imprimerie AU>lnnr
, concessionnaire. ___________ ,
S’adresse! pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past., Torre Pellice
et pour l’AdnMnlstration à M. J. CoïssoN, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte tf centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 19 centimes,
ne seront pas pris en considératiou.
n •
Qoc toutes les choses vrafes, honnêtes, justes, pures, aimables....^ dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
a
SOMMAIRE: Les Vaudois d’aujourd’hui
— Glanures — La page du soldat —
Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
Les Vaudois d’aujourd’hui.
{Suite).
Il ne nous résulte pas que les Vaudois
de jadis se soient fréquemment alliés,
par le mariage, à leurs voisins catholiques. Ils s’unissaient même fort souvent
entre proches parents; les plus courageux, se hasardaient parfois à épouser
une jeune fille étrangère à là paroisse,
mais toujours vaudoise. Avec les préjugés d’alors, c’était déjà courir là un
grand risque. Au point de vue physiologirjue, ces mariages entre parents et proches voisins offraient bien quelques inconvénients, ne contribuant certes pas
à fortifier la race; mais les Vaudois n’y
regardaient pas de si près, uniquement
soucieux de sauvegarder la pureté de
leur religion en évitant les infiltrations
étrangères. Nos ancêtres redoutaient les
femmes catholiques au même titre que
les anciens Juifs les Cananéennes.
Les temps ont bien changé, en cela
aussi, car aujourd’hui les mariages mixtes
se chiffrent par dizaines chaque année,
dans les paroisses des Vallées seulement,
sans compter ceux qui sont contractés
— et qu’il n’est guère possible d’éviter
— dans les villes ou à l’étranger par des
Vaudois ou des Vaudoises qui ne peuvent pas toujours choisir parmi des coreligionnaires. Aux Vallées, cependant,
il serait relativement facile d’éviter les
mariages mixtes si l’on tient à rester
Vaudois. Hâtons-nous d’ajouter que le
mal n’est pas bien grand là où le conjoint
vaudois a soin d’exiger préalablement
que les enfants soient élevés dans notre
religion; mais il est irréparable lorsque
le conjoint catholique, influencé par le
prêtre, — et cela se voit, hélas, trop souvent — fait instruire les enfants dans sa
propre religion, ou lorsque les deux
époux, indifférenis, négligent totalement
toute instruction religieuse à l’égard de
leurs enfants. J’abrège les considérations
mélancoliques sur ce sujet de capitale
importance, en constatant cependant
que les mariages mixtes concourent pour
leur bonne part à la pénétration d’éléments étrangers que nous avons déjà
déplorée, et amènent de très fâcheux
inconvénients au point de vue religieux.
En toute conscience, pouvons-nous
nous dire encore le « peuple de la Bible? »,
surtout si nous nous comparons à nos
aïeux ou même si nous ne remontons qu’à
deux générations avant la nôtre? Demandez-le à nos pasteurs qui instruisent les
catéchumènes ou à ceux qui dirigent nos
écoles du dimanche. Et les parents, —^
* tés catéchumènes d’hier — n’en savent
guère plus que les enfants. On ne cormait
pîüs sa Bible, parce qu’on la lit bien
moii^ qu’autrefois. On lit les journaux,
même dans nos campagnes, on lit dès
livres d’agrément, on lit bien plus qU’autref«», BftaiB on lit peu la Bible. Oh je
sais: nos vieux qui lisaient toute leur
Bible, y Compris les prophètes et l’Apopulyjse, ne comprenaient certes pas toujourrtôut ce qu’ils lisaient; mais de lire
la Bible sans tout comprendre, ne vaut-il
pas infiniment mieux que de s’adonhét
aux lectures frivoles, impies ou corrup
trices? Quant à moi j’ai la profonde conviction que le luxe —■ relatif tant que
vous voudrez —■ dont nous sommes envahis, le relâchement des mœurs et... ne
disons pas le manque, mais la diminution
de respect des enfants à l’égard de leurs
parents, sont autant de conséquences
inévitables et directes de notre relâchement au sujet de la lecture et de l’étude
de la Bible.
Oh la proverbiale simplicité de nos
ancêtres et leur non moins proverbiale
frugalité I Nous n’avons pas à remonter
bien haut pour les retrouver. Le fond de
leur nourriture est à base de pain de seigle, de sarraziri, de châtaignes, de laitages, auxquels on ajoute plus tard la pomme de terre et le maïs. Nos grands parents ignoraient totalement ou à peu près
l’usage du sucre et du café. Aujourd’hui,
avec la prospérité relative dont nous
jouissons, les choses ont bien changé. Il
n’est presque pds de maison où il n’entre
le sucre, le café, voire même le thé, quelque élevé qu’en soit le prix; les châtaignes et les pommes de terre qui se consommaient entièrement sur place, sont
maintenant échangées contre d’autres
produits plus nourrissants et plus digestibles. Il y a de la variété dans l’alimentation, et ce n’est pas nous qui nous en
plaignons. Nos gens, se nourrissant bien
mieux que leurs ancêtres, sont probablement en mesure de fournir une somme
de travail plus considérable. Tout est
donc pour le mieux de ce côté-là....... Il
y en a probablement parmi vous qui
vont sourire en nous entendant affirmer
que le luxe a pénétré aussi aux Vallées,
mais tout est relatif, voyez-vous. Nos
femmes ne filent plus guère le chanvre et
la laine ; les rouets chôment et l’on n’èn
verra bientôt plus qu’au Musée Vaudois:
aussi la milaine et la grisaille, les solides
étoffes dont s’Kabillaient nos rudes montagnards, tendent à disparaître et sont
remplacées par la futaine ou le velours de
coton, moins grossier, dit-on, et plus
élégant. La jolie et coquette coiffe blanche ne se porte plus qu’aux dimanches
de communion, et nos jeunes filles de la
campagne qui se respectent et veulent
être à la mode arborent toutes un chapeau plus ou moins seyant. Il leur faut
bien se chausser, s’habiller ec se chapeauter comme des demoiselles I Et
pourquoi pas, ajoutent les mères trop
complaisantes ! Voulez-vous les fagoter
comme des vieilles? Et la classe aisée
n’est pas plus sage, ni moins préoccupée
du désir de paraître, dÉSurpasser le voisin ou la voisine. Jetez plutôt un coup
d’œil sur les riches toilettes arborées par
nos dames et nos demoiselles, dans l’un
quelconque de nos lieux de culte des
centres principaux et vous me direz si
j’exagère. Les anciens Vaudois se distinguaient aussi par la simplicité et la décence de leur mise: Les Vaudois d’aujourd’hui n’ont plus cette note caractéristique, et je vous défie de les distinguer, —
d’après leur extérieur — de leurs voisins
catholiques. Mais comme vous avez l’air
de sourire de mon ingénuité, je passe'
outre, tout -en déplorant pour mon
compte cet envahissement du luxe, qui
n’a rien à voir avec la distinction, la propreté, la bienséance, la modestie, ni surtout avec Vesprü de l’Evangile.
(A suivre).
GLANURES.
(Suite).
À Este je vais serrer la main de mon
ex-chauffeur et ami Umberto Pons dè
Perosa Argentina. Il me raconte l’épisode
de sa fuite des mains des Allemands.|De
ce récit ressortent son sang-froid et son
grând courage. Il a été proposé pour la
« medaglia d’argento al valore » et certes
il l’a bien méritée. Je vais aussi serrer la
main au lieutenant-vétérinaire V. Balmas de Prarustin, qui n’est pas très bien
de santé ces derniers temps à cause des
intempéries de la retraite. Espérons qu’il
se remettra bientôt. Non loin de Este
se trouve aussi l’automobiliste Baral. >
Dans les âlentoürs de Mestre j’ai le
plaisir de ó'Oir le soldat Janavel du Villar’îequel bien que travaillant dans un
« lazzaretto » a l’air assez content de son
sort. Le soldat Vannuccini Egisto n’est
plus à l’hôpital 240 et Tron César n’y a
jamais appartenu. Au 3° Reparto Chirurgia je vais serrer la main d’un Vaillant bersagliere, le caporal D’Attilio Michele, appartenant à la J. M, C. A, dè
Montréal et à l’église du Rév. Di Pierro.
C’est.un de ceux qui se sont distingués à
Capo Sile. Malheureusement il a été
blessé au genou, et la rotule étant cassée,
il en aura pour longtemps à être immobilisé dans un hôpital. Il est rempli de
courage et de patience. Il aimerait avoir
La Luce et quelque livre pour lire. Son
adresse est: Caporale D’Attilio Michele Ospedale da campo 240 - Zona di guerra.
Plus loin je vois le soldat Berton Pietro, lequel se montre tout heureux de me recevoir et moi de même. C’est une vieille
connaissance du Carso.
*
Je continue ma route pour Monâstier
où je cerche une centuria. Partita per
ignoti lidi. C’est une chose qui arrive souvent et il faut en prendre bravement
son parti. Je continue encore ma route
vers le front à la recherche du soldat
Gag Stefano et du caporal major Bmsenval Nestore. Mais à un certain point on
m’arrête pour deux motifs: Pas de maschera contre les gaz et parce que l’ennemi s’amuse à tirer sur la route. J’oblique alors vers la gauche et suis assez heureux de pouvoir serrer la main au caporal
Ottorino De Maddalena. L’ennemi tirait
peu et l’accueil des officiers fut charmant.
Je reconnus un capitaine, ami du capitaine Giovanni Rostan, que j’avais connu
sous-lieutenant sur le Carso. Le brave
De Maddalena voudrait aller dans un
autre régiment pour être en compagnie
de son frère et comme c’est un brave
soldat, il est probable que son capitaine
accueillera sa demande.
4c «
Plus haut, mais toujours sur le
Piave, j’ai le plaisir de serrer la main au
lieutenant Silvio Bertalot d’Angrogne,
récemment décoré de deux médailles al
valore; celle italienne et celle anglaise.
Agli Olmi je revois une vieille connaissance de Monfalcone, le soldat Federico
Pasquet de Torre Pellice.'Son aumônier m’en chante les louanges et cela
me fait plaisir.
A Carbonera je vais saluer le sergent
Jouve Luigi de Torre Pellice. Il est toujours aussi cálme et aussi souriant que
quand il se trouvait à Torre Pellice.
A Casier c’est l’automobiliste ïîostagno
que j’ai le plaisir de revoir. Il a été der
nièrement « in licenza » à Luserna San
Giovanni et il a encore dans les yeux
l’image aimée de nos chères Vallées.
Plus loin je cherche le carabinier Jourdan, mais il a changé de place le matin
même. Dove pescarlo ?
Dans les ‘alentours de Trevlsô je Tehcontre quelques Vaudoise Gag Aldq, \e
fils de M.t Gay, géomètre de La Tour. Il
se porte aussi bien que le pont neuf. Plus
haut je cherche le sous-lieutenant WeberArnoulet. Il est au travail, mais enib.onne
santé. Plus haut encore les soldats Rostan Edoardo, fils de Maurice du tram de
Perosa Argentina, et Long Louis des
Massels du Pomaret, Ils ont l’air encore
bien jeunets, mais chaque jour qui passe
les corrige de ce défaut que je voudrais
bien'avoir iqoi aussi. Leurs'officiers sont
très contents d’eux. A la gare de Treviso
je serre affectueusement la main au capitaine-médecin de Bergarae UgO Ffizzoni.
Et maintenant nous allons prendre nos
jambes à notre cou et filer droit sur Visnadello près du Piave. Là j’ai le plaisir
de serper la main au eappval Pazienza^
An/onio de Borrello. Je regrette de ne
pas pouvoir en faire autant pour le soldat
Baret Giulio du Pomaret. Ce sera pour
la prochaine fois, D. V. il pleut à verse
et je sens que çette pluie ne m’est guère
salutaire. Les officiers ont de la peine à
croire à mon cappellanato, ils inclinent
plutôt du côté de l’espionnage, mais un
officier ami de Piero Jahicr et du prof. Ravoir explique ce que c’est que le peuple
Vaudois. Tasse de café, poignées de main,
et je continue ma route sous la pluie.
♦ %
A Pugliano je cherche le soldat Ribòtta
Giovanni de Totre Pellice. Passé dans
les carabiniers. Mais les soldats Bontémpo
Amadio et Bontémpo Giuseppe de Borrello sont présents àia 8®' compagnie. J’aiaussi le plaisir de Serrer la main à mes
vieux amis de Gorizia, les soldats Michelin-SalOmon Jean Daniel et MiCheÎinSalomon Humbert.
A Arcade je trouve que’à Cause de Vaùvicéndamehto le soldat Frùche Gidvanni
Daniele est àllé aU’ospedale da catópo
124; Pons Giovanni all’ospedale dà
campo 47 et RivOir Giovanni all’ospedàte
da campo 48.
Montons plus haut, près de Nervosa
Là nous cherchons le sergent major
Garrou Giovanni et le bombardier Forneron Giacomo ainsi que Di Gianni Antonio de Bisaccia. Le capitaine aiutante di
campo Bisocco de Pignerol me donqp un
portaordini. Près du cimetière de Nervesa je vois que la route est toute trouée
par les grenades et je dis au soldat incertain de la route : Eloignons-nous de la
route et tu pourras alors t’orienter. Sitôt
dit, sitôt fait. Nous n’avions pas quitté
la route que deux grenades vinrent éclater à l’endroit précis où nous nous trouvions peu d’instants auparavant. Les
ayant entendues arriver nous nous aplatîmes dans le ruisseau. Mon compagnon
ne réussit pas à trouver dans ces dédales
« l’appostamento » des mitrailléuses. J’y
retournai le jour après pour apprendre
que Di Gianni était passé sur'sâ demande
au 2° Reparto d’asSalto et que Gàrrou
aVait été envoyé à Pâdovd pour piélever des objets. Je ne réussis pas à ico-
2
wrrailîr^^ Fotneron:
Je|m’€
frp«
:’en retournai donc bredouille.
* .*.
iii';<î>-|pttisquê"diHieii^ônife€#,p
'¿XinÛ&û rÎA IV^rinf’zaKÀllm^A ^rt^2«AWm a.
de Monteb^^o/fsàÂOttS uï^'^inte ^
juèque-1^. J’y tifava tout di^ suite 14 ser- 'V:
:§ent Giuseppe Pm '*
®Ug/font de Jlurift j|-:noua ^passons quelques instants en prière dans
âaoà «ufficio». J’aimerais bien visiter les
V ^^u4ois des deux régiments-qui sont en
5 I^^e, mais je dois y Tenoneer eâr la fa. ilgue commence à se faire sentir ètîSètte
^liie nç m’a pas f^it duibien, A une au
! fî Je redescends et à Istrana je vois avec
•pl|i»v'|é‘\soid|t p6/is*'Giópmni et "plus
tenente Pascal, rivolgiamo un affettuoso
pensiero alle nostre care Valli iimando
|aluti ^issim|n Lei edc^i amici tuttj*.
^ttot^ipnte Oliii0i G. Giacom^
" piteneoite Enrichi Pascal, cappi^<^i
I dano^^yaldese t Masse/ Giacomo^.
Fornèron Patrìzio, Ernesto Jourì
dan, caporale Attilio Bellion, Alberto Durand, autornobilista.,
fi
VAUD01SE.
Lile iâ ensüite [nommé son représentant
au Synode dans la personne de M. Héli
LouS. instituteur, et approuvé les'deux
ordres du {jour suivants ( î ?
1® « L’AÎsèmblée d’Egiise exprime »es
sentiments de vive sympathie chrétienne
à toutes les familles de la Paroisse éprouvées par le deuil et particulièrement à
celles, dont un .de Jeurs membres est
tombé au champ d’honneur pour la défense de la Patrie ». *
,2° « L’Assemblée d’Egiise exprime sa
profonde sympathie fraternelle â la maîtresse, M.lle Hélène Viglielmo, et à tous
Wouyelles p^itiques.l
4,NQR0GNE, ,AcyES liturgiques du
2.me TRIMESTRE 1918. — BaptëjT}esk
Cliauvie Ernest de Barthélemy et de Gdrv%les.membres de sa famille pour la double
t •». 1 i. . V» w 'r - - riÎuXydie perte irréparable qu’ils viennent de faire
^i|i le caporal Crema EhnéO apparteiiànt ' de Jean Piêrre et de Benecli Lydie (An^ï' por le départ de leur mère d’abord, en
Ihi dé montre . chioccia) ; Chauvie Amélie et Albertine - suite de leur père bien-aimés, et invoque
reconnaissant de ma visite. de Barthélemy et de Rivoire Lydie (Bar-'f., sur chacun d’eux les consolations du
^ »J métta); Afilôul Marie Madeleine de Bar? ■ Seigneur». ^
? JA 1^ P“ 8“ Armées thélemy et’de Ftache Marguerite (Ber- L’Assemblée d’Egiise est nouvelle
qu désirent ma visite doivent a voir l’obli- " tôt) . Monnet Pierina Elvira de Pierre et ment convoquée pour le 7 juillet, pour
ge|nce de m ecrife.vT -.H ï f-dé Monnet Adelina;(.Camoscera);Monnetlùl’él®ction de deux anciens: celui des
Tournim à la place de M. Jean Paul Beux,
J k~ 1® dé Ro- Jolanda de Barthélemy et de Pia,van
d<met ^ m’écnre encoîé, car je n'ai pas''Loïïise (Cacetyr '“™" "* ~
pu déchiffrer son adres»e
Je prié de soldat Bertalot Pietro du
_ Mbulin (Pomaret), de m’envoyér son
adressé afin que je puisse lui faire parvenir sa montre,
E. Bertalot, aumpmVr ¿P. naadois
■ 3* et 8» Armées.
LA PAGE DU SOLDAT.
>i Lèà artilièurs ' É; Clapier et Jourdan
Adolphe; le-çaiporal mitrâill. E. Bouchard;
les soldats Roccione Giovanni, Robert Davide, Charbonnier Davide et Charbonnier
Giovanni; le caporal du génie Long Giovanni, Grill François (de Rio-Crô), Rambaud Giovanni; les caporaux des alpins
Pegronel et Ferrerò Ferdinando; le caporal boulanger François Pegronel; l’alpin Long G. Luigi et le fantassin Gaydou
Giovanni (de Massel), sont bien, font saluer parents, amis et leurs pasteurs respectifs.
■— Il cappellano Adolfo Tron ci scrive.
Militari feriti; I soldati Ber/fn Giovann.
e Benech Giov. Pao/o (tutti e due di Angrogna), appartenenti ad un reggimento
che sull’Altipiano d’Asiago ha infranto
l’offensiva nemica, sono stati colpiti il
16-6 dalla stessa granata che ha ferito
fi primo alla gamba destra, il secondo
alla regione addominale. Il Comandante^
al quale richiedevo notizie dettagliate^
elogiò il loro valore con queste semplici
testuali parole che desidero riferire : « Si
son portati bene ; hanno fatto più del loro
dovere, perchè non si richiedeva tanto
da loro ». Onore e riconoscenza a questi
umili, grandi eroil
Il tenente d’artiglieria Canobbio Antonio, ferito ad una gamba, è stato trasferito il 17-6 all’osped. milit. di Montecatini-Bagni — Il tenente di fanteria
Rostan Giulio, ferito al capo, è stato dimesso il 27-6 dall’osped. di tappa di
Mantova con un mese di licenza di convalescenza.
, Ci affrettiamo a dar buone notizie dei
seguenti militari che hanno preso parte
all’azione sull’Altipiano di Asiago: Fanteria: caporale Paschetto Antonio (Prarostmo), soldati Fgrnerqne Enrica,{Id.)
e Pms Alberto (Pomaretto), giovanissimi
ancora, appartenenti allo stesso reggimento, con i quali abbiamo avuto la gioia
di trascorrere la serata del 15-6; soldato
Ferrerò Émilio (Pomaretto), che abbiamo
raggiunto la sera del 17-6 mentre egli era
in marcia su una delle vie del fronte;
sergenti maggiore Garretto Ernesto (Susa)
soldati '^abino Umberto (Vallecrosia) e
Regnaud Adolfo (Pramollo) della stessa
brigata valorosa, visitati il 21-6, e tra
le ròcce aspre dove sbarrano con le loro
sezioni la via al nemico, la domenica 23-6
il sottotenente Piva Gino (Firenze) e il
soldato Bertinat Giov. Davide (Bobbio).
Altreltartte buone notizie mandiamo
dèi , seguenti militari visitati in zone
avartzaté ò* nelle immediate retrovie:
'Tenèrite genio Decker Emilio (Torino);
solilato aùiómòb:. Beux Michele (Pramóllò), bombardiere Rossi Manlio (Torind), caporale Sesson Isacco (Angrogna),
soldato Rochdh Giovanni (Inverso Pinasca), soldato alpino Mourglia Ippolito
(Rorà), caporale genio Bmoir Guido (Chàtillonj, ' ■ ’
-19-6-1918,
Avendò il piacere trovarci per alcuni
istanti jd compagni^ del: caro cappellano
— Ensevelissements: Jouve Henri de
•Jean et de Chauvie Madeleine (Arcia),
35 jours; Chauvie Jean de Barthélemy
et de Rivoire Lydie (Barmetta), 10 ans;
Rivoire Milda Marguerite d’Henri et de
Bertalot Rosinè (Lausa), 10 mois; Buffa
Etienne feu Daniel et feu Monnet Susanne, veuf de Piston Marguerite (Bonnenuit), 81 ans; Rivoire Catherine feu
Jean et feu Combe Marguerite, veuve
de Benech David (Meisounassa), 75 ans.
COLONIA VALDENSE. Nous recevons, par l’intermédiaire de M. Louis
Jourdan, les sommes suivantes pour l’Asile des Vieillards de St-Germain : M. Paul
Peyronel (Colonia Valdense), frs. 22 —
M. François Gauthier (Dolores), frs. 44 —
M. Alexis Long (Castçx), frs. 33 .— Un
ami des Vaudois (Montevideo), frs. 22.
Nous remercions de grand cœur les
généreux donateurs et M. L. Jourdan,
qui a eu la bonté de nous faire parvenir
ces dons.
LA TOUR. Instruction Secondaire.
Collège: A la séance de scrutin final,
présidée par le commissaire royal, prof.
Juvalta de l’Université de Turin, ont été
déclarés licenciés sans examens: duLycée,
Guido Miegge ; du Gymnase, Robert Coïsson,jun. ; Ermanno Costabel,Mario Jahier,
Robert Jahier, Guido Rivoir, Malvina
Rivoir, Riccardo Turin et Pietro Zaccaro.
Un 9.me candidat n’a que deux examens
oraux à faire et selon toute probabilité
sera licencié à son tour. Les examens de
licence, commencés lundi 2 juillet, ne seront pas terminés avant le 9 cour. ; cepx
de promotions sont finis depuis lundi.
Ecole Normale: La séance de scrutin
final, présidée par le commissaire royal,
prof. A. Groppali de l’Université de Modène a eu lieu samedi 29 juin. Sont licenciés sans examens: M.lles Aprosio Irène,
Ayassot Hélène, Beux Giulia, Beux Virginia, Bounous Olga, Cesan Emma, Coïsson Jeannette, Giraudin Judith, JaÜa
Letizia, Meschiari Inès, Pons Marie, Serri
Caroline et M. James Gay. Les autres dix
candidates ont chacune de un*‘à trois
exameps à faire et nous leur souhaitons
bonne chance. ’
POMARET. L’année scolaire de l’£cole Latine s’est close vendredi 21 cour.,
par la traditionnelle petite fête des promotions à laquelle ont assisté bon nombre d’amis de l’instruction, de parents
des élèves et les écoles centrales du Pomaret avec leurs Maîtres.
Après la lecture de la Parole de Dieu,
le chant d’un cantique et la prière, le Directeur a adressé, aux élèves surtout,
quelques mots sur le devoir de la résistance, suivis de la lecture du résultat du
scrutin final et de la distribution des prix.
MM. prof. Forneron, Ph. Grill et Fr.
Balmas, pasteurs, ont adressé ensuite
quelques bons conseils aux élèves.
La modeste fonction a terminé un peu
après-midi par le chant d’un deuxième
cantique préparé par les élèves de l’Ecole
sous la direction du prof. H. Tron, et par
la prière.
Dix^ept élèves sur vingt ont été promus avec des moyennes qui témoignent
de leur travail ainsi que des soins assidus
et affectueux de leurs professeurs, X.
PRAMOL. L’Assemblée d’Egiise, convoquée pour le 23 juin, a entendu et approuvé le rapport annuel du Consistoire
et le compte-rendu de la Caisse d’Egiise.
'démissionnaire pour des raisons de famille et de santé, et celui de Peumian, en
remplacement de M. Barthélemy Bounous, décédé.
SAINT-GERMAIN. Samedi dernier
un bon nombre de mères de famille et
d’amis se trouvaient réunis dans la salle
de l’Asile d’enfance pour assister aux
exercices de clôture' de l’année scolaire.
Les enfants ont chanté quelques-uns des
cantiques appris, répondu à plusieurs
questions d’histoire biblique, récité,
compté, etc., — montré en un mot, que
sous l’intelligente directipn de leur maîtresse, M.lle Hilda Long, ils n’avaient
pas perdu leur temps. Une poignée de
cerises les a récompensés de leur fatigue.
L’Asile d’enfance ne date que du mois
de Novembre dernier. L’application rigide de la loi sur l’âge des enfants de
l.re élémentaire (qui n’est toujours que
facûltativa) a mis en évidence la nécessité de faire quelque chose pour ces 25
(même 28) enfants du centre qui n’avâiènt pas encore six ans. Le Consistoire
a fourni une salle, les familles ont donné
un franc par mois pour chaque enfant,
et la générosité de St-Germain, M.r l’ing.
G. Vinçon, a fourni l’ameublement et
les neuf dixièmes de l’honoraire de la
maîtresse. Aussi les mères de famille ontelles béni et béniront elles encore celui
qui a su employer d’une manière si utile
les ressources que Dieu lui a confiées.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
5me Liste de Souscriptions.
Colonia Pinerolese de Turin,
en souvenir du major Jean
Ribet (Refuge) L.
Consistoire de Turin (Refuge) »
50,—
200,—
100,—
100,—
50,—
200,—
100,—
Le même (Orphelinat)
M. et M.me Gustave Decker
(Refuge) »
Les mêmes (Orphelinat) _ »
M. Robert Revel, Gênes
(Hôpitaux) »
Le même (Refuge) »
M.me Caroline Malan-Agnès
(Hôpitaux) »
M. le prof. Achille Malan
(Hôpitaux) »
L. 840,—
Listes précédentes » 6.029,—
-________ Total L. 6.869,—
30,—
10.
BIBLIOGRAPHIE.
A. Antomarghi, L’Evangile du Royaume
- brochure de 110 pages, frs. 2,25, chez
l’auteur - 27 bis. Rue des Cerisiers Colombes (Sei^j.
Contient: Les prophètes 'de l’Ancien
Testament et la seconde venue - L’Evangile et la seconde venue - Les paraboles
du Royaume - Les prophètes du Nouveau
Testament et la seconde venue - Les
temps des Nations - Conseils sur la Prière.
A retenir les affirmations suivantes:
« Nous ne devons pas fixer l’heure, la
date du retour de Christ; mais nous devons attendre ce retour, puisque le Seigneur l’ordonne... ; « les caractéristiques
du Royaume seront la Justice et la
Paix... ». Quand l’Eglise, corps de Christ,
a atteint sa stature parfaite. Christ revient pour la prendre à soi. — L’ouvrage
est, dans son entier, exclusivement biblique et donne lieu à méditer sur un
des plus grands problèmes du Christianisme, Nous le recommandons aux chrétiens convaincus et cultivés.
^ La bataille aereprjs sur le plateafi de
Asfcgo où, nos troupés ont reconquis le
Mont Valbèlla et l’ont maintenu malgré
files contre-attaque^ puissantes des : ennemis, Sur les pentés du Col del Rbsso
* plusieurs combats se sont livrés ces derniers jours, mais nos vaillants soldats
' ont enfin réussi à conquérir le sommet
de cette positiou formidable ainsi que
le col d’Echele. Les Autrichiens avaient
occupé ces positions le premier jour de
l’offensive: ils viennent de les perdre et
la situation est rétablie telle qu’elle était
avant la grande attaque du 15 juin. Les
pertes de l’ennemi sont énormes, suivant M. Wekerle, président du Cabinet
hongrois, qui en a fait le pénible aveu
à la Chambre des députés : l’offensive a
coûté à l’Autriche pas moins de 200.000
hommes, entre morts, prisonniers et
blessés. Près de 3000 prisonniers que
nous avons pris au cours des derniers
combats, font monter le chiffre total à
plus de 23.000.
Le premier contingent américain est
arrivé en Italie. Le général Pershing
commandant des troupes américaines en
France nous a envoyé un régiment qui
a pris place a côté des vaillantes troupes anglaises et françaises qui se battent
a côté des nôtres entre le Brenta et
la Piave.
— Sur le front français des actions
de détail, dont quelques-unes assez importantes ont permis aux armées francobritanniques d’améliorer leurs positions.
Une au nord be Villers-Cotterets a rendu
trois villages aux Français, leur donnant
plus de mille prisonniers. Les Allemands
multiplient leurs raids sur Paris pour
se venger des pertes que leur inflige continuellement r aviation franco-britannique. Le fameux aviateur lieutenant
Fouck est arrivé à sa 49. me victoire officielle, mais le nombre des succès réels
arrivent à 73.
— De la Russie nous arrivent des
nouvelles sensationnelles. D’abord que
r ex-tsar Nicolas aurait été assassiné
par les gardes rouges: la nouvelle a été
officiellement confirmée et officiellement
démentie. Le grand-duc Michel aurait
pris le titre de tsar pour renverser le
régime maximaliste et il marcherait
vers Moscou à la tête des régiments
tchéco-slovaques qui dominent la situation en Sibérie. Une armée japonaise
aurait débarqué à Vladivostock pour rétablir l’ordre. La situation intérieure
de la Russie est toujours plus lamentable: l’oppression allemande se fait sentir durement sur ce peuple qui n’ayant
plus Voulu la guerre souffre les douloureuses conséquences de sa faute. M.
Kerenski, l’ancien président de la première République russe a fait un voyage
à Londres et à Paris pour objurquer les
alliés d’intervenir en Russie.
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