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^ Soixante-quatorzième année
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Plusieurs abonnements à la mêtne adresse
On s’abonne: à Torre Pellice, au Bureau
gram, 2) - Dans toutes les Paroisses,
d’Admlnlstration de l'Æcfto (Via Wichez MM. les Pasteurs. “
L’ABONNEMENT SE PAIE D’AVANCE.
S’adresser pour la Rédaction, au Directeur Doct. ALBERTO RICCA, pasteur Bobbio Pellice (Torino) — pour l’Administration, au Bureau du journal Via Carlo Alberto, 1 bis - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent UNE LIRE, sauf ceux du commencement de l’année.
00 Le numéro : 30 centimes oo
Que toutes lea choses vraies^_liomê^, jnat^~pures, aimableai.., dignes de louange^ occupent tob penaêea (Philipp. IV. 8).
COMMUNICATIONS OFFICIELLES
A partir du 15 octobre, la corres
;.-.v , pondance du Modérateur et du Caisy?r. sier de la Table Vaudoise doit être a* dressée à: 107, Via Quattro Novembre
<i - ROME.
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Le 6 novembre prochain sera Je
DIMANCHE DE LA REFORMATION.
Les Eglises Vaudoises sont invitées à
faire, en^ cette occasion, une collecte
spéciale en faveur de la Société Biblique.
Le montant doit en être remis directement au Directeur de la S. B.,
M. Guido Miegge.
arrêté, dans sa première séance, le
programme de son activité, qui se
présente aussi vaste que varié. Les
détails seront communiqués plus
tard aux lecteurs de VEcho..
La Commission est composée comme suit: M. le Prof. Ernesto Comba,
Modérateur, Président - M. L. Marauda, Vice-Modérateur - M. le Prof.
A. Pascal, Président de la Société
d’Histoire Vaudoise - M. le Prof. A.
Jalla, vice-président de la Société
d’Histoire Vaudoise - M. P. Bosio, Sécrétaire général de la Fédération des
Unions Vaudoises - M. A. Ribet, Pasteur - M. Ferdinand Bounous.
Pour le 250“® anniversaire de la
Glorieuse Rentrée
Dans le courant de l’été 1939 les
Vaudois auront la joie de célébrer le
250’" anniversaire de la Rentrée de
leurs ancêtres dans les Vallées. La
Commission chargée d’organiser tout
ce qui concerne cette célébration a
Avis aux Correspondants
Nous prions une fois encore nos
Correspondants de signer EN TOUTES
LETTRES leurs écrits. Nous ne publions pas leur nom, s’ils le désirent,
mais nous devons le connaître. Nous
ne publierons plus les correspondances qui nous parviennent sans être
dûment signées.
Nos Gantiques
L’ETERNEL POURVOIRA
Paroles de M.lle N. Coulin
Musique de M.lle E. Lasserre
N. 150 de noLre Recueil Vaudois.
Chacun de nous a — n’esL-il pais vrai ?
— ses, plus souvent son cantique préféré.
D’où vient cette préférence ? Comment
se forme ce rapport intime entre un cantique — ensemble de poésie et de musique — et nous-mêmes ? C’est parfois un
souvenir d’enfance, parfois aussi un certain cantique se rattache, pour nous, à
un événement important dans notre famille, à une circonstance providentielle
dans notre vie.
Je pense toutefois que, le plus souvent, cette préférence a ses origines dans
ce que j’appellerais volontiers une affinité
de caractère, une harmonie de vibrations entre cette poésie, cette musique et
notre âme. « Notre cantique préféré )) —
nous 1 aimons et — j’oserais presque
dire que nous nous en sentons aimés :
poésie, musique, aspirations de notre
être, (( soupirs ineffables » : autant de
manifestations qui proviennent de la même source. Ne sommes-nous pas en présence — encore une fois — du mystère
insondable de l’Esprit?,..
Et pourtant la promesse
Est là pour ma faiblesse:
L’Eternel pourvoira,
L’Eternel pourvoira.
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J’ai rencontre bien des personnes pour
lesquelles le N. 150 de notre Recueil
i Vaudois était un des cantiques préférés.
La PREMIÈRE STROPHE est une humble
et sincère confession de faiblesse dans la
'vie spirituelle :
Trop souvent je murmure
Quand la route est obscure :
Oh ! ma foi faiblira,
Oh! ma foi faiblirai
Et — après cet aveu — le cantique exprime le sentiment qui est bien celui de
la plupart d’entre nous. Notre premier
mouvement pour suppléer à nos déficits
religieux est celui de nous rassurer par
la constatation d’un fait. Nous affirmons :
Cette constatation d’un fait est-elle suffisante pour nous donner la force qui
nous manque ?
Peut-être, dans certains cas; mais, le
plus souvent, cet effort intérieur, cet appel à notre propre « volonté de croire »
ne nous donne qu un élan passeiger.
Après nous être relevés, nous retombons,
nous nous replions sur nous-mêmes.
Pour vivre la vie de l’Esprit, il ne suffit
pas de résoudre un problème de connaissance, il ne- suffit pas de savoir que l’Eternel pourvoira.
Mais voici LA DEUXIÈME STROPHE:
Si mon impatience
Demande avec instance
D’où le secours viendra.
D’où le secours viendra,
Par ta Parole sainte.
Tu réponds à ma plainte:
L’Eternel pourvoira,
L’Eternel pourvoira.
Voici le fondement solide, inébranlable, pour construire notre certitude, notre confiance, notre foi.
Non plus le subjectivisme d’une connaissance plus ou moins cérébrale; mais
le fait objectif, en dehors de nous-mêmes, au dessus de nous-mêmes, la réalité historique, expérimentale: d’aplomb
sur la Parole de Dieu.
Et, lorsqu on a chanté avec recueillement, avec conviction les deux premières
strophes, comme l’âme s’épanouit et
comme le cœur est au large pour chanter la troisième...
J’ouvre ici une petite parenthèse. Je
crois qu’il est bon, surtout lorsqu’un cantique ne dépasse pas les trois ou quatre
strophes, de les faire chanter toutes. Précisément parce que —■ en général — le
poète développe, à travers les diverses
strophes, une pensée. Il est absurde de
n en faire chanter que... des fragments!
"Ce n’est pas la minute ou les deux minutes qu’il faut pour chanter une strophe, et disons même les cinq ou les dix
minutes en plus de la partie musicale
d un culte qui en augmenteront la longueur. Et, s’il faut écourter à tout prix,
il y a autre chose qu’on peut écourter...
“ Revenons à LA TROISIÈME STROPHE de
notre cantique. Elle se passe — n’est-il
pas vrai ? — de tout commentaire. Chan
tons-la à demi-voix tandis que nous en
lisons les paroles:
Je ne veux plus me plaindre.
Je ne Veux plus rien craindre,
Car pour moi Dieu sera.
Car pour moi Dieu sera.
En avant et courage
Jusqu’au bout du voyage ; '
L’Eternel pourvoira,
L’Eternel pourvoira.
Ainsi soit-il.
J.-Henri Meille.
Nos montagnes et tenr fanne disparne
Il est assez difficile de se représenter
aujourd’hui quel était l’aspect de nos
montagnes dans les siècles lointains, antérieurs ou immédiatement postérieurs à
la conquête romaine. La terre change et
vieillit, comme les hommes, et son aspect est sujet à des changements souvent très lents, quelquefois brusques,
mais toujours perceptibles : si ce n’est
aux hommes d’une seule génération, aux
différentes générations qui se succèdent
avec la même fatalité avec laquelle se suivent les saisons. Et si les hommes d’une
génération peuvent percevoir les changements' dus à des manifestations brusques, comme les dévastations causées
par les inondations, les avalanches, les
incendies, les éruptions volcaniques et
les tremblements de terre, les variations
causées au cours des siècles par la présence de l’homme et sa vie, par son activité collective et par tout ce qui entraîne avec soi la civilisation, nous ne
pouvons que nous les imaginer en partie,
et avec plus ou moins de précision, dans
la mesure de la documentation que nous
possédons sur tel fait ou tel autre.
Ainsi nous n’avons presque pas d’indications sur l’aspect de nos montagnes
et de nos vallons, ni sur leurs premiers
habitants, ni sur les représentants plus typiques d’une faune en grande partie disparue aujourd’hui et remplacée par celle
que nous y trouvons de nos jours. Or,
qu’il y ait eu des animaux qui ont aujourd’hui complètement disparu, nul
doute ne peut subsister, même si nous
n avons que d’assez rares preuves directes de leur existence chez nous.
Il n est pas question ici de nous occuper des animaux préhistoriques ou des
monstres de l’époque glaciaire dont on
a trouvé des traces et ihême des squelettes quelque part dans notre continent.
Il s’agit tout simplement de constater
chez nous la présence d’animaux qui
ont été peu à peu chassés par la présence de 1 homme et par son expansion active, par son travail opiniâtre de déboisement, de défrichement toujours plus
poussé vers les hauteurs. L’homme a
été de tout temps l’ennemi de la race
animale, et l’a toujours combattue avec
acharnement et avantageusement. C’est
ainsi qu’ont disparu de nos montagnes, peu à peu, jusqu'aux derniers
exemplaires de l’ours, du loup ordinaire,
du loup cervier, du sanglier, du chevreuil et du jumarre. Tous ces animaux
ont dû, en effet, être dans le passé beaucoup plus nombreux qu’on ne pense,
dans nos vallées : les deux premiers tout
particulièrement. Nous allons essayer de
le démontrer. Voici tout d’abord ce que
nous disent quelques documents du
passé.
Depuis 1254 déjà, un papier faisait
mention de l’ours, en pmlant de la région du Mont N/iso, comme d’un animal
qui s’y trouvait normalement. En 1403,
nous trouvons dans l’ouvrage de Caffaro
. que les officiers de la Commune des Portes, près de Pignerol, dénonçaient comme faisant partie des revenus, le quart
de chaque ours, chamois et chevreuils
tués. Mais les lôups surtout devaient être
particulièrement nombreux dans toutes
nos montagnes, car les délibérations du
Conseil de la ville de Pignerol en parlent souvent et mentionnent maintes fois
le salaire qu’on doit donner à ceux qui
tueront ou captureront des loups; et même des invasions advenues dans la ville
sont fréquemment rappelées pendant
tout le XVP et jusqu’à la première moitié du XVIL siècle.
En 1584, lors de sa visite pastorale à
Bibiane, l’évêque de Pignerol, A. Peruzzi, écrit d’avoir visité l’oratoire érigé
en souvenir « du temps dans lequel les
loups étaient très fréquents dans la communauté de Bibiane, de telle sorte qu’ils
dérobaient les enfants de leurs berceaux
et les dévoraient )>.
Et un siècle plus teurd, dans la terrible année de 1686 qui vit la débâcle et
l’exil, les loups faméliques réapparurent nombreux dans nos vallées pour y
assaillir ceux qui, pour échapper à la
persécution, se retiraient à l’écart et
vivaient dans la solitude, obligés de se
nourrir pendant des mois entiers, écrit
Muston, de l’herbe des montagnes, de
la chair des chamois ou même, quand
ils ne pouvaient faire autrement, « de la
sauvage géniture des loups ».
Un quart de siècle plus tard, sur les
habitants du val Preigela qui avaient déjà
dû souffrir les dégâts causés par des
avalanches et ceux occasionnés par le
passage et les garnisons de troupes nombreuses, les loups s’abattent sur différents hameaux : « au 'Méan, au Fayet,
au Villaret, à la Rua et y étranglent une
douzaine d’enfants ».
Quelques années plus tard, en 1730,
nous dit dans ses notes manuscrites
M. Jean Jalla, un loup est encore tué à
Saint-Jean même. Du reste, un siècle
après, pendant un hiver particulièrement
rigoureux, toute la région de la plaine
en est encore infestée. Voici comment
le prince de Savoie, deux ans plus tard
roi Charles-Albert, en écrivait à son
confident, le comte Waldburg Truchsess,
le 26 janvier 1829; « nous avons eu immensément de neige cette année; il en
est tombé plus de deux pieds, à Turin
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L’ECHO DES VALLEES - Vendredi 14 Octobre 1938-XVI
et dans les environs: ...plusieurs villages, dans les montagnes, avaient presque disparu sous ce fléau d’un nouveau
genre pour nous, qui a attiré aux pieds
des monts une immense quantité de
loups... » Mais c’est peut-être la dernière
grande apparition de loups dans nos
contrées ; car à la veille de notre Emancipation on pouvait déjà affirmer que
non seulement les ours, mais encore les
loups, les chevreuils et les bouquetins
avaient complètement disparu de nos
vallons et de nos montagnes même les
plus sauvages. '
★**
Voici comment la-présence chez nous,
de l’ours, vers le milieu du XVll" siècle, est relatée par l’auteur célèbre de
r «Histoire Générale des Eglises Evangéliques Vaudoises », que nos montagnards
rappellent avec vénération sous la simple désignation de la « La Vaudoise ».
« 11 y a en toutes les Vallées, surtout
en celle de S. Martin, de lieu à autre,
dans les hautes montagnes, et parmi les
Rochers inaccessibles, de grands bois
de haute futaye, mêlés de buissons qui
n’ont jamais pu être défrichés, d ou
l’on tire quantité de Térébentine, de
Poix, de Bijon, et où se trouve grand
nombre de Lièvres blancs, , qui ne deviennent point gris en Esté, comme en
d’autres Pais, et sont aussi plus petits
et moins savoureux que les gris, des Renards, des fort gros Faisans, et des Perdrix grises et blanches ; pareillement pour
Loups et Ours, dont ceux-là font beaucoup de dégât au bétail, et parfois aux
Bergers, et encore aux orges, avaines et
légumes semés proches de tels repaires;
et même sur tout dès le mois de mars
qu’ils sortent de leurs tanières, où ils
ont dormi tout l’Hiver, ne trouvant pas
encore à paître se jettent dans les étables des pauvres Païsans, qui écartés
par les (( Forets et miandes » (comme
ils appellent les lieux esloignés vers les
Montaignes, où ils retirent le bétail en
cette saison pour la commodité du fourrage, et pour la nécessité d’y graisser les
champs de fumier) y tuent bien souvent
leurs Vaches;.ils y destruisent aussi les
mouches à iniel, quelques fois jusques
dans les Villages : y ruinent les ruches,
y dévorent et mangent entièrement le
miel et la cire : et comme ils grimpent
même sur les plus-hauts arbres, il n’est
presque de lieu qui ne leur soit accessible, mais ils ne font jamais du mal aux
personnes, qui ne leur en font point, ce
qui est encore fort remarquable, et qui
ne se voit que rarement és autres Pais ».
Les quelques lignes que notre historien
Léger a écrites sur la présence de l’ours
dans nos Vallées et qui ont été quelquefois considérées comme un peu trop
fantastiques peuvent être confirmées par
les suivantes. On les lit dans le second
tome de rHisfoire Naturelle de Provence
de Darluc, docteur en médecine et professeur de botanique, qui affirmait en
1784 que l’ours était devenu fort rare et
le décrivait ainsi : <( L’ours brun n’a jamais fait de mal à personne, et n’attaque le chasseur que lorsqu’il est blessé,
ou qu’on lui enlève ses petits. 11 se
tient enfermé pendant l’hiver dans le
tronc de quelque vieil arbre ou dans
quelque caverne antique...; il sort fort
maigre de sa retraite au printemps, pour
chercher sa pâture. La disette des fruits .
et du gland, dont il est friand, l’oblige
quelquefois à descendre jusqu’aux montagnes sous-alpines ; quoique lourd et pesant, il grimpe au haut des arbres et se
sert adroitement de ses pattes pour cueillir les fruits ».
★
★ ★
Mais ce n’est pas seulement l’histoire
qui nous parle d’animaux jadis nombreux dans nos vallées et maintenant
disparus. Plus d'une de nos légendes
n’a d’autre source qu’un fait réel ayant
eu comme acteur principal un de ces
animaux désormais introuvables chez
nous et qui se sont réfugiés dans les régions plus éloignées et sauvages.
Y a-t-il en effet quelqu’un de nos lecteurs qui ignore la légende du (( toumpi
d’I’oursa » (Angrogne) ou celle du « loup
de l’iclo » (Prali) ou encore celle du
loup qui, jadis, pénétra « dans la Chapelle de Rora » ? Et d’autres encore dans
lesquelles apparaît aujourd’hui telle bête
fauve que l’on ne connaît plus aujourd’hui que de nom ?
Mais c’est surtout la toponomastique,
si peu considérée chez nous, qui vient
encore ici à notre secours pour nous
prouver l’existence,* un peu partout dans
nos Vallées, de toute une faune qui ne
nous a laissé qu’un souvenir de son passage ou de sa longue vie chez nous, spécialement dans les régions les plus reculées et les vallons les plus renfermés.
Voici une liste de ces noms qui, même dans leur monotonie, n’en sont pas
moins intéressants et instructifs.
Pour ce qui concerne l’ours, voici les
localités auxquelles il a donné son nom :
lou ni d’I’ouers, lou dot d’I’ouers, lou
lau d’I’ouers, à Prali; lou pra d’I’ouers,
à Rodoret; Zî përtur d’ouers, lou pra
d’I’ouers, l’anfanZouers, à Massel; lou
fau d’I’ouers, lou pâ d’I’ouers, à Bouvil;
la fountano da jau d’I’ouers, au Pomaret; lou toumpi d’I’oursa, à Angrogne;
la piata d’I’oursa, au Villar; lou giâ
d’l’ours, à Bobi.
11 en est de même pour le nom du
loup que l’on retrouve, signe certain de
sa présence, dans maintes localités de
nos Vallées. Qu’on nous permette simplement de les rappeler. Roccio dar
loup, à Rodoret; Gavloup, li Loubîe,
Coumholouheis, à Massel; Gavloup et
Cro dar loup, à Bouvil ; Zî Loubie, à Pramol; Roccio dor loubie, à l’Envers
Porte; Castel dël lü, à Prarustin; Zou
Banchet dî loup, à Rora; Ca dar loup,
Roccia dar loup, la Loupatîra, à Angrogne ; la Costa dar loup, lou Col dar loup,
à Bobi.
En voilà assez, pensons-nous, pour
prouver — ad abundantiam — l’existence, dans nos Vallées, de toute une
faune complètement disparue aujourd hui, mais jadis en grande abondance
sur nos montagnes, plus boisées et beaucoup moins cultivées et peuplées que de
nos jours. T. P.
Les Livres
Breve manuale di storia ecclesiastica ad
uso dei catecumeni, par E. RosTAN
— Libreria Editrice Claudiana - Torre Pellice. — Prix : L. 0.50.
Mince mais utile opuscule d’une trentaine de pages, destiné aux catéchumènes; l'instruction religieuse de ces derniers pourra être complétée avec profit
par un aperçu de l’histoire de l’Eglise, en
s’arrêtant en particulier à l’histoire vaudoise. O. O.
★
★ *
Robert Morrison, l’Apôtre de la Chine,
par Jacques A. Blocher — Editions
« Les Bons Semeurs » - 56, rue Vauvenargues - Paris — Prix; 10 frs. fr.
franco.
Simple et émouvante biographie du
missionnaire Morrison. Né en Angleterre en 1782, Morrison partit pour la Chine en 1807, avec le seul désir d’y prêcher l’Evangile. A un Américain qui lui
disait d’un ton sarcastique ; « Vous
croyez vraiment impressionner l'idolâtrie
du grand Empire Chinois? », le jeune
apôtre répondit : « Non, Monsieur, mais
je crois que Dieu le fera ». Au milieu
de maintes difficultés, Morrison apprit le
chinois parfaitement, ce qui lui permit
de traduire en cette langue la Bible et de
rédiger une grammaire, un vocabulaire
et un dictionnaire chinois. Morrison traduisait et répandait la Parole de Dieu
à une époque où un arrêt du tribunal
criminel impérial disait; «Tout Européen qui imprimera des livres pour pervertir la multitude et propager la religion chrétienne, sera exécuté... ». Pour
faciliter son oeuvre de pénétration dans
les milieux chinois, Morrison accepte le
poste de traducteur, au service de la
Compagnie des Indes d’abord et de
l’ambassade à Pékin ensuite. 11 travaille
sans cesse, demeure ferme au milieu de
terribles épreuves, retourne en Europe
pour pérorer la cause des Missions en
Chine. Et c’est en Chine qu’il meurt, en
1834.
« La révolution chinoise commença le
jour où Robert Morrison débarqua à
l
I. Origine. — Paix sur la terre, bonne
volonté parmi les hommes, telle est, depuis ses origines, une des tâches essentielles de l’Eglise chrétienne. Elle s’y
est toujours efforcée, mais ses propres
divisions et ses luttes intestines ont considérablement affaibli son action pacifique.
Au début du XX““ siècle, les Eglises
d’Amérique et d’Angleterre prirent l’initiative d’un rapprochement des Eglises
chrétiennes et d’une action commune en
faveur de la paix. Une Fédération des
Eglises fut créée aux Etat-Unis ; une
rencontre internationale eut lieu en Angleterre en 1908; des démarches communes furent faites auprès du président de
la Conférence de La Haye en vue d’une
participation effective des Eglises à l’oeuvre de la paix ; des échanges de visites
furent effectués entre l’Angleterre et l’Allemagne. Des vœux exprimés simultanément en Amérique, en Grande-Bretagne
et en Suisse, des contacts établis avec
des organismes catholiques-romains similaires aboutirent à la convocation de deux
Conférences parallèles en août 1914. A
cause de la guerre, seule celle de Constance put réunir quelques 100 représentants des Eglises issues de la Réforme et
pour quelques jours seulement. Le 2 août
1914, avant la dispersion provoquée par
le déchaînement de la guerre mondiale,
on vota un manifeste qui constitue un
geste prophétique, un défi à la guerre.
Ce fut l’acte de naissance de l’Alliance
universelle pour l’amitié internationale
par les Eglises.
II. Les organes de l’Alliance. — Malgré la guerre, une assemblée plénière de
l’Alliance eut lieu à Berne en 1915; sitôt
la paix conclue, elle tint ses assises en
1919 à La Haye, en 1920 à St. Beatenberg (Suisse), et dès lors, tous les trois
ans, en divers pays d’Europe, groupant
de 100 à 200 représentants des 37 comités nationaux interecclésiastiques qui
constituent ensemble l’Alliance universelle. Le plus grand nombre des Eglises
issues de la Réforme, des Eglises de
rite orthodoxe, l’Eglise anglicane et l’Eglise vieille-catholique sont représentées
dans l’Alliance, soit environ 125 dénominations en 35 pays d Europe, d Amérique, d’Asie, d’Australasie et d’Afrique.
Son « Comité directeur » (où chaque
Comité national est représenté) se réunit annuellement pour prendre connaissance des activités nationales, des travaux d un « comité executif » restreint et
des missions confiées à ses secrétaires itinérants, actuellement au nombre de
sept (secrétaire général, cinq secrétaires
internationaux, un secrétaire de jeunesse),
et à ses commissions permanentes (Edu
r
cation. Minorités, jeunesse. Publications
et Finances),
En 1931 le secrétariat général, que dirigea pendant de longues années Lord
Dickinson, fut transféré de Londres à
Genève. Une étroite collaboration fut
établie entre l’Alliance et le Conseil oecuménique du christianisme pratique par
un secrétariat commun, la fusion de leurs
commissions de jeunesse, la publication
du bulletin « Les Eglises à l’œuvre », l’établissement du Service œcuménique de
presse, la préparation des grandes assises œcuméniques d’Oxford.
111. Activités. — Nous ne pouvons ici
en mentionner que quelques-unes ;
1) Une vingtaine de Conférences régionales internationales, tenues dès 1923,
en divers points d’Europe et plus spécialement en Europe centrale et orientale,
partout où, par l’intermédiaire de représentants qualifiés des Eglises chrétiennes,
peuvent être débattus les problèmes brûlants qui divisent les hommes et menacent la paix. Grâce à ces conférences, par
une influence exercée sur les gouvernemerits, des améliorations ou des solutions
pacifiques peuvent parfois être obtenues.
Ce fut, pour ne citer qu'un exemple, l’initiative prise par les Comités nationaux de
l’Alliance dans les pays orthodoxes des
Balkans qui amenèrent le traité d’amitié qui lie aujourd’hui le Royaume de
Yougoslavie et celui de Bulgarie.
2) Les questions de minorités religieuses ou nationales ont souvent été à
l’ordre du jour de ces conférences régionales. Particulièrement délicates et dangereuses, elles sont traitées par la Commission des minorités et au cours de
conférences spéciales, auxquelles sont
conviés des experts, toute action ne pouvant être décidée que par l’assemblée plénière. Les services rendus dans ce domaine par feu l’Evêque Ammundsen, par
Lord Dickinson, le Professeur SiegmundSchultze et d’autres sont considérables.
D’importantes résolutions ont été votées
par l’Alliance dans ce domaine.
3) Les problèmes de la paix, de la
guerre, du désarmement, d’une société
universelle des nations, occupent une
large place dans les assemblées de 1 Alliance et dans les résolutions adoptées
par celle-ci; déclarations de principes telles que celles de La Haye (1919), St. Beatemberg (1920), Stockholm (1925), ou le
beau message sur la situation internationale de l’Assemblée de Chamby en 1935;
résolutions sur la liberté de conscience,
sur le respect dû aux motifs des objecteurs de conscience, sur les persécutions
et les questions de morale sociale. Parmi
les déclarations de l’Alliance sur la paix
et la guerre, celle dite d’Avignon (1929)
eut un retentissement et une influence
Canton », déclara à un missionnaire un
haut fonctionnaire chinois.
Lisez la biographie du missionnaire
Morrison : elle est propre a vous instruire
et surtout à vous édifier. S. S.
Il h. 40 à 12 heures à Radio-Luxembourg. A. A.
★
★
★
★ ★
L’Evangile par les ondes, par FreDDY
DurRLEMANN — « La Cause » - Carrières-sous-Poissy (Seine-et-Oise)
Prix : 3 frs. fr.
Parmi les activités de « La Cause »,
celle des conférences radiodiffusées n’est
certes pas la moindre. Des centaines
d’auditeurs, disséminés un peu partout,
ont exprimé à « La Cause » leur reconnaissance pour les bienfaits spirituels reçus par le moyen de ses predications radiodiffusées.
Les personnes désireuses d entendre
« La Cause » peuvent prendre l’écoute
chaque mardi soir, de 18 h. 10 à 18 h. 20
(heure française) au Poste Parisien; un
jeudi sur quatre de 12 heures à 12 h. 20
à Radio-Paris; tous les samedis de
Le Protestant Valentin Conrart fondateur
de r Académie française, par FrEDDY Durrlemann — « La Cause » Carrières-sous-Poissy (Seine-et-Oise)
— Prix ; 6 frs. fi .
Intéressante plaquette de 66 pages.
L’auteur met en lumière le rôle considérable joué par Valentin Conrart dans la
création et le développement de l’Académie française.
Conrart était protestant. La traduction
qu’il fit des Psaumes marqua nettement
son génie littéraire et la distinction de sa
piété.
Les deux derniers chapitres de l’ouvrage que nous recommandons chaudement, sont consacrés au Protestantisme
et la vie intellectuelle, morale, sociale,
politique en France, R- R-
3
L’ECHO DES VALLEES - Vendredi 14 Octobre 1938-XVI
^'Considérables dans les milieux chrétiens;
elle garde aujourd’hui toute son actua^lité.
j~ 4) L Alliance en 1937. — Au cours
^ de 1 année ecoulée, bien que gravement
■ entravee par la tension des rapports ine ternationaux, l’impuissance de la Société
des Nations, les guerres, les révolutions
et les difficultés considérables qu’elle
5, rencontre en plusieurs pays, l’Alliance a
1 poursuivi sa mission sans faiblir.
Elle s est associée à la préparation de
la Conference d’Oxford sur l’Eglise, la
Nation et 1 Etat ; nombre de ses dirigeants
et de ses membres y ont pris une part active, comme représentants de leurs Eglises respectives. Leur collaboration
porta plus spécialement sur le problème
de 1 Eglise universelle et l’ordre international. Le dimanche de la paix (premier ou second dimanche de l’Avent)
fut organisé par ses soins en de nombreux
pays au sein des Eglises de diverses confessions. Ses commissions de jeunesse et
d’éducation ont intensifié leur action.
Conclusion. — Libres associations de
dirigeants et de membres ihfiuents d’Eglises de diverses confessions, les Comités nationaux de 1 Alliance, sous le patronage de leurs Eglises respectives poursuivent contre vents et marées la tâche
de réconciliation et de collaboration essentielle dans une chrétienté affaiblie par
ses divisions.
Dans ses rencontres, par ses déclarations, par 1 etude des questions brûlantes
qui mettent en danger la paix du monde,
par les démarches poursuivies auprès des
autorités politiques, par sa collaboration
avec tous ceux qui veulent une paix basée sur la justice, par ses publications et
ses périodiques en plusieurs langues (dont ,
en français « Les Eglises à l’œuvre )),
J Amitié internationale »), ainsi que par
son ministère de secours, d’entr’aide et
d information, 1 Alliance, consciente de
la futilité des efforts humains s’ils ne sont
faits dans 1 obéissance au Dieu vivemt, révélé en Jésus-Christ, s’efforce de mettre
. e-n pratique le mot d’ordre : Paix sur la
■terre, bonne volonté envers les hommes.
s. Œ. P. I.
GLANURES
UN HOPITAL PROTESTANT
AU TESSIN.
Le Tessin compte 9000 protestants,
auxquels il y a lieu d’ajouter les nombreux Confédérés de même religion qui
vont y séjourner pour leur santé. Cliniques et pensions n’y manquent pas. Les
infirmeries et les hôpitau;x sont tous catholiques. Les Allemands ont leur propre sanatorium. L Italie y a depuis longtemps son « Ospedale ». Mais le protestantisme suisse n y dispose d’aucun établissement ou ses ressortissants se sentent
chez eux.. C’est pourquoi le pasteur Grilli,
de Lugano, adresse un appel à tous les
protestants suisses, leur demandant leur
appui pour la création d’un hôpital protestant au Tessin.
s. P. P.
LA PREMIERE BIBLE ANGLAISE.
Il y a 400 ans vivait dans le comté de
Gloucester un jeune homme, William
Tyndale, qui était précepteur des fils
d un gentilhomme campagnard. Ayant
fait des etudes de théologie à Oxford et
a Cambridge, il lui arrivait de prêcher
dans 1 eglise du village. L’ignorance d’une grande partie du clergé l’impressionnait fortement. Certains prêtres ne connaissaient pas même l’origine de l’oraison dominicale. Il acquit la certitude que
cet état de choses était dû à l’ignorance
de là Bible, dont il n'existait aucune version anglaise. Il prit la résolution, de la
traduire, mais se heurta à une vive résistance de .la part des grands de l’Eglise.
Un riche marchand de drap le reçut dans
sa maison et l’hébergea pour lui permettre de se livrer à son œuvre de traducteur. Mais dans la suite, le terrain étant
devenu brûlant, Tyndale gagna l’Alle
magne ou il termina et fit imprimer en
anglais la traduction du Nouveau Testaitient, dont certaines copies furent introduites en contrebande en Angleterre.
Tyndale n échappa pas à la persécution.
Il fut emprisonné et condamné à mort
comme hérétique. Deux ans plus tard
Henri VII décréta la libre circulation de
la Bible anglaise.
Cet événement fut dernièrement commémoré dans la cathédrale de Saint Paul
a Londres, en présence de représentants
de l’Eglise et de l’Etat.
s. P. P.
UN NOUVEAU DOGME
DE L’EGLISE CATHOLIQUE?
La chrétienté catholique se trouve,
patait-il, a la veille d un événement
de grande importance. Il s’agit de la proclamation du dogme de l’Ascension de
la Vierge. Voici un commentaire à ce
sujet, publie par la Commission permanente internationale des directeurs de
journaux catholiques (Breda, Hollande):
(( La definition dogmatique de la réception au ciel de la Vierge Marie, corps
et ame intacts, après son passage de la
vie a la mort, est demandée aujourd’hui
avec une ferveur nouvelle dans le monde
catholique tout entier. La première voix
qui s est elevée en faveur de la proclamation de ce dogme est le journal de
mode italien Le Donne Italiane, qui a
adressé un fervent appel à tous les
évêques et les prêtres en Italie, ainsi
qu a un grand nombre de membres
du haut clergé dans d’autres pays. Jusqu ici plus de 70 princes de l’Eglise ont
répondu affirmativement. La plupart des
ordres et des congrégations ont déclaré
soutenir cette cause. Ainsi la suggestion
exprimée par le^ journal a déjà rencontré
1 assentiment general des croyants,
que l’Eglise, dans sa grande sagesse, attend avant d elever la voix dans une
question d’une aussi grande importance.
1! semble que le moment est considéré
comme opportun par les milieux du Vatican qui s’occupent de cette question.
Le Saint Père a déjà fait envoyer à l’évêque de Vérone le télégramme suivant:
(( Sa Sainteté félicite le journal Le Donne
Italiane de sa démarche, demande le
soutien de la Mere céleste, et envoie sa
bénédiction apostolique ».
s. Œ. P. I.
★ ★
YOUGOSLAVIE.
Il y a en Yougoslavie plusieurs organisations religieuses et culturelles, dont
la plus importante est celle des « Pèlerins ». Elle a ete fondée après la guerre et, apres avoir ete regardée avec quelque circonspection par l’Eglise orthodoxe, — car elle groupait alors aussi des
sectaires, — elle est aujourd’hui officiellement reconnue par l’Eglise. Ce mouvement est surtout un mouvement populaire, composé en majorité de paysans,
mais on y compte cependant aussi des
représentants de l’intelligentsia. Elle a
un périodique mensuel tiré à 35.000
exemplaires appelé Le Missionnaire,
avec un supplément intitulé Le jeune
missionnaire. Elle publie en outre un
grand nombre de brochures. Son but est
de propager l’idéal chrétien sur la base
de 1 Evangile ; son principe primordial
est que toute propagation du christianisme doit commencer par une transformation de la vie personnelle. A côté du
soin de maintenir une vie religieuse vi,vante dans chacun de ses membres, elle
organise des retraites et des pèlerinages
en Yougoslavie et en Palestine. Ses membres s engagent à prier tous les jours et
à lire des livres religieux. Ce mouvement a été l’occasion de tant de vocations monastiques, surtout parmi les jeunes, que les couvents ne peuvent pas les
recevoir tous.
Les Pèlerins organisent encore des as•semblées de prière dans les campagnes
et beaucoup de villages ont été absolument transformés depuis lors: on ne voit
plus d ivrognes, les malfaiteurs ont disparu, des chœurs de musique religieuse
se sont formés. De nouvelles églises ont
été construites. Ce mouvement soulève
un admirable enthousiasme. Par exemple, au couvent de Tavka, une conférence a été donnée sur l’organisation et les
buts des Pèlerins. Lorsqu’à la fin le conférencier termina avec la question :
« Croyez-vous que le Christ vaincra toutes les difficultés et tous ses adversaires ? » 15.000 hommes répondirent d’une
voix « Oui, nous le croyons ».
S..Œ. P. I.
★
★ ★
STATISTIQUE CONFESSIONNELLE.
Les 238 millions d’adeptes du protestantisnie se répartissent comme suit : 120
millions en Europe, 100 en Amérique du
Nord, 1,5 en Amérique du Sud, 7 en
Asie, 4 en Afrique, 6 en Australie. Des
145 millions d’orthodoxes, on en compte
5,8 millions en Afrique, 8,1 en Asie, 1,2
en Amérique et environ 130 millions en
Europe.
Les catholiques-romains sont au nombre de 349,2 millions, soit en Europe 215
millions, en Australie 10,4; en Asie, 9,2;
en Amérique du Nord, 47; en Amérique
du Sud, 60,8; en Afrique, 6,8 millions.
s. P. P.
CORRESPONDANCE
Nous recevons et publions :
Monsieur le Directeur,
Je crois mon devoir de vous signaler
l’idée d’un monument à Josué Janavel,
germée récemment dans un petit groupe
d’amis et qui, me semble-t-il, pourrait
et devrait être accueillie et si possible
traduite en fait par le grand nombre de
Vaudois et amis des Vaudois qui admirent dans notre héros légendaire la force
de caractère et l’inébranlable foi seulelement égalées par son extraordinaire habileté de stratégiste.
Il se peut que quelqu’un trouve ma
proposition un peu hardie, dans ces moments où tant de monde lutte contre des
difficultés d’ordre économique et financier. Mais je crois que vous serez d’accord avec moi en objectant que — toute
proportion gardée — ces difficultés ont
toujours existé, sans empêcher cependant
des réalisations qu’il semblait vain espérer à un moment donné et qui forment
aujourd’hui pour nous un motif d’orgueil
légitime et sacré.
Après le vaillant conducteur de la Glorieuse Rentrée, n’avons-nous pas le droit
et le devoir de glorifier en Janavel celui
qui, trop avancé en âge pour y participer, l’a tout de même inspirée et dirigée
en mettant à profit d’Henri Arnaud l’expérience et le savoir que sa bravoure lui
avait acquis ?
Je m’enhardis à vous prier de soumettre
ma proposition à vos lecteurs parce que
j’ai remporté l’impression qu’elle pourrait être effectuée sans qu’il y ait pour
cela à surmonter de très grandes difficultés, et en vous remerciant d’avance de
la place que vous voudrez bien lui accorder dans les colonnes de l’Echo, je vous
prie d’agréer mes salutations enipressées.
Ernesto Benech.
Torre Pellice
La solenne cerimonia inaugurale dei
corsi del Liceo-Ginnasio Pareggiato Valdese avrà luogo funedì, 17 c. m., alle
ore 15.
Il chiarissimo prof. Jalla dott. Attilio,
docente di storia, svolgerà il seguente
soggetto : La storia valdese nel quadro
della storia italiana. Le famiglie degli
alunni ed il pubblico sono invitati ad intervenire a tale cerimonia.
COMUNE DI TORRE PELLICB
Stato CiTile dal 3 al 9 Ottobre 1938-XVl
Nascite N® 0 — Decessi N” 0
CHRONIQUE VAÜD0ISE
ÂNGR0GNE. Le 28 septembre, aux
Jourdans, est né Charles-Albert Jourdan
d’Auguste. Nous exprimons nos vœux
d’une longue vie chrétienne à cet enfant.
R. N.
Jr
CANNES. Samedi, - P'' octobre, a été
célébré, à Cannes, le mariage de M.lle
Hélène P astre, fille de M. et M. me Henri Pastre, originaires du Pomaret, avec
M. René Mordan, pasteur de l’Eglise Réformée de Luc en Diois (Drôme). Nos
meilleurs vœux de bonheur accompagnent les époux; puissent-ils être abondamment bénis dans leur ministère.
LA TOUR. Les. cultes de dimanche
prochain, aux Copiers, à 9 heures, et au
Teinple Neuf, à 10 h. 30, auront lieu en
français.
LYON. L’évangéliste Gustave Bert
nous envoie un compte-rendu de sa visite à Lyon. 11 a été reçu partout avec
affabilité et a pu prêcher dans plusieurs
églises lyonnaises. Il a rencontré bien
des Vaudois et n’a pas manqué de les
exhorter à la fidélité à l’Evangile.
Le Lien des Vaudois des Etals-Unis
Souscriptions
pour les oeuvres de l’Eglise Vaudoise d’Italie.
VAUDOIS DE CHICAGO, ILL.
Collecteur Antoine Pons:
Henri et Catherine Grill, $ 2 - François Peyrot feu Jacques, 1 - Hélène Bartelmio, 1 - Ida Parisoli, 1 - Albert Peyrot, 1 - Antoine Berger, 1 - Henri et Elvira Peyrot, 2 - Humbert Rostan, 1 Marie Pons, 1 - Philippe Berger, senior,
1 - Jacques Balma, 1 - Suzanne Richard,
1 - Catherine Baily, 1 - Philippe et Louise Berger, 2 - François et Eliva Peyrot,
3 - Marianne Breuza, l - Ernest et Nancy Murice, 2 - Henri et Lydie Grill, 5 Jean Et. et Malvina Rostan, 2 - Jean Et,
Garrou, 1 - Antoine et AUne Pous, 2, Total $ 33.
Avec nos fraternelles salutations,
veuillez, chers amis de Chicago, et vous
particulièrement, M. Pons,'agréer l’expression de notre vive gratitude.
Nous concentrons maintenant nos efforts sur l’Orphelinat de La Tour et
l’Hôpital du Pomaret, mais il va de soi
qu’en collaboration avec notre « Lien »
(ancienne « Fédération ») l’on peut contribuer pour n’importe quelle œuvre dépendant de l’Eglise Vaudoise.
P. G.
M AX I MES
Heureux celui qui trouve un ami dont
le cœur et l’esprit lui conviennent; un
ami qui s’unisse à lui par une conformité de goûts, de sentiments et de connaissances; un ami qui ne soit pas tourmenté par l’ambition ou l’intérêt; — qui
préfère l’ombre d’un arbre à la pompe
d’une cour! — Heureux celui qui possède un ami!
Je ne crois point au hasard, à ce triste
système, —■ à ce mot qui ne signifie rien.
Spectateur éphémère d’un spectacle
éternel, l’homme lève un instant les yeux
vers le ciel, et les referme pour toujours;
mais, pendant cet instant rapide qui lui
est accordé, de tous les points du ciel et
depuis les bornes de l’univers, un rayon
consolateur part de chaque monde, et
vient frapper ses regards, pour lui annoncer qu’il existe un rapport entre l’immensité et lui, et qu’il est associé à l’éternité. Xavier de Maistre.
Faites de^ abonné^ à rEcfjo
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L’ECHO DES VALLEES - Vendredi 14 Octobre 1938-XVI
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7/9 ottobre I938-XVI mancava all’afa
jetto dei suoi cari in Milano
EMMA PEYRAN
vedova del Pastore Valdese FRANCESCO
Rostan.
1 figli Carlo, Giovanni ed Alberto, la
sorella Elvira Peyran ed i parenti tutti'
ne danno il doloroso annunzio.
< Io sono la risurrezione
e la vita; chiunque crede
in me, benché sia morto,
vivrà ». S. Giov. XI, 25.
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Alla porta del cuore,
A. Taglialatela » 0,25
Le parabole del N. T.,
E. Bosio » 2,50
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L’Idea cristiana di Dio,
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L’Autorità nella Fede,
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Il problema dell’immortalità,E. Combz. » 1,50 »
Il problema della sofferenza, E. Comba » 1,—
Vita di S. Pietro, T.
Gay » 3,50 »
Amore e Luce, T. Vasserot » 3,— »
La religione cristiana,
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