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Soixante-dixième année - Anno XII®.
2 Mars 1934
N® 9
---- ^ - PAMÊSSANT CHAQÜÄ VENÖÄEDI
Soett BiTîlioteca Valdese 1_____
A.. TOBEE PELldCE J
PRIX D'ABC
Italie et Colonies italiennes . ,
Etranger . . . . . .
Plusieurs abonnements à la même adresse
’Paï an: Ponr 6 erioia
. L. 10,- 6,
. » 24 ,- 12 ,
» 22.
On s'abonne: à TorrePelllce, au Bureau d’Administration de l’EcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'MONNeMENT SB
paÆ
D'AVANCE.
S’adresser î pour la Rédaction, à M. le Prof. Loois MieoL - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigram, N» 2 - Torre Pelllce.
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Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le muuéio: XÓ centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., djignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
i)
POUR LA TIE INTÉRIEURE
Pour « connaître » Dieu.
En abordant le problème d& la connaissance rdigieme, et en tâchant d’orienter
les âmes religiemes mais agnostiques vers
une solution positive et précise, j’exprimais, dans le dernier mméro, la pensée
suivante ; « Il me semble que — sur le
terrain religieux — il est possible d’aboutir à des conclusions très nettes en se servant de quatre moyens dlinvestigation, de
quatre amjxHiaires de l’Esprit ».
J’en ai déjà indiqué trois: la volonté,
le sens spirituel, la personne de JésusChrist.
Et voici le quiatrième auxiliaire pour
la recherche de la vérité reli^ieiœe. C’est
le plus négliigé, le plus mal compris. Il
est pourtant indispiensablie, essentiel : la
conversion.
« Le monde de la spiritualité — par
conséquent la vraie conniaissance de Dieu
et de K)n Règne comme toute connaissance
du r^e, dans n’imiporte quel domiaîne —
n’est abordable qug! piar une préparation,
une initiation. Eît l’inîtiation, dans ce cas,
s’appéle la nouvelle naissance, la régénération : personnelle dans sa source, sociale
dane sœ conséquences » (DTout dië suife après s’être écrié : « Je
te loue, ô' Père », Jésus — d’après le'récit
de l’évangéliste Matthieu — révèle la voie
royale de la connaissance : « Venez à moi,
vom tom qui êtes travaillés et chargés,
et je vom sOfÉagerai. Chargez-vous de
mon joug et apprenez de moi qui suis
doux et humble de cœur, et vous trcmverez le repos de vos âmes. Car mm. joug
est aisé et mm fardeau léger » (Matthieu
XI, 28-30).
Ah, mes frères et sœurs, voilà le chemin à suivre pour arriver à la connaissance de DieU: : sel charger du joug du Sauveur pour conlmafitre la délivrance de tout
fandeau :!
Queie erreur dé croire qu’il est nécessaire de connaître Dieu ratimnellement —
d’avoir de Dieu un© démonstration pareille
à celle d’un théorème de géométrie — pour
être ou pour devenir capable de L’aimer.
Et surtout quelle erreur de croire qu’on
peut L’aimer en gardant un cœur sec, en
faisant des raisonnements froids au lieu
d’ouvrir toutes grajnjdles les portes et toutes larges les fénêtres de notre âme, au
lieu de se laisser saisir, et vaincre, et
éblouir intérieurement par l’action du
Saint-Esprit.
« La grâce précède tout. C’est de l’amour
que jaillit la véritable connaissance. Non
rinrverse. Aime, et tu connaîtra^ ! Veuille,
et tu croiras ! Agis, et tu sauras ! Monte
vers les sommets, dans la nuit, la solitude
et la peine., avec le guide qui sait les
chemins, et tu verras» (1). — «Je te
loue, d Pere, Seigneur du ciel et de la
terre, de ce que tu as caché ces choses
aux sages et cuux intelligents, et que tu
les as révélées aux mfants. Oui, mm Père,
cela est ainsi, parce que tu l’as trouvé
bm ».
III.
De ce que je viens de dire, mes frères,
découle de toute évidence la néoeœité d’établir sur une nouvelle hase la notion habitrolle du terme « pratiquaiït ».
On considère d’habitude comme « pratifuatnt » celui ou celle qui a des habitudes
religieuses, qui fréquente les cultes, par
exemple ; ét comme « fum pratiquant »
celui ou celle qui ne les fréquente pas.
Je pense que nous devons pratiquer ime
conception plus pratique que cele-là.
Le véritable « pratiquant » est celui ou
celle qui — dains sa vie, dans sa conduite,
dans ses relations, dans ses affaires —
met en pratique les principes de l’Evangile de Jésus-Christ. '
Certes, je n’ai garde de mépriser l’importance et la valeur de la fréquentation
des cultes. Comme tout organisme, l’organisme spirituel a besoin de nourriture,
d'’a4r et de lumière ; il a besoin de la communion fratertuele. Mais c’est un fait indéniable que bien des gens s’achoppent
aujourd’hui à certaines formules théologiques auxquefflies les Eglises donnent probablement encore trop d’importance. Tout
en orientant leur existence d’après la volotruté de Dieu, ces personnes finissent par
pelrdre contact avec nés organismes ecclésiastiques.
Il est grand, temps de proclamer avec
hairdiess© — avec courage, s’il le faut —
le véritable enseignement contenu dans
l’Evangile de Jfeus-Christ : la droiture de
la vie passe avant tout le reste, l’orthodoxie die la conduite a plus de valeur, aux
yeux de l’Bternel, que l’orthodoxie des
dogmes et des rites.
— Quiconque aime est né de Dieu et
connaît Dieu — déclafe l’apôtre Jean. —
Qui n’aime pas, n’a pias conmu Dieu (1 Jean
IV, 7-8). « Aimer avant de connaître :
c’est lei grand paradoxe chrétien. Ce sont
ces pensées du grand mysticisme évangélique que nous devons opposer à l’agnosticisme doctripai : c’est-à-dire à la prétendue impossibilité ide connaissance:. Et nous
vaincrons cet ¡agPosticiBme doctrinaj sans
tropi de difficulté surtout chez bien des
personnes — ipour la plupart de souche,
d’éducation et die mentalité protestante —
chez qui les hésitations inteEectueUes ne
sont que le voile d’une spiritualité secrète
et profonde, qui a une pudeur tout à elle,
mais qui représente pourtant la source
de toute leur action» (1).
Prenons garde, mas frères et .soeurs !
Sortons de cette dangereuse illusion que,
pour être de véritables chrétiens, il suffit
de croire avec notre cerveau et de proclamer de nos lèvres la royauté du Fils
de l’Homme. Le Sauveur a prononcé de
bien sévères paroléis à cet égard (Matthieu VII, 21).
Et d’autre part, gardonsi-nous de jeter
k ipderre aux gens qui *ne donnent que
très peu de signes extérieurs de sentiments
religieux, ou même qui n’en: donnent pas
du tout. Qui sommesHnous, nous-mêmes, ét
qu’en savons-nous ?
C’est à ces gens-là peut-être — à ces
personnes positivement chrétiennes quoique sans opinions doctrinales bien définies
— préférant vivre UU' peu de foi que confesser beaucoup de idogmes — pratiquants
plus que croyants (1) — que s’adresse Finvitation du Sauveur : « Venez, vous qui
êtes bénis d|e motnj Père... En tant que vous
avez fait ces choses à l’un de ces plus
petits de mes frères, vous les avez faites
à moi» (Matthieu XXV, 34 et 40).
Mies hien-aimés, puissions-nous tous être
du norhbre !... Ainsi soit-il.
J. Henry Metlle, pasteur.
(1) Christianisme social, mai-juin 1933.
«SETTIMANA DI RINUNZIA ».
IP Lista:
Chiesa di Milano, S. Giovanni in
(^nca, 1“ versamento
di Palermo
(Siiesa di Vittoria
» » Cerignola
Stazione di Piombiuo
Giruppo di Lentefia
Chiesa di VaUecrosia
Gustave Pelletièr
Angelo Peranzoni e Signora
S$atilde Raffia
L 10.000,—
» 705,10
» » 300,—
» 200,—
» 200,—
» 422,—
» 12,70
» 500,—
» 30,—
» 50,—
» 50,—
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 19 al 26 Febbraio 1934-XH
Nascite N® 2 — Decessi N® 0
DONS REQUS
‘De M.me Marguerite Forneron veuve
stagno, PraruStin : Pour la Maison VauIsise des Diacometss^, L. 5 - Pour k Soiété Biîblique, 5 - Pour l’Aile des VieilLrds de SainteQermain, 10 - Pour l’Asile
des VieiUards de ISaint-Jean, 10. — Le don
pour k Semainè de renoncement paraît
à part.
BOBI. La soirée organisée par l’A. C.
D. G. a eu son premier succès samedi, 24
février, dans k salle bondée de la Maison UjUioniste. Le public a dit aux jeunes
acteurs toute’ son approbation et sa joie
' par des appkudissiemente enthousiastes et
réitérés, pour k pièce et leB farces, tout
très bien joué.
Nous nous réjouissons avec cette jeunesse vaillante, heureux de k revoir samedi prochain, 3 mars, pour l’entendre
une deuxième fois. .
FLORENCE. Invité à préparer pour
l’Echo un court compte-rendu de la fête
du 17 à Florence, je me demande ce qu’il
peut encore y àvote d’intéressant à relater quand les lecteurs vont dire : « Plus
cela change, plus e’œt la même chose».
Eh bien ! patience, si c’est k même chose ;
on pourra au moins jdire que Fâme vaudoise (aussi reste k même et l’enthousiasme également ; j’alkis dire : non, l’enthousiasme n’iest pas le même, il va en augmentant année après année.
Donc, avant tout, intérœsante soirée,
samedi, à l’A. C. D. G., avec discours dé
circonstauce, une scène du temps des persécutions et cantiques, le tout couronné
d’une bonne tasse de thé.
Dimanche soir, 18 courant, dans l’église ,
de Via Manzoni, a eu lieu, pour nos deux
congrégations et pour les amis, k commémoration! ide l’Edit d’Bmancipation. Le
temple était bondé de Vaudois et de membres des autres égli^s évangéliques.
A 17 h. 30, Je pasteur docteur H. Meynier monte en chaire et commence le service ipar la lecture de quelques versets
dans les Psaumes 121, 124, 126 et 137, fait
monter à Dieu une prière de remercîment
pour les délivrances acjcordees à nos pères
et prononce un fort discours en réponse
à un article paru récemment sur k revue
dès jésuites, La Civiltà Cattolica, qui pré
tend que les Vaudois ont été rebelles aux
Princes de la Maison de Savoie. ; qu’ils ne
sont pas de bons italiens comme le prouveraient leur origine, leur langue, leur
rdigion, leurs coutumes, etc.
La Chorale, sous Fhabile dîrectibn du
pasteur Sommani, a exécuté le Psaume 25,
miüsique de Bourgeois Goudimeli, un chœur
composé par M. Sommani lui-même sur les
versets 7, 8 et 9 du chap. 63 du prophète
Eaaïe, le cantique 241 de 1’« Innario » et
le Serment de Sibaud.
Ainsi, tous sont rentrés chez eux satisfaits, édifiés, raffermis dans k foi ©t prêts
à rendre leur témoignage toujours plus
fidèlement. phg.
LA TOUR. La réunion de k « Jeunesse »
de k paroisse aura lieu ce samedi prochain, 3 mars, à 20 h. 30, à FAula .Magna
du College.
— A l’occasion de k visite d’église, le
surintendant du District, M. le pasteur
R. Malan : 1° pariera à k « Jeuneæe »,
samedi, 3 mars, à If Aida Magna, à 20 h. 30
- 2“ présidera le culte de dimanche, 4
mars, à 10 h. 30, au temple - 3" fera une
conféreniee, le dimanche soir, à 20 h., à
SainteHMarguérite, sur « notre œuvre
d’évangélisation »,
— Un jeune Pasteur norvégien, chargé
dé visiter les écoles et k jeunesse au nord
de k Norvège, a exprimé le désir de recevoir une série de cartes illustrées pour
aiccompiagner une conférence sur FEglise
Vaudoise et son œuvre en Italie.
Le prof. Corrado Jajia serait très reconnaissant aux Pasteurs ou. Directeurs des
œuvres de bienfaisance^ qui pourraient lui
faire avoir des cartes pour compléter k
série qui est déjà prête pour l'envoi : les
cattœ (pourraient être simplement kissêes '
aux bons soins de M. Pasquet, au Collège,
ou au Bureau du journal
ORSABA. Nous apprenons par la « Circulaire » que cette église a pu s’assurer
un nouveau local de culte, ce dont nous
nous réjouissons avec le pasteur docteur
Ribet ét ,avec les fidèles.
On est resté environ trente ans dans k
salle de Via Cavour, laqiueRe était rien
moins qu’attrayante: Nous comprenons
toutefois le sentiment de regret dont parle
la « Circulaiire » : on a lutté là, on y 'a
souffert, on y a fait aussi resplendir k
lumière éternelle. Chi s’en sépare donc avec
regret, malgré la joie d’ailler dans un local
plus sympathique.
Puisse œ changement matériel avoir
une bienfaisamite influence sur le futur
développement de l’œuvre.
PAL i.a fête du 17, ouverte par un
court culte du pasteur Appia, s’est déroulé© le 18 dans le cadire habituel, devant une
assistance exceptionnellement nombreuse.
Après une allusion aux douloureuses circonstances récentes de notre ville, qui appellent les piiviîégiés connaissant l’Evangile à plus de fidélité à leurs principes,
l’orateur prend pour pair,aboie l’étrange
demande du lépreux guéri, Naamah, d’emporter deux chargements de muleffe de
terre de Palestine, en scwi pays, pour élever dessus uni autel au vrai Dieu : « Chaque homme a deux pays : sa patrie et la
France». Transportons ce mot célèbre et
disons : chaque Vaudois a deux patries,
sa terre natale... et la Bible, terrain spirituel qui ne nécessite pas deux mulets
pour le transporter, qu’il peut prendre
2
avec lui partout où i vîw i»ais pour y
appuyer ses pieds, retrcwvant, tel -Antée,
la force â chaque conitiact.
Ou encore, telle une autre légende, la
Bible est cette terre sacrée, notre mère
que nous devons eftnbrasser. Serrons-la sur
nos cœurs et dans nos coeurs, cette mère
qui forma nos ancêtres -et peut - nous
transformer.
Après cette note inspirante, voici nos
jeunes Vaudoises qui, devenues batelière^
vêtues et coiffées de vivœ couleurs, rames
en main, grande voÜle au dos, assises dans
une grande barque improvisée, entonnent
des chants de canotiérs et de i)êdieurs.
Puis les petites”«Cadettes» de SaintMarcel, transformées en fleurs, exécutent
la Ronde de la Jardinière, de Dalcroze,
que Fauditoire « bisse » avec enthousiasme.
La grande salie s’obscurcit, et des projections inédites font battre les cœurs vaudois : M.me Messemaekers van der GraafKlett, une de ees Vaudoises d’origine qui,
dans leur seconde patrie, restent trfe attachées à la première^ fait en Hollande des
conférences jjüi raniment l’intérêt sécullaiine pour les Vallées.
Nous recommandons dès maintenant le
charmant récit de Noël, en français, sur
la Glorieme Rentrée, qu’elle va publier,
illustré par une amie, peintre holandaisé.
Celle-ci partit, l’été dernier, se documenter suir place : Frangins, Genève et ses
musées d’armes et de oostumi®, la Savoie,
nos Vallées, y assistant aux réunions en
plein air, desoendant chaque vendredi au
marché de La Tour pour y étudier les
types : jugez de l'exactitude topographique et de la probité historique. Et c’est
l’auteur, M.Me Mia van Ctostveen, allei-même dépendante de huguenots proscrits
pour leur foi, qui nous présentait et expliquait ses remarquables compositions ;
elles commencent à circuler en HoUande
et l'une est demanda ici ipar « La Cause »,
pour sa nouvelle série de plaques sur l’histoire vaudoise.
Le Sermeiint de Sibaoid est vraiment decirconstance pour conclure cette émouvante vision.
Avant que le thé circule avec peine dans
la densité de l’auditoire, notre président,
M. Cioliina, met avec ferveur sur le coeur
de tous l’appel de La Lmce et de Y Echo
pour le déficit de l’Eglise.
La quête, cette fois encore, lui est réservée. Nous rappelons que nos amiS sont
tous des travailleurs et ipjlusieurs atteints
par la crise ; nous opérons cependant
(avec 1 aiipel aiux absents) arriver, comme
l’an dernier, à 300 francs, outre l’offrande
habituelle à k Société d’Histoire Vaudoise,
dont les intéressantes brochures furent
largement distribuées. Plusieurs s’inscri*vent pour k nouvelle édition de YHistme
et (Pour k jolie Histoire anecdoitiçue du
savant historien M. Jean Jalla. Mais l’abonnement à ÏEcho n’obtient jamais tout le
succès qu’il mériterait.
Une pensée de regret et de vénération
donnée à quelques-uns des derniers
disparus : M.,Ue Joséphine Arndetto, M.me
veuve Hugon, les deux pasteurs Balmas,
M. J. J. Jowrdün, M. H. Rivoire...
Et tandis que l’aluditoire s’écoule, ceux
qui le peuvent demeurent, pour une innovation tongtemps souhaitée : une agape
improvisée.
Sans faire tort à aucune de nos chères
paroisses des Vallées, représentées le 17,
disons pourtant qu’Angrogne se distingue,
nous fournit non seulement l’infatigable
organisatrice de l’alimentation, mais plur
sieurs de nos plus zélées choristes. Ne serai!t-ce pas que le chant y fut spécialement
cultivé ?
Autour de six tables rapidement dressées pour près de 25 caivives, là où tout
â l’heure se costumaient nos gentilles actrices, les chants du pays fusent, coupés
de rires et d’entretiens, dans une atmosphère de bonne camaraderie. «H faudria
recommencer, Saint-Maroel eSt vraiment
l’asile des Vaudois », dit-on en partant.
Et comment ne pas finir par un mot aux
Présidentes d’unions Chrétiennes de nos
Vallées ?
I
^ Ohères amies, votre tâche comporte des
déceptions, mais que d’encoaragements !
Avec les traditions de piété de beaucoup
de parents vaudoSs et' les efforts des Pasteurs, c’est aussi à vous qu’est due cette
bonne tenue de vos Unionistes, que nous
admirions hier soir, et à kquÿle un- pateai hommage au Pasteur de
SWint-MiafCaL Loiisqu’après 10 heures il
fallut bien se séparer, notre-pensée aUait
à vous, quand Time d'eUes dit -- ce que
nous désirions sans c®er le suggérer, de
peur d’imposer: « Je vaudrais qu’on chante,
avant de partir : J’ai soif de ta présence ».
Et Fárdente asipiratíon vers le Divin Présîdeînt d’U. C. fut chantée^ par cœur, avec
autant d’entrain que barcaroles, chansons
comiques en patois, ou joyeux lapipels de é
bergères*et de montagnardes.
Travailliez donc, travaillons avec confiance et joie pour cettei belle jeunesse.
»
POMARET. XVII Février. C’est avec un
sentiment de profonde satisfaction que l’on
constate que l’enthousiasme pour k belle
fête vaudoisie du XVII février va en augk montant dans notre paroisse.
La veille, de nombreux feux de joie
dans toutes les localités habitées par les
Vaudois. Plusieurs maisons même du cheflieu du Pomaret sont artistement illuminées. Le matin du 17, ipar une splendide
journée, bien .ensoleillée, les élèves de nos
écoles, musique eU tête et drapeaux flottants, font k promenade habituelle, jus-.,
qu’au pont .sur Je Cluson, où s’adjoignent
ceux des écoles’de FEnverS-Pinache, suivis
par un nombreux cortège de grandes personnes. Le cortège, formé de plusieurs
centaines de ipersonnes, précédé de ia
« Banda » musicale de Pomaret, traverse le
bourg de k Pérouse, sous les regards des
curieux accourus en grand nombre. 1 e
temple est plus que bondé, et le pasteur
« pro tempore », M. B. Soulier, prononce
une puiiæantie allocution de circonstance,
suivie avec une attention soutenue' ir.r i
l’imposante assemblée, qui compte paroii-r
les a®istants les (principales autorités civi-'^
les et (politiques de k communei. a-ef
La partie réservée aux enfants (poésies,
saynètes, dialogues), intercalée par les
chants exécutés par les élèves et par ik
Chorale, se déroule" d’une façon aatisf^sante, pendant une heure environ. La Ikture du noble me^ge du piasteiur til^
kire, M. G. Comba, présentement einknde, ^t accueillie par de vifs appkHdissements. •
A k sortie du temple, les élèves se rendent à l’Hôpital, ,pour égayer les malades
par - leurs chants. C’est là qu’a lieu k distribution de la réfection tant soupirée’
A 13 h., eut iliieu l’agape fraternelle à
laquelle prirent part environ 90 convives,
suivie (discours de circonstance et'.àes
chants patriotiques' vaudois, y comprig le
Serment de Sibaiud, enlevé par tous les
assistants, avec accompagnemenit de la
« Banda » musicale. La dépêche du Pasteur
titukire — parvenue à k fin du (fneT j,—
fut vivement applaudie. Le Consistoire, à
son tour, lui a répondu télégraphiquement.
Le soir, à 8 h. 30, k « Filodraramatica
locale» représenta k comédie : Cuorè silenzioso, suivie par Fexhikrante farce :
Patatrac.
— Deuils. Vendredi, 16 février, se rouvrait le cimetière du Pomaret pour recevoir k dépouille mortelle de notre jeune
frère Jean Jacques Peyrond, âgé de 82
ans, originaire de Riejaret, décédé à l'Hôpital du Pomaret, presque inopinément. Le
nombreux cortège se comiposait en grêuide
partie d’amis et de connaissances du défunt, venus de Rickret et de Pramol, lieu
d’origine de k veuve.
A k jeune veuve, aux deux enfants en
bas âge et aux autres parente, nous renauvelons l’expression de notre profonde
sympathie chrétienne.
Jeudi, 22, un autre convoi funèbre accompagnait au champ du repos d’BtiversPinache les restes morteds de notre frère
Michd Long, décédé à l’âge de 62 ans, à
FBnvers-Pinache, apr^ une douloureuse
maladiei.
A k famille plongée dans le deuil, nous
exprimons nos sincères condoléances.
-PBALI. Comme d’habitude, k fête vaudoiise a été lanrioncée ici par pluaieurs feux
die joie alumés k veille
Le matin du 17, vers 10 heures, notre
temple était bandé. Après k prière et une
courte altocution, k parole a été donnée
aux élèves dte nos écoles qui déroulèrent ^
.un long programme de récitations et de
chants, bien. intéressant et très appaludi'
A midi, Fagape fraternelle réunissait
une quarantaine de convives à « La Pace »,
où M.me Rostan ne démentit pas ses qualités de bonne cuisinière.
Une bonne assemblée a pris part au
culte du lendettnain matin, et le sermon
de circonstance a été suivi du Serment de
Sibaïud, chanté par notre Chorale sous k
direction de M.lle O'. Rivoir.
PRAMOL. Un nouveau deuil a frappé
quelquies familles de notre paroisse. Notre
jeune frère. M. Peyronel Jean Jacques, originaire dé Riclaret, est décédé à l’Hôpital
(du Pomaret, le 14 février. Nous exprimons
notre sympathie chrétienne à ceux qui
pleurent et nous les exhortons à rechercher dans les promesses divines k vraie
consolation et k vraie paix.
— La plus belle fête' vaudoise ,a été célébrée, cette année encore, avec beaucoup
d’entrain et de joie. Le matin, vers 10
heures, les enfants de nos écoles se sont
dirigés vers « Châtel », où ils ont chanté
un joli cantique. Ensuite', dans le temple,
k fête s’est déroulée, comme toujours,
avec de nombreuses récitations, des chants
et une alliocution du Pasteur.
Nous mous sommes sentis en communion
spirituelle avec tous les autres Vaudois,
aux Vallées et à l’étranger, et nous avons
demandé à Dieu de nous rendre toujours
plus (dignes- de nos pères.
PRARUSTIN. Deux fois encore nous
avons repris le chemin du cimetière pour
• y .accompagner les dépouilles mortelles'|de
nos frères Alexandre Cardon, des Roli,
décédé â l’âge de 73 ans, et Maronne
Brosia née Rivoir, des Gayot, décédée à
J’âge de 76 lans ; les deux après une très
courte maladie.
Notre profonde sympathie aux affligés.
— La fête du 17 s’est déroulée ^comme
d’habitude. Temple bondé, le matin, d’enfants èt d’adultes; dîner à k Cure, de
plus de 100 couverts, à midi : nous voubns souligner l’adhésion du régent M. Peyronel, retenu chez lui par une indisposition, et du podestat, M. le général AJlois.
Le soir, k jeunesse récita La figlia delVAnziano, ■ dans k salle des catéchumènes.
G. R.
EIESI. On n’a pas manqué, même au
centre de k Sicile, de célébrer, avec beaucoup d’entrain, l’anniversaire de l’Etnancipation des Vaudois.
Avant tout, nous .avons expliqué aux
deux cent-soixante enfante de nos écoles
la signification du jour de vacance (17 février) dont ils allaient jouir. Le soir du
même jour, on les a invités à une représentation... extraordinaire !
En signe de reconnai^anoe, ils nous ont
fait parvenir L. 34 pour k Semaine de
renoncement.
Le soir de samedi 17 on a représenté,
pour k deuxième fois, dans les locaux de
l’Union Vaudoise, le drame historique de
S. P. G. : Sangue valdese.
Nous avions, pour k représentation, de
magnifiques costumes prêtés gratuitement
— s’il vous pkit — ipar les jeunes catholiques, qui ont désiré assister à notre
soirée !
On a eu beaucoup de succès.
Il paraît qu’on veut nous obliger... à répéter encore ce beau drame !
Enfin, lie soir de dimanche 18, dans notre
église bondée d’auiditeurs, on a commémoré dignement le 17 février. Le Pasteur
a prononcé un discours de circonstance et
notre Chorale a chanté un beau chœur.
ROME. Tous ceux qui- s’intéressent à
notre œuvre d’évangélisation seront heureux d’apprendre de queifie manière le 17
février a été célébré à Rome, dans k
grande église de Piazza Cavour.
Le soir du 17, deux congrégaltions —
celle de Piazza Cavour et celle de Via IV
Novembre — se réunissaient pour xme
soîréei, dont k réussite n’aurait pu être
meilleure, - •
Après un discours du iModérateuir et du
pasteur Paolo Bosio, se déroule un programme des pilus variés et des plus attrayante. Tout d’abord k représentation
de Veglia Valdese, puis des chansons vaudoises esécutées avec un. art raffiné. On
passe ensuite à k deuxième partie... aux
rafraîchissements, et k conversation s’anime, tandis qu’on vend Fopiuscule du 17
février, les cartes commémoratives éditées
par k Fédération de k Jeunesse Vaudoise.
On termine k soirée par une farce
désopiknte.
Le dimanche matin, k célébration à
Piazza Cavour a été plus intime : la congrégation a offert à Dieu un culte solennel de reconnaissance et de consécration.
Le dimanche soir, le pasteur P. Bosio
a donné une conférence sur Y Epopée Vaiudoise, et k Chorale a chanté le Serment
de Sibaud (Giuro...),, que k nombreuse
assistance a écouté' debout.
L’auditoire de Piazza Cavour n’avait
jamais été si nombreux et il a fallu donner libre accès aux galeriés ; c’est k première fois, depuk quel M. P. Bosio est à
Rome.
N’est-ce pas (encourageant ? Malgré l’opposition cléricale, cek démontre qu’un
granid nombre de .personnes sympathisent
avec nous et que notre œuvre donne des
fruits.
— Le major Abel Ghigo a rapipelé Fhistoire de la Glorieme Rentrée, à deux séances des Unions de jisuoesse, expliquant
avec beaucoup d’habileté les instructions '
de JanaveL
SAINT-GERMAIN. Décès. Le 22 février
a eu lieu l’enselvelisæment de Bertalot ■
Barthélemy, surnommé Tourné d’Ia Roccia.
Le Pasteur a cité le passage biblique :
« Ne vous faites p.as des trésors... », et
Tourné n’a jamais eu de trésor, il n’avait
rien à regretter sur cette pauvre terre,'
mais il laisse un bon souvenir parmi ceux
qui Font coniuu, car .ü était honnête, jovial, serviable. Nos condoléances sincères
aux parents.
—-17 février. Nous avons eu notre fête^
habituelle. D’abord, le 16, au soir, autourde nombreux feux de joie, des cris et des*
chants résonnaient pjartout. Le matin du :
17, fête (des enfante, très bien réussie. Le ;
18, à midi, 80 personnes environ prenaient;';
part à F.agape fraternelle à l’Hôtel de^
l’Ours, où le dîner fut servi par quelques|
jeunes Vaudoises en costume. Parlèrent^
M. le pasteur Tron, l’évangéliste M. Bertj
et M. François Soulier, tous très intéressants. Le soir du 17 et du 18, une bonne|
soirée récréative, où nos braves artisLesI
surent interpiréteir magarifiquement leuri
rôle, enchaînant l’attention du public quil
aimerait les voir un peu plus souvent sur|
la scène.
SAINT-JEAN. Mardi, 20 février, une!
foule émue se rendait au cimetière pour'
rendre les derniers devoirs à k ciépouiUe j
mortelle de notre frère Michel Michelin,
décédé aux Giàire, à F âge de 61 ans, victime d’une brutale agression.
Le 23 février est décédé, à l’Asile de
Vieillarids, Jean Paul Odin, originaire d’An-\
grogne, âgé de 76 ans.
Que Dieu console les affligés.
— Asüe des Vieillards. Nous accuser
réception des dons suivants, avec profond^
gratitude : IM. le corami. L. Bounous, L.
- Fleurs en souvenir de l’anniversaire
notre bien-aimée Marie, k maman et le
sœurs, 30 - M.mes Carolina et Dora Fon:j
tanarRoux, 200 - Coniugi ImmoviUi, 25
Fleurs en souvenir de M. Paul Jouve, At
tilio et Marie Bounous, 25 - Id., farnif
GambeUotti-Bounous, 25.
Pour le chauffage central : M. Charle
Voile, L. 60 - N. N., 10.
VILLESÈCHE. Cette année encore
fête du « 17 » a été célébrée avec un gran|
enthousi,asme...
Le matin, dans le temple de Ville
littéralement bondé, après une allocutü
de circonstance prononcée par le Pastel^
les enfante de nos écoles déroukient
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bng programnte die récitations, eretremê-y
lées de chants exécutés par notre Société
Chorale.
A midi et demi, une soixantaine de
personnes se réuniraient dans la grande
école des Clos, pour participer à lia
traditionnelle agape organisée par le
Consistoire.
Le soir, à 8 heures, nous nous retrouvions encore à VilleSèche pour assister à
la soirée préparée par la jeunirse de la
paroisse. Inutile de dire que nos jeimes
artistes ont été vivement applaudis par
le public, surtout pendant la récitation
du drame': Sangue vaMese.
— Lundi dernier nous avons accompagné au champ du repos la (dépouille mortelle de notre chère sœur Clôt Catherine,
décédée au Barnéou à l’âge de 58 ans.
Après l’avoir éprouvée par une longue
et pénible maladie, Dieu Ta rappelée à
Lui pour la faire entrer dans le repos
éternel.
Au mari, au fils, aux fi,lles et à tous
les parents, nous renouvelons notre profonde sympathie chrétienne.
— Vendredi, 23 février, nous avons
repris le chemm idlu cimetière pour y
.accompagner la dépouiUle mortelle de notre frère Bomtam Pierre Mbert, décédé
à l’Albarée, à l’âge ide 60 ans. Ancien
du quartier ide rAlbarée depuis 1914,
M. Bounous a toujours travaillé avec zèle
et avec fidélité au bien de sa paroisse, qui
garde de lui un reconnaissant souvenir.
A la veuve, à la file, aux frères et à
tous les parents, notre sympathie chrétifenne est assurée.
i II. iefi I [oi kl Belges.
La Belgique est plongée dans le deuil :
elle a perdu son. Eoi qui était sa gtoire
après avoir été son sauveur, en qui elle
se confiait en prévision des périls dé l’avenir, comme idans les difficultés du présent.
L’émotion a été et est encore profonde
dans tous lœ "’milieux et au delà des frontières, car l’humanité se sent appauvrie
par la perte d’un tel homme. Dans le
monde entier, le Roi des Belges était respecté, admiré et aimé.
Tous les journaux nous ont retracé les
traits (de oette noble figure que l’épopée
de 1914 à 1918 a fait entrer vivante dans
rhistoire. On a célébré son attitude magnifique aux jours sombres de l’invasioni,
Ha paternellfe, affection pour ses soldats,
sa valeur comme chef militaire, son invincible volonté de maintenir l’armée belge
sur le dernier lambeau de territoire inviolé. On a loué ses éminentes qualités de
chef d’Etat et sa haute sagesse. On a rappelé ajussi l’érudition du Eoi, la curiosité
ife son esprit toujours en éveil, son désir
intense de rendre plus 'heureuse la vie
des masses, sa foncière bonté. On a évoqué
cette probité scrupuleuse, cette éminente
conscience du devoir, qui fut une des caractérilstiques du roi Albert.
A ces hommages, à tant d’autres qui
lui seront rendus, nous voudrions joindre
l’adrairaJtion et la gratitude des chrétiens
protestante lenvers celui' qui donna l’exemple des plus hautes vertm 'tnrmdes et
familiales.
Albert et Elisabeth die Belgique ont été
maintes fois proposés comme modèles. La
dignité de leur vie était un exemple salutaire : elle a coutribué à faire aimer ces
Souverains qui ne dédaignaient pas de
pratiquer les vieilles vertus fondamentales
— les vertus bourgeoises et populaires qui
sont encore la charpente solide de notre
société désaxée du XX® sdècle : Tintimité
familiale, la simplicité, le travail, le dévouement réciproque. Si plus de ménages
ressemblaient au ménage royal, l’institution familiale serait piliuB honorée un peu
dans tous les milieux.
A une époque comme la nôtre — où la
connaissance des principes immuables de
l’Evangile semble devenir toujours plus
rare, et où vaciUent, dans bien des mentalités et dans bien des cœurs, les notions
élémentaires de œ qu’exige la propreté
morale — la rectituide des jugementis demeurés sains trouvaiit im point d'appui
dans l’intégrité et dans la droitiffe du roi
Albert et dans la beauté de son cariactère.
C'était un stimulant pour nous qui avons
parfob l’imp(ressioini d'’êtne des « vox ciamantis in de&erto» ; c’était un réconfort
pour les héritiers des grands Réformateurs
que nous sommœ ; c’était nn encouragement pour nos Eglises protestantes belges
— pour lesquelles le Roi marquait l’estime, parce qu’elles travaillent à remettre
en honneur les udems spirituelles, les
seules qui rendent durables le bonheur
des individus et la prospérité des nations.
Comme croyants, nous devons gratitude
au Roi pour avoir donné l’exemple d’une
foi profonde et d’une vie conforme à ses
principe. Albert I®’’ était d’une tolérance
compréhensive et son respect de toutes
les convictions sincères lui attirait nos
sympathies. Il était catholique pratiquant,
et cette certitude des valeurs éternelles
que l’on sentait en lui était un réconfort
pour beaucoup d’humbte fidèles méprisés
par des sectaires à cause de leur foi.
La guerre n'a point fauché le Roi-Chevalier ; ni l’aviation, ni les sports audacioux. Une simple promenade — ô ironie
apparente des choses ! — a marqué le terme d’une existence si précieuse à tant
d’égards.
Pourquoi cet aorêt ? murmurent nos
cœurs meurtris. Perpétuelle question de
l’humanité, toujours sans rép.onse, parce
que le Créateur n’a pas de comiptes à rendre à ses créature... Sans que nous le
presæntions, l’heure était venues et Dieu
a donné à son serviteur la couronne impérissable que ne pefuvent ébranler les
contingences terrestres et les viciæitudes
humaines.
Je ne ipourrais mieux terminer que par
ces paroles |de Miaurice Maeterlinck :
« Notre roi fut vraiment l’homme providentiel, celui qu’attendaient tous les
cœurs. S’il n’aivait pas été là, les paroles
nécessaires, prré-ises, inaltérables, n'auraient pas été^ dites, les gestes qu’il est
imippssible d’imaginer plus fermes et plus
beaux n’auraient pias été faite à l’heure
qu’ffl fallait. Il se maintient sans retouches,
sans déviations, saps défaillances. La ligne
héroïque œt droite, nette et magnffique,
comme celle des Thermopyles indéfiniment
prolongée». J. Henuy MeIlle.
A.C^D.G.
Le « Oonvegno » de Prali.
Dimanche passé la jeunesse unioniste de
la Vallée: de Saint-Martin se réunit à Prali
pour son « Convegno » auquel, devenu
presque traditionnel. Aux groupœ nombreux de Massel et de Maneile s’étaient
jointe quelques représentante des Unions
de La Tour, Saint-Jean, Angrogne, Pigneroi, heureux de porter à leurs camarades
l’expression affectueuse de leur solidarité
chrétienne.
A 10 h. 30, au temple, tout ce monde
prît part au culte, écoutant avec un profond recueillement le message spécial prononcé par le pasteur M. L. Coïsson, et les
paroles d’exhortation et de conseil que
M. Attilio Jaha, président dlu Groupe, fut
invité à adresser à Tassemblée.
A 14 heures, se déroula régulièrement
le concours de skis. La population suivit
avec beaucoup d’intérêt cette joyeuse manifestation de force juvénile.
Mais le clou du « Convegno » fut la beEe
assemblée de l’après-midii, dans la salle de
l’Union, bondée de plus de 100 jeunes gens
et jeuhes fiUes. M. Jalla, apirès un cultei,
exposa la situation encourageante des
Unions Chrétiennes des Vallées, leur utile
activité, leur fidélité à toute épreuve au
programme unioniste, leur dévouement
pour Téglisè, leur esprit de respectueuse
coUaborationi avec le Pasteur en faveur
des activités de la paroisse. Il indiqua la
fidélité comme le mot d’ordre nécessaire
pour l’œuvre unitmiste actuellié. Il remercia enfin M. CoïsscHi et ¡la jeunesse'de la
paroisse de PraM pour Taccueil fraternel.
Une bonne tasse de thé, offerte par
l'Ünicai aux nombreux visiteiirs, dôtura
cette belle journée, Haissant en ohacim un
asuvenir bienfaisant et reconnaissant.
COMMUNICATION.
>-0tn nous prie de faire savoir ce qui suit :
-«CK ufiiciali in congedo sono tenuti ad
sformare il proprio Distretto di ogni
oainffiio di residenza, anche temporanea.
Anaiogianiente essi sono obbligati a comunicare il nuovo recapilto al Comando del
Distretto nella cui circoscrizione vengono
a ribaltare, nel caso di trasferimento. Così
pure essi devono presentarsi ad ogni chiamata di controllo indetta dai Distretti o
da qualsiasi Autorità militare, sia essa
tota per manifesto o per cartolina
Phecetto.
.. « Anche chi si reca .all’estero deve notificare il nuovo indirizzo oppure dare assióuiiiazione che la corrispondenza diretta
al'indirizzo vecchib (queho in patria) gli
verrà recapitata.
4,«Chi non ottempera a queste dfeposilaioni è passibile di forti multe, ed in caso
mancato pagamento di' itóise, ,di denunci al Tribunale Militare ».
â
Iràì^s Nouvelles.
fr
(^Canada. L’Union Pastorialle Française de
ifontréal, lors de sa dernière séancci a
pris la décision, de soumettre à ses cpllèspes anglais (Miinisterial Association), un
^t .tout récent et qui, on Tespérait du
^oins, ne devrait plus se renouveler,
s’agit d'un mariage mixte célébré il
27 ans par un pasteur baptiste, et qui
&nt d'être annulé par ,un- juge cathoili%ie romain, malgré Ta décision du ConPrivé, lequel, comme on sait, reconit valide tout mariage célébré par un
nistre protestant ou un prêtre catho,( lique, quelle qu© soit la religion des parties contractantes.
L’Uuion Pastorale Française a donc pris
cette décision, mue par ;un sentiment de
justice et aussi, il faut bien l’avouer,
d’indignation, et ceci dans l’espoir que
■les protestations de tous nos pasteurs ligués, mettront fin aux menées du «clergé
romain, qui, décidément, abuse dé ses
prérogatives. ■ * J. S. Rey.'S'cc.
(L’Aurore, 26 janvier 1934).
,t
^ ^ Hî
Espagne. Dans une interview récente,
‘ accordée à un des chefs du Mouvement
évangélique, un des nouveaux ministres,
D. Diago Martinez Barrios, a fait cette
déclaration : « La neutralité de TEtat dans
les questions religieuses doit être interprétée comme une garantie de liberté.
Ceux qui l’interprètent comme le début
d’une politique antJrdigieuse ou athée se
trompent. La Constitution respecte toutes
les formes de culte. Elle n’accorde aucune
protection de faveur à tel ou tel, mais
professe .pour les diverses religions pne
haute estime qui est propice à leur activité spirituelle ».
(Le Civristianisme cm XX® siècle).
France. Société d’Histoire du Protestantisme Français. BEe a décidé que son assemblée annuelle aura lieu, cette année,
à Poitiers pour commémorer le 4® centenaire du séjour die Calvin dans cette ville.
Ce sera probablement le seimedi 5 mai,
avec une conférence à l’Undversité par
M. Abel Lefranc, professeur au Collège de
France, vice-président de l'Académie dœ
Inscriptions et Btelilest-Lettres ; et le dimanche 6 mai, par une prédication de circonstance le matin ; Taprès-müdi, au temple, révocation des souvenirs rdatifs à
Calvin et au protestantisme poitevin.
A la maison de Calvin, à Noyon, l’assemblée aura lieu le premier dimanche de
juillet, et au Miusée. dlu Désert le premier
dilmanche de septembre.
(Le Témoignage).
LE CENTENAIRE DEI^OBEL
.«J .
A la fin de chaque année le nom de
.Nobel est à Tactualité.
¿J Les prix qu’il, a fondés sont décernés
à ceux qui ont fait les découvertes les
plus importantes en physique, en chimie,
en nji^ecine, produit le plus bel ouvrage
littéfeire ou rendu les plus grands services à la cause de la paix.
On cite à son sujet une anecdote amusante : Nòbel détestait les quémandeurs,
s’il aidait volontiers ceux qui avaient besoin d’argent pour quelque entreprise
utile. Un jeune ingénieur en détresse vint
lui demander un secours pour une invention en laquelle Nobel n’avait aucune confiance. H le retînt cependant à déjexmer.
Au cours du repas, dans une discussion,
le jeune ingénieur, réfutant les théories
de Nobdl, s’emporta. L’entretien devenait
orageux. Nobel sourit et tendit la main
à son hôte : — Touchez-là, dit-il, j’ai
trouvé un homme libre; vous veniez me
demander de l’argent et vous me dites
des gros mots. A la bonne heure ! Je vous
associe dans mes affaires.
(Monde et Voyages).
Dédié à tous les êtres rampants!
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
DICHIARAZIO|VJE.
Il sottoscritto Ricca Davide Enrico
riconosce che le parole da lui attribuite
al Signor Geymet Giacomo fu Giovanni
a proposito delle perizie del Geometra
Paolo Rostagno all’udienza 26 gennaio
u. s. davanti l’Ufficio di Conciliazione
di Torre Pellice sono insussistenti e da
lui riferite per equivoco, e dichiara che
non ha menomamente inteso di intaccare
la correttezza professionale del predetto
Geometra, del quale riconosce la perfetta
onestà, regolarità e scrupolosità personale e professionale.
Torre Pellice, 28 febbraio 1934 - Anno XII E. F.
RICCA DAVIDE ENRICO.
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6,50 7,26 8,05 13,34 18,01 19,20 20,49
7,22 8,10 8,30 14,07 18,44 19,51 21,27
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7,22 8,26 12,Ó8 (4,02 18,02 19,07 19,32 2Ò,44
8,39 12,23 14,24 18,18 19,27 19,46 21,8,06 9,04 1 14,42, 18,40 ^ — 20,13
8,17 9,14 14,53 18,51 ^ 20,24
8,21 9,18 > 14,57 18,55 J 20,28
(Í) Feriale — (2) Festivo — (3) AI Lunedì.
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Torre Pi p. 8,30 (•) 15,05 19,05 Bobbio P.p. 6,30 <*) 11,55
S. Margh. » 8,35 15,10 19,10 ViaFourcà » 6,35 12,Chabriois * 8,42 15,17 19,17 Villar P. » 6,41 12,06
Villar P. » 8,49 15,24 15,29 19,24 Chabriois > 6,48 12,13
Via Fourca » 8,55 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20
Bobbio P. a. 9,- 15,35 19,35 Torre P. a. 7,- 12,25
(*) Al Venerdì e Festivi.
17,35
17,40
17,46
17,58
18,—
18,05
orario ferrovìa elettrica pimerolo-perosa argentina
Pinerolo (I) (2)
0- 6,19 7,52 10,45 12,33 14,25 16,40 18,25 19,50 lì
Ponte Lemina (facA Abbadia ^ » 6,27 7,59 10,52 12,40 14,32 16,48 18,32 19,57 ii
» 6,30 8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35 20,— (S)
RiagIietfo-Fiugefà(fflc)» 6,35 8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38 20,03 ¿i
S. Martino > 6,41 8,08 11,01 12,49 l4,42 16,57 18,41 20,06 i7 it\
Porte » 6,44 8,11 11,04 12,52 14,45 17- 18,44 20,09 fi
Malahaggio (fàc.) — . 8,16 11,07 12,56 14,49 17,03 20,12
S. Germano » 6,52 8,19 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51 20,15 Í)
Villar Perosa » 7,02 8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58 20,22 \)
Dùbbiohe » 7,09 ' 8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05 20,29 ')
Pinasca » 7,12 8,35 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08 20,32 \)
S. Sebàstiano » — — 11,34 13,24 15,19 17,28 20,37
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16 20,40 '(}
Perosa Argentina (1) (2) A
p- 6,45 7,35 8,55 12,Ò5 13,45 16,20 17,56 19,35
S. Sebastiano » 6,48 7,38 — 12,08 13,49 16,23 19,38 [>>
Pinasca > 6,53 7,43 9,02 12,13 13,55 16,28 18,06 19,43
Dubbiose » 6,56 7,40 9,05 12,16 13,58 16,31 18,09 19,46 (1
Villar Perosa » 7,02 7,53 9,15 12,23 14,05 16,45 18,16 19,53 (lì
S. Germano » 7,12 8,- 9,22 12,30 14,12 16,53 18,24 20,— i'i
Malanaggio (fac.) » 7,15 8,03 9,25 12,33 14,30 16,56 20,03
Porte » 7,19 8,10 9,28 12,39 14,33 17,- 18,31 20,08
S. Martino » 7,22 8,13 9,31 12,42 14,36 17,03 18,34 20,11 Í
Riaglietto-Fiugera(/ae)» 7,25 8,16 9,33 12,45 14,39 17,06 18,37 20,14 })
Abbadia » 7,28 8,19 9,36 12,48 14,42 17,10 18,40 20,17 Í)
Ponte Lemina (fac.) > 7,31 8,22 9,39 12,51 14,45 17,13 18,43 20,20
Pinerolo « a. 7,37 8,30 9,45 12,58 14,52 17,20 18,50 20,25 Í
(I) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
OBABIO AUTOMOBILE PEBOSA-PERBEBO.
Perosa Afgentina P- 9,- 13,35 19,30 Perrero P.
Pomaretto » 9,08 13,43 19,38 Trossieri-Faetto »
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,58 19,53 Chiotti-Riclaretto »
Tròsèiéri-Fàétto » 9,27 14,02 19,57 Pomaretto »
Perrero a. 9,30 14,05 20,- Perosa ». a.
6,
6,03
6,07
6,22
6,30
11,25
11,28
11,32
11,47
11.55
INDIRIZZI delle principaU Chieee ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LIJSERNA S. GIOV.- Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore ; Alberto Ricca.
FERRERÒ - Fetore ; Oreste Peyronel.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore; Guido Ctomba.
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostaai.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
, RI GL ARETTO - Pastore: Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
RORA’ - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron,
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier,
ABBAZIA - < Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Ruè Crolz de VUle - Pastore : Giovanni Miegge. '
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - (illesa: Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Qiiesa : Piani di VaRecrosia
- Pastore ; Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - CSiiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Arnaldo CXwnba, Ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore: Antonio Miscia.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - (Chiesa : Via Filippo MeUana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso Alessio, Via
G. Tortora, 13.
CHIETI - Qiiesa Evangelica.
OOAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre PelUce.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
OORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Giuseppe Castiglione.
COURMAYEUR - Oiiesa Evangelica - Da Aosta.
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CUNEO - CSiiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - (Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 5Ì Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa; Via Pascoli, 6. Culto aùe
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - (^iesa : Via Assarotti - Pastore ;
Emüio (3orsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Da Caltanissetta.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Anhi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - (illesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Visde
Pranscinl, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S, Giovanni in Conca :
Piazza Missorl, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Cand.
Teol. Tullio Vinay. — Cliiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore : Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - Pastore :
Pietro Griglio, 18 Wesft - 123 nJ Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
Elio Eynard, M.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista C. A. Arnoulet.
PIANI DI VALLECROSM - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDIOAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa ; Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Enrico Pascal, Casa
di Nava, Via Demetrio Trlpepl, 149.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Umberto Bert.
RIO MARINA - Cliiesa Evangelica - Evangelista dott. Amato Billour.
ROMA - Cliiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - (Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveRi, ivi.
TARANTO - Chiesa - Pastore : Gustavo Bertin, (torso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : (torso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Ctoaxilutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Cand. Ted. Achille Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : O. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (8. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertlnatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : Arnaldo (tomba, da
Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mìngardi, Via Garibaldi, 60.
Il culto 'principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costàbel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via (Quattro Novembre,
107, Roma (JOl).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA Via Pietro Cessa,
42, Roma (126) - Professori ; G, Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Antonio Rostan, Professore Edoardo Longo.
CONVITTO MIASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel- '
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Cliisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
AR'TIGIANELLI VALDESI - Torino - Via BerthoUet, 34,
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (De-|
partamento de (tolonia) - Pastore Enrico ì
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous. !
TARARIRAS-RIACHUELO SAN PEDRO (De-|
partamento de (tolonia) - Evangelista Emi-J
lio Ganz.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE-Í
LETE (Dep.to de (tolonia) - Pastore Carlo]
Negrin, Ombues de Lavalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de (to-j
Ionia) - Evangelista Diego Nlmmo.
ROSARIO (Dep.to de (tolonia) - Evangelista]
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Oep.to de Soriane).
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de]
Rio Negro) - Vlsìtée pérlodlquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de PaysandO)]
- Visitée pérlodlquement
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa (tontral) - Pastore Sii*]
vio Long, Estación Jacinto 'Arauz, F. C. S*|
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santo]
Fé) - Evangelista Eraldo Lageard, Està“!
cicn WUdermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia daj
Santa Fé).