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ninyitntA--iMnqniftmft aimée.
ài HoTexobfie 1919
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PARAISSANT OHAQUE VENDREDI
tpît:
.a.'VUití'
allées Vaudoìses
Italie
PRIX 0’ABONNEMENT: *
t Par an Pour 6 moia
...... Fi. 4,— 2.—
...... » 4.5° 2,25
Btrangei ’ -. . . ì* . - -, • 7»— 3.5°
Plosìeuis abonnements à la rtxême adresse » ^ 6,—
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
' Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postai
¡ aéion 4.çoord de Vienne, poî ap: El. 4t5o.
lOn s’abonne: à Torre PelBce au bareau d'administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
D'abonnement se paye d’aTance.
Ponr tontes les annonces^ s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. * !
S’adresser pour la Rédaction à U.I)i.ywBoaio,paat.,WorrePelUce
et ponr l’Administration à M. J. CoïSSOS.prof.. Wone PelHce.
Tout changement d’i^dresse coûte ij'centimes, sauf ceux du
commencement de'Î’année. .
Des. changements non. accompunés de la somme de tf centimes,
ne seront pas pris en considération. ,.
Qae tontes les choses vraies, honnêtes, jnstes, pures, àimables..^„ diffiies de louange^ occupent vos pensée».
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SOMMAIREà «D’Echo» de 1920 — Commission Exécutive du premier District r— Da valeur d’un livre — Histoire vaudoise r— Carn'et de rçute —
Un cadeau aux abonnés de 1’ « Echo »
— Chronique vaudoise — Nouvelles
religieuses — Nouvelles politiques.
L’ÈCHO de 1920. ’■
Depuis le l.r Janvier 1920,■,L’Echo
La Luce dépendront directement de la .
« Commission pour les publications dê
l’Eglise Vaudoise ». Cette Commission
s’est formée dans le but de travailler^d-la
diffusion de nos deux journaux et de-,veil’
1er à la publication de livres et opuscules
qui puissent faire du bien au milieu de
nous èt qui fassent connaître nos principes
et les Vérités de l’Evangile au dehors.
Quoique le prix du papier, de Venere et
de la main-d’œuvre ait énormément augmenté dans le courant de cette dernière année, la Commission a cru bon de ne rien
changer aux conditions d’abonnement pour
les VaZZées. ^
Les prix d'abonnement pour 1920 se-i
Font donc: v,
I>. un an p. 6 mob
Vallées Vaüdoises L. 4,— L. 2,50
- Italie (en dehors des Val- .
l'ées ét CBlbniès)’ " » 5,—i»
Etranger " » *8,— » 4,50
Etats-Unis d’Amérique, 1 doll. % doll.
Avec ces conditions d’abonnement, nous
devrions nous attendre à un très fort déficit si nous ne comptions sur la sympathie
et l’appui de tous les lecteurs de L’Echo;
nous smififes sûr^ ^u’ils nvp$ la mapifesteront cktè Empathie d*üne manière tangible: ,, , î
1° en envoyant au plus tôt leur prix,
d’abonnement pôur 1920;
2° en tâchant de nous procurer de nouveaux abonnés.
¡0
,':V
Les personnes qui désirent s’abonner en,
même hmps d L’Echo et à La Luce n’on/
qu’à envoyer le prix d’abonnement des
deux jkirnaux d l’Administration de
h’Echù'iTipografla Alpina - Torre Pel-\
lice). . t,
La Lttce au U Janvier doublera son
format actuel et ne coûtera que 5 francs par
an pour VItalie et 9 francs pour l’étranger.
Nous espérons qu’il g aura béaucoup de
personnes^ surtout aux Vallées, qui s’abonneromfaux deux journaux Vaudois,
montrant ainsi qu’ils n’aiment pas seulement l’écho de leurs montagnes, mais aussi
la lumière; veut resplendir jusqu’aux
extrémités de notre patrie bien-aimée.
' > COMin EXÉCUTIVE
DU PREMIER DISTRCT (Vallto).
A Messieurs les présidènt» .
et àMessiears les membres des Consistoires,
chers et vénérés Frères, *
Nous vous adressons — à la veille de la
campagne d’hiver —^ ces quelque lignes,
auxquelles vous êtes désormais habitués,
pour vous rendre compte de notre activité jusqii’'à cé'jôur et VoüB faire connaî
tfe“iios intentions et nos vœux touchant
ràWnir très prochain de nos chères
Eglises. ***
■■
[.Jusqu’ici notre activité — à la suite
de la délibération Synodale autorisant la
Ti9l?le à repourvoir, elle-même, pn voie
exceptionn,elle, les postes devenps vacants pendant la guerre —s’est limitée
à l’installation et à la présentation, goit
directement, soit par délégation, des ouvriers que l’Administration a désignés,
pour les Paroisses de notre District.
Le Dimanche 21 Septembre, M. le Modérateur-adjoint — en remplacement du
Modérateur — installait M. Eli Bertalot
comme pasteur de la Paroisse de Bobi.
Les Dimanche 2 courant, M. le Modérateur-adjoint et M. Louis Marauda, secrétaire de Ta Commission exécutive, installaient respectivement M. le pasteur J.'v
Bertinatti à Prarustin et M. le pasteur'
P. Chauvie à Massel, tandis que lé diacre^
M. B. Fontana était présenté comme ancien-évangéliste à la Paroisse de Pramol
par lè vénéré professeur émérite M, H.
Bosio. VI; i
ii JDe 1 Dirtianché < 2 * Novembre prochain,!
D. Vit te Président de la Commission exécutive installera comme pasteur de la
Paroisse de Perrier-Maneille M. H: T ron.
—■ M. Fr. Peyronel sera, D. V., installé à
Roràdans la deuxième quinzaine du mois
prochain.
En donnant à ces chers frères la plus
cordiale bienvenue au sein de notre District, nous leur souhaitons d’y exercer
un ministère long et béni pour le salut de
beaucoup d’âmes et la gloire du Souverain-Chef de l’Eglise.
' ***■
Les Paroisses qui recevront, D. V,,
cette année lu visite réglémêntairè de la
Commission exécutive sont celles de Bobi,
Prdly, Pramol, Villesèche et Pignerol. Le
Secrétaire visitera les trois premières et •
lè Président les deux'autres. M. le VicePrésident accompagnera, tour à tour,
ses collègues, dans la mesure du possible.
Gomme pâr le passé nous laissons aux
Consistoires intéressés le soin de fixer,
d’entente avec celui qui devra là présider,
la date de cette Visite et de la préparer
de la façon qui leur paraîtra pouvoir donneBles meilleurs résultats.
♦
« ♦
Nous vous avons proposé l’an dernier
comme sujet d’étude et de méditation
pour les examens de quartier le timoigiiage. Nous vous proposons pour l’année courante un sujet déjà contenu dans
Celui que nous venons dè rappeler, mais
qiûï, traité au point de vue le plus pratique, répondra aux préoccupations des
Consistoires qui ont eu un retentissant
écho à la dernière Assemblée Synodale.
Le sujet est l’activité conquérante de'
l’Eglise dans son ensemble, mais surtout
celle de chacun de ses raémbreè lea plus
vivants pour râmener’ les égarés, réveiller Içs indifférents, réchauffer lés tièdes
et reconduire — en un mot —■ à l’Eglise,
mais à Jésus-Christ seul Sauveur avant'
tout* et surtout, tous ceux qui semblent
neronï eùx-inêmes s’il est possible de rétablir, dès cetté année, nos fêtes dê ch'ahi.
***
yeuillèz, chers et yénérés frères, porIJ . ter ces lignes à la connaissance de vos
avoir perdu la notion de leurs béSoins* congrégations respectives et agréer,
spirituels et la vision de Celui qui seul pour elles et pôur vous-mêmes, les salutar '
peuples satisfaire. Les exemples d’André
conâ'ùisant à Christ son frère Simon, de
Philippe invitant son ami Nathanaël à‘
venir à « Celui dont Moïse a écrit», de là'
Saml^itaine ekhortant Ses concitoyens
à vl^ir'voir «Celui qui lui a- dit tout ce‘
qu’Iiie a fait » et les autres que nous troü-‘
vonl'à chaque page de l’Èvangilé, nous
fourâfront amplement matière aux appels'ïes plus chaléureüX et les plus pra-‘
♦ *
tiqueSi
SI,,à côté et à la suite de l’Ecriture
SaM^, nous savions ,a voir recours à la
glorpuse hisioire de notre Eglise, noqs^
tro^,étions,, là^ aussi.jj de merYeilleux
exqpi-ptes d’activité ^conquérante, et les,
modèles les plus pratiques, à proposer
rirpitation des .chrétiens de nos^ jours.
Et puisque cefte histoire n’a presque
plus de place — à cause des cîrcqnstan.
cés — dans notre enseignement primaire
î- I
tions fraternelles et les meilleurs vœuX
de prospérité, de vos bipn dévoués en
Jésus-Christ,
. Pornaret, .Octobre 1919.
umnansfti».i;*)Mrt«Rii.aéiiiittn.
! t t . )B. îLéger, Présiden/,
. .1 ’ i 'i .■ i iEDïLoNGo;îVice-Préstdeni^
'<? . : .”!( Marauda,-Secrefaire. ':’ .
LA VALEUR D’UN LIVRE. "
Un livre a de la .valeur au point de vue
littéraire, artistique ou moral. Nous np,
pouvons pas toujours juger un livre aji
point de vue littéraire puisque nous nesommes pas tous des savants, mais nouspouvons le jugersau point de vue artistique ou moral, ne fût-ce que par cettCi
simple phrase;: Voilà un -beau livre, un
bon livre. Les plus humbles d’entre nous
ont eu„ souvent l’occasion .d’exprimer
et secondaire, efforçons-nous dç la faire lecture sans mçme s’en
_____■__ _____i- ________„4^ .V..-'.,.
revivre papni la jeunesse et l’âge niur,_
soit en donnant des conférences spéciales
sur les périodes les plus instructives et,
édifiantes,à la fois, soit en nous en servant pour illustrer las vérités Scripturaires et pour montrer avec quelle fidélité
IÇ disciple de Christ peut et doit envisager les devoirs chrétiens. En mettant en
honneur notre histoire, hélas 1 si ignorée
de notre public, nous rouvriron devant
Içs membres de nos Eglises une source
inépuisable d’instruction et d’édification
que bien d’autres Eglises nous envient !
'^Les changements nombreux qui viennent encore d’avoir lieu dans notre corps
pastoral, nous dispensent d’insister, pour
l’ année ecclésiastique courante, sur un
échanÿeideichiaine officiel, i 5 /"jiM ^
Nous recomniandons toutefois aux
Consistoires qui le croiront possible,
d’avoir, au moins pour un Dimanche, un,
autre pasteur à côté du leur; mais non
pas pour le culte principal seulement,
mais aussi pour quelques réunions qui le.
précéderaient ou le suivraient. Ce culte,
auquel on entendrait une autre voix et.
ces réunions bien organisées et bien dirigées dans les principaux centres pourront
faire un grand bi,en à la Paçoisse. Les,
Eglises qui l’essayeropt n’puront certe^,
pas à regretter l’essai, si même ellea dq-j.
valent, dans ce but, rester un Dimanche^
sans pasteur.
lî.', -n
* La Commission du êhani sacré'est toujours composée ‘de MM. Eugènéi Revel,
paéteur, président, tH. Jahier, régent, et
Fr. Peyronel, pasteur. Ces frères eXamj
rendre compte; leur jugement était instinctif, i presque involontaire et s’échappait des profondeurs de l’âme, comme
une source jaillit d’un rocher ; rien ne répondrait mieux à la vérité que leur simple jugement.
-'Fous le# livres n’ont pa# beaucoup-^
valeur, mais i| y en a., qui émergent parmi
les autrégièèiimèldoà élèilek de piêmière
gran^pri^^e.j dé|^çhenh 'àu, ‘ fniUçu d’mne
fouie 'de *petïtes "éiôile"s presque èiïacée
dans la lumière laiteuse du ciel. Nous
j
connaissons de ces livres qui ont laissé
ûn soutenir ineffaçable dans notre âmë’
et dont la valeur intrinsèque n’a pas été
seulement détëriTiinée par 16e que la^éri--’
tique iittéraifé |n a dit, mais d’abord ét'
surtout paf le jugeaient que notre esprit
en a*donîié. '■
S’agitiil d’ouvrages très anciéns ’Sur
lesquels là pôüksière des siècles est venue’
se poser? Qu’irtiporte? Le temps n’a ribiienlevé à leur valeur. Ils résistent au temps
comnié lés‘ géants de rafchitecture
cîehnè résistent aux intempéries.
S’agirait-il, au contraire, d’oüvràgek'
modernes ensevelis et cachés sous là plé-^'
thore del productions littéraires médiocres, dont èst affligé notre siècle? Qu’rm^porLe? NOüê féS voyons se* répandre par^^
tout ‘b'dmmë’linë Onde bienfaisante
cbüiè ét débordé; ils pénètrent dàné'leS
villes et les villages; dans les châteàto*
cOiUlïïe dans lèS cabanes; nous lés voyons aussi bien dans le boudoié de’là'
jeune dame, que’dans la cuisine rustiqüé;
du montagnard. • ■ * ‘ '
c L’âme humaine «’y voit reproduite*
aVëo ses soûfîrances œt ses'joies, tfes *èf*‘
2
k M
trim
fort» vers le bien ou ses lassitudes, ses
misères ou sa grau^eu^' pie s’-éttüne
de se reconnaître,>Oii8e à pu, dap¿' tel
ou tel passage dttiiv^e, de voir combien
ses sentiments er sfel ptfesées sont Semblables aux sentiments et aux pensées de
' râuteur, et elle vibre d’émotion sublime
comme le plus délicat des instruments
vibre sous la main savante del’artMe
qui le joue. ¡ ^^
Un livre qui touche à ce qu’il y a de
meilleur en nous-même^ç, est, un livre
d’une valeur indiscutable; là critique littéraire n’a aucun pouvoir contre lui, Car
il vivra.
Connaissez-vous, lecteur, un ouvrage
aussi universel que la Bible, le Livre des
livfes I
Notre esprit et notre âme y trouvent,
à travers les siècles, comme dans tous
les pays, une nourriture inépuisable.
Désirez-rvous élever votre esprit aux
sommets de la poésie? Relisez les Psaumes et vous chanterez, avec le poète, des
hymnes sublimes. Ou, peut-être, préférez-vous des paroles de sagesse? Ouvréz
le livre des Proverbes et apprenez, de la
bouche du.Sage de l’Orient, la voie que
vous devez suivre.
Etes-vous affligé? La Bible vous console. Etes-vous dans la joie? Jésus ëe réjouit avec Vous. Etes-vous soucieux? La
Bible vous répond : « Regardez aux oiseaux du ciel qui ne sèment ni ne moissonnent et leur Père les nourrit*. Ou bien,
seriez-vous las de vous-même, accablés
sous le poids des remords, de votre responsabilité, de vos tâches poinbrewses
et pénibles? Les paróles divines vous
soulageront; vous fortifieront. Partout,
dans votre lecture, vous sentirez vibrer
une corde sympathique qui se mettra à
l’anisson avec vos sentiments les plus
intimes.
Voilà ce qui fait la valeur immortelle,
incontestable du saint Livre.
Puisse-t-il devenir, aujourd’hui même,
notre Livré préféré et avoir la première
place, non pas seulement dans nos bibliothèques, mais aussi et surtout dans
nos cœurs.
Puisse-t-il, par sa Lumière éblouissante, éclairer notre chemin parmi les
ronces et les épines dont la vie est souvent parsemée.
Esther Fasanari-Celli.
pour étudier cette question et naturel{ément Mij Malan en faisait partie.
^,»Le président, de la .Commission, Ip
Cpmte de St-Martin, prç^osait que leë
^ Riinisttes des cultes dissidents fussent
payés au moyen d’un impôt que les percepteurs du Gouvernement auraient le
droit d’imposer aux fidèles de ces cultes.
\
^iM i ; 11 í^ ' y3' if. Hi jj.p
mit
obliges de s’expatrier. Quelqu’un dira :
Aller en Amérique, mais ce n’est qu’unp
simple promenade!... Certes.^o,n n’est
pas moralement obligé, comme autrefois,
à faire son testament, à mettre en ordre
ses affaires, avant le départ, c’est vrai,
mais, tout de même, le gourg est si grand
et il peut se passer tant de choses !
journée délicieuse dans le Home hospitalier du pasteur.
Affectueuses salutations,
i E. Bertalot.
Les Juifs acceptèrent ce système de > ...Et tout dans la nature, prend une
Histoire Vaudoise.
Le premier oepyte Yaoeois ay Panemeoi
(Suite^ V. n° 46).
2° M. Malan travailla aussi dans un
deuxième champ d’action. Le ministre
Siccardi présentait peu après l’élection
de M. Malan au projet de loi concernant
l’abolition du for ecclésiastique (tribunaux ecclésiastiques), la* réduction des
jours de fête, l’abolition des punitions
pour qui travaillât dans ces jours-là et
la limitation du droit de propriété de la
part des corporations religieuses.
C’était là autant de questions très délicates que M. Malan avait étudiées à fond
et sur lesquelles il put porter beaucoup
de lumière. Il intervint plusieurs fois
dans les discussions et sans toutefois se
ranger du côté de quelques députés de
la Gauche qui auraient voulu diminuer
les droits de l’Elglise catholique, avec
Cavour, il lutta victorieusement pour le
triomphe du principe: Eglise libre dans
l’Etat libre.
i
30 II y eut enfin un troisième champ
d’activité dans lequel M. Malan travailla
pour le bien de notre peuple. Il s’agissait
de décider comment les églises dissidentes (Juifs et Vaudois) pourvoiraient à
leurs frais. On nomma une Cemmission
contribution obligatoire parce que, selon
leur déclaration, ils auraient pu difficilement trouver un moyen de contributions volontaires qui leur rendît autant
(et c’est au moyen de ce système que la
plupart des communautés juives en Italie
font face aujourd’hui encore à leurs
frais).
Le comte de St-Martin se tourna ensuite vers notre député pour lui demander si, au nom des Vaudois, il pouvait
accepter ce système et Malan répondit
avec trois mots d’une forme vraiment
classique: a Pauvres mais libres», libres
de toute ingérence de l’Etat dans nos
affaires; la religion, qui est une chose
personnelle et privée, ne doit pas être
soutenue et maintenue au moyen de per-_
cepteurs et de huissiers. Si les fidèles veulent leur culte qu’ils contribuent dans la
mesure de leurs forces à l’entretien des
pasteurs et aux frais de culte.
Pauvres mgis libres; ne fût-ce que pour
ce principe que M, Malan fit triompher,
pour ce principe qui est une de nos gloires, nous devrions garder une reconnaissance éternelle à la mémoire de notre
premier député vaudois. Nous n’avons
pas de grandiose cathédrale; très souvent, au contraire, nos salles de réunion
sont très modestes; mais nous avons la
satisfaction de sentir que, si notre église
s’étend et prospère en Italie, ça est dÛ
à l’intérêt de ses membres et de ses amh^
à leurs dons volontaires et non à des infr
pôts obligatoires. ’
M. Malan fut notre représentant ju^
qu’à l’an 1859. Il se retira fatigué, après
avoir écrit à un ami cette lettre avec
laquelle nous désirons clôre notre courte
esquisse de son activité: « On rii’ècrit
qué mon étoile a pâli, et moi je pense
qu’elle doit disparaître complètement de
l’horizon politique et humain. Il me restera ainsi plus de temps pour m’occuper
de mon homme intérieur tandis qu’il est
peut-être encore temps pour me préparer
à comparaître devant Celui qui sonde
les cœurs et les reins et qui juge nOs actions, nos paroles et nos pensées. Tout
me dit que mon temps est passé et qu’il
ne reviendra plus;si les circonstances
m’ont permis d’être de quelque utilité
à mon église ou à mes compatriotes, ce
n’est pas à moi qu’il faut regarder, mais
à Celui qui m’a choisi pour instrument,
voulant faire éclater Sa force dans ma
faiblesse». D. B,
CARNET DE ROUTE.
Cher Directeur,
...Les séparations ont toujours quelque chose de triste, sinon de déchirant«
C’est avant tout l’adieu aux personnes
qui vous sont chères, soit par les liens
du sang et soit encore par ceux de l’affection. Toutes les choses, qüi vous ont séparés, qui ont porté atteinte à votre affection, à votre amour-propre, disparaissent comme par enchanteinent et l’étreinte suptême, la dernière poignée de
lüain, vous laisse le cœur serré, les larmes aux yeux; vous sentez en ce moment
que les joies du cœur sont les joies Suprêmes de la vie, et que si vous les enlevez, il ne reste plus grand chose. Aussi
nous apprenons à mieux, sympathiser
avec les nombreuses personnes qui, sous
la poussée des nécessités de la vie, sont
teinte de mélancolie, voire même d’affection ! Ces montagnes que nous avons
parcourues tant de fois, ces ëollines où
nous avons fait tant de pique-niques avec
nos joyeux compagnons, le cœur rempli
d’insouciance et d’espérance, ces montagnes, ces collines, ces prairies, ces torrents, nous les voyons défiler devant nos
yeux ébahis, penchés à la fenêtre du train
et c’est dans un silence rempli de recueillement, d’intime tristesse que nous leur
disons adieu, ou plutôt au-revoir. Jamais,
jamais mon pays natal, mes chères Vallées, ne m’ont paru si belles, si grandioses,
si remplies des grands souvenirs des
temps de jadis. Dieu lui-même* a écrit
dans ces nobles montagnes, le long de
ces verdoyantes Vallées, une des plus
nobles leçons de l’histoire du monde : leçon de foi, de courage, d’espérance chrétienne. Oh, mes chères Vallées, je vous
admire et je vous aime ! Et vous, mes
frères Vaudois, saisissez la leçon suprême
qu’elles vous donnent et vivez à la hauteur de l’idéal qu’elles vous proclament.
A vous tous, salut et au-revoir I
***
...Nous voici à Gênes — Genova la superba... Mais pour le moment, j’ai autre
chose à faire que d’admirer les beautés
de la ville. Je Sors, lourdement chargé, de
la cohue, mais voilà que M. le pasteur
Revel vient me serrer la main en souriant
et partager mon fardeau. Il n’y a rien
d’aussi triste, selon moi, que la solitude
au sein d’une foule, aussi la vue d’une
figure aimée vous remet du lest au cœur.
Les hôtels sont assez confortables à Gênes, mais même lorsqu’on est au 6.me
étage, on sait très bien vous peler et sans
même vous faire trop crier. C’est là aussi
un effet de l’art... Sur l’embarcadère on
rencontre Bernardini avec son bonnet
noir et un beau ruban orné d’un bel écriteau en lettres d’or: Protezione Emigranti.
C’est un homme précieux dans sa sphère
d’action et il peut être d’une grande utilité aux pauvres émigrants et même à
ceux qui ne sont pas pauvres, et ij est
tout disposé à rendre tous les services
possibles et imaginables. C’est un évangéliste au service de la Table Vaudoise,
et même dans sa position présente il dépend de la Table. Voilà ce que l’on ne
sait pas ou pas assez, et conséquemment
les Vaudois ne recourent pas assez à ses
services et c’est à leur détriment. Tout
Vaudois qui veut se rendre dans les deux
Amériques devrait écrire à Bernardini 16, Via Giosuè Carducci - Sampierdarena,
et par lui il peut avoir toutes les informations nécessaires et s’il le charge de
prendre son billet de voyage sans passer
par l’Agence, il gagne 50 francs, c’est à
dire ce que l’Agence gagne sur chaque
billet.
Chers amis des Vallées, je vous engage
à en prendre bonne note, on ne sait jamais !...
...Le tfimanchfe matin, je me rends à
l’Eglise de Via Assarotti. Ce n’est pas h
dire vrai, une église, mais une chapelle.
C’est pourtant une très jolie chapelle.
Mais ces immenses colonnes, qui ne servent qu’à cacher le prédicateur à ses auditeurs, pourquoi les y avoir mises, ô
ingénieur?... , ,,>
J’écoute avec bonheur un excellent
sermon do prof. Rivoire et passe une
UN CADEAU
À TOUS LES ABONNÉS DE «L’ÉCHO»,
QUI LE DEMANDERONT.
Un généreux ami de L’Echo offre gratis à
chacun de ses abonnés un des Volumes de la
« Série Stall » traduits en langue italienne.
Cette « Série Stall » se compose de 8 volumes
écrits en partie par le pasteur américain
Sylvanùs Stall et en partie par des dames
docteurs en médecine; elle traite d’une manière scientifique, et en même temps morale et chrétienne, des questions sexuelles.
Bien des parents ont été aidés par la
« Série Stall » dans leurs efforts pour préserver leurs enfants de la contagion de V imparité qui se déchaîne d’une manière si
épouvantable dans nos villes et qui, malheureusement, n’est pas sans souiller nos
campagnes. Et bien des hommes et des
femmes ont appris par le moyen de ces livres comment ils peuvent éviter ces écueils
que l’ignorance ou un sens exagéré de pudeur placent sur leur rouie. • f.
Ces 8 volumes ont chacun plus de 200
pages ét représentent une valeur de L. 2 par
exemplaires. Voici leurs titres:
Quel'Che il ragazzo deve sapere.
Quel che la fanciulla deve sapere.
Quel che il giovanotto deve sapere.
Quel che la giovane deve sapere.
Quel che il giovane marito deve sapere.
Quel che la giovane moglie deve sapere.
Quel che l’uomo di 45 anni deve sapere.
Quel che la donna di 45 anni deve sapere.
A chaque abonné de L’Echo qui ait
payé l’abonnement annuel pour 1920 et
qui demande à l’Administration de L’Echo
un de ces volumes, en indiquant lequel il
désire, nous l’enverrons gratuitement (comme « stâmpê *%oft raccomandate»). C’est
bien entendu que lÉus rì'expeiiefóns ììeh
^ d ces abonnés qui ne nous dèmafideront pas
le volume en indiquant celui qu’ils désirent.
Il va de soi que les volumes destinés aux
adultes ne sont pas pour les jeunes gens
ou pour les jeunes filles. A chaque âge et
à chaque sexe son livre.
CHRONIQUE VAUDOISE.
La Tonr. La Conférence Libre du Val
Pélis s’est réunie, comme nous l’avions
annoncé, Mercredi matin 19 cour., dans
l’école de Ste-Marguerite. Etaient présents le Modérateur, 11 pasteurs, bon
nombre d’anciens et de diacres de la Vallée, auxquels s’étaient ajoutés plusieurs
frères et sœurs de La Tour. M. le pasteur
Peyronel présenta un travail très complet et intéressant sur la- Reconstruction.
En parlant de l’épisode biblique de Néhémie qui rebâtit les murailles de Jérusalem il nous montra ce que nous pouvons faire pour la jeunesse, pour nos enfants, pour nos, familles, etc.
Plusieurs frères prirent ensuite la parole pour ajouter des considérations et
des conseils concefnant l’activité féminine dans l’église, l’activité des pasteurs
et anciens et celles de tous les membres
d’église.
Les réunions ..préparatbifélS- de; Mardi
soir dans plusieurs quartiers de la paroisSe!,ipnt, été bien fréqueiitées. y f i
Massel. Nouvelles militaire^. Nous
annonçons très volontiers auxiamisbléC“,
teurs de l’Echo, que M. Jean Micol des
Aiasse, congédié depuis le commencement d’octobre, vient d’être promu lieutenant. Il y avait près de trois ans qû’il
attendait cette promotion, et elle est
finalement venue,... bien qu’avec le der*
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nier«4i^Q?Decr£to. C’est Je cas de dire^ - guerre. Ils sont 29 dans la^j>aroi8se et à
mieux Itard^ue .jamais, ,,„ a, ,, „ . nombre il faudra ppbablemep.t en
A niblire laaiàï nos cordiales félicita- àjout^ encore 3 dont on n’a^plus èe.tiou'* *■ t * * i' v«'*' lou \uriou. "'belles.'’"' "
lions.
Pramol. (B- F.). Nous; avons eu dernièrement 4 Praraol une;s4fie de mariages
qçi oht portê unè' noté de fête dans notre
chère paroisgei Trois de ces mariages ont
été bénis àü temple lé même jour (23 octobre)* Voici les noms des époux:
'Long J'. Jacques et Bounous Adèle,
tous les deux.de Peumian,
Bounous Alexandre de Riclaret et
Long Léontine deû,B.ihet,
Beux Michel Daniel et Sappé Susanne,
tous les deux des Plencs.
Le 6 Novembre a été béni dans le tenipie le mariage’ dé Reynaud Eugène, fils '
de l’ancien du quartier de Peumian,
avec Bounous Henriette du même quartier.
'Que Dieu veuille accompagner ces
chers époux dans la nouvelle vie qui
Le culte du matin a été consacré à
cette commémoration Le souvenir des
; morts, doit maintenir vivante dans le
coeur des vivants la reconnaissance, doit
les pousser à s’unir dans l’action bonne,
doit fortifier leur foi dans le.triomphe de
dajjustice, de la paix et de l’amour.
, A l’iSsue du service a eu lieu une cérémonie civile à la municipalité pourT^ipauguration d’un marbre en l’honneur, des
piorts de la commune et pour une manifestation de fraternelle sympathie à ceux
qui ont survécu à la grande épreuve,
i L’orateur, M. Héli Long, instituteur à
Ppamol, a fait un magnifique discours
fort applaudi. Il-é*est formé ensuite un
cortège de près de 400 personnes qui a
trfversé tout le pays pour'se rendre à la
filature Widemann où était préparé, dans
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES ,y^Up01SES.
6. me Listé de Souscriptions.
Maresciallo Davide Travers
(Rifugio) L. 50,—
Sig. Carlo Vitale (Ospedali) ‘ * 300,—
Listes précédentes d
350,—
2.310,50
'Totaï- L. 2.660,50
' -.‘tv.
NQUVISLL^S ASLIGIËUSES.
Corée. Les nouvelles qui arrivent de
la Corée donnent lieu à de grandes préoccupations aux amis des missions. Il j
a là-bas un antagonisme- très marqué
entre la population de la Corée et les
Japonais qui règnept dqhs le payà. Les
égides protestantes qui comptent un
bop,nombre de frères tous convertis du
paganisme (plus de 25.000) se Sont dé
clarli
s ouvertement contraires à la do
s’ouvre devant eux et qu’il répande sur pte des grandes salles, un dîner,qui a
eux ses bénédictions. ¡ réuni toute la famille communale de St
— Le 25 Octobre ont eu lieu à Peu
'0ermain autour de ses « Reduci».'La
mian les obsèques de Plavan Madeleine plus grande cordialité a régné dans cette
de Jean, décédée le 23 Octobre dans sa^^-f «emblée qui donnait Vraiment l’im30.me année, après 4 années de souf-v d’une réunion de famille,
frances. Elle laisse dans le deuil ses paç^| ^ Jeunesse de St-Germain avait
rents et une petite fille de 8 ans. Que organisé une soirée pour nos «Reduci»,
.. .• ‘-1*'i'i, i ■ J.
Dieu soit en aide à là famille affligée^ et
que le Bon Berger veùillé' gafdér’¿et
agneau qui lui' a été Confié par la mère
mourante.
< it
Riesi. tJn fonctionnaire du gouvernement avait bien -pensé de réquisitionner notre' temple vaüdois de Rîesi pour
s’en servir à l’occasion des élections politiques.. Naturellement il avait oublié
de réquisitionner, de la même manière,
les églises catholiques de l’endroit 1
Grâce'à l’intervention dê M.r Facta,
auquel nous exprimons toute notre reconnaissance, le. SousfPréfet de Calta-*#.
niarttaa fait annuler immédiatement cet ?
Qr4i:Ç;,piicté nous ne savons si par l’igno■ rance,';du-:.pàr,4e*faîî3ap^jQie.t^^
Ronié^ Nous avons eu dernièrement le
mariage de M.ile Wandy Turin, fille de
qui ont -bièn jôiii' èrr assistarit'à ce petit
spectacle de franche et saine gaîtèi
Suisse. M. Frédéric Balmas, ci-devant
pasteur de notre église de Perrier-Maneille, à' abetepté l’appel qui lui 'â été
adressé par l’Eglise Libre de Carouge
(Genève) et a été‘dernièrement installé
comme pasteur de cette église. Nous envoyons à M.r Balmas nos meilleurs vœux
dans son nouveau champ d’activité et
nous Sommes svm qu’il n’oubliera jamais
ses amis des Vallées et sa vieille Eglise
Vhudoise. M ' .'i - '
mliiation'des Japonais, ce qui fait qu’en
cas de désordres elles seraient naturellemint les premières à souffrir. Nous
esp&'ons que le Japon modifiera un peu
à 1| fois son esprit* si itnpérialist'e et
viendra à comprendre ïes~ besoins et les
demandes légitimes des peuples qui lui
SOt^ soumis; / C ' : .jh
Eicosse. L’« Eglise d’Ecosse » a eu
raripient un modérateur aussi actif que
celui qui a été nommé par son dernier
Synode, le prof. W. P. Paterson. Presque'chaque N° des journaux écossais
noU| parle de plusieurs discours qu’il
prononce successivement dans les églises
d’EjÈosse. Et ses sujets sont toujours
inti|ressants et nouveaux : A Dundee
. • f J'-'
il parle de^la-régénération. « C’est une
•plfience surnaturelle », dit-il, «mais
ex
* • _ - . ■ , ' I .-V . ^ ‘it
non'if>as contrairè à'la ñatuíe%i Nous
t'.i 'S
Í ANGROqNA.
%>ttoscrizione in onore Mei ifbstñ 'caduti
\e per i naskT^ffárñ M^Çiea.
voyons partout des « sècondêsaaissan-;
ceà»; nous les voyons dans Je , développement intellectuel .^e n'Ol jenf
été occasionnés par l’explosion d’un'|>étard lancé contre un cortège socialiste.
Une doHzaine de personnes ont été sérieusement blessées. Il y a eu ensuite ufa
conflit entre les troupes et les manifestants qui voulaient prendre d’assaut les
locaux de là Ligue des combattants. Là
aussi plusieurs’-blessés. Les ouvriers ont
décidé la grève générale pour un jour.
. La police, faisant des perquisitions aux
bureaux des sociétés nationalistes et du
Popolo d’/fdifa a découvert des engins
explosifs et des armes, a arrêté le directeur Benito Mussolini et plusieurs arditi.
— Fiume a élu presque à l’unanimité
son député'à la Chambre italienne dans
la personne du commandant Luigi Rizzo
le héros de Premuda.
T: i f .
Les journaux étrangers continuent à
publier des nouvelles tendancieuses sur
, de prétendus conflits entre les volontaires de Fiume et les troupes régulières
italiennes. Ils anùdnoent aussi des combats sanglants entre volontaires et croates.'et entre les troupes‘serbes d’un côté
et les troupes croates et Slovènes.
^ Ler élections législatives ont eu lieu
en Ffîmcc ’dimanche* 16 novembre, le
même jour qu’en Italie. La représentation »proportionnelle,y était appliquée
pour la première fois. La nouvelle Cham' bre doit compter 24 députés en plus pour
l’Alsace et la Lorraine, ce qui porte à
626 le nombre total. Les candidats
étaient au nombre de 2100, répartis en
tre 393 listes: dans chaque circonscription le nombre des listes variait de 2 à
12 listes. La journée électorale-a été des
plus calmes: point d’incidents. D’après
les premiers résultats connus, les socialistes auraient perdu un grand nombre
.de"siègés, gagnés par les républicains de
En Belgiqnç, aussi les élections léOnt^éù fièn dimanche dernier
Bènech Paolô, Càcët (i)
Rivoira 'Êli, Jd“‘ - J
Mar^uido Tum|t ^tite-fille de M.me, îdsonassa
Bçrthe et, de M. Ferdinand Turin, » Rivoira Da|iike, Cadamoun
M. Charles Bühler. Nous apprenons par Chauvié Enricé, Pradeltorno
le Giornale d’/ig/fq que c’est le député N. N.
M.r Mopti Q-udmieri qui a célébré le ,mariage selonlà loi àu Capitole et qui, après
un discours .très efficace, a offert aux
epoux la traditionnelle plume d or. « Au
temple yaudois, où eut lieu la cérémonie
religieuse, le pasteur Simeorii prononça
upj magnifique discours et M.me Isabelle
Perez-Dupuy chanta au milieu de la
Pons Giov. fu Bartolomeo, Pons »
Malan Berta, Id. . %
Bertalot Teofilo, Id.
N. N,
Moünét Giorgio, Bufinanotte
Besson Gio-vanhi,' Ricca ’
Vçd. Ricca Maddalena, Id.
Malan Davide, Coïsson
Ricca Giacomo, Id.
Coïsson Giovanni, Sèrrè
Buffa Pietro, Garba -»
Coïsson Maddalena, Odin (2) »
Ved. Buffa Margherita, Id. (2) »
p^fonde émotion de l’auditoire, VAllé- Chauvie Bart. e Arg.,iJd. .(3) 1»
Zaïa de Faure f. Chauvie Giovanni, Id. ^ j>
Après le mariage, il y eut une récep- Bertalot Ant., maestro, S. Lor. ç»
tlo„ Villino Tu™, Vluquelle UB^Îsta i;
un grai^', nombre de personnes.; entre Téfiente .Bertalot Silvio, Id. .1.
lllfiiinistre suisse auprès du Qui- Malan_Bart...e sorelle, Prassuit (2) »
rihai, Mœ;Wagnière, le Ministre du Venezuela, ^général Gianipiétfo, le'peintre
Mengarini,vete. '
Aux vœux ide tous ces personnages
ÜRcho se permet d’unir les siens, en souhaitant a«xépouxune vie riche de joies
et de bénédictions divines.
' - M.r ïe pasterir* Simm^ni' I lté aidé * Maddalena, Jouve
dernièrement pour la prédication, par
le Modéra teur et par MMj^ Filippini, Louis
Jalla et Arist. Fasulo.- Les cultes d« Dimanche après-midi à Place Cavour ont
repris leur physionomie ordinaire; il y
a toujours un bon nombre de personnes,
n’appartenant^ pas à l’i^lise, qui assis-r
tépt aux cultes avec recueillement.
’.to' — '' I' i"
Saint-Germaii|. Dimanche 9 Novembre not^ population- a Itàppélé le souvenir des militaires morts pendant la
Fam. Jourdan, Roçciamaneut (4)
Ved.‘*Jourdan Luigia, Bastia
Fani. Travers, Rossenghi (5)
Fontana Caterina, Giordan (6)
Gaydou Maria, Gonin
Rinpsi Giovanni, Id.
‘Revel Eugenio, pastore
%)i|ifità Corale
Colletta in Chiesa
7 —
2.—
I,—
I,—
1, —
2, —
;IO,—
1,20
1, —
2, —
2,—
I.—
I,—•
I,—
I,—
IO,—
I,—
5.—
1.30
• 5.—
5.—
5.—
5>—
20,—
5.—
5, —
I,—
IO,—
I.—
6, 5,—
5.—
IO,—
1, —
2, —
30,—
50,-^
35.‘t
qqand au-dessus dps p|1;its intérêts de ^ dans le plus grand calme. Les électeurs
I la vie ils s’élêv'eh¥ àaùsJfe'mbnde^de Ih ‘ aMr^p’/élâffés em grahd hombre aux
Í littératurei de la scienoe; ;déÉ BhistoiEéi.á ùrnes. Les mères et les veuves des soi
K 't . ' •
jiâsqu’à ce-que la conquête de la > con- ' dats morts en guerre et des bourgeois
naissance devient la seule chose dans fusillés ;ont obtenu le droit de, vote,
leur vie »M Ailleurs Je proL Paterson La Rotimânie démobilise à mesure
« parlé en; ifaveür de l’union des forces que’s’achève la retraite des troupes rou
I protestantes. Ailleurs pour la moralité,
etc. Le prof. Paterson a été pendant.
I bien des années un des professeurs les
I plus appréciés à l’Université de EdimI bourg, et est un excellent ami de notre
I église. ^
maineà en Hongrie. La ville de Budapest est évacuée.,Les premières troupes
nationales ¡y ont fait leur entrée au milieu deSiacclam^tions de la foule. Le ser(Vice de police et la gendarmerie sont
sous les ordres du colonel américain
"Yates.
f NouTelles politignes.,,
Les élections législatives oift éu lieu
l^mânche dernier dans tÖüte l’Itàlie en "
«i? ''' ^
appliquant pqur la première f pis la-mé- %
—Lu;
grève minière continue aux
Et9t|-*-GnÍhá'Amél'i<qité. Le président
“Wilspii n inyité (es représentants des ouvrieri mnepts rluhis'et |es représentants
des patron® à une Conférence au cours de
t«
thode de la représentation proporfâon-appofd. relatif
nelle.
Les opérations de scrutin se sont „niairoa
déroulées caJm^enLl’affluenc| ^Jèc-^ | peste a éclaté à Constantinople,
leurs aux urnes rt’apâë'été très’grande » EL
Totale L. 257,50
i Pt toemoria dèi caduti dl Angrogna.
(4 >
is) »
U) •
<3) »
(*) .
del caporale Malan Alfredo,
dei cugini Sarù GioTannl > Uulgl.
del diletto figlio e fratello Carlo, caduto
•ul campo, j e
Uel matlto è paàte Ttaven Uiovanai.
deU'aipiraote I,ong l,ui^ "
i.T ..X ■■
à peine le 50 pour cent dè^ électeurs ins- '
crits. Les partis extrêmes, bien disciplinés, ont voté compacts leur liste, ce qui
^ait qu’ils ont obtenu la victoire dans
J)on nombre de circonscriptions. Les résultats définitifs ne sont pas'encore connus, mais il est probable quel les socialistes auront à la Chambre au moins 110
députés çt les cléricaux 90. Dans la province de Turin nous aurons 11 députés
socialistes sur 19, à Milan, 12 sur 20. La , > ,
faiblesse-du parti libéral qui a porté à' Don:
l’abstention d’un grand nombre d’élec- ' ' '
leurs est due surtout aux compétitions^
jf personnelles, au manque de discipline ?t
d’organisation, au manque d’un programme défini qu’il ..eraittrop long:d’énumérer. »Espérons ' que la le^ôn''soit
bonne pour une autre Îoîs. ^ .
» A Milan des incidents très graves ont
ri;
pensées.
Ayez le cœur haut e,t l’esprit modeste.
’ (Joubert).
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honnêtes gens. (Duclos).
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