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-Soixante-treizième année '
Etranger............................. . . . - 25
Plusieurs abonnements à la même adresse . . . • 22,—
On s'abonne: t Torre Pelhce. au Bureau d’Administration de I’£c/io(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimâilbles..., ¿dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV^ 8).
jTu seuil de l’année nouvelle, nous prêsenions nos vœux
à tous nos lecteurs. Jious remercions ceu^^ d’enfte eux Jiui.
nous ont déjà réglé le montant de leur abonnement et nous
prions les autres de bien vouloir le faire dans le plus bref
délai possible.
Ceux gui ajoutent un don au montant de leur abonnement
rendent un service très Considérable a l ’Jîdminisiration de
l’-€cho. Jfous leur exprimons notre vive gratitude.
"St que 1938 soit vraiment pour nous tous une année de ** grâce ^
Les épreuves mises en valeur.
Nouis n,'abordons pas le problème -de la
douleur, si étendu et si ccmplexe, que
tant de philosophes et de théologiens ont
débattu, ni d’autre part, sur les traces
de Sully Prudhomme, nous n’envisagerons
les épreuves sous un revêtement êlégiaqiue qui en poétise la. dure réalité, tout en
mcralisanti.
Nous restreindrons notre étude au
croyant, voire au disciple de Jésus-Christ.
Il y a pour lui, dans cha'que épreuve,
un® occaflion favorable de fortifier sa foi
en même temps que de perfectionner
son caractère, à condition qu’il l'acciepte
comme un moyen d’exception d’enrichir
toute sa vie spirituelle qt morate.
Pour ne pas abuser des. colonnes de
lŒcho et de l'amabilité de son Directeur,
nous partágeons en deux articles ce que
nous avons à dire sur ce. su.¡et.
I.
Les épreuves fortifient la foi du
chrétien.
On s’abuserailt grandement si on pen.sait que l’acte de foi religieuse, qui s’est
produit dans une âme, à un moment
donné de son existence [terrestre, sait
comme connaissance, soit comme sentiment,
est parachevé, c’est-à-dire n’est plus appelé à un développement, à un accroissement progressif.
Une foi initia.le, qui demeure tellte,
voue le croyant à l’infantilisme spirituel
plus déplorable que celui qui, p,arfois,
frappe le corps humain.
Il est vrai (pie la. Parole de Dieu, sa
méditation, la . prière, la communion fratein elite sont autant de coefficients pour
accroîtriq la consistance de lia foi et la
fortifier, mais, en outre, rien ne saurait
rivaliser, à cet égard, avec les épreuves
multiplies qui en sont la pierre de toucha et qui la ramènent constamment à
sa source comme ausisi à son but suprême.
Tout d’abord il faut affirmer bien haut
que réprouve n’a jamais l'a mission de
mettre en péril la foi du croyant, moins
que jamais de la faire sombrer,, mais au
contraire de la dégager de tout œ qui
an entrave l’entier épanouissement et de
lui permettre de S’attester av=c élo(iuenc,q. Pour cela .il ,ne faut pas confondre une épreuve que Dieu permet ou envoie avec une tentation de Tastîucieux adversaire, qui se tieint toujours aux aguets
pou J' assai®] r les enfants de Dieu, dans
leurs moments de somnoltenoe ou de faiblesse. Il ,ne faut pas s’y méprendre : autre est la main de Dieu qui peut s’apesantir sans vouloir écraser et la griffe
du lion rugissant quii déchire porr perdre,; en effet, Saint Jacques nous assure
que Dieu,^ qûi ne peut être tenté par le
mal, ne tente personne (I, 13).
Ce qui a pu porter parfois à quelque
confusion c’est cjue dans la langue grecque du Nouveau Testament, Ite même mot
est employé indifféremment pour indiquer l’épreuve salutaire et la tentation,
mortelle ;; mais il- faut les distinguer nettement, ce que nos langues modernes nous
mettent à même de faire par lés deux
epcpressions distincteis ; d’épreuve et de
feaittaticn, y a cependant corréfliatipn
entre les deux, car lie chrétien éprouvé
peut laisser se transformer en tentation
de doute et de révolte ce qui devait être
un moyen d’élévation morale et de triomphe sur lie mal. En tout cas l’attitude du
croyant ne peut être douiijqüisë'; ij .repousse la tentation, il accepte fépreuve
et s’y soumet dooilemienfc.
La personne qui s'ubit une cure douloureuse ne sa révolte pas contre! le médecin et ses prescriptions, ni le patient
sous lé bistouri du chirurgien n,e se démène
furieusement, provoquant ainsi des blessures qt des hémorra,gies qui ne feraient
qju’smpirer son état.
Il' y aura lieu, alors, de faire l’expérience que Dieu ne permet, pas que l’épreuve ai'llq au-delà de nos forces, qu’H
renouvellera de jour en jour, si naps demeurons confiants dans sa sagesse et sa
bonté pour fixer T,heure de la délivrance.
Un soldat ne montre pas l’attachement
à son chef et à son drapeau au jour des
défilés et des parad'æ, mais au fort de
la mêlée, sur le champ du plus r^ide combat.
Un arbre ne donne la démonstration de
la profondeur et de la solidité de ses, racines que lorsque le vent de tempête a
passé sur lui.
Le soldat peut avoir laissé quelque
lambeau de sa chair sur te terrain, mais
il sort de la lutte pltis aguerri, plus décidé que jamais à servir la cat^ qu'il a
embrasséq; l’arbre perdra dœ feufftes et
des branches, mais il n’én devient que
plus solidement ancré a|u Bol, dans lequel
ses racines se cramponnent toujours ptes
profondément.'
Abraliam, à travers lia terrible épreuve
par ilaqueite il passa^ ne douta jamais
de la fidélité de Dieu à ses promesses et
il æ montra prêt à sacrifier son: fi'ls unique, duquel cependant il attendait une
postérité aussi nombreuse que les étoile^
du ciel ! Sa foi au lieu de faiblir grandit,
et il devint : « l’ami de Dieu ».
Bien des gens voudraient être les amis
de Dieu pour n’avoir jamais d’épreuves
et jouir seullement d'abondantes bénédfctions ; ils raisonnent de la façon dont se
font les transactjions hiumaines. La foi
dans lé Dieu bon et miséricordieux ne
saurait jamais être une assurance con
tre le malheur ici-bas ; c’est méconnaitre
et outrager la nature divine et humaine
efi même temps que de le penser,
Pour-éprouver une chaudière, un consfiu'ctéUr la 'itteît soùS' Une forte pression
n' n pa.s, certes, peur qu'elle éclaite, mais
[lour s'assurer de sa résistance et de sa
solidité. Il arrive même que l’épreuve
que Ton fait subir à tel' ustenslte ou tel
i.nstrument est beaucoup pVs intense que
l’effort qu’ils seront .appelés à accomplir
dans l’usage habituel j; ainsi les charges
d’essai d'une arme à feu sont te double
(le ce®es ordinaires ; mais, encore une
fois, toutes ces épreuves n’ont jiamais un
but de domnaage ou de destruction.
Si le croyant cède à Tépre(uvei, se désespère, rente sa confiiance en Dieu, lui
tourne le dos, osera-t-il, au jour des grandes assises, jeter sur Lui la faute de sa
nfin,e, dont il est le se'ul responsabte ?
Le pilote qui, au fort de la tempêté,
lâche la barre du gouvernail et laisse aller à la dérive son embarcation, ne pourra
s’en prendre qu’à luli-mêrae. si qle va .
se briser .sur les récifs ou s’ènsabtetr dans
les bas-fonds.
Plus le vrai chrétien, sq sent faible, défaillant, incapable par lui-même de supporter la sc.uffrance et l'adversité, de
suiTOonter les épreuves qui ldi sont
échpes en partage, d'autant il est ajnené
*auS disposïtions-plus propices potir rechercher le bras puissant du Dieu des
délivrances ; c’est du fond du puits de
la douteur qu’il distingue plus dainement
les étoiles de la voûte céléste qui briÏÏent
sur sa tête, comme tes joyaux du trésor
des bénédictions d’En-Haut. ' • _
Saint Paul pouvait assurer ses frères en
la foi, .de Ctertetliiet'‘qpi’S-,a©,-:plâSmiiÇ d^
les faibtes^, dans lés outrages, dans tes
calamités, dans les persécutions, dans les
détresses à cause de Christ, «car c'est
alors que .je suis fort» -(II, XIi, 10).
Ija puissance de Dieu s’accomplliasait
dams sa faiblésse. Le Christ qui a été désigné prophétiquement comme : « Thom^me de douleur », ayant connu tes avarices '
d'un monde qui gît dans le mal, n’est-il
pas en droit d'attqndre que ses disciptes *
portent leur croix sans broncher et se
re.ssc;rrent toujours plus près de Lui par
la souffrance? C’est ce que Saint Pietre
considère un privilège du chrétien, tersqu’dl écrit : « [Réjouissez-vous de la part .
que vous avez aux souffrances du Christ,
afin que vous soyez aussi dans la joie et
dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra» (I, IV, 13),
On ne peut, donc, pas mettre en doute
la grande valeur, pour la foi du chrétien,
des épreuves qui te ramènent à nouveau
et plus viveipent au Dieu des délivrances, qui le rattachent à son Sauveur d'une
manière plus intime. Cette foi, alors, calme sas impatiences de comprendre bÎBn
des pourquoi, qui n'auront leurs répônses'
que plus tard, et en attendamt eUe ïoi
donne les avant-goûts de la joie dans un
séjour d’où toute peine, toutes laames,
tout gémissement sont bannis à toujours.
Ao. ■ Mn.
Plus ou moins d’aauoibonisme ?
Un néologisme'? Dn mêotegîsmid danp
notre Echo des Vallées si bon et si vieillot ? Un néologisme dans notre français
si modeste et sans prétention de sorte ï
C’est un peu fort, dira-t-on, d’autant
plus qu’il est peut-être du plûs détestable
atei. Jq n’en disconviens pas, mais ce met,
.si détestable scàt-il, est pourtant bien parlant.
Se demandât-on plus souvent : « A quoi
bon ceci T » — « A qmi bon cela ? » —
« A quoi bon faire ceci ou, oela? », que
l’on n’agirait que plus cautuleusement et,
souvent même, plus chrétiennement) pour
soi et envers autrui.
Voilà qui est, ou qui serait, ni plus ni
moins que de Yaqumbonisme tout à' fait
d’actûiaJité.
* « *
C’est à quoi je songeais en* lisant Tarticle signé emm, t. : « Propos d'après Synode », articte auquel M. RoUiiqr 'pous
rappelle, fort à propos, encore dans un
des derniers numéros de YEcho.
L’exce®ient emm. t. y faisait aussi al*lusion à mon article « Où üs glanent »,
article désormais quasi célèbrie, vu tes
échos qu’il a eus, et qu’il ne méiiteiit certes pas. Mais ne prend-on pas parfois tare
pour barre ?
« «t w
Emm.' L n'avait cefriies pas pous Ip^
yeiux f article de'M. iNisbet, aiuqpel' je
faisais allusion moi-même, puisqu’il m'a
prêté une thèse qui n’était abeolûraent
pas la mfenne, c'est-à-dire la nécessité de
se bien garder, dans tes discussions syno
da,tes, « de ne pas exposer te flanc à des
adversaires en plus ou moins bonne foi ».
Quoi qfu’il en soit, et si même je ny ai
parlé que de ce que nous écrivons
et jamais de ce que. nous pouvons
nous laisser échapper dans la chaleur de
toute dl.'scussion, sur des sujets qui nous
passionnent au plus juste titre, je tiens
à dire que je ne 'suis absolument pas
avec qui voudrait ou voulut emmuseter
te synode ou les discussions synodales.
Parfaitement d’accord, donc, mon cher
emm. t. !
S'il est quelque chose qui nous distingue (et nous ne sommqs pas des niveleurs coûte que coûte f!) c’est précisément
parce que nous ne voulbns point cacheir
nos affaires paroissialles entre la peau et
la chemise. Ne songqât-oni d’aileurs qu’au
fait que nos assemblées s|ynodates sent
formées d’un nombre de laïques égfd à
celui des ecclésiastiqueB, que Ton ne pourrait jamais, au pied de la tettre, taxer
de séance privée toute réunion que l'on
jugerait à propos de tenir à huis dos.
Mais n’est-il pas logique, ici encore, de
se demander parfois : « A quai bon ?... A
quoi bon livrer à un public, presque incontrôlable (du moins dans Teeprit avec
lequel il assiste au synode) absolument
tout ce que Ton a à se dire et à se dire
peut-être même entre quatre yeux ? ».
* 4» W
Je pense qu’un peu d'aquoüxmimie bien
réfléchi ne nous ferait point de mal «t
ne saurait aucunement inuire à notre
cause, ' .-
2
iy-*“.>, A-,*
;»>
*?^:-:^'-;'Æ>v'^,^?---^f,-r;^-i^->-' ' ¿v" • ' • •■’■ '.jipiît
W' .
I ♦f<H'’*!äf.
-ÄÄStiSi
Vendredi 31 Décembre 1937-XVI
„ ^ ^ . vÿ.* r f. r’* ."•• , 'i^ " «yst QîMoi èott savoir te nom d:u pasteur I
laissons (te’côté (te «ue/om'Sit'aw M qui ;^chera dimanche, pour ajter ou non;
. . %node, puisque, sauf ct*dessam fltR'en;a renifee son cullie à'TUteu ? »...'^
®as été .qi^tion danes ce flaitneux article, -ÿ[ « 4 quoi bon ocamaifre te nom de l'au^J
et'-reve^ns à cet aqwoibammie dent teur d’un article si ce n'est que pour^
îi peut-êünq noxBs pouirrions .piPOfiter mous ' *
alussi en mile conitingesices.
A - En vonteiz-ivous queilqiifss esoemples ?
* * *¿
■é^-r '■
Je me suis souvent demandé : « A quoi
bon les Vaudois devraient-ils êtïis autre
tihose que Vaudois ? ». Je me le suis det mandé tout comme je pourrtaiis m’être demandé pourquoi y aurait-il des franciscains désirant être autre chose que franoiaeains purs et simples.
Un jour un de nos historiens, qui étaàt
aussi pasteur et poète, s'avisa de faire
présenter à Victor Hugo un ctei ses poèmes; A (juoi Victor Hugo, « fhomme grösster »,'*comÄi© l’appelait Saüntie-Beiuye, lui
fit répondre qu*® est si beau d'être pasteur que fon ne saurait ni devrait souhaiter d’être autre chose.
Cfet aqtwibcmsme était par trop désobKgeent, semble-t-il., Mais au fond devant
la grandqur dé la tâche chrétienne, pour
celui qui en est pris, y a^t-1 encore du
temps pour autre chose ? La vocation
• pastorale aussi bien que ïa mission de
“tout Vaudois n’est a(u fond que religieuse.
Le Vaudois, lorsqfu’il est convaincu et
sineère, a sa mission toute tracée,, tel un
Franciscain de naissance, s’il y en avait.
•QuieUe que soit sa profession, il n’en est
pas moins vrai que sa prcfessioni de foi,
pour ainsi dire, est ou devrait être ceie-là
et uniquement (^ite-là «Etant dans le
monde il sait payer au monde tous ses
tributs, mais il doit savoir se détacher
du monde, ne pas être du mcaide, suivant l’ordre de son seul Maître. Et surtôid; tctut Vaudois devrait songer qu’à
travers son œuvre et sa personne des
gens tde mauvaise fei (âiercheront souvent à « battre maman, », ccanjne disait
Gmlteir, à frapper notre Eglise, à portât «toeinite en bloc à tout te peuple vau
‘ A bon te Vaudote s’tembarraisserait-il donc, et d'un cœur si léger, de ce
cfui ne regarde ni lui ni ¡sa mission
idéailé ?
Mais voici encore d’autres exemptes qui
pourraient conseiller un peu plus d’aquoihonisme. ,
H n’est personne, si ja ne m’abuse, q(ui
ignore la modeste fable de Ratisbonne :
« Ï7ij* héros sans le savoir ». Ltet humble
bambin qui vient de sauver son compagnon entraîné par le courant de ia riyièrq, où tous deux jouaient aux rteochelis, ne veut pas déclarer son nom à la
foule ravie qui voudrait te savoir,
« Mon nom ? pourquoi mon nom i pour le
[dire à mon père ?
Pour qu’il sache que j’ai flâné près la
[rivière ?
Qu'il me batte ? fit-ü, en s’esquivant, oh
[non ! ».
Cet « aquoîbonisme, » de la prime en' fance, cet « aquoibanisme » ingénu me
fait songer, encore, à une parole synodale
de 'l’un de nos plus éloquents pasteurs
émérites.
Ingénus que nous sommes, disait-ill, dès
qu’une personne nous prot^, dès qp'un
personnage, siurtout, manifeste pour nous
une sympathie queiconcfue, nous allons
tout de suite puWiqr son nom aux quatre
vqnts pour qfu'on lui crée bientôt d’inévitables ennuis et pour (ju’il soit forcé
de se maintenir peut-être, à l'avenir, phis
à l’écart de nou^ ou du inoins ’plus réservé
envers nqus.
* * w
Mais sur oe chapitre il y aurait enœre
à retever bien d'autres exemptes.
«lA qon bon ce Vaudois, ce professeur,
cet institirfeur, etc., etc., ne s’occupe-t-il
pas de ses affairas alu Kou d'écrire des^
artictes ? », disent dos gens qui ne font
que glorer sur te Magnificat...
« A quoi bon aller au culte si l'on n’en
sort pas medBeur ? », diswit oeiux qui s’excusent, ou qui... s’accusent sans te vouteir...
app.ré(iter ou déprâjier, à tr,avers sa personne* ce qu’il a écrit?».,,. ' , ,
eA quoi bon?»...
«A quoi bon?»... -ï »•
S. P.
‘ V
^SJ$^Æ2^^^,Ê2M£2.Æ2M.
Deux
Un journal çpd répand la... bonne hu- '
meur journal que Pignerol, en sa fu,-}
' reur, inventa pour punir Us crimes des|
hérétiques; l’Eco del Chison© — puisqutilf,
faut l'appeler par son rum — darte sorík
numéro du 4 décembre, a publié un cor-}
sivo en prentière page : « I valdesi ©4
vittimismo ». Ce titre a évidemment Vai^
de nous intéresser, lisons.
« L’Echo des Vallées è gongolante per»
« l’articoto che VEnciclopedia Trescarti ha
« dedicato ai « Valdesi » ; e non saremo
« noi a negarle (c’est la grammaire da
V'historien anonime qui nous fait l’hcn-i
neur de s’occuper de nous) «il diritto dì
« compiaicersi per il' modo con cui la stor
« itia dei'eresia e della setta valdese è
« compendiosamente riferita nella grandi
« opera che, volendo" sopratutto dar^
« un’esatta idea di quanto rignxarda la va« ria ed universale cultura, con partico,
«lare riguardo all'Italia,, non poteva Ira«scurare Ü' curioso e singolare fatto di
« questa piccola (oasi di protestantesimo
« filo-francese, filo-svizzero, filo-tedesco, filo« olandese, filo-inglese, filo-svedese, filo« americano... che esiste e perdiste, nella
« cíXTipattezza deil’adesicme degli italianí
« al cattd'icismo, di cui essi hanno i’onor^
« di ospitare il Capo e ila sua Sede ».
L’Eco (saws h) paraît moins gongolante
que í’Bcho (arec Th) à la lecture de uo*
tre artiche {voyez ¿’Echo du, 26 novembre.,
N-. 41); il espère Cependant faire gongc»ïare ses lecteurs en-faisant de l’esprit.
Mms ü ni y a pas seulement l’intention hiUr'
monstique dans eette énumérathn de philiai : H ne nous est que trop facUe recon■mître là-dedans la tactique habituelle de
ms contradicteurs, qui tâchent tendancieusement de faire passer pour amti-itor
lien tout ce qui ne vient pas de Rome
{soyons pim exact : de la Cité du Vatican, qm est à sow tour un... Etat étrcmg&r). Vous avez découvert dans le vittimismo des Vaudois leur leitmotiv, correspondant-anonyme de ¿’Eco : depuis bien
longtemps nous conmissons le vôtre.
Si ¿’Echo était tout à fait à court de
matériel de rédaction, ü pourrait reproduire in extenso le commentaire que notre ditirambico scritto (Eco> a fait dis^ler dans la rédaction de l’hebdomadaire
pignerolais.
Lisons encore, plus bas: «I, nostri fra« telli separati hanno sempre paura che
% non si sappia, che non si dica, «che non si
« riconosca abbastanza che eæi sono stati'.,.
« perseguitati (regardez-moi ces points de
suspension ironique ! ! !); « essi inveoo sen«tono continuamente e soltanto questo
« grande bisogno, di ripetere che sono
«stani perseguitati; si può dire che tutta
« la foro predi'’azione, tutta la foro pro« paganda, in Italia e più ancora al«festero, ha per ritornello o leitmotiv
« questo lacriiTiogeno vittimismo, che sem«bra ormai ì’unico paludamento con cui
« essi sanno vestire il foro invetterato, ac«canitissimo odio al cattolicismo, la foro
« insormontabite avversione a Roma, u’
« siede ü su/xessor dd maggior Piero... »
— Est-Ü besoin de ^oser ? — Bref : au
nom des «esigenze dd!k storia vera e
« del più autentico buon senso » notre
anonyme s’art'oge le droit de direi que
« questo vittimismo non ha ragione dì es« sere, in una Italia in cui a tutti è ga« rantfita la più ampia libertà ; e cì pare
« anc^e di poter soggiungere che, pur
« guardando ad altri teti^i tal cui vige«vano universalmente «dltri criteai di di« ritto pubblico, non {»amo aulforizzati, e
«rnessuno è autorizzato, a credm% o a di«pingere l’Italia o il Piemonte, coi suoi
« duchi e coi suoi re, più intransigentte o
« più facile alla persecuzione religicsa di
« quel che fossero, in quei medesimi tempi,
« tutti ¡i potentati e tutti i monarchi... li>
Eotre article du 26 novembre n’étant
qu’un simple résumé de celui de ¿’Enciclopedia, ce n’est donc pas à nous qu’est
attribuée cette altération de la vérité historiqm, mais à une personne bien..plus
autorisée ; à Mario Niccoli,, collaborateur
de la «Tnecoani». C’est la fourmi qui
veut mesurer sa stature avqc celle de l’éléphant.
Ce qui cependxmt nms blesse dans notre sentiment le plus invádahle, et qui
ne fait honneur hi a la charité chrétienne
ni^ même à la dignité, húmame, de l’artidier de ¿’Eco, c’est ce qu’on lit dms les
lignes suivantes : « non corrisponde al criterio della verità {c’est nous qui souMgnons) «la ma,nia vittimistica dai Val«desi, sempre, inva,i1iàbilm|entie, stùcche« volmente volti a magnificare ogni episo« dio delle tristi guerre di reiligione come
_« una esaltazione d el proprio attaccamento
« alla fede dei padri, in contrasto colila
« crudeltà degli antagonisti cattolici ».
Ce n’est pas seulement, id, nom traiter de monteurs et prétendre à l’histoire
ad usum Delp.hini ; c’est foulqr aux pieds
et conspuer un héritage sacré de larmes et
de sang, et notre indignation ne sera pas
seulement partagée par tous les Vaudms,
partie en cause, mais aussi par toutes les
personnes qui possèdent un brin de sens
historique, ou qui simplement ne sont pas
tout à fait dénuées de sens mord. Cette
indignation €isi peut-être ce que s’attendait le rédacteur de l’Eco del Chisone ; il
faudrait tn effet avoir un sang de macreuse pour laisser passer sous silence des
insinuations de ce genre, habilement masquées sous un prétendu principé d’objectivité historique. Nulle .signature mieux:
que cette de Don Basüe ne pourrait figurer au bas de l’article, de ¿’Eco. — Chers
lecteurs, vous en fáut-ü une preuve de
plus ? Il vous suffira de prendre acte de
kl conclusion du libeiMste pignerolais :
« Ma a quale criterio storico sereno, o a
«quate sincera e leale esigenza di propa« ganda risponde la mania vittimistica?...
« Ifesa non serve ad altro che a mante« ner l’odio e l'avversione fra popoja« zioni che, essq, non chiedono altre che
« di vivere in pace.
«Chi ha la volontà, o il gusto, o l’in« tenesse di farle invece vivere come in
« un’atmosfera di guerra ? »,
Les... Vaudois, évidemment !
ÜI m 4: '
Quelque lecteur pourra s’être demandé :
pcmrqucà ce titre « Deux Encydopcdies »
à cette réponse au « oonfrère »... séparé ?
Void : le 26 novembre dernier {la date
a son importance, car c’est avant la publication de €l Viddesi e il vittimimno »)
nous avons découvert par hasard un ouvrage que « ceux » de ¿’Eco del Chisone
devraient posséder : « Encicic^Dedia dell'Eccjesiastfoo compilata dall'Abb. Vincenzo
D’Avino — Torino, Pietro di Giacinto Marietti tipc^rafo-editorq »,. Poussé par une
mriodté... vittimisticiai, wus avons cherché l’article « Valdesi » là amsi, cornine
dans la « Treccani » ; mais quéle différence !
Etant domé qu’il ne s’agit pas d’un
travail récent {vol. TV, 1866), nous avions
transcrit l’wrtide pour simple... edificar
tien, mais la pUévùque soulevée par Vergane de l’Mtion Catholique de Pignerd
fait qu’il vaut la peine de l’exhumer.'Accusateur anonyme, tâchez de h découvrir
et Imz-le : ¿’Eco del Chisone pourra en
gongolare plus çpie .¿’Eoho des VaHées n’a
pour hdui de la <a Treccsani » ! —
gongolato
Pour la chronique, mm dirons que nous
avons envoyé des copies de ce chef-d’œu^ vre à quelques amis, avec ce titre-commentaire : « Il colmo della stòria adì usura
Etetehini ». On pourrait aussi mettre un
titre analogue à celui du Ubétte cLusonwds, car les Vatidois * sont transformés
eux en persécuteters ! Usez à la page 303,
après ^ que les Vaudois eurent adhéré à
la Réforme en 1536 (.?) : « Disgraziata•«imente colla nuova dottrina pigliarono
«anche lo spirito sedizioso e violento dei
« calvinisti, e con questo si tirarono in
« capo dà molti guai. Fér Io avanti una
«volta sola si era usata la forza contro
<< di loro, cioè nel 1487, perchè (aveiano
« maltrattati i pacifici missionari spediti
« dal papa per trarli di errore ». Et plUs
loin, à propos des guerres du XVI‘ siècle {p. 904) : << Sdo dunque dopo più atti
« «di fellonia, solo dopo due aperte ribél« lioni e molti altri gravissimi dtelitti, eb« b^ro a sperimentare la severità. Eppure
« non si cessa ancora di compiangere te
« innocenti vittime della crudehlà dei cat« tolici ! » — Nous ajouterons seulement
que cet abbé D’Avino ne souffle plus mot
sur les Vaudois après la moitié du XVP
siede ; Ü conclut avec ces mots : « ...con« '.dannando la guerra in generale, pre« sero l'armi contre i propri sovrani tosto
« che si volle toccare l’iesercizio delà loro
« rèligicne, ebbero parte noi tumulti ecci« tati dagli altri erietici, e più d’una volta
« s imbrattarono le mani del sangue degli
« inquisitori e dei missionari che vollero
« istruirli. Tali furono in ogni tempo e ,sa« ranno sempre tutte le sètt,e eretiche ».
C’est évidemment cdledà l'objectivité
historique désirée par ¿’Eco del' Chisone.
Les années ont passé, mais rien n’a
changé. Le loup mourra dans sa peau.
^ ^ $
C'est assez. "
Ce n est point par un esprit ironique
que Ion fait profession d'esprit irénique.
Nous regrettons d’avoir dû prendre la
phime, pour un sufet silpeu agréable tout
à fait aux approches de Noël, mais il eût
été trop facile pour V...Innominato de
l Eco del Chisone chanter victoire si, au
nom de la charité chrétienne., npus nous
étions abstenu de toute réaction..
Nicosia Sicilia, le 8 décembre 1937-XVI.
Emaunuel Thon.
AVIS.
Le prochain numéro de ¿’Echo paraîtra
h 14 janvier 1938.
CHRONIQUE VAÜDOISE
BOBI. Dimanche, 2 janvier, notire paroisse aura la visite du pasteur d’Angrogna, M. Robert Nisbet. Notre frère présidera te culte du matin, une réunion aux
Champs, à 15 heures, |6(t la réunion du
soir, à 19 heures, à la Salle Unioniste.
R.
LA TOUR. Samedi dernier, le Pasteur a
célébré te mariage de M. Giacinto Barom
avec M.llé Emilia Jourdan. Que Dien
veuüte bénir ce nouveau foyer.
★ Le culte de Noël a été partâculièrement sotennel et bienfaisant j temple
txuidé, auditoire attentif et recueilli!, on
sentait vivante la communion fraterneilte dans un même besoin intensie de
s’élever en adoration et ©n prière d’acfiion de grâce vers l'Auteur de notre .salut. Un chœur de Noël, très bea'u, fut admirablement exécuté par notrq Société
Chorale, que dirige M.me Paul Ooïsfion,
avec un© réeMe maestria.
La fête de Noël pour tes élèves des écolêg du dimanche eut heu le 26 courant,
à 14 h. 30. Temple eixceptionnelliement
Pwnpli, beau programme de chants et poé4^, qui occupa une heurq environ, qui
avait été soigneusement préparé et qui
bien déroujlé.
Le public des grands et des petits est
recemnaiagant à toute! tes personnes qui
1
I
3
L’]^ç]^ des . Vallées, - 31 DéréinJ>pe 1^37-XVI
^ i
■ •• > ■' ■'■ . ‘ ■■ ■ ^ '■•„ -é, - O p^Æ
^nt donné et se sont données pour la
^fonne réussite de la fêtie. Nos 425 enfmts
Tpeçurent te cadeau habibuteil;.
★ Deuils. Anna. Rom' Aida' Cavazzani
^’a vécu ici:-bas que quelques heures Diqu
’^a l’edemandée. aux parents qui, dans la
foi ét la sovimiission filiale, ont p(u dire :
« Père, que Ta vtfiontÉ soit faite ».
Emüia Gonin, dq l’Envers, a_ été rappelée de ce, inonde, à Ifêge de 22 ans,
après une très courte mal'adie, que la
■science et les soins affectueux dont elle
a été entourée n’ont pas réussi à Va,incre.
Nous demandons à Dieu de vouloir forvifier et consoler les famiUlas si doulouneurernent frappées par le deufl’.
LONDRES. Dimanche, 19 courant, l'a
petite église françsiise de Bayswater, a eu
la joie de recevoir .son ncuveau pasteur
M. Jean Lageard, fils du missionnaire bien
connu dans les Vallées, lit y avait une
grande joie dans le cœur de ceux qui
ôtaient présents, car pendant près de
deux mois on avait eu des tas de difficultés, et bien des fois on avait pensé que
l’église SS fermerait. Grâce, à Dieu, ce
souci a été enlevé, et dimanche le culte’
a repris pour la première fois dans le
petit temple restauré, et c’est avec confia,nce que les menibres de l’église, qui
:ont éparpillés dans Londres, regardent
en avant pour continuer cette mission qui
beaucoup fs,it dans 3e passé. Ls culte,
à 15 heures, était présidé par M:. Chrisfol. M. Elnislie, psistsur de ^église presbytérienne. fit une alliaoution en anglais,
suivie des promesses faites par le notuveau Pasteur, et quelques mots de remercîment aux membres et aux pasteurs.
Quelques dames avaient arrangé et
fourni un joli thé dtans la petite salle,
sous l’église, et chacun eut le pllaisir de
causer et faire la connaissance des personnes et amis présents.
Que Dieu bénisse notre petite église de
langue française et son Pasteur dans lOqrs
missions dans la grande ville de Londres.
,-î* Alice H. Re\’Ut..
SAINT-GERMAIN. Dimanche, 12 “"décembre, le culte du soir a été présidé par
l'e pasteur de Masse!, doct. A. Ribeit, qui
noua a donné un sermon sur Ta « Prédication du. Précurseur ». Nous remercions
vivement, le Pasteur de Masse’ pour son
vivant message.
if Baptêmes. Dante Rmtan d'Eugène
et de Léonie Vinay, des Azari, et Rémigij
et Albina Pontet, du Saret des Marfinats,
ont reçu, les dimanches 12 et 19 courant,
le Saint Baptême. Que le Pène„céleste
prenne scus Sa protection ces petits enfants et donne aux parents la force pour
être fidèles aux promesses qu’ils ont faites.
★ Lundi, 27 courant, Joseph Comba,
de Saint-Second, a été uni en mariage avec
Marguerite Long, de la Oiaboutà. Aux
heureux époux, qui s’établiront en Ville,
nous .souhaitons lia vraie félicité.
★ Au culte de Noël il y avait la foute
des grandes occasions, ce dont il ne faut
pas se réjouir outre mesure. L’assembllé©,
vraiment nombreuse et recueilli© du jour
suivant, le dimanche matin, nous a, pat
contre, agréablement surpris. Pourquoi
n’aurions-nous pas toujours cette agréable
surprise ?
★ Le chœur,'qui a ému tous îte^ fidèles, sera chanté une seconde fois, le premier dimanche de Tain, au culte présidé
par te prof. Giovanni Rostagno.
★ La fête de Noël a amusé et intérnssé les petits et les grands. Les sachets
pour les élèves de Ifécole d*i dimanehe
étaient garnis plus que d’habibude, grâqe
à une pensée affectueuse de M. et M.me
doct. Henri Tron, pasteur, de Ml(an.
★ Le mâtin de Noël nous avons accompagné au cimetière la dépouSe mortelte de Lina Jourdan, de 57 ans. Nos
condcléiances au frère M. Emile Jourdan,
notre paroissien, ainsi qu’à sa famille.
SAINT-JEAN. Le 16 etecembre a été célébré, dans notre temple, te mariage de
Paul Bertin et Augustine Robert, de
la Cartera.
Le 18 décembre a été célébré, dans
notre temple, te mariage à’Aldio Bonnet
de Çostalunga, et Angiolma Mieggÿ, de
Gallmera.
Que Dieu bénisse ces époux en teur acuordant joie et bonheur.
if Le 21 décembre a ou lieu l’ensevelissement de notre frère M. Louis Mowrglia, décédé’aux Coates de Blubianei à ÿâge
de 68 ans. A la familte en deuil, nous renouvelcHis ,iei l’expression de notre pr<>fonde sympathie.
Le culte de Noël, avec la participation d’une grande asa’stance, a été partîoulièrement solennel, grâce aussi au concours de la Chorale, qui a bien exéctuiséi
sous la vaillante direction de M. Gustave
Albarin, te « Gloire », de Bost.
Dimanche dernier, 26 courant, a eu
lieu, dans notre temple, la fête de nos enfants des écoles du dimanche. Le public
était bien nombreux et a goûté tes récitations et les chants. Nous remercions en^
core sinœrement M.Ies K A. Gay, I<. et
I. Matenot, M. H. Gay, junior, qui ont
tant travaillé à la réussite de cette bele
fête, ainsi que M. Ad. Co'ïsson, institu-,
taur, qui a dirigé et enseigné avec tant
d amour lés chants, M.lllé G. Odin, pour
son magnifique don si agréé, et tous les
coUaboratieurs, qui nous ont offert teur
aide précieuse.
PERSONALIA.
Bons souhaits à M.ie Hélène Balma, qui
a obtenu sa « laurea in lingue moderne »
à rUniversité de Taurin.
Conffiep ^ud-Américain
Tout en désirant’ vous écrire pour
l’intérêt et le bien du plus grand nombre possible, je me trouve parfois, comme
la jeune fille qui, ayant deiVant elfe une
échevette qu’ele veut dévider, n’en
trouve pas de suite te bon bout par ter
quel commencer. Aussi agite-t-elle l'échevette, la secouant et écartant quelq'ue peu
les tours du fil, afin que te bon bout qui
y est entremêlé et même caché, paraisse
enfin. Elle le saisit alors et Féssaie ; et
constatant que le dévidage se fait, elle te
poursuit.
A:nsi nous n'avons pas toujours de suite
j une idée claire de ce,- que Dieu vent que
j nous fassions. Parfois la volonté de Dieu
nous est révélée claire tout de suite, et
; parfois, au contraire, eHe est comme dbsj curcie, voilée; par une fdule de sentiments
et d'idées à nous, dont il faut la dégager
pour qu’el© nous apparaisse bien distincte.
On fait ainsi pour l’or qu’on veut tirer
du sons-isol, on te tire liors des matériaux
qui Tentour.ent, on le lave, et alors il resplendit.
C'est' par la réflexion, qui est lia pioche
de l’esprit,, et par la méditation, qui eài
est te creuset fondeur, que nous parveMQfns à distinguer la volonté de ïpiieu>
quand, au lieu de nous la présenter dlaire
et nette de suite, 1(1 juge à propos de noua
contraindre à la chercher,.
Et c’est l'a volonté de Dieu que nous
exercions nos faculté de l’esprit, que
nous observions tes choses de près, que
nous les comparions et que nous en tirions lies enseignements qu’elljes renier^
ment, et par cet exercice que nous ap^
prenions ce qu'est la réflexion, la prudence et la sagesse, vertus qui conduisent
à la connaissance de la pensée de Dieu
(Prov. II et 111). Conformément à oeit
ordre de pensées, j© continue ce courrier,
vu que « personne ne vit pour soi-même ».
Cette année nous avons de nouveau la Visite des sauterelles, un© des
dix pJjaies de l’Egypte, Comme il pleut
souvient, les dommages seront moindres.
Quand même, dans l’ensemblte!, ce sont des
millions qui sont empartés. Puissions-nous
ne pas endurcir nos coeurs comme Pharaon et son peuple. La récolte de h®é lat
de lin est presque assurée ; elle s'annonce
magnifique et avec des prix très élevés.
Deux questions préoccupent tous ceux
qui ^intéressent à Favenir de nos colons.
La première est la fondation d’une colonie pour y placer tes recrues de la nou
velle génératiop,, On trouye à l'éteoit
dans tes anciennes colonies !
L’avenir est encore à Fagrioulture, en
Amériqjue. Et comme on. fait te travail
avec tes machinep, csa doit élargir nécessairement tes tentes.
Une Commission a été nommée ad hoc.
Elle ,a inspecté déjà plusieurs terrains, entre autres un de quarante milite
hectares, mais jusqu’à présent' élite ne s’est
arrêtée sur aucun. Le Gouvernement et
les Autorités mit démontré un vif intérêt
pour les Vaudois, en présence de ce besoin urgent, et ont promis teur généreux
concours. On teur a même dit : « Pour
vous, Iqs Vaudois, nous ferons tout ce qui
dépend de nous pour vous placer tous
enBembtei». Le Gouvernement avancera
aussi te capital nécessaire, soit pour
l’achat du terrain, soit pour les machines
et la semeitee. Noblesse oblige. Nous devons faire honneur au nom de chrétien,
que nous portons par la grâce dé’Dieu.
La deuxième question est celle des cHsàémines, qui est en relation directe avec
la première. Si on n'arrive pas à fonder
de nouveBes colonies et former des groupes compacts, Féparpülement se prodiuira
inévitable. Il a déjà même commencé. A
cause des n'écessités de la vie, lias famütes nombreuses essaiment. Lqs terraims
rapprochés étant tous occupés et fort
chers, il faut chercher plus loin.
Quand on parle des dissémime, notre
première pensée est pour les familOes éparses dans l’immense Républigm Argontine,
quinze, fois plus grande que YUruguaty.
Mais actuellement nous avons déjà aussi
beaucoup de disséminés dans l’Uruguay,
Ceux de FArgentine mnt visités chaque
année, excepté les familes si éparpiUiéeB
dans la province d© Cordoba. Pour FUruguay, le travail' serait plus facile, les distances étant Enoindres. Mais ,3; y a aussi
quelque chcsq à faire pour eux. Et comme
nous avons un registre des fanrifles de
FArgettJitlinie, il faudra en faire aussi un
pour FUruguay. En dehors des centres,
comme Montevideo, nous avons des famlites établies à Treinta y Tres, Rocha, Sarandi del Y à, Arroyo Grande, Pampa, Artigas, etc. Elles finiront par disparaître
comme la familte Roland, de Cuñapirú, et
d’autres, si on les abandonne tout à fait.
Que de maux, de pérüs et de besoins m’ap
[pdlent !
Que de frères, d’amis, Dieu jette dam’s
[mes brasl
Que d'œuvres à fonder, que dœuvres qui
[dumcdlent !
TmvaMons! le loisir n'appartient qu'aux
[ingrats.
«
NOS DEPARTS :
Lkmd Barolin, de 78 ans, du Viülar, à
San-Guista-yo.
Paul Barîdxm, de 70 ans, de Bobi, à CosftiopoMta.
T^nest Toum, de 64 ans, de La Tour, à
Tararinas.
Dmiel Plauan, d© 70 ans» de Rorà, à Cotenia Vaidense.
Marianne Davyt veuve Perrachon, de 83
ans, du Viflar, à lÿirariras.
Virginie B.mech veuve Jourdan, de 83 ans,
de Saint-Jean, à Cotenia Vaidense.
Julie Rivoire veuve Toum, de 84 ans, de
Rorà, à Cdonia Vaidense.
Etienne Lautaret, d© 84 ans, du Vilar, à
Cdloniia Vaidense«,
Emile Bertim, de La Tour, à Mendoza
(République Argentine),
Salutations fratqrnelieis à tous les chers
lecteurs de VEcho, connus et inconnus.
L. Jourdan,
Abro 1938-XVI
prpzzo : Sole ¡1 blocm> b, 4 - Con placca
artistica, L. 6 - In brochure, L. 4. — Indirizzare
offerte alla Bottega della Carta - TorrePellice
- C/C Postale N. 63331.
Biiiii Wnis fauiis»
» -iep:
La rencontre'traditionnelte d’bivér aura
lieu, D.. V,, te 6 janvier, à Piamiprà, .(St
aura son pn^ramme habituel : à 10 heii-.
res, course de sky ; à“ 12 heures,^ déjeu-“
ner ©n cornrnun au restaip'ant Charbonnier,^ à un prix, comme toujours, abordable à tous ; à 14 h. 30, culte.
Nous espérons que le temps nous soit
favorabl© et nous permette de nous retrouver très nombreux à Piamprà, car
llinvitation s'adresse chaleureuse à tous
les Unionistes.
■:Àt
ISMIl FilK IIIDESE DI HLIECHISIL
*
Notre/ Institut, qu/i pc^de un© Ecolte
élémentaire interne, doit être fourni, au
plus tot, selon tes disppBitions des Autorités Scolaires Supérteures, d’un appareil
« Radio/» réeeptieur, pour les auditions des
programmes destinés aux éoOltes.
Comme te nombre de ni« (¡lêyiçs totudi©
bientôt la .cinquantaine, ■et comme nous
avons de la peine, à trouver l’argsnili nécessaire pour l’entretien joumalier'd’aune
aussi grande familte, nous nous permettons d’adresser un appel spécial à nos
Amis, afin qu’ils noua, ytepnititl on aide
pour l’achat d© l’appareil en questiion.
Nous aurions aussi un urg&nt besoin.
d’Un© machine à wrire destinée aux
ves qui suivent les cours de FEogite Pro- '
fessiónnelle.
Persuadés que nôtre appel ne sera pas
vain, nous remereions d’avance tee personnes qui voudront bien venir à notre
Secours. Pom la Direction:
David Pqns
Piani di Valteorosia (Imperia).
ÇOMUNE DI TORRE PELLICE.
»ato CiTlls dal 20 at 26 Dlcemtire 1937-XVl.
Nascite N® 1 — Decessi N“ 3
— -I IL li. t
Les Mvres»
Calendario, con ìnpdMa^fùmi siomaliere
1938 Bottega delà'Carta, Torre
Pollice — Montato su cartone con xilografie Pasehetto, L 6 ,; solo blccchetto, L. 4.
Nous reKxnnnxaudons trife fortement ce
calendrier. Chaque feUiUet contient une
méditation, toujours « méditée ». Le grand
nombre des collaborateurs donne beaucoup
de variété qt de richesse à ces médita
tions pour chaque jour de Fannée.
H> !N !(î
Albert Finet : Dits et aventures de
François Bouülot ■— Un volume, in
16“, 162 pages, 8 iUrKtratSons en deux
couleurs — Editions «Je Sers», Pa
ris - Editions « Labor », Gtenève —Prix : 1 fr. 85.
L’autenr de Au pays de la Bible et des
Histoires de mon iMage renouveiHe, selon
la formule créée par François Bungener,
Invocation des plus beltes soènes de te
Réforme et les dédie aux jeunes. Eni une
langue alerte et préçàseï, il contei, s’appuyant sur tes meillém’s documents, te
vie, pas mal agitée, de François BouiBbt,
imprimeur et colporteur, ami de Calvin,
qui suit te grand Réformateur de Paris
à Strasbourg, de Strasbourg à Bâte et de
Bâle à Genève, et partout fait preuve
d’intrépidité ou d’entriogent. Vie, couleur
locale, pitLoresque et sens historique animent ces pages hautement inspirées. On
ne saurait mieux expliquer la Réforme et
ses grancieurs aqx jeunes d’aujourd’hui
qui sont assoiffés de gestes héroïque. Une
fois qu’on a commencé ce petit livre, on
ne te lâche plus ! G. E.
* * *
ToYoHiiio Kagawa ; L'échordc dans la
chpir (trad. M-m© Guïllon) Opuscule de 64 pages, in -8“ — Bdittervs
« Je Sers », Paris - Editions « Labor »,
Genève — Prix : 1 fr, 20.
On a vu et entendu. Fan dernier, en
Suisse, l’éminent japonais qu’est J, Ra-
4
mW
;'4,'W5V?fS
Y"f > ^ ^ » tV
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Vi*, aM''-'
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L’Écho^'^des Vallées - Vèndredî'31 Décembre 1937-XVI
gawia. Sa , valeur untellectuele, sa >piété
profonde ont fait impression. Maîtrisant
un corps débite, ce grand caractère poursuit son œuvre de vie dans Ifes bas-fonds
de Tokio et nous donne, dans ces pages
brûlantes, te secret de sa force. « ¡Moi
aussi », dit-iî, « j'ai fait l’expédience de
yécharde qui n’a pas été ôtée». Tous oéux
que hante te problème de la souffrance
trouveront içà des raisons de mieux croire
et un grand appui dans leur volonté de
vaincre. O.-R F,
* * #
Ernest Christen :■ Je riposte par V'omour
— Opuscule in-8", de 56 pages, orné
de 2 portraits hors texte —‘ 3® édition — Editions « Labor », Le Grand
Lancy, Genève — Prix : fr. & 1,50.
Publiés d’abord sous ce titre : Augmte
Qmrtier-la-Tente, - biographie et fragments (Tun journal intime, ces feuiltets
où l’auteur fait passer dans son style tout
te lyrisme et l’enthousiasme d’une âme
d’artiste, atteignent, en moins d’un an,
leur troi^rne édition. C’est dire que te
passage ici-bps n’est point oublié, d’un
simple ouvrier pâtissier, qui s’est donné
tout entier au Maître dont il a éèotuté
l’appel.
récit de cette vie émeut et les extraits de ce. journal, où un homme se piepche non sur son passé mais sur son présent, sont un tonique de premier ordre.
Quartier-la-Tente fait désormais partie de
% grande nuée des témoins. G.
Ouvrages reçus.
Le jardin emhanté, récits illustrés pour
enfants, par M.me A. Jézéqeel —
Prix ; 12 fr,s. — S’adresser au pasteur A. Jézéquel - 47, Rue de Qichy
- Paris 9.
* * ^
La Bomsole journal ültistrê pour la jeunesse.
Organe mensuel de la» Ligue'pour la
lecture de la Bible avec supplément « Notes explicatives » — Vennes-Lausanne.
« ^ «
La Parole dm Royaume - journal paraissant tous les deux mois pour encourager l’étude approfondie de la Bible.
Avec un supplément, les Notes hihUgues jourvMières. — Abonnement :
pour lltalie, L. 10 ■—• Vennes-surI^ausanne.
Sommaiire du N. 1 de l’an 1988 :
« Avoir goûté la bonne Parbte de
Dieu». A ij'
« Pour lire la Bible en un an ».
«L’Epître aux Hébreux, chap. IH».
« Le prophète Ezéchiel, chap, XXVI à
XXXII ».
« L’Evangile de Jean ».
91? *'
Face à fave, par Mrs. Penn-Lewis —
Pr.x ;• 9 frs. 50 — Chez Madame G.
Brunei - « La Source » - Boisset-surAnduze (Gard).
Huit substantiellés méditations sur la
vie de Moïse.
JlonVtaiiKs libraires
Couverture moderne en couleurs,
caractères clairs et bien lisibles, édition
soignée de la Tipografia Alpina, voilà
comment se présente le nouveau livre :
NOVELLE E RACCONTI
de JACOPO LOMBARDINI — L. 4
que la Libre'ria Claudiana vient de publier pour les fêtes.
Le contenu intéresse les jeunes et les
grands, et réveille les souvenirs glorieux
du peuple et de l’esprit des Vallées
Vaudoises que l’Auteur a visitées l’été
dernier et qu’il a résumés en des pages
émouvantes.
Un second volume, de tout petit format celui-ci (cm. 7 x n) intitulé :
LUCI D'AURORA (l.
et qui est destiné à être un compagnon,
un conseiller de toute heure, vient s’ajouter au précédent. C’est un recueil de
prières, très courtes, pour chaque matin
de l’année. Ces prières sont dues au
grand prédicateur chrétien /. H. Jowett,
et sont publiées par M. J. Bertinatti, qui
en a soigné la traduction en l’adoptant
à nos besoins particuliers.
Pour avoir ces volumes, adressez-vous
directement à la Libreria Claudiana Torre Pellice (C.C.P. 2j17557) qui vous
les enverra franco en unissant à l’envoi
son Catalogue 1938, dans lequel vous
pourrez certainement trouver plusieurs
livres qui vous intéressent pobr Noël et
d’autres occasions.
Le Lien des Yanilois des Itats-Unis.
Souscriptions
pour les œuvres de l’Eglise yaudolse d’Italie.
1936-1937.
NEW-YORK ET ENVIRONS.
{Quatrième liste).
Pierre et Julie Baridon, $ 2 - ValieUr
tine Baridon, 0,50 - Adrja'no et Ijouise
• Masi, 2 - Contribution spéciale ; Louise
Masi (née MicoL'), à la mémoire de son
père, et pour l’Hôpital du Pomaret, 10 —
Total' $ 14,50.
Grâce à nos dévoués collecteurs, nombre de Vaudois résidant dans Lès environs
de New-York, ou même en ville, mais n’appartenant pas à notre congrégation ont
pu être approchés et sollicités à donner
louy contribution. Il' nous semble que pour
une Eglise qui doit pourvoir entièremeint,
d’ebe-même, à ses frais, l’effort accompli
et le résultat obtenu sont tout à fait réjouissants.
CHICAGO.
Collecteur : Antoine .Pons.
Rév. Sylvain Poët, $ 1 - Philippe et
Louise Berger, 2 .- François et Elvira Peyrot, 5 - 'Henri et Catherine Grill', 2 - Ernest et Nancy Murice, 2 - Jean Et. et
Malvina Rostan, 2 - Humbert Rostan, 1 Hélène Bartelmio, 1 - Eugène Breuza, 1
- Marie Pons, 1 - Guido Rostan, 1 - Philippe Berger, senior, 1 - François Peyrat,
1 - AJliert Peyrot, 1 - Suzanne Richard,
1 - Antoine Berger, 1 - Suzanne Rostan,
1 - Alexandrine Bel'zone, 0,50 - Henri et
Lydie Grill, 5 - Jacques et LMarguerite
BaJme, 2 - Jean Et. Garrou, 1 - Antoine
et Aline Pons, 2. — Total' $ 35,50.
N(® remerciements les pl*us sentis : à
vous, cher M. Pons, pour toute la peine
que vous vous êtes nouvellement donnée,;
et à vous tous, chers amis de Chicago,
qui avez, comme toujours, répondu généreusement à l’appel de votre collecteur.
Récapitulation.
Die l’année précédente $ 5,63
Profit venta cartes îllustr. vaud. » 0,80
New-York » 237,05
Philadelphie » 58,—
Chicago » 35,50
$ 336,98
P. Geigmo.
Abonnamenls payés et dons.
(Le « don » est entre parenthèses) .
1938 : Subiha Vittorio, Palermo - Salvarani Maddalena, Ponte Breda (5) - Colionnallo Giulio Martinat, Brunico (5) - Corradini Eva, Roma (2) - N. Balma, Torre
Pelljice (5) ^ Gatherinei veuve Gaydou,
Angrt^na - Costa Adeina, Cessato - Coïsson Madeleine, Cannies (2) - Reynaudin
Jeanne, Bobbio PèMice, 1937 - Negrin
Pierre, Id., 1936 - Long Michele, Pinerolo
Paschetto Emestina, Prarostino - Long
Maria, Torino (5) - Selli Adelina, Roma
(10) - Molnar Selli A., Praga - JaÌla Augustine et Catherine, Luserna S. Giovanni
- Peyran Madeteine Riclaretto, 1937 - Pons
Charles, Id., 193-7 - Peyronel Eisa,, M. Peyronel Aliexandrine, Id. - Peyrond Philibert, Id. - Pons Giulia, Torino - FamiEe
Poët Henri, Marseille, 1937 - Barms veuve
Peyronel, Riclaretto, 1937 - Jutes Grit,
New-York - Emile Gril, Id. - Poët Esther!
Marseille (1) - Comba Adolfo, Torre Pellice (10) - Alquier Ad., Plans lies Campagnes, Marseille (1) - Tourn Alb., Alex. d’Egypte (1) - Ixjuis Rivoire, Maison AJfort
- De Fernex Jeanne, Torino (5) - Paselietto Adolfo, Luserna SL Giovanni (2)
- Wandfluls Tahnon, Aigle, 1937 (2) - Pey
rot-Zurcher, Luserna S. Giovanni (5) Jalla Rachd, Torino (5) - L. Costabel,
Torre PeEice - Monastier Caterina, Lusqrna S. Giovanni (2) - Clot Alexandre,
Chiousdat, Drôme, 1937 - Aline Lrage,
Lyon, Vaix - Cbt Jean Pierre, Riclaretto - Eynard Stefano, Torino - Guglidmet Giovanni, Faetto, 1937 - Salce Eltena,
Pinerolo - Prof. Eugenio Davit, Mondovi
(6) - Davit Maria, ’Torino - Iteyronel Teofilo. Clos, Riclbretto, et 1937 - Celli Guigou, Torino (1) - Barus G, Giacomo, Riclaretto (2) - PSazzani Adete, Trieste
(5) - Pascal Mical, Perrero (3) - Petrai
Sara, Luserna S. Giovanni (3) - Volat
Bartolomeo, Perosa Argentina (0,50) A,guet Vera, Lausanne (15) - Rag. G.
Comba, Torino (10) - Gay Matilde, Prah
rostino. (A suivre).
Les familles • ROSTAN, profondément
touchées pour les démonstrations de sympathie reçues à L’occasion du départ de
leurs bien-aimés
[aMi!, eieKis II Aiii
renuercient toutes les personnes qui, d’une
manière m d’une autre, leur ont témoigné
de la sympathie., et ont pris part à leurs
deuils.
Frali,, novembre-décembre 1937-XVl.
AWalba di Natale, è serenamente entralo nel mo riposo, aU’età di 76 anni
Giuseppe Vidossich,
La mogliei Carolina Maroni;
i figli :
Edoardo con la 'moglie Rosa Staudte e
figU ;
Carlo con la moglie Gina Stella ;
.Luigi con la moglie Rita Riva e bimhi ;
Luigia col marito Italo Mathieu e
bimbi ;
Emiija coi! marito Roberto Jahibr e
bimbi ;
Cesare oon la moglie Costanza Burgoyne e bimbi;
Maddalena col marito Max. Rostan a
bimbi ;
addolorati, ma fidenti nelle promesse di
Dio; ne danno l’annunrio.
« Ho combatitu'to 11 buon
oombattünentok ho finito la
corsa, ho serbato la fede ».
2 Tini. IV, 7.
Milano, 25 dicembre 1937-XVI.
Julet Tron» diracteor-responsablft
Torre Pellice - Inirrimerìe Alpine S. A.
TARIFFA INSEfìZIONI
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