1
L'omple-couranl avec la Poste
PRIX D ABONNEMENT PAR AN
Italie............ L. 3
l’ous les pays de i'Qaion
(paste ...... » i>
Aiiiiàrique du Sud .... d 9
Ou s'abonne;
.\u bureau d'AdminiKinUion;
Chez MM. les PiisUiurs;
Ohoz M. ISmest Hoborl (Pignornl)
el à [iinprinitìria Alpina à
Tòrio Pollice.
i/abonnement parí du I.Janvier
et se paie d'aviuioè.
5 Mars IBM
LE TEMOIN
ECHO HES VALLEES VAUHOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous imiat'i'Oï lOmoiii». Aot. I,,8 Suivant la vérité avec lu clifirité. Epli. IV, 15. Qua ton règiia vipmie. MatUi. Vl,10
^ O III cil il Ì ■■ :
Jetai Wesley — Un l’ontilicaü proto.staiit
—Alliance RvangiMiqno — PJucore l'Introduction an Collège — Réunions d’appel
et de consocj'iition — Cbroniquo Vaudolse — Revue PolRique — Annouees.
wmm'XMimw
!.e 4 Mars, les églises méthodistes
(lu monde entier célèljrenl, le centième a'mii versa ire de la mort de
.Jean Wesley, adveime le 2 de ce
même mois. ' '
Après les rèi(ii'maleur.s cjui (bridèrent l’Eglise Evangélique, Wesley
e.st certainement l’homme le plus
puissant que l’Eglise Evangélique
ait produit.
Il secoua TA,ngleterred’une torpeur
qui l'essemblail de bien près à la mort
et il créa celle organisalioiV remarquable des ëglise.s méthodisle.s (¡ui
se. distingue par son exlension (elle
embrasse le monde entier), par la
lidélilé d’e sa doctrine, par son caraclére agi'essif,et enfin par le soin
qu'elle apporte,'au moyen de ses
classes, à ce que tout lldèle conliiiLU)
à è’instruire' et à ce que sa vie soit
soumise à un contrôle permanent
de la part dé ses frères.
Sa prédication fut la simplicité
même, passant des terribles réalités
du jugement de Dieu aux merveilleuses réalités de son amour. Il posséda à un fiant degré le don de
fixer l’attenlion, d’émouvoir les cœurs,
d’obliger les consciences coupables
a se rendre et à demander grâce.
Comme son Maître, il fut ému de
pitié pour les pquvres, les méprisés,
les péagers et les gens de mauvaise
vie.
Il eut un courage de liOn. Il brava
es colères du Gouvernement, les
haines des autorités ecclésiastiques,
les huées et les coups de la populace.
Une fois que les chaires anglicane.s
lui furent fermées, il commença à
prèclier dehors, sur une pelouse, sur
le sommet d’un rocher, à l’abri des
murs d’une cathédrale, dans les rues,
sur les places de foire, partout où
il pouvait recueillir des auditeurs.
Mainte fois il fut outragé, mainte
■fois .sa vie fut en danger; jamais il
ne perdit courage, jamais il ne recula d’un pas.
Son champ fut, à la lettre,le mondé;
car l’Amérique aussi bien 'que l’Europe fut -le témoin de sein étonnante
activité. Actuellement la dénomination méthodiste ( dans ses deux
hrancties) est la plus puissante aux
1 EtatvS Unis soit à cause du nombre
-ï? ‘‘SI
• • ; 'i®
'W\
.'fe
'W
m,
"M
' Û
f '[ôii
.V
2
Cfi^ •
W
nSîiy
’t'
fjslpKV;.'
‘V*' ^
s.f't.».;íir*T¿j:
_ 74 —
fie ses membres, soit à cause de
l’élemlue de ses missions.
El le secret de tout c.ela? Il est
tout entier dans celte heure du malin que dans le recueillement de son
cabinet J. Wesley consacrait régulièrement à la prière.
Si notre humide voix pouvait atteindre nos frères wesleyens en Italie et à l’étranger, elle leur dirait que comme ils ont été avec
nous lors du Bicentenaire du retour
des Vamlois dans leurs Vallées, de
même sommes nous avec eux poui
le Centenaire de leur apôtre. Le
vœu que nous formons c’est que
Dieu leur suscite d’autre.s Wesleys
et qu’il nous suscite à. nous d’autres
Vahíos, ou plutôt qu’il nous donne
à tous des hommes possédant la
foi, l’amour, la complète consécration au service de leur Père et de
leur prochain (pii caractcrisèi'ent ces
grands serviteurs de Dieu.
n. M.
UN PONTIFICAT PROTESTANT
« L’AI'rifjue lénébreuse » et autres
publications analogues émut jusque
daîis ses profondeurs le cœur de la
Grande Bretagne. Une onde de sympathie pouiMles êtres humains éloignés, il est'vrai; passait sur le pays
lorsque parut « D’Angleterre lénéIjreuse » contenant une proposition
et un appel en vue de secourir les
pauvres du pays. La ré[)onse fut
immédiate et fr. 2.500.000 ont été
déjà placés, sans conditions, entre
les mains do son auteur. I.e génél'a! Bootli propose fie pourvoir du
travail à Ceux qui désirèut travailler. Il va mettre cette houne volonté
à l’épreuve dans un rel'uge à Londres; il .transférera ensuite tous les
cas salisCaisants à la campagne, et
de là, si leur coud dite continue à
être boime, à queli|ue'coloiiie Iratisocéauique, prohabiernent 'lan.s l’Afrique méridionale. »
ff Tel est le plan: une expérience
phiIaid,ro[)i(jue sur une échelle gigantesque, et ce|fentlant philantropique seulement au deuxième degré.
I.B Général Bootli n’est rien s’il n’esl
un salutiste; aussi l'ait-il tle ce mouvement une partie de son œuvre île
l’Armée; et il n’est rien non pbis
s'il n est un autoci'ale; l'orgamsalion
doit rester exclusivement entre ses
maitis. Le plan fera du bien en aidant les pauvres et en attirant l’attention sur les devoirs ipie tout
homme a envers son pi'ochain, pendant que l’absolutisme que pratique
et les moyens .rmanciors dont (lispose son auteur lui fountiront des
facilitations toutes spéciales pour le
réaliser. Et cei>endant, qu’y a-t-il
de commun entre l’Eglise du Nouveau Testament et l’aulocratie du
Général Boothé » (1)
Nous recommandons les lignesi tiui
précédent aux reflexions de ceux
qui, tout en rendant liornmage aux
[ffincipes iVhumilité, de fraternité,
de liberté, d’après lesquelles Jésus
Christ et ses apôtres ont voulu que
son Eglise., fût et restât conslilnée
— se sentent disposés à encourager
le Salulisme de leur sympathie.
Qu'ils essaient s’ils le peuvent d’unir
les deux choses dans leur esprit!
Quant à nous, si d’un côté nous
ne pouvons que respecter comme
chrétien tout individu, quelfjiie nom
qu'il porte, (jui se nioulre animé
d’un sincère amour pour le salut
des âmes; si nous ne désirons ni
méconnaître, ni dépr écier; si au contraire nous sommes [irêts à nous
rendre compte et à nous réjouir de
tout bien, d'e quelque part qu’il
vienne;do l’autre côté, nous ne pourrons jamais que rejeter de toutes
nos forces, un système qui n'a m.i
(l) Les lignes,ci dessus sont de la plume
du U.r Mattkfliç.'i, que beaucoup de nos lecteurs ont entofidii avec édillcation an Jhoentenaire, et qui a été chui.si, à caiise de
ses quatitüs crninonies, pour être le secrétaire de l'Alliance des Eglises Presbytérionnes du monde entier.
3
cm) poitil. île conlact avec I’organisiiUoii lies églises primitives, bien
plus, i|ui lui est fouoièretnent contraire, un système qui est l’implantatioii au sein du pi'oteslanlisme
d’une hiérareliie papale et qui, dès
lors, ne peut être conforme à l'es[)rit de notre ¡Seigneur Jésus Christ.
H. M.
ALLIANCE EVANGELIQUE
l.es séances auront lieu U. V. dans
le Teatro dette Lofigie dit au.ssi Teatro Salvini (pii est situé dans la
Ci'a dei Neri tout prés ite Palazzo
Vecchio et du bureau, centrai de la
poste,, et non loin do l’endroit où
aboutissent toutes les lignes des
tramways. C’est un local élégant et
très l.iien aménagé où l’on peut voir
dejoiir,ce qui n’est pas le cas de bon
nombre de théâtres. Outre lu vaste salle
renti'ale, le théâtre Salvini pos,sède
d’autres pièces où pourront se tenir
les réunions de prières en différentes langues, se réunir les comités
etc.
L’on a pu voir par le programme
Irés étendu, (pie les délégués de l’Alliance Jivangéliijue n’aui'ont guère
l’occasiou de perdre du temps, vu
que les séances du mutin ('10 h.)
de l’après midi (3 h.) et du soir
(7.30) .seront tous lés jours précé’
dées, à commencer pai' le Dimanche 5 .ù.vril, par une réunion de
prières qui aura lieu à 7,30.
Que tous les entants de Dieu assiègent dés raaintenànt le trône de
grâces pour demande)- au Seigneur
sa sagesse pour tons les ari-angements préparatoii-es, sa direction divine pdur tontes íes délibérations et
sa bénédiction pour tout ce qui
sera l'ait [loiii' l’avancement de son
règne,
E. Bonne:')’,
[ncore l'inMnction au Coinè
Le public vaudois doit E.avoir bon
gré à M. R. d’avoir mis sui' le tapis ■
la ([uestion de l’inti’oductiou au Collège et d’avoir dit claii'ernent à quelles conditions, d’après le programme
<ia gouvernernenl, il sera dorénavant
possible d’y être admis. Il est fort
probable que bien peu de personnes
avaient une idée suffisamment claire
de la chose, car jusqu’ici elles n’ont
eu que peu ou point d’occasions de
s’en occuper; puis, il était de règle
que, malgré (juelques recoinmandations contraires, on lînt la porte
aussi large ouvei'te que possilde.
Aussi les maîtres qui ont voulu élever le.s élèves que leur l'oui-nissail
i’inti’odiiction annuelle au niveau de
ceux des gyrnuase.s nationaux de valent
se lever lïiatin et parfois se coucher
lard.
On est donc néce.s.sairement amené
en pensant à t’avenir du Collège,
maintenant sur un si bon pied, à se
demander si les écoles paroissiales
sont en état de lui préparer des éléves capables de subir victorieu'ment les épreuves qui vont être
reiiuises poui- être déclaiés digni
intrare. A cette demande iU. R.', sans
hésitei'répond affirmativement poulie Val l.userne, mais ne cache pas
'qu’il a de sérieuses appréhensions
au sujet des vallée.s du Cluson et
de la Germanasca. Or toutes ses
pensées respirent trop de calme et
de s-agesse pour qu’il vienne à l’idée qu’il ait voulu flatter la vanité
d’une Vallée aux- dépens des autres.
Il doit doue à coup sûr avoir par
devers lui des documents sur lesquels
il s’est fondé pour répondre comme
il le fait.
Quels sont ce.s documenis? c’est
ce que M, R. nous laisse complètement ignorer. Si, par supposition,
il n’en avait que de ceux que possèdent les géographes pour fixer la
population de TOu-Ganda ou du
4
16
K
p5« .
Ÿ‘:
È
!î-fc
m
Î*:,
WJ
eii,
Jii
W
'¡XAf/.
m
- ÿ’
P'' ,/v
m
wx
W--
ÍÍ»' '<.,.
Maroc, son assertiou n’anrait. tout
au plus qu’une valeur approximative.
Mais .si, |)ar exemple, les maîtres
qui ont dirigé et dirigent ericoi'e les
écoles au Val Luseriie élaient en
gronde partie les même.s que ceux
qui oiU dirigé ou dirigent, les écoles
dans les deux autres Vallées, l’asserlion filerait droit, .scmide-t il, vers
Tinexactitude et l’injustice, car par
le fait elle.s sont au même niveau.
Si quelqu’un, comme on l’a fait,
disait qu’au Val Luseime les élèves
sont plus itiielligenls,on répondrait,
ce qui est tout aussi vrai, qu’ils sont
'plii.s appli(p:ié.s dans les antr'es Vallée.s ,et ainsi la partie re.slerail toujours égale, témoin la fable du lièvre et de la tortue. Si l’on disait
encore qu’au Val inrserme, les écoles
restant ouvertes neuf longs mois, les
éléve.s seront mieux préparés que
dans celles des autres Vallées, do.rït
plusieurs, quoique ouvertes, ne sont
fréquentées que six ou sept, et qu’on
répondît que six mois en valent
neuf, quand ils sont employés san.s
disti'action d’aucune soi le, comme
c’est le cas pour les élèves que la
neige claquemure dans l’école, la
balance se maintiendrai! égale et
seul un soldat de Brennus oserait
la faire pencher d’un côté plutôt
, que d’un autre.
De ce qui précède, amssi longtemps
(]ue les (ioouTïient.s de M. R. n’auront pas vu le jour, il résulte que
. son assertion branle au manche, et
.. c’est cependant sur elle qu’il base
une proposition (|ui étonnera plus
d’un lecteur, savoir qu’il faut baisseï'
Je niveau de l’Ecole latine du Pornaret pour la mettre à la portée
des pauvres élèves que lui Iburnisseiit les écoles paroissiales -des Vallées qu’elle des.serl, et faire de la
première année actuelle une classe
^ cpmplérnenlaire des écoles jirimaires
j et prépai-atoires au gymnase )uimérne.
Cher M. R., vous me '.sem liiez
aller un peu vite en besogne. Vous
qui savez combien il est difficile de
monter, ne dites pa.s, jé vons en
prie, à ceux qui sont un peu haut,
descendez, il vous sera facile de remonter. Di les pfiitôL à ceux qui sont
en l)ris ou en arrière: Courage! donnez quelque.s coups d’éln'er de plus
et vous atteindrez le but. S’il y a
réellement, comme vous semblez le
croire, infériorité dans renseignement
de.s écoles primaires des Vallées de
Pérouse et de S.l Martin, i]ites franchement aux titulaires, qui ont, je
le sais, des oreilles pour ouïi'j dites
à tous ceux (jiie cela regarde de
près ou de loin: Vous avez \in gymna.se à pourvoir;- il faut pool' vôtre
admis savoir les (]uatre l'égles et le
système métrique, un peu de théorie du ilessin et de la calligraphie
et, sans parier du français, de l’italien a.ssez pour faire une composition pas,sable pour le style et les
idées; travaillez avec rnrdeur et le
progi'amme qui distinguent vos collègues du Val Clíseme, et les bancs
de votre collège se rempliront; on
ne-parlera plus d’y annexer mie
année préparatoire, on bien si l’on
juge non deja mettre, elle sera au
Collège de la 'roiir tout aussi à sa,
place qu’à l’Ecple f.atine du Pomaret. D. R. :
REUNIONS O’APPEL
et de wsécratiOH
tenues à Bora du SS Fév. au S Mars
Une vingtaine de réunions ont
été tenues dans les''différents quartiers de la pai'oisse île Rorà et dans
les deux écoles dé Monreions. Elle.s
ont élé présidées par les délégués
de la T-ible MM. H. Trou et Benj.
Pons. M. Ant. Gay past. à St. Jean
a pris part à rime des réunions'te-,
nues sur le territoire de sa paroisse,
et à trois 'reprises quelques frères
de rEgIi,se du Villar, au nombre dp
5 à 8; ont apporté le concours de
■
'.x-'-v.
5
leurs prières el, île leurs exliorlalioris.
I.)eiix eiih'elieiis ont eu lieu avec
des enrniils de l’Uiiiou pour la .leclure de i^i liilile et, avec les Îeitimes
qui ont souscrit, au sou mis.sioimnire.
Tout.es ees réunioii.s laiit de jour
que de nuit, sur semaine et le Dimanclie, ont élé suivies pai' un grand
uomhre de pei'sotmes. l.a plupart
oui écoulé avec atieutiqii e! rcciieillemeut les instructions 'et les appels
qui leur étaient adressés; taudis(|ue
uii cerlain nombre lie jeunes gens
ont motd.ré parlois un ceiiain «s[irit de légèreté allant jusqu’à l'opposiliou auveid.e et luaiyanle.
Quelques membres de là paroisse
ont pris yine part active en préseniant à Dieu des prièi-es, et deux
d’entre etix l’on fait à cette occasion poui’ la première fois. Descbants
bien exécutés ont lai'gemeiit eonlriImé à rédilication. Le cube domestique (|ui se pratiquait déjà de[mis
que|{|nfts temps chez un petit uornde familles, a été initié dans deux
ou trois auti'es dans le courant rie
la semaine, ' '
Dans les enti'etiehs qui ont suivi
chaque réunion l’nn a pu con.slaier
qu’un certain travail s’accomplit
dans les coeurs. Dlusieuns personnes
ont manifesté la décision de s'occuper plus'“activemetit de leur salut
et do celui de leur pi’ocliaiu. Un
premier pas a été fait, et luen des
familles sont disfjosées à réunir
dans leurs maisons des atnis et des
voisins poLii” invoquer le Seigneur,
lire et étudier emjiemble la paiole
de Dieu. La dernière l’eunioii qui a
eu lieu, Dimanche soii', au chef lieu,
a élé tout particuliéi-ement mai‘quée
d’un esprit de recueillement, et
(piaiid le moment <le la séparation
est venu, les cœurs étaient émus,
les malus se sont serrées inuluellemenl 'à plus d’une reprise,, et l’on
ne s’esl pais séparé .sans s’être réciproquérnent promis de pHer les
uns pour les autres.
e. T. et B. B.
NOUVELLES DU ZAIWBÈZE
On a reçu eidin, de boymes nouvelles de M. A. Jalla. Plus de détails la semaine prochaine.
La ’rouH. — ('.allège. Les examens
de licence ¡nférieiire que nous avions
annoncés la semaine passée ont en
un résrdiat des plus .satisfaisants
dans ce sens, (ju’aucnn de nos.neuf
élèves n’a échoué, tous ont ol)Lenu
leur di[)lôme qui leur permettra l’année prochaine, de, se présenter à
l’examen de licence gymnasiale su
perieure et qui leur ouvriraient
dès à iji'ésent les portes des écoles
normale.s supérieures et de.s instituts lechiuipits.— M. le proCesseyir
Severino Bruno, commissaire du
gouvernement a exprimé,à plusieurs
reprises, la bonne impression qu’il
avait reçue dm pay.s, rie nos dilîérenls établis-sements de l)ienfaisance
et d’éducation, et particulièrement
du collège. Nous pouvons l’assurer
que nous en avons reçu une tout
aussi bonne de sa nature si aimable
et bienveillante.—Voilà donc un bon
commencernenl de la nouvelle ère
dan.s laquelle est entré notre Collège. Que nos élèves y puisent un
epcoiii’agemerit, tout en ne se flattant pas que les ' épreuves sub.séquentes seront couronnées du même
succès, san.s un travail énergique,
opiniâtre de leur part. Et que les
parents Vaudois voient dans ce premier résultat un bon motif de nous
contier ceux de leurs enfanta qui
leui' semblent taillés pour l’étude.
Notre collège leur ouvre maintenant
la porte de toutes les cai'riére.s libérales, tout en les tenant,pendant les
années qu’ils y passent sous une influence morale et chrétienne. El que
personne rie craigne que la nouvelle
'iàÜ
''■im
organisation ne détourne de'la car-
6
rière pastorale tel jeune hoinrae qui,
l’aneien état de clioses subsistant,
l’aurnit embrassée. Nous avons eelte
toi (¡ne Dieu connaît ceux i,|ui sont
siens et qu’ il connaît aus.si ceux
iju’il destine à le servir dans le ministère. A ces derniers il adresse un
appel spécdal et il n’y a rien dans
notre organisation actuelle (|ui les
empêche de le suivre. Au conti'aire,
iis ne manquera pas de, personnes
qui les y encourageront. D’,autre
|>ar),n’y avait-il pas lieu de craindre
que tel jeune homme, se sentant
incapable de subir des examens très
difiiciles à Pignerol ou à Turin, ne
suivît passivement le chemin qui le
conduisait à Florence? Ce danger
n’existe plus acluellemeid: et c’est
un grand point de gagné.
X
Turin. — Rapport sur la Paroisse évangélique Vaudoise de Turin pendanl l’année 1800. I.a première partie de ce rapport rédigée,
pour des raisons de délicatesse des.
plus honorables, par les memlires
laïques du Concistoire seulement,
contient un l.iref résumé des péripéties travei’sées l’an dernier par
la paroi.sse; la-maladie de son pasteur, l’appel de M. D. Peyrot à le
remplacer fiendarit six mois pui.s à
.partager son travail, le surci’oît de
dépenses nccasionné [tar un double
pastoral, surcroît iuiqnel la paroisse' a pourvu eu élevant ses
Rousci'iplions de fr. 9S72à fr. 1.2853,50.
Lesanciens rendent un bon témoignage à l’activité de M. D. Peyrot et expri- ment le vœu,auquel nous nou.s unis-<
.sons de tout notre cœur, que M.
¡Vieille qui n’a repris son ministère
à Turin qu’à titre d’essai, se sente
assez fortifié pour le continuer pen
daiit (le longue.s années.
La seconde partie du rapport ..signée par le Consistoire dans .son
entier, traite .succe.ssivement des visites d’église que l’on voudrait voir
reprendre la forme qd’elles avaient
jadis; des difficultés créées au [>a
slorat par le fait (jiie tant de prote.stanls étrangers ne s’ unissent pas à
l’église, et ne se voieni qu’aux gra.ndes solennités; de la fondation d’une
nouvelle société chorale; de l'école
d-u Dimanche et de son œuvre miss-ioiinaire; de l’iiépilal (pii a soigné
pendant le dernier exercice 127 malades (journées de présence, 42-48;
dépense, !.. 9078); de la dinconie
qui a distrÜHié aux pauvres prote.stants de naissance Ij. 1929,60 et
a veirsé à la diaconie llalienne L.
1261,97; enfin de tétât spirituel <\\i,
troupeau, (.le dernier paragrapiie fournit au Consistoire l’occasion de prononcer une par.ole aussi charitable
que franche sous son ap|)nrente sévérité. Nous la refiroduisoiis, car elle
nous semble faite poui' toutes nos
églises iodistinct(imeut: «Ce n’est
pas avec, des cœ.urs partagés que l’on
saisit le royaume de Dieu, et aussi
longtem|)S que T ou croit ¡.miivoir
servir deux maîtres et clocher des
deux côtés, ou risque beaucoup |)lus
de pencher vers celui ([ui est h.i [dus
aisé, mais qui.u’est certes pas le
meilleur ». ■
Voici rnaiulenant des sommes collectées dans la paroesse,
S()uscri[)tion et dons pour
" ■ ■ Fr. 12853,50
fonds culte
.Vlissiqns
Evangélisation
Âi'ligiatielli
Société des Demoi.selies
1947,40
1304 4740 4460
Diaconie f legs, rentes Cît
dons [uihlics exceptés), »
Hôpital »
Société Evang. de Genève » '
Ouvriers sans travail ,»
Temple de S.t Germain »
1358 —
671 65
460 —
463 917 —
Total F.r,'29174,55
Artigianelli Valdesi. — Relazione annua sull'andamento dell'istiluto. AttigianelU Valdesi durante
l’esercizio ÌS90. lœ rapport contiiml
en premier lieu l’expre.s.siôn des vifs
regrets que fait éprouver au Comité
de direction le départ de M.® Moly-
7
lieux Williams qui, comme on lo
sait, avait fourni à M. J. l'. Meille les
moyens nécessaires à la fondation
de l’insUtlil. Le Comité se loue do
la fidèle colla dora Lion de la sociélé
des demoiselles pro!estanles,eL. il se
réjonil de l’augmentation des dons,
notamment dus dons en nature pi'Ovenant des Vallées. Considérant la
petitesse de la rétri Imti on allouée
aux élèves par leurs maU.i'es (les
meilleurs ne reçoivent que 33 cent,
par jour), on pi'oposera à l’Assem*
blée la suiq^ression du § 9 de l'art.
3 du réglement, comme prescrivant
que la pension ne se paie que pendant les lieux premières années. —
On a fait dans l’établissement de.s
réparations importantes. Le Comité
e.>il lieureux d’avoii' trouvé enlin la
directrice qu’il cherchait depuis si
longtemps. C’est M.lle C. Coiicourde
qui non seulement s’est mise tout de
suite de lioii cœur à la tâche,mai.s (.)ui,
elficaceinent secondée en cela pai‘ l'économe M. Guigou, a rôus.si à IransIbrmer la maison et à en faire un
séjour des plus agj'éa))les. À ce mo
Ut' de sàtisfaclion s’en unit un autre.
' C’est la médaille d’argent dont le
Jury de l’exposition ouvrière a décoré notre établissement. Le rapport se termine par des l'emercîments
adressés an V, Pré.sidenl lL l'eltegrini qui a reuiplacé M. le paslei.ir
de Turin pendant son absence et au
caissier M. Pau! Meille.
Mouvement des élèves: Le dernier exercice a commencé avec 31
et s’est fenné avec 29. Il y a eu
dans. ¡’intervalle il admi.ssipn.s et
13 départs Cinq élèves ont quitté
après avoir aclievé leur appi'eniissage,
3 pour raisons de santé, cinq ont
dû être renvoyés.
Total des recettes: L. 15 772 78.
Tütiii des dépenses: L. 14.177.75.
En caisse, au 31 Décembre 1890. L.
1595.03.
I^es Vallé-»is, cotnpils 'Pignerol, oui
envoyé 48J Kg., plus demi sac ,
|)lus_ 28 paniers et 4 corbeille,s du
pommes de teri'e., l^e.s ' paniers et
corbeilles viennent presque tous d’
Angi’ogiie. À cela il faut ajouiei' du
vin, de la farine de maïs, des haricols, des raves,de la menthe glaciale,
des ha.s, de.s mouchoirs etc. Le Comité se ganle bien toutefois «d’empêcber le peuple de plus rien af>porter », attendu qu’il n’ y a jamai.s
de su péril U.
L’ACCIDENT ARRniÊ AU GÉN. GETII/IET - L’autre joui' le gen. .Geymet, en descendant les escaliers de la l’réfecLure à
Turin est tombé et s'est cassé une
jambe. Il n'y a semble-t-il rien d'inquiétant dans son état. Qu’il reçoive
no.s meilleurs vœux de pTomple et
complète guérison (liéd.)
BiBLlOTHÈOUE dite DU COLLÈGE
—'—■>—
{.Suite v.'iV. 0)
Ouvrcii/es donnés par M. A. de Qualref'ages:
(second otivoi)
11., J\'létliode à [losteriuri expérim- et généralité de ses
ap|)lic.. 12. Par. 70 [405.
4R«rmalii li. ilc N.l
Guide d'u botaniste suivi d’un diet,
raisonné des mots techniques Iranç.
et latin. 12, Par. 52‘ [832.
ilfaiii'T A., La terre et l’iiomrne,
2.e éd. 12. Par. 61 (Vlli 558.
I Hiiiio'iiin I.,., Les pays loitiLaips.
Nüt.de vpy.(Gai ifoi'iiie, Mauri ce, Aden,
Madagascar) 12. Par. 67 (VIlI-350.
Ilei‘|>iii <1. t'Ii., Acide carbon.,
se,s propriétés phvs,,chim et physiol.
12. I^ar. 64 (Xll-564. ^
Lalliviuand IC, Education puhlique, 2 vol. en un. 12, Par. 48-52.
C;astl« A., Phrénologie s[iirUuid.
Kouv. éludes de psychol. apid, 2.e
éd. 12. Par. 62 (VU-408, et 1 pl.
Bari-al’!• A., Blé et |>ain. Liberté
de la boulangerie. 12. Par. 63 (697.
Fée A. Ij. A., Eludes philos, sur
l’inslinct et l’intellig. dès animaux.
12. Strasb. Par. 53 (XlI-208. ,
Osampa^-iiae J. It. J.,Gymnase
moral. Nouvelles anecdot. l'elat. â des
• femmes cét. de notre siècle. 2. éd,
12. Par. ‘39 (303.
■9.^1
■■riçvv
8
í;-
Mr - ■
mv.,
'Í5S4«a;.' ‘
ÍH'
Oiiixot M.me, Une famille. Ouvr,
oontiinié par M.me A. Tasín. 2 vot.
42 f^ar. 41.
Míaniiwlii»,' roi de Pjlogne eic ,
Œuvres choi;.îies, préc. d’nne nol.
lii.stor. pai' M me de S,t Üncii, 8." I’ar.
825 (VII-450.
Séj^íir, Hisl. de Louis XI, rai de
France 8 " Par. 834 (550.
le G.® IB., Souvenirs d’un
monlag-nardjS,'’ Par.78 [416. (i miime)
Tarn Peiiice, le 26 Février 180J.
l'rof. ALKX. ViNAY, bibiiolh.
Politique
— Dans la séance parlemeiitaire du 2 Mars, le, GnuvcM'uementa présenlé son programme rpii
est beaucoup plus économique que
po!Ui([ue. Les chiCiVes'inenlionnes
laissenl ejrti’evoir la possibililc du
■pareggio. Le parti de la gauche a
tout de suite livré bataille au mini.stôr e; mais l’opinion publi(|ue semble disposée à lui donner du temps
pour raonti'er ce qu’il vaut; err tout
pas elle tre verrait [ras avec plaisir
le retour rJe Gi’is[ri au pouvoir.
Les ilérnission.s de Biancheri comme. président de la Ghainbr'e ir’oitl
pas été acireptées.
Foii'üs. Le 10 à Snluzzir, le 10 à Kiliiaiia,
le 20 à Siimpoyre, le 'tCi à Beige.
— Le 3, la rente itutiemio a ôté (luetée
à Turin 1,. 9.j,95.
— Un séjour' un peu
trop prolongé de l’Impéralr'iee Fréder'ic a fort irrilé le parti aie l’exligue de.s pati'iofes. La po|)ulation
de Paris e.st restée calme, mais peu
s’en est fallu rpt’elle n’errti'àt elle
aussi en ébullition. Les rapports
entre les deux nations semblent, a
la suite de cet inci(|errt, être plus lendus i.jue jamais.
X
—■ Le cbancelier Gaprivi a [rronoircè des parailes di colore oscuro (rru' lesqnelle.s le par'ti
scrciali.sle semble menacé, s’il venait
a mettre la palience du Gouvernement à une trop rude épr'euve,d’mre
répr-essioti armée.
AliONNliMEiNTS PAYÉS
Troisième liste des abonnés an Témoin
qui ont payé pour ISOi.
l'iU'Visse itu Villar
M.rae veuve Kibet
Ro.staii. ' ■
t’igiiorrtl
M'elle Loti"
1 urin
X
Eunest Rooert, Gérard..
Yi. Allio — F.s. Giraadii). ____I. Allia. —
P. Bertiiiat. — .!. P. Gaydou turc. — .I.pii
Geymonat. — IM Geymonat
H. ri
M.rae Bortalut Bonjour.______M.me Tli-Da
vid veuve. — Proctiel Subilia — Vedova
Feri'ero — Maille euv. P. liynard Q. —
Barone oav. F. — Unione Crist. — Tnrhi
Boôr — Paolo Revol _ Ang, Proehet, —
W. Melile, Past. — Giov. Davyt — Giov.
üiovemUe„ —^.M.uie .Syl. Meirla — O.ni Favat. — Gay ÀlbeiTo. — Lami Mèynier. _
Giov. Buunous — Peyrot. com. G.liô. — Guigou Am. —'-'¡Bérard Caffarel. — Talmon
frères —' Gos.s Davide — Decker ing.
Peyrot D-de pa.'it.. — MorglÎa Vincenzo _______
M.elle Proclict—- J-ny üi'il —^,0. B. Pi"ocliet.
N. B. — Dans le N. 9, à la parois.se de S.t
Jean, au, lieu de Aiit Peyrot,— Bart, Turin ex iiist. — ICe Vola ex Inst., lisez
Art. Peyrot — Bart. Toiirn — IM Voile.
Ne voulant résni'ver de .surprise
[KHir pei'soime, nous avertissons les
abonnés au Témoin qui out reçu un
billet rouge les iuvilarit à [layer leur
abonnement pour 1890, que le jour-■
na-1 ne leur sera plus envoyé., dés
la seconde semaine de Mais, s’ils
I n’ont [!us répondu à ripyifatiüu.
U A dministrafion.
!/Porre Pedice — Imprimerie Alpina/