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Soixante-huitième année - Anno X"
22 Avril 1932
N* 17
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L ECHO, DES VALLEES
Spett.
t-AEAISSANT CHAQUE VENDREDI
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PRIX D’ABONNtMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,. 24,. 22,
Pour 6 mois
6,
12
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Ec/io(Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour.la Rédaction, à M. le Prof. Giko Costabel - Le Collège TorrePellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
'wv Le nnméro: % O centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
‘Ì
s.
COMMUNIQUES.
In conformità, deü’art. 22 degli Atti del
Sinodo 1931, la Tavola Valdese, nella sua
seduta del 14 Aprile, ha deliberato le disposizioni seguenti:
La seduta pomeridiana di Giovedì 8 Settembre 1932, si terrà, tempo permettendo,
nella località di Chanforan, sul territorio
della. Parrocchia di Angrogna, e sarà, comunque, consacrata alla celebrazione del
Quarto Centenario del Sirwdo di Chanforan, nel corso della quale la Tavola prenderà in consegna il monumento offerto
dalla gioventù valdese del Gruppo Piemonte dell’Associazione Cristiana dei Giovani, ed avrà luogo U ricevimento dei delegati ufficiati ddle Chiese sorelle d’Italia
ed estere.
■' La Tavola ha pure incaricato il prrof. Ernesto Comba del discorso commemorativo
del Sinodo di Chanforan.
Per la, Tavola :
: V. Alberto Costabel, moderatore.
H» ^
, La Vénérable Table a imité les trois
ProfessdUirs de notre Faculté de Théologie
à préparer une révision de la deuxième
livraison de notre Liturgie Vaudoise en
langue italienne, comprenant les formulaires du Baptême, Confirmation, Mariage,
etc., et cela en vue de la présentation à
la procMine séance du Corps Pastoral et
en vue d’mne nouvelle édition de cette livraison qui est épuisée.
MM. les Professeurs de Théologie prient
tous leurs Collègues Pasteurs de bien vouloir leur communiquer, avant le 10 mai
prochain, les modifications qa’ils proposent et les formuìmres qu’ils ont adoptés
particulièrement à l’égard de la Liturgie
du Baptême et de, celle du Mariage ayant
valeur civile. On tiendra compte avec reconnaissance de toutes les propositions.
« ^ «
La Fête de Chant des Ecoles du dimanche, ainsi qu’il a déjà été annoncé dans
les différentes parmsses, aura lieu jeudi,
28 courant, à 10 heures, dans les temples
de La Tour et de Saint-Germmn.
Nous rappelons encore aux Sociétés Chorales l’importance des chants qu’elles sont
priées de préparer pour la Fête du. 15 août,
qui aura lieu à Pra-Oiassaut, à la suite
d’une décision récente {c’est ainé qu’on
wawis prie d’annoncer).
raUB U JE mTtffiUBE
Comme autrefois.
(1)
« Oh ! qui me ferait être comme
J’étais autrefois, coimue-J’étais dans
cés Jours où Dieu me gardait ».
Jdb XXIV, 2.
■y Un verset diu Livre des Proverbes dit :
*Le cherain de la vie élève rhomme pru, fent» (XV, 24). Et il nofus semble en
1 «ffet que la vie devrait être une marche
avant .sains interruptiDn, un prog'rès
ftns bornes. IMialheiureusement 1 n’en est
lite toujours ainsi. Souvent les dreonstaP% sont contraires, ou tout au moins peu
•.^^vopables. Souvent notre volonté s’affai^ souvent aussi nous nous laisæns guipar des tendances qui ruinent nos fa®Utés au lieu de les développer. Alors, à
(1) Ernesto Giampiccoli : Discorsi religiosi,
notizie biografiche. Libreria Claudiana. ■
■€
un certain moment ide sa vie, l’homme
s’aperçoit .qu’il n’a pas avancé, qu’il n’est
pass .non plus resté stationnaire, mais qu’ü
se trouve, par ciontre, beaucoup plus en
arrière et beaucoup plus bas qu’iî: ne l’était
au moment du départ. Que la faute en soit
à lui-même, ou aux autres, ou aux circonstances, il était riche et il est devenu
pauvre ; il était robuste, et il se sent malade ; il était entouré d’une famille florissante et ,de nombreux amis pleins d’affection, et il se voit seul, abandonné, oublié.
Et alors, dans le contraste du passé joyeux
et tranquillo et du présent froid, terne et
douloureux, l’âme se tourne .avec nostalgie vers les jours fugitifs, et ce cri éclate,
du fond du cœur : « Oh ! si j’étais comme
autrefois ! ».
Et cette absence .de progrès, ce retour,
QU du moins oe regret de ce que l’on possédait autrefois et qu’on ne possède plus,
est laissez fréquent, non seulement dans le
domaine matériel, mais aussi dans la vie
moralle et religieuse. Job ne se plaignait
pas seulement d’avoir perdu ses biens, sa
vie de fam.ille heureuse, l’estime de tous
ceux qui l’enttouraiient ; il regrettait sur^
tout, et sur toutes choses, d’avoir vu pâlir devant .ses yeuX cette lumière des réa.lités divines qui le rendaient si heureux,
autrefois.
Oh! ne 2vds-je être comme aux mois du, passé.
Comme aux jours ofi Dieu, me gardait,
Quand Sa lampe brillait sur ma tête,
Et que sa lumière me guidait dans les ténèbres !
Que ne suis-je comme aux jours de ma vigueur,
OU Dieu veillait en ami sur ma tente,
Quand le Tout-Puissant était encore avec moi.
...Mettons-nous, en premier lieu, sur le
terrain de la vie morale.
Il n’œt pas besoin d’être très avancé
en âge pour se sentir poussé, plus d’une
fois, à dire ; « Oh ! si j’étais encore comme
j'étais autrefois !.i». Le vieillard qui ouvre déjà son inteHigence aux chastes pensées de la tombe peut prononcer ces mots
en pepisant à toutes les ta<ches de sa vie,
aux mauvaises .habitudes contractées, aux
inclinations impures, devenues irrésistibles : mais le jeune .homme auæi peut les
prononcer avec mélancolie, à peine sa conscience se réveille à cause de k connaissance et de la pratique du mal. Ne vous
est-il jamialis arrivé, surtout dans les heures où vous êtes dégoûtés du sentiment de
votre infériorité morale, ne vous est-il jamais arrivé d’envier les enfants, vos enfants mêmes, peut-être, alors qu’ils prenaient leurs éhalts- autour de vous, sans
soucis ?... Leur regard est si pur, leur sourire BÎ confiant, leur cœur si rempli d’affection ! Et lorsque nous comparons à tout
cela, œ que nous sentons bouillonner dans
notre for intérieur : les pensées déplorables, les peffidies petites et grandes, les
calculs intéressés, les intentions inavouaibles, qui sont, souvent, comme le tilssu de
la vie humaine ; quaUd nous pensons à
toute cette semence d’orgueil, d’égoïsme et
d'impureté qui germe sans cesse en nous
et qui produit trop d'actions et de paroles
mauvaises, un murmure sort de nos lèvres,
sans même que nous nous en rendions
compte : « Oh ! si je pouvafe encore être
ce que j’étais autrefois!».
...Eît tout ceci est légitime : il est même
si légitime ce regret de journées plus pures, perdues désormais, qu’il y a une sorte
de bénédiction qui d^ule du specbajcle de
l'innocence enfantine, et que nous nous
sentons devenir meüleurs, même par son
sjmple contact.
’ Et pourtant nous aurions tort de trop
regarder en arrière, de trop pleurer le
passé, et de perdre nos forces dans un
regret stérile, en nous répétant toujours :
« Oh ! si j’étails encore innocent et pur
comme autrefois ! ». Au fond, l’innocence
du jeune âge n’est pas grand’chose, car
elle n’est autre chose que l’ignorance du
mal,; l’enfant est par, obéissant, confiant,
parce qu’il ignore, et cette ignorance ne
peut durer longtemps. Nous vivons dans
lin monde où il est inévitable, fatalement
inévitable die connaitre le mal, et même,
malheureusement, d’en faire la triste
expérience...
J Plus nous avançions dans la vie, plus
nous éprouvons la sensation d’être oppressés par l’atmosphère empoisonnée qui pénétré toute notre ambiance; plus nous
aVançons, plus nous .nous apercevons que
l’innocence des premières années est perdue à jamais. Ne la, pleurons pas ; demandiops-nous, a,U contraire, pe qui pourra
la nemptliacer. Elle était unie fleur délicate
qui ne pouvait résister aux orages de la
vie ; mais une fleur aussi qui peut laisser
la place à un fruit infiniment plus
pîâécieux.
¿Nous disons : « Qh! si j’étais encore innocent comme je l’étais autrefois ! ». Disons plutôt que k sainteté! prime l’innoœince. « Etre inndœnt » signifie ne pas
faire, le mal parce qu’on .ne le connaît
pas. « Etre saint » signifie ne pas faire le
mal, parce qu’on le connaît...
Je le demande à votre conscience ; Si
Dieu vous concède de sentir que votre vie
morale n’est pas comme elle devrait être,
si, à de certaines heures, le spec,tájele dè
vos faiblesses, de vos infildélités, de vos reculs, vous laittriste et vous serre le cœur,
à quoi vous appelle non seulement votre
devoir de chrétiens, mais votre dignité
même d’homme, le sentiment de la valeur
de votre vie ? A pleurer stérilement, peutêtre, sur ce qui est paæé et nie retourne
jamais plus ? ou à vous relever, au contraire, avec courage, fussiez-voufe tombés
pour la milîème fois, et à rechercher le
chemin du progrès ?
La réponse n’est pas idouteuse. Ne dites
pas : « Oh ! si j’étais encore comme j’étais
autrefois ! » ; dites au contraire : Quoique
je connaisse déjà le mal, je veux accomr
plir le bien, je veux marcher résolument
dans la voife de l’amour, de la confiance,
de la pureté ; je veux tendre « à l’état
d’homme fait, à la mesure de k stature
parfaite dé Christ... ». E. Giampiccoli.
(Ces paroles, que les lecteurs sauront méditer,
forment Vexorde d’un des sermons du regretté
modérateur M, E. Cfiamipiccoli, publiés, il y a
quelque temps, par M. le prof. G. Rostagno).
Pensées.
Ne regardons jamais, dans nos épreuves,
aux causes secondes ; car souvent les hommes ont part aux causes secondes, et cela
nous donne de l’amertume; mais regardons à k cause première, qui est toujours
k volonté dé Dieu.
Dorothée Trudedel.
» ^ Hc
Il est des âmes qui ont k douleur sauvage et renfermée. A ces solitaires, chez
qui la douleur peut dégénérer en orgueil.
Dieu dit : «^’ai vu tes lairmes » (2 Bofe
XX, 5). Il intervient comme médiateur
entre l'homme et sa douleur, il réconcilie
le triste avec sa trijstesse. B. Couve.
lai
Même en dehors des Vallées Vaudo,ises,
k Réforme a eu un grand retentissement
en Piémont, dans toutes lés classes de k
société. Ils ont été très nombreux ceux qui,
de tous côtés, pourchassés par l’Inquisition, se sont réfugiés, soit aux Vallées, soit
à rétranger.
Le phis illustre de tous est peut-être
Celio Secondo Curione.
Il naquit en 1503 à S. Quirico, près de
Turin, le cadet des vingt-tro!Ìls enfants de
noble Jerôme Roero, et de Charlotte de
Montrolier, demoiselle d’honneur de la duchesse Blanche de Montferrat. Orphelin à
9 ans, il fut élevé par un oncle qui lui fit
donner une éducation à k fois solide et
bridante, à 'Turin.
Dans sa part d’héritage, le jeune Celio
avajit une ancienne. Bible de famille sur
parchemin, ornœ de miniatures coloriées
et dorées. Il k lut avec avidité et la considéra toujours comme son trésor le plus
précieux. Son attention se porta d’ailleurs
bientôt sur les questions religieuses, que
le moine augustin Jérôme Negri, eatholique zélé, mais sincèrement désireux de connaître k vérité, exposait publiquement.
C’est ainsi que Curione connut lés Propositions sur les Indulgences, par lesquels
Luther, .sans s’en douter, donna le signal
de k Réforme en 1517, puis des ouvrages
de Zwingli, l^lanchthon, etc.
DésireuK d'entendre ijeisonnellement ces
hardis hérauts de l'Evangile, il décida de
se rendre en Allemagne en 1523, avec deux
jeunes amis. C'étaient François Carino
et Jacob Bonello, tous deux de Dronero,
devenus plus tard pasteurs, Tun aux Vallée, l'autre, parmi les Vaudois de Calabre, puis en. Sicile, en enfin martyrisé à
Paierme.
Dans leur enthousiasme juvénile, üfe ne
surent pas taire leurs ilntentions. Aussi,
pendant qu'ils s'atheminiajent vers la vallée d’Aoste, ils furent dénoncés à Tévêque
d’Ivrée, le cardinal Ferrerò, arrêtés et
renfermés dans trois châteaux différents.
Après deux mois, OuriiOne fut transféré
du château die Gapranio à Tabbaye de San
Benigno, avec de sérieuses menaces au cas
où il parlerait de réformation. L’évêque
çspérait que k piété des moines ramènerait le jeune homme ; il fut, au contraire,
dégoûté et indigné de leurs superstitions.
L’abbaye conservait précieusement les os
de deux saints, qui attiraient de nombreux
pèlerins. Curione, ayiaint trouvé la clef de
la châsse, substitua à ces ossements une Bible trouvée dans k tdbliothèque, avec cette
inscription : Celie<i est l’arche de l’alliarm, où Von pmt trouver et consulter
les vrais oraeles de Dieu ; ce sont ici les
vraies reliques.
Aux approches d’une fête, où la châsse
devait être portée en procession. Cariane
s’éclipsa et s’enfuit à Mikn. Après avoir
vu Rome, il revit la LombaJrdie, qui gémissait sous un triple fléau : guerre, far
mine et peste. Tandis que ceux qui le pouvaient fuyajient la capitale, ü y resta, distribua ses biens aux pauvres, visita les
malades et, à Taide d’un kmi, ensevelit les
morts que leurs pîochejs abandonnaient.
Un geptiîhonune d’Oggione, Léon Isachi,
ému d’ùne telle conduite généreuse, lui offrit Thospitajiité et ldi accorda ensuite la
2
main de sa filte Marguerite, avec laquellte
il s’établit à CasaJ', auprès du marquis de
Montf errât.
La peste, qui avait aiussi désolé le Piémont, avait ravi tous ses tfrères. Il ne lui
restait qu’une sœur mariée, qui s’étaâlt
empressée d’usurper tout leur héritage.
Ayant appris que Celio se préparait à venir demander sa pairt, elle le dénonça œmme hérétique, ce qui Fdbligea à s’établir
dans une maison, qu’il posâéd'ajit à Moncalier, en attendant des temps meilleurs.
H y donnait des leçons, sur la demande de
plusieurs familles d’instruire leurs fils.
Mais l’ignorance et la mauvaise foi provoquaient cbez lu|i des mouvements d’indignation, qiu’jl était incapable de réprirtier.
Il alla un jour, alvec plusieurs mess:ieurs,
à CastigÜone, pour entendre un prédlicateur dominicain. Celuici se prit à dire
que la doctrine de Luther était bien accueillie en AMemagne, parce qu’elle favorisait la licenice, qu’on y enseignait que
Christ n’était pats Dieu, etc. Ayant demandé la parole, Curione dit : Pouvezvous dire où Luther a enseigné de telles
choses ? puis, sans attendre de réponse, il
ouvrit le commentaire de Luther sur l’épître aux Gaflates, qu’il aviatit en main, et en
lut une longue portion qui prouvait l’imposture du moines Les auditeum manifestèrent leur indignation d’avoir été trompés,
et sans Fintervention du gouverneur, ils auraient fait un majuvais parti au prédïéateur. Celui-ci se plaignit à l’Inquisiteur,
et Févêque de Turin i>artit ,aussitôt avec
une escorte pour MbncaJliler, où Curione fut
arrêté et sa maison saiccagée.
Eappelant l’affaire des reliques de San
Benigno, FInquisiteUr parlait de le faire
monter sur le bûcher. Mais le prélat, sachant que des personnages influents voulaient intervenir en ,sa faveur auprès du
prince, le remit à son coadjuteur, pendant
que lui-même allait présenter le cas au
pape. Curione fut enfermé dans une chambre, avec les pieds pris dans de lourdes
entraves. Après quelcpies jours, il réussit
à se faire une jambe feinte en remplissant un bas avec sa chemise, puis ü demanda qu’on lùi relâchât un pied, qui
était enflé. Plus tard, il demanda de te
remettre en échange de Fa'utre et plaça
la fausse jajmbe dans lés ceps, en tenant
la vraie repliée sous lui. Il était donc libre. C’était le sOir. Dès que toute la maisonnée fut endormie, il sortit prudemment
de sa chambre, atteignit une fenêtre et
sauta en bas, après avoir jeté son manteau pour amortir sa chute.
Il a raconté lui-même son évasion avec
humour et tforce détails piquants.
Il trouva une petite brèche, qui lui permit de franchir les murs de la ville, et
alla se cacher chez un frère en la foi, qu’il
appelle Philoxène délia Noce. De là, renonçant à ravoir ses biens, il possa^ en Lombardie, où il enseifena pendant trois ans
à l’Université de Pavie, sahs cacher ses'
convictions. L’Inquisition ordonna qu’on te
lui remît garrotté. Mais te Sénat académique, fort de ses privilèges, n’en tint nul
compte, et les étudiants, dont il était
l’idole, montaient la garde à tour à sa demeure et Fescortaient dans les rues. Lq
Sénat ne voulut pas céder, même quand le
pape Paul III menaça de lancer l’interdit
sur la ville. Mais Curipne, voulant leur
épagner des difiicultés, partit spontanément pour Venise, où il vécut deux ans
(1539^41). Un moine augustin, qui prêchait te carême, ayant été arrêté parce
qu’il enseignait la doctrine de la grâce,
CuritHie, chez qui il logeait, æ trouva compromis et finît par æ retirer à Ferrare,
où la pieuse duch^se. Renée de France,
protégait lés réformés pour autant que le
lui permettait l’hum^ autoritaire du duc.
J. Jalla,
Storia impressiva di un matrimonio misto
È Uscito: I. G. Birnstiel
IL MOTTO RITROVATO
, Volumetto di24 pagine - Lire 1,50.
(Per Posta: Interno, L. 1,70 - Estero, L. 2)
A foPCB de
le monde s’ennuie. L’article pourrait être
fini, tout contenu dans ces quelques roots ;
mais comme on n’a pas encore l’habitude •
de publier dés artides si courts, il faudra
suivre la coutume et développer un peu
l’idée. Je suis arrivé à cette conclusion en
observant le, monde ; je lui demande pardon si je me trompe et lui fa'is du tort.
Partout, par delà les monts, par delà tes
mers, on a Fair .de s’ennuyer. Et si vous
m’en demandez la raison, je vous la donne
sans faire de compliments et sans sousentendus;- sans rien cacher de ce que je
crois être la vérité.
On s’est trop amusé, trop excité, le système nerveux est épuisé, on ne sait plus
à quoi recourir pour briser la (routine de
la vie, on ne sait plûs à quelles sensations
nouvelles s’abandonner. Il y a une nostalgie de choses inconnues, un désir indéfinissable de quelque chose de nouveau, bon ou
mauvais, peu importe, pourvu que ce soit
nouveau.
L’argent, le bien-être, ont créé cet état
de malaise (étrange contradiction !) et ont
donné la pireuve la plus évidente 'que
l’homme ne vit pas de pain seulement.
L’argent, te bien-être, ont créé notre civilisation de fumée, de produits, de beauté,
d’amusements d’après nature et contre
nature.
Je sympathise profondément avec tout
ce monde dont la plus grande préoccupation est : comment s’habiflér ? .comment se
colorier ? comment s’amuser ?
Et pour oe qui regarde tes voyages :
l’Egypte ou la Riviera ? FEfepagne ou te
Canada ? Un endroit tranquille ou un hôtel à la' mode où la mondanité triomplie ?
Et en fait d’amusements : théâtre ou cinéma ? match de foot-baJl du dé tennis ?
concert ou jeu' de oalrtes ? etc.
Je parie que des pères et mères de familles qui n’ont pais le pain assuré pour te
lendemain (qui peut-être h’en ont pas aujourd’hui), ne sont pas plus inqmete, et
cela me rassure sur la) parfaite justice qùi,
au fond, règne parmi les hommes : aucun
n’est heureux, parce que les uns ne peuvent pas l’êti'e, les autres ne veutent pas
l’être.
Véici une scène de restaurant : c’est
l’heure du thé. Les salles sont bondées,
de femmes surtout, qui vident tentement
leur tasse pour passer le temips et fument
une cigarette après l’autre en pensant
problablement... à cette terrible crise.
Quand ete rentreront chez .elles, après
avoir acheté un nouveau chapeau et une
nouvelle fourrure, si l’Armée du Salut
vieindra frapper à leur porte pour qu’elles
contribuent à fournir un toit aux sans-travail et un moriceau dé paiu aux enfants
de la rue, elles aurorit probablément l’air
de se fâcher, et diront : Comment, ne connaissez-vous pas la crise actuelle ?
EUes répondront de même à tous ceux
qui s’occupent de bonnes œuvres.
Aprœ tout, les beaux résultats obtenus
par l’abondance de l’argent me font considérer la crise économique actuelle avec
calme et sérénité : il se pourrait même
que ça fût un mal salutaire. A ce qu’il paraît, l’homme te plus heanteux du monde,
qui chantait du matin au soir, n’avait pas
de chemise : nous serions en tout cas plus
à notre afae sans cols ! L. M.
1^3
Buissons épineux.
Richieste e Vaglia alla Tipografia Alpina
Torre Pellice (Torino).
bras flexibles pour dlécbirer une manche
qui venait de le frôler 1
« « »
Un jour, nous raconte le fabuliste, un
saule et un buisson causaient.
«Dis-moi donc, demandait le saute au
buisson, comnlent se fait-il que tu éprouves un si grand attachement pour les habits de ton prochain ? A quoi bon tant
d’avidité à Fégard des jaquettes des individus qui passent près de toi ? Que veux-tu
en faire de ces morceaux de toile ? A quoi
I>©uvent-ils te servir ? ».
« A rien, répondit le buisson ; je ne
veux pas les leur prendre ; je veux dmplement les déchirer !... ».
Et la conversation en resta là : le saule
en savait assez, ét le buisson afiongea ses
Buissons épineux qui veulent seulement
déchirer..., quelle détestabte rencontre !
Vous marchez gaiment : le sentier, tour
à tour rccaileux ou plein de boue, n’est
pas des plus aisés, mais qu’imix>rte ? Vous
avez l’impression d’être en contact plus intime avec la nature, loin du monde ; vous
jouissez de la campagne, vous vous sentez
libre, quand, vraîmieint là où te sentier devient plus étroit, ...un buiisson épineux !
Rien de différent, à vrai dire, des auta'es
touffes d’arbustes, au premier abord : les
mêmes fleurs blanches, tes mêmes feuilles
vertes ; maiis c’est lui, à n’en pas douter :
de... graciieuses épines, fines, pointent ça
et là, pour vous dire : « Passe, passe mon
ami : nous n’égratignons pas, nous déchirons seulement ! ».
Bref, ,il faut s’exiécuter : prudemment
on écarte les ronces, on se fait tout petit,
on éloigne les branches tes plus menaçantes, et l'on passe, tant bien que mal ; quelques filsi de Fhajbit sont tout de même
restés suspendus au buisson... ; et la; promenade continue, mais la bonne humeur
a disparu : ce petit incident a le... don de
révefliler les tracas, les gronderies, les
préoccupations qui s’imposent de nouveau.
. Et malgré ces inconvénients, on respecte
tes buissons épineux ! Avec quelle délicatesse on touche les branches ! Ne dirait-on
pas que l’on craint ,de les briser ?
Un jour une enfant proposait à ses par
rents de couper une ronce qui avait ca]usé
quelque dommage: à un de ses rubans.
« Allons, allons, nous n’a/vons pas de
temps à perdre : du reste, le mal est fait ;
que tes autres s’arrangent». Et ils continuèrent leur promenade en laissant la
ronce àu milieu du chemin !
Buissons épinemx... : fis croissent, ils
prospèrent partout ; ,donnez-teur le champ
libre, ils borderont toutes les routes,
envahiront tous enclos, s’accrocheront à tous les halbitts. L’homme sait
bien tout cela ; mais c’est une créature...
intelligente. : il en fait ses alliés, pour se
défendre des larrons, des curieux ; et il
n’a pas tous les torts, car, pour honnête
que Fon soit, on n’aime pas à saivoir qu’un
lam,beau de sa renommée est pendu aux
branches de- quelque buisson épineux;!
Du reste., au premier aspect, ne sont-ils
pas piresque sympathiques ? Ne dirait-on
pas qu’fis sont la quintessence du désintéressement ? Ils déchirent les habits, c’est
vrai, mais sans calcul intéressé : les hommes vendent même les chiffons, pour faire
de l’argent ; les bufesons épineux se contentent de les faire agiter par le vent, pour
la plus grande joie des passants !
Resi)ectez les arbustes épineux, les ronces qui entravent la route ,: fis ont leur
utilité et vous rappellent la fragilité des...
habits !
Il fallait être nigaud comme te saule
pour ne pas s’expliquer Fexcfe de zèle
du buisson ; aussi fit-il la demande que
nous avons transcr,ite ci-dessus, et la réponse fut assez claire, semble-t-il!
g- c.
i
CHINE. David Yui, secrétaire général
du Conseil national' chinois des Associations chrétiennes de jeunes gens, écrit au
Comité universel des U. C. de J. G., à Genève, le 16 février 1932 :
« Nos calamités nationales amènent nos
chefs et beaucoup de nos compatriotes à
plier les genoux devalnt Dieu, le maître
des nations. M.me Yui et moi, nous avons
fait une courte visite à Nanking, ü y a
peu de temps, et, sur la demande instante *
du président Chiang Kaïi-Stek, et de sa '
femme, nous avons contribué à Forganir
sation d’un g-roupe de chrétiens pour la
prière, dont les réunbns ont lieu chaque
après-midi, à 5 heures. Le groupe est toujours actif et confiant.
« Le docteur Wang, ministre des affaires étrangères jusqu’à ces derniers temps,
a dit que la Chine ne pouvait être sauvée J
que par te Christianisme. Nombre d’autrès chefs-, dont plusieurs non-chrétifens,
sont (arrivés, de leur côté, à la même
conclusion.
« Une intense .soif religieuse se fait an- ?,
tuefiement sentir parmi les étudiants et |
les jeunes gens de ce pays. Nous menons
des campagnes d’évangélisation dans plu- |
sieurs villes de Chine. Notre vieil ami, J
doct. Sherwood Eddy, y joue un rôle im- |
portant. Des centaines de jeunes gens ont ‘I
décidé de (vivre une vie chrétienne, et
beaucoup (d'autres^ plùs nombreux encore, étudient sérjieusement la religion du
Christ. Des évangélistes chinois, à la parole puissante, tiennent, dans diverses cités, des réunions de réveil parmi les chrétiens, et obtiennent d’admirables résultats,
par la grâce de Dieu. (C. I. P. C.).
-Í- * *
divers. D’après des statistiques dignes !
de foi, pendant le XIX® siècle, 324.000
Juifs se sont convertis au christianismei |
en Euro]» et en Amérique. D’après Une
récente dédaratiioîi de sir Léon Levison,
président de l’Union Universelle, des Ju- j
déo-Chrétiens, le temps des miracles n’est j
pas encore passé : En Hongrie seulement, |
97.000 Juifs sont devenus, chrétiens, à ;;
Vienne 17.000, en Pologne 30.000, dans la
Russie soviétique 60.000. En Altema^e,
en Suède, en Danemark aussi, on P®Sti
constater ce mouvement des Juifs vers lag
Croix. (^- ï*
« Hî *
EGYPTE.,L’A^ioue ColonMe de Rome
nous donne quelques informations sur un,‘|
ordre du Ghâzi qWi, poussé par le fait
que k langue arabe n’est plus assez counue, a décidé que la lecture des versets ^
du Coran et la récitation de la prière, de^
vront être faites en langue turque, ciom-- j
prise par tout le monde.
Le journaliste, pour justifier cette me-^^
sure, écrit, sans ironie ! : « Le peuple turc, .
dans .son ensemble, ne connait plus l’arabci *
et continuer à réciter le Corán dans cette
langue, ressemblerait à la récitation des.„^
prières de la part des chrétiens dains les*
églises catholiques, en latin, œ qui fait que la grande masse de la population n’en,^
comprend pas te sens ». Il y a eu, natu-,^
Tellement, un peu d’opposition, on a méme parlé d’impiété, mais l’ordre n’a pas <
été révoqué, paraît-il : les Turcs du Caire |
devront s’habituer à comprendre leurs.]
prières, ce qui' est peut-être plus, difficile j
qu’on ine te croit.
* S: *
Pfiiii li dotomenter m la qu&slion do Ddsannemenl.
En ce moment, où tous les gens réfléchis ont tes yeux sur la Conférence de Genève et suivent aivec anxiété les péripéties des conflits internationaux, il importe
de connaître les données essentielles de
ces grands problèmes. Les chrétiens particulièrement ne sauraient s’en désintéresser, car k foi évangélique est te sel sans
lequel te monde se corrompt. Aux hommes
de bonne volonté qui veulent savoir afin
d’agir, nous recommandons vivement Je
numéro de janvier-février de la; revue Le
Christianisme Social. Cet important cahier, publié à l’occasion de la Conférence
du Désarmement, leur apportera les échos
de la Conférence de F'Alliance Universelle
pour FAmitié Internationale pair les Eglises, tenue à Cambridge, et des études sur
la question du désarmement du point de
vue chrétien. Ce cahier est vendu 3 frs.
• au lieu de 6 frs. Le (demander sans délai
à M. le pasteur E. Gounelle - Rue Balay, 2
- Sdint-Etienne - Loire (C. P. Lyon 7.632).
(C. I. P. C.).
L’Actidté Sociale des Eglises en U.
S. S. Le sta.tut juridique de l’Eglise en
U. R. S. S. n’est pas favorable à une ac;],
tion sociale. L’Eglise, tout en s’efforçiant;!|
de conquérir ce droit à l’action sociale, ne|
peut y atteiindre que par une voie détour^
née et illégale.
L’un des membres les plus connus de|
l’Union 'des Sans-Dieu Militants, Loukat-’j
chevsky, dans un rapport présenté ajlj
Conseil COntral de l’Union des Sans-Dieu^
Militants, a déclaré : « La victoire de Faction socialiste... force tes ^ments religieux 'de notre pays à rechercher de noU- ^
velles méthodes de lutte. Aussi, les gens '
d’église prennent-^ils aujourd’hu,i un maS-»
que révolutionnaire en prétendant que
leurs buts sont les mêmes que ceux du
pouvoir soviétique... Ils se sont offerts, ^
maintes régions, pour prendre part à Fflgiv
tation en faveur des Kolkozes... Les bdU'^]
mes (d’église réussissent à pénétrer da»
les Soviets et les Kolkozes ».
La (preœe soviétiqiue s’efforce d’expi'-'
quer tous les actes des perso,nnes qui
nent part au mouvement religieux;
3
- ¡f:
i
^ <jue leurs tentatives socdlalies, par leurs vi'isées œntre-révolutionniaiires. En réalité, le
jnouvemetnt en question est essentiellenient religieux. Il est naturel que, sous
I l’influenoe d’une ¿nouvelle situation, des
I riouvenes (idées y iiénètrent. Les repréI sentants du nouveau mouvement relligieux
I' voudraient réaliser cet idéal social, non
■^point parce qu’ils cherchent à s’adapter à
^ l’arnhiance soviétique, mais parce qu’ils
r croient sincèrement, parce qu’ils sont per»I suadés que des devoirs sociaux s’imposent
I à l’homme religieux. (B. I. P. P.).
f.
f.
i CHRONIQUE VHUDOISE.
COLONIA VALDENSE. Nous avont été
(^bien privilégiés, ces derniers temps, par
de grandes réunions. D’abord le Congrès
des Unions Chrét|iennes, à Sain Pedro, ensuite la Conférence, à Cosmopolita, et pour
finir, la Convention à Colonia VaJdense.
Toutes ces assemblées ont été favorisées
par un temps splendide, ce qui a permis
au public d’accourir toujours nombreux à
tous les cultesu
Nous avons eu des visites venalnt de très
toi(n : M. et M.me Slvio Long, de Iris,
JH. Lévi Tron, de Belgrano, et M. Emile
Gatiz, du Chaoo, tous en bonne santé et
contents de leur travail. Nous avons été
surpris de voir que M. Ganz parle déjà si
couramment l’espagnol:
La consécration du jeune pasteur Carlos Negrin a eu lieu à Cosmopolita. Dix
pasteurs étaient présents.
Le jeune évangéliste C. A. Griot, ayant
? terminé ses études dians le Collège Missionnaire de Azul (République Argentine),
a été destiné aux colonies de Rio Negro et
, Paysandù.
La Convention a réuni des. représentants de plusieurs églises et des frères
dits baptistes, méthodistes, de FArmée du
iSalut, de l’Union Evangélique, etc. De
l’avis de tous les participants, ce fut la
medieure de nos Conventions, soit pour
le nombre des présents, soit pour l’eridiou'ssiasme et la vie qu’on y a manifestés. Le
sujjet général, proposé par la Commission,
était la Smictification. Comme premier pas,
'|un officier de l’Armée du Salut a traité,
(dans le temple de La Paz, de la converfflon. Ce fut une conférence de main de
(Diaître, et qui ne sera pas oubliée de si
,|ttôt. Les appels n’ont pas mianqué et il fauïirait être plus qu’endurci pour ne pas y
(lavoir répondu.
Le temple de Colonia Vialdense était toujours bondé ipour les autres conférences
et nous espérons que beaucoup de peraonnes se soient déqidées à servir miéux
% Seigneur, surtout piarmi lés jeunes, à
çüi ont été adressés des appels très
directs.
Dieu, qui est notre bon père céleste, se
Mrt de ces rencontres fraternellesi pour
raviver notre courage et nous affermir
la foi.
Les temps sont difficiles et ils le devienut chaque jour davantage, plus nous aprochons de la venue du Seigneur. Aussi
tons-nous le besoin d’une miarche per'Unelle, constante avec Dieu, avec tout
qu’elle compoite de prière, de foi,
®Sercitees de piété, de contrition de
>Jiir, de voloînté brisée, d’obéissance. Nous
ns alinsi rendus plus capables par Lui
tout surmonter et de'tenir ferme jus.’au bout.
Nous, à qui Dieu a fait grâce et donné
vie, somm^ un peu la cause de l'indif'ence qui nous entoure, à cause de nos
^délités. Aussi .devons-nous nous humi|er profondément, et ensuite remercier le
neur qui noia offre de si beUés occai^ns pour nous réveiller davantage. PuisJ>îis-nous sentir toujours plus la respon%ilité que nous avons vis^à-vis des âmes
nous entourent, et qui courent de cœur
à l'a perditian.
iUn grand sujet de joie a été pour tous
'^î'Visite de deux chers frères de San Gu^vo ; David Garnier et Etienne Barolin,
ont passé' une vingtaine de jours au
eu de nous. Leur présence et leur tépgnage nous ont fait du bien.
Le cher frère Jules Toum, d’Alejan
I
dra, a été nommé préfet dû Département
de San-Javier.
— Nos départs : Etienne Geymonat, à
Cosmopollita, de 75 ans, natif de Bobi. —
Alexandre Toum, à San Pedro, de 51 ans,
né à Rorà. — CécUe Toum, à Las Forças,
et Margueritte Tomn, à Ocampo, nées à
Rorà, sœurs de Pedro Tourn, d’Alejanda.
— Paul Geymomt, à Cosmopolita, de 82
ans, né à Bobi. — Barthélerrd Durcmd, à
La Paz (Entre-Rios), ide 65 ains, originaire
de Rorà. — Toutes ces personnes laissent
après elles de nombreux descendants.
L. JOÜEDAN.
FLORENCE. Lundi’, 4 courant, ont eu
lieu, au cimetière des «Alori.», les obsèques de. notre sœur, M.me Emüia FaelUni
née Catelani, décédée à l’âge de 65 ans.
Le service a été présidé par le pasteur
M. Meynier, aidé de son collègue Mi. Sommani. (Notre sympathie à 'la famffie en
deuil : au mari, aux enfiaints- de la défunte
et aux autres pairents.
— Samedi, 9 oouriajit, ,dans le temple de
Via diei SerragM, M. le pasteur Sommani
a béni le mjariage de M.Ue Marguerite
Coucourde, originaire du Pbmaret, avec
M. le prof, dro GiampagUa, demeurant â
Ascjiano di Siena Un solo, iun chœur par
les jeunes filles de l’Institut Perretti, et
le cantique : «E’ la casa rm parddiso quando c’è ü Signor... », disent les vœux
qui ont été formés pour lès heureux époux,.
— Jeudi, 7 courant, dians l’Aula Magna
du Palais Salviati, a eu lieu la vente de
bienfaisance préparée par la Société des
Dames, de l’Eglise de Via IManzoni. Je ne
suis pas autorisé à publier le résultat des
recettes;, mais, pair une indiscrétion, j’ai
entendu la voiix de la Présidente qui se disait satisfaite ; ce dont, \ti les temps difficiles, nous nous réjouissons sincèrement.
—• Samedi, 16 courant, dans les locaux
de l’A. C. D. G., a eu lieu une autre vente
plus modeste, préparée par une seule personne, M.Ile la M. A. qui, pour ne pas
nuire aux différents baziars que l’on a eius
et que l’on aura à Florence, a tout fait
par elle-même et presque sans rien dire à
personne. BEe mérite d’autant plUs notre
admiration et notre rèconnaisSance, que le.
résultat ,de la vente, qui n’est pas indifférent, est destiné à l’Institut Gould.
phg.
LA TOUR. La saison étant déjà quelque
POU avancée et les travaux de la campagne assez en retard, lè Consistoire a décidé de suspendre les (réunions du soir
dans les quartiers. La fréquentation n’a
pas été également bonne partout, car partout il y a des membres d’église qui désertent toute assemblée religieuse. Nous
avons eu régulièrement au moins quatre
réunions par semaine. La bonne semence
a donc pu être abondamment répandue;
que Dieu veuille qu’elle lève et porte beaucoup de fruit.
— La Société .de couture a clos son année d’activité après s’être réunie chaque
semaine à lia cure, pour travailler pour
les pauvres de la parois, et une fois par
mois à rHôpital, pour les malades. Nous
exprimons la reconnaissance sincère des
nombreux bénéficiés envers les membres
de la Société qui donnent non sans Sacrifice, mais joyeux, de leur temps et de
leur argent, pour soulager les besogneux.
— Samiedii soir, l’Uniion Chrétienne de la
Ravadera a eu sa séance de fin d’année sœ
ciétaire. Pour l’occasion, les « travaux »
avaient été choisis et préparés avec beaucoup de soin et plus nombreux, puisqu’ils
occupèrent bien deux heures de la soirée,
mais sans fatiguer le .nombreux public des
membres de FUnion locale avec leurs famillès et les délégués des Unions sœurs,
qui goûtèrent fort les récitations et les
chants qui furent exécutés.
L’Union a remis au Consistoire une somme d’argent pour la destiner, à l’œuvre de
la paroisse qu’il jugera. Le Pasteur, en
soulignant le caractère essentiellement rer
ligieux que idoivent avoir nos Unions Chrétiennes, a exhorté lès membres à ne jamais perdre de vue cette raison d’être de
nos Associàtions de jeunesse, qui alors sont
une puissance au sein de nos églises.
— La Vénérable Table avait demandé à
l’évangéliste M. (Gaydou de bien vouloir
consacrer une partie de son temps au travail que le Consistoire lui confierait. Gest
ce que M. Gaydou fit et c’est ainsi que
depuis novembre dernier jusqu’à avril
nous l'eûmes comme visiteur d^ familles,
prédicateur dans les réunions du æir et
catéchiste pour lœ commençants. Nous
rendons le meilleur témoignage au travail fidèle accomi)ili par ce zélé ouvrier
diU' Seigneur et le remercions au nom de la
paroisse.
— Après quelques mois d’absence, nous
avons eu le plaisir de vo(ir revenir à La
Tour M.me et M. le pasteur émérite G. A.
Tron. Tous leurs amis, s’en réjouissent. I^es
ex-paroissiens de M. Tron, qui gardent une
si reconnadssalnte affection de leur ancien
pasteur, (demandent de tout cœur à Dieu
de le leur conserver, ainsi que Madame,
longtemps encore au müieu d’eux.
.r- La mort vient de visiter trois autres foyers de notre f almille palroissiaJie ;
M.me Catherine Eynard née Jchurdan, entrée dans son repos à l’âge de 95 ains ;
Mme Marguerite. Armamd-Bosc née Cougn,
qui s’en est allée à l’âge de 73 ans, après
peu de temps de maladie, dont elle comprit tout de suite, la gravité et dans lar
quelle elle vit un appel d’En-Hant, accepté
avec soumission filiale, à se préparer à la
rencontre de son Dieu,; M.me Giulia Pascketto née Pasquet, que Dieu a rappelée
de'ce monde, à l’âge de 53 ans, après une
longue et ces dernières semaines douloureuse maladie, supportée courageusement,
grâce à sa foi en son Sauveur, vers lequel
elle savait qu’ellè irait bientôt.
Nos sœurs laissent derrière elles le souvenir d’une vie de travail, de consécration
à feurs familles, d’amour. Oeux qui restent garderont incessamment vivant le
sentiment de leur reconnaissance.
Aux chers affligés FaJssürance de notre
sympathie et de nos prières.
-- Fleurs en souvenir de M.me Marguerite Armand-Boso née Cougn : Marie AimeCoégn, L. 25 pour le Refuge Roi Charlesr
Albert.
PERRIER - MANEILLE. Le pasteur,
M. Micol, est rentré dans sa paroisse pour
les solennités de Pâques, après avoir accompli sa mission en Ecosse, comme délégué de l’Eglise Viajudoise. M. Peyronel, qui
l’a remplacé pendant son absence, a repris
sa place à Turin, comme coadjuteur de
M. Simeoni. La paroisse lè remercie pour
le travai qu’il a accompli au müieu de
nous. ’
-— Le 1®“' avril est décédée, à Poumeifré, Bertalot Mairie velme Clôt, à l’âge de
88 ans ; infirme et accablée par les ans,
elle avait encore eu la douleur de voir
partir, (avant eMe, son fils Jecm, mort le
1®'' mars, emporté en peu de jours par
une pneumori)ie. Que Dieu console les enfants et les a(utres parents.
— Le Seigneur vient de rappeler à Lui
un agneau du troui>eau, le petit Oiaichecco Hector de Jean' et de Ribet Amandine, du Saret de Maneille. Il avait neuf
mois et croirait à merveille, lorsqu’une
maladie presque foudroyante interrompit
sa course ici-bas. L’enterrement a eu lieu
dimanche après-mlidi. C'était le premier-né,
et nous sympathisons profondément avec
les parents en demandant à Dieu de les
soutenir,
PRALI. Samedi, dans notre temple, avait
lieu le m,ariage civil et reMgieiux de Peyrot Antoine Ernest, des Orgères, et Bounous Lina, origiruairie du Crouset. Dans
leur joie ils n’ont pais oublié leur Eglise,
et lui ont fait un don généreux. Nous renouvetons aux chers époux nos meilleurs
^yœux de bonheur.
SAINT-JE AN. Notre jeunesse unioniste
a clos son activité hivernale par une soi,rée des mieux réussies, samedi, 16 courant, dans laquelle on a fêté les catéchumènes reçus. Après une allocution du pasteur M. L. Rivoire, des récitations, des
chants, ont réjoui lès jeunes qui ont démontré clairement toute leur satisfaction
pour le beau programme, si bien développé. Pour finir, la tasse de thé, des jeux,
*
et la séparation : « Poich'è giunto ormai
l’istante ! ».
— Dimanche, 18 couraint, à 15 heures,
ont eu lieu les obsèques de M. Jean Tùwm,
âgé de 77 ans, originaire de Rorà, où il
avait été saunier.
Le mêime jour, à 17 heures, le champ
du repos accueillait la dépouüle mortelle
de Catherine Eynard née Jourdan, décédée
à l’Asile des VSeülards de Saint-Jean, à
l’âge de 95 ans. /
Notre sympathie chrétienne aux familles
éprouvées,
— Fleurs en souvenir de M.me Giidia Paschetto, pour l’Aslife des VièiUârds de StJean : M.Ue BVIarie et Attilib Bounous, L. 20
- M.me Louise GambeUotti-Bounous, 10.
VILLESÈCHE. Dimanche, 10 avril, ont
eu lieu les obsèques de notre chère sœur
Michelin Marie Elizabeth, que Dieu a rappelée à Lui, à l’âge de 61 ans, au Julbers.
après une très courte maladie.
Vendredi dernier nous reprenions le
chemin du cimetilàre du Reynaiud pour y
accompagner la .dépouille mortelle de notre frère Menuscm Jean, décédé aux Qoa
Supérieurs, à l’âge (de 76 ans.
Dieu veuille bénir les famüles que ces
deux pertes ont jetées dans le deuü et
fasse descendre ses consolations précieuses
sur chacun de leur membre'.
PERSONALIA.
Le Ministre de l’Instruction Publique de
France a conféré à M. le prof. Süvio Pons
les palmes id’Officier d’Académie, en considération de l’œuvre qu’ü a aiecomplie en
faveur de la diffusion de la langue française, soit par ses publications, soit par la
fondation du premiier Bureau National Italien pour la Correspondance Scolaire avec
l’étranger. Nos félicitations chaleuTeuses.
La famiglia ARiMAND-BOSC sentitur
mente ringrazia i patrenti e vkàni'di casa,
che le furono di aiuto nella breve ma penosa malattia della loro cara moglie e
mamma
|[OIII![IIil HI
IU\
nonché tutte le persone che ne accompagnarono la cara salma alla ma ultima dimora, ed in qualsiasi modo le testimoniarono la loro simjmtia nei (fiomi di cordoglio e di angoscia.
Torre Pellice (S. Margherita), 17 Aprile 1932.
n n n n nnnnnnnnnnnnnn
1 figli e congiunti della compianta
1M. pm
ringraziamo sentitamente tutte le persone
che vollero darle una prova di simpatia
nel lutto che li ha colpiti.
Un particolare ringraziamento al sig. barone Ettore Mazzonis ; un grazie di cuore
al pastore sig. G. Tron, per le affettuose
parole ; la loro profonda riconoscenza : ai
signori Sanitari, alle Suore ed ai personale dell’Ospedale Valdese, a Suor Eva Gay
ed a tutte le persone che amorevolmente
l’assistettero durante la lunga malattia.
Torre Pèllice, 18 Aprile 1932.
NOVITÀ
ERNESTO COMBA
Il PRDfillAlll DELLliOlllIII'
Volumetto di 96 pagine. Otto capitoli:
La sopravvivenza della personalità —
Nozioni giudaiche e insegnamento di Gesù
Cristo e degli Apostoli — La risurrezione
dei corpi — 11 giudizio divino e lo sviluppo deH’anima dopo la morte — L’eternità delle pene — La salvezza universale
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BIBLICA BRITAKKICA E FOBESTIEBA.
Contribuzioni Marzo 1932.
Riporto L. 14691,90 — Torino : S. Bonoiie,
L. 20 - E. iGoss, 20 - S. Revel,' 25 - R. Revel,
300 - M. llwii-Revel, 100 - E. Angelini, 46,80
— Castùjlìone Cctsauria ; Cliiesa Weyloyajia,, 20
— Scaletta Zanglea : Chiesa dei Pralelli, 30 —
Firenze : Presbyterian Cliiirt h, 125,30 - Anoniniio, 200 - Collcttato da Miss Claytoii, 130 CoUettato da Mrs. Worsl'old, 535 - Adunanza
Inglese, 165 - Adunanza Italiana, 106 — Milano : Painiiglia Cavillalo, 20 — Roma : Adunanza Inglese, 178 - Adunanza Italiana, 154,10
— E. H. Soutliwell, 500 - Cliiesa Wesleivana (Via
cleUa Scroia), 70 - Sig.ne Ade (licoi-dando la
madre), 117,50 — Arezzo : E. H. Caskey, 353
— Atassia : Free Quirch, 443 - Adunanza Inglese, 751,70 — Genova : Adunanza Italiana, 08,
— Napoli : Chiesa Cristiana del Vomero, 306,30
— Cliiesa Battista, 56,25 - E. Santoro, 37,50 —
Carrara : Cliiesa Wesleyana, 50 — Savona :
Chiesa Metodista Episcopale, 40 — Alessandria : Chiesa Ci-istiana, 50 — Bari : Cliiesa
Metodista Episcopale, 107,15 — La Maddalena :
M. ved. Larco (ricordando C. e P. Larco), 117,50
— Genova-Sestri : L. Rosa (ricordando il marito), 117,50 — Casorzo : Cliiesa dei Fratelli,
25 — Piombino : Cliiesa Valdese, 20 — Altam-ìira : N. Scattaglia, 50 — Somme inferiori a
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INDIRIZZI delle principali Chiese
ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
SàNGROGNA - Pastore : Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
mSEHNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rlvoira.
ii£ASSELLO - Pastore ; Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore: Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Cand. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore ; Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM, CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista : C. A, Arnoulet.
¡AiBBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto alle ore
16 - Pastore 4 Carrado Jalla, da Fiume.
¡AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croii de Ville - Pastore : Giovanni Mdegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia,, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosia
« Pastore : Davide Pons.
BOIW.ELLO - Chiesa Evaogelica.
BRESÓIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Entìco Rlvoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zacoaro - Pastore: Gustavo Bertin.
CALTANISSEITA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : O. Bonaivia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa.: 3, Via Filippo MeUana.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chilesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso Alessio.
CHIETl - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Cand. Teol. Carlo Lupo.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
CORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore: Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
PELONTCA iPO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrioo Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de' Serragli, 51 Pastore : V. Sommanì, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, IvL
FIUME - Chiesa: Vìa Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado Jalla, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - CSiiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsanl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Arml
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - CMesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Coraba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GrUli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagiio, Via Stradivari, 1 - Coadiutore: Pa.store Mariano More.schiiii. — Chiesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel. Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Cand. Teol. Teodoro Balma, ivi.
NIZZA - Claiesa : Rue Giofifredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
paghino - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLA'NCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa; Via Deriia, 15 - Pastore; Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio lYipepi.'
RIESI - Cliiesa Evangelica - Pastore ; Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, Ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17,30) Pastore : Paolo Bosio, Via Mairlanna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Mauirìn.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese; Viale S. Domenico, 5
- Pastore : Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Mam
tedi alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Alberto Bibet.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoui - Coadiutore : Pastore
Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora :
Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - ChiieBa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; B. CeUl, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa EvangeUea - Pastore : Arturo Mlnigardi.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Noveinibre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ernesto Corriba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside ; Proi. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Oomba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via SeirraigU, 51, Firenize - Direttore :
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI valdesi - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma^
retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Maravda, Pinerolo.
rifugio PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
'ASILO PEI VECCHI - Luserna S. GdovannL
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neUe
Valli Valdesi : Carema, Dovadda, Grotte,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via Berthollet, 34.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragoay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de ColonU) Pastore Eimesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beni — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
Rlvoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLEiCOLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teolciigia Carlo Negsrim, Ombues de Lavalle.
(»LOÌilA DEL sacramento (Dep.to de Ck>lonia) r Evang^ista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, IMores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiquement
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée péaiodiqueinent
‘ Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SUvlo Long, Estadon Jacinto Arauz, F. C. S.
OOLONIA BELGRANO (Provincia de Santo
Fé) - Pastore Lévy Tren, Estación Wüdermuth, P. C. C. A.
OOLONIA EL SOMBRERITO. (Provincia de
Santa Fé) - Evangelista K H. Ganz, Estación Paul Groussac, F. C. S. F., Rep.
Argentìna.
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