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\ Ile magri«-, Aiitricli«'Hon}çriej
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ANNÉE XXXlll. N. 14.
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Jean Jalla, prof., Torre PeUice.
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15 centimes, sauf ceux du eommeucement de l'année.
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liES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
ns. Act.1,3. Suivant lu vùrité uvec lu charité, Eph, lY, 15 Qgntonrèg^
vieti fio. ílnttli. VI,
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,’Kviuigiltì lin règne de Dieu -- Plainte et
soulagement — Le pi-eraler evêque —
Nécrologitì — dtiLti ciô PàQiiB — Le
progrès de l’Evangile a Riesi — dissions — '“Asile évangélique de Vallocrosia — lafürai.atious — Revue politique — Souscriptions — Avis. ■
L'EÏANGILE OU RÈGNE DE DIEU
{S. Matthieu IV, 2à).
Ces simples [laroles de notre litre,
si lainiliéres à nos oreilles <|u elles
n’éveiilenl presque plus même noire
aUenlion méritent 'pourtant de la
lixer et de devenir l’objet de nos
méditations. Plus on avanCe dans la
vie chrétienne et plus ou épi'ouve
,me semble-t-il, le besoin de revenii
sans cesse aux notions fondamentales,
élémentaires, pour les creuser et
les approfondii', plus aussi l’on reconnaît qu’elles sont d’une inépuisable richesse et que le progrès dans
la connaissance religieuse consiste
moins à en'acquérir de nouvelles
qu’à mieux s’a[)propi’ler celles-là.
Le simple raiiprocbement de ces
mots: l'Evangile oti la Bonite nou
velle du règne de Dieu, est la merveille des merveilles. Eu ellet il ne
faut pas oublier que nous sommes
des sujets révoltés du Roi des^ rois
et que dire à des rebelles et a des
émeutiers ; « 11 règne, celui que vous
haïssez, que vous essayez de ren.yerseu’ de son. trône, à qui vous laites
la guerre et que vous avez mortellement oliensé » semblerait être pour
eux un message de jugement, de
condamnation et de terreur. Que
la proclamaliou du règne de Uieu
pût jamais avoir le caractère cousolant el joyeux d’une bonne nouvelle
c’est ce' qui pouvait paraître incroyable, ce qui est la merveille de
la grâce. , , „.
La proclamation du règne de Dieu
est une bonne nouvelle parce ^que
cet Evangile nous armouce: Le régné
de Dieu qui pardonne et justitie.
Le règne de Dieu qui snnclUie.
Le règne de Dieu^qui vivifie.
dDieu justifie l’impie'», dit S.t
Paul. Cet impie c’est moi
ü'auiigï’eHsé sa loi. Voilà 1h ïïiuI don
tous les aulres maux ne sont que
des conséquences el des contre-coups,
connaître la loi, savoir qu’elle es
l’ordre, le bien et la transgresser !
Voilà ce tpie nous avons fait. Nous
2
106
sommes soi lis du plan de Dieu. Nous
nous (pouvons donc dans la silualion
inconcevable d’une [¡ierte (|ui, connaissant la loi de la pesanleui' voudrait s’élever vers le ciel, d’un oiseau qui voudrait à toule force faire
son nid sur le fond d’une rivière,
d’un poisson (pji voudrait à loiite
force vivre sur les arbres. Cela est
absurde et |)our(ant cela est; c’est
le myslèie de noire liberté. Aussi
est-il juste et inévitable que cette
créalure, en révolte contre la loi de
Dieu se précipite dans la mort par
la séparation d’avec Dieu. Et cependant notre Père céleste a eu pilié
de nous. Voyant que nous étions
])erdus sans retour, que tious n’avions devant lui aucune justice propre, et que nous étions impuissanis
à en acquéiir une, il a voulu nous
donner gratuitement ce qui nous
manquait. Il a envoyé Jésus Gbrist
pour être notre Sauveui-, il l’a livré
à la mort pour nous, il a dressé sa
croix sur notre teiie maudite, comme Moïse éleva le serpent au désert,
et désormais il justifie, c’est-à-dire
il déclare jîisle quiconque lenonçant
à toute propre justice (tépose les
armes de la révolte, et jette un regard de foi sur la sainte victime.
Et cependant ce n’est pas tout,
car nous ne .sommes pas seulement
coupables mais esclaves du péché.
Après avoir été jusiifiés et réconciliés avec notre Père et notre Roi,
trous avons besoin d’ctre guéris de
celle terrible maladie que nous portons pour aittsi dire dans le sang.
Incapables par nous-mêmes de faire
le bieit trous avotrs besoin d’être
sarrctifrés, rettdus capables de rïtarcber dans une vie itouvelle.
D’Evangile répottd aussi à ce besoin ; il est une bonne ttouvelle parce
quil trous attnonce le régite du Zlfeii
qui sanctifie, qui, selott l’expression
de S. Paul ; « produit en nous ta
volonté et l’exécution selon son bon
plaisir'» (Phil. II, 13). Qitel roi ad
mirable est le nôlre! I.es rois rie ce
monde peuvent commander mais
(juels moyetts orrt-ils d’a.ssurer l’exéculion de leurs ordres? La rnetiace
et la crairrte, les gettdarmes, ies tribunaux, les prisons, les supiriices.
Noire Roi ne vertí- pas régtrer jiar
la ciainle mais par l’amour et, par
son S. Esjrrit, il va lui même établir
son fégne dans les cœurs et assurer
I exécution de ses volortiés etr agissant dans les fidèles et jrar leur
moyerr^. « Que tout ce qui est en vous,
écrit S. Paul, l'esprit, l’âme et le
corps soit conservé irrépréhensible
pour le jour de Jésus Christ», et il
ajoute: fi Celui qui vous a appelés
est fidèle; il le fera. » Il le fera; ê
encourageantes ¡rai'oles! Dieu est
celui qui sanctifie et ce Dieu régne;
il régtte sur mon âme par le .Saittl
Esprit.
Etrfin l’Evattgile est trtte bonne
nouvelle parce qu’il nous annonce
le règne du Dieu qui vivifie fjui
dotrtre la vie éterrrelle. La vie étertrelle.. c'est la sainteté mais c’est aussi
le bonheur. Dieu veut que ses eniarrts soiettl heureux. Les croyants
sont les vivants; ce sont aussi les
vrais heureux. Le Seigneur' ne leur
garantit pas la réirssite datts toules
leurs entre|irises lerrestres, la satisfactions de tous leurs désii's. Mais
ils savent par expérience que le
vrai bonheur vient non du dehors
mais du dedans. Ils ont la paix par
rapport_ au jiécbé passé, l’amour
pour Dieu et pour leurs frères dans
le présent, la confiance et l’esjrérance_ pour l’avenir. Ils auront encore à souilrir et à moui'ir, mais
même là ils auront la victoire par
le Re.ssuscité. Ils savent qu’apiès
avoir établi son règne dans leur
cœur. Dieu l’établira dans lanatui'e
entière. Ils comptent sur la . résurréel ion des corps, ils comptent sui'
les nouveaux deux et la nouvelle
terre ou la justice habitera, et même
au milieu des larmes du présent ils
3
r
- 107
sont « joyeux dans l'espérance ». La
vie éternelle a déjà commencé pour
eux et ils savent qu’elle ira en s’élargissant et en s’approfondissant
comme un fleur jusqu’à la gloire
éternelle.
Oui, vraiment l’Evangile du Règne
de Dieu est la bonne nouvelle!
H. APPIA.
PLAINTE ET SOULAGEMENT
« Je suis affligé et misérable, mais le
Seigneur a soin de moi. (Ps. XL; 18).
«C’est lui qui donne la force A celui qui
est lassé, et qui multiplie la viguer de
celui qui est affaibli. (Esaie XL; 29).
tAh ! scmis-je toujours comme la feuille morte
■Que le vent dclacha du fragile rameau,
%t (jui va maintenant où l’orage l'emporte
'¡De la cime au vallon, du vallon au coteau!
jje suis, ^e suis Seigneur, sur la mer orageuse,
Domine un fragile esquif sans voiles ni timon!'
Qui, toujours ballotté par la vague fougueuse,
'f^e saurait résister au eboe de l’aquilon.
jjc suis, dans la bataille, un soldat trop débile
ÙD.our résister aux coups du terrible agresseur;
jjc suis plus faible encor que le roseau mobile,
'¡Dla.s craintif que le cerf traque par le chasseur.
jle desire. Seigneur, je désire de faire
'Les choses que je sais louables à tes peux:
jjc voudrais... mais hélas! dans ma grande misère,
fje fais ce que je blâme, et non ce que je veux.
¡¡faible comme je suis, languissant, misérable,
3’implore ton secours, o Jjcrc XoutAJjuissant !
¡Entendras-tu ma voix! te serai-je agréable?
a Seigneur, n’éteins point le lumignon fumant.
■Dn voit se relever, lentement ranimée
E.ar la douce chaleur du Soleil matinal,
La rose qui déjà s'inclinait desséchée
Lorsque, durant la nuit, soufflait un vent glacial.
4
— lOR —
Ht La terre apparaît plus riante et plus hcllc,
‘Lorscjuc Les doux lépblrs rendent à nos climats
'¡Du radieux printemps la parure nouvelle,
Ht chassent Loin de nous la neige et les frimas.
^insi mon âme, o ¡Dieu, pauvre fleur lan(]uissanie,
'Qjuc le péché toucha de son souffle mortel;
¿Mon âme, sol glace,'deviendra verdopante
Har l’effet hienfaisant de l'Hsprit éternel.
Ha main va transformer, oui jen ai ¡¿assurance
Hn fertile oasis le désert de mon cœur ;
¿Ma voix si faille encor redira ta clémence.
Ht le monde attentif te lénira. Seigneur,
Jean Jacquer Ribetti,
LE PREMIER EVÊftlJE
Harnack, le célèbre professeur de
Berlin, vient de livrer à la presse
une étude sur la 3® Epîire de S.t
Jean. Ce n’est pas ce qn’on est convenu d’appeler un commentaire,
c’est plutôt un essai qui a ¡¡oui' but
de pi'Oiiver le côté historique du
document, ce qui d’après lui a une
grande im|)orlance. Celle Epîlre
jette une brillante clarté sur le développement ecclésiastique de l'Eglise vers la fin du 1'' siècle et au
commencement du 2.me.
L’auteur de cette épîlro, ainsi ipie
de la 1 re et 2 me, comme du 4.me
Evangile, Jean, l’évêque ou le pasteur, le di.sciple du Seigneui', a dû
travailler à Ephèse dès vers l’aii 80
jusqu’à l’année 110, jouissant d’une
grande autorité jusqu’à son extrême
vieillesse. Il parle d’un bon nombre
de chrétiens comme étant ses entants, il voyageait beaucoup, et son
accent est un accent d’autorité. Tous,
écrit-il, et la vérité elle-même, rendent un bon témoignage à Démétrius; nous aussi, nous lui rendon.s
témoignage. La position de l’ancien
était celle d’une monarcliie patriar
i;a!e, corre.spomlanl à celle de Paul
par rapport aux Eglises fondées par
lui.
Trente ans après le départ de
Paul, un grand changement se dessine au sein de l’Eglise. Un grand
nomlire d’hérétiipies paicoiirenl les
dilTérenles provinces dans le luit
d’inoculer leur poison, arrêtés cependant par un nombre non moins
grand de missionnaires et d’évangélistes. Ces derniers sui'toul élaienl
recommandés par l’ancien el c’est
par leur moyen qu'il connaissait la
marche des églises dans leur ensemble; c’élaierit eux qui rapportaient, el qui menaient en contact
l’ancien avec les principaux ouvriers
Dioirèpbe n’aimait pas ces évangélistes ilinéranis et il s’oiipore à eux
aimsi qu’à l’ancien, en leur refusant
rbospilalilé. C’est i(u, d’après Harnack, que se soulève le voile entre
deux systèmes de gouvernement ecclésiastique, entre la [latriarcale organisation missionnaire d’un côlé el
la consolidalibn judividuelle de l’église de l’autre. Le dernier sysième
l’emporta. Diotiépbe devint le [iremier évêque monai'chir|uo connu
dans l’Iiisioiro.
l-es épilres d’ignare montrent que
5
loô
30 ans plus lanl la révolution de
flioli'èphe avait triomphé dans la
plus gl ande partie des provinces. Les
tuissionnaires itinérants et les évangélistes comme les évêques inspecteurs disparurent, chaque église se
déclarant indépendante sous la difecJion d’un évéque.
Tons ceux qui s’occupent des
questions ecdésiasti(iues sauront gré
à Harnack d’avoir essayé de jeter
Un rayon de lumière sur ce DioIréphe orgueilleux et plein d’amhition; toutefois, il nous semlile
qu’avec les épîtres pastorales de Paul,
lions pourrions tout aussi bien soutenir un autre [loint de vue.
G. A. Tron.
Un nouveau deuil vient d'allliger
profomlément la famille des professeurs de notre collège, si terriblement éprouvée ces derniers mois.
Jeudi dernier à 7 h. du matin
< lôiuciiiiiic Tourn iiéo iîivoîr
rendait son âme à Dieu après une
courte maladie, en lais-aut trois petits orphelins trop jeunes pour rnesurer l’immensité (le la [lerte qu’ils
viennent de faire.
Que M. le prof. Tourn, directeur
de notre collège, et collaborateur
assidu de notre petit journal, reçoive ici l’expression de i.otre pi'ofonde sympathie, ainsi que la famille
du prof. Hivoir de Pomaret. Nous
voulons aussi les recornander à Dieu
dans nos [uiéres, à ce Dieu frappant
parfois d’une manière ipii noussemIde cruelle, mais qui est aussi la
.source de toute consolation.
i' H...'.' ' V-''
La date de Pâques.
Gomment se fixe cluujue année
la date de Pâques? Le voici; Il y
avait dans les égii.'-cs pi imilives des
divergences sur la date de l’âques,
et CCS divergences provoquèrent de
vives controverses vers fa fin du
second siècle. On s’excommuiiia à ce
piaipos. i.e concile général de Nicée
(dSoi a établi la règle à ob.server.
La fête de Pâfiues doit tomber sur
le dimanctie (jui suit la première
pleine lune smvenant après l'étquinoxedu priiitcmps. Ainsi celte année
l-’équinoxe du [irintemps tombe sur
le 20 mars à 2 lieures ‘Ki minutes
du soir; la pleine lune sur le6 avril,
donc la fête de Pâques sera célébrée
le dimanche 10 avril.
Seulement le Goricile a .commis
une erreur, im[)ulalde à i’irnpcrieclion de la science astrondmiipie de
l’époqne ; il a fixé i’éqiiinoxe du
printemps, invariablement, au 21
mars à 6 heures du malin ; or la
dide de réijuinoxe varie, donc il
fieul se faire que les astronomes
fixent la date de Pâ(|ues à un autre
dimanche <|uo l’Eglise; mais il est
convenu (pie c’est le calcul de l’Eglise iiui doit prévaloir sur celui
des astronomes.
Pàfines est donc ce qu’on appelle
une fête mobile; on peut, suivant
les années célébrer Pâ<pies le’'22
mars au plus tôt et le 25 avril au
plus tard. Gelte variation est incommode; elle jette, par exemple, la
perturbation dans les établissements
d’instruction où il est d'usage (le
faire coïncider les vacances du pi'inlernps avec la semaine qui précède
I on celle i|ui suit Pâques. Aussi, tout
I pai'pailloLs (]ue nous somme.s, nous
’ do'nmu'ious volontiers un coup de
main au pape, s’il prenait l’iriiliative
de la fixation d’une date invariable
pour la léte de Pâques, par exemI pie, s'il décidait de la mettre ne
varietur au premier dimanche d’avril.
{Le pror/rés religieux).
MISSIONS
M. Goillard (dompte repartir pour
le Zambèze en ocLcbreoii novembre.
Un et même deux médeeins-mis-
6
- lio
sionnaires, ponl vivemenl rpclierchés
[tour celle Itolle œuvre.
M. Daniel Couve, étudiaiil en théologie, est désigné [tour le Zambèze;
son co!!(lisei[)le, M. J. f.on'iaux pour
le Lessouto. Ils parlirotil futur leurs
champs de Iruvail dams le courant
de 1898.
M. Couve est venu il y a 2 an.s, à
la Tour au cours d’une tournée destinée à provo(jlier:des vocations rni.ssionnaires au seul de la jeunesse
studieuse de langue française,
Les progrès de l'Eraigile à Riesi
1 propos
de imiérailles évangéliques.
(Entre deux joueurs/.
Chanoine ü... (laissant tomber ses
cartes). Qu’est ce que j’entends?
X. (tout content) Gbanoine, je vou.s
ai vaincu.
t.hanoine Ç. Mais vous parlez
encore de jeu? N’enlendez-vous pas
le.s notes lugubres de notre mu.^ique?
X. Et qu’y a-t-ii d’extraordinaire?
Chanoine C. Comment ! Il n’y aulait rien d’extraordinaire à voir notre
chère musique, qui jusqu’à hier m’était soLimt.sp, jouer comme si de rien
n’était à un convoi tunéhre évangélique ?
X. Quant à moi la chose me
semble naturelle.
Chanoine C. (triste) Je n’en peux
plus... i.e corps mBsical de Riesi,
tüujoms dévoué à la S. M. Eglise,
parmi les évangéliques 11.. Tousse
révoltent. (Reprenant sa vivacilé)
Mai.s gare à eux ! Je sei ai capable
de... Qu’ibs aillent dorénavant aux
services des protestants, (ju’ils aillent
jouer aux fêtes évangéliques, et nous
verrons ce qu’ils gagneront.
Un fidèle (revenant des funérailles). M. te cbanoiiie, le pa.steiir
vaudois, aux funérailles, en présence do la moilié de la population
de Riesi, a parlé contre le.s pi'êires
et contre l’Eglise de Rome, et ou
voulait l’applaudir.
Chanoine C. (i'rémissani). Je me
vengerai, je saurai encore défendr'e
iioti'e cause et aux prochaines funérailles évangéliques je veux être
présent pour voir si ce terrible Ronzone ose encore [lai'ler contre nous.
X. Chanoine, jouons aux cartes
et laissons de côté la religion pour
à pi'ésent.
chanoine C. Je me vengerai, je
Riesi, janvier 1898.
James.
ASILE ÉVANGÉLIQUE DE VALLECROSIA
Cet Asile a été fondé par M.me
Boice qui le dirigea pendanf 21 ans
et laissa la maison (sans ressources)
à l’Eglise Vaudoise eu Février 1891.
Celle ci accepta l’héiitage pas.sif espérant que le Seigneur susciterait
des amis qui soutiendraient celle
bonne institution.
Le but de cet asile est de loger,
nourrir, habiller, instruire et élever
cbrélieimement les enfants pauvres,
en donnant la préférence aux orphelins. J.es garçons trouvent dans
l’établissement qui leur apprend les
métiers de menuisier, cordonnier ou
tailleur et les filles y appiennent à
faiie les Iravaux propres à leur
sexes.
f.es éleves sont actuellement au
nombre de 42, pour la plupait orphelins de père ou de mère, oulre
une dixaine d’externes qui fréquentent aussi les leçons. Les examens
ont été satisfaisants, sept élèves ont
obtenu le cerliflcat de prosciofilimenlo et cinq la licence élémenlaire.
L’élahlissement ri’a |)as de londs et
les dons sont reçus avec lecon-
7
Ill
fiaise-aiii’ií pili' M'' A li. Tron, pfls¿etír, Villa Vtolrlla, Iturdiglirra.
E n.
INFORMATIONS.
La junte provinciale a approuvé la concession tie la commune do la Tour h la
Société coopérative pour établir la lumière
électrique.
lìllà a autorisé, pour le bilan 1398 de
S’ Second, « I’eccedetiza dell.^ sovrimposta
Sui terreni e fabbricati ».
— La députation provinciale a approuvé
le renouvellemeni diu contrat pour gravier
Sur la route de la Pérouse au Perler.
_ — La visite sur les lieux pour dérivaLoii de canaux du Çlu.son, qui devail se
bure lo 15 mars, n’a pas eu do suites à
cause de l'abseuce de l'ingénieur civil,
lille a été renvoyée au ?6 c. à 8 b., en
partant de la maison corannunalo des Portes.
— Las actionnaires du chemin de fer
Turiu-Pignerol-La Tour sont convoqués on
assemblée générale ordinaire pour le ¿3
avril, à 15 h. à Turin, rue Aliieri 13 bis.
Le dépôt des actions doit se faire avant
le 19 c. «U «Banco di sconto e sete».
a diminué, fin attendant de graves troubles ont eu lieu, d’autres .se préparent .si
propriétaires et ouvriers ne trouvent pas
moyen de .s’accorder. Plusieurs députés
social ¡.si es sont sur les lieux. Le Gouvernement a envoyé des troupes.
La Cour de Cassation do Paris a annuité
la sentence prononcée par les Assises contre Zola, au grand scandale de la majoi’ité
des Français. Il est fort probable que Zola
sera maintenant jugé par le même Tribunal qui a absolus. Estlierazy.
Les dernières nouvelles sur ce que les
journaux appellent le confit Hispano-Américain sont fort heureusement beaucoup
plus rassurantes, cette semaine, et on a
tout lieu de croire que la guerre sera évitée. La médiation du pape que nous annoncions dans notre dernier numéro comme
probable -est maintenant oflficiellement confirmée. Base des négociations, l’armistice
à Cuba. On ne saurait prévoir dès à présent si l’Espagne consentira à accorder
une complète autonomie aux Cubains ainsi
que le voudraient les Etats-Unis; il est
permis d’en douter. Comme qu'il en soit,
si le pape (nous aurions, il est vrai, proféré un autre arbitre) parvient à mettre
d’accord les deux grandes puissances, il
aura l’approbation de tous les amis de la
paix.
ivijc t*olili<[iie
La .Sénat s’étant ajourné lui aussi pour
les vacances de Pâques, le Parlement debieure fermé; tous les sénateurs et les députés qui ne résident p-as à Rome sont
absents ainsi que plusieurs ministres. La
politique intérieure olióme donc au grand
'lésespoir des journalistes, qui en sont
plus que jamais réduits à inventer les nou'’elles aujourd’büi pour les démentir demain.
Les graves troubles qui ont agité pendant si longtemps les populations de la
Sicile, occasionnés surtout par la cherté
des vivres et le manque de travail, sont à
peine apaisés, on i'espére du moins, qu’une
autj'e agitation , de môme nature a lieu
dans la province de Bologne. Ce sont les
•Ouvriers des vastes rizières de Molinella,
l^udrio, Dugliolo et des con^munes avoisinantes qui se sont mis en grève à l’insi'igation des meneurs socialistes, il faut
dire aussi que leur condition est des plus
bnsérables: d.'x heures d’un travail épuiStiut avec l’eau j’iisqu’an genou pour un
b'anc par jour?.., El encore il semblerait
'lue les propriétaires se sont accordes pour
•■éduire cette année le maigre salaire des
Ouvriers sous prétexte que le prix du riz
INCENDIE DE COLONIA VALDENSE
(3.*'"'« liste)
M. I). Momiet, prof, l'isneiol 10
— M.lle Jo.séphiiie Ariiolelto 10 M.me Lydie Ti osi-arelli 5—M. riiiK.
Acliille Millau 10 — M. Aug. Jaliiei',
pasl. 5 — Famille Mnston (Liisenie
Saint Jean) 5 — F. Rostan, past.
Gome 5—1)*' P. Geymonal, Florence 10 — H. Büsio, prof. 10
FONDS DE DOTATION
DU « REFUGE„
I (6.™'' liste)
I Report L. 378i,15
M.lle Gharlülle Beckwill) (La
Tour) 500 — M. le D r Daniel Turin (S.l Jean) 100 — Famille Mus
Ion (id.) 100 — M. J. Gay (Gonins)
S.t Jean 12 — Union Chrétienne dn
Pomarel 20 — M. le Colonel Bal-
8
■ m.
irias (S.l 15 — M. Pierre
Gliiinvie, (i'I*) 5 — M. l’.nriy
lUninous ( Guiiilins) 5 — IN, N.
(S,l Jean) 25 — Une oi']ilieIine (id.) 10.
Total !.. 4573J5.
PARDONNER
Lg célél)i’e Thomas Monis, oliaricelier du roi d’Angleterre Henri Vil
était en prison, attendant riieui e de
son exécution. Quelques momenis
avant de marolier au supplice, et de
confesser avec courage sa foi, il
écrivit sur les murs de son cacliot
ces paioles que l’on |)ut lire a])iès
sa mort, comme un testament supi ême :
«Je meurs en pardonnant à tous
ceux qui m’ont lait du mal Si Dieu
les condamne, ils seront assez malheureux. Si Dieu les absout, je les
rencontrerai au ciel, et je veux, dés
à présent, m’habituer à les aimer,»
(L’Eglise Chrétienne).
AVIS
Coiilereiice extraordinaire des églises du Val S.t Martin, en souvenir
du cinquantième anniversaire de la
guerre dite de Bouvil.
Lundi 11 Avril.
A lu heures, dans Pécule des
Gi’anges (Bouvil)- Service d’actions
de grâce pour- les déliviances et les
liénédictions accoi'dées à notre église.
Président, M. le pasteur J. J. Ti'on
de Massel. Prières et allocutions libi-es.
A Midi, déjeûnei- dans l’école des
V r-ocs.
Aux Clos, à une heure; Ouverture d’un petit bazar en faveur de
la paroisse et des œuvres mission
naires.
A 2 V2 heures; Réception des amis
venant de Bouvil.
A 5 pig heures: Goûter fi aleriiel
nu liazar.
;A 7 huiles: GoniérencC dans h'I
lenipl;e ¡fté-idée ¡)ai; 5L le pastein'
Bonnet d’Angrog'ne.
Sujet : Notre devise, Lux liicet fw
feuebri's, ou ce qui s'impose à uii^c
'église (|ui s’honore de possé iei- l’E'
vangile de la pure lumière et de D
vraie liberté. Acl. 1, 8; Math V, 16;
Gai. V, 13; 2 Cor. IV, 13. Prières!
et allocutions lilires.
Nos frères du Val i*érouse et du
Val Pélis sont cordialement invités
à se joindre à nous.
M.
BUREAU DE RENSEIGNEMENTS
Les jeunes personnes qui désireiJl
se placer ¡lar le moyeu de notre
bureau sont priées de se faire inscrire chez M“” Meynet, chapelieiy
Maison Musion, vis à-vis de la L'
btairie Gilles.
Toute coi-respondanee concernait
le Bureau doit être adressée : A**
Bureau de Renseignemenls — 7'or’r^
Pellice, sans autres désign-ations On
ne lépond qu’aux lettres contenant
un timbre-poste pour la réponse.
Le Bureau.
NB. — Nous avons actuellement
qi.ehpies places très recommandable^^
de cuisinières et de bonnes à loii'^
faire.
— C’est une bénédiction (pie d®
pouvoir posséder ce que l’on désiré)
disait un philo.sophe grec.
— C'est une bénédiction tout ausS^
grande que de ne pas désirer aÇ
que l'on ne peut pas posséiier, lu’
lépondit un autre philo.sophe noi’
moins sag<;. Je sais être conleu^’
écrit S. Paul, de l’étal où je tï‘U
trouve.
E. B.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — imprimerie Alpin”