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Soixante-dìxìème année
30 Novembre 1934-Xm
N* 47
ABAISSANT CHAQUE VENDBEDI
VALLEES
------------------------------------------------7VI---------------------—---^
tì
L'ABONNBItIBNT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour ia RédactioB, à M. le Prof. Locis Micol - Torre Pellice — pour
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O Le nninéto: SO centimes o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, jiistes, pures, aimables..., di^es de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
M. le pasteur Pietro Griglio - 18 West,
123 St., New-York City - a accepté d’être le
représeptaott de L’Echo des Vallées avœ
Etats-Unis et au Canada. En le remerciant
pour sa gracieuse et multiforme collaboration, nous invitons nos lecteurs de l’Amérique du. Nord à en prendre bonne note et
à lui verser le montant de l’abonnement au,
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LA DOMENICA DELLA PACE.
Ricorre quest’anno il 9 dicembre. Il Comitato Italiano della « Alleanza Mondiale
tra le Chiese per TafiFratellamento dei popoli » invita tutte le Chiese Evangeliche '
d’Italia a dedicare .ym culto di quella domenica alla camsa della pace.
L’orizzonte è oscuro. La sitMazione intemazionaie, quale è venuta formandosi
nel corso di quesiftdtimo armo, Vmgi dal
rimuovere le apprensioni de^i animi, sta
a dimostrare quanto fragili e fallaci siano
le basi della pace tra le nazioni, quando si
voglia far astrazione dello spirito cristiano
e dei pnrmdpii di equità e damare fraterno
proclamati dall’Evangelo. Tanto più le
Chiese cristiane ed ogni singolo credente
devono sentire la propria responsabilità,
riaffermando la loro fedeltà a Colui che è
U Principe della Pace.
Voglia U Signore esaudire le preghiere
che saliranno a Lui da ogni parte (Mia cristianità e seì'virsi di (questa collaborazione
spirituale dei sudi figliucli per il bene della
uwiMiità, òhe ancora sembra non sapere o
non voler riconoscere le cose appartenenti
alla sm pace ! Ber il Comitato :
Ernestto Oomba, presidente.
DnnaaaannnaaDnnnannana
Message dominical.
« Honore ton père et ta mère ».
Eüœ semblent singxlilièrememt vieux jeu
ces paroles du Décalogue qui donnent à
la famiUe sa valeiur sutprême et «i font
la base même de la société. Pauvre famille, oomme die est méconnue et bafouée, comme eiïïe est devenue dans certains cercles synonyme de long ennui ou
de contrainte assidue, comme die a trouvé
des ennemis qui s’acharnent à la détruire
parce qu’elle est l’avant-demier rempart
auquel s’achoppe la pioche des démolisseurs de tout ordre. Une certaine pédagogie Fa frappée lorsque cette sdence de
l’éducation a déclaré péremptoiremait
aux parents qu’ils ne savaiettlt pas élever
leurs enfants. Un certain féminisme l’a
, secouée en aiBrmant la femme bien supérieure au devoir mabarnd. Un certain
étatisme la mine en se substituant toojours plus aux parents traités en mineurs imprévoyants. Et les théories boichévistes viennent donner la coup de
pied de Fane à celle que le torrent passionné d|u sport désagr^e de plus en plus.
Et pourtant la famille est une oeuvre
de Dieu, voulue de lui, consacrée par le
Christ et dont le caractère partieulièrement saint éclate à Fouie de l'ordre di
vin : « Honore ton père et ta mère » ;
c’est-à-dire honore ceux qui tansmettent
le mystère de la vie, honore ceux qui
portent le poids du jour et qui luttent,
honore tes parents. Oui, répétons ce mot,
les parents, non pas comme on Fentend
si souvent redire et d’ignoble façon «les
vieux », ceux qxii gênent quand ils ne se
plient pas aux caprices de leurs enfants,
ceux que la commune peut bien aider
quand les forces dédikient et qu’ü faudrait sacrifier quelque chose de son bienêtre pour eux, ceux qu’on méprise cordialement le jour où Fon afErme avec
force qu’on n’épouse pas ses beaux-parents lorsqu’on se marie;
« Honore ton père et ta mère », ami lecteur, souviens-toi dfe cela et redis-le. Père
et mère, quête qui’ils soient, ont droit à
ces trois sentiments : amour, respect,
obéissance. Amour, parc© que celui qui
n’aime pas les siens ou se détache d'eux
est un monstre. Respect, parce que même
si dans la conduitie des parents quelque
chose cloche, le geste qui s'impose est
celui des filp de Noé couvrant leur père
nu. Obédssiajice, parce que vertu dès
cœurs forts et des âmes bien trempées.
Tout ce qui fortifie la famille, ami lecteur, ne Foublie jamais, contribue au san
lut du monde.
(Eglise Nationale Vaudoise).
Ordre et Xiturgie.
Le Christianisme au XX^ siècle a débattu, dans ses derniers numéros, la que&"
tien de la discipline liturgique. Comme la
même question a déjà été abordée chez
nous aussi (je rappelle qu’on en a parlé
dans unie de nos Conférences de District)
il est bon que nous eU' écrivions dans le
journal, aifin que le public de nos églises
puisse, s’il le croit convenable, donner son
avis.
On se plaint en France, tout comme chez
nous, qu’l n'’y a pas assez d’uniformité
dans le culte et qu’l suffit de freinchir les
frontières de sa propre paroisse, pour ne
plus se sentir à son aise, à cause des variaitioos dans Fordre du culte ou dans les
formules liturgiques. Les pasteurs, surtout
les jeunes, sobt inculpés de changer l’ordre et les formules à leur gré, quoiqu’on
reconnaisse qu'ils le font à bonne fin, o’esbà dire dans le but de donner un peu plus
de variété au culte, et par la variété, plus
de vie. Le but n’est certes pas blâmable^
mais la ttradition est xme force avec !ar
quelle il faut compter ; aussi assisbe>-ton à
Une levée de boucliers contre l’introduction
de € nouveautés».
La question principale en a amené d’autres, tout à fait secondaires, si Fon veut,
maas epu ne sont pas sans importance du
point de vue de l’ordre.
Doit-on chanter debout et prier assis, ou
viceversa ? La chose, en soi, ne mériterait
pas même d’être étudiée, mais elle offre
des diffiiïultés pratiques et peut être cause
de gêne. Quelqu’Lm qui est habitué à prier
debout, se Bve spontanément quand le pasteur invite à la prière, mais il se sent
éperdu et un peu déconcerté lorsqu'il voit
qu’il est seul à se lever, parce qu’il a changé
d’i^lise, et celle où il se trouve a des babitudes différentes.
On a relevé aussi que lorsque des pasteurs font un échange avec leurs coUègues, celui qui est invité à prêcher dans
une autre église que la sienne, ne se con
forme pas toujours aiix usages qui y sont
adofutés. C’est là une erreur, et je dirais
un nanque de tact et de bon sens. L’incdnvénüent peut être aisément éliminéü
suffit de prendre les informations nécessaires avant de commercer le culte. L’ordre du culte, bient détaillé et précis, placé
siir la chaire, pourrait et devrait être un
guide dont chaque pasteur tiendrait
compte, à moins qu’il ne veuille faire
l’honane supérieur et ForiginaL
Il Æaut dire paurtaint que cette mesure
n’test ^ tout à fait satisfaisante, car un
cïultie bidn préparé dans toutes ses parties
est im ensemble auquel il est nécessaire
dé penser d’avance ; l’improvisation et Fincertitude produisent des tâtonnements qui
ne relèvieintt pas le culte, loin de là.
La question fondamentale qui peut être
scindée en deux, ou du moins considérée
sous deux aspects différents, est celle-ci :
estt-il permis et convenable de changer l’ordre du culte et d’introduire des chaingeraéots dans les formulaires liturgiques?
Gomme on le voit, la question est double.
Sur le premier point, nous n'hésiitans pas
à dire que Fordre du culte devrait être le
même dans toutes les églifees se rattachant
à la même confession. Et cela pour deux’
raisons : pour un© raison idéale, d’abord,
ciw la mênae forme de culte donnerait Fîm- *ifrossion dfîune vraie unité ^HritUeîle et
morale. La, seconde, est un© raison pratique : les g^s se déplacent, aujourd'hui,
avec la plus grande aisance, et ils visitent,
au cours de la saison d’été, par exemple,
un grand nombre d’églises ; faut-il leur
donner Une impression d'ordre ou de
chaos ? Doivent-ils se sentir des étrangers
dans un temple quî est pourtant de leur
confession ? Faub-fl les désorienter s'ils démontrent leur attachement à l’église eu
fréquentant le culte, partout où ils vont ?
Voilà un sujet auquel les pasteurs doivent penser avec le plus grand sérieux et
sur lequel les autorités ecclésiastiqueB devraient avoir quelque chose à dite, lorsque des ministres font de leur église un
champ clos, qui’ils prétendent cultiver à
leur gré. Pour des raisons idéales et prar
tiques, il me semble donc que la manière
de célébrer le euh» devrait être uniforme
dans toutes les églises de même confesrion.
J’ai noté que les moindres changements
causement parfois de la gêne et déconcertent les assistants : ü feut éviter toute
cause d’ennui.
Reste Fajuttre abject de la qtïestion :
peut-on introduire des modifications de
forme dans la liturgie ? En d’autres termes, nous abordons, entre autres, la question de la prière ex tempord, qui ne devrait
pas signifier improvisation tout court
Ici lie public est certes divisé; les uns
veulent entendre, dimanche après dimanche, le même formulaire, par exjempüei
dans la prière de confession ; les autres.
Font tant entendu qu'ils n’écoutent plus.
Coonmmt concilier ks deux teidances ï
Prémettons qu’uniformité dans l’ordre du
culte ne veut pas dire monotonie, et que
l’uniformité peut très bien se conjuguer
avec un© oeertaine variété, lorsque ceiHe-ci
est étudiée et raisonnable.
Pour mott, qu’on veuille Ldeai me passer
l’image, la liturgie est un squelette dont
il faut se garder de fracturer et moins encore de broyer fes os ; on doit «i conserver
la structure intact», mais sur ce squelette
vénérable il faiut pourtimt consentir qu'on
fasse croître de nouveaux muscles et de la
chair nouvelle.
C’est à cette condition que le squelette
restera vénérable. Qn ne peut pas raisœmablement empêcher à un pasteur de donner
à la pensée religiieuae une tournure nouvelle et de porter dans seS prières l’échoi
des préoccupations de ses parossdeis. J© reconnais qu’il y a %ns cette méthode quelques dangers : entre autres, celui de répétitions et d’impardonnables longueurs.
Par la prière ex tempore, ont veut évi^
ter de répéter toujours les mêmes choses ;
mais si la prière n’est pas préparée avec le
plLis grand soin, on retombera dans un©
monotonie qui sera pire que celle qu’on
prétend combattre dans la liturgie. Comme
conclusion, pour aujourd’hui, je dirai que
la ttiturgie doit être le guide qui donne aju;
culte une saine uniformité, sans être touitefois im cadre fermé dans lequel on ne
puisse plus rien introduire de nouveaiu.
Si on veut qu’eUe vive, elle doit continuejlleinent s'enrichir de nouveaux élémeints et laisser au pasteur une certaine
latitude sans laquelle il se meurt lui-même.
Le^ dn travail.
Combien de gens meurent en gagnant
leur pain et en assurant le bien-être dont
nous jouissems! Itodis que je travaille
tranquiJtement à côté de mon poêle, où pé^
täte un bon feu, je pense parfois à ceux
qui ont risqué leur vie pour coui>er, peutêtre aui bord'd’iai précipice, le beris qu© je
consomme, ou qui sont descendus dans les
profondeurs de la terre pour en extraire
la houille, qui nous donne te confort diu
chauffée central
Ges derniers surtout méritent toute notre ssmipathique attention, car leur genre
de vie est rien moins qu’attrayant : on
peut aisément concevoir que le travail
dans des puits profonds, au clair de la
lampe, semble plus adapté à des galériens
qui expient teurs crimes, qu’à des oréatuires faites à l’image et à la ressemblance
de Dieu. Mais il y a pis que cela : tes nnneurs sont continuellement en périt Ils
descendent dans des puits profonds, mais
ils n’en remontent pas toujours. Depuis
Finvention de la lampe de sûreté, tes acci'dents sont tm peu moins nombreux, mais
ü s’en produit encore plusieurs, car te grisou est ime force maligne et traîtresse.
La délitation de ce gaz infernal produit
des effets terribles, et bien souvent la mine
se transforme en une fournaise et en une
tombe.
Que d’accidents de ce genre se sont vérifiés, cette année seulement : en mai
c'était le désastre de Lambréchies, en Belgique ; en septembre le pays de Galles
était éprouvé par le dfeastre de Wrexham,
où plus de cent mineurs trouvèrent la mort
au milieu des flammes, dans un puits' profond de huit cents mètres. Et ces accidents
ne sont pas les plus mémorables ; dans le
même pays de GaDes, en 1913, il y eut ime
catastrophe qui coûta la vie a cinq cents
mineurs environ ; en 1910, une autre, dans
le Lanoadiire, fit trois cent cînquanlt»
victimes.
On peut imaginer les scènes de désespoir des famâtes, aux environs des puitsi
lorsque de tels désastres se produisit,
parce que te terrible gaz a fait explosion.
Il est aisé, avec un brin de réflexion et
de cœur, de comprendre pourquoi Anatole
France écrivait : « Les campagnards et les
ouvriers sont les honunes tes plus nobles
2
L’Echo des Vallées
de rESat, parce qu’fls iaiHenit tous les joems
noounr de faügue eti de fairn >.
Par d'étranges maientendus et par une
»«îardonnahSe l^reté, on «i est arrivé à
in^riser les daeees ouvrièies. qui méritent, au contraire, tout notre respect et
toute notre GQunpathie. Il est vrai que les
classes inteSectuetle et bourgeoise travaillent aus^ ; mais eOes tinent de lai» aîtivité de plus grands bénéfices et ont de plœ
bdîles satisfacti<ma. Î3n tout cas, leurs plus
nobles facultés ne sont pas meurtries par
l’effort physique’et le nriüeu est eto générai plus sain, moèis dangereux.
Au moment où l’hiver conHi»nce, u’oublions pas oeux qui sont exposés aux rigueurs dfe la Saison, n’oublions pse ceux
qia’ risquent leur vie pour nous assurer le
bien-être et le doux confort du foyer,
^ Puissions-nouB nous sentir unis les uns
aux autres, quelle que soit notre position
sociale ou notre profession ; nous marquerons par là aussi que nous sommes lés enfants du même Père,
Ne craignons pas d’a^r vers le peuple,
de frayer avec les humBles, de voir id^autres croix que celles que nous pcfftons ou
que nous croyons portier,
ES
lü W. Boctiif J. Fairley Daly.
¡^Noqs apOTenons la mort du docteur
Fairley Daiy, décédé à Glasgow, la sa'm«di maJtín, 3 novembra Sa fin n'a pas
surpiris ceux qui l'entouraient et qui en
avaient vju faiblir les forces, au cours (fe
derniers mois. Sa perte n’en est pas moins
sentie, surtout dans les milieux missionr
naires, qpi aviaifâit dans le disparu un ami
et un souiiien.
Depuis plUsieuiTS années il avait laissé le
nunistèrie pastoral et avait consacré ses
forces à l’Eglise dans son ^ensemble, s’intér^aant! KffUne façon spéciale à tout effort missionnaire. Les églises protestanties
travaillant dans des milieux catholiques,
r^Knaient son attention sympathique. L’Egliæ VaUdoise lui étant bien connue ; il
oontribuaiit pour notre oeuvre d'évangélfeatîon et son amabilité a souvent été un
baume pour nos délégués.
Je rappeïïfe ma poremière rencontre avec
lui : je venais d’arrtver à Glasgow,, en
1926, et je m'ôtais installé à la Y. M. C. A,
Un jour quelqu’un vînt me chercher :
c’était le docteur Fairley Daly, Ses conseüe, son laide mie f urent précieux ; aussi,
je ne laîssais jamais de lui rendre visite
quand j’avia& l’occasion de passer par
Glasgow.
Et maintenant ü n’est plus. Nous lisons
dans le British WeeJdy que dans sa dernière maladaei comme dans toute sia vie, il
a été calme et rayonnant par la foi.
Nous nous asaodœiB au deuil de ceux qui
le pleuimt et exprimons notre prctfond
regret pour sa perte.
nnnnnnnnnnnnnnannn
R G. y.
S’il y avait encore des personnes qui
doutent de l’opportunité de parler à la
jwnesse im langage purement spjrîtudl ;
s’il y avait encore des personnes qui disent : « H faut intéresser les jeunes par
quelque chose d’attrayant (e’est^-dire de
non rMffiewcy, car ils ne se soucient pas
des problèmes de vie spirituelle et ecclésiastique » ; ces personnes auraient pu se
convaincre, dimanche dernier, au Pomaret,
que les jeunes Vaudoïs sentent profondément, peut-être confusément, la nécessité
de s'é^r, de se sanctifier. Une belle assemblée, de 300 à 400 personnes, bondait
le temple du Pranaret, et suivait avec une
attention soutenue les différentes parties
du programme.
^ Les travaux eurent ouverts par une mé^
ditation profondém^t ^^irituéfie du vicemodérateur M. Li. Marauda, qui sut encore
une fois donner le mot d’ordre, la note fondamentale d’une activité juvénile chrétienne, s’inspirant du message des paroles
apocalyptiques : A celui qui vaincra...
Enaaite, M. le pasteur E. Eostan, énergique direct^r des chants et de la discussion, donnait la parole au premier om^
teur, M. le pasteur A.. Ricca, qui développa
avec clarté et profondeur son sujet, trop
actuel, malheureusement! Il a, en effet,
Venivi
[i 30 Novembre 1934-XIII
analyBé franchement, sans fausse pudeur,
cette plaie qu’est ^core le Unr0oquio, en
dànontraM quelle bassesse de caractère,
qudte f^blease de votsité, quelle a>i«»nna
d’édoeation révèle le blasphème. On dit que
chez noMB on ne M«^ème pas ; mais nous
croyons que cette étude n'a pas été sï^perflue, pas plus que les obœrvations de
MML Bert et O. Iteyronel! Oe rappel insistât à la sainteté du nom de Dieu, cette
cœiriamnatiDn absolue de k légèreté de J
notre langage, cette revendication du témxiignage kidSviduel, comme du meflleur
moyen pour combattre le dévergondage des
menus propos quotidiens de tant de gens,
ne peuvent pas être considérés inutiles !
Le deuxième orateur fut M. le candidat
en théologie A. Janavel. Rentré depuis
qurfque temps de rAmérique, il a exposé
à ses aujtSteurs qu^ques-unes de ses impressions sur la vie sociale et rebgieuse
des Etats-Unife, de New-York en particulier, Un tabfleau très intéressant où lies
ombres, noires, très noires même, ne peuvent faire oublier k force que représentent ks différentes Efefises Evangéliquies
et leurs ¡Société d’activité chrétienne,
ajinsî qufe le fait ressortir M. À. Janavel.
Ensuite encore un chant et ce que l’on
pourrait appefe k partie bureaucratique
du « Oonviegno», si l’ambiance ne Lavait i
pas transformée en un acte de fraternité )|
que tous ont' senti intimément I Le Chef
de Groupe remercie M. le Vice-Mbdérar
teur,, lit deux messages que l’on envoie à
MM. É î^jsio et Giovanni ÎVon, et une let^ du Président de k-F. G. V., qui se réjoiuY du travail qui s’accomplira pendant
l’hiver aU' sdin dtes' différentes Unions, car ■
Lhenre des stériles paroles est passée, et
il nesbei, intacte, notre responsabilité devant le Christ et devant l’Eglise. Donc,
plus d'ordre du jour ; on se réunit encore
dans k cour de l’Hôpital où l’on chante
queiques cantiques, avant de se séparer.
* * *
Natureflèment, l’Union du Pomaret
avait' (mais est-il besoin de le dire?),
penré à désaltérer et riestaiurer k nombreuse tribu ; et il ne nous reste qu’à la
renaercder, ainsi que son pasteur M. G. Mfthîeu et sa Dajme. _
PB0¥!11(M DI TORINO - MOVIMENTO POPOLAZIONE
Mese dl Setiembre 1934 Capoluogo Resto Provincia Nati . . . 619 639 Morti ... 491 480* « TOTAL& 1258 t- 971
popoiazione 128 159 287''!
Mese di Ottobre 1934 : Capoluogo Resto Provincia Nati ... 671 621 Morti ... 620 525 TOTAL^i 1292 i 1145.,,
popolazione 51 96 147 .
COMUNE DI TORRE PELLICE; STATO CIVILE dal 19 al 25 Novembre 1934-HH — • ;
L
Nascite N» 1 — Decessi N» 4
CHRONIQUE VAUOOISI
ftflSSEMBLEfflENT DE JEUNESSE. .,
Un «Cofnvegno» de k Jeunesse Ut^
BÎste des Vallées est convoqué pour dima^
2 décembrei, à 3 heures de l’aprèssmdi,
à Sâint-Barlthélèmy, pour l'inaugurai^wn
du local .uniCHMste que la jeunesse de k par
rotete y a édifié. On prie de porter le Rjecueil Français. ’ Q. Rivoffl.
***
PONS REÇUS I
^ frères et les sœurs de Louis Bonnet
(recemment décédé à Cambridge), fiUs-dju
regretté pasteur Etienne Bonnet, d’Angmgne, fleurs à sa mémoire, en faveur des
pauvres de k paroisse d’Aingrogne, L, 500.
» * «
BOBI. Samedi, 17 courant, dans le
PÎe de Bobîi entpurés de parenfe et d’amiei,
étaient uriis en mariage Tainum
du Viffikr, et Negrin Pandine, dei Bnbi, Les
heureux époux sont r^artis aussitôt après
pour Nïqbt où les sfuivent nos souhaite dè
bonhetoi
— Dimanchek '25 courant, à 2 heures de
l'aprêsHnSdi, une foule ém(ue et recudilie
^touiraib k dépouille mortieie de Margmrite Geymonat d'Etienne Les krmes qui
remplissaient les yeux d’un grand nombre
n'étaient pas saaieiment k marque dTune
êmoition oœnpiréhénsîble et d'ime sympathie pour k fainile si cruelÜsdnenti VbapM
Pèe, mais un témo%nage à k mémoiriel de
reile qui fut une fille affectueuse et ten¿dne, unei sœur aimante et dévouée, et un©
anüe discrète et accueüUante, A k famille
' si dpuîoureusemeBt éprouvée, nous redisons
nptre profande sympathie chrétienne et k
recommandons à « Celyi qui nous soutient
dam toutes nos détresses ». Une amie.
MASSBL. Dons reçus pour les réparations au teinple : Psns Henri feu Jacques;
Eobers, L. 15 - Gamibelh G., en souvenir de
sa femme. 50.
SAINT-GERMAIN. M. et M.me Barthélemy Bouchard ont traversé une dure
epreuva La petite Ebe, qui aurait dû réjouir leur foyer, leur a été reprise par le
feigneur Jésus, qui dit : « Lai^ez venir à
moi les petits enfants ». Nous sympathisons viv^ent avec cette famillei
— Ont été pr^entées au baptême Rita
et Gimeppèna Long de Umberto et Letizia. Qu/3 k bénédliction d© Dieu soit sur
les chères petites et sur les parents.
8AINT-JEAN. Samedi, 24 courant, a eu
lieu l’ensevelissement de JeOn Bemch feu
Geôrge^ décédé à k Rooca, à l’âg© de
68 ains. Notre sympathie à k faTnlllp en
deuil " „
— Lundi, 26 novemihre, a eu lieui, Han g
notre temple^ la bénédiction du mariage dé
notre frère 'M. Emüe Benech avec M.Ile
Rosa Qula^ino. Que Dieu bénisse ces chers
époux.
^^VILLAR. Changement de Podestat. C’est
avec un, vif regret que nous avons appris
k nouvelle de la démission, pour raison de
famille,, de notre podestat, M. le docteur
Al&candre Gay.
M. Gay a été à la tête de notre commune péudant huit ans et fl lakse après
lui le souvenir d’un admiriistrateur intègre et impartial, avec lequel il faisait bon
avoir affaire.
Son Excebenoe le Préfet a appelé à le
remplacer M. le oomm. F. Margaría qui.
est, depuis plusieurs années, Lestimé
adminirtrateur de notre Etablissement
Crumi|ère.
Tandis que nous adressons à M. le docteur Gay nos hommages respectueux, nous
exprimions au nouveau commissaire, M. le
comm. F. Margaría, nos vœux pour une activité bénie au milieu de nous. r. j.
VILLESÈCHE. Dimanche, 18 courant,
malgré le temps pluvieux, un bon nombre
de mamans et de jeunes filles se réunissaient dans la grande école; sous la présidence de M-Ule A. Vigliehn, pour commence|r leur niouvélle période d’activité.
Après un excellent message, très apprécié,, de Mille L Gay, montée expressément
de Turin, avec M.Ue Novarese, pour cetife
occasion, se déroule tout un programme de
récitations et de chants, et k belle séance
se termine enfin par k traditionnelle tasse
de thé.
En formulant nos • vœux p»our une activité bénie, nous renouvelons nos remerdiemeuts aux demoiselles Gay et Novarese et
à M.Le Vigliehn qui, quoique surchargée
de travail a bien voulu accepter encore la
direction de l’école du dimanche des petits.
— Dernièrement, a été présentée a|u
saint baptême k petite Eisa Peyranel, du
Trussan. Que Dieu bénisse cette chère enfant et qu’il aide les parents à tenir 1^
engagements qu’ils viennent de prendre.
PERSONALIA.
Le 15 novembre k petite Marina est venue réjouir fe foyer .¡de M. Oreste Peyronel, pasteur de Pierrier-ManeiUe'. Féhoitations ,ajux heureux parents et les meilleurs
vœux pour k nouveaui-née.
9 Oi «
M. Gustave Vinay, fils du professeur
Hermann, de Carmagnok, et petit-fils de
M. ie comm. pnof. Alexandre Vinay, vient
de conquérir sa laurea de docteur ès léfctres, à i'Umversité de Tuifiti, avec « pieni
votiassduM oon Iode e Digmtà di Stampa ».
FélîicitatSons et voeux d’ime briflante
eaoirîèiie.
(Suite).
Rome ■'Via IV Novembre. Le 19 novei^
bre 1933, cette église a célébré le cinquanj
tenaire de sa fondation. Cinquante ans d^'
jvie et une noble histoire ; voilà ce qu’etç
résumé noius pouvons dire de cetüà
communauté. ■
L’année passée on a dû renoncer ae|i.
culte du dimanche soir, qui pendant deu^.^
années avait été présidé par le prof,
Rostagno.
L’Ecole du dimanche a eu 50 élève^l
nombre considérable, si l’on tient compi^ i
des diiffioultés que présente une ville. Le^ '
catéchumènes furent au nombre de ISl
dont 9 admis à la Sainte-Gène.
Pour ne pas nous répéter, nous ne men^
tionnerons pas les autres œuvres
activités.
Les finances marquent une augmentatioia^
* * *
r, . . ^
Rome - Eglise de Piazza Cavour. Le temsi
pie de Piazza Cavour, dû à la générosité^
de Mrs. Kehnedy, fut ouvert au culte,
une cérémonie solennelle, au mois de fé^
vrier 1914. Pendant plusieurs années, otè
y tint le culte de l’après-midi seulement el
k congrégation vaudoise romame restaî'|:
unie, avec son siège central, le temple def
Via IV Novembre.
Il y a quelques années, on décida do
créer une nouvele coramun,auté dont la.
sanctuaire serait le beau temple dèî
Piazza Cavour. C’était évidemment ui^ç
acte die foi et de courage, mais c’étail^
aussi ime mesure logique et nécessaire î
un temple si grand, dans l’un des raieil.^(
leurs quartiers de Rome, ne pouvait lias
rester plus ¡longtemps sains avoir un groupe
de fidèles à lui. M. Paolo Bosio, à l’acti-.i
vite débordante et au zèle de feu, se '
mit à l’œuvre. Les lecteurs qui s’interes-j
sent à notre œuvre d'êvangêlîsâtto ùpt®«)
sauront igré de quelques données sur cette
église.
Nous sommes à même de les leur fournir, grâce au rapiport de ladite église,
que son Pasteur a eu Lamabilité de nous
envoyer.
Le inombre des membres communiants
est de 203 ; celui des électeurs 83. Nous
ne donnons pas de chiffres en matière de
finance : mais d’une manière générale
nous pouvems affirmer que ses membres
sont animés dfun esprit de générosité qui
peut étire donné en exemple. Il suffit de
dire que l’église, par le moyen de son Consistoire, a demandé au Ssmode 1934 l’autonomde : le Synode l’a accordée.
Les cultes sont célébrés maintenant,
dans ÏEglfee de Piazza Cavour, le matin
et l’apnte-mildi. Chose remarquable ; aU
culte du matin assistent toujours plus
nombreux des gens étrangers à l’église;
raugmeUtation a été très sensible pendant
la dernière année, ecclésiastique. La Sainte»
Cène a été célébrée une fois par mois, avec
k participation compacte de k communauté et die nombreux amis.
Quant a'ux cultes de Laprès-midi, consacrés d’une manière toute spéciale à l’évangélisation, üs sont fréquentés on ne pourrait mieux et les chaises de réserve doivent régulièrement être employées. Dans
certaines circonstances on a’dû ouvrir au I
public les galeries.
Outre les cultes du dimanche, ü y a celui
du meroredi soir, bien fréquenté aussL
L’école du dimanche compte 63 enfajits
inscrits, qui sont assez réguliers.
L’Union de k jeunesse a 75 membres
et 15 adhérents.
L’Eglise entoure de sympathie les jeunes Vaudoises en service à Rome, elle les
suit et organise pour elles ides rétmions
et des fêtes.
Le temple ert régulièrement ouvert tous
les après-midi et les étudiants en théologie y font une belle œuvre en conversant
avec les nombreux vMteurs, qu’ils éclairent sur notre foi, notre histoire et notre
activité.
A k 'lecture du rapport on sent qu’il y
3
L’Edio des VáHé«s - Vesndredî 30 Novembre 1^4-Xm
»1
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a im chef à la volœité solide et xme organfeatioîn bien étudiée et coordoDDée. *
Puasse cette église se dévdoppHr tou-.,
jours plus, non à la gbire des hfynirryy,
mais pour le bien des âm^ et pour te
triomphe de l'Elvangite dans la dté <Jue
les deux plus grands apôtres ont rendue
sacrée i>ar leur martyre.
Faits et Nouvelles.
Angueterbe. Le général Higgins, chef
de l’Armée du Sahit, vient de quitter son
poste. On lui a fait d’inoubliables démonstrations : d’imposantes assemblées se sont
réunies trois fois à l’Albert Hall die Londrea l’rente mille xoeraunnes — dix milte
cl^w fois — sont accourues aux trois
reuruons organisées en rapport avelc son
déi^t, La plus imposante a été celle présidée par le duc de York, fils du roï Georges, accompagné par la* duchesse. Etaient
présents le ministre d^ affaires étrangères, Sir John Simon, et les Ambassatteuîrs
et les Ministres plénipotentiaires de presque toutes les naticns européennea
Les idifférentes dénominations religieuses y avaient leurs représentants : l'évêr
que de ^ndres, te grand raWbün, te docteur
Scott Lidgetit, des églises libres te docteiur
Norwood, des églises congrégationaJistes,
etc., sans parler d’auties per^nnalités. Le
premier ministre M. Macdonald, M. Stanley
Baldwin, l’archevêque de Cantorbéry,
avaient envoyé leur adhésion.
Ib duc dis York exprima l’estime de la
Maison Royale pour l’Armée du Salut, en
rappelant 1 interview que te roi Georges
avait ^accordée au général Higgins immér
diatement après son élection à l’important
poste.
Lâ nouvelle ^nérale Evangéline Booth
avait télégraphié ; « Je prie avec ferveur
pour le général au moment où il dépose J|e
fardeiau, mais il est nécessaire qu’il prie
lui, avec un© plus intense ferveur, pour
moi, qui vais m’en charger».
Le général' remercia xxaur toutes ces démon^ations de sympathie et conclut en
exprimant sa confiance dans l’avenir de
l’Airmée du Salut et dans son nouveau chef.
«'Elle est une écaille du vieux bloc».
(MJHe Evangéline Booth est fille du fondateur de llArmée du Salut).
— Une statue colossale du Christ sera
proehainementi érigée prœ de la cathédrale
de^ Liverpod. Elle mesurera plus de vingt
mètres de hauteur. Domipant la ville et
la place, munie d’un dispositif d’éclairage,
elle servira de phare pour les aviateurs et
les marins.
Puisse-t-eile n’être que le symbole d’iUne
magnifique réalité spirituelle.
(JcrnmcA Religieux).
* * *
Fraxc e. Assemblée générale du protestantisme français. C’est à Bordeaux qu’elle
a eu lieu, du 16 au 20 novembre : dette assemblée génétrale de la Fédération protestante de France, la cinquième, a été inauguré© le jeudi soir, par un culte présidé
par M. le doyen A. AmaJ.
Pour Bordeaux, ce fut un événement, et
même la presse régionalè s’est démontrée
attentive.
Un des plus importants quotidiens de la
région a envoyé un de ses coUaborateurs
cl^ M. Marc Boegner, président de la Fédération protestante, dont il publie les déclarations. L’a^emblée a assiomé une
grande importance, tant par les sujets
traités que par la présence d’un bon nombre de représfâitants des églises françaises
à l’étranger et des églises étrangèrea Notre modérateur, prof. Emesto Comha,
avait envoyé un message, que Le Christianisme au XX^ siède définit «très
cordial. ».
Une question retint loarticulièirein^t
l’attention de l’assemblée : celle de la dispersion des forces protestantes qui entraîne des résultats financiers déplorables.
On s’occupa aussi d’un recueil commun de
cantiques, adapté à toutes les branches du
protestantisme français.
Un pédagi^e bien connu des élises,
prMeasenr Gonthiez, rapporta sur
l Ecde utnique^ et la Icùicité dans Venseignement secondaire. La question financière a
été envisagée sous ses différents aspects ;
nous citons quelques conchosions qui peuvent nous être utiles ; « H faut arrêter te
pullulement des œuvres dont quelquesmnes
font double empM et peuvent être éphémères. Les collectes multipliées fatiguent
tes donateurs et dispersent les ressources.
L'Eglise devrait avoir un droit de regard
et de contrôle sur tbiubes les entreprises
qui s’adressent à la générosité de ses m^bres, exiger la pubUcatioo et l'examen de
lei^ budgets. Le plus souvent, tes sau&cripteurs ignormt la valeur ou l’importance des œuvres qu’ils soutiennent II appartient aux Autorités ecclésiastiques de
faire leur éducation à oet égard. Par exem
ple : le CoDUité (Fébides des intérêts gàiéraux du protestantisme français pourrait
donner une liste des oeuvres à recomosMider, avec de brèves mifËeations sur êVuiwim»
d'eltes, et veilter à ce <pie leurs GcHnitéB
comptent parmi teurs membres des représentants officiels des organismes ecdésiaBtiques. Ceitte hste formerait une sorte
d'utile iManuafl, qu’on répambait larga-^,
n^t dans nœ Eghees et dans les pü^rs voisins. Les oeuvres autorisées senù^t raisudte invitées à se fédérer, et pourraient
être convoquée^ par le Comité d’études, à
des Congrès où seraiœt préparés les accords possibles».
Une titrée fut consacrée à la réoeptiion
des dél^ués (des égltees étrangènes, parmi
lesquels se trouviatent te professeur Eugène
Choisy, de Genève, M. le professeur AdolI^Jie Kelter, de Genève aussi, te rév. Mactean, de l’Eglise d’Ecosse, M le professeur
Zilka, de Pn^ue.
— Le dimanche ^ novranbre an a célébré, à Montefliban, le 90® anniversaire du
doyen honoraire, iM. te prof. Emile Doumergue, l'auteur universàtement connu de
l'ouvrage monummtal ; « Jean Calvin, les
hommes et les choses de son termps ».
E>e respectueux hommages et des vœux
sincères ont afflué de toutes parts à Montauban, à l'occasion de ce rare mini'vteimire.
Progrts dii Protestantisme eo Mriclie.
L’Eglise protUestalnte autrichi^ne, qui
comprend 130 paroisses avec 280.000 membres (265.000 luthériens et 15.000 réformés) est devenue te centre d’un mouvement dont on n'a pas te pareil par le passé.
L’Eghse évangélique autrichienne a subi
une augmentation qui va de 2 à 4 pour
cent de ses membres, chaque année, grâce
à la conversion de catholiquiea En 1933
il y eut un grand nombre de ces conversions, mais c’est surtout à partir du mois
de févriér 1934 qu’il s’est déterminé un
courant extraordinaire de nouveaux membres. A ce moment il est à son plus haut
degré et il est difficâte de donner des chiffres précis, mais il n’y a aucune exagération à affirmer que plus de 20.000 personnes se sont unies à l’Eglise évangélique.
A Vienne aeuiement, plus d© 15.000 i>ersonnes ont demandé de faire partie de
l’Eglise évangélique; te nombre des protestants viennois est d'environ 90.000.
Dans quelques petites communautés de
la Haute Styrie, aJu mois de mai dernier,
on comptait une augmentation de 2500. A
peu près les mêmes chiffres sont donnés
pour des églises de la Basse Autriche et
même de la Cairinthie.
On calcule que l'Eglise évangélique a,
pendant cette année, gagné environ le 10
pour cent en membres.
Le mouvement ne s’est pas produit pai^
tout avec te même rythme et la même
intensité, ce qui a causé, pour certaines
églises, de grandes difficultés. La deæerte
d’ime église de' 7000 membres, à Vienne^
est encore confiée à un seul Pasteur, quoique pendant less derniers mois 2500 personnes se soient ajoutées.
Les nouveaux adhéiientis proviennent en
général du catholicisme, qu'ils avaient
abandonné depuis quelque temps sans eïv
trer dans une autre église. Une partie minime est represCTitée par des évangêliqaeB
qui ne fréquentaient plus l'élise.
Les convertis appartiennent surtout à
ta classe ouvrière des régions industridites,
mais tes classœ moyennes y sont aussi
bien reprrâentéœ.
n est difficile de saisir les motifs qui
ont déterminé ce mouvranent des ;
tout en admettant l'influence de certaines
conditions extérieures, il reste certain qpœ ■
te vrai motif ed totérieur, reKgieux. CeJa
est d’autant plus remarquable si l’on pense
qu'à 06 moment tes gens n’ont à s’attendre
aucun avantage matéiiél de leur Jidhédon
à l’Efelise protestante. 1a profession de
b foi évangélique est plutôt un dbstacte
sur la voie des pieféssions et dœ placea
EIDe demande force de caractère eft esprit
de sacriflce.
Le mouvement est d'autant plus à
signaler.
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Maddalena (Sassaii), à l’occasion de son mariage, 50 - G. GambeBli, Turin, en souvenir de
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j nàs Costantino, Id., 10 - Adolfo Giampiccdi,
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M., 50 - Elisabetta Noerbel, Id., 50 - Flore. Cariahl Id., 90 - Emile GardloJ, Id., 100 - Prof,
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8,10
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8.26
8,41
9,04
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9,18
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12.36
12,53
13,04
13,08
12,38
12,42
12,52
13,14
13,33
14,07
13,20
14,02
14,23
14,40
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14,55
16,58
17.02
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18.24
18,41
19,04
19,20
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18.25
19,08
19,28
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
(1)
19.48
19,53
20,07
20,25
20.49
21.27
19,06
19,32
19,46
20,13
20,24
20.28
„^2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
20,10
20,44
21._
AUTOMOBILE TOBBE-BOBBIO PELLICE
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
1^,05
15,10
15,17
15,24
15,29
15,35
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
BobbioP.p.
ViaFourca»
Villar P. »
Chabriols »
S. Margh. »
TorreP. a.
(•) Ai Venerdì e Festivi.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
(•)
11,55
12,
12,06
12,13
12,20
12,25
17,35
17,40
17,46
17,58
18,
18,05
ORARIO FERROVIA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglietto-FiugeraOdc)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Porosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Viliar Perosa
S. Germano
Maianaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Flugerat/ac;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
ELETTRICA PINEROLO-PEROSA
(1)
7,52 10,45 12,45 14,35 16,40
7,59 10,52 12,52 14,42 16,48
8,02 10,55 12,55 14 45 16 51
8,05 10,58 12,58 14;49 16 55
8,08 11,01 13,01 14,52 16,57
8,11 11,04 13,04 14,55 17,—
8,16 11,07 13,08 14,59 17 03
8,19 11,10 13,12 15,02 17,06
8,26 11,17 13,21 15,10 17 13
8,33 11,24 13,26 15,18 17,20
8,36 11,27 13,29 15 21 17 23
- 11,34 13,36 15,29 17 28
8,45 11,40 13,39 15,35 17,31
6,45
6,53
6,56
7,
7,03
7,06
7,14
7,24
7,32
7,35
ARGENTINA
(2)
19,50
19,57
20,20,03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,22
20,29
20,32
20,37
20.40
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
a.
6,43
6,46
6,51
6,54
7,
7,07
7,10
7,14
7,17
7,20
7,23
7,26
7,35
7,55
7,58
8,03
8,06
8,10
8,17
8,20
8,24
8,27
8,30
8,33
8,36
8,45
(1)
8,55
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
9,31
9,33
9,36
9,39
9,45
12,05
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
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18,43
18,50
(1) Sabato (Mercato a Pineroio) — (2) Festivo.
(2)
19,35
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linea - Avvisi Economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,15
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