1
Ç^Mpte-couratit avec la Poste
D'abonnsmkntpak ah
p?‘® .... Fr. 3
jauger . . » 6
|®^agne, Autrichâ-Hongrie,
^ftîgique, Brésil, Danemark,
rSypte, Hollande, Suède,
, par abonnem&nt
ÇSia/ golon V Àcco7'd de
"îenne t'r. ;>
!u?k ®'^onne :
A, “Ureau d’Adminislralion;
MM. le» Pasteurs ; et à
Alpina à Torro PoUiee.
^•lonnement part du 1. Jacvr^if
i^^^_Qt_se paye ri'avanne.
L
Anaéë X.\Xî1 N. 31.
Non>iU-üS flwparde doit iin««a avai t
ia tirage, 10 ceuttiues chacuL.
Annonciig: ¿0 ceudiiies par ligna
pour une seule fois — 15 «en*
tiines de 2 à 5 fois et 10 eouUrnes pour 6 fois et au deesue
S'adres.yer pour la KédacUOD et
pour r Admiulsti^tlon à’ M.
Jean Jalla, pvof.//*orre l^elUce,
Tout changement d'adresse uoùte
15 ceiUinifii*, sauf ceux du commencement (le l’année.
HO
nm VALLÉES VAlinOiSKS
Paraissant chaque Jeudi
nuo aorijs téitiuias. Act'. 1,3. Suivant Lh vtìi'tté uvbi; ia charité. Kph, (V, 16. te . tàcite vienuo. Battìi. VI, 10
K M lit III ni r tt :
^OirariunicatioM ofliciell« — Nos eiifunts —
I’roees,sioii niuasti'e — Aiiiilotei-fc —
Noci’nîiigie — Missions — Foni' ie
cinquantenaire i.Ie rKmancipatioii —
— Nouvelles religieu.ses — l’etites
nouvelles — Publications i-eçues -luforruations — Avis.
COmiVlUNiCATlON OFFICIELLE
Un double fléau vient de IVa¡>[)er
Jios églisefî de l’/tmérique du Sud ;
'"♦îs .sa]]lei'ellt3H oui, dévoFé les t'éet la guerre civile, (|ui sévit
‘^^^pnis de ioiigs mois, u enlevé des
jieniaiiies de jeunes gens à leurs
''^fïiiiles et aux ' travaux île l’agri
^-'illui'e qui les foiit vivre.
La tnnéi'c est'donc à la porte et,
*3^ qiii est plus triste encore, on reque les con.séqueùcas de cet
anoimal né se manifestent
dentôt pat' la démoralisation d’un
^T'ind nombre de personnes.
. l’endanl ces derniers mois les éco_ ont élé |)en l'ré(|nentées', le.s
^-'^léchismes ont dû être suspendus,
un mot, "l’insiruction et la vie_
'^Leieuse ont gravement soulVert.
Il nous semble que le morneniest
pour nos églises des Vallées,
de mettre à put tm jour pour intercéder parti eu lièrcTnent auprès de
Died en faveur de leurs frères de
l’Amérique du Sud, et nous leur demandons d’y consacrer que heure
du dimanche 15 courant, soit au
culte du malin, soit dans un service spécial.
Torre- Pollioe, le 2 Août 1807.
,p.. f J.-P. Pons, Mod.^
la ) e. I II Meiuæ, secret.'
'our la
IVOS EiVFAlVTS
Quelle pins grande lâche, quelle plus
haute mission peut nous être confiée par l’Auteur de la vie, que
celle (1 élever des enfanls, c'est-à-dire
de formel- des êtres qui contiennent
l’avenii' alors que nous sommes [ii-esque le passé? Elever, a-l-on jamais
as.«ez réfléchi au sens admirable
mais lei'rihle de ce mot qu’on l’épète si souvent sans le comprendre?
— Être les coo[)érateurs de Dieu
dans i’œuvi’e de diriger- de.s cœurs
vers le bien, de les lormer [lar l’exemple, le ¡)lus important des préceptes?
IX!
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- 242
Semeur, prends garde! toute graine
pousse où elle est jetée. Pères et
mères, prenons garde, car la terre la
plus féconde en ivraie ou en fi'oment, c’est l’âme de notre enfant.
Nos faiblesses, nos fautes, notre indiiïérence peuvent s’imprimer dans
ces cœurs pour l’éternité.
Est-il rien au monde de plus délicieux que ces chères petites têtes
blondes et brunes qui suffiraient à
nous faire croire aux anges? Quelle
mélodie peut être comparée au doux
son de ta voix, cbei petit être fait
d’innocence et d’abandon? tu répands inconsciemment la joie autour de toi, comme la fleur seid.
bon sans s’en douter; tu fais de
notre vie une fête de toutes les
heures et les cris frais et ioyeux
nous ravissent d’orgueil et de tendresse.
Laissez venir à moi les petits en
t
fanls, dit Jésus; oui, chères sœurs
des Vallées, coiiduisons-les-lui afin
qu’il le.s bénisse et les garde tous
les jours de leur vie ; veillons sérieusement sur eux et surtout prions
pour eux comme nos mèi'cs le faisaient pour nous.
, Apprenons leur le seci’ct de toute
vie bénie: S'oublier soi-même pour
ne penser qu’aux autres et Dieu
bénira nos efforts. — Je voudrais au.ssl
(lire un mot à celles qui ont connu
ce décliirernent contre nature qui
laisse au cœur des mères une i)laie
incicatrisable; de cette plaie tonjour.s
plus ou rnoitis saignante, l’œuvre de
l’Esprit peut faire découler .sur ceux
qui souflVent des tré-sors de sympalhie et d’ex[)érience. Pleurons-les
toute notre vie ceux qui.sont partis
mais que nos souvenirs se rattachent
à des espérance.s. Soyons convaincus
que dans la joie aussi bien que dans
les larmes la figure de ce monde
passe et que de tout ce qu’elle nous
apporte il ne restera que ce que
nous aurons donné au Seigneur en
amour et en obéi,ssance.
Â'bl Seigneur, que nous ne les
cherchions plus sous la froide pierre
ceux (jU! nous ont devancés, mais
plutôt ([lie notre (oi b'S suive dans
les parvis du lieu saint où Tu noti^
seras u.ne lumière perpétuelle larsqt{^
les jours de notre deuil auront pris
fin.
G. (j, L'
riîOCIiSSIOlV MÜNSTIllî
Proce.«.sion monstre! Il ne s'agü
pas ici des foules ipii, aiinueltmnent)
se pressent encore à Djagiiernai!
aux Indes, aulonr dn cliar inonU'
mental de Vislmou, ¡>as pins qu®
de ces longs cortèges qui, en pay®
qui se proclament chrétiens, accompagnent, à giand renfort de cierges et d’images, un tnoi'cean
pâte, ô saci'ilège, qu’ils saluent Dieu Non. La ¡irocession monstre, uni'
<p.ie, dont nous voulons parler est
Ideii ¡tins imposante si ce ii’est
moins désolante. Nous y vuyon®
marcher à la lile indienne, l’un aprés Fautre, les millions d’éircs lui'
mains qui habitent notre ¡rlanèl®)
depuis FEuro[iéen rafliné jiisipi’au
pins grossier t’éliciiisle. Les [loëtes
anciens l’ont évoqué déjà cctéltaiig®
convoi,
nellc e
on voit
de son
qui se
Il n’y
sous le
nonobstant
lisation à travers les âges, est reste
le même: l'n.sé cl déscs|(éiémeut
malin. La tendance à se croire ¡lai’fait et à exagérer les défaut,s du
pi'octiain ne .s'est pas aftaiblie. L’i_'
mage des clianteurs de l’anliquitéj
rit des cemsenrs des mœurs dt.: ¡u'e-’'"
(pie vingt siècles, est toujours vraieLa proce.ssion monstre est louioi.n'f’
en marche. Gtiacun de ceux (pii l^i
com[iüsent, suivant le ernqui.“ d’E'
so[)e, de l’Iièdre et de l’erse, port®
»
et l’ont décrit. G’est l’étei’'
, ti isle liisloire de FEvangilÇle iétu lie paille dans l'mi*
Irére et on ignore la poule®
trouve dans le sien
a rien de bien
-mleil. L(? cœur de
les [irogrès de
|H'o[>rc
tionveaC
i’honiniÇi
la Civi'
3
â43
sacoclies:. une sur sn poilrine
l’aulre sur son dos. La première
!ort lourde. Elle conlieiit les dél'auls d’auli'ui, et il y a fort à liure
pour les éplucher, le.s classer, les
^ousjiuer. L’autre est moins gênante,
^lle est légère. En lu remplis.simt
'^avantage, même si oti avait (le quoil
Ofi serait trop emboi’rassé pour poursuivie sa roule. Pourquoi ! Ou est.
uien assez occupé ainsi.
El per.soune, gémit le poêle, ne
fonte un examen sérieux, approfondi,
de ce qu’il e.sl. C’e.st qu’il y aurait
Peul èti'e là de quoi le faire rougir,
le décourager I Vaut-il mieux se
fttire des ilin.sioii.s, se croire meilleur,
Ue pas se connaître soi-même, ne
pas taire le diagnostic pour trouver
Un lemède ellicace an mal qui noua
dévore ÍX notre insu ? Sortir des
>'angs de la [)roce.s>ioii, serait-ce en
Hâter la belle harmonie? S’asseoii'
®Ur le bord du chemin poudreux et
pierreux de la vie et faire i’inventiire consciencieux du contenu lies
deux sacoches, serait-ce perdre son
temps? — Noms ne le croyons pas.
Le jiélerin, épouvanté de la richesse
de la collection de se,s défauts à lui,
bien à lui, ne peii.serait (ju’à ceux-là,
aux moyens de a’en défaire, pour
Ue pas succomber sous le [loid.s de
^on fardeau avant d’arrivei' au liul.
fl deviendrait plus compatissant aux
faihies.se.s des autres, et, au lieu de
lis dénigrei', il tendrait à ses corapagnens de voyage une main fraternelle. Se su[>p(nier le.s uns les
uiili'es, s’eiitr’aider devrait être la
pensée dominante.
L’est elle vi aiment parmi nous?
Ne faisons-nous pas plutôt partie
d(3 ta procession, quasi uidver.selle,
où l’on ne peut pas dire qu’un tel
ensemble soit une force?
Em. P.
ANGLETERRE
— S M. la reine impératrice
Victoria, l'emercie son peuple par
une lettre très simple tt touchante.
— I.e Concile Anglican des Evèques voudrait établir un patriarche, mais nous doutons fort qu'il
puisse réu-'-sir dans son innovation,
00 (]ue cela conduirait probablement
à une rupture de l’Eglise Etablie,
réclamée depuis longtemps par les
indépendants.
l/ai'chevèque de Londres a invilé à son garden-party ie prince
de Galles et, la princesse, ainsi que
tous les évêques. J>a soirée a été,
parait-il, très animée; on a visité
la galerie des portraits, labihiiothèque
et la fameuse tour où les disciples
de Wicleir avaient été renlermés
en laissant des inscriptions rappelant
leurs .‘ioul'frances. Nous ne pouvons
pas liés bien saisir le pourquoi de
la présence de l’ambassadeur Turc
à celte fêle anglicane; sa place
hélas! devrait être ailleurs.
— La Church Mi.ssionary Society a eu le bonheur d’envoyer
dans le champ des Missions 51 i^uvrier.«, desquels 32 pour la première
fois. I^a grande salle de Excler Hall
était bondée, et jamai.s, paraît-il.
on a vu un si grand nombre d’évê ■
ques présents, 50, pour souhaiter
un 1)011 voyage à ces prémices de l’évangile. 11 y avait là le rilualiste
lîleylh, évêque de Jéi'usalem qui
a dû se persuader que tous ses
collégue.s ne regardaient pas au
ritualisme, mais à Christ et à sa
parole [lour espérer dans le succès;
si au moins la leçon était profilahie!
i>a soirée a été saisissante et solennelle. Ont parlé avec elficace et
force les évêques Tugwell, Philips,
Oleswole,Taylor, SmilÎi et l'archevê(pie de Dublin.
— La société Anglo Conlinentale
a eu une soirée Vendredi dernier,
dan.s la Cliurch Huuse, Westminster,
Le tiriiicipal orateur a été le comIe
Carnpello , suivi par son lieutenant Ugo Jauni, bien connu parmi
les Vaudois. IVEgliseRélormée vieillecatholique compte en Italie 10 EglisesellOOOconmiuniants. l/évêijne
4
2-14
'i Albany, U. S. A., a fbriomenl.
insisté sur l'appui ijtie l’on devait
donner à ce nouveau mouvement,
vu (]U0 le papisme a clé une ré’
volulion contre le calbolici.sme piimilif et ses Iradilions, Nous nous
permettons d’ajouter qu’avant Ai'naldo de Brescia et Savotiaiohi, il
y avait déjà une auti'e piotcstation
oontre la papauté en Italie, mais
on oublie lant de choses I
Im Colonel Frobisher, secrélaii'e
de la Mission Vaudoise à Condi'es
pendant (ant d’années, est sui' le
[•oint de nous quitter pour des molits [)articuliers et cherche un autre
einpioi. Ce Colonel était un militaire,
c’est-à-dire ayant ses [)roj,)res vues
mais il a todjours élé un excelknit
ami des Vaudois, et le soussigné,
entr’aulres, désii'e lui ex[»ritner tonte
sa reconnaissance.
C A. Tnox
N li C R O L O G I I I
IdVÜURNK. - C’est avec im vif
regret que nous apprenons le départ
de réponse dn pashuir da Idvourne,
M.me Qiiattritd, née Vole, la Jilb;
dn regretté rV Vole. Notre sincère
sympnnde est assurée à M. QualIrini, a ses enlanis et aii.x antres
parents de la défunte.
MONTEVIDEO. — I.e 27 Juin
est mort, d ms l’iiôpilal italien de
cette ville, après une [»énibla maladie , M. Jean Ghanforan ipji
depuis qu’il s’élait élahli loin de
tout lieu de culte vaudois, s'était
inscrit dans l’église niétliodi.ste de
rUrnguay. Trésorier de l’Union de
Jeunes Gens, il élait en même un
des membres les pins zélés de celle
société.
lj’Eslanda7'le Evangelico exprime
le regret généralement senti pour
le départ de ce jeune bornme, plein
de belles espérances, et offre .sa sym
patbie à la fiancée dn défunt, qui
voit ainsi s’écrouler les [>erspectives
d'un riant avenir.
MISSIONS
Treize indigènes, couiiables de
I’a.ssassiiiat rie "M.i's Escande et Minan It, Ont élé arrêiéa et jimés (¡^
nomino des coupables s’élèverait à
70J. Bainizanamino, gouverneur du
distiict de l'aratsibo, Ralsirnha, seiM'étaire, et lu cbef Bainizafiniavo
ont été condaafmés à-mort, Raobelina, (jue I on dit être i’instituleui'
protestant (I Ambalondradama, paftagea leur sort c.ornine complice: ü
aurait loçu les missionnaires ches
lili ol ¡6S uüi'Eiii (,1'iîliis. Dotix Í1U
ont subi la même pieine; on dit
quila faisaient [»ai'tie rie 'la bande
qui, en 1805, tna M, Johnson. Cinq
¡sont condamnés a 10 ans de 1er;
deux a 2 ans. Baobeliua avoue son
crime mais refuse d’en révéler les
mol ifs.
JjO Icmps, fjtii raptvnrte ces débHls._ ajoute que le général Galliéni
.unait exjiulsé M. Hall, missionnaire
anglais.
M. Francis de S. Vidal, de Nîmes,
a résolu de ,se donner à l’œuvre de
Madaga.scar. N’étant |tas consacré, il
part comme missionnaire auxiliaire.
Son iléparl el celui de M.me auront:
deti, 1). V., le 25 Août, ou le 10
ocpteiniire.
1.) après 1 heho de la vérüé, M. le
¡•asleui^ Jean Monnier se disposerait
aussi à jiarlir prmr Madagascar,
laissant provisoirement sa famille en
Jt rance.
Ecluiveut' piiMie, en un sup[dément, les poitrails de M.M. Minanll et Esc unie, avec les princi[taie.s dates (Je leur vie.
Depuis des années, les missionnaires (b; Tunis chercliaient
un l()cal rcj)ondant aux exi'^^ences
multiples de leur activité. Qumid ils
5
- Û4Î
trouvaient un, on refusait île le
leur louer parceiju’ils étaient <les
missionnaires ou bien on leur en
'iernandait un prix trop élevé. Enfin, le 20 Juin, ils ont pu en obtenir
Un où l’évangélisation Irançaise et
italienne avec leurs dil'féi'entes liranelles, et la mission indigène et médicale, seront au large.
(Eglise Libre-]
— M. Güillai d a fait en .iuillet une
lournée d’un mois dans le Tarn, où il
était allé pour se reposer et où il a
présidé des réunions presque chaque
jour, sans parvenir à contenter tout
je monde. 11 est accompagné du
jeune Zambézien Sémoenji. Le 27
millel, une noml.)reuse léunion de
Pasteurs et de laïques, tenue a S.
Urone, a posé les bases d’un comité
'ùixiliaire de missions poui' le Tarn.
M, Goillard se propose de consatirer maintenant quelques semaines
flux églises de Montbélianl, (pii atlendeut depuis longtemps sa visite.
— La mission au Lessoulo compte
9815 mernbi'es d’église contre 9476
'lu’accusait le dernier rapport. I.es
conti'ibutions qui étaient (le 48,686
fr. se sont élevées à 49.265 malgré
Pltisieurs causes d’appauvrissement
pour la tiibu. Cela l'ait une moyenne
de plus de 5 fr. par membre d'église.
Les églises de l’Océanie française,
raUachant à la Société de Paris,
l’omplent 8927 membres (]ui ont
l'-oiiiribué fr. 64,722,15, soit Ir. 16,48
par membre d’église.
Quelle leçon cela devrait être
pour nous!
Le Journal des missions, d'Auùt,
oontienl une lettre intéressante de
M. Davit sur les difiicultés de son
'^Oyuge, et des détails à la fois émouvants et attachants sur la situation
8ui est faite au protestantisme à
Madagascar et partant à la Société
^^,0 Paris, par l’anarcbie adminislra'■‘ve du protectorat français.
POUR LE CINQUANTENAIRE
de l’Emancipation
Voilà plusieurs mois que le Comité pour la commémoration du
cinquantenaire de l’Emancipation a
lancé une circulaire destinée à expliquer aux Vaiulois le but. et Topportunité de ladite commémoration,
il a par la même occasion « demandé
humblement, cliapeau bas, quehjties
rnaravédis » pour faire face aux dépenses que notre petit projet entraînerait nécessairement Eh bien !
croiriez-vous qu’oii ne nous a pas seulement fait l'honneur de discutei’
dans ce iournal, ou dans telle autre
feuille de noti'e ressort, l’idée (]ue
nous soumettions au public vaudois?
On a l'ail la conspiration du silence
aulour de nous, ou peu s’en faut.
Avouez que ce n’est ni llaltoiir
ni encourageant pour le pauvre
Comité et qu’il lui a fallu une bonne
dose de palriotisrne pour résister
à la tentation de jeter le manche
apré.s la cognée.
Comment explii^uer ce silence
hostile? Trouverait-on par hasard
l’idée inoppoilune ? Mais elle n’est
pas de nous; c’est de la Société V.
d’ü. publique, représentant l’élite
de notre population, qu’elle est
partie. Est-ce le Comité dans son
ensemble qui ne jouit pas de votre
confiance et (jui ii’a pas votre sympathie ? Ayez donc le courage de le
combattre et faites-lui l’honueur de
le discuter eu votre qualité de membres de la société dont il émane.
Quant à nous, les boucs émissaires,
sur lesquels s’abattra, n’en doutez
nullement, la critique impitoyable,
nous avons fait ce (jui était en notre
¡louvoir pour secouer ropiiiioti piiîdi(|ue, pour intéresser les personnes
inteltigenles à la réussilcj de l'entreprise; et nous aurions sans
doute « chauffé m davantage pompe u qu’on nous eût
Mais chauffer à froid! Rm-!
Il
6
- 246
Est-ce là reconnaître l’impossibililé de mener à bonne fin l’entre
prise |irojélée? Oui et, non. Si oti
persiste à nous îaisseï seuls à lu
tâche, nous n’avons qu’à plier bagage et remettre le mandai qui rions
a été confié. Mai.s, c’est pres(|ue
incroyaliîe apès ce (,|ui s’est vu, nous
ne sommes pas encoi'e «comme ceux
qui ont perdu toute es|iérance » et
nous faisons un dernier appel à voire patriotisme. Voyons, est-ce que
l'Emancipation ne nous dirait absolument })lus iden? Avons-nous totalement oublié notre histoire et les
soui’l'rance.s de nos pères? Serionsnous devenus îles ingrats et desindilïèrenls?
Quant à non.'--, nous continuons à
croire qu’après c.in(|uaute ans une
commémoration un peu pins solennelle (le la date qui marqua la
lin de notre esclavage, est loin d’él re
dé|dacéo. et qu’il esl bon de fêler
le joyeux évènement en faisant un
retour sur nous-mêmes pour constalei' les ■ progrès rpie nous, avons
réalisés pendant iin demi-siècle de
liberté. Qu’étions-nous au point de
vue matériel, intellectuel et moral
en 1848? Que sommes-nous aujourd’hui? Voilà lüut le programme.
Qui oserait mettre eu doute l’utilité
de cette élude comparative?
IjO mot est lâché. Vu le temps
i|ii’on nous a fait perdre, vu l’im|.(Os.sibilité qu’il y aurait à [iréparer
tm un an, avec l’en train qui caractérise les Vandois (!) une exposition
matérielle proprement dite, si modeste qu’elle fût, le Comité a été
mis en demeure de modifier son
programme. Ee projet serait donc
décapité, Hesterit les deux autres
divisions: exposition par représenlation et monographies et écrits
divers, l.a partie matérielle n’est
pourtant pas entièrement abandonnée, et si nous ti’aurons plus
une exposition d’agriculture ni de
petites industries, le Comilc s’est
assuré le concours de per.sonnes
compétentes chargées de faire des
études sur les différentes branches
de notre agriculture, ainsi (jue sut'
les autres sections de la ¡iremiére
division de noire projet. C’est encore quel(|uo chose, mais avouons
qu’il est regreltable cpie nos campagnards aient ainsi mainjué une
l'.elle occasion d’aiqu'eiidre quelque
chose des cultivateurs plus expéri'
mérités.
Tel qu’il a été modifié, notre
projet ne saurait être réalisé, sans
le concours pécnniaire de la population vaüdoisü. Nous vous ferons
grâce des «acUons» désormais, mais
faites-nous parvenir, sans tarder davaiitagi’, vos contributions, si toutefois vous approuvez les idées que
nous avons en l’honiienr de vou-s
sonmeUre. Si elles étaient pour vous
déplaire, ayez au moins l’obligeance
(le nous le dire, et sans ménagements.
Pour le Comité ;
Le sécrelairo J. C.
Nouvelles Religieuses
Suisse. — I.e canton de Nencbâtel fournit à Ini seul pins de missionnaires que tout le reste de lu
Suisse.
— La Sociidé des Missions de
Pâle a célébré en juillet sa 8‘2' fêle
annuelle. I>es comjiles présetileiit
un déficit do ¡ilus de '1()(),000 fr,
dû surtout à l’extinision extraordinaire ipie prend l’ooiivre an (.'.araéroun. Celle œuvre, commencée eu
1887, compie déjà 9 slations et 91
annexes, 8 nouveaux missionnaires
ont été consacrés le 1 juillel; deux
sont morts, à la Cóle d’Or et au
Camérouii, do juillet à décembr(3
1896,
— On annonce lir mori du doyen
(les ecclésiastiques genevois, MFrançois Cbapuis, entré dans son
repos le 15 Juillet, à ans.
7
247
Allemagne. - nielefeM/lruislaPi iisse rhénane, est le centre d'une œuvre
colo.ssaledepliilanliiro[)ie clirélienne.
t-’estlàqiie, sousIadireclJondu pasteur
l^odelschwing, sont, réutiis les nombi'eux élablisseraenls où, de tous
les coins de l’Allemagne, viennent
tie rélugier les misères physiques
et morales. Incurables, enfants vicieux ou en correction paternelle,
fcl. Bodelschwing accepte tous les rehuts de la société, ceux «dont on ne
lirait que faire». U travaille ensuite
^ les t^égéuérer à l'aide d’une armée de diaconesses et d’aspirants
pasteurs <jui viennent faire là un
apprentissage du rairiistère. Jj’imporlaiice de ces établissements et
leur population est telle (pi’ils vont
sous peu être érigés en comrm.ine
indépendante, avec M. Bodelschwing
comme syndic.
— Les deux hi’anches de ¡’église
méthodiste, qui travaillaient à l’é]iays. les WesleEpiscopaux, viennent de se
■seule, qui relient la
L’Eglise preshy
Viingélisatioji de ce
yensetles"
fondre en une
forme épiscopale,
Angleterre.
lérienne anglaise continue â pro.spérer. Ses entrées, dans le dernier
exercice, ont été de plus de 61¡2 millions de (rancs, avec une augmenlation de 750,000 fr. sur le ¡.irécédent. Quatre nouvelles congrégations
se sont constituées, et le nombre des
membres est monté de 69,032 à
70,639. Les écoles du diniariche
comptent 7522 moniteurs et 80,933
élèves. La valeur des propriétés de
l’Eglise esl estimée à plus de441i2
millions de francs. Dan.s 20 années,
le nombre des congx'égations a passé
'le 198 à 232.
Celle Eglise vient de poser à
Condres, pi'ès de la tameuse abbaye
'le Westminster, les fondements d’im
Collège destiné à préparer des élufiiants [uesjjylériens
Ivlamle. — Le 1/ J. F. Leacock
été nommé archevêque de Dublin
■ 17 Plunkelt.
I,e nouveau primat d’Irlande compte
62 ans et est un enrmemi déclaré du
l'ilualisme celte plaie qui fait verser
tant de larmes amères aux plus
fidèles membres de l’église anglicane,
depuis 50 ans. Le D"' Peacock a la
réputation d’être encore plus évangélique et libéral que son prédéce.sseur.
Afrique. — La guerre recommence dans la région de Deiagoa
entre les indigènes et les Poi'tugais,
menaçant de nouvelles épreuves et
de nouveaux dangers les missionnaires romands.
Petites nouvelles.
Ont remporté leur licence de l’école cornplémenlaire féminine de
Pigiierol M,elles Irma Gay de Prarusliri' Marguerite Pons de Pignerol,
Ida Vinçon de S. Germain.
PUBLICATIONS REÇUES
Société Evantjélique de France:
64® rapport, sur l’exercice 1896-97.
A. Ronge. Les conditions du travail et le collectivisme, avec une
|)réface de M. Deschanei, V. Président
de la Ctiuml)re des députés. Paris,
Colin, Extrait de la Bevue Politique
et Parlementaire. Prix 1 fr. 50.
(Envoi de M. E. P. Berlin, Marseille).
Pli. Brideu. Eolre roi. Discours
prononcé le 18 Mai, à l’occasion du
cinquantenaire de l’Eglise libre du
canton de Vaud. Lausanne, Biddel,
20 cent.
à la [>lace du
regretté
INFORMATIONS.
— La chasse dans la province de
Coni s’ouvrira le 15 Août.
Cependant, l’ouvei ture est renvoyée
au premier Septembre pour les ré-
8
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gioDs supéi'ienres à la zone du ohalaigner. La cliasse au chamois est
limitée au mois d’octobre.
— Une taxe annuelle de 10 fr. vient
d’être imposée sur les vélocipèdes
a une place, de 15 IV. sur les autres.
— Les manœuvres de la division
militaire de Turin auront lieu du
10 au 21 Septembre entre Gliaurnonl, Suse et Turin avec la particit)ation de deux brigade.s d’infanterie; Pignerol et Pouilles, le 8®
bersaglien, le bataillon alpin ibgueroi, 2 baiterie,s du 17® artillerie,
2 batteries d’artilletie de montagne et un e.scadron de cavalerie du
régiment Rome.
— Le 22 .Septembre commencetont les o|)érations de congé, sauf
pour les corps (|ui pi'cndront part
aux manœuvres. Los .soldats de cavalerie de la classe 1874, enrôlés pour 4
ans, obtiendront leur congé anticipé
le 15 Décembre.
— Le 18 Oclobre, auront lieu à Turin les examens de concours à 50
bourses du Collège des provinces.
— I.a junte provinciale a approuvé le réglement pour la taxe
d’exercice et de vente, à S. Germain, une concession de plantes à
Ghabran, et la cou[)e de plantes
jHiur travaux publics à Dobi. Elle
s’est prononcée favorablement à la
cotifirmation pour 5 années (18081902) du pei'cepteur et au conferimenlo per lerna, pour la même
époque, de la charge de percepteur
à la Tour.
— Le concours pour occuper Vesatloria du mandement de l'ignerol
est ouvert jusqu’à tout le 7 c'
— Le préfet a autorisé la commune de Robi a acheter une bamie
de terrain de M. Paul Baridon pour
pouvoir y décharger les tnalériaux
et détritus des carrières de gneiss
lamellaire du Fregnoun.
Le 21 Juillet a eu lieu
Di
gne.rol une assemblée [mur élire un
comité d’arrondissement pour 1
I>osition de Turin. Parmi les
ex
38
membres de ce comité nous i-emarquoms M M. les bon. députés Facta?
Marsengo-Ba.stia et .Soulier, le cbev.
avocat ,1. Q. Poët, député provincial,
le cbev. Ilejiri Goucourde, couseillci'
provincial, les syndic.s de la Tour,
S. Jean, S. Second, la Pérouse,
Perrier, etc.
FONDS PFIOCHET
M. t{, A. Pons, prof. L. 20.
A *Y* ^
La FIÎTIî <litc IHJ AOl.lT
aura lieu D. V, le (mndi 16 Août
à BOBBIO PELLICE (Foulairie de
la SatjléJ.à 9 heures du mutin.
Une feuille va èlre puirliée, contenant le Programme de la b été,
la Lisle de toutes les Pèles du ¡5
Août et les Gaii/fgHes que l’on chantera à Dobbio Ibdlice. Getle feuille
sera mise eu vente à 5 ceuliraea
pièce, au marché de Vendredi l3
Août, à la Tour, et sur l’emjdacemeut choisi, le ¡oui’ même de la
fêle.
NB. En cas de mauvais temps,
la (été se tiendra dans le temple,
à la même heure et avec le meme
pi'ogramme.
Le Préshjkist
de la Conférence du ValPélis.
Rapports directs entre le Producteur et le Cousomniateur.
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J. P. Mai.an, Gérant
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