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Qûarante-neuvième animée.
17 JauYÍer 1919
N. 3.
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement do l’année. j t
Los changements non accompagnés do la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil iF, 8).
SOMMAIRE:
Piénitude de vie — La fréquentation des cultes
dans le Canton de Vaud — La détente
— Courrier de l’évangélisation - Correspondance — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits divers — Feuilleton: Le trésor
de grand prix — Nouvelles politiques,
PLENITUDE DE VIE.
«Jesuisvenu» dit Jésus «afin qu’ils
aient la vie et qu’ils l’aient abondamment». Et il compare sa mission de
donateur de la vie avec celle du voleur qui, poursuivant son but égoïste,
vole, tue et détruit. Le besoin ardent
d’une vie plus abondante et plus riche est donc amplement reconnu par
Jésus-Christ. Le vrai chrétien n’a pas
un point de Vue étroit, il ne met point
de restriction au développement de
l’intelligence, il ne pose point de barrières entre les hommes. Il recherche
une vie toujours plus active et envahissante, « En Lui était la vie, et la
vié était la lumière des hommes ». Y
a-t-il une chose plus universelle’que
la lumière ? ^
Toutefois, le contraste mis en avant
par Jésus-Christ ne doit jamais être
perdu de vue. Le danger présent consiste dans la recherche constante de
la plénitude de la vie individuelle,
sans penser à sa nature.
L’anarchiste français Bonnot, l’ennemi de son pays et de sa race disait: « Je dois vivre ma vie ». Et c’est
tout simplement l’extrême expression
de ce que beaucoup de personnes pensent et font. Avec l’abandon de la religion, tout sentiment de crainte est
aussitôt abandonné. On veut expérimenter toute chose, on veut donner
satisfaction à tout désir. Mais nous devons nous rappeler que nous ne sommes pas seuls à habiter ce bas monde ;
que la gratification de nos désirs, peut
occasionner de sérieuses offenses à notre prochain et que si nous allons de
l’avant ainsi, sans aucun égard pour
la loi divine, nous pouvons détruire
ce qu’il y a de plus noble en nous.
Nos droits à la plénitude de la vie,
sont conditionnés par les mêmes droits
de nos semblables à cette même plénitude de vie. Nous n’avons donc aucun droit à une plénitude de vie qui
offense les droits des autres. Si nous
disons: «Je dois vivre ma vie» les
personnes dont nous heurtons les justes intérêts auront la volonté et le
droit de; nous répliquer: « Nous devons nous supprimer ». Nous pouvons
seulement nous enrichir tout en enrichissant les autres. C’est là la suprême épreuve de la vie dans toutes
ses manifestations. Le commerce est
honnête quand il enrichit celui qui
vend et celui qui achète ; les plaisirs
fiont honorables quand tous ceux qui
y prennent part en bénéficient. La plénitude de vie légitime est celle qui
enrichit l’ensemble de la vie générale
dans toutes les salutaires directions.
Cette ^vérité est d’une manière plus ou
moins claire, saisie par tous les hommes, sauf par ces quelques individus
qui sont devenus lès ennemis de la
civilisation. Au reste, même les anarchistes soutiennent que s’ils veulent
abattre la société actuelle, c’est uniquement pour qu’une vie plus abondante puisse venir. Au fond du cœur
nous »avons donc tous le même désir.
Et si nous ne pouvonH pas le réaliser, c’est à cause de l’absence de la
vie divine, seule apte à éclairer la
vie inférieure. Mais comment définirons-nous cette vie que nous désirons
si ardemment?
Pour les uns ce n’est qu’une plus
grande capacité de jouissance sensuelle. Pour les autres, ce sera l’opulence qui leur permet de satisfaire
toutes leurs fantaisies. Le Seigneur ne
parle pas ainsi : « C’est ici la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent Toi
qui es le seul vrai Dieu, et Celui que
Tu as envoyé, c’est à dire JésusChrist ». La Vie est donc supérieure
aux sens. C’est la connaissance de Dieu
par Jésus-Christ dont nous pouvons
partager et l’esprit et la vie. Nous devons nous servir de la vie des sens
pour arriver à la vie de l’âme. L’esprit doit être souverain en nous et de
ses hauteurs nous sommes saisis par
Christ pour nous faire vivre une vie'
en Dieu.
"Deux routes s’ouvrent dans notre
vie, conduisant dans deux directions
opposées. L’une, celle de notre yolonté,
conduit à la tombe et tout est dit.
L’autre nous enseigne à dominer notre volonté avec l’aide d’un autre Esprit et-^ous rend esclaves d’une autre volonté. Le long de cette route
nous communions avec Dieu qui nous
donne la force de nous améliorer
et cette amélioration est démontrée
par notre vie entièrement consacrée
à l’amour et à la justice. Notre vie
s’enrichit tous les jours et en même
temps nous enrichissons les autres.
Nous ne sommes jamais en conflit avec
d’autres qui suivent la même route
que nous, mais nous devons nécessairement combattre le mal, soit intérieur, soit extérieur. Si nous avions
tous une semblable opinion de la vie,
quelle transformation ne pourrionsnous pas opérer au sein du monde qui
nous entoure! Nous voyons immédiatement où finit la racine de tous les
maux. Nous ne devrions jamais rien
faire qui porte préjudice soit aux autres, soit à la vie chrétienne, au dedans de nous. Est-ce un rêve?‘Oui si
nous croyons que la vie divine est un
simple perfectionnement et une amplification de la vie naturelle. Mais le
rêve deviendra une glorieuse réalité
si nous savons et voulons greffer en
Christ notre vie naturelle afin qu’il
la transforme en vie divine.
Prarustin, Janvier i9i3.
E. Beetalot.
LA FRÉQUENTATION DES CULTES
‘ DANS LE CANTON DE VAUD.
A la dernière session du synode de
l’Eglise Nationale Vaudoise, M. le prof.
L. Emery, a présenté un rapport au
sujet d’une enquête faite auprès de
toutes les paroisses, sur la fréquentation du culte. On a constaté généralement qu’il s’opère un triage et que
bien des gens qui suivaient jadis les
cultes par tradition s’en abstiennent
aujourd’hui.
Dans 46 paroisses il y a diminution
d’auditeurs ; dans 55 la situation reste
ia m^e ; dans 34 il y a progrès. Il y'
a toujours encore affluence les jours
de fête. Les causes de la situation actuelle sont d’abord l’indifférence religieuse, puis les conditions de la vie
matérielle plus difficile, les fêtes, la
vie de société, les sports, les sorties,
etc___ Un facteur important dans la
question est aussi, cela va sans dire,
la personnalité du pasteur. Quel remède à tout cela ? Pasteurs plus consacrés, laïques plus dévoués, cultes
plus variés, réunions d’appel familières, cantiques entraînants, temples plus
accueillants, etc__
...„On réclame aussi avec insistance
que les pasteurs fassent plus de visites, que la prédication soit plus
courte, plus actuelle, plus incisive.
Pasteurs et laïques se sont unis dans
une commune humiliation, et les laïques ont signé un appel aux chrétiens
par lequel se termine le rapport:
« Le chrétien doit se rendre régulièrement au culte :
1" Parce que Dieu veut que chaque
dimanche soit sanctifié, même le dimanche sans soleil.
2° Parce que* je compte que mon
pasteur sera à son poste et que je seraisétonné qu’il restât chez lui, à cause
de la pluie. ’
3“ Parce que ma présence à l’Eglise
sera d’autant plus nécessaire que l’assistance sera moins nombreuse.
4° Parce que, quelle que soit ma position dans l’Eglise, mon exemple aura
de l’influence sur les autres, soit que
je me rende au culte, soit que j’en
reste éloigné.
5" Parce que je vois que les enfants
du monde, même les plus douillets, ne
se laissent jamais arrêter par le mauvais temps sur le chemin du plaisir ».,
LA DÉTENTE.
Tous les journaux pqlitiques se sont
occupés d’une lettre écrite par le pape
et adressée à un de ses amis qui est
un prêtre. Dans cette lettre qui a été
livrée à la presse, il résulte clairement
que Pie X n’est pas l’irréconciliable
qu’on voudrait présenter comme tel
au grand public, mais plutôt porté à
la paix et à la tranquillité. En ce qui
a trait à la question brûlante du pouvoir temporel. Pie X ne nourrit aucune illusion, il avoue franchement
que tout en protestant, dans les grandes
circonstances, contre la spoliation et
la nécessité de ce pouvoir pour gouverner l’Eglise, il n’y a plus rien à
espérer de ce côté là ; la protestation
est plutôt une question d’opportunisme,
de nécessité aussi, vu que les finances
sont en baisse, mais il faut s’adapter
au régime actuel et vivre côte à côte
du pouvoir royal en bons amis. Le Labftro de Milan, journal irréCbiiciliahle,
avoue lui aussi que ce serait une chimère de vouloir régner sur un peuple
qui n’en veut pas, et tant que la francmaçonnerie dominera, à moins d’une
grande révolution inattendue, il faut
savoir attendre, mais, pour le moment,
sans espoir. Pie X est aux antipodes
de son prédécesseur qui avec sa grande
politique cherchait ses alliés au dehors, surtout en France; le pape actuel, au contraire, sait qu’ il vit en
Italie et désire vivre en paix dans
son pays, en tournant ses regards sur
les besoins de l’Eglise, en surveillant
l’esprit de rébellion qui serpente un
peu partout, en opérant quelques réformes, quelques-unes desquelles sont
vraiement appréciables. Entre les deux
papes, l’un grand savant, grand politicien, l’autre débonnaire et foncièrement religieux, nous préférons ce dernier. La politique a toujours été néfaste
à l’Eglise, qui s’est mondanisée, en
contact avec celle-ci. Un esprit humble
ne peut qu’exercer une bonne influence
sur les masses et Pie X a fort bien
fait de déclarer dans l’intimité, qu’il
ne faut plus compter sur le pouvoir
temporel. C. A. Tron.
COURRIER DE L’ÉVANGÉLISATION,
Très honoré Monsieur le Rédacteur
de r « Echo des Vallées ».
C’est avec douleur que j’ai appris
la nouvelle de la mort de mon ancien
professeur Charles Luigi.
Dieu m’a accordé la joie de le revoir en 1911, au mois de septembre
à Morges, à la Convention Chrétienne*
Je m’asseyais au bout d’une table
lorsque mes yeux*se rencontrèrent
avec ceux de Monsieur Luigi qui était
précisément à ma dpoite. Nctrc étou-
2
■i< ;
■ l 'f Mr-î
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, nement fut extr^çdin^^ Il avait
_eiiiviron vingt-sii qoe||Dus ne nous
étions plus vus tf ?
èfoas avons év#qué le|>a^é, dtt témps;
ofiÎ jeune homme je fréquentais fëcole
^d’gvangélisation de Sainte Philomène
;|)ilès de Nice. Quelle douce heure nous
^a’^ons passée ensemble, quelles suaves
r^iniscences, le maître et l’ancien
élève se retrouvèrent unanimes sur
le point essentiel: la glorification du
■ Christ. iV . „•...r
Comrne il unissait ce cher professeur la foi à la science.
Doué d’une intelligence supérieure,
d’une vaste culture et d’une mémoire
prodigieuse, M. Luigi cependant ne
s’imposait pas.' Il était doux comme
un agneau,, toujours, jîonoiliant, désirant toujours l'harmonie entre les chrétiens de différentes dénominations. Sa
dogniatiqué était imprégnée d’un esprit de largeur tel que même ceux
qui n’appartenaient pas à son Eglise,
pouvaient l’adopter. Il nous exposait
les différentes manières de voir, mais
il nous laissait pleinement libres de
choisir. '
C’était un père pour ses élèves et
non un prèfesseur rigide qui se contente d’exposer la vérité de la chaire,
mais qui, une fois descendu de là, se
renferme en lui-même.
On pouvait dire de lui qu’il vivait
ce qu’il ënséignait.
J’eus encofè le bonheur d’envoyer
deux oü' trois correspondances à son
journal 1’ * Eglise Libre fondé par
M. Pilattè. Bien qu’il ne fût pas batailleür cbmme ce dernier, cependant
il ne cédait pas un pouce de terrain
qiiand la vérité était en jeu. Il était
alors très tenace.' ’ '
Nous perdons en lui le plus pur représen^nt du libéralisme, un philosophe profond, un théologien distingué, un journaliste de premier ordre,
un chrétien éminent.
Je viènà verser une larme sur la
tombe du Maîtré.'
«
— Puisque j’ai la plume en main,
permettèz-moi, cher Directeur, de vous
dire deux mots sur l’Evangélisation.
Cette année, grâce à Dieu, nous
ayons eu comme les années dernières, deux arbres de Noël, l’iin à Ca"^^rema et l’autre à Champdepraz.
A Carema, M. Maurin et moi nous
avons pu nous adresser à un nombreux
auditoire d’environ 160 personnes et
j’ai appris depuis que nos appels n’ont
pas été vains.
A Champdepraz, grâce au beau
temps, nous avons eu environ quatrevingt-dix personnes.
Les enfants ont été comblés de cadeaux, et nous sommes débiteurs pour
cela à un généreux donateur qui veut
garder l’anonyme.
Nous poursuivons avec entrain notre
œuvre de dissémination des idées évangéliques et nous rencontrons bien des
sujets d’encouragement. La bénédiction de Dieu est sensible. Mais, hélas !
nous vieillissons! nous’àurions besoin
que ideSi forcés, jeunes soient employées dans l’œuvre.
L’année dernière, le Comité a dû
fermer l’école de * Pietramarazzi »
parce qu’il n’a pas trouvé un instituteur évangéliste pour remplacer M.
Mathieu. Nos rangs s’éclaircissent. i
—Comme le dit la circulaire qui a
été lancée dernièrement de tous côtés
pour fonder à la Tour une école Normale mixte, une'partie de notre jeunesse vaudoise préfère émigrer en
^éri<][ue ou èn l'rance plutôt que de
..se consacrer âJ,’EvangéUsation. Il sem.*ble que le * jg^te d^ho^neur > de
#angéliste, CQmme l’appèlle M. Pilatée,.
dans un anciin opuscule, mais qui e^
toujours nouveau, il semble, dis-je, que
ce poste de combat n’est plus considéré, ' apprécié. Je crois qu’on a plutôt'
soif d’intérêts matériels que d’abnégation et de sacrifice. Nous oublions
.-notre noble mission d’évangélisateufs
rappelée souvent par le général Beckwith.
Que Dieu suscite parmi nous des vocations, afin que nous, qui commençons à faiblir, non par manque d’enthousiasme ou de feu sacré, mais parce que notre corps s’use, nous puissions
être remplacés dans cette sainte et
noble vocation d’Eyangélisateurs,DÎéll.
saura donner encore à notre Eglise
les ouvriers dont elle a besoin. C’est
Lui qui les suscite.
Veuillez agréer, cher Directeur, mes
vœux de nouvelle année et mes salutations fraternelles.
Votre tout dévoué G. Bert.
CORRESPONDANCE
- Valence, 6 janvier 1913.
Monsieur le Rédacteur,
Permettez-moi de rectifier une erreur de fait dans la notice nécrologique concernant notre regretté confrère, M. Ch. Luigi.
« Collaborateur de ce dernier (Léon
Pilatte), au journal VEglise Libre, avec
M. Draussin, il en devint, ditçs-vous,
directeur dès la mort de Léon Piiatte,
en 1893». Or, c’est moi qui succédai immédiatement à notre éminent
ami L. Pilatte. M. Luigi me secondait
I avec le titre de co rédacteur; mais
j’eus la charge de réidaçtèqr principal
et de directeur-effectif pendant deux
ans, jusqu’au 1" Mai 1895. Et quand
je quittai Nice pour Montpellier, en
Avril 1894, je transférai l’administration de l’Eglise Libre dans cette dernière ville, où M. Luigi ne s’installa
que quelques mois après ma démission, comme directeur et propriétaire
du journal.
Voilà la très exacte vérité et vous
comprendrez, je n’en doute pas, que
j’aie tenu à la rétablir, d’autant qu’elle
n’a rien de désobligeant pour personne.
Agréez, Monsieur le Rédacteur, mes
salutations chrétiennes.
____________ H. Draussin.
CHRONIOl^AUDOISE
Bobi. Mouvement de la paroisse en
1912. — Baptêmes: Catalin Susanne
de, Jean et de Pontet Susanne, - Bonjour Jean Daniel de Jean et de Marie
Catalin ¡- Charbonnier Marie de Sa- ■
muel et de Susanne Pontet - Catalin
Marie d’Elisée et de Susanne Rostagnol - Susanne Michelin-Salomon de
Salomon et de Madeleine Bertin - Marguerite Charbonnier ' de David et de
Marguerite Baridon - Bonjour Etienne
de Jean Jacques et de Anne Reynaudin - Pontet Alfred de David et de
Anne Grand - Anne Gönnet d’Etienne
et de, Madeleine Mondon - Catalin
Anne d’Elisée et de Marie Mondon Etienne Mondon de David et de Susanne Negrin - Navache Joseph de Paul
et de Madeleine Gönnet - Judith Artus
de Jean et de Marie Pontet - Negrin
Pauline de Jean Elisée et de Marie
Pontet - Gay Susanne d’Alexis et de
Marguerite Catalin - Hélène Rivoire
de Joseph et de Marie Mondon - Baridon Et^uge J< Pierre et de Ma
.delèine Favat - Susanne, Rostagnol de
^J.'^lacqujeâ'et de Constafice Geymonat*
rfBèynaudin Anne d’Etienne et d’Anne
Garnier - Artus Etieiihe de Paul et de*
‘*Ahne Rostagnol - J. Pierre Catalin de
David et de Anne Negrin - Total 22.
Mariages ; Paul Bouchard avec Catherine Gay - Etienne Pontet avec
Anne Bonjour - Paul Artus avec Anne
Geymonat - Jean Daniel Bonjour avec
Anne Artus - Paul Baridon avec Anne
Baridon - Joseph Baridon avec Marguerite Baridon - Daniel Michelin-Salomon avec Anne Marie Mondon - Paul
Geymonat avec Anne Caroline Pontet
- Borione Rinaldo avec Susanne Michelin-Salomon - Paul Pontet avec Marguerite Bonjour - David Charbonnier
avec Constance Davit - Total 11.
Décès: Joseph Michelin-Salomon de
Paul et de Anne Pontet (Allouie), 3
mois - Catherine Rostagnol de J. Pierre
et de Marie Gaydou (Serre), 17 mois Susanne Pontet feu Jean (Peui), 60 ans
- David Charbonnier de David et de
Marie Baridon (Peyrela), 3 mois - Jean
Pierre Grand (Peyrela), 67 ans - Marie
Roux-Freissinenc, mariée Elisée Negrin
74 ans - Anne Marie Garnier de Timothée (Champs), 2 ans et demi - Salomon Gönnet'(Pantasset) 82 ans - Madeleine Negrin, mariée Paul Melli, 72
ans - Marcelle Bouchard, 4 mois - Susanne Charbonnier veuve Grand (Peyrela), 67 ans -»Daniel Mondon, ancien,
85 ans - Etienne Gönnet (Sibaud), 90
ans - J. D. Bonjour, ancien, 60 ans Total 14.
Chicli. Nous nous permettons d’extraire ce qui suit d’une lettre qui
n’était pas destinée à la publicité :
« Nous avons eu. Dieu merci, de belles
et bonnes fêtes, qui m’ont laissé bien
fatigué, mais aussi bien content. A
êalle, nom avons eu l’arbre de Noël
le soir du 24, et tout s’est bien passé;
les chants et les récitations ont réussi.
A 11 heures du soir nous avons célébré un bon culte qui a terminé vers
minuit et trente, avec la Sainte-Cène;
le matin de bonne heure un autre
culte, un autre à Tocco à midi, et le
soir ici. Celui de Chieti a été tout à
fait r^jomssani, sous bien des rapports.
Le Jeudi soir, dans la, chapelle d’ici,
nous avons allumé un arbre, et cette
fête aussi a fort bien réussi. Le samedi soir, nous étions à Tocco. Alba
et Mlle Rechenben sont aussi venues,
ainsi que Madame Tron de Salle et
sa tante.
Nous avons célébré un culte de Noël
avec Sainte-Cène en présence d’une
vraie foule : tout ce que pouvait contenir le local! Le lundi matin, nous
avons allumé un petit arbre; et quelques enfants venus de Salle ainsi que
quelquesruns de Tocco ont récité et
chanté après le culte proprement dit.
La population a été étonnée de voir
et d’entendre toutes ces belles et bonnes choses. Vendredi soir, toujours à
Tocco, j’ai donné une conférence devant un auditoire splendide. Gloire
soit au Seigneur! Son Règne avance,
car nous croyons fermement que la
semence jetée dans les cœurs en Son
nom produira les effets et les fruits
pour lesquels elle a été donnée ».
Cette correspondance intime nous
montre ce que font nos ouvriers, qui,
certes, ne s’épargnent pas. Que Dieu
bénisse notre cher collègue de Chieti,
M. le pasteur Bei tinat.
La l'uur, La première semaine de
l’année a, comme partout ailleurs, dans
nos Vallées, été consacrée à la prière.
Nous «¡von» trouvé partout de bons
auditoires attentif^ pt sérieux, quoique
on ait noté l’absefce de plusieurs qui
aairait pû s’unir à%ous. Dix sept personnes prirent une part active dans
ces réunions, et à Ta ville, outre des
prières nous eûmes le plaisir d’entendre
MM. Romano et Falchi nous adresser
de sérieux appels. Que Dieu mette le
sceàu de ses bénédictions sur tous nos
efforts. ' j
-, - ?
S Le Consistoire, dans sa dernière
séance, a désigné comme membres de
Ta Commission pour le 17 février: Messieurs J. J. Jourdan, instituteur émérite ;E; ; Vertu ; pVof. J. Maggiore ; J, Romano, pasteur émérite et David Poët,
diacre. Nous ne manquerons pas de
faire connaître à nos lecteurs la localité choisie et le prix ,du modeste
repas en commun.
8 Nous avons dû prendre deux fois,
la semaine passée, le chemin du Cimetière ; la première fois pour accompagner les dépouilles mortelles de Dalmas Pauline, du Villar, décédée à
rhôpital, âgée de 63 ans, et la seconde
fois pour accompagner'celles de Barai
Jacques^' décédé à Ste-Margùerite, à
Tâge de 85 ans. Ce dernier laisse une
veuve et deux enfants auxquels nous
adressons nos condoléances.
S Dimanche soir, à Ste-Marguerite,
M. le pasteur Tron parla sur William
Tyndale, le héros et martyr anglais.
S Mercredi soir, au Rensionnat, M.
Te prof. Attilio Jalla tint une conférence sur Christ et la femme.
Pour le 17 février, .
Sous les auspices de la « Société
d’Histoire Vaudoise » l’Imprimerie
Alpine pabììovo. - cette année aussi l’Opuscule du 17 destiné aux
familles des Vallées.
J Le sujet .en sera : La Campagne du
Comte de la Trinité.
L’article, dû à la plume de M. le
prof. Jean Jalla, sera accompagné
d’une jolie vue.
U Imprimerie ne pourra, pas garantir Vexécution des ordres parvenus
après le 31 janvier. Le prix reste fixé
à 8 cent, l’exemplaire, franco en Italie.
Si les demandes pour une édition
italienne atteignent les 2000 exemp.,
l’imprimerie l’exécutera.
, Aluralto {Suisse), . Un faire part
nous annonce la mort de Madame
Susanne Pauline Cro/f^Staub, décédée
à Muralto, à l’âge de 79 ans, après une
longue maladie. Madame Croff était
bien connue à la Tqur, où, avec son
mari, elle a.demeuré de longues années.
lAlew-Yorki Soirée musicale réussie. C’est celle qui a eu lieu le 14 novembre dernier dans notre salle de
réunions. C’est que nous avions de bons
artistes! D’abord trois messieurs calabrais: G. Lo Russo, P. Fileggi, G.
Galati qui ont exécuté sur la guitare
et la mandoline, avec une agilité et
une douceu\merveiIleuses, des pièces de différents maîtres. Ensuite deux
pianistes de profession : Miss Huut et
signorina Ferraris, appartenant à l’Eglise de notre ami,. M.. Nardi, Enfin,
plusieurs chanteurs: Mlle Æ ,G.aïru|},
(Le Credo du paysan), Mlle J. Peyrot,
Mme Ph, Ghigo (oltre le stelle) et un
groupe d’étudiants italiens de la « Bible
School» (Inno all’Italia, Va pensiero),
qui, sans être artistes, se sont attirés
bien des applaudissements, et des applaudissements mérités. -i,
■** Une soirée pleine d’entrain, comme
on peut se l’imaginer, terminée par
des glaces à la crème et des gâteaux
offerts par une amie de notre Eglise,
et qui a laissé che^ tous ceux qui
1
3
odrprîs part (100 personnes environ),
un excellent souvenir. ? .
O Un autre mariage: celui de M.
Guillaume Allia, du Villar, établi à
Newport, R. I., et de Mlle Marie Durand-Canton, de Bobi, ci-devant réIsidente à New-York. C'est M. Griglio
|qui a présidé à la cérémonie nuptiale
|(12 décembre).
I S Bazar. Le 3“® « bazar > organisé
ipar la Société des dames de notre
¡Eglise, la « Valdesia * f a eu lieu le
11 et le 12 décembre. Le produit net
a été de 362 dollars, ce qui représente
un grand travail de la part de ces dames et des messieurs qui ont bien
voulu les aider.
8 Grâce à Dieu le nombre augmente, parmi nous, de ceux qui ont
compris qu’ « il y a plus de bonheur
à, donner qu’à recevoir ». Il est, particulièrement, un groupe de personnes qui ont donné, en cette occasion,
cdmme toujours, d’ailleurs, un exemple
-de «dévouement admirable. M. Griglio
eii a été touché et se fait un devoir
de remercier, au moyen de V Echo,
toujours prêt à rendre service, ces personnes; comme aussi tous Ceux qui,
d’tine façon ou d’autre, ont contribué
à la réussite de cette vente en faveur
de l’Œuvre qu’il dirige, sans oublier
mesdames: A. T., C. C., H. G., L. G.,
S. R. (Chicago), M. A. (Buffalo), C. O.
(Pittsburg), J. R. (Philadelphie),rL. L.
(Wilkesbarre), M. P. (Westltobokenj,
J. P. {Blovmfleld), J. G. (...), et Mes
sieurs: A. J; (Middleville), F. G. (Valdese, qui ont envoyé des ouvrages^
l’aiguille ou au crochet, ou bien des
produits de leur verger ou" de leur
fabrique. Reporter.
St»Càermain. Le premier dimanche de l’année, VUnion chrétienne des
Jeunes ftlles, fit une agréable surprise
à nos 44 vieillards, en leur procurant
une 'agréable après-naidi et en leur oL
fi ant à chacun un cadeau comme aussi
deux bonnes tasses de café et des biscuits. M. le pasteur Comba et M. Botta
adressèrent à cette nombreuse famille
des paroles d’exhortation et de consolation. On pria, on chanta et on récit'a7àvec un entrain digne d’être admiré. Nous remercions tous ceux qui
se firent un plaisir d’apporter à ces
vieillards un peu de cette vie exubérante de la jeunesse, qui rappelle
tant de' choses à ceux qui ne la possèdent plus.
8 Nous tenons à remercier sincèrement M. Gibson qui nous a fait parvenir 20 fr. pour l’ Asile, Mme Hall,
20 francs et M. Jourdan, instituteur,
La Tour, 10 francs; N. N. 2 francs.
et des peuples ; il est le chef sous lesquel personne ne se sent tyrannisé
■parcequ’il représente Dieu lui-même.
Il est le Père par excellence qui réunit en lui-même tout ce qu’il y a de
bienveillant, de sacré, de divin.
< Il semble incroyable, et il est
douloureusement vrai qu’il y a des
prêtres auxquels on doive faire cette
recommandation. Mais, malheureusement, nous sommes aujourd’hui dans
cette dure, malheureuse condition de
devoir dire à des prêtres: Aimez le
pape !
« Et comment doit-on aimer le pape ?
* Non en paroles et de langue seulement, mais en effet et en vérité.
Quand on aime quelqu’un, on cherche
à se conformer en tout à ses pensées,
à en accomplir les volontés, en interpréter les désirs, et même l’amonr de
Dieu transforme notre être de façon
à' noua identifier avec lui.
Nouvelles et faits divers.
Italie. U Union apostolique est une
société internationale de prêtres qui,
fondée il y a 50 ans, compte 12,000
membres et a organisé un pèlerinage
pour renouveler envers le pape l’hommage d’obéissance et de dévouement.
Cette députation d’environ 250 prêtres
était bien placée pour permettre au
d’ouvrir son cœur désolé dffpeu
Siocilité de bien des prêtres,
^^^i, d’après la Semaine calholi^®m|p?Mment le pape a répondu:
*ltou8 avez bien dit que le trait
caraéit^^Qg des prêtres de l’Unioa
apostôli^ue jiôit gtj-e et est l’amour
pour le que c’est Un autre
moyen pour nous sanctifier nous-mêmes. Et pour l’aimer, il suffit de réfléchir qui est le pape.
« Le pape est le gardien du dogme
et de la morale. Il est le dépositaire
des principes qui reudeat honnête la
famille, grandes lès nations, saintes
Jesâmesjil est le conseiller des princes
« Qui aime obéit: Si. quelqu’un
m’aime, il gardera ma parole. Par
conséquent, quand on aime le pape,
on ne discute pas au sujet de ce qu’il
dispose ou de ce qu’il exige, ni jusqU’où
l’obéissance doit s’étendre, ni dans
quelles choses il faut obéir.
« Quand on aime le pape, on ne
dit pas qu’il n’a pas parlé assez clair,
comme s’il était obligé de répéter à
l’oreille de chacun sa volonté!
« Ôn ne met pas en doute ses ordres
en affichant le prétexte de ceux qui
ne veulent pas obéir, que ce n’est
pas le^jpapè qu| commande, mais ceux
qui Pentourent. j
« On ne limite pas le terrain où il
peut et doit exercer son autorité.
« On ne préfère pas à l’autorité du
pape celle d’autres personnes, toutes
savantes qu’elles soient qui sentent
diversement.:du pape, des personnes
qui,’ si* elles sont savantes, ne sont pas
saintes; celui qui sent diversement
du pape ne peut pas être saint. »
Le pape a jeté en partie l’interdit
sur le diocèse de Gênes parce que le
governeraent italien a refusé Veocequatur au nouvel évêque, coupable aux
yeux du public génois d’avoir fait
écarter un prêtre aimé de la cité.
Journal Religieux.
Espagne. Ce pauvre pays, écrasé
par l’ignorance des prêtres, esclave
de leur tyrannie, vient de commettre
une autre iniquité en condamnant un
vieillard à six mois de prison pour ne
pas s’être agenouillé lors du passage
du Viatique. Les libéraux sont indignés de cet affront fait à la cause de
la liberté de conscience, venant aussitôt après celui du soldat qui avait
refusé lui aussi'de s’âgehouillér dans
le temple, à l’élévation de l’hostie.
U Alliance évangélique s’est émue
eu présence dé cet acte d’intolérance,
et a fait j)arvenir au gouvernement
une proteétaiioniëaérgique, réclamant
le pardon pour l’iiifortuné condamné
et montrantie mal que cela fait à la
cause de la dynastie dans ce pays.
Pauvre Espagne!
(102) le
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIOIEUX
Un quart d’heure plus tard, Bruce rejoignait
sœur et cousine dans la salle à manger de Roccadoro. Ces demoiselles se demandaient où leur
cavalier avait bien pu passer.
— Tout va bien, dit-il en arrivant les mains
dans les poches; j'ai fait une visite à la villa,
la place devenait trop chaude pour moi, je l’ai
abandonnée. J'ai laissé le comte parlant au
père Gaspard avec sa plus belle voix de Nabuchodonosor. Certainement les domestiques,
dans les greniers comme dans lès sous-sols,
auront pu suivre la conversation; quant au
susdit père, il avait l'air de trouver que la
fournaise la plus ardente de l’enfer devait être
plus fraîche que la place qu’il occupait ici-bas...
Chapitre xxvi. — Plus précieux que l’of.ii
Ne erains*tu pas, Robert, que cette grande
réception ne fatigue pas trop ton oncle? demandait Mme Brindini à son marij il a été
tellement ^xoité ces jours derniers, que j'en
redoute les conséquences. ’<
— Nous^m fofions.plus de mal que de bien
en le contrariant; je reviens de la villa, et je
puis t’assurer qu’oncle Rom est le plus heureux des hommes en inspectant lui-même les
préparatifs de la fête; il commande des choses impossibles, se met en rage contre ses domestiques ^îi’il menace de renvoyer en bloc,
et l’instant d’après, il leur offre dès rafraîchissements. If dépense ainsi son trop plein
de vie, et ce soir il sera parfaitement bien.
Pendant que ses parents causaient, Marguerite arrangeait une corbeille de fleurs et repassait dans sou esprit les incidents des jours
précédents. 11 n’y avait que trois jours que
les voyageurs étaient revenus, et déjà les détails de cesîl^rèùses jouènées commençaient
à s’effacer de sa mémoire; il y. avait pourtant une chose qu’elle n’oubliait pas, c’est la
manière dont s’était terminée cette belle journée du jeudi,, ,
On avait:®érsuadé au comte de. couchér ce
soir-Ià au château, et toute la famille était
réunie au boudoir; on avait tant parlé, tant
raconté, que tout le monde était las.
— Mon oncle, dit tout à coup le colonel,
dans ma maison paternelle, en Ecosse, on commençait et on terminait la journée par la prière.
J’ai beaucoup réfléchi depuis quelque temps,
et j’en suis venu à comprendre que mon devoir est d’fiÀtitùer chez moi le culte domestique, auqu|l|serQntconyjés tous ceux qui résident sous mon toit. Ceux pourtant qui ne
se sentiront pas libres d’y participer, peuvent
agir selon leur conscience. Le moment actuel
me parait des plus favorables pour commencer, car nous avons mille sujets de reconnaissance. Si,vous,désirez vous retirer...
(à suivre).
Ami de la ieuaesae et des familles.
Sdinmoctre du AT® de décembre.
Conte de . Noël: f Méditation - Les six petits
Martinet. |ân) - L’exemple d’une chèvre - En
lisant mon journal - Le serviteur Adèle Défense |le tireE r Cueillette 4- Un tableau Cr0quiS 4.de; Afehiaè §•! Les derniers pirates Parmi lès Indiens Créé et Salteaux (An) L’humidité «« Variété - Aux chercheurs.
Avec ce N®, la Rédaction de cet excellent
journal, destiné à la jeunesse protestante, a
Ani d’accomplir un vrai tour de force, en publiant en six mois quinze numéros mensuels,
afln de rattraper le temps perdu par cause
de l’incendie qui a d’étriiit les ateliers de son
imprimeur. Elle mérite un encouragement ; le
meilleur est de s’y abonner promptement en
envoyant 6 francs à M. Ed. Lengereau, 6 rue
Darquier, Toulouse (Yr&nm).
l^ouvelles politiques.
taicB général pour les affaires civiles
et politiques, un chef du bureau politique militaire et un chef d’état major ayant des attributions délimitées
par le décret. Les nominations sont
déjà faites et tous les services fonctionnent d’une manière satisfaisante.
Les derniers soldats réguliers turcs
qui restaient en Tripolitaine, au pon^bre de 600 ont été embarqués Tripoli avec le général en chefNesciatBey. La pacification de cette province
est donc un fait accompli. Il faut maintenant organiser et coloniser. Dans îa
Cyrénaïque, au contraire, la résistance
des bédouins ne semble pas vouloir
cesser. Si Ton en croit les ioformâ
teurs, les Arabes continuent à .recevoir de l’Egypte des secQurs en artnes
et en, argent et ils se préparent à Une
attaque dirigée par des turcs et par
un officier supérieur qui aurait rPP"
placé Enver Bey. Espérons ^né là a\iSsi
la pacification viendra sans qu'il y ait
besoin de trop de sacrifices de notre
Toutes les troupes qui ont pris part
à la, guerre de Lybie seront représentées à la grande revue que le roi
passera à Rome dimanche prochain
sur la place de Castro Pretorio. Chaque
régiment enverra son drapeau, quelques officiers et une compagnie des
soldats qui se sont le plus distingués.
Après le défilé, les médailles à la valeur seront distribuées par le roi, au
pied |u monument de 'Victor Emmanuel où se sera rendu le cortège. La
revue sera dirigée par le général
Frugoni, commandant du corps d’armée de Rome, qui pendant la guerre
avait tenu le commandement d’un
corps d’expédition en Tripolitaine. On
parlait aussi de la venue du général
Ameglio, mais la nouvelle est fausse,
le général continue à gouverner Tîle
de Rhodes où sa présence est toujours
nécessaire en vue des évènements d’Orient et de la guei’fe turco balkanique.
" Le roi a signé ùù décret pôur l’organisation du gouvernement en Lybie.
La Tripolitaine et la Cyrénaïque sont
organisées en deux gouvernements séparés ayant chacun à sa tête un gouverneur investi du Commandement des
troupes de terre et de mer, qui se trouvent dans sa juridiction. Ces gouver"lieurs dépendent directement du aninistre des Colonies et seront domiciliés à Tripoli et à Bengasi. Les généraux Ragni et Briccola seront confirmés dans ces charges qu’ils couvrent
déjà et ils auront chacun un secré
part.
— C’est toujours sur les conférences
deLondres que se porte T attention du
monde entier, mais cette semaine encore rien de décisif ne s’est accompli.
Les grandes puissances semblaient s’être mises d’accord pour envoyer à la
Turquie une note collective l’invitant
à céder Andrianople et à se remettre
à la décision des puissances mêmes
pour la question des îles. Mais la note
n’a pas encore été remise^ malgré le
ton adouci et| mitigé dü têxt^iqui ne
contient aucune phrase sonnant imposition ou pression. On ne parle plus
de démonstrations navales ou d’autres
moyens d’intimidation de crainte’qu’il
ne surgisse quelque incident international dont la portée serait incalculable. Pendant ce temps, les alliés balkaniques s’impatientent et menacent
de recommencer à se battre si la'Turquie ne répond affirmativemenfr'à leurs
demandes.. U ne ^ autre: complicàlàtiïï a
surgi aussi à^ là dernière heure. La
Roumanie a décidé de commencer la
mobilisation de ses troupes si, dans
quarante huit heures elle n’avait^ pas
reçu satisfaction de la Bul^rie; La
Roumanie demande un prix de sa neutralité, elle prétend que la Bulgarie
lui cède la forteresse de Silistrie et
le territoire adjacent pour rendre plus
sûre et plus facile à défendre leur
frontière. Sur ce sujet, M. Daneff, délégué bulgare à Londres et M. Fahe
Jonesku ont eu de longues conversations et probablement ils arrivefont
à s’entendre, c’est à dire que la Bulgarie devra céder quelque chose à sa
voisine. ,E. L.
Ab. payés et noa vàÌitaaeéh. »"
1912: Eugénie ConstanUn, Env. Piaache.
1912- 13: Th. Barns, Riclarét • Alex. Micol,
Maneille - Mme Mylius, Turin.^
1913: H. Balme, instituteur, Massël - Attilio
Jalla, prof., La Tour - H. Bounons, aub. StOermain - M. Bérard-Caffarel, La Tour - Mme
Susette Bérard, id. - E. Comba, Rème - G.
Marauda, Cuorgnè - Lav. Vaidata, Arenzano Prochet e Agii, Torino - H- Constantin, Pomaret
- Ch. Grill, V Pérouse « J. B» Maurin, Bielle
(du 1' Sept. 1912 au l'^sept. 1913) • Gander,
Pignerol (suit carte à M. Marauda) - Ri va-Long,
St-Oermain - Alb. Meynier, id. - Renri Grill,
id. - Syndic Monnet, Env. Portes - Michel
Godino, St-Second - Malan-Berrer, Turin J.. P. Pascal, Champ-la-Salse - L._ Rostagno,
Maneille - H. Maftiaat, id. - H. Pascal, syndic, Chabrans - Abra. Ribet, id. - H. Clot,
(Ibrea) Travorae - Amand Poët, id. - Bertalot, Cronzet - P. Pons, anc., Bes^ ;^ Th.
Pons, id-’f* Jacques Pons, id, - F. ïGh^rou, •
(Valdese) - Em. Pons, Perrier *^^ dl#rou,
past, (avec toute ma gratitude émiî^'i« E.
Coreani, Grotte - J. E. Mathieu, Pomaret (bien
des vœux) - P. Perrier, Paét - J. P- Peyrot,
Perrier (souhaits) - A. Gearevsyçdic, Rouvil J. J. Ribet, anc. (Faure)-Pénmfal*- BU Guigou,
Pignerol - E. Jahier, Turin (Salutations) - F.
A. Blllour, Vallecrosia (transmis fr. 1,20 à la
Typographie) - Mme Boldrini-Gay, Turin
B. Boubous, Cannes^r AR»« L Peyronel.
1913- 14; B. Pons, Florence. a
O.-A 'Trgb, JHrfctewr-res^omctitiìA,
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Al na*. ridona in breve TEMPO E SENZA DISTURBI
AI CAPELLI BIANCHI ÉD ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
bianchTeS'Kolinrct^e’tS v?Sdé!fa'’f • "
senza macchiare nè la biancheria ne fa Delle
composizione pei capelli non è una tintur? nfa ?n’fcquaTS?rÌ
— turno che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessano e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e renden"cssibili, morbidi ed arrestandone la
caduta, inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
Signori MIGONE <S C. — Milano ’
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse ai capelli ed alla barba il colore primitivo,
la freschezza e la bellezza della gioventù senza avere il
ttfia raIr ti .a ft . mmiHio disturbo neirappllcazinne.
<5a«a*15r?ÌÌ.-® ® della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco.
questa vostra specialità non è una tintura, ma un'acqua che
«inJSffuÌ * biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
totalmente le pcHicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non^adono piu, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. peiraHI ENRICO '
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